jerusalem-paris-tokyo - Proj`aide - Val-de

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jerusalem-paris-tokyo - Proj`aide - Val-de
JERUSALEM-PARIS-TOKYO
Création de danses contemporaines du moyen à l’extrême orient
Chorégraphie : Samorya-Madjé AMAVI / Marlène JOEBSTL
Durée : 65 minutes
Jérusalem –Paris-Tokyo est un projet qui a pour ambition d’évoquer la question de l’exil à travers des
danses contemporaines du moyen à l’extrême orient, soit la danse orientale et le butô.
Conceptrice du projet, Samorya-Madjé Amavi, interprète et chorégraphe de danse orientale, a
fortement été inspirée par l’œuvre de Mahmoud Darwich, grand poète palestinien, à qui elle souhaitait
rendre hommage à travers la danse. L’idée que cette création pouvait aussi passer par le butô vient de
la rencontre avec Marlène Joebstl, dansseuse chorégraphe de Butô. avec qui Samorya-Madjé Amavi
effectuait un stage afin de nourrir ses créations.
Une belle rencontre qui a confortée chacune dans l’idée que la passerelle entre les deux danses se
trouvait dans l’interprétation. Cette idée a aussi été rendue possible par l’universalité de l’œuvre de
Darwich.
Les univers des deux danseuses-chorégraphes, danse orientale et butô se répondent parfaitement dans
la création Jérusalem-Paris-Tokyo. Ici, l’exil part du ciel vers le sol, de la conception à la
matérialisation. Ainsi l’exil poétique à travers la danse butô de Marlène Joebstl s’enracine à travers
l’exil terre à terre de Samorya-Madjé reflété par la danse orientale, une danse qui prend ses sources à
partir d’un puissant ancrage au sol.
La création Jérusalem-Paris-Tokyo est présentée en deux parties interactives : « O » (création de buto)
suivi de « Roubbama » (mot qui signifie « peut-être en arabe »)
JERUSALEM-PARIS-TOKYO
« O » (création de danse buto)
Chorégraphie : Marlène JOEBSTL
Durée : 30 minutes
« Le retour.
Il était une fois une vie, qui se baladait dans
l’univers… Lorsqu’un instant de vives
émotions et de désirs l’aspira. Elle prit forme,
sur la Terre, de petit fœtus blanc et femelle.
Cette forme qui avait pris vie évolua, sauf
l’aspect blanc et femelle. Vie vivait sur la
terre, une vie d’humaine dans toutes ses
splendeurs et tragédies. Un instant de vives
émotions et désir laspira . Elle perdue forme.
Vie alla dans l’univers. » M.J.
La terre et l’univers, inséparables comme les deux faces de la main, théâtre de nos vies. Entre
le haut et le bas, le va et vient, nous sommes mouvement perpétuel, le cercle, la vie.
Je propose une vision positive de l’exil, en mettant en avant la liberté primaire qui est de se
lever et de partir pour rester en vie. Partir vers une terre nouvelle, une terre d’accueil, une terre, notre maison à tous, notre patrie première, notre mère nourrice de l’humanité.
(Exil apparu dans le XIe siecle, étymologiquement vient du verbe aller).
JERUSALEM-PARIS-TOKYO
ROUBBAMA ( signifie« peut-être » en arabe)
Danse orientale contemporaine
Chorégraphie : Samorya-Madjé AMAVI
Durée : 35 minutes
Comment présenter ce grand poète de Palestine,
poète de l’exil, chef de file de la poésie arabe
contemporaine dont l’œuvre transcende toutes
les cultures ?
Les vers de Mahmoud Darwich sont et ont été
célébrés sous diverses formes : prix littéraires,
chant, théâtre, musique...
L’auteur a aussi montré à quel point la poésie
pouvait transgresser les codes des différents
arts en fusionnant avec eux. Ainsi ses mots
ont formé avec la musique du Trio Joubran une
unité artistique qui mettait le public en
lévitation à chacune de leur représentation sur
scène.
La parfaite harmonie entre la voix du poète et
les vibrations de l’oud peuvent s’entendre sur
l’album « A l’ombre des mots ».
Mon hommage à la poésie de Darwich et à la
musique des frères Joubran ne pouvait que
passer par la danse.
Cette harmonie a entièrement pénétré mon corps qui lui aussi se met à vibrer au rythme de la
voix du poète et au son de la virtuosité du jeu des frères Joubran.
Mon hommage à la poésie de Darwich et à la musique des frères Joubran ne pouvait que passer
par la danse.
Est-ce la forme testamentaire de ce dernier recueil « le lanceur de dés » qui me touche tant ? Lequel recueil commence par « Qui suis-je pour vous dire ce que je vous dis » et se termine par «
Mais qui suis-je pour décevoir le néant ? » Peut-être…
Est-ce l’universalité des poèmes de Darwich qui encensent ma multi culturalité ? Peut-être…
Samorya-Madjé AMAVI
Après 15 ans de jazz et de pratique assidue de claquettes, Samorya-Madjé Amavi découvre la
danse orientale, un mode d’expression qui me « parlait ». Elle avait alors décidé de s’y consacrer
pleinement en intégrant la Compagnie Leila Haddad, compagnie programmée dans les plus prestigieux théâtre nationaux et internationaux.
En 2006, Samorya Madjé Amavi décide de se consacrer à ses propres créations. Elle créé et dirige
artistiquement la compagnie Afikori pour laquelle elle a mis en place des pièces chorégraphiques
à dimension émotionnelle qui parlent à tous. Plurielles et métissées, les créations de la compagnie Afrikori cherchent à interpeller tous les sens du spectateur qu’il vienne de Paris, Lomé, New
York, Bogota, Osaka…
Après, « Femmes dici, Femmes d’ailleurs » , « Dyade-Diomedea » (pièce ayant reçue le soutien de
la Biennale nationale de danse du Val de Marne), Samorya Madjé amavi poursuit son travail de
recherche avec « Roubbama » sa nouvelle création.
La « danse orientale » proposée par Samorya-Madjé Amavi n’obéit à aucune règle académique.
« Je veux être là où on ne m’attend pas. Ma danse est « contemporaine » au sens littéral du terme : d’aujourd’hui. Elle est surement orientale, mais avec des influences si diverses qu’elle ne
l’est peut-être pas vraiment. Elle est moi : française ? Oui mais...Togolaise? Oui
mais...Tchadienne ? Oui mais... » S.M.A.
Contact : [email protected] - Tél : 06 09 97 57 93
www.afrikori.fr
Marlène JOEBSTL
Pourquoi le Butô ?
« Je me suis aperçu des limites du Théâtre : la langue. Dans mon art vivant, je cherche une
communication directe avec le public, sans frontières. Le Butô est une danse expressive, qui
raconte des histoires, qui décrit des états, qui parle une langue universelle, humaine, commune.
Enfants ou vieillards, d’ici ou d’ailleurs, nous sommes tous confrontés aux mêmes problèmes de
la vie. Sur cette base je danse, je crée, je rêve. Le Butô m’offre cet espace de liberté sans limites »
M.J.
Formée à l’Ecole Jacques Lecoq à Paris et à Londres avec Philippe Gaulier, Marlène
Jöbstl se définie comme une citoyenne du monde, une nomade éclectique et polyglotte qui a le
don d’initier des collaborations fructueuses et de longue durée avec les artistes et chorégraphes
qui marquent leur génération dans le monde du Butô. Daïsuke Yoshimoto, Atsushi Takenouchi,
Yumiko Yoshioka et Midoh Ohmura.
Toujours éprise d’inattendu cette artiste complète qui est non seulement chorégraphe mais aussi
auteur et metteur en scène est une créatrice prolixe qui signe chaque année une participation à
un évènement international – aussi bien en création théâtrale : elle a collaboré avec Gekidan
Kaitaisha à Tokyo en 2007– qu’à des festivals à Mexico, Tokyo, Rome et au Festival International
de Danse Contemporaine et Butô à Bröllin en Allemagne en 2003 et 2007.
Si Marlène Jöbstl privilégie le solo pour ses créations personnelles, elle partage volontiers son
énergie avec d’autres danseurs et performers dans le cadre de créations et de performances par
exemple au Festival de Charleville –Mézières, d’Avignon et Berlin en 2006 et 2007 avec Lena
Circus et très récemment dans le cadre de Japonniort à Niort en Avril 2010.
Contact : [email protected] - Tél : 06 18 24 33 39