Un budget high-tech plus léger - Sofinscope
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Un budget high-tech plus léger - Sofinscope
4 ÉVÉNEMENT 1 jeudi 21 novembre 2013 www.metronews.fr sur DIAPORAMA FRANCE Pénible voyage retour pour Kevin, un Français de 230 kilos parti se soigner aux Etats-Unis. Refusé par deux compagnies de transport en raison de son poids, le jeune homme de 22 ans a finalement pu rentrer en France. Baromètre Un budget high-tech plus léger CONSOMMATION. Les dépenses des Français en matière de nouvelles technologies ont baissé de 23 % par rapport à l’année dernière, selon le baromètre Sofinscope réalisé par OpinionWay. TENDANCE. Une diminution surtout due à la baisse des prix des abonnements. JEAN-SÉBASTIEN ZANCHI L es Français ont réduit drastiquement leur budget dans le domaine des nouvelles technologies. Tel est le constat réalisé par le baromètre Sofinscope OpinionWay/Sofinco. Il révèle que le budget moyen consacré à ce poste est en baisse de 23 % par rapport à l’année dernière. Au total, les dépenses moyennes en high-tech s’élèveront à 1 479 euros cette année, contre 1 577 euros en 2012. DES ABONNEMENTS MOINS CHERS Plutôt qu’un désamour de la hightech, les Français profitent surtout de la diminution des tarifs des abonnements télécoms. « Depuis environ trois ans, la baisse des prix dans ce secteur est significative. C’est la rare bonne nouvelle en matière de consommation, quand toutes les autres dépenses contraintes augmentent, comme le logement, l’énergie ou les transports », explique Julien Goarant, directeur d’étude chez OpinionWay. Le budget consacré aux abonnements télécoms est ainsi de 972 euros par an et par foyer, soit 81 euros par mois. Par rapport à 2012, les Français économisent ainsi presque un quart de leurs dépenses dans le domaine. L’équipement en matériel représente quant à lui une somme de 507 euros, en baisse de 12 % par rapport à l’année dernière. Et c’est toujours le prix qui décide en priorité les consommateurs pour 67 % d’entre eux. A l’occasion du 50e anniversaire de la mort de Kennedy, metronews s’est rendu sur les lieux de son assassinat, à Dallas. LES DÉPENSES DANS LES TECHNOLOGIES EN BAISSE @ 1BUDGET 479ANNUEL € 972 € POUR LES ABONNEMENTS, SOIT 81 € PAR MOIS DES FOYERS FRANÇAIS CONSACRÉ AUX TECHNOLOGIES (- 23 % PAR RAPPORT À 2012) -PAR23 % RAPPORT À 2012 507 € POUR LES ÉQUIPEMENTS (- 12 % PAR RAPPORT À 2012) PRINCIPAL CRITÈRE DE CHOIX LORS DE L’ACHAT 67 % LE PRIX, (+ 1 POINT) 46 % 28 % 21 % LA FIABILITÉ (- 6) LA MARQUE (+ 5) LA QUALITÉ (- 3) RAISON POUR LAQUELLE ON CHANGE D’ÉQUIPEMENT 76 % PAR NÉCESSITÉ, (PRODUIT EN FIN DE VIE ) 14 % REMPLACEMENT PAR PRODUIT INNOVANT 9% RENOUVELLEMENT FIN D’ABONNEMENT L’IMPORTANCE DE LA MARQUE En quatrième position des motivations d’achat (21 %), la marque de l’appareil gagne pour sa part 5 points en un an. « C’est en partie la conséquence du quasi-monopole de communication qu’exercent les marques Apple et Samsung auprès des consommateurs, notamment dans les tablettes et les smartphones », détaille Julien Goarant. « Mais les choses peuvent changer très vite. Il suffit de voir l’évolution de la marque Nokia ces dernières années. Cela pourrait arriver à Samsung, qui possède une personnalité moins forte que celle d’Apple, construite depuis des années. » RUÉE VERS LES APPAREILS MOBILES Avec respectivement 16 et 13 % des intentions d’achat dans les douze prochains mois, le smartphone et la tablette arrivent désormais juste derrière l’ordinateur portable en tête des produits les plus désirés par les Français. Le grand perdant est l’ordinateur fixe, qui ne correspond plus à l’usage concret des Français : « Ils préfèrent le remplacer par un portable, désormais suffisamment puissant. Ce choix est d’ailleurs encore préféré à la tablette, considérée comme trop chère par rapport à ses possi- bilités », précise Julien Goarant. Reste que les Français continuent, pour 76 % d’entre eux, à renouveler leur équipement lorsqu’il arrive en fin de vie plutôt que par envie d’en posséder un plus innovant (14 %). La France, un pays de geeks ? Rien n’est moins sûr.§ Étude réalisée en ligne les 6 et 7 novembre 2013 auprès d’un échantillon de 1 002 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas.