Madame la Ministre du Commerce de l`Industrie et du Tourisme

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Madame la Ministre du Commerce de l`Industrie et du Tourisme
 Madame la Ministre du Commerce de l’Industrie et du Tourisme, Monsieur le Gouverneur de Province de Ngozi Mesdames et Messieurs les membres du FNDPC Mesdames et Messieurs les Membres des Associations Messieurs les Personnes Ressources Chers amis Permettez‐moi de commencer en vous souhaitant la bienvenue à cette réunion et en vous remerciant d’être venus. Laissez‐moi tout d’abord remercier les autorités du Ministère du Commerce du Burundi, plus spécialement la Ministre du Commerce de l’Industrie et du Tourisme, ainsi que les autorités de Ngozi, notamment le Gouverneur, qui ont eu la gentillesse de nous accueillir. Pour ceux qui ne sont pas familiers avec JEICP, autorisez moi à vous présenter brièvement ce qu’est Juristes et Economistes Internationaux Contre la Pauvreté. La création de JEICP a été motivée par la prise de conscience qu’il y a une relation très proche entre l’habilité d’un pays en voix de développement à capturer les bénéfices de la globalisation économique et sa capacité à avoir un impact sur ses termes d’engagement dans l’économie globale. Pour être capable d’utiliser le commerce comme un potentiel moteur de développement équitable et soutenable, et plus précisément pour la réduction de la pauvreté, les PMA comme le Burundi ont besoin de sécuriser plus de représentations effectives dans l’évolution et la gestion des règles qui gouvernent les échanges commerciaux mondiaux et préférentiels. En montrant leurs intérêts à ces règles et régimes économiques, ces pays sont à mieux d’assurer une réponse adéquate d’approvisionnement et ainsi traduire les opportunités du marché en un commerce et une production améliorés, pour aboutir à un cadre social amélioré et à long terme à la réduction de la pauvreté. 1 Le thème de cet atelier et en général l'ensemble des activités de JEICP sont fondés sur ce point de vue même. Dans le cas particulier de ce présent atelier, notre objectif est de déterminer comment renforcer les capacités d’offre afin de mieux tirer profit des opportunités du marché pour développer et accroître le secteur des services, à travers une hausse des exportations sur différents marchés (y compris l'UE) et des importations de qualité, à moindre coût, qui peuvent aider à stimuler la compétitivité des services et celle des autres secteurs économiques. De nos jours, je crois que chacun de nous a compris que les services constituent probablement le secteur le plus dynamique du commerce mondial, y compris le Burundi où le secteur contribue à plus de 35% du PIB. En effet, une croissance poussée du secteur peut générer des opportunités considérables pour le développement ; néanmoins ce processus reste un défi important pour les décideurs et une contrainte si le Burundi veut mettre à profit son vaste potentiel économique. Cette contrainte est due en partie au caractère unique et à portée large du secteur des services, qui non seulement contribue énormément à l'activité économique à part entière, mais aussi influence les services clés d'infrastructure (télécommunications, transports, énergie, services financiers) qui sous‐entendent également toutes autres activités économiques. Leur relative efficacité (ou inefficacité) peut avoir d'importantes retombées sur toute l'économie. Maintenant, je suis certain que je ne vous parle pas de quelque chose de nouveau ... alors pourquoi le contexte? Les Services sont une composante essentielle de l'économie, une portée suffisamment large qu'ils touchent à pratiquement tous les aspects de la vie économique. Mais c'est un défi constant pour les décideurs politiques d’utiliser les services comme outil de développement et en particulier les résultats des négociations sur les services. Toutefois, coordonner les diverses perspectives et opinions des intervenants constitue une tâche énorme. Au Burundi, les autorités, conscientes de l’importance du commerce des services dans l’économie du pays, se sont engagées dans une série de réformes négociées sur les services dans le cadre de la Communauté Est Africaine, du COMESA, de l’APE avec l’UE et dans 2 l’OMC. Elles ont constitué un groupe thématique portant sur les services dan le cadre des activités du FNDPC. La présente réunion réunit à la fois les secteurs privé et public pour faire le point des l’état des lieux et discuter sur la meilleure façon d’avancer. C'est sur la base de décisions informées que le Burundi pourrait tirer avantage des services (que ce soit dans le cadre de l’APE, de l’'OMC ou au niveau de EAC ou du COMESA). Du point de vue de JEICP, notre rôle à ce jour a été d'aider à mettre en place un cadre pour soutenir quelque travaux sur les services, ainsi que fournir des appuis techniques au niveau de la Communauté Est Africaine. Certains d’entre vous vous souvenez peut‐être de la réunion d’Octobre 2009 à Kampala co‐organisée par le JEICP et EABC (East African Business Council) afin de mettre en exergue le rôle du secteur privé et des Coalitions de services dans la formation du consensus sur les réformes et les négociations sur les services. En conclusion, permettez‐moi de rappeler les objectifs que nous comptons atteindre ensemble au cours des trois prochains jours. D’abord, l'atelier vise à acquérir une bonne compréhension de l’état des lieux des différents mécanismes institutionnels impliqués dans la préparation des réformes et négociations du commerce des services au Burundi. Cela devrait tirer son origine dans l'articulation des intérêts offensifs et défensifs dans les services. Ensuite, l'atelier permettra de répondre au fait que malgré l'existence de diverses associations professionnelles dans le pays, leur rôle dans le processus institutionnel est marginal pour faire avancer les réformes des services et les négociations. Ainsi, un objectif parallèle de l'atelier est d'aider à sensibiliser sur le rôle des groupements de fournisseurs de services dans la poursuite des réformes des services et des négociations, ainsi que de promouvoir l'information et le partage des connaissances. Il ya donc entre autre beaucoup à faire et la responsabilité de la réussite dépend de nous tous. Je termine en remerciant nos donateurs, qui ont permis à JEICP d’être un acteur principal dans le renforcement des capacités commerciales et le soutien aux négociations. Plus précisément, je voudrais particulièrement remercier : le GTZ d'Allemagne (qui a apporté une contribution supplémentaire pour faciliter l’organisation de cet événement), ainsi que le Département for International Developement (DFID) du Royaume‐Uni, l'Agence canadienne de développement international (ACDI), le Centre International de recherches pour le développement international 3 (CRDI) et la Fondation Ford. Nous espérons pouvoir continuer à compter sur eux pour aider à faire avancer les besoins et les priorités qui seront formulés au cours de cet atelier. Mesdames, messieurs, je vous remercie beaucoup de votre attention et vous souhaite à tous de fructueuses discussions. Sékou Falil Doumbouya Programme Officer 4