ONU: l`édition dujour

Transcription

ONU: l`édition dujour
Mises à jour et alertes email sur le
Centre d’actualités:
www.un.org/french/news
ONU: l’édition du jour
mercredi 25 janvier 2017
Les grands titres:
• RDC : les violations des droits de l'homme ont
fortement augmenté en 2016, selon l'ONU
•
Centrafrique : face au regain de tension, l'ONU
appelle les acteurs non-étatiques à ne pas entraver
l'accès humanitaire
• Mali : le Conseil de sécurité condamne l'attaque
meurtrière contre un camp de la MINUSMA
• Cambodge : des experts de l'ONU appellent à la
libération immédiate de cinq défenseurs des droits
humains
• La FAO plaide pour une gestion durable de l'eau
• La santé mentale est indispensable pour réaliser
les Objectifs de développement durable, selon
l'ONU
• Le renforcement des partenariats régionaux sera
au cœur des priorités de la Commission de
consolidation de la paix de l'ONU en 2017
• Somalie : la mission de l'ONU condamne une
attaque d'Al-Shabaab contre un hôtel de
Mogadiscio
• Coup d'envoi de l'Année internationale du tourisme
durable pour le développement
afin de garantir la sécurité alimentaire
RDC : les violations des droits de l'homme ont fortement
augmenté en 2016, selon l'ONU
25 janvier - Les violations des droits de l'homme en République démocratique du Congo
(RDC) ont fortement augmenté en 2016, de près de 30%, par rapport à 2015, selon un
nouveau rapport du Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l'homme
(BCNUDH) en RDC.
Des
forces de sécurité en attente à Kinshasa
pendants les manifestations en République
démocratique du Congo (RDC) des 19 et 20
décembre 2016. Photo: MONUSCO
Document destiné aux médias
non - officiel
En 2016, le BCNUDH a documenté au moins 5.190 violations des droits de l'homme sur
l'étendue du territoire de la RDC, contre 4.004 violations en 2015.
« Cette augmentation s'explique en particulier par le fait que 2016 a été caractérisée par
un grand nombre de violations liées à la restriction de l'espace démocratique, notamment
ONU: l’édition du jour
mercredi 25 janvier 2017
2
en lien avec le report des élections nationales initialement prévues pour 2016, ainsi que par les activités accrues de plusieurs
groupes armés dans les provinces touchées par le conflit », explique le rapport.
Près de 64% des violations des droits de l'homme documentées au cours de l'année 2016 sont attribuables aux agents de
l'Etat (avec notamment 480 victimes d'exécutions extra-judiciaires), tandis que plus de 36% du nombre total de violations
ont été perpétrées par les groupes armés (ayant causé la mort de 718 personnes).
Parmi les agents de l'Etat, les principaux responsables des violations documentées en 2016 sur l'étendue du territoire de la
RDC sont, à l'instar de l'année précédente et dans une tendance préoccupante, les agents de la police nationale congolaise
(PNC), avec 1.553 violations, soit près de 30% des violations documentées par le BCNUDH et une hausse significative de
plus de 65% par rapport à 2015 (941 violations). Les provinces de l'ouest de la RDC ont été les plus touchées par ces
violations.
Le BCNUDH a également enregistré 1.218 violations attribuables aux militaires des forces armées de RDC (FARDC), ce
qui représente une hausse de plus de 10% du nombre de violations commises par des FARDC par rapport à 2015 (1.106
violations). Les provinces de l'est de la RDC ont été les plus touchées par ces violations.
Violations par les groupes armés
Parmi les groupes armés, et contrairement à l'année précédente au cours de laquelle les FDLR avaient été responsables du
plus grand nombre de violations, ce sont les combattants des Forces de résistance patriotique de l'Ituri (FRPI) qui en ont
commis le plus grand nombre, à savoir plus de 27% du total des violations attribuées aux groupes armés et plus de 15% du
nombre total des violations documentées dans les zones affectées par le conflit. Cependant, ce sont les combattants des
Forces démocratiques alliées (ADF) qui sont les principaux auteurs, parmi les groupes armés, des exécutions sommaires
documentées par le BCNUDH en 2016 avec au moins 230 victimes.
En 2016, le BCNUDH a documenté 348 victimes adultes de violences sexuelles liées au conflit, ce qui constitue une baisse
par rapport à l'année précédente (375 victimes). Les agents de l'État ont été responsables de 92 victimes de violences
sexuelles et les combattants des groupes armés de 256 victimes adultes de violences sexuelles en 2016.
En 2016, les provinces les plus touchées par les violations documentées ont été principalement celles de l'est du pays,
notamment le Nord-Kivu (1.910 violations) et l'Ituri (749 violations), mais aussi à l'ouest, avec la province du Haut-Katanga
(328 violations).
Dans les provinces affectées par le conflit armé, au moins 3.378 violations des droits de l'homme ont été commises, dont
512 cas d'exécutions sommaires et extrajudiciaires ayant fait 1.009 victimes. Cela constitue une hausse par rapport à l'année
précédente (3.044 violations et atteintes). Au moins 55% de ces atteintes ont été commises par les combattants de tous les
groupes armés confondus et près de 45% par les agents de l'Etat.
Restriction de l'espace démocratique
Le BCNUDH a aussi documenté 1.102 violations des droits de l'homme et des libertés fondamentales liées à des restrictions
de l'espace démocratique sur l'ensemble du territoire congolais. Ce nombre, en hausse importante par rapport à l'année
précédente (260 violations), constitue plus de quatre fois le nombre total de ce type de violations documentées sur toute
l'année 2015. Les auteurs de ces violations restent, à l'instar de l'année précédente, les agents de la PNC (539 violations soit
près de la moitié des violations), suivis par les agents de l'ANR (182 violations), les autorités politico-administratives (174
violations) et les militaires des FARDC (155 violations). Les membres de partis politiques (1.105 victimes), d'organisations
de la société civile (348 victimes) et les journalistes et autres professionnels des médias (86 victimes) ont été les principales
victimes desdites violations marquant ainsi une restriction croissante de l'espace démocratique. La liberté de réunion
pacifique a été particulièrement restreinte, comme le démontrent notamment les interdictions générales de manifester
décidées ou appliquées de fait dans les principales localités du pays au cours de l'année.
A l'instar de l'année précédente, une différence de standards a été appliquée par les autorités locales et les forces de sécurité
en fonction de l'appartenance politique des organisateurs, interdisant les manifestations organisées par l'opposition et la
Centre des nouvelles – www.un.org/french/news
mercredi 25 janvier 2017
ONU: l’édition du jour
3
société civile et autorisant de fait celles de la majorité présidentielle.
Le BCNUDH a salué la condamnation d'au moins 167 militaires des FARDC et 59 agents de la PNC pour des actes
constituant des violations des droits de l'homme dans l'ensemble des provinces de la RDC, ce qui témoigne de l'engagement
des autorités dans la lutte contre l'impunité. Le BCNUDH a continué son programme d'appui aux autorités judiciaires
engagées dans la lutte contre l'impunité des crimes graves, notamment à travers 16 missions d'enquête conjointe (JIT) et 14
audiences foraines aux côtés des autorités de la justice militaire et civile afin de traduire en justice les auteurs de violations
graves des droits de l'homme.
Au cours de l'année, le BCNUDH a accompagné la Commission nationale des droits de l'homme dans plusieurs activités
visant à renforcer les capacités des membres de l'institution et de son personnel technique dans plusieurs domaines,
notamment sur les procédures de traitement des plaintes, les enquêtes, le suivi des manifestations publiques et des lieux de
détention, la rédaction des rapports des droits de l'homme.
Centrafrique : face au regain de tension, l'ONU appelle les
acteurs non-étatiques à ne pas entraver l'accès humanitaire
25 janvier - Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires
(OCHA) a fait part mercredi de son inquiétude face aux tensions qui montent à nouveau
dans la préfecture de la Ouaka, au centre de la République centrafricaine (RCA), laissant
craindre une explosion de violence entre groupes armés rivaux dans la ville de Bambari
et leurs éventuelles incidences sur la protection des civils.
Un
enfant dans un camp de déplacés à Bambari,
en République centrafricaine. Photo
OCHA/Gemma Cortes
« Avec une population de 42.000 habitants et abritant plus de 26.000 déplacés, un conflit
ouvert à Bambari serait dévastateur pour la population civile », a prévenu dans un
communiqué le Coordonnateur humanitaire par intérim en RCA, le Dr Michel Yao.
Située à 385 kilomètres de la capitale du pays Bangui, Bambari a déjà subi les conséquences de plusieurs vagues de violence
causées par des groupes armés.
« La probabilité d'un tel conflit laisse entrevoir une fragilisation accrue et dangereuse de la population déplacée dont la
vulnérabilité demeure à plusieurs titres une source de préoccupation », a ajouté le Coordonnateur humanitaire.
Dans ce contexte, le Dr. Yao a appelé les groupes armés et tous les acteurs non-étatiques à ne pas perdre de vue l'impact d'un
affrontement violent sur la situation déjà délicate des civils. Il les a exhortés à ne pas hypothéquer les acquis des deux
dernières années, en termes de réconciliation et de cohésion sociale mais aussi ceux enregistrés dans l'amélioration de la
situation humanitaire.
Il a déclaré encourager et soutenir tous les efforts actuels tant du côté de la Mission multidimensionnelle intégrée de
stabilisation des Nations Unies en Centrafrique (MINUSCA), de la communauté internationale, que des autorités
centrafricaines pour éviter des affrontements pouvant mettre à mal la protection des populations civiles.
Depuis le début du conflit le 21 septembre 2016 dans la ville de Bria (est de la RCA), la préfecture de la Ouaka a enregistré
plus de 18.000 nouveaux déplacés. La ville de Bambari accueille à présent 300 nouveaux déplacés provenant des localités
situées sur l'axe Bambari-Ippy-Bria. Tous ont besoin d'aide humanitaire. Le Dr Yao a appelé toutes les parties au conflit à
assurer aux acteurs humanitaires un accès sans entrave aux groupes vulnérables.
Centre des nouvelles – www.un.org/french/news
mercredi 25 janvier 2017
ONU: l’édition du jour
4
Mali : le Conseil de sécurité condamne l'attaque meurtrière
contre un camp de la MINUSMA
25 janvier - Le Conseil de sécurité de l'ONU a fermement condamné mardi soir l'attaque
contre le camp de la Mission multidimensionnelle intégrée pour la stabilisation au Mali
(MINUSMA) à Aguelhok, dans la région de Kidal, au Mali, ayant causé la mort d'un
Casque bleu tchadien et blessé d'autres soldats de la paix.
Dans une déclaration à la presse, les membres du Conseil ont présenté leurs sincères
condoléances et leur sympathie à la famille de la victime, ainsi qu'au gouvernement du
Des
blessés évacués du camp de la MINUSMA à Tchad et à la MINUSMA. Ils ont rendu hommage aux Casques bleus qui risquent leur
Aguelhok, dans la région de Kidal, au Mali. vie.
Photo MINUSMA
Ils ont appelé le gouvernement malien « à enquêter rapidement sur cette attaque et à traduire les auteurs en justice ». Ils ont
souligné que « les attaques visant des Casques bleus peuvent constituer des crimes de guerre ».
Le Conseil de sécurité a réitéré son entier soutien à la MINUSMA et aux forces françaises qui l'appuient.
Les membres du Conseil ont exprimé leur préoccupation concernant la situation sécuritaire au Mali, en particulier les
violations des arrangements de cessez-le-feu. Ils ont exhorté les parties maliennes à pleinement mettre en oeuvre l'accord de
paix sans retard supplémentaire.
La MINUSMA a indiqué que plusieurs tirs de mortier ont visé le camp onusien à Aguelhok lundi en fin d'après-midi
entraînant la mort d'un Casque bleu et blessant grièvement deux autres soldats de la paix.
Le chef de la MINUSMA par intérim, Koen Davidse, a réitéré que les attaques perpétrées contre la MINUSMA
n'affaibliront pas la détermination de la mission à appliquer pleinement son mandat de soutien aux efforts du gouvernement
malien, des parties signataires de l'accord de paix et du peuple malien pour parvenir à une paix et une stabilité durables.
Cambodge : des experts de l'ONU appellent à la libération
immédiate de cinq défenseurs des droits humains
25 janvier - Deux experts des Nations Unies sur les droits de l'homme ont demandé
mercredi au gouvernement du Cambodge de libérer immédiatement cinq défenseurs
des droits de l'homme arrêtés en mai 2016 pour avoir prêté assistance à une femme qui
aurait été forcée par l'unité anti-corruption de mentir au sujet d'une fausse allégation.
de rue à Phnom Penh, la capitale du
Cambodge. Photo Banque mondiale
Les accusations portées contre eux sont considérées comme ayant un motif politique.
En novembre 2016, le Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire a
Scène
jugé que leur détention était arbitraire.
« L'utilisation de dispositions pénales comme prétexte pour supprimer et empêcher l'exercice légitime du droit à la liberté
d'expression et pour faire taire les défenseurs des droits de l'homme est incompatible avec l'article 19 du Pacte international
relatif aux droits civils et politiques (PIDCP) signé par le Cambodge », a déclaré la Rapporteuse spéciale de l'ONU sur la
situation des droits de l'homme au Cambodge, Rhona Smith, dans un communiqué de presse.
Mme Smith a rappelé qu'un groupe d'experts des droits de l'homme de l'ONU a adressé une requête auprès du gouvernement
cambodgien qui n'a reçu aucune réponse à ce jour.
Les experts ont demandé des informations détaillées sur le fondement juridique de la détention de quatre membres du
personnel de l'organisation non gouvernementale Cambodian Human Rights and Development Association (ADHOC) -Lim
Mony, Ny Vanda, Ny Sokha et Yi Soksan-, et du Secrétaire général adjoint du Comité national des élections et ancien
Centre des nouvelles – www.un.org/french/news
mercredi 25 janvier 2017
ONU: l’édition du jour
5
employé d'ADHOC, Ny Chakrya.
Dans leur requête, les experts de l'ONU ont également exhorté les autorités à faire tout leur possible pour libérer ces
défenseurs des droits humains, conformément aux obligations du Cambodge en vertu du droit international relatif aux droits
de l'homme.
Après leur détention, des défenseurs des droits de l'homme ont lancé une campagne hebdomadaire «lundi noir» appelant à
leur libération, qui a été interdite par les autorités cambodgiennes.
« Ils ont été retenus en otage depuis trop longtemps, il est temps de les libérer », a déclaré Mme Smith. Son appel a
également été approuvé par l'expert des droits de l'homme Sètondji Roland Adjovi, qui dirige actuellement le Groupe de
travail des Nations Unies sur la détention arbitraire.
La FAO plaide pour une gestion durable de l'eau afin de garantir
la sécurité alimentaire
25 janvier - Soulignant le lien entre l'eau et la nourriture et son impact sur la sécurité
alimentaire, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a
plaidé mercredi pour des mesures garantissant une gestion durable de l'eau permettant de
répondre aux besoins actuels et futurs.
« L'ampleur du lien entre eau et nourriture est sous-estimé », a déclaré le Coordinateur
du programme stratégique régional de la FAO pour les régions du Proche-Orient et de
Des
l'Afrique du Nord, Pasquale Steduto, dans un exposé lors d'une réunion consacrée à ce
millions de familles d'agriculteurs dans les
pays en voie de développement souffrent d'un thème au siège de l'ONU, à New York.
manque d'accès à l'eau propre. Photo:
FAO/Giulio Napolitano
Il a souligné qu'une personne avait besoin de 2 à 4 litres d'eau pour sa consommation
quotidienne et qu'une famille avait besoin de 40 à 400 litres pour les besoins domestiques (lessive, etc.).
Mais pour les besoins alimentaires et nutritionnels, il faut entre 2.000 et 5.000 litres par personne, selon le type
d'alimentation, soit « environ 1 litre par kilocalorie », a-t-il noté.
Selon Pasquale Steduto, ce lien entre l'eau et la nourriture est particulièrement important pour renforcer la sécurité
alimentaire. Alors que la population mondiale devrait franchir la barre des neuf milliards d'habitants d'ici à 2050, il faudra
produire 50 à 60% de plus pour nourrir tout le monde.
« Cela impliquerait d'avoir au moins 50% d'eau supplémentaire, ce que nous n'aurons pas. Les estimations montrent que
nous pouvons mobiliser jusqu'à 10% de plus, ce qui souligne la question de la pénurie d'eau », a ajouté M. Steduto.
Le responsable de la FAO a également souligné l'importance de l'eau pour la réalisation des Objectifs de développement
durable (ODD).
Alors que l'objectif 6 appelle explicitement à garantir un accès et une gestion durable de l'eau et de l'assainissement pour
tous, l'eau est un élément clé pour d'autres objectifs, notamment ceux concernant la pauvreté (ODD1), la faim et la
malnutrition (ODD2), et le changement climatique (ODD13).
Soulignant ainsi la nécessité d'intensifier l'agriculture durable, M. Steduto a appelé à une amélioration de l'efficacité dans
l'utilisation des ressources; à la protection et la préservation des ressources naturelles; à une approche axée sur les personnes
et la protection des moyens d'existence en milieu rural; à un renforcement de la résilience des populations, des communautés
et des écosystèmes, en particulier face au changement climatique; et à garantir la bonne gouvernance pour assurer la
durabilité des systèmes naturels et humains.
Centre des nouvelles – www.un.org/french/news
mercredi 25 janvier 2017
ONU: l’édition du jour
6
Face à la pénurie d'eau, le responsable de la FAO a insisté sur la nécessité d'accroître la disponibilité de l'eau, par exemple
en recourant à des eaux usées traitées et à des usines de désalinisation.
Il a également souligné la nécessité d'être prudent concernant la demande, estimant que la réduction du gaspillage des
denrées alimentaires et la promotion de régimes alimentaires durables pourraient aussi contribuer à éliminer la pénurie d'eau.
La santé mentale est indispensable pour réaliser les Objectifs
de développement durable, selon l'ONU
25 janvier - A l'occasion d'une conférence sur la santé mentale organisée mercredi à
l'ONU, une conseillère du Président de l'Assemblée générale des Nations Unies a
souligné l'importance de la santé mentale pour toutes les actions à entreprendre en
vue d'atteindre les Objectifs de développement durable (ODD).
« Toutes les actions commencent par une bonne santé », a déclaré la Conseillère
spéciale pour la mise en œuvre des ODD, Dessima Williams, lors de la conférence
Dessima
intitulée « Santé mentale pour tous : stratégies locales » et organisée en partenariat
Williams, Conseillère spéciale sur la mise en
oeuvre des objectifs de développement durable.
avec le bureau du maire de la ville de New York et l'Organisation mondiale de la
Photo ONU/Evan Schneider
santé (OMS).
Mme Williams a rappelé que les ODD adoptés par les États membres de l'ONU en septembre 2015 sont tous interconnectés
et que l'objectif numéro 3 portait sur la santé mentale.
« Nous savons tous que les ODD sont indivisibles », a souligné la Conseillère spéciale, expliquant que l'éducation par
exemple a un impact sur les compétences, les connaissances, les attitudes et les valeurs et peut ainsi modifier les
comportements et les modèles de production et de consommation.
La Conseillère spéciale a indiqué que le Bureau du Président de l'Assemblée générale participe à la sensibilisation sur tous
les ODD. Elle a fait remarquer que le Président de l'Assemblée générale, Peter Thomson, a envoyé une lettre à tous les chefs
de gouvernement pour les exhorter à soutenir l'enseignement des ODD.
Le Bureau du Président de l'Assemblée générale a été représenté au Sommet mondial de l'innovation pour la santé, qui s'est
tenu l'année dernière à Doha, au Qatar, où quelques 1.400 professionnels de la santé ont examiné un rapport sur les
populations en bonne santé.
Le Bureau de M. Thompson sensibilise également à la nécessité de soins de santé universels et d'une couverture universelle
de ces soins en déclarant la date du 12 décembre comme Journée universelle de la couverture médicale.
Tout en applaudissant l'initiative locale de la ville de New York sur la santé mentale, Mme Dessima a souligné le besoin
mondial de mettre fin à la stigmatisation sur la santé mentale et d'expliquer l'importance d'une attention précoce à une bonne
santé mentale « comme un bien en soi et comme un chemin vers une vie digne d'être vécue ».
Centre des nouvelles – www.un.org/french/news
mercredi 25 janvier 2017
ONU: l’édition du jour
7
Le renforcement des partenariats régionaux sera au cœur des
priorités de la Commission de consolidation de la paix de l'ONU
en 2017
25 janvier - Le renforcement des partenariats de l'ONU avec l'Union africaine,
l'autonomisation des femmes et des jeunes et une plus grande coopération avec la Banque
mondiale figurent parmi les priorités de la Commission de consolidation de la paix (CCP)
des Nations Unies en 2017.
Le Représentant permanent de la République de Corée, Cho Tae-yul, a été élu mercredi
Président de la CPP pour cette année. Lors d'une conférence de presse à New York, M.
Le
Cho s'est dit « très encouragé » par l'enthousiasme des Etats membres en faveur d'une
président de la Commission de la
consolidation de la paix de l'ONU, Cho Tae- grande coopération internationale, « ce qui est de très bonne augure pour la Commission
yul (à droite), devant la presse. Photo
de consolidation de la paix ».
ONU/Eskinder Debebe
Le nouveau Président de la CPP a détaillé un certain nombre de priorités, notamment celle de tirer parti des progrès réalisés
dans le renforcement des partenariats avec les groupes régionaux et sous-régionaux.
« (Les groupes) sont mieux armés pour comprendre les causes profondes », a déclaré M. Cho, ajoutant qu'il soutient
personnellement une coopération régionale plus forte, en particulier en Afrique, continent où sont situés les six pays
actuellement inscrits à l'ordre du jour de la Commission. Ces pays sont le Burundi, la Sierra Leone, la Guinée, la GuinéeBissau, le Libéria et la République centrafricaine.
Outre le travail propre à chaque pays, la Commission travaille également sur des questions thématiques telles que le
renforcement des institutions et l'amélioration de la participation des femmes et des jeunes.
M. Cho a indiqué que la CPP continuera également cette année à travailler à devenir un organisme « plus transparent,
responsable et souple » par l'utilisation de nouvelles méthodes de travail, précisant qu'un certain nombre de nouvelles
améliorations ont été présentées ce mercredi.
Créée en 2005, la CPP soutient un pays à travers toutes les étapes d'un conflit, y compris le relèvement après le conflit et le
développement socio-économique.
La CPP siège entre le Conseil de sécurité de l'ONU dont les 15 membres sont principalement chargés de maintenir la paix et
la sécurité dans le monde; l'Assemblée générale, qui réunit les 193 États membres de l'ONU et le Conseil économique et
social, qui travaille avec les 14 agences spécialisées des Nations Unies. Elle collabore étroitement avec des organismes
régionaux tels que l'Union africaine, l'Union européenne et l'Organisation de la Conférence islamique, des représentants des
pays qui sont les principaux contributeurs financiers et de troupes aux Nations Unies, ainsi que de la Banque mondiale et du
Fonds monétaire international.
Un soutien financier accru au Fonds de consolidation de la paix, qui a affecté 623 millions de dollars depuis sa création en
2015, est également une priorité essentielle pour cette année. M. Cho a déclaré avoir « entamé un dialogue préliminaire »
avec la Banque mondiale pour voir comment obtenir le montant annuel cible de 100 millions de dollars.
Le nouveau Président de la CPP travaille également à « améliorer le Fonds par des partenariats stratégiques » avec le
Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et d'autres partenaires.
L'été dernier, ONU Info a mis en lumière le travail de la CPP et du Fonds de consolidation de la paix à travers l'exemple du
réapprentissage du « vivre ensemble » au Mali.
Centre des nouvelles – www.un.org/french/news
mercredi 25 janvier 2017
ONU: l’édition du jour
8
Somalie : la mission de l'ONU condamne une attaque d'AlShabaab contre un hôtel de Mogadiscio
25 janvier - La Mission d'assistance des Nations Unies en Somalie (UNSOM) a
condamné mercredi un attentat-suicide meurtrier perpétré plus tôt dans la journée contre
un hôtel de Mogadiscio, et qui a été revendiqué par le groupe Al-Shabaab.
La
scène d'un attentat à la bombe le 25 août
2016 à Mogadishu, en Somalie. Photo ONU
Somalie (archives)
Selon les Nations Unies, l'attaque contre l'hôtel Dayah aurait tué des dizaines de civils et
de soldats somaliens et fait de nombreux blessés. L'hôtel est situé près du palais
présidentiel et est fréquemment visité par des parlementaires.
Dans un entretien à ONU Info, le porte-parole de la Mission, Joseph Contreras, a déclaré
que l'attaque montrait une nouvelle fois la tentative désespérée des extrémistes violents
de faire dérailler le processus électoral en Somalie.
Cette attaque reflète aussi, selon lui, la frustration des terroristes face à leur incapacité à saboter le vote récent dans les deux
Chambres du nouveau Parlement somalien.
Quant à l'attentat lui-même, M. Contreras a souligné qu'après l'attaque les premiers secouristes sont arrivés à l'hôtel « assez
rapidement et ont assuré le contrôle de la situation ».
« Les derniers chiffres que nous avons indiquent qu'il y a de 15 à 20 morts, dont les assaillants eux-mêmes et des soldats
somaliens », a déclaré M. Contreras, ajoutant que sans doute environ la moitié des victimes étaient des civils. Parmi les
dizaines de blessés il y a au moins 5 journalistes.
Coup d'envoi de l'Année internationale du tourisme durable
pour le développement
25 janvier - Près de 600 participants ont assisté mardi au lancement officiel de
l'Année internationale du tourisme durable pour le développement (2017) qui a eu
lieu au salon international du tourisme FITUR en Espagne. Ces 12 prochains mois,
des actions seront menées à l'échelle mondiale pour accroître la contribution du
tourisme durable au Programme de développement durable à l'horizon 2030, a
souligné l'Organisation mondiale du tourisme (OMT).
Seychelles.
Selon l'OMT, le coup d'envoi de cette Année internationale met en lumière les
immenses perspectives socioéconomiques que le secteur ouvre dans toutes les
sociétés ainsi que son rôle au service de l'entente mutuelle, de la paix et du développement durable dans le monde entier, a
précisé l'agence onusienne dans un communiqué de presse.
Photo: UNWTO
« Chaque jour, plus de trois millions de touristes font des voyages internationaux. Chaque année, ils sont près de 1,2 milliard
à voyager à l'étranger. Le tourisme est devenu un pilier des économies, un passeport vers la prospérité et un secteur porteur
de transformation pour améliorer la vie de millions de gens. Le monde peut et doit mettre à profit la force du tourisme alors
que nous nous employons à mettre à exécution le Programme de développement durable à l'horizon 2030 », a déclaré le
Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, Antonio Guterres, dans son message pour l'Année internationale.
« 2017 nous offre une occasion exceptionnelle de promouvoir la contribution du tourisme à l'avenir que nous voulons, mais
aussi de déterminer ensemble le rôle exact que nous donnerons au tourisme dans les actions à mener pour le développement
durable, d'ici 2030 et au-delà. Il y a là une chance incomparable à saisir d'asseoir la position du tourisme comme pilier pour
atteindre les 17 objectifs de développement durable », a expliqué le Secrétaire général de l'OMT, Taleb Rifai, dans son
allocution d'ouverture.
Centre des nouvelles – www.un.org/french/news
ONU: l’édition du jour
mercredi 25 janvier 2017
9
L'OMT a annoncé à cette occasion la nomination des ambassadeurs de l'Année internationale : Ellen Johnson Sirleaf,
Présidente du Libéria ; le Roi Siméon II ; Huayong Ge, Président de UnionPay ; Dr Talal Abu Ghazaleh, Président de Talal
Abu-Ghazaleh Organization ; et Michael Frenzel, Président de l'Association fédérale des professionnels allemands du
tourisme.
ONU: l'édition du jour est préparé par la Section des services d'information de la Division de
l'information et des médias, Département de l'information des Nations Unies