servir dieu - Paroisse catholique du Plessis

Le Lien n° 47/2015
dimanche 15 novembre 2015
NOTRE JUBILE (2)
Comment animer un temps d’écoute et de partage fraternels avec l’Evangile de Luc ?
(avec le groupe dont je fais partie, avec des personnes qu’on pourrait inviter)
Depuis 2000 ans, cette Parole parle à des hommes, des femmes, des enfants. Que nous dit-elle aujourd’hui ?
Dans notre groupe, pas d’experts, pas de savants, mais des personnes qui se mettent ensemble à l’écoute d’un texte et des uns et des
autres. Dans notre groupe, pas de débat, pas de volonté de convaincre l’autre, mais une écoute fraternelle où nous nous laissons
surprendre et rejoindre par la parole de l’autre. Voici une proposition de déroulement pour une rencontre, entre personnes d’horizons
variés :
1 Prendre le temps de s’accueillir, en amitié.
Soigner tout particulièrement ce temps pour permettre à chacun de se sentir attendu, accueilli librement.
Pour une 1ère rencontre, proposer que chacun puisse dire son prénom, la ville, le quartier d’où il vient, éventuellement sa famille …
Lors des rencontres suivantes, on peut réserver 10 minutes à prendre des nouvelles les uns des autres. Y a-t-il eu des évènements
importants dans nos vies, depuis la dernière rencontre, qui me marquent et que je désire partager ? Dans quel « état » j’arrive ?
Fatigué, heureux, soucieux ... Il ne s’agit pas de « raconter sa vie » mais de mieux accueillir chacun. L’animateur veillera à ce que
cela ne dépasse pas 10/15 minutes.
2 Bien se disposer à entrer ensemble dans la démarche.
Prendre un moment de silence, se rendre disponible à la rencontre que nous allons vivre. Bien s’installer, physiquement et
intérieurement. Prier l’Esprit d’ouvrir nos cœurs et nos intelligences à la Parole de l’Evangile, à celle de nos frères. Peut-on prendre
un chant ? (Viens Esprit de sainteté, Comme un souffle fragile …)
3 Ecouter un texte d’Evangile. Laisser la Parole me parler.
Quelqu’un lit le texte choisi, à haute voix, lentement. Chacun écoute. Puis prendre un long temps de silence (au moins 5 minutes
réelles) pour laisser à chacun le temps de le découvrir, de le laisser résonner en lui.
Pendant le silence, on peut s’aider des questions ZOOM « Que dit le texte ? » pour être attentif à la Parole, au plus près du texte luimême, surtout quand on croit trop bien le connaître. Je peux regarder les lieux, les personnages, les paroles échangées, m’arrêter
plus particulièrement sur un passage …Je laisse la Parole faire son chemin en moi, devenir
vivante pour moi. Et j’écoute ce qu’elle dit en moi aujourd’hui : paix, émerveillement,
questionnements, irritations, colère … Tout cela est signe que cette Parole est vivante et
donc agissante.
page 2
 Prêtres au travail
 Conférence
page 3
 Secours Catholique
 Amis de l’Eglise St-Nicolas
page 4
 L’agenda – Les annonces
4 Ecouter l’autre. Ecouter comment la Parole lui parle.
L’animateur invite ensuite à exprimer ce que nous avons vécu pendant le temps de silence.
Nous pouvons soit prendre les questions proposées dans le ZOOM « Que me dit le
texte ? », soit simplement redire les mots, les passages qui ont retenu notre attention. Nous
nous écoutons sans commenter, sans interrompre, accueillant la parole de chacun à tour
de rôle (chacun restant libre de ne pas s’exprimer s’il le souhaite).
5 Se laisser rejoindre par la parole de l’autre.
Lorsque chacun a pu s’exprimer, on peut prendre à nouveau quelques minutes de silence
pour mieux laisser résonner en nous ce que nous avons reçu des autres. Puis nous
partageons ce que nous avons reçu de nouveau, de déconcertant, d’encourageant dans les
paroles des uns et des autres, toujours sans débat.
(à suivre)
Les textes de ce dimanche
Livre du Prophète Daniel (12, 1-3)
Lettre aux Hébreux (10, 11-14.18)
St Marc (13, 24-32)
Psaume 15 (16) «Garde-moi, mon Seigneur mon Dieu, toi, mon seul espoir ! »
PAROISSE CATHOLIQUE DU PLESSIS-BOUCHARD
(Commune du Plessis-Bouchard et quartiers de Franconville entre chaussée Jules César et voie de chemin de fer)
4-8 rue René Hantelle 95130 Le Plessis-Bouchard - Tél 01 34 15 36 81 - [email protected]
http://paroisse-plessis-bouchard.fr
Père Jean-Pierre MANGÈS - Même adresse postale - Tél. 09 50 44 07 40 - [email protected]
Cinquante ans exactement se sont écoulés depuis que l’assemblée plénière des évêques français (qui s’était réunie à
Rome) décida, avec la décision de Paul VI, de reprendre l’expérience interrompue en 1954 par la disposition de Pie XII.
L’expérience, en effet, avait été interrompue en 1954 par la disposition de Pie XII, adressée à tous
les « prêtres ouvriers », qui leur imposait d’abandonner le travail et toute activité syndicale et de
revenir à leurs précédentes activités pastorales ou paroissiales.
Avec le communiqué du 23 octobre 1965, l’épiscopat français, poussé par les nouveautés apparues
avec le Concile Vatican II, choisit de reproposer cette figure et le Pape Montini donna son
consentement pour une expérimentation de trois ans, dans le but de rapprocher l’Eglise de la classe
ouvrière.
Toutefois, à la différence du prêtre-ouvrier, le prêtre au travail (la différence est importante) était tenu de s’abstenir de
toute responsabilité dans l’action syndicale et politique. La CEF avait fixé le cadre :
« L’épiscopat français se propose, avec l’accord du Saint-Siège, d’autoriser un petit nombre de prêtres à travailler à plein
temps dans les usines et sur les chantiers, après une préparation appropriée », qui devra se dérouler sous la direction du
comité épiscopal de la Mission ouvrière.
Cinquante ans après, ils sont aujourd’hui caristes dans un entrepôt de la grande distribution ou dans une entreprise de
sous-traitance. Ils sont médecins, facteurs, ingénieurs, enseignants ou éducateurs pour jeunes et moins jeunes. Ils sont
cuisiniers ou journalistes. Ils sont ouvriers agricoles ou chercheurs scientifiques. Ils travaillent en campagne ou en ville,
ils habitent en cité ou dans un presbytère. Ils sont à Grenoble, à Paris, à Lyon ou à Nîmes, à Alger ou à Pékin, en Guyane
ou en Egypte…
Envoyés par l’Eglise, ils sont en fait là où on ne les attend pas, là où Dieu et son amour ne sont pas évoqués, ou
autrement.
Ils ont tous fait un jour le constat que bien des amis du Christ sont inconnus des disciples. Ils portent aujourd’hui, au fond
d’eux-mêmes, ce souci des absents de la table eucharistique. Non pas pour « faire du chiffre », mais simplement parce que
les absents manquent toujours. Et ils sont de plus en plus nombreux à manquer.
Par le travail, l’habitat et les associations, ils ont choisi un positionnement relationnel particulier : on ne rencontre pas son
collègue comme on rencontre son curé. Ils l’ont choisi parce qu’ils cherchent à rejoindre autant ceux dont l’Eglise est loin
que les « pauvres » dont parlent l’Evangile. Bien sûr d’une certaine manière, ça ne sert à rien puisque l’objectif n’est pas
de « faire venir les gens à la messe ». Bien sûr ça ne sert à rien… mais c’est indispensable. Un peu comme une maman
qui regarde des heures son bébé qui vient de naître : ça ne sert à rien mais c’est indispensable. C’est gratuit. C’est de
l’ordre de l’amour. Par cette présence gratuite au fil des jours, il se trouve aussi qu’ils sont parfois là à des moments où
une présence est attendue ou à des moments où plus aucune présence n’est espérée.
sources : Info catho et Mission de France
Dimanche 22 novembre 2015 à 15h30 à la Mosquée Bleue, à Pontoise
10 rue Ampère (zone artisanale).
Avec la participation de Claude Riveline, professeur de gestion à l’Ecole des Mines à Paris et
rabbin honoraire « Haver », Pierre-Marie Chauvet, théologien et Curé de Deuil-la-Barre,
Khalil Merroun, recteur de la Grande Mosquée d’Evry.
Entrée gratuite. Proposée par le Comité interreligieux de Cergy Pontoise. Infos 01.30.30.53.57
Le Lien du 15 novembre 2015
2
.
C'est le thème de la COLLECTE NATIONALE DU SECOURS CATHOLIQUE qui aura lieu
ce week-end dans toutes les paroisses.
Les équipes de bénévoles du Secours Catholique dans le Val d’Oise se mobilisent sans relâche et portent avec fraternité
leur regard sur les plus fragiles :
 A la maison Renaudin à Pontoise les bénévoles accompagnent dans leurs démarches les personnes qui sont en
difficulté.
 A Cergy, les personnes domiciliées sont reçues par les bénévoles et sont aidées dans leurs démarches d’accès aux
droits sociaux. Comme disait un accueilli : « J’étais au sous-sol, cette domiciliation m’a fait gravir une marche ».
Les équipes d’entraide du Plessis-Bouchard/Franconville continuent leur mission par l’accueil,
l’écoute et la distribution alimentaire tout ceci dans un cadre d’accompagnement plus ou moins long.
Le Secours Catholique vient de publier son rapport annuel 2015 : "La fracture mobilité". Loin de
reculer, les inégalités s’accroissent : 591 200 c’est le nombre de familles ou personnes seules en
difficultés, rencontrées en 2014 par les équipes du Secours Catholique. Les trois quarts de ces
familles ou personnes font partie des 4% des plus pauvres de la population française.
Le Secours Catholique a plus que jamais besoin de votre soutien et compte sur votre générosité pour mener à bien toutes
ses actions. D’avance MERCI. Donner c’est déjà agir.
Colette, pour les équipes du Plessis/Franconville
A la demande de nombreux Plessis-Buccardésiens, le Conseil d’Administration des Amis de l’Eglise Saint-Nicolas a
décidé, dans sa séance du 14 septembre dernier, de prendre en charge la construction d’un nouveau calvaire en
remplacement de celui démoli. Cet édifice, confié à un sculpteur sur pierre, sera refait à l’identique.
Pour tenir compte du projet d’aménagement futur du parvis prévu par la Mairie (projet de pavage étendu jusqu’au mur de
l’église et possibilité d’en faire le tour par l’aménagement d’une allée piétonne), le calvaire sera placé en parallèle de
l’entrée de l’église, étant entendu que le panneau d’affichage et les stationnements vélos seront déplacés.
Si vous avez des suggestions à nous soumettre, n’hésitez-pas à contacter Jean Freitas au 06 07 60 22 54.
Marie-Odile
Ce croquis montre que
dans le futur aménagement,
le calvaire sera au milieu
de la zone pavée.
Le Lien du 15 novembre 2015
3
.
Samedi 14
St-Nicolas
18h00 pour  Alain GOURGUECHON
Dimanche 15
St-François
10h30 pour  Marcel PROUCHANDY  Ronald et Gladys GUILL
Mardi 17
18h00 Adoration
Jeudi 19
9h00 pour  Paulette POUGNAND
St-Nicolas 18h30 pour  Léonie REBINDAINE
St-François
Mercredi 18
St-François
9h00 pour  Alain DEBUYSSCHER
9h00 pour  Serge MARCEAU
Vendredi 20 15h30 Messe au Grand Clos
St-François 18h00 Chapelet en français
19h00 Chapelet en portugais
Samedi 21
18h00 pour  Michel LEHO
St-François
Dimanche 22
St-François 10h30 pour  Emile POHEN
Lundi 16
Mardi 17
Jeudi 19
Vendredi 20
Dates à retenir
20h45 Groupe Chant
9h45
15h00
20h30
20h45
20h30
Réunion SEM
Atelier Amitié
2ème réunion Préparation Baptême
E.A.P. (Equipe Animation Pastorale)
Réunion Catéchuménat
Concert du groupe ULTREIA (étudiants
franciliens), à Saint-François
Ouverture du jubilé diocésain
Messe des Familles
Messe avec FOI et LUMIERE
Nous avons remis dans les mains du Christ
ressuscité :
pour le Secours Catholique
.
« ULTREÏA » est un chœur d’une vingtaine d’étudiants parisiens qui s’est lancé, voici deux ans, dans « l’aventure du chant sacré » pour partir en Terre
sainte. Ce chœur se prépare maintenant pour « chanter, prier et partager sa foi » aux JMJ de Cracovie, l’été prochain, avec un répertoire qui va des grégoriens aux
gospels en passant par divers classiques et baroques.
SAMEDI 21 NOVEMBRE 2015
18 heures
19 heures 15
20 heures 30
Messe animée par « ULTREÏA » en l’église St-François de Sales (Pas de messe à St-Nicolas).
Rencontre des choristes avec les paroissiens qui le désireront autour d’un pique-nique tiré des sacs dans les salles du Bon Pasteur.
Concert « ULTREÏA » en l’église St-François de Sales, suivi d’un «verre de la fraternité » partagé avec les choristes
(Entrée libre avec « corbeille à la sortie » au profit d’ « ULTREÏA »)
Aux dires d’un couple de paroissiens de « chez nous » qui a déjà entendu ce chœur : « une soirée à ne pas manquer » !
PAROISSE CATHOLIQUE DU PLESSIS-BOUCHARD
(Commune du Plessis-Bouchard et quartiers de Franconville entre chaussée Jules César et voie de chemin de fer)
Accueil à l’église Saint-François de Sales, 4-8 rue René Hantelle 95130 Le Plessis-Bouchard Tél : 01 34 15 36 81 :
Samedi de 9h30 à 11h30 (hors jours fériés) - ou sur rendez-vous