Revised draft press release

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Communiqué
Fonds alternatifs : l’ALFI prévoit de fortes évolutions de la domiciliation
internationale.
Percée de l’onshore européen, résistance des centres offshore,
possible émergence de nouveaux pôles en Asie et au Moyen Orient
Luxembourg, le 23 novembre 2011. Selon une étude publiée aujourd’hui par Oliver Wyman, la directive
AIFM va conduire à des re-domiciliations de fonds d’investissement alternatifs vers des centres onshore
en Europe, surtout à l’initiative de gérants européens. Les centres offshore des Iles Cayman et de l’Etat
du Delaware demeureront, toutefois, les domiciles privilégiés de ce type de fonds.
L’enquête, commanditée par l’Association Luxembourgeoise des Fonds d’Investissement (ALFI), met en
évidence les centres offshore les plus fréquemment choisis actuellement pour la domiciliation des fonds
alternatifs, en distinguant hedge funds, fonds private equity et fonds immobiliers. Elle indique
également les tendances à venir et leurs impacts possibles sur le choix de domiciliation de fonds. En
voici les principales conclusions :

Certains gérants de fonds d’investissement alternatifs qui auraient, sans cela, choisi une
domiciliation offshore opteront pour une domiciliation onshore, pour répondre à la
réglementation et/ou à la demande des clients ; au sein de l’Europe, ils s’orienteront
probablement vers le Luxembourg ou l’Irlande ;

On peut s’attendre à davantage de co-domiciliation et de structures clonées entre les
juridictions offshore et onshore ;

Des centres offshore vont probablement émerger en Asie et/ou au Moyen Orient. Il y a une
demande évidente de la part des investisseurs et des gérants de fonds pour un tel centre ;

Des améliorations des infrastructures et de la réglementation des activités de service, ainsi
qu’un assouplissement des procédures bureaucratiques devraient apparaître dans
l’ensemble des principaux centres de domiciliation, grâce à la course aux parts de marché.
Pour Marc Saluzzi, Président de l’ALFI : « De nombreux observateurs européens s’attendaient, suite à la
directive AIFM et à la pression réglementaire exercée par les membres du G20, à un mouvement
important de re-domiciliation vers les centres de l’Union européenne et une diminution du nombre des
fonds offshore. Cette étude montre, au contraire, que le paysage offshore est resté stable au cours des
deux dernières années ».
L’étude met en évidence des différences significatives entre les classes d’actifs en termes de
domiciliation :

Hedge funds :
- Les Iles Cayman sont clairement en tête (43 % du marché) avec une partie
substantielle de leur activité venant des gérants basés aux Etats-Unis ou au
Royaume-Uni, du fait de leur histoire et de leur crédibilité auprès des gérants et des
investisseurs.
- L’Etat du Delaware, avec 20 % du marché est essentiellement utilisé par des gérants
de hedge funds basés aux Etats-Unis pour servir des clients principalement
américains.
- Les Iles Vierges britanniques et les Bermudes (10 % chacun) sont prisées chez les
gérants de hedge funds européens comme américains pour leurs liens historiques
avec l’Europe et la proximité avec les Etats Unis. L’Irlande (8 %), le Luxembourg (4 %)
et les îles Anglo-normandes (5 %) sont surtout appréciés chez les gérants de hedge
funds européens.

Private equity :
- L’Etat du Delaware est le centre principal aux Etats Unis et détient le marché de
private equity le plus développé, avec 60 % des avoirs mondiaux. En dehors des EtatsUnis, 90 % des fonds private equity sont domiciliés onshore.
- Le Luxembourg attire, aujourd'hui, 9 % du marché mondial des fonds private equity.

Fonds immobiliers :
- Ces fonds reproduisent le schéma des fonds private equity du fait de leur structure et
cycle de vie équivalents. Ainsi, l’Etat du Delaware est le centre principal avec 47 %
des avoirs mondiaux.
- Les îles Anglo-normandes, avec 25 % du marché, sont cependant appréciées des
gérants de fonds immobiliers britanniques pour des raisons historiques.
- Le Luxembourg (11 % du marché) est le domicile préféré des investisseurs européens
pour la gamme de véhicules d’investissement disponible.
Marc Saluzzi conclut : « L’Europe a déjà établi UCITS comme marque mondiale pour les fonds, mais il
nous reste un long chemin pour parvenir à en faire de même pour le secteur des fonds alternatifs. Nous
devons travailler avec acharnement pour constituer la réglementation et l’infrastructure adaptées pour
attirer ces fonds. Au Luxembourg, nous sommes également engagés à aider les gérants de fonds et les
investisseurs institutionnels à tirer parti du développement de fonds alternatifs européens
réglementés. »
« L'ambition annoncée du Luxembourg est d'être un centre d'excellence mondial pour le secteur de la
gestion d’actifs en créant des opportunités pour les épargnants, les professionnels et la communauté
dans son ensemble. Nous nous assurerons que cela s’applique également au domaine des fonds
alternatifs en créant une marque mondiale pour la gestion alternative dans laquelle les investisseurs
institutionnels pourront avoir confiance ».
A propos de l’ALFI :
L’Association Luxembourgeoise des Fonds d’Investissement est l’organe représentatif du secteur des fonds
d’investissement au Luxembourg. Créée en 1988, l’association représente plus de 1 100 fonds domiciliés au
Luxembourg, des sociétés de gestion et un large éventail de prestataires de services tels que des banques
dépositaires, administrateurs de fonds, agents de transfert, distributeurs, cabinets d’avocats, consultants, experts en
fiscalité, auditeurs et comptables, sociétés spécialisées en informatique et en communication. Le secteur
luxembourgeois constitue le plus important domicile de fonds en Europe et occupe la première position mondiale
dans la distribution transfrontalière de fonds. Les véhicules d’investissement domiciliés au Luxembourg sont
distribués dans plus de 50 pays, notamment en Europe, en Asie, en Amérique latine et au Moyen-Orient.
www.alfi.lu
Pour toute information supplémentaire merci de contacter :
Anna Příhodová
Communications Officer
Tel: +352 22 30 26 - 1
E-mail: [email protected]