un communiqué pour la libération de ces journalistes relatant les
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un communiqué pour la libération de ces journalistes relatant les
LIBERATION Un directeur de publication placé sous mandat de dépôt, un journaliste dans la même situation ! L’heure est grave pour nous journalistes, les gens de la presse en général. Aujourd’hui, c’est au tour de la radio Fahazavana d’être la victime mais demain cela pourrait bien être vous. Parce que nous savons tous, jamais deux sans trois. Là nous parlons des journalistes qui venaient d’être inculpés dans l’affaire de mutinerie au sein du Régiment d’Appui et de Soutien ou RAS d’Ampahibe. Face à cette situation, nous ne pouvons rester inertes. La presse, certes, elle a ses obligations et ses devoirs mais depuis le début de la crise, des journalistes ont subi, menace verbale, harcèlement de part et d’autres, des arrestations, des intimidations, des coups et blessures allant jusqu’à la perte de vie de certains de nos confrères. La déontologie souvent citée et la liberté d’expression n’ont jamais été respectées et l’application du code de la communication n’a jamais été effective. Le métier ne pouvait de ce fait être professionnel, aussi nous faisons appel aux autorités de fait de relâcher nos collègues immédiatement et sans condition. Et en conséquence, nous faisons appel à un conseil de l’audiovisuel statuant une disposition intermédiaire jusqu’à la validation du nouveau code de la communication. Encore une fois, nous réitérons la libération de nos collègues pour qu’il n’y ait pas deux poids et deux mesures pour le traitement des journalistes et dans l’exercice de notre fonction. Antananarivo, le 8 janvier 2009 Et de deux. Et comme nous savons tous, jamais deux sans trois. Là nous parlons des journalistes qui venaient d’être inculpés dans l’affaire de mutinerie au sein du Régiment d’Appui et de Soutien ou RAS d’Ampahibe. Un directeur de publication placé sous mandat de dépôt, un journaliste dans la même situation. L’heure est grave pour nous journalistes, les gens de la presse en général. Aujourd’hui, c’est au tour de la radio Fahazavana d’être la victime mais demain cela pourrait bien être vous. Face à cette situation, nous ne pouvons rester inertes. La presse, certes, elle a ses obligations et ses devoirs mais depuis le début de la crise, des journalistes ont subi, menace verbale, harcèlement de part et d’autres, des arrestations, des intimidations, des coups et blessures allant jusqu’à la perte de vie de certains de nos confrères. La déontologie souvent citée et la liberté d’expression n’ont jamais été respectées et l’application du code de la communication n’a jamais été effective. Le métier ne pouvait de ce fait être professionnel, aussi nous faisons appel aux autorités de fait de relâcher nos collègues immédiatement et sans condition. Et en conséquence, nous faisons appel à un conseil de l’audiovisuel statuant une disposition intermédiaire jusqu’à la validation du nouveau code de la communication. Encore une fois, nous réitérons la libération de nos collègues pour qu’il n’y ait pas deux poids et deux mesures pour le traitement des journalistes et dans l’exercice de notre fonction. Antananarivo, le 8 janvier 2009