Top départ pour un an de travaux ferroviaires
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Top départ pour un an de travaux ferroviaires
N°11 / JANVIER 2016 LA LET TRE D’INFORMATION DE LA LIGNE NOUVELLE NÎMES - MONTPELLIER Top départ pour un an de travaux ferroviaires Du génie civil aux équipements ferroviaires, une page se tourne Travaux ferroviaires, c'est parti pour un an P.2 P.4 Travaux Viaduc du Vidourle, Gallargues le Montueux LES CHIFFRES CLÉS 16 chantiers de fouilles archéologiques 126 espèces protégées 1800 ha de mesures compensatoires 700 réseaux déviés 3 dossiers Loi sur l’eau 10 millions de m3 de matériaux 188 ouvrages d’art 7 lançages de charpentes métalliques jusqu’à 4500 personnes sur le terrain 950 embauches à ce jour 14% des heures travaillées au titre de l’insertion Plus de 20% du montant des travaux confiés à des PME Du génie civil aux équipements ferroviaires, une page se tourne Pour les équipes d’Oc’Via Construction, l’aventure a démarré officiellement en juin 2012, dès la signature du contrat de partenariat avec SNCF Réseau. Après 18 mois de travaux préparatoires et de procédures administratives, le chantier de la ligne nouvelle a réellement débuté fin 2013, avec la phase de génie civil. Un vrai challenge en termes de délai, avec seulement 2 ans pour modeler une plateforme de 80 km et réaliser 188 ouvrages d’art. Le planning du projet 2012 2013 2014 2015 Démarrage des études 02 2016 2017 Mise à disposition de la ligne ● Entrée en vigueur du contrat n Équipements ferroviaires n Études n Terrassement et Génie civil n Essais et tests N°11 / JANVIER 2016 LA PAROLE À… FRANÇOIS XAVIER DE MALHERBE DIRECTEUR DE PROJET, OC’VIA CONSTRUCTION Au moment de terminer le génie civil, que ressentezvous ? On a réussi ! Je suis soulagé, mais la partie n’est pas finie. Le chantier s’est-il déroulé comme vous l’attendiez ? Ça ne s’est pas vraiment passé comme c'était prévu, au départ, dans le contrat. Nous avons en effet dû intégrer des modifications significatives au projet et réaliser des travaux supplémentaires. Qu’est-ce qui vous a demandé le plus d’efforts ? Les acquisitions foncières ont doublé : nous avons dû acheter 500 ha, à comparer aux 250 ha prévus, et l’absence de juge des expropriations pendant plusieurs mois dans le Gard ne nous a pas facilité la tâche. Les déviations de réseaux ont représenté un travail colossal, notamment celles du réseau hydraulique régional de BRL, pour lequel nous sommes passés de 100 à 200 réseaux à dévier. Les sites archéologiques ont également pris plus d’ampleur. Enfin, dans le cadre des dossiers Loi sur l’eau, nous avons dû intégrer au projet des demandes nouvelles et inattendues, comme la suppression de certaines piles d’ouvrages. Quelle est votre plus grande satisfaction ? C’est d’avoir tenu le planning, avec un délai déjà extrêmement court dès le départ et de nombreux aléas à gérer, dont j’ai parlé plus tôt. Sans compter ceux liés au climat… A quoi attribuez-vous votre succès ? C’est avant tout grâce au professionnalisme des équipes et à la volonté de chacun de tenir ce planning. Et maintenant ? Il faut transformer l’essai sur la phase ferroviaire et les tests de la ligne ! n Avec le recul, la phase des travaux préparatoires nous a demandé énormément de travail et de réactivité. Le Contournement ferroviaire de Nîmes et Montpellier est un chantier impressionnant par sa taille, sa technicité, et toute l'activité économique qu'il génère pour notre région. À l’initiative de l’État, sa réalisation et son intégration dans un territoire très contraint sont une réussite, due à la mobilisation d’un grand nombre d'acteurs, allant des partenaires financiers aux associations de riverains en passant par les entreprises qui construisent cette ligne ou les collectivités qui rétablissent les voiries. Cette œuvre collective aura marqué mon séjour en Languedoc-Roussillon et je serai heureux de la voir aboutir comme prévu en 2017. Pierre de Bousquet, Préfet de la région Languedoc-Roussillon REVIVEZ LES GRANDS MOMENTS DU CHANTIER DANS UN FILM EN FLASHANT LE QR CODE ou sur www.ocvia.fr LA LETTRE D’INFORMATION DE LA LIGNE NOUVELLE NÎMES - MONTPELLIER 03 Équipes Jonction à Redessan Travaux ferroviaires : c’est parti pour un an Depuis l’automne 2015, les travaux ferroviaires ont démarré, avec un planning très serré ; il s’agit en effet d’équiper l’ensemble de la ligne en un an. Dans ce numéro, nous vous proposons un focus sur deux activités essentielles au bon fonctionnement de la future ligne : la signalisation ferroviaire et l’alimentation des lignes électriques. LA SIGNALISATION FERROVIAIRE AU CŒUR DE LA SÉCURITÉ La signalisation permet de contrôler la position des trains, leur vitesse, leur direction et leur voie de circulation, pour qu’ils puissent rouler en toute sécurité. Un système de télécommunication tout le long de la ligne La signalisation du CNM repose sur l’utilisation de systèmes qui régulent itinéraires et vitesses des trains et qui permettent également la circulation de rames aux standards européens. Le système fonctionne sous le pilotage de deux Postes d’Aiguillages Informatisés (PAI), situés à Nîmes et à Montpellier. Il s’appuie sur 12 centres de signalisation, des guérites, des blocs techniques, des signaux, des balises, des équipements à la voie et plus de mille kilomètres de câbles installés le long des voies et dans les bâtiments techniques dédiés. L’objectif est de sécuriser les parcours et les vitesses en communiquant en temps réel avec les trains. L’utilisation des BAL, des signaux qui encadrent les cantons Le BAL (Bloc Automatique Lumineux), système classique de signalisation, compatible avec l’ensemble des trains circulant en France, fonctionne avec des signaux lumineux le long de la voie. 04 N°11 / JANVIER 2016 Trois indications principales sont données aux conducteurs : VERT : je continue, ROUGE : je m’arrête, JAUNE : je ralentis pour être en situation de m’arrêter au prochain feu. La section de voie entre deux signaux est appelée canton. Des dispositifs spécifiques (circuits de voie) contrôlent en permanence l’état de libération ou d’occupation de la totalité du canton ; ils agissent directement sur le signal d’entrée du canton. Voie Libre SÉMAPHORE Arrêt Avertissement CANTON 1500 à 2800 km ZONE 3 ZONE 5 ZONE 7 La régulation des vitesses des trains (KVB) La ligne est également équipée du KVB, un système de contrôle continu de la vitesse par balise des trains et de franchissement d’un signal. Il fonctionne par transmission ponctuelle d'informations depuis le sol, par l'intermédiaire de balises implantées sur la voie. La circulation de rames aux standards européens L’ETCS1 (European Train Control System) permet l’interopérabilité entre les différents réseaux ferroviaires existants. Il consiste en la transmission ponctuelle par Eurobalises des informations de signalisation. Ces informations, présentées en cabine au conducteur par l’intermédiaire d’une interface spécifique, viennent se superposer à la signalisation latérale. Le principe consiste à donner à chaque train, au niveau de chaque signal, une allocation de voie lui permettant d’avancer jusqu’à un certain point-limite en aval, associée à une vitesse-but en ce point. Ordinateur Balise La signalisation ferroviaire, depuis sa conception jusqu’aux essais, en passant par les travaux, requiert une tolérance zéro. Car la moindre erreur peut avoir des conséquences dramatiques en termes de sécurité. Les travaux et les contrôles sont confiés à des équipes expérimentées, qui ont déjà réalisé des missions similaires pour la SNCF. Patrice Maire Responsable Signalisation Oc’Via Construction Balise Onde radio Capteur Poste de commande à distance LA LETTRE D’INFORMATION DE LA LIGNE NOUVELLE NÎMES - MONTPELLIER Armoire de signalisation 05 Les centres de signalisation Douze centres de signalisation sont positionnés le long de la ligne et contrôlent une zone géographique. Ils sont rattachés à un poste d’aiguillage informatisé, lui-même en lien avec la signalisation du domaine SNCF. L’installation des équipements de signalisation dans les centres a commencé dès l’automne 2015 et se terminera fin 2016. n Intérieur d’un centre de signalisation en cours d’équipement Extérieur d’un centre de signalisation terminé Le démarrage des travaux d’installation de signalisation Les travaux de préparation (pré-câblage des signaux, des guérites, des sous-ensembles techniques) ont commencé avant l’été 2015 sur la base travaux ferroviaires de Nîmes. L’anticipation de l’installation à venir permet de déployer rapidement la mise en place des équipements, afin de tenir le rythme du planning et de libérer la trace pour les travaux de pose de voie, prévus à partir de février 2016.n Signal pré-équipé en attente d'installation L’équipe signalisation Patrice Maire dirige une équipe de 50 personnes (effectif début 2016) Il s’appuie sur : IM ohamed Bessaoud, responsable I Lilian Pouplier, responsable Contrôle et Installation, avec : vérifications techniques • Joseph Bohli, Installation des équipements en ligne • Rachide Belhadi, Installation des postes de signalisation LES EFFECTIFS TOTAUX DE LA DIRECTION TRAVAUX ARTÈRES Câbles/Signalisation/ Télécommunications atteindront 100 personnes (effectifs des sous-traitants exclus) lors du pic d’activité prévu en avril 2016. 06 Équipe signalisation N°11 / JANVIER 2016 Poste électrique L’ALIMENTATION ÉLECTRIQUE : LE CARBURANT DES TRAINS L’électricité est indispensable au bon fonctionnement de la future ligne. Si elle sert principalement à alimenter les trains, elle est également nécessaire à de nombreuses infrastructures situées le long de la ligne. La sous-station électrique, un transformateur géant Le courant de la future ligne provient de deux sous-stations électriques. Une partie de la ligne est alimentée par une sous-station existante. Le reste est alimenté par la nouvelle sous-station de La Castelle, construite à Lattes. Cette installation fonctionne comme un transformateur géant : une ligne à très haute tension existante (225 000 v) est déviée jusque dans l’enceinte de la sous-station, pour y être transformée en une énergie adaptée aux trains (25 000 v). L’énergie issue de ces deux sous-stations alimente les 80 km de ligne grâce à la caténaire, un câble électrique suspendu au-dessus des voies. Le train capte cette énergie avec son pantographe. REPÈRES Tension entrée : 225 000 volts Sortie : 25 000 volts 2 transformateurs de 100 tonnes chacun Equipements haute tension jusqu’à 16 m de hauteur Un dispositif complété par 4 postes électriques Quatre postes électriques sont installés le long de la ligne (un tous les 15 km environ). Ils servent à améliorer les performances de l’alimentation électrique, notamment pour éviter les chutes de tension. LA LETTRE D’INFORMATION DE LA LIGNE NOUVELLE NÎMES - MONTPELLIER 07 Équipes Équipe EALE* Une équipe très mixte HSE ET QUALITÉ Alexandre Panel et David Audebert sont responsables de la sécurité et de la qualité. Ils travaillaient déjà sur le projet pendant la phase de génie civil. Cela permet à la fois de capitaliser sur des ressources ayant une excellente connaissance du chantier et de compléter leur champ de compétence avec le ferroviaire. L’équipe EALE regroupe des profils très variés, dont les compétences sont complémentaires. Si certains ont déjà travaillé sur le chantier du CNM pendant la phase de génie civil, d’autres sont arrivés récemment de chantiers ferroviaires achevés. IC laire Barsotti, Acheteuse Claire prépare les consultations, négocie les prix, passe les commandes et suit le matériel jusqu’à son arrivée sur site, tout en respectant le budget prévu. IH ugo Letrouit, Responsable des raccordements ERDF Hugo suit les travaux des 56 points d’alimentation mis en place par ErDF le long de la ligne. IM ehdi Jidar, Responsable technique Mehdi coordonne les études d’exécution. Il donne les priorités de production des plans en fonction des besoins du chantier et gère les interfaces techniques avec les autres métiers au sein d’Oc’Via Construction. I Marie Quatremare, Conductrice de travaux Marie supervise l’ensemble des travaux et assure l’interface entre les différents corps de métier présents sur le chantier (génie civil, génie électrique, etc.). n * Équipement d'Alimentation des Lignes Électriques 08 N°11 / JANVIER 2016 ERDF AU CŒUR DU DISPOSITIF Les équipements stratégiques pour la sécurité des trains (centre de signalisation, aiguillages, détecteurs, etc.) doivent être alimentés depuis une source externe de courant, réputée plus fiable que la caténaire. Il y a 56 points d’alimentation construits par ErDF tout le long de la ligne. LA PAROLE À… PIERRE ROLLAND, RESPONSABLE EALE* Quand avez-vous démarré votre mission chez Oc’Via Construction ? Je suis arrivé sur le projet en janvier 2015, soit 9 mois avant le début des travaux ferroviaires. C’était nécessaire car certains matériels nécessitent plus d’un an de fabrication (notamment les transformateurs de traction). Nous devons aussi anticiper des contrats, tels que les études d’exécution ou encore la déviation des lignes à haute tension. Je connaissais déjà le projet car j’avais participé en amont à la conception des installations électriques de la future ligne. Qu’est-ce qui a déjà été réalisé par votre équipe ? Nous avons constitué l’équipe encadrante et mobilisé les équipes travaux. La production des principaux plans est terminée. La plupart des matériels nécessaires à la réalisation des postes électriques et de la sousstation ont été achetés et livrés. Le premier poste est quasiment terminé et les travaux du second poste sont en cours. À la sous-station de La Castelle, les principaux ouvrages de génie civil sont terminés et les travaux électriques ont démarré. Quelles sont les prochaines étapes clés ? La fin des travaux des deux derniers postes en ligne est prévue avant l’été 2016. Les travaux de la sous-station électrique de Lattes seront terminés en mai 2016. En septembre de la même année, on mettra soustension la sous-station côté 225kV, après avoir dévié la ligne à haute-tension au préalable. Enfin, suite aux essais, nous pourrons mettre la caténaire sous tension au cours du second trimestre 2017. Quelle sont les spécificités de ce chantier ferroviaire ? Sur un chantier « classique », notre seul interlocuteur est SNCF Réseau. Alors qu’ici, en tant qu'ensemblier, nous sommes aussi en relation directe avec de nombreuses structures telles que RTE, les mairies ou les administrations locales. En plus, être au sein du GIE Oc’Via Construction fait que l’on est au cœur du chantier et en interaction directe avec tous les autres corps de métier. C’est très formateur ! n Génie civil de la sous-station de la Castelle LA LETTRE D’INFORMATION DE LA LIGNE NOUVELLE NÎMES - MONTPELLIER 09 Travaux La base travaux au cœur de BASE TRAVAUX ANNEXE Jusqu’en 2016, cette base est utilisée pour le stockage du ballast. Au total, près de 500 000 tonnes de ballast vont transiter par ce site avant leur mise en oeuvre sur les futures voies ferrées du CNM. Ultérieurement, cette zone accueillera la base d'entretien de la ligne et les équipes d'Oc'Via Maintenance. CENTRALE D’ENROBAGE Pour produire la grave bitume qui recouvre la plateforme de la ligne, une centrale mobile d’enrobés à chaud a été installée sur la base travaux à Nîmes. Elle sera ensuite déplacée dans l'Hérault, pour suivre l’avancée linéaire du chantier ferroviaire. BOUCLE FERROVIAIRE Cette boucle de 3 km de longueur permet de connecter la base travaux à la base travaux annexe et à la nouvelle ligne CNM. La géométrie de cette rampe est dictée par l'impossibilité des trains de travaux ou d'approvisionnement à franchir des pentes trop importantes. En effet, la base travaux est en contrebas de la ligne nouvelle (environ 15 m de hauteur entre les deux). 10 N°11 / JANVIER 2016 l’action Accédez à la visite virtuelle de la base EN FLASHANT LE QR CODE ou sur www.ocvia.fr GRAU DU ROI FAISCEAU RÉCEPTION PARC CATÉNAIRES CNM Les bureaux de l’équipe caténaire, ainsi que la zone de stockage et de montage des éléments dédiés à l’alimentation électrique des trains en circulation (poteaux caténaires), sont rassemblés dans cette zone. PARC SIGNALISATION BASE BUREAUX Les bureaux, d’une surface totale de 3000 m2, regroupent la Direction d’Oc’Via Construction, ainsi que tout le personnel technique, administratif et d’encadrement des travaux. Cet espace permet de faire entrer et sortir les trains sur la base des équipements ferroviaires, grâce à des voies ferrées dédiées. Il sert également à la formation et à l’entretien des trains de travaux, qui distribuent et installent les équipements le long de la ligne. PARC VOIE FERRÉE Cet ensemble est composé des bureaux de l’équipe Signalisation, ainsi que de la zone de stockage et de montage des éléments de signalisation ferroviaire : câbles, feux, panneaux… Bureaux, ateliers et zone de stockage des trains travaux et des matériaux de la voie ferrée : appareils de voie*, ballast (pierres concassées très dures), rails. * Les "appareils de voie" sont constitués de rails spéciaux (croisement de rails) et d’éléments mobiles (aiguilles). Ils permettent le passage d’une voie à une ou plusieurs autres. LIGNE EXISTANTE POSTE DE COMMANDES C’est à partir du poste de commandes que sont gérées toutes les circulations des trains en phase travaux, afin de garantir un niveau de sécurité maximal. Une vingtaine de personnes y travaille. JONCTION AVEC LE RÉSEAU FERRÉ NATIONAL La base des équipements ferroviaires est raccordée au Réseau Ferré National (ligne Nîmes – Le Grau-du-Roi). Cette jonction permet l’approvisionnement de certaines fournitures (rails, ballast…) en mode ferroviaire. NÎMES LA LETTRE D’INFORMATION DE LA LIGNE NOUVELLE NÎMES - MONTPELLIER 11 Biodiversité Lézard ocellé De nouveaux espaces pour les espèces protégées ZONES BOISÉES ET MILIEUX HUMIDES En complément des surfaces agricoles et des garrigues, Oc’Via s’est engagé à mettre en œuvre des mesures de compensation concernant les zones boisées et les milieux humides. La localisation de ces mesures est à l’étude actuellement. Depuis le démarrage du projet, Oc’Via Construction a mis en œuvre des mesures visant à éviter et réduire les impacts du chantier sur l’environnement. Pour compenser les impacts résiduels, environ 1800 ha sont mis à disposition des espèces protégées. En septembre 2015, Oc’Via Construction a également signé un partenariat de recherche avec le CNRS, afin d’approfondir les connaissances de l’impact de la LGV sur l’Outarde canepetière. DES SURFACES ACQUISES ET CONVENTIONNÉES POUR LA MISE EN ŒUVRE DES MESURES COMPENSATOIRES Les acquisitions de surfaces en milieu agricole et en garrigues ont été finalisées au printemps 2015 ; elles représentent presque 650 ha à fin 2015. Les conventionnements, d’une durée de 5 ans, sont quant à eux renouvelés chaque année avec les exploitants agricoles. Ces derniers s’engagent à respecter un cahier des charges afin que les parcelles soient propices à la présence des espèces protégées. n 12 N°11 / JANVIER 2016 DES ACTIONS CONCRÈTES POUR FAVORISER L’INSTALLATION DES ESPÈCES SUR CES TERRAINS Les espèces cibles de la compensation, notamment l’Outarde canepetière, ont pour la plupart besoin de milieux ouverts avec de la végétation plus ou moins haute. Des travaux d’ouverture de la végétation (débroussaillage, arrachage, etc.) sont donc en cours, ainsi que la mise en place de couverts végétaux adaptés sur la totalité des surfaces. Il s’agit par exemple de semis de luzerne. n UNE MISSION QUI S’INSCRIT DANS LA DURÉE Avec Oc’Via, nous avons eu à cœur de mettre en place un planning précis d’atteinte des objectifs. Cela s’est traduit concrètement par des arrêtés réglementaires. Aujourd’hui, la mise en place respecte le planning et les objectifs, même s’ils étaient ambitieux : 18 mois après ces arrêtés réglementaires, Oc’Via dispose de 1800 ha de mesures compensatoires dont le foncier est maîtrisé. La coopération a bien fonctionné. Luis de Sousa, Chargé de mission espèces protégées et en charge du dossier CNM, DREAL LR La gestion environnementale des parcelles, à laquelle Oc’Via s’est engagé jusqu’en 2037, sera confiée à terme à des exploitants agricoles. Les partenaires travaillent actuellement à sélectionner ces exploitants. Le contrôle de la bonne mise en œuvre et le suivi de l’efficacité des mesures réalisées par les partenaires se déroulent sous l’œil attentif des services de l’Etat (DREAL Languedoc-Roussillon). n LES ACTEURS DE LA COMPENSATION SUR LE CNM I Le CEN LR (Conservatoire des Espaces Naturels du Languedoc-Roussillon) I Les Chambres d’Agriculture du Gard et de l’Hérault I La SAFER (Société d’Aménagement Foncier et d’Etablissement Rural) I Le Centre Ornithologique du Gard et la Ligue de Protection des Oiseaux I La Fédération Régionale et les Fédérations Départementales de Chasse I Le CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) IL a DREAL LR (Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement) et les DDTM (Direction Départementale des Territoires et de la Mer) DÉCOUVREZ la vidéo sur les mesures compensatoires du CNM EN FLASHANT LE QR CODE ou sur www.ocvia.fr LA LETTRE D’INFORMATION DE LA LIGNE NOUVELLE NÎMES - MONTPELLIER 13 Génie civil Viaduc de la plaine du Vidourle - Gallargues le Montueux Finitions du côté du génie civil Une fois les ouvrages et la plateforme terminés, les équipes mettent en œuvre un ensemble de dispositifs qui remplissent des fonctions complémentaires, notamment en termes de sécurité, de confort, de protection de l’environnement et d’esthétique. DES ÉQUIPEMENTS D’OUVRAGES QUI ALLIENT ESTHÉTIQUE ET SÉCURITÉ Réalisation de perrés 14 Des perrés retenant les talus perrés dès octobre 2015. Ils seront terminés mi-2016. Les perrés sont des dispositifs de revêtement qui servent à consolider les talus au droit des ponts. Ils sont constitués de plaques de béton. En zones inondables, les talus sont protégés par des enrochements, pour respecter les critères de la Loi sur l’eau. Les équipes ont démarré ces Des équipements aux couleurs du projet Le long des ouvrages, les équipements installés servent à la fois de dispositif de sécurité, de pare ballast pour éviter les projections, de protège caténaires, d’écran pour les chyroptères (chauves-souris) et de protection acoustique. Ils sont complétés par des corniches caniveau qui permettent la récupération et l’écoulement latéral des eaux, transitant vers des bassins aménagés tout le long de la ligne. Les dispositifs diffèrent selon qu’il s’agit d’un ouvrage routier ou d’un ouvrage ferroviaire. N°11 / JANVIER 2016 Ces équipements, jaunes dans le Gard, bleus et blancs dans l’Hérault, contribuent également à l’unité architecturale de la ligne. Des protections acoustiques à proximité des habitats Afin de respecter les seuils de bruit réglementaires fixés, des protections acoustiques sont disposées le long de la ligne. Trois types de protections sont prévus sur le projet : I Merlons en terre, végétalisés I Ecrans acoustiques, en PVC recyclé I Ecrans sur ouvrages, paroi métallique faisant partie des équipements des ouvrages. Les fondations et les poteaux des écrans ont démarré dès août 2015. Les écrans PVC sont posés depuis minovembre et seront terminés en juin 2016. Une ligne totalement clôturée Pour assurer la sécurité des riverains, des animaux et des voyageurs, le Contournement de Nîmes et Montpellier, comme toutes les LGV en France, est entièrement clôturé. Afin de pouvoir accéder aux voies (maintenance, évacuation), des portails sont installés tout le long de la ligne. La pose des clôtures a débuté en novembre 2015 et se déroule dans le sens des travaux ferroviaires (Nîmes > Manduel, Nîmes > Lattes, Manduel > Saint-Gervasy). n Les types de clôtures sont adaptés par zone, en fonction de la faune en présence. Ainsi, pour le lézard ocellé, la maille est plus fine : 6x6 mm. Dans les zones où vivent les sangliers, la clôture est doublée et enterrée de 50 cm pour éviter qu’ils ne passent par-dessous. LES CLÔTURES EN CHIFFRES 180 km de linéaire 120 portails 120 portillons Dès 2013, nous avons choisi d’équiper la ligne avec des écrans en PVC recyclé. C’est la première fois que ce type de dispositif est utilisé pour une LGV. Stéphane Seyler Responsable des ouvrages monotravée et des équipements Protections acoustiques Pont-route, RD 189 E1 - Mauguio LA LETTRE D’INFORMATION DE LA LIGNE NOUVELLE NÎMES - MONTPELLIER 15 Entreprises HYDRO DECAP, PRÉPARATEUR DE SURFACES RESPECTUEUX DE L’ENVIRONNEMENT Créée en 2009, cette PME régionale se distingue par des procédés « propres » pour le traitement des surfaces. Son fondateur, Fabrice Martin, revient sur le parcours de son entreprise. Fabrice Martin et son salarié Romain Gimenez. Comment avez-vous été amené à créer Hydro Decap ? J’ai une formation de préparateur de surface sur métaux, mais j’ai rapidement bifurqué vers le transport et la logistique. À la fin des années 2000, sans perspective de progression là où j’étais, j’ai décidé d’entreprendre et de créer moi-même mon activité. Avec le soutien de la CMA1 de Montpellier, j’ai réussi à relever le défi en 2009. Et voilà déjà six ans qu’Hydro Décap existe ! En quoi consiste votre activité ? Nous sommes des préparateurs de surface, sur tous supports. Nous intervenons principalement en amont des sociétés qui font du revêtement de surface : les peintres, les étanchéistes, les applicateurs de résines… Nous leur préparons les 16 supports pour une meilleure accroche de leurs produits. Cela va du sablage sur béton et autres supports, au grenaillage, ponçage et micro-rabotage. En quoi votre société est-elle plus « verte » que les autres ? Depuis 2012, notre matériel permet l’aspiration et la maîtrise totale des déchets. Nous utilisons également des procédés sans produits chimiques, basés sur l’eau, comme notre nom l’indique. Nous faisons ainsi de l’hydrodémolition, sans marteaupiqueur, ni vibrations. Comment avezvous été amené à travailler pour Oc’Via Construction ? En 2014, je suis allé directement rencontrer l’équipe à la base travaux à Nîmes. J’ai présenté mon savoir-faire et dans la foulée on m’a demandé une proposition chiffrée. Cela a débouché sur un contrat ouvert pour le grenaillage des tabliers des ponts, afin de recréer l’adhérence et la rugosité nécessaires à l’accroche des membranes d’étanchéité. Progressivement, j’ai été amené à fournir d’autres prestations. Comment se passent vos interventions sur notre chantier ? Nous nous entendons vraiment bien avec les conducteurs de travaux. Ils s’intéressent à nos techniques de bio-décapage et au fait que l’on s’adapte vraiment à la sensibilité du support traité. Qu’en retirez-vous ? Le CNM a eu un impact sur notre notoriété et notre chiffre d'affaires. Il a aussi permis de rencontrer de nouveaux clients. n (1) Chambre de Métiers et de l'Artisanat N°11 / JANVIER 2016 ENGELVIN TP RÉSEAU, CLÔTURER POUR MIEUX PROTÉGER L’entreprise lozérienne, spécialisée dans les travaux de réseaux, secs et humides, s’est diversifiée dans les clôtures dans les années 90 ; une activité qui représente aujourd’hui 30 % de son CA. Christian Chabanon, responsable des travaux, décrit l’intervention de ses équipes sur le CNM. Pouvez-vous nous dire quelques mots sur votre société ? Notre entreprise a été créée en 1936 par Germain Engelvin à Mende (48). Son fils, Michel, a développé l’activité Travaux Publics, dans les années 70 et aujourd’hui, ce sont ses enfants, Jérôme et Vincent, qui la gèrent. Nous sommes 130 salariés. Comment avez-vous accédé au marché des clôtures du Contournement de Nîmes et Montpellier ? Nous avons été consultés par Oc’Via Construction pour plusieurs raisons : notre proximité géographique et surtout nos références en matière de grands chantiers de clôtures. Nous venons notamment de terminer celui de la LGV Le Mans-Rennes, où nous avons réalisé environ 60% du linéaire. Sur CNM, nous avons fait une offre très compétitive, qui nous a permis de remporter le marché. En quoi consiste votre prestation ? Nous fournissons et posons 150 km de clôtures le long de la ligne. Les travaux ont démarré fin novembre 2015 et devraient s’achever en juin 2016. Nous allons progressivement monter en puissance, en passant d'une équipe de 9 personnes à 4 équipes en février 2016 ; soit bientôt 36 personnes sur le chantier. Quelles sont les spécificités de ces clôtures ? animales. C’est pourquoi nous installons différents types de grillages, selon les zones concernées : clôtures courantes, de 2 mètres de haut ; clôtures grand gibier avec du fil de ronce pour une hauteur totale hors sol de 2,5 mètres ; grillage enterré contre les sangliers ; grillages spéciaux pour les castors ou encore les lézards ocellés. Christian Chabanon Comment se déroule ce nouveau contrat ? Sur CNM, on est vraiment au cœur de notre métier. Les relations avec les équipes d’Oc’Via Construction sont très bonnes. On a juste été un peu surpris par la longueur de l’accueil Sécurité ! n (1) Energie, fibre optique, télécommunication, assainissement, réseau chaleur Les clôtures sont là pour empêcher toutes les intrusions sur le chantier, qu’elles soient humaines ou LA LETTRE D’INFORMATION DE LA LIGNE NOUVELLE NÎMES - MONTPELLIER 17 Hommes et femmes de chantier FEMMES ET HOMMES DE FEMMES ET HOMMES DE CHANTIER FEMMES ET HOMMES DE CHANTIER DE CHANTIER HOMMES DE CHANTIER FEMMES ET HOMMES CHANTIER FEMMES ETFEMMES FEMMES ET HOMMES DE CHANTIER ET HOMMES DE CHANTIER FEMMES ET HOMMES DE CHANTIER FEMMES ET HOMMES DE CHANTIER FEMMES ET HOMMES DE CHANTIERRESPONSABLE ANNE-MARIE JOUANNET, PAYE FEMMES ET HOMMES DE CHANTIER FEMMES ET HOMMES DE CHANTIER Après 14 ans d’expérience chez Colas, Anne-Marie occupe un poste aussi inédit que stratégique à la DRH du chantier. chargée RH, avec un périmètre NordOuest de la France. Je suis ensuite entrée chez Colas Rail en 2010 pour occuper la même fonction dans la région lyonnaise. Après mon congé maternité en 2011, j’ai choisi de quitter l’entreprise pour me rapprocher de mon mari à Montpellier. Comment êtes-vous arrivée dans les travaux publics ? Après un DUT GEA1 , j’ai effectué un Master 1 en Ressources Humaines, en apprentissage. Cette formation a débuté en juillet 2001, chez SPAC, la filiale canalisations de Colas. Et finalement j’y suis restée 10 ans ! Quel a été votre parcours ? Au départ, j’étais en charge de l’administration et de la paye des ETAM2 et des Cadres. En 2006, je suis devenue Comment avez-vous rejoint Oc’Via Construction ? Le CNM représentait pour moi une opportunité de réintégrer Colas, tout en restant dans la région. J’ai juste attendu juin 2013, que le service RH du chantier se mette en place et qu’ils identifient le besoin d’un profil comme le mien. Quel est votre rôle aujourd’hui ? Je travaille dans le service Ressources Humaines. Mon poste est assez inédit car aucune feuille de paye n’est éditée directement par le constructeur ! Le rôle de mon équipe (ndlr 4 personnes) est de faire le lien entre les entreprises du GIE3 et les contrôleurs financiers du chantier, pour la pré-facturation du personnel mis à disposition du groupement. Je m’explique : pour chaque salarié on doit transmettre aux entreprises toutes les informations nécessaires à l’élaboration de leur feuille de paye : heures, absences, maladies, primes, etc. Grâce à ces éléments, les salariés sont payés par leur maison mère et sont ensuite refacturés par les entreprises du groupement à Oc’Via Construction. Cette mission semble assez complexe… En effet, il faut connaître toutes les règles qui s’appliquent à chaque entreprise du groupement et nous gérons beaucoup de salariés. Nous avons également dû mettre en place FEMMES ET HOMMES DE CHANTIER un logiciel pour traiter la pré-facturation et des procédures. Comment vivez-vous cette expérience au sein d’un GIE ? Tout d’abord, j’ai découvert des métiers que je ne connaissais pas chez Colas ; notamment le contrôle financier, qui n’était pas en lien aussi étroit avec les RH dans mes fonctions précédentes, mais aussi le génie civil et le terrassement. Le fait d’être en GIE m’a permis de connaître les pratiques d’autres entreprises. Venant tous de structures différentes, on partage nos expériences et nos savoir-faire pour avancer ensemble et ça marche très bien. (1) Gestion des Entreprises et des Administrations (2) ETAM : Employés, Techniciens et Agents de Maitrise. (3) Groupement d’Intérêt Economique qui regroupe Bouygues Construction, Spie Batignolles, Colas et Alstom. FEMMES ET HOMMES DE CHANTIER ET HOMMES DE CHANTIER FEMMES ET HOMMES CHANTIER FEMMES ERIC PAJAUD, RESPONSABLE PARCDEMATÉRIEL SIGNALISATION, FEMMES ET HOMMES DE CHANTIER FEMMES ET HOMMES DE CHANTIER FEMMES ET HOMMES DE CHANTIER FEMMES ET HOMMES DE CHANTIER ARTÈRE CÂBLÉE ET TÉLÉCOM ET HOMMES DE CHANTIER FEMMES ET HOMMES DE CHANTIER FEMMES ET HOMMES DE CHANTIER FEMMES FEMMES ET HOMMES DE CHANTIER Un profil pluri-disciplinaire pour un poste multifonctions ! Dans quel domaine avez-vous débuté votre carrière ? Après avoir passé 10 ans dans l’Armée de Terre comme comptable, je suis rentré chez Inéo, une entreprise spécialisée dans les lignes à haute tension en Lorraine. J’ai commencé comme monteur, puis je suis devenu conducteur de travaux. 18 Comment avez-vous rejoint le monde ferroviaire ? Comment s’est passé votre arrivée sur le CNM ? Après Inéo, qui a été vendue, je suis rentré chez Est Signalisation en 2000. J’étais métreur en signalisation ferroviaire. Ça consiste à chiffrer des marchés en fonction du nombre de boulons et autres composants nécessaires pour équiper une ligne. Il fallait quelqu’un avec mon profil pour s’occuper du parc matériel. Et en plus, c’était un gros challenge : il fallait tout installer et tout commander, pour une nouvelle structure qui s’appelle Oc’Via Construction et qui part de zéro. D’habitude, on a déjà tout. Ici, on n’a pas le droit à l’erreur, car le moindre outil ou consommable qui manque est bloquant ! En 2004, j’ai appris par un ami cheminot qu’Alstom recherchait un métreur et j’ai postulé. Vous avez donc changé de métier… Effectivement. Comme on suit de moins en moins les chantiers au métré, on m’a demandé si j’étais prêt à gérer le matériel de signalisation. J’ai dit « oui » et dans la foulée j’ai passé 3 ans sur la LGV Est phase 2, juste avant le CNM, que j’ai rejoint le 1er mars 2015. J’ai aussi dû gérer le montage de la base signalisation ou encore l’aménagement du magasin. En quoi consiste votre fonction ? Je gère les divers approvisionnements, je les réceptionne, je contrôle, je stocke et j’exploite. Certains matériels sont commandés directement par des entités d’Alstom : la signalisation (TIS), le bureau d’étude ou l’infrastructure. On reçoit des éléments aussi variés que des composants électroniques, du matériel informatique, des panneaux de signalisation ou encore du gros outillage (groupes électrogènes, matériels de perçage de rails…). Je travaille avec deux magasiniers caristes d’Alstom qui connaissent bien le sujet. Qu’est-ce qui vous plait le plus ? C’est un métier très varié, car on touche à plein de domaines : électricité, mécanique, câblage, électronique… Il faut être très imaginatif et débrouillard : je dois sans cesse m’adapter en fonction de la situation, tout en respectant les normes très strictes de la SNCF. Je ne m’ennuie jamais ! N°11 / JANVIER 2016 Brèves PLUS DE 1 300 PERSONNES SUR LES VIADUCS DU VIDOURLE Dimanche 8 novembre, plus de 1 300 visiteurs sont venus découvrir les ouvrages de la plaine du Vidourle et le pont Warren qui franchit le fleuve. Au terme d’une marche de 4 km, ils ont pu participer à un jeu concours, se faire prendre en photo sur le site et déjeuner sur place. Une vingtaine de salariés d’Oc’Via et Oc’Via Construction étaient présents pour répondre aux questions des visiteurs sur le Contournement ferroviaire de Nîmes et Montpellier. n INAUGURATION DU VIADUC DU LEZ Lundi 14 septembre, les co-financeurs publics du CNM se sont réunis à Lattes pour l’inauguration du viaduc ferroviaire du Lez. En présence de Pierre de Bousquet, Préfet de la Région Languedoc-Roussillon, Marie Meunier-Polge, Vice-Présidente de la Région Languedoc-Roussillon, déléguée aux Transports, Philippe Saurel, Président de Montpellier Méditerranée Métropole, Cyril Meunier, Maire de Lattes, Frédéric Michaud, Directeur des grands projets de SNCF Réseau et de Thierry Dallard, Président du Conseil d’administration d’Oc'Via, les équipes d’Oc’Via Construction ont rappelé l’importance de cet ouvrage emblématique du Contournement ferroviaire de Nîmes et Montpellier. Le viaduc Lez-Lironde, d’une longueur totale de 576 mètres, est le plus long de la ligne. n Directeur de la publication : Thierry Parizot Date de parution : janvier 2016 Rédacteur en chef : Agnès Rousseau Conception-création : KFH Communication Tirage : 5 500 exemplaires LA LETTRE D’INFORMATION DE LA LIGNE NOUVELLE NÎMES - MONTPELLIER Crédits photos : Oc’Via : 5, 6, 7, 8, 9,15,16,17,18, 19 Oc'Via Construction : 6 Y. Brossard : 10,11,13,15,19 A. Vaucher : couverture, 4, 6, 9, 13, 14, dernière de couverture Drone Aéro Service : 2 et dernière de couverture Franch Prades : 3 Biotope : 12 Préfecture de l'Hérault : 3 19 En route vers de nouveaux défis... BONNE ANNÉE 2016 !