Présente - Terres de Montaigu

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Présente - Terres de Montaigu
Présente
MISE EN SCENE DE Xavier Lemaire
AVEC
Isabelle Andréani / Lisette
Gaëlle Billaut-Danno / Silvia
Bernard Carpentier / M. Orgon
Franck Jouglas / Mario
Christian Dubouis / Arlequin
Lionel Pascal / Dorante
Michaël Gaudeul ou Xavier Lemaire / Le laquais
Relations presse Marie-Hélène Brian
tel 01.42.81.35.23 / fax 01.42.81.45.27 / [email protected]
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Le jeu de l’amour et du hasard est une comédie en 3 actes et en prose de MARIVAUX,
représenté pour la première fois par les comédiens-italiens ordinaires du roi le lundi 23
janvier 1730.
RESUME DE LA PIECE
Monsieur Orgon a convenu de marier sa fille
Silvia, à Dorante, fils d’un de ses meilleurs
amis. Celui-ci est attendu au château, afin
de rencontrer la belle.
Silvia, fille libre d’esprit n’est pas contre ce
mariage, mais demande à son père de tester
son futur, en prenant le rôle et les habits de
sa soubrette, Lisette…
Monsieur Orgon accepte la supercherie et
s’en amuse avec son fils Mario, d’autant
plus, qu’une lettre de son ami l’avertit que
Dorante veut lui aussi tester Silvia, et a décidé de prendre les habits de son valet Arlequin…le
piège est tendu et de jeux de dupes en aveux, l’amour et le hasard vont triompher !
L’AUTEUR
Peut-on encore présenter MARIVAUX ? Naissance à Paris en 1688. A Riom,
puis à Limoges, où son père dirige l'Hôtel des Monnaies, Pierre Carlet de
Chamblain de Marivaux fait de mauvaises études.
Il remonte à Paris et hante les salons. Sa première pièce "Anibal" en 1720 est
un échec. Ruiné par la Banque LAW, il doit écrire pour vivre, tour à tour
journaliste, écrivain et auteur.
Le Théâtre de Marivaux est méconnu de son temps et se confine dans une
abrupte avant-garde mais avec les comédiens italiens, nombre de comédies
remportent quelques succès :
Arlequin polit par l'amour (1720), La Surprise de l'Amour (1721), La Double Inconstance
(1723), L'Île des esclaves (1725), Le jeu de l'Amour et du Hasard (1731), L'École des Mères
(1732), Les Fausses Confidences (1737), Les Sincères (1739), L'Épreuve (1740).
A 55 ans, il cesse d'écrire pour le théâtre et siège à l'Académie française. Au XXème
siècle son théâtre est remis au goût du jour par la troupe RENAUD/BARRAULT.
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NOTE DE MISE EN SCENE
Xavier Lemaire, quelles qualités vous inspirent Marivaux ?
Dans ce théâtre, la fantaisie, l’imaginaire, l’énergie des
interprètes excellent ! Ce n’est pas par hasard si Marivaux
écrivait essentiellement pour les comédiens italiens,
comédiens généreux, plein de faconde et d’esprit. Son texte
est un feu d’artifices de sentiments exprimés, ressentis, sousentendus ! Il va du profane au sacré, du silence à l’exaltation !
Régal de l’acteur que d’aller chercher toutes ces émotions dans
les veinules de chaque virgule ! Régal pour le metteur en scène
que de régler cette partition si précise, où le contexte
amoureux est mis à mal par le contexte social, où les
personnages malgré leur identité forte (ce sont des emplois :
servante, valet, jeunes premiers, père raisonneur, etc.) sont
ambigus dans leurs sentiments, où l’ambiance générale est un
tourbillon dans lequel drame et burlesque se côtoient !
Et ce jeu de l’amour et du hasard ?
Le Jeu de l’amour et du hasard est une des pièces les plus
célèbres de Marivaux. Remarquablement construite, elle offre de multiples angles
d’approches scénographiques et dramaturgiques. J’aime cette histoire de travestissement
qui permet à chaque personnage de se confronter à une condition et une vie qu’il n’aura
jamais et par delà se confronter à lui-même en dehors de tout artifice… Ce texte, si subtil
dans son analyse du rapport amoureux, me fait rire et m’émeut.
Quelle est votre lecture de la pièce ?
Pour faire ressortir l’intrigue, j’ai voulu un Dorante et une Silvia issus d’un milieu très riche,
ils ont déjà un vécu amoureux, ils représentent une jeunesse dorée qui veut se stabiliser
sans pour autant prendre de risques affectifs ! Je ne vois pas deux jeunes premiers
innocents… C’est une vision contemporaine du rapport amoureux ! En effet, beaucoup de
jeunes trentenaires cherchent l’âme soeur pour fonder une famille après avoir vécu de
singulières expériences ! Parallèlement, Arlequin et Lisette
vont se griser de ce jeu de dupe, laissant apparaître les
riches parvenus qu’ils pourraient être !
Et la scénographie, est-elle contemporaine ?
C’est une question récurrente lorsque l’on monte un
classique : « Est-ce que les costumes seront d’époque ou
pas d’époque ? » Je ne conçois pas la mise en scène sous
cet angle. Ce qui m’importe c’est de savoir si l’histoire que
l’on raconte restitue l’esprit de l’auteur et touche le
spectateur dans son intimité. Je ne veux pas de cartes
postales aux images d’Epinal, ni d’un Marivaux « perruqué »
et ampoulé ! Le décor inspire un univers de riches
propriétaires, il est fluide et permet trois espaces différents
(un lieu de civilité comme un salon de réception, un lieu de
confession amoureuse comme la cuisine et un lieu
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d’intimité comme la chambre de Silvia…). Fragonard et son « verrou » sont nos inspirations
de départ. Les costumes sont plus intemporels que 18e, avec une vraie distance entre Maître
et Valet, et une notion de mode et de luxe… J’ai désiré également une disparité physique
entre les acteurs qui permettent de faire ressortir le loufoque des situations de
travestissement (une Silvia sylphide face à une Lisette gironde…).
Que vous inspire cette reprise au Théâtre Mouffetard ?
Le spectacle a été un immense succès à sa création et en tournée, ce retour m’inspire
beaucoup de trac et un vif plaisir. C’est dans le contraste du léger et de l’intense que
naissent les meilleures comédies. J’espère qu’à l’issue de chaque représentation, le
spectateur s’en ira comme à sa création, chargé de gaieté, de sensualité et d’émotion.
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NOTE DE SCENOGRAPHIE
Un dispositif ludique, léger, mobil et dynamique qui à chaque changement accompagne le
mouvement des cœurs.
L’enjeu est de restituer par le choix des couleurs et des matières, cette vibration et cet élan
propre aux tableaux du 18ième.
Un espace où se composent et se décomposent 3 lieux principaux :
La chambre de Silvia, avec son lit, ses draps, ses robes, lieu
intime où se noue l’intrigue et auquel on revient à la toute fin.
La cuisine, lieu central de notre vision de la pièce au second
acte, en sous sol, sans issues, qui met en relief les
contradictions entre être et paraître de chacun des
protagonistes.
Enfin, le « hall », sorte de labyrinthe où toutes les entrées sont possibles.
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LE METTEUR EN SCENE
XAVIER LEMAIRE
Au départ est le comédien, une vingtaine de rôles grâce à des metteurs en scène
comme Jean-Charles Lenoir, Luis Jaime Cortez, Betty Berr, Jacka Maré Spino,
Nicolas Bataille, Isabelle Andréani…
L’envie de construire son univers, d’être plus en harmonie entre ses choix et son
idéal, la volonté de découvrir des textes, de raconter des histoires, de débattre au
cœur de l’humain le pousse à la mise en scène.
20 créations d’auteurs contemporains, 2 pièces d’auteurs classiques, 5 opéras, 2
spectacles urbains déambulatoires...
L’esprit d’équipe, la volonté de participer à des aventures communes le guide au
cœur des Larrons dont il est le directeur depuis 15 ans, ce qui ne l’empêchera pas, durant 9
ans, de rejoindre et de participer activement à la troupe du célèbre Théâtre de la Huchette
pour lequel il fera 3 mises en scène et jouera dans 4 créations ; il sera également un des
Pompiers de la fameuse La cantatrice chauve.
En 2005, Xavier Lemaire quitte la troupe, et repart avec ses Larrons sur les chemins de
traverse du spectacle vivant. En 2008, Le jeu de l’amour et du hasard de Marivaux est le
premier spectacle de ce renouveau ; un vif succès au théâtre Mouffetard et en tournée.
En 2009, il monte L’Alpenage de Knobst de Jean Loup Horwitz au Théâtre 14 qui part en
Tournée en France et en Suisse. En 2010, il met en scène au Petit Hébertot Après l’incendie
de Xavier Jaillard avec Patrick Préjean et Xavier Jaillard.
Xavier Lemaire est lauréat du Prix CHARLES OULMONT 2004 sous l’égide de La fondation De
France pour sa mise en scène de La soupe aux orties et Premier Prix des rencontres Sacha
Guitry 2010 de la ville de Cap d’Ail pour son interprétation dans Il faut qu’une porte soit
ouverte ou fermée de Musset / La clef du grenier d’Alfred, spectacle mis en scène par
Isabelle Andréani et produit par les Larrons qui tourne encore en France et à l’étranger.
En 2011, il monte à l’Essaïon, Le dernier venu de Roger Défossez. L’échange de Claudel au
théâtre Mouffetard, et le spectacle déambulatoire de Villes en lumières de la Ville de Troyes
pour la seconde année consécutive.
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LES COMEDIENS
ISABELLE ANDREANI / LISETTE
Isabelle Andréani a été formée à l’École Supérieure d’Art Dramatique de la
Ville de Paris. Elle joue de nombreux classiques : Marivaux, Molière,
Beaumarchais, Goldoni, Feydeau… Actrice de Compagnie, elle a travaillé
notamment neuf ans avec Jacques Seiler. Elle participe aux créations
d’auteurs contemporains tels que Yoland Simon, Louis-Charles Sirjac, Xavier
Durringer, Vera Feyder, Carole Thibaut, Daniel Keen (Puisque tu es des miens)
et Hanokh Levin (Kroum l’ectoplasme, mise en scène Clément Poirée – Théâtre
de la Tempête) ; sous la direction de Carole Thibaut, créations de Intérieurs et
Immortelle Exception et en avril 2010, Été.
Sous la direction et avec Xavier Lemaire, elle joue Ève dans Adam, Ève et
Descendances de Pascal Bancou au Théâtre du Balcon puis au Théâtre Essaïon.
Elle écrit et met en scène La Clef du grenier d’Alfred, suivie de Il faut qu’une
porte soit ouverte ou fermée d’Alfred de Musset, créée au Théâtre Aktéon,
repris au Théâtre Essaïon et en tournée. Elle a obtenu le prix Charles Oulmont 2008 sous
l’égide de La Fondation de France, pour son interprétation sur ce spectacle. En 2011, elle est
Marthe dans L’Échange au Théâtre Mouffetard.
GAËLLE BILLAUT- DANNO / SILVIA
Formée à l’Atelier International Blanche Salant, Gaëlle Billaut-Danno évolue
depuis quelques années au théâtre en défendant aussi bien des auteurs
classiques (Strinberg, Tchekhov, Shakespeare…) que des créations. Elle
découvre en parallèle la mise en scène aux côtés de Pierre Santini. Si le théâtre
reste son domaine de prédilection, elle tourne aussi pour la télévision sous la
direction de réalisateurs comme Daniel Vigne, Pascal Kané ou Eric Woreth. En
2011, elle incarne George Sand dans La Dernière Nuit de Marie-Françoise Hans
mise en scène de Régis Mardon au Petit Saint-Martin. Elle sera pour la
quatrième fois au Théâtre Mouffetard, après Un Tramway nommé désir, Le Jeu
de l’amour et du hasard, et L’Échange.
BERNARD CARPENTIER/ M. ORGON
Formé aux cours Périmony et Alick Roussel, Bernard Carpentier joue dans La
Puce à l’oreille de Feydeau mise en scène par J. Chain. Il joue des pièces de
Molière, Corneille, Racine, Shakespeare, Montherlant, Giraudoux et Anouilh
dans des mises en scène de Jean Meyer, Georges Wilson, Robert Hossein,
Jacques Rosny, Marcelle Tassencourt et René Barré. Il écrit et interprète Voyage
avec W. Shakespeare mis en scène par Aline Still et participe à plusieurs
téléfilms, radios et doublages. Dirigé par Xavier Lemaire, il est Ponpon dans Le
Dernier Venu et Monsieur Orgon dans Le Jeu de l’amour et du hasard.
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FRANCK JOUGLAS/ MARIO
Formé au Conservatoire du Xe arrondissement de Paris sous la
direction de Jean-Louis Bihoreau et Michèle Garay, Franck jongle du
théâtre au cinéma avec aisance. Il brille notamment dans des comédies
telles que Le Grand Mezze au Théâtre du Rond-Point mis en scène par
Edouard Baer et François Rollin ainsi que dans Opération Cousine mise
en scène par D. Deschamps au Théâtre Fontaine et dans La Tour
Infernale de Copi mise en scène de Thomas Ress. Il joue Un Air de
famille de Jaoui et Bacri mise en scène F. Mattei au Théâtre Michel. Il
incarne des rôles forts comme le seigneur Gilles de Rais et François
Rabelais. Au cinéma, il est dans Les Chaises musicales.... de Mehdi
Charef, ou encore Ambre a disparu de Denys Granier-Deferre. Il aime
jouer tous les registres et tourne dans La Bande Dehouf sur France 2.
Avec Xavier Lemaire, il joue Arthur dans les éditions 2010 et 2011 du
spectacle Ville en Lumières de Troyes.
LIONEL PASCAL / DORANTE
Après une formation théâtrale auprès de Philippe Rond est et Raymond
Acquaviva aux ateliers du Sudden Théâtre, Lionel Pascal fait ses premiers pas
au théâtre dans Le Roi Lear mis en scène par Mihai Tarna. Il joue dans 1984,
Big Brother vous regarde mis en scène par F. Bourcier, dans L’Alpenage de
Knobst mis en scène par Xavier Lemaire, dans Le Cid et Les Femmes savantes
mis en scène par Marie Montégani. Récemment, il est dans Le Théâtre et la
Cité de Joël Dragutin et dans Un Fil à la patte mis en scène par Isabelle
Starkier.
CHRISTIAN DUBOUIS / ARLEQUIN
Comédien, chanteur, et humoriste, Christian Dubouis touche à différents
genres scéniques : comédie musicale, théâtre de rue, commedia dell’arte
et one man show avec deux créations. Il écrit également plusieurs pièces
et chansons, et met en scène une dizaine de spectacles. Sous la direction
de Xavier Lemaire, il joue dans Lit Nuptial de S. Belbel.
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L’EQUIPE TECHNIQUE
MICHAËL GAUDEUL : ASSISTANT / ROLE DU LAQUAIS
Michaël Gaudeul a suivi pendant deux ans les cours d’art dramatique du Conservatoire du XXe
arrondissement de Paris, dirigé par P. Parsat. Il a joué le rôle principal dans Une rive à l’autre de V.
Chekroun mis en scène par Justine Heynemann. Plutôt intéressé par la mise en scène, il a dirigé des
troupes amateurs et notamment mis en scène une comédie musicale pour la lutte contre le SIDA au
Nouveau Théâtre d’Angers. Il a fait partie de l’édition 2010 et 2011 du spectacle Ville en Lumières. Il
est depuis trois ans assistant de Xavier Lemaire.
CAROLINE MEXME : SCENOGRAPHE
Caroline MEXME, après une formation à l’ENSATT puis à l’École supérieure d’Art Dramatique du TNS,
a signé les scénographies et/ou costumes de Christian Rist, Serge Noyelle, Hervé Petit, Cécile Garcia
Fogel Nicolas Bataille, Rachel Salik, Philippe Macaigne, Brigitte Foray, Sotigui Kouyate…
Elle a conçu des décors dans de petites scènes comme le Théâtre de la Huchette ou de plus grandes
comme la Comédie Française.E lle a déjà travaillé avec Xavier Lemaire sur :
« L’Imposture Comique », « Vainqueurs », « La soupe aux orties », « Asie, Afrique » et « Le jeu de
l’amour et du hasard ».
FRANÇOIS-ERIC VALENTIN : ECLAIRAGISTE
Professeur de français en lycée, puis électricien au cirque Jean Richard, FEV devient éclairagiste de
théâtre en 1974 au festival de Valréas ; depuis plus de trente ans, il a travaillé avec :
des metteurs en scène de théâtre : Nicolas Bataille, René Jauneau, Goulchan Kervella,
Jacques Legré, Muriel Mayette, Francis Perrin, Yves Pignot, Oscar Sisto, Armand Delcampe, Jean Le
Couedic, Anne-Marie Giraud…
Des chorégraphes et des danseurs : Wilfried Romoli, Cyril Attanassof, et Norbert Schmucki,
Charles Jude, la compagnie Catherine Fromentoux ou celle de Harris Mandafounis, Géraldine
Armstrong et Serge Alzetta, Rafael Aguilar et Maina Coronado et Sadhana… Des chanteurs : Herbert
Pagani, Colette Magny, Romain Didier, Christian Ferrari, Manon Landowski…
Aussi intéressé par la recherche et l'enseignement que par la création de lumière, deux livres font
références auprès de nombreux professionnels : LUMIERE POUR LE SPECTACLE et L'ECLAIRAGISTE
UN ESPRIT D'EQUIPE, tous deux parus à la Librairie Théâtrale. Avec Xavier Lemaire, il a participé à
l’essentiel de ses créations.
BRIGITTE EL BAR : COSTUMES
Depuis sa formation à l'ENSATT, elle approfondit ses connaissances dans différents ateliers:chez
Patrick Lebreton, Berman's Traonouez avec Bernadette Villard, modiste chez Lucienne Marchand et
Jean Barthet. Ensuite elle a signé et réalisé les costumes pour plusieurs metteurs en scène : Xavier
LEMAIRE, Georges WILSON, Jacques WEBER, Marie-Silvia MANUEL, Stéphane HILLEL, Yves LALONDE,
Sébastien BERNARD et Raymond GEROME. Elle exécute des costumes pour des longs métrages :
L'ennui (C.KAHN), Vénus Beauté (T.MARSHALL), Tous les matins du monde (A.CORNEAU), Madame
Bovary (C.CHABROL), Voyage à Rome (M.LENGLINEY). Parallèlement elle se consacre à l'habillage de
nombreuses pièces au théâtre de la Madeleine comme: Deux sur la Balançoire, Le Cardinal
d'Espagne, Scènes de la vie conjugale, Edwige Feuillère en scène, N'écoutez pas mesdames, Etoiles,
Don Juan, Je me souviens, Le Limire, La chèvre, Doux oiseaux de jeunesse, Ta Bouche, Love Letters,
Blanc, Biographie sans Antoinette, La maladie de la mort, La danse de mort, Débats, Elle t'attend, Je
t'ai épousé par allégresse....
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LA COMPAGNIE "LES LARRONS"
La compagnie LES LARRONS a été créée en 1992 sous l’impulsion de Xavier LEMAIRE avec
pour objectif de faire un théâtre centré sur l’acteur, un acteur revivifié, un acteur qui donne
son sens au texte et à la mise en scène, un acteur qui provoque l’émotion. Nous voulons
raconter des histoires et susciter l’émerveillement, qui ajoute la chaleur du cœur au réveil de
l’esprit avec pour support des textes ayant un encrage sur l’humain.
Depuis 1995, « LES LARRONS » ont produit 16 spectacles et réalisé plus de 1000
représentations à Paris, en France et à l’étranger :
• "Le Baiser de la Veuve" de Israël HOROVITZ
• "Le Jardin d'Amilcar" de Bernadette HEUBERT
• "Le Monte-Plats" de Harold PINTER
• "L'Épreuve" de MARIVAUX
• "Altenheim" de François CHODAT
• "L’Imposture Comique" de Pascal BANCOU
• "Caserio Anarchiste" de Roger DEFOSSEZ
• "De Toi à Moi " de Pierre LONDICHE
• "La Soupe aux Orties" de Roger DEFOSSEZ
• "Adam, Ève et descendance" de Pascal BANCOU
• "Asie Afrique" de William Timothée ROUX
• "Le jeu de l’amour et du hasard" de MARIVAUX
• "Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée" de Alfred de MUSSET,
précédé de La clef du grenier d’Alfred d’Isabelle ANDREANI
• "L’Alpenage de Knobst" de Jean Loup HORWITZ
• "Troyes, la ville qui crée le Roman" de Pascal BANCOU
(Déambulation nocturne sur 5 sites pour la ville de Troyes)
• "Le dernier venu" de Roger DEFOSSEZ
• "L’échange" de Paul CLAUDEL
Pour ces diverses créations nous avons reçu le soutien de : l’ADAMI, la DRAC (Ile de France),
La Mairie de Paris, la Fondation Beaumarchais, l’ANPE du Spectacle, la Fondation La Poste,
France Inter… Pour sa mise en scène de la Soupe aux Orties, Xavier Lemaire a reçu le prix
Charles Oulmont 2004 sous l’égide de la Fondation de France. Isabelle Andréani l’a reçu en
2008 pour Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée / La clef du grenier d’Alfred.
Soucieux de transmettre l’art dramatique à tous, la Compagnie LES LARRONS a ouvert un
atelier de formation pour tous au centre André Malraux du 6 ème Arr. de Paris.
Elle effectue parallèlement un travail de formation en milieu scolaire avec l’ADAC 92 durant
les années 1999/2000 et 2001/2002 mais aussi avec le Conseil Départemental des Hauts de
Seine, qui a aboutit aux créations d’un oratorio, de deux opéras, d’une comédie musicale et
d’une revue musicale.
Enfin durant l’exploitation de nos spectacles, nous intervenons fréquemment en milieu
scolaire pour des opérations de sensibilisation et d’initiation à l’art dramatique.
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EXTRAITS DE PRESSE
Xavier Lemaire nous offre un bon spectacle : respectueux de l’œuvre, cohérent, toujours
intelligent. Le spectateur y trouvera un vif plaisir *…+ Et puis la distribution est excellente.
Jean-Luc Jeener – FIGAROSCOPE – février 2008
Xavier a choisi une mise en scène enjouée, qui fonctionne bien. En insistant sur la comédie
et la mascarade, il fait efficacement passer le texte de Marivaux et lui redonne sa jeunesse
auprès de tous les publics. *…+ Revanche d’un Marivaux visionnaire, ici ce sont les valets qui
dominent la pièce. Avec eux c’est la fête du théâtre et du rire. *…+ Leurs répliques font
mouche à tout coup. [..]On est hilare. Leur jeu impeccable nous réjouit.
Lise de Rocquigny – PARISCOPE – janvier 2008
Le Jeu de l’amour et du hasard magnifie les ambivalences de la comédie de Marivaux : goût
du pouvoir et effusion sentimentale, subterfuge du travestissement et maintien de l’ordre
social, éloge du mérite et revendication de la nature, aucune des antithèses vivantes de ce
théâtre ne manque à la mise en scène inventive de Xavier Lemaire. En choisissant de grossir
les traits comiques de la pièce jusqu’à la farce, en creusant le contraste entre le naturel
burlesque des suivants et la gravité souvent ridicule, parfois pathétique des maîtres, sa
lecture accentue la distance des classes, laisse exploser la cruauté tout en suscitant le fou
rire. Menée par une Isabelle Andréani exceptionnelle dans le rôle de Lisette, la distribution
sert au mieux les contrastes vigoureux de cette lecture. Une belle réussite.
David Larre – journaliste THEATREONLINE.COM
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