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EN DROIT FIL
Rendez-vous le 18 mars !
Février 2011
ASSOCIATION DES ANCIENS ELEVES DU LYCEE PROFESSIONNEL SAINT-JOSEPH,
DU COLLEGE SAINT-JOSEPH ET DU LYCEE SAINT-PAUL DE BESANCON.
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Retrouvez nos établissements sur http://www.stjoseph-stpaul.org
125 ans déjà!
Trois ans juste après la fondation de leur Institution, un certain nombre d’anciens élèves décident de former une association voulant ainsi apporter leur généreux concours à l’œuvre commune. Son rôle devra être complémentaire de celui
du Comité de patronage qui s’occupe seulement de visiter les familles indigentes et de placer les élèves sortis de l’école. Les statuts sont soumis au gouvernement et approuvés un an plus tard le 21 mars 1887.
1°) Il est formé à Besançon une Association des Anciens Elèves des Frères des Ecoles Chrétiennes sous le nom
de: Association des Anciens Elèves des Frères des Ecoles Chrétiennes de Besançon.
2°) Cette association a pour buts: établir entre tous ses membres des relations amicales qui faciliteront les rapports sociaux. Venir en aide aux élèves qui par la situation de leurs parents seraient dans l’impossibilité de faire face
aux dépenses scolaires. Aider, dans la mesure permise par les ressources de la société, ceux de ses membres qui se
trouveraient momentanément dans le besoin. Créer des récompenses qui, sous le nom de prix des anciens élèves, seront décernées aux plus méritants de l’école dirigée par les Frères.
Composition: L’association se compose de membres actifs et de membres honoraires. Seuls les anciens élèves
sont membres actifs, toute personne portant intérêt à l’association peut être membre honoraire, le Frère Visiteur du district et le Frère Directeur sont déclarés membres honoraires de droit.
Cotisation: Elle est fixée à 5 F payable à chaque réunion générale. Une somme de 50F peut être versée une fois
pour toutes.
Administration: Une commission de 9 membres, s’il y a moins de 100 sociétaires, de 15 membres sinon est nommée pour trois ans. Elle se compose d’un président, de deux vice-présidents et de plusieurs commissaires tous nommés en assemblée générale au scrutin de liste à la majorité relative des membres présents.
Tant avec les Frères qu’avec les équipes de prêtres qui leur ont succédé dans la prise en charge de leur Institution, les
anciens ont collaboré de façon très étroite s’adaptant aux changements de directeurs et de locaux. Cette collaboration
devient plus étroite encore sous la présidence de Jacques Druhen qui dura 15 ans, ponctuée par un repas chaque 1°
dimanche de l’Avent avec ses discours, sa tombola, par la fête de Saint-Joseph au printemps et par la séance solennelle de la distribution des prix, présidée par l’évêque au cours de laquelle on honorait l’effort autant que le résultat.
Au fil du temps, l’Association a dû s’adapter aux changements
de l’Institution et à l’évolution de la société. A plusieurs reprises, les statuts ont changé, les habitudes aussi. Une seule
journée réunit tous les Anciens qui le désirent à l’issue des portes-ouvertes du mois de mars. Leurs actions et leur nombre
sont plus modestes, mais le lien qui les unit est toujours aussi
fort dans toutes les couches de la société et en tous points de
la terre où ils peuvent se rencontrer.
Seule ombre, le bureau actuel est vieillissant et demanderait
du renouveau. Alors, on recrute!
De gauche à droite, vous reconnaitrez sur la photo Martial Ratié, Jean-Marie Belot, Michel Mathey, Stéphane Coutechier,
Jean Billard, Jean-Pierre Gaiffe et Charles Bardot, manque
Jean Chapuis absent ce jour.
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NOUVELLES DES ANCIENS.
♦ C’est à l’occasion du traditionnel déjeuner de fin d’année avec les anciens conseillers généraux du département que
Claude Jeannerot, président du conseil général du Doubs, a remis à Marc Pétrement la médaille de vermeil pour 33 années de service en tant que conseiller général du canton de Baume les Dames.
♦Autre ancien distingué, Jean-Luc Montchovet, 40 ans, a reçu des mains du général des forces spéciales la légion
d’honneur dans son régiment de parachutisme à Dieuze en Moselle. Cette haute distinction, il l’a méritée par son engagement depuis 21 ans dans ce régiment qui assure la sécurité des ambassades des régions du monde sous tension. JeanLuc avait déjà obtenu la médaille militaire à la suite de missions en Bosnie. Il abordera cette année une nouvelle activité
professionnelle dans le privé.
♦ Jean-François Walger est un touche-à-tout. Lorsque ce dirigeant de la société de produits chimiques Bric voit arriver au travail son cousin Romain avec un VAE (comprenez Vélo à Assistance
Electrique), il est immédiatement séduit. A partir de là, les deux hommes vont se lancer dans l’aventure. Ils monteront des VAE avec des pièces importées: le cadre de Chine, la batterie du Japon, etc. Un an de mise au point conclu par une certification européenne et ce vélo à la monte
« hollandaise »est disponible à l’atelier de Thise. Pliable, il se transporte en vacances, au travail…
♦ Dans les créations d’entreprises, citons aussi celle que Lionel Momy a ouverte à Mercey le Grand dans le secteur des
travaux paysagers.
♦ On pourrait l’appeler les yeux de la SACEM, Jacques Ricciardetti a un métier que l’on pourrait dire difficile. Employé
de cette société d’auteurs et de compositeurs, il défend leurs droits auprès de ceux qui diffusent leurs œuvres: le dentiste
avec le fond sonore de sa salle d’attente, l’organisateur d’un thé dansant ou celui d’un concert occasionnel de quartier. En
effet,qu’on soit professionnel (restaurateur, cafetier…) ou responsable d’association, des droits sont dus à la société chaque fois qu’on diffuse publiquement une œuvre musicale. Lorsqu’il est repéré, l’organisateur qui n’a pas fait la demande
préalable à la diffusion se voit gentiment attribué le formulaire qui régularisera la situation; dans les cas plus délicats, il est
fait appel aux forces de l’ordre, parfois, la justice doit s’en mêler! Alors si une voiture ralentit aux abords de votre « teuf »,
faites gaffe, Jacques est peut-être aux aguets…
♦ Jean-Paul Grosbois est tombé sous le charme de cette verdure qui a colonisé le pied de la Dame Blanche, sur le versant de Bonnay. Une zone verte un peu spécifique, peuplée d’érables, de hêtres et de scolopendres, autant d’habitants
qui n’apprécient guère les brûlures du soleil.
Le forestier de l’ONF plante le décor: « On est ici dans un espace confiné où l’humidité est importante, situé au nord, un
endroit à très haute productivité ». L’idée de créer et gérer ici une réserve biologique a germé et cinq communes limitrophes décident cette création visant à laisser s’exprimer la dynamique naturelle et spontanée de la faune et de la flore pour
en tirer des enseignements scientifiques. Un spécialiste national de l’ONF s’est déplacé pour mieux rendre compte au
ministère de cette première en France.
♦ On fait souvent la queue devant la boulangerie de la rue Courbet, c’est un bon indice pour mesurer la qualité du pain
proposé. Non content de ce succès, son patron, Nicolas Caublier veut aller plus loin, il vise le titre de meilleur ouvrier de
France (MOF). Admis en finale, il tentera de se montrer le meilleur des 12 candidats au concours du mois d’avril. Le diplôme, reconnu par l’Education nationale est l’équivalent d’un BTS; il sanctionne des connaissances, des techniques et permet de faire avancer la profession.
♦ Diplôme du courage pour Olivier Mercet. Le 26 mai 2010, il était dans son appartement, au dessus du bar Le Fontaine
Argent, lorsque de la fumée monte du plancher. Son premier réflexe est de sortir avec sa petite fille de 6 ans. Arrivé sur le
trottoir, il entend des cris venant de l’escalier vite envahi par les flammes et la fumée. Il fonce, une voisine, inconsciente,
est en train de s’asphyxier, il la prend et parvient à la sortir du brasier.
Reconnaissant son courage, les services de la préfecture lui ont fait la surprise de lui délivrer le diplôme du courage.
PREMIERE VISITE DE MONSIEUR LE RECTEUR A ST- JO.
Nos établissements sont dits privés, ils sont en fait des établissements catholiques d’enseignement associés par contrat à l’Etat. Ils ne sont donc pas si privés que cela. Nous assurons les programmes et les horaires de l’Education Nationale. Toutefois, notre manière de
faire dépend d’abord de notre projet éducatif.
C’est pourquoi, lundi 17 janvier, Eric MARTIN, recteur, a souhaité rencontrer les équipes des deux
Saint-Joseph, en compagnie de quelques inspecteurs, afin de mieux comprendre les ressorts de notre action. Son attitude bienveillante et son intérêt nous font dire que le partenariat est fort et de qualité. Notre fonctionnement souple nous permet aussi continuellement de proposer des prestations qui
répondent aux besoins des jeunes et des familles.
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SAINT-PAUL ACCUEILLE SAINTE-COLETTE
Les devis des travaux de mise aux normes de sécurité des locaux de l’école SainteColette, sise rue de la Cassotte, se révélant trop chers, l’organisme de gestion en accord avec le groupe scolaire St-Joseph-St-Paul décida de transférer cette école dans
les murs du lycée du boulevard Diderot. Celui-ci dispose en effet d’assez de place
pour accueillir, après des aménagements importants les 140 « petits » de madame
Ricklin, directrice.
Sur toute une aile, huit salles de classe neuves, une cantine, une salle de repos et de
motricité sont à la disposition des élèves. Les responsables en ont profité pour démolir
un ancien bâtiment, aménager un parking fonctionnel et rénover une cour .
A la rentrée dernière, une inauguration officielle eut lieu en présence de Monseigneur
Lacrampe, archevêque, de monsieur Grosperrin, député du Doubs, membre de la
commission parlementaire pour l’enseignement, de monsieur Ratié, président de l’organisme de gestion et de messieurs
Pillot et Hans respectivement directeur interdiocésain de l’E.C et directeur coordonnateur du groupe Saint-Joseph-Saint-Paul
qui avait intégré récemment cette école.
UN NOUVEAU SITE POUR NOTRE GROUPE SCOLAIRE: tapez www.stjoseph-stpaul.org
Les métiers du bois.
Le lycée professionnel Saint-Joseph propose depuis la rentrée 2009 un BTS Systèmes constructifs bois et habitat sous forme d’un contrat de professionnalisation. Avec l’intérêt porté actuellement pour le respect de l’environnement, la maîtrise de
la consommation d’énergie, le retour au naturel tout en privilégiant le confort et l’esthétique, le bois a un bel avenir devant lui.
C’est pourquoi deux classes de ce BTS sont ouvertes en Franche-Comté dont une par alternance dans notre établissement.
Celle-ci accueille 12 jeunes qui se préparent à travailler dans des bureaux d’études, des ateliers de fabrication ou à la gestion de chantiers. 1320 h de cours, 64 semaines en entreprise, c’est une formation complète.
Patrick Piccoli a été formé à Saint-Joseph, il a crée plus tard une entreprise de menuiserie qu’il souhaite transmettre à son
fils Max. Celui-ci s’apprêtait à travailler après son bac pro de technicien menuisier agenceur obtenu au LP St-Joseph lorsqu’il apprit l’ouverture de la section BTS et décida de s’y inscrire. Et, c’est tout naturellement son père qui l’accompagnera
durant deux ans dans son entreprise, en tant que maître de stage, afin de préparer le nouveau diplôme et lui permettre d’être alors en mesure de poursuivre dans les meilleures conditions l’activité paternelle initiée il y a 30 ans.
3 000 entreprises dont 177 scieries, 13 000 salariés, 227 000 hectares de forêts, la filière bois de Franche-Comté a de l’avenir. C’est le 5° employeur de la région.
L’AMENAGEMENT DES TEMPS SCOLAIRES
Le gouvernement se penche à nouveau sur le problème des rythmes scolaires. Il nous apparait que cette question est importante, aussi avons-nous questionné à ce sujet, Jacques Grosperrin, membre de la
mission parlementaire sur l’aménagement des temps scolaires:
La mission laisse entendre que l’intérêt de l’enfant n’a jamais été pris en compte dans ce
débat?
Exactement, le monde des adultes s’est mis d’accord pour organiser celui des enfants. Si on avait pris
en compte leur intérêt, on ne serait jamais passé à la semaine des quatre jours. C’est la régularité qui
permet aux jeunes de se repérer. Le rythme, c’est 7 semaines de travail et deux semaines de vacances.
On peut comprendre les lobbies du tourisme, mais ils sont trop importants quand on voit que seulement
7% des enfants partent en vacances.
Vous proposez de raccourcir les vacances d’été. Pensez-vous réellement qu’il soit possible d’y toucher?
Si l’on pense que la réussite de nos enfants est prioritaire, c’est possible. Il ne faut pas oublier que la libération du tem ps est
surtout profitable quand le milieu socioculturel le permet. Et on ne mettra pas le secteur du tourisme en péril. Il y a un segment important de la population sans enfant qui pourra investir ces plages de temps.
Raccourcir les vacances, c’est allonger l’année scolaire.
Il nous faut nous rapprocher de la moyenne des pays de l’OCDE, c’est-à-dire arriver à 180 jours ouvrables de classe, l’été
long pose des problèmes au niveau des apprentissages, des décrochages; Je pense que des enseignants sont prêts. Et je
fais même un lien avec les résultats de l’enquête Pisa. La dépense moyenne par élève n’a cessé d’augmenter chez nous
alors que nos résultats sont moins bons, l’écart se creuse entre les meilleurs élèves et les moins bons. Il y a donc lieu de
s’interroger!
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ILS NOUS ONT QUITTES EN 2010, PENSONS A EUX.
- Georges Baud a fait toute sa scolarité secondaire à l’Institution; après les classes préparatoires aux grandes
écoles, il s’oriente vers l’enseignement en acceptant une place de professeur de mathématiques à Saint-Joseph. Il fut
longtemps président de l’amicale des personnels au sein de cet établissement. Retraité depuis 10 ans, il s’adonnait à ses
passions de toujours: la montagne, les voyages, la photographie, la musique et le chant.
- Le père Joseph Kohler exerça la fonction de Directeur des études de 1969 à 1978. Les professeurs se souviennent de son activité débordante. Sa conscience professionnelle le conduisait à apprécier les possibilités de chacun de
ses élèves afin de le diriger vers la voie la meilleure. Dur avec lui-même, il ne souffrait aucune négligence de la part des
enseignants. Il portait très haut son idéal sacerdotal. Sur sa demande, il quittera St-Joseph pour présider la paroisse N.D.
des Anges, à Belfort puis celle de Fèche-l’Eglise avant de prendre une retraite méritée.
- Louis Philipona a exercé quelque temps la fonction de surveillant au collège pendant ses études. A la tête de
l’entreprise fromagère de Vercel, il s’impliqua également dans les instances des établissements privés auxquels il avait
confié ses enfants. Il avait aussi des responsabilités chez les Anciens de Consolation, soutenait les travailleuses missionnaires et faisait partie du conseil d’administration de la Grâce Dieu.
- Norbert Dumetier n’avait pas encore 50 ans lorsque de sérieux problèmes de santé ont provoqué son décès. Il
avait avec un grand plaisir renoué avec les Anciens Elèves lorsqu’il avait inscrit son fils Jean-Jacques au collège.
- Jean Charpy nous a quittés à deux jours de la fin d’année 2010, il avait 83 ans. Né à Paris où son père était décorateur à l’Opéra Comique, il arrive en 1928 à Chalezeule où son père décide de créer une pépinière. Il passe quelque
temps à Saint Joseph mais, à 14 ans, il doit s’occuper de l’entreprise remplaçant son père parti à la guerre. Ses études
reprises, il prépare à Versailles un diplôme d’ingénieur en horticulture, part chez les chasseurs alpins et fonde avec Catherine une famille de cinq enfants dont deux garçons disparaîtront accidentellement. Investi dans de nombreuses associations, il accepte la présidence des anciens en 1976 et l’assure pendant un mandat de cinq années qui marqueront notre amicale. Sa voix a parcouru les ondes radio pendant 15 ans pour une chronique horticole. Il reçut la médaille communale, le mérite agricole et fut décoré de l’Ordre National du Mérite. Voici sa prière que nous partageons:
« Seigneur, je Te bénis de me sentir appelé par Toi dans ma vie. Ce n’est pas un appel au sacerdoce ni à une vie
de contemplatif, non, c’est un appel tout simple d’un laïc qui, bien humblement, sans aucun titre, a le désir profond de
voir ton règne s’étendre sur la terre… Merci de tout ce que Tu fais pour moi. »
LE TRAM, PARLONS-EN!
Il n’est pas utile d’ajouter un paragraphe à tout ce qui est écrit sur l’installation du
tram à Besançon. Nous nous bornerons seulement à signaler quelle sera sa répercussion au niveau de notre groupe scolaire riverain du boulevard Diderot. En effet
cette artère verra sa largeur portée à 13,5m . En conséquence, nos ateliers frappés
d’alignement depuis 45 ans se verront amputés de 7 mètres sur toute leur longueur
et notre bâtiment « le casino » disparaîtra. Ce dernier avait d’ailleurs atteint un tel
degré de vétusté qu’il aurait fallu
tôt ou tard le détruire. Bien entendu, tous ces travaux seront
pris en charge par la collectivité
et le groupe scolaire bénéficiera
d’une indemnisation. Durant une année, c’est l’avenue FontaineArgent qui absorbera le trafic en passant à double sens. Une fois ce
chantier terminé, cette dernière sera fermée pour y préparer le passage du tram qui s’arrêtera quelque 150 fois par jour devant la statue
de Saint Joseph.
Portes Ouvertes à l’école Sainte-Colette, aux LP & Collège Saint-Joseph et au Lycée Saint-Paul
le vendredi 18 mars 2011 de 14h00 à 20h00
En tant qu’anciens élèves attachés à la pérennité de votre ancien lieu de vie, nous vous demandons de bien vouloir
noter et annoncer ces visites de nos établissements.
Le soir à partir de 20h00, apéritif et buffet dans le restaurant du Lycée (voir bulletin joint)
Inscrivez-vous sur le coupon inséré dans ce bulletin. Venez Nombreux!
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