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http://actionbarbes.blogspirit.com/archive/2014/06/04/trop-grandmarche-de-barbes-3007421.html
texte ci-dessous
Trop grand marché de Barbès !!
Il déborde, il déborde !!! Où s'arrêtera-t-il ?
Le marché de Barbès, de son vrai nom Marché de La Chapelle, s'étend
du barreau Guy Patin — on appelle barreau le tronçon de la rue Guy
Patin qui passe sous le viaduc — jusqu'à la rue de Maubeuge, côté 10e,
et la rue de Tombouctou, côté 18e. Passé ce carrefour, on attaque la
partie de viaduc qui enjambe les voies de la gare du nord, où a priori il
n'y a plus de marché. On verra plus tard qu'il faut marquer des nuances.
Des barrières métalliques agrémentées de croix de Saint-André en
délimitent les accès à l'ouest et à l'est. Tout cet espace est interdit au
stationnement les jours où ne se tient pas le marché. Nous le répétons,
car régulièrement des voitures y stationnent, du fait que les barrières
sont elles-mêmes régulièrement forcées (voir ci-contre). Au point que les
services de voirie tardent à les réparer, tardent ou abandonnent. Le
dimanche est le jour du plus grand nombre de stationnements illicites.
Y a-t-il verbalisation ?
Le marché a lieu tous les mercredis et samedis. Les marchands arrivent
très tôt et garent leurs camions au mieux de leurs besoins : les premiers
arrivés occupent les places le long du terre plein central, qui devraient
être libres de tout autre véhicule, comme l'indiquent les panneaux
d'interdiction de stationner à certaines heures et certains jours.
Y a-t-il verbalisation, voire enlèvement ?
Quand ces places-là sont prises, il reste le trottoir le long de Lariboisière,
à cheval sur la piste cyclable qui devient impraticable, ou complètement
sur le trottoir où ne peuvent plus passer les piétons. Pour prévenir ce
stationnement ouvertement gênant, certains se garent rue de Maubeuge
sur les emplacements réservés aux autocars, pas encore présents aux
heures matinales des marchands.
Là, précisément le bus de tourisme cherche à se garer rue de Maubeuge sur des
emplacements qui lui sont réservés et cachent deux camions du marché qui ne sont
donc pas les seuls à occuper le terrain...
Y a-t-il verbalisation ?
L'occupation du territoire ne s'arrête pas là. Un occupant chassant
l'autre. Certes, ce ne sont pas les quelques stationnements pour
autocars de la rue de Maubeuge, occupés par
des camions de marchands de fruits et légumes qui jettent les centaines
de bus de tourisme dans les rues de Paris ! Toutefois tous sont en quête
d'un stationnement autorisé ou non. Malgré des autorisations pour la
journée estampillées Préfecture de Police (voir ci-contre), bien en vue
derrière le pare-brise, ils sont plus nombreux que les places pouvant les
accueillir. C'est ainsi que ce dernier samedi du mois de mai, les deux
côtés du pont au-dessus des voies de la gare du Nord était occupés par
des cars de touristes de toute nationalité. Un chauffeur allemand à bord
de son véhicule n'a pas hésité à nous dire que les rues de Paris étaient
pleines, et que son « laisser-passer » lui permettait de se garer là.
Devant notre étonnement et la méconnaissance notoire du code de la
route, il a admis que la police tolérait ce stationnement sur le pont, et
que jamais les policiers ne venaient l'inquiéter. Un habitué somme
toute...
Côté 10e ci-dessus, côté 18e ci-dessous.
A la question : y a-t-il verbalisation ? La réponse est non. Le chauffeur
en témoigne.
Le quartier est sur-occupé les jours de marché, et les samedis il
déborde, il explose.
Le carrefour Chapelle-Maubeuge-Tombouctou, vaste à l'origine, peut-être
trop vaste pour être confortable pour les piétons, s'est vu une nouvelle
fois malmené par des aménagements à la fois inesthétiques et
anarchiques, et qui contribuent à la sur-occupation des lieux. C'est le
retour des blocs béton, un dispositif bon marché et solide, qui se déplace
difficilement. Car ne l'oublions pas, nous sommes dans un quartier
rebelle où le poids en impose plus que le droit !
Le carrefour Tombouctou-Maubeuge-Chapelle vide et occupé
En effet, pour rendre plus aisé le cheminement des chalands dans le
marché — pour être clair, afin d'éviter la cohue —, l'allée centrale fut
élargie, il y a deux saisons environ, et les stands invités à se déplacer
vers l'extérieur dans le but également de supprimer les « volants » (des
marchands non répertoriés). Les fixations dans le sol furent donc
déplacées, les stands plus ou moins repoussés vers l'extérieur. Mais la
majorité des marchands sert désormais sa clientèle des deux côtés, vers
le centre et vers la rue. La foule n'en est que plus dense, la circulation
chaotique. Le travail des récupérateurs de clayettes et de palettes
devient un enfer : ils circulent au milieu des clients, à l'arrière des stands
et sur la chaussée où ils ne disposent d'aucune place pour regagner le
compacteur, tant les voitures en deuxième file sont nombreuses. Ils
courent en poussant leur diable entre deux voitures dans l'unique voie
roulante... quand elle roule. Kafkaïen.
Cet élargissement de l'allée centrale du marché a eu pour conséquence
une « compensation » demandée par le gestionnaire de marché, à savoir
l'autorisation par la Ville, validée par la Préfecture de police, d'installer
des stands supplémentaires sur la chaussée du carrefour ChapelleMaubeuge-Tombouctou. D'où les horribles blocs béton qui trônent au
milieu de la chaussée, et interdisent le passage des automobilistes qui
voudraient simplement retourner vers le carrefour Barbès, ou, pourquoi
pas, regagner le parking Vinci-Chapelle, en sous-sol. Il y a là une bonne
douzaine de stands supplémentaires proposant des textiles et des
vêtements. On avait cru que le marché de Barbès était un marché
alimentaire... sommes-nous depuis toujours dans l'erreur ?
Erreur ou non, cette extension occupe le terrain elle-aussi. Elle attire
également plus de clients, et accessoirement dégage des revenus
supplémentaires pour le gestionnaire du marché qui est dans son rôle de
faire vivre le marché. Son rôle est aussi de le réguler, de veiller à ce que
chacun trouve sa place, que chacun dispose de ce qu'il est en droit
d'exiger pour la taxe qu'il règle. Si la situation est tendue pour
le stationnement, elle n'est pas idéale pour les conditions sanitaires sur
les lieux de vente. Une seule sanisette pour des dizaines de vendeurs et
vendeuses qui sont actifs de 6 heures du matin à 14 heures environ. Des
armoires électriques qui ne sont pas bien sécurisées, dont les portes
ferment plus ou moins bien, alors que l'alimentation électrique est
nécessaire, en hiver pour éclairer les stands, et en permanence
pour alimenter les armoires ou présentoirs réfrigérés. Elles ont été
réparées récemment mais leur état n'est pas "top" !
Nous en sommes arrivés à la conclusion, après réflexion et fréquentation
intensive dudit marché, qu'il est tentaculaire, trop grand, trop étendu
simplement, et que sa réduction serait certainement un premier pas vers
une reprise en main des espaces autour du boulevard de La Chapelle,
tant au niveau de la circulation que du stationnement, une maitrise des
attroupements et des sauvettes en tout genre — que nous n'avons pas
voulu aborder ici — qui se cristallisent en ces lieux parce qu'ils se
remplissent deux fois par semaine comme nulle part ailleurs de clients
potentiels.
*** Pour alléger notre dénonciation du manque de réaction de la
Préfecture de police face à l'occupation illicite de l'espace public, nous
admettons que parfois il y a enlèvement de véhicules stationnés sur le
pont, comme en témoigne le cliché ci-dessous mais ce n'était pas un jour
de marché...

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