rapport v6.indd - Mission Locale des Landes

Transcription

MISSION LOCALE LANDAISE
RAPPORT
D'ACTIVITE
2006
1
Mission Locale Landaise
Editorial
Monique LUBIN
Présidente Déléguée
Le chiffre officiel du chômage est une photographie partielle du sous-emploi global
en France. Entre le chômage et l’emploi,
il existe une zone aveugle de la statistique
qui recouvre des réalités protéiformes de
sous-emploi (notamment pour les jeunes)
et qui traduit les difficultés rencontrées dans l’accès à l’autonomie. Il en
est ainsi du temps partiel contraint, de l’intérim, des périodes de formation et de certains contrats spécifiques.
De plus en plus, l’entrée dans la vie active est réalisée au travers d’un
travail temporaire (quelque soit forme juridique). Alors que les aînés
connaissent une relative stabilité de leur emploi (tranche des 30-55 ans),
les statistiques montrent que ce sont les jeunes qui supportent principalement le poids de la flexibilité du monde du travail.
Sommaire
La nature et l’issue de ces emplois temporaires sont très différentes selon
Editorial ............................................... p. 2
que les jeunes sont ou non diplômés. Si les premiers finissent par se stabiliser (à 30 ans 80% d’entre eux occupent un emploi stable), les seconds
L’accueil 2006 ...................................... p. 3
Les jeunes............................................ p. 4
connaissent des parcours beaucoup plus chaotiques qui peuvent déboucher dans le pire des cas sur des situations de grande pauvreté et
d’exclusion.
L’intervention à
caractère social ................................... p. 6
L’accompagnement
vers l’emploi........................................ p. 8
L’accès à la formation ....................... p. 10
Les chantiers 2007 ............................ p. 12
2
Activité par bureau ........................... p. 13
Bureau d’Aire sur l’adour ............... p. 14
Bureau de Hagetmau .................... p. 15
Bureau de Labrit ........................... p. 16
Bureau de Mimizan ....................... p. 17
Bureau de Mont de Marsan .......... p. 18
Bureau de Parentis en born .......... p. 19
Bureau de Capbreton .................... p. 20
Bureau de Dax .............................. p. 21
Bureau de Peyrehorade................. p. 22
Bureau de Saint-Paul les Dax ........ p. 23
Bureau de Soustons ..................... p. 24
Bureau de Tarnos .......................... p. 25
Bureau de Tartas ........................... p. 26
Glossaire ............................................ p. 27
Cette situation nouvelle transfert aux parents la responsabilité de financer la période transitoire que connaissent les jeunes. Mais, pour les
moins favorisés d’entre eux (et lorsque n’intervient pas de rupture familiale) cette entraide est restreinte à des contributions alimentaires de
survie qui ne permettent pas d’envisager des parcours de formation ou
de qualification dans de bonnes conditions.
Comme en témoigne ce rapport, la Mission Locale Landaise contribue
à consolider les étapes de ces parcours morcelés en mobilisant les outils
existants pour éviter une bascule définitive dans l’exclusion.
Le rôle des missions locales est constamment confirmé par les textes
législatifs et leur action reconnue comme pertinente dans le domaine
de l’insertion.
Toutefois, elles ne pourront jamais se substituer à une action publique
résolue qui doit se concentrer sur ces jeunes les plus démunis, d’abord
en réduisant le taux d’échec scolaire, ensuite en facilitant l’emploi des
salariés non qualifiés et enfin en créant un véritable système de formation et de qualification professionnelle.
Rapport d’activité 2006
L’accueil 2006
En 2006, l’activité de la Mission Locale Landaise
a progressé de manière significative. Plus de
32 000 contacts professionnels dont 15 324 entretiens individuels et 25 433 ser vices réalisés . Si
depuis 4 ans , le nombre de jeunes en relation est
stable, on constate une augmentation de l’activité mensuelle d’accueil (+2,4 %) et du nombre
de premier s accueils .
311
54
37
133
110
125
71
133
39
79
184
1 106
93
209
732
53
35
101
189
272
290
111
121
103
47
108
51
• 4 900 jeunes ont été en relation avec la Mission Locale Landaise au
cours de l’année.
• 4 624 jeunes ont été suivis par un conseiller référent dont 2 065 sont
des premiers accueils.
3
• 32 309 contacts professionnels ont été réalisés dont 15 324 entretiens
individuels.
• 4 170 jeunes ont bénéficié une proposition.
• 25 433 services ont été mobilisés.
Pour apporter à chaque jeune landais une offre de services identique,
la Mission Locale Landaise est présente sur l’ensemble du département au travers de 2 antennes d’arrondissement, 13 bureaux permanents et plus de 30 points d’accueil.
Contacts professionnels
Entretien Individuel, Information Collective, Atelier, Visite, Lettre, Contact Téléphonique…
Services, propositions
Information/Conseil, Appui/Conseil, Orientation,
Mise en relation, Demande d’Aide, Intermédiation
sur les différents domaines de compétences de
la Mission Locale Landaise.
Les jeunes
Même si des améliorations ont été initiées depuis 1981 en
matière d’insertion et des efforts accomplis, la situation des
jeunes demeure fragile. Le taux de chômage des 16/25
ans représente plus du double de celui de l’ensemble de
la population active, bien que beaucoup d’entre eux ne
soient pas ou plus inscrits à l’ANPE.
Bien qu’il le facilite, le diplôme ne garantit plus l’accès à l’emploi. Nombre de jeunes ont un parcours long et difficile avant de se stabiliser dans
la vie active. A cela s’ajoutent, pour certains, diverses discriminations.
Et que dire des conditions de vie de ceux qui cumulent des difficultés
multiples ?
Evolution des caractéristiques
des jeunes suivis
Dès lors, il est difficile de s’étonner que beaucoup de jeunes ne participent plus à la vie civique et sociale et que certains se réfugient dans
l’isolement et la marginalité.
Sexe
2002
2003
2004
2005
2006
Femmes
59,6 %
57,9 %
56,9 %
57,1 %
56,7 %
Hommes
40,4 %
42,1 %
43,1 %
42,9 %
43,3 %
Tous les jeunes aspirent à travailler et à prendre, de manière autonome,
leur place dans la société. Le meilleur accès à l’autonomie demeure à
l’emploi. Malheureusement, aujourd’hui, la réussite d’un parcours d’insertion professionnelle demande du temps et du soutien.
Les caractéristiques des jeunes
2002
2003
2004
2005
2006
III et +
7,1 %
7,0 %
5,6 %
4,8 %
4,0 %
Niveau
IV
V
27,2 % 39,8 %
26,7 % 41,1 %
26,6 % 41,5 %
28,1 % 40,3 %
27,8 % 40,5 %
Comme par le passé, le public est principalement féminin (56,7 %).
Infra V
25,9 %
25,2 %
26,3 %
26,8 %
27,7 %
Niveau infra V : 3ème , CFG, CCIP, CEP, 1ère année BEP/CAP.
Niveaux V : 2nde, 1ère, 2ème année BEP/CAP.
Niveau IV : Niveau BAC, BAC, B.T, Bac+1, ESEU, BEATEP.
Niveau III et + : DUT, BTS, BTA, DEUG, DEUST, Licence...
4
Les jeunes de niveau V restent également très largement majoritaires
(40,5 %). On peut toutefois souligner que près d’un tiers d’entre eux ne
sont pas diplômés.
On constate une légère augmentation des jeunes de niveau infra V
(27,7 %, soit 1 point de plus par rapport à 2005) et une légère diminution
des jeunes de niveau supra IV (31,8 % soit 1 point de moins). Ainsi, si
en 2005 la proportion des jeunes de niveau IV était prépondérante par
rapport aux jeunes Infra V ; en 2006, ces deux niveaux sont équivalents.
2002
2003
2004
2005
2006
16-17
ans
4,5 %
4,3 %
4,5 %
3,9 %
5,4 %
Age
18-21
22-25
ans
ans
46,9 % 43,5 %
49,2 % 44,1 %
45,9 % 45,2 %
44,8 % 45,8 %
48,5 % 41,6 %
Enfin, on observe une évolution concernant l’âge des jeunes accueillis.
Plus 26
ans
5,1 %
2,4 %
4,4 %
5,5 %
4,5 %
En 2005, 51,3 % du public Mission Locale Landaise était âgé de 22 à 26
ans ; en 2006, plus de la moitié (53,9 %) des jeunes ont entre 16 et 21 ans.
Par rapport à l’année précédente on peut noter une diminution de 5,2
points pour les 22-26 ans et une augmentation de 5,2 points pour les 1621 ans. Cependant, on retiendra que 48,5 % du public accueilli est âgé
de 18 à 21 ans.
Si le volume de l’ensemble des jeunes accueillis reste stable, on consAccompagnement des
parcours d’insertion
tate, en revanche, 2 065 nouveaux jeunes pour 2006.
La durée de l’ accompagnement
Soutien à la démarche d’insertion – Suivi de
la mise en œuvre du parcours – Mesure de
l’impact – Régulation
Plus de 42 % des jeunes ont débuté l’accompagnement avec la
Mission Locale Landaise depuis moins d’un an, 23,1 % depuis un an,
21,5 % entre 2 et 3 ans et près de 13 % depuis plus de 4 ans.
• Accompagner et suivre le jeune dans la réalisation de son parcours : veiller à la mise en
œuvre et au bon déroulement du parcours
par un soutien et un suivi régulier du jeune.
Le travail de la Mission Locale Landaise ne se réduit pas à une information, un conseil et/ou une proposition. L’accompagnement peut
• Évaluer la mise en œuvre du parcours et
réajuster son contenu en conséquence.
s’étendre sur plusieurs années. Par ailleurs, l’environnement économique et social actuel nécessite de soutenir les jeunes dans leur accès
à l’autonomie.
La durée de l’accompagnement est fonction du projet (métier visé),
du parcours à construire (formation, atelier de techniques de recher-
• Favoriser une approche globale des problématiques rencontrées par le jeune et mobiliser l’ensemble des moyens ou acteurs
susceptibles d’intervenir dans la résolution
des freins à l’insertion sociale et professionnelle.
che d’emploi…) mais également de la prise en compte des problématiques périphériques.
Le soutien de la Mission Locale Landaise s’achève généralement
Caractéristiques des premiers
accueils en 2006
Sexe
quand le jeune a accédé à l’autonomie. Celle-ci peut se mesurer
par la combinaison de plusieurs critères : emploi stable, autonomie
financière, occupation d’un logement payé par la personne (Cf. traHommes
45 %
vaux du groupe EVAL présentés lors du Conseil National des Missions
Femmes
55 %
Locales du 7 novembre 2001).
Les premiers accueils
En ce qui concerne
les nouveaux jeunes
de 2006, on observe
une baisse de 1,6
point de la part des
jeunes femmes qui
reste toutefois majoritaires.
Age
On notera que 72 % de ces nouveaux jeunes sont demandeurs d’emploi lors de leur premier accueil (dont près de la moitié ne sont pas
inscrits) et 22 % sont en situation professionnelle (emploi, formation,
contrat en alternance).
22-25 ans
27 %
18-21 ans
58 %
47 % de ces jeunes se sont adressés à la Mission Locale Landaise grâce au « bouche à oreille » ou sur orientation des partenaires, 21 % par
16-17 ans
15 %
Ce public nouvellement accueilli est
plus jeune que celui
des années précédentes.
On souligne une
augmentation de 1,3
point pour les 16-17
ans et de 2,8 points
pour les 18-21 ans.
l’ANPE, 17 % par des amis, 15 % par la famille.
La Mission Locale Landaise est identifiée comme l’interlocuteur privilégié dans la démarche d’insertion professionnelle des jeunes.
Les 2 065 jeunes nouvellement accueillis (soit plus de 170 nouveaux
jeunes en moyenne chaque mois), c’est-à-dire 42% des jeunes en relation sur l’année, mobilisent à eux seuls 60 % du temps de travail des
conseillers de la Mission Locale Landaise.
Ce premier contact conditionne la mise en œuvre de l’intervention
future. Celle-ci repose sur une approche globale qui respecte des
étapes déterminées par une pratique professionnelle éprouvée.
Niveau
Dans un même
temps, le rajeunissement se traduit
Infra V
pas une baisse du
26 %
Niv. V
niveau de forma39 %
Niv. III et + 5 %
tion initiale. 64,5
% d’entre eux ont
Niv. IV
30 %
un niveau inférieur
ou égal à V. A noter également que
29,6 % des jeunes
de niveaux V n’ont pas obtenu de diplôme.
Précisons qu’un jeune sur cinq sort du système
scolaire avec, au mieux, le brevet des collèges.
L’échec scolaire est d’abord celui de l’orientation.
5
L’intervention
à caractère social
On constate une progression de la paupérisation d’une
partie de la jeunesse. Environnement familial instable, ressources financières inexistantes ou insuffisantes (temps
partiel subi, contrats précaires, faibles rémunérations…),
conjuguées aux spécificités du marché du travail , sont
autant de freins pour l’accès à l’autonomie.
Le problème de mobilité, l’offre de logement peu compatible avec la précarité des contrats, fragilisent également
la situation des jeunes et induisent un champ de recherche d’emploi réduit.
Avec 16% du total des demandes formulées, la demande sociale reste
Aide au Logement temporaire
Mise en place dans le cadre du FIPJ, cette action
est destinée aux jeunes bénéficiant du CIVIS en
situation d’emploi de moins de 6 mois ou en formation et apporte une aide financière pour la prise
en charge du loyer. Plus de 60% des demandes
concernaient des entrées en formation.
significative et demeure indissociable de la construction du parcours
d’insertion professionnelle. Elle est principalement orientée sur l’accès
(ou le maintien) au logement et sur l’aide à la mobilité. On constate
dans le même temps, une hausse des problématiques de santé. Le Conseiller de la Mission Locale Landaise peut être amené intervenir sur le volet social soit pour débloquer une situation et permettre au jeune de se
centrer sur son insertion professionnelle, soit pour soutenir les démarches
6
Accompagner les jeunes vers l’autonomie
par le logement
liées à la formation ou à la recherche d’emploi (frais de restauration,
Face aux difficultés de plus en plus nombreuses
d’accès au logement et de maintien dans le logement, la Mission Locale Landaise a mobilisé le
FIPJ pour financer un poste de Référent logement
(mis à disposition par le FJT de Tarnos) et développer une action expérimentale dans ce domaine.
Ce Référent intervient en complémentarité du
travail réalisé par les conseillers de la Mission Locale Landaise. Par un travail sur l’accès au logement et le parcours résidentiel, l’action propose
d’aider le jeune à formaliser un projet d’habitation
et à accomplir des premières démarches vers un
logement autonome :
ritorial et associatif représente pour la Mission Locale Landaise un relais
• Aider le jeune à apprécier la faisabilité de son
projet « logement ».
• Tenir compte de son désir d’autonomie tout en
abordant les contraintes liées au marché et/ou à
sa situation.
• Action éducative budgétaire : conseils pour l’organisation du budget et la gestion des dépenses,
mise au point sur les dettes éventuelles avec la
mise en place d’un plan d’apurement.
A travers la construction d’un parcours résidentiel, de meilleures conditions peuvent être créées
afin de permettre au jeune de se consacrer à son
projet de vie.
d’hébergement, de déplacements…). Le partenariat institutionnel, terindispensable et complémentaire dans le traitement de la question sociale. Cette mise en synergie des ressources et des compétences est
souvent décisive dans la démarche d’insertion professionnelle du jeune.
Les 3 659 propositions réalisées dans le cadre de ce soutien social sont
principalement liées au logement, à la mobilité et à la santé.
Le logement
Les jeunes restent de plus en plus tard chez leurs parents et l’âge
moyen en matière d’habitation autonome est de 23 ans. Celle-ci
est conditionnée à un emploi salarié et à l’obtention de garanties
nécessaires pour entrer dans un logement. Ainsi, ils sont moins nombreux
à pouvoir accéder au logement autonome voire à s’y maintenir (25 % en
2006 soit 1 point de moins qu’en 2005). Un peu plus de 11 % des jeunes
occupent un hébergement temporaire voire précaire (foyer, CHRS,
hébergement nomade ou chez des amis, hôtel…). Il faut souligner la
pénurie de logements d’urgence qui sont rapidement saturés (longues
listes d’attente).
Actions mises en œuvre
• Développement de coopération partenariale : La Mission Locale Landaise anime et
coordonne un réseau de partenaires pour permettre une réflexion commune autour de
problématiques identifiées et partagées et construire ensemble les réponses.
• Mobilisation du FDAJ : Aide financière pour l’équipement de mobilier...
• Mobilisation du FDAF : Aide financière pour l’installation et/ou le maintien dans le
logement, pour la prise en charge d’impayés d’énergie…
• Mobilisation du FIPJ :
- Accès au logement temporaire
- Accompagnement des jeunes vers l’autonomie par le logement
La mobilité
On observe, année après année, que les jeunes sont globalement
moins mobiles que leurs aînés. La part des jeunes sans moyen de locomotion progresse pour se situer à 33 % en 2006 (1.7 point de plus qu’en
2005) et celle des jeunes disposant du permis et d’un véhicule diminue
à près de 39% (3 points de moins qu’en 2005). L’étude, menée dans
le cadre du dispositif CIVIS, fait apparaître un périmètre de mobilité
qui se réduit au canton pour 45 % des jeunes et à la région pour près
d’un tiers d’entre eux. Face à l’éloignement des pôles économiques,
le manque de mobilité reste un facteur majeur en matière d’insertion professionnelle. Cependant, l’obtention du permis de conduire
Parcours de jeunes
« L’accès au logement autonome : projet de
vie »
Isabelle est en formation vente et vit en couple.
Les revenus du ménage s’élèvent à 1080 euros
mensuels. Ne pouvant être aidés financièrement,
les jeunes gens vivent chez la mère du jeune homme dans un secteur rural mal desservi.
Isabelle, sans permis, rencontre des difficultés
pour se déplacer et aller en stage. Le couple a un
réel projet de vie commune, mais a besoin d’être
accompagné dans ses démarches d’accès au logement. Après avoir établi un budget prévisionnel,
nous avons mis en place un travail de médiation.
Afin que les deux jeunes gens saisissent la portée
de leur engagement, nous les avons informés de
leurs droits et devoirs. Un dossier Locapass a permis l’ouverture de droits à l’allocation logement
auprès de la Caisse d’Allocation Familiale. Depuis
l’entrée dans leur logement, nous avons gardé
des contacts réguliers.
Aujourd’hui, le manque de mobilité ne constitue
plus un frein à l’obtention d’un contrat. Résidant
en centre ville, Isabelle utilise les transports en
commun. Elle a pu déposer des candidatures
dans les commerces proches de son logement, et
obtenir des entretiens professionnels.
et l’acquisition d’un moyen de locomotion ne suffisent pas toujours
à résoudre les difficultés d’insertion professionnelle. Par la suite, il est
« Le maintien dans le logement : traitement
des impayés »
nécessaire d’acquérir et d’entretenir un véhicule.
Enfin, certains jeunes ne souhaitent pas quitter leur lieu de vie, préférant privilégier une certaine qualité de vie, même s’ils rencontrent des
problèmes pour s’adapter au marché de l’emploi local.
Actions mises en œuvre
• Dans le cadre du FAJ : Aide au financement du permis, de l’assurance du véhicule,
de sa réparation ou des frais de déplacements.
• Dans le cadre du FIPJ : Aide au financement du permis de conduire ou du BSR
(Brevet de Sécurité Routière), Délivrance de bons d’essence, Prêt de cyclomoteurs
(signature de conventions avec 4 associations) : mises à disposition de cyclomoteurs
pour permettre à un jeune bénéficiant du CIVIS de regagner son lieu de travail ou de
stage.
La santé
Les problèmes liés à l’absence ou à l’irrégularité de ressources (les
Alexandre a démissionné et s’est retrouvé sans
ressources. Au même moment, il s’est séparé de
sa compagne et a du mal à rebondir. Il enchaîne
les petits contrats d’intérim. En logement autonome, il éprouve de plus en plus de difficultés à
payer ses charges, n’a pas versé le dernier loyer,
accumule les dettes (taxe habitation, téléphone,
découvert …) ainsi qu’un indu auprès de la Caisse
d’Allocation Familiale. Après analyse de la situation,
nous avons entrepris un travail de médiation avec
le propriétaire pour apporter des solutions et ainsi
éviter la dégradation de leurs relations. Des contacts avec la CAF ont abouti à la réévaluation de
son allocation logement, au règlement de l’indu,
ce qui a permis de combler les retards de loyers.
Concernant les autres dettes, nous avons mis en
place des échéanciers. Sa situation financière stabilisée, Alexandre s’est à nouveau investi dans ses
recherches d’emploi. Il a rencontré un employeur
et son contrat est en cours de négociation.
contrats saisonniers ou intérims ne permettent pas aux jeunes de gérer un budget facilement, voire aggravent leur situation financière),
le surendettement ou les interdits bancaires, les difficultés familiales
(rupture familiale, environnement familial éclaté, précarisé, absence
de repères, parents isolés, problème de garde d’enfant…) ou même
les cohabitations familiales, généralement subies, favorisent l’apparition de conflits familiaux et l’émergence de nombreux problèmes
psychologiques importants. Les principales difficultés de santé recensées concernent l’accès aux soins et à l’assurance maladie (CMU et
Mutuelle).
Actions mises en oeuvre
• Développement de réseaux de partenaires constitué à la demande Conseil Général
et s’organisant autour d’une formation-action portant sur les « Souffrances Psychosociales ».
• Délivrance de Tickets Service pour l’alimentaire, le vestimentaire ou l’hygiène dans
le cadre du FIPJ.
• FAJ : Fonds d’Aide aux Jeunes financé par le
Conseil Général destiné aux jeunes de 18 à 25
révolus, en très grande difficulté, sans ressources
ou avec des ressources très faibles.
• FDAF : Fonds Départemental d’Aide aux Familles financé par le Conseil Général, intervient
auprès des familles en difficulté sur cinq domaines d’intervention tels que le FAI (Fonds d’Aide
aux Impayés d’énergie) et le FSL (Fonds de Solidarité pour le Logement).
• FIPJ : Fonds pour l’Insertion Professionnelle des
Jeunes financé par l’Etat, destiné aux jeunes en
dispositif d’accompagnement CIVIS
7
L’accompagnement
vers l’emploi
Si la Mission Locale Landaise intervient sur la question sociale, elle n’oublie pas son cœur de métier, l’insertion professionnelle.
Le domaine professionnel représente 84% des demandes exprimées par
les jeunes. Elles se décomposent notamment de demandes d’accès
à l’emploi direct (42%) et de demandes liées à la formation (30%). La
demande d’emploi direct, souvent provoquée par une situation d’urgence, peut éviter de basculer dans l’exclusion. Un jeune diplômé formulera généralement une demande d’entrée en formation afin de se
Travail individualisé sur le traitement de
la situation, l’orientation
et le projet du jeune
donner les moyens de s’adapter à la réalité du marché du travail. Les
Lors des entretiens individuels, le conseiller
analyse les demandes, les situations et les besoins
du jeune afin de réaliser un diagnostic global. Il
travaille sur l’orientation du jeune et l’accompagne
dans la définition et la validation de son projet. Il
favorise la connaissance du milieu professionnel
par le biais de visites en entreprise. Ensemble,
ils construisent un parcours individualisé et
formalisé.
Ainsi, le conseiller définit avec le jeune l’objectif
à atteindre, en termes d’emploi, de qualification
et/ou d’insertion sociale, et identifie les étapes du
parcours (c’est-à-dire les démarches d’insertion
sociale et professionnelle).
conditions matérielles peu favorables à l’inscription dans un parcours
moins diplômés, qui auraient quant à eux besoin de qualification, expriment moins de demandes de ce type. Ceci peut s’expliquer par des
d’insertion.
Le projet professionnel
1 745 jeunes ont bénéficié d’une proposition liée au projet professionnel
pour 4 534 services mobilisés.
Parallèlement au travail sur les problématiques à caractère social, il faut
repérer les freins à l’insertion professionnelle et plus précisément à l’accès à l’emploi :
Familles de métiers auxquels
les jeunes accèdent
8
24,4 % des entrées en emploi concernent des
emplois de 6 mois et plus :
• 24,5 % Personnel des services aux personnes
et à la collectivité ,
• 14,2 % Personnel de la distribution et de la
vente,
• 10,9 % Personnel de l’industrie hôtelière,
• 9,7 % Personnel du transport et de la
logistique,
• 9,1 % Personnel du bâtiment, des travaux
publics et de l’extraction.
75,6 % des entrées en emploi concernent des
emplois de moins de 6 mois :
• 16,9 % Personnel de la distribution et de la
vente,
et à la collectivité,
• 13,6 % Personnel des industries de process,
• 13,5 % Personnel de l’agriculture et de la
pêche,
• 10,6 % Personnel de l’industrie hôtelière,
• 9,6 % Personnel du transport et de la
logistique.
• la dévalorisation de l’image de soi (manque de confiance en soi, absence d’autonomie…),
• le manque d’expérience professionnelle,
• la méconnaissance du marché économique local, des entreprises…
• le projet professionnel pas ou peu défini, voire irréaliste, la méconnaissance des métiers. Pour certains jeunes, la difficulté à se projeter, à se représenter le monde du travail ou à faire le deuil de leur projet initial….
Les situations d’emploi
2 897 jeunes ont bénéficié d’une proposition liée à l’emploi pour 11 469
services mobilisés.
2 467 jeunes (53,3 % du public) ont été en situation d’emploi au cours
de l’année.
Les démarches personnelles des jeunes (recherches et candidatures
spontanées), renforcées par les 2 826 offres proposées par la Mission Locale Landaise, ont conduit à la signature de 2 449 contrats de travail.
Les jeunes sont souvent prêts à accepter tout type de contrat, y compris dans les métiers en tension. Cependant ceux-ci ne procurent bien
souvent que des contrats de courte durée. Au vu de la précarité de
ces emplois (83,1 % sont des CDD et 75,6 % concernent des emplois
de moins de 6 mois), ils poursuivent leur accompagnement avec la
Mission Locale Landaise.
Les dispositifs d’accompagnement à l’emploi
Dans le cadre de leur mission de service public, les missions locales
mettent en œuvre pour le compte de l’Etat et de l’ANPE, des dispositifs d’accompagnement à l’emploi.
Autres actions mises en oeuvre
CIVIS (Contrat d’Insertion dans la Vie Sociale)
Le CIVIS est un dispositif inscrit dans la loi de cohésion sociale du 18
janvier 2005 pour accompagner les jeunes en difficultés vers l’emploi
durable (contrat de travail de plus de 6 mois) en leur proposant
• Ateliers TRE : Former aux techniques de recherche d’emploi.
• Visites en entreprises : Organiser des enquêtes
et des rencontres avec les employeurs et des salariés lors des visites en entreprises.
un accompagnement global (professionnel et social) et renforcé.
Un soutien financier est mobilisable avec l’Allocation interstitielle
(il est proposé aux jeunes sans ressource entre deux situations
professionnelles) et le FIPJ.
La Mission Locale Landaise a accompagné 1 314 jeunes CIVIS en
2006.
55,9 % des jeunes ont rencontré une situation d’emploi au cours de
• Ateliers Emploi : Accompagner et faciliter la recherche d’emploi. Connaître l’environnement économique local. Acquérir une meilleure connaissance du marché du travail et des employeurs. Elargir
et vérifier les objectifs professionnels. Confronter
son projet à la réalité. Former aux Techniques de
Recherche d’Emploi et mettre en relation avec des
offres d’emploi.
• Action ZUS : Accompagner les jeunes des quartiers sensibles vers l’emploi, en leur proposant
des solutions adaptées à leur situation.
leur accompagnement CIVIS.
Nombre de contrats signés sur la période
dont femmes
dont mineurs
Nombre de jeunes présents sur la période
dont bénéficiaires de l’allocation interstitielle
Nombre de sorties sur la période
dont sorties pour emploi
CIVIS
V&+
713
474
13
919
427
169
78
CIVIS
Vbis-VI
325
164
64
395
219
85
29
Total
2006
1 038
638
77
1 314
646
254
107
PPAE (Projet Personnalisé d’Accès à l’Emploi)
Dans le cadre de la convention nationale de partenariat ANPE– CNML
• Jobs d’été : Accompagner les jeunes dans leurs
recherches d’emplois saisonniers. Informer sur
les principaux secteurs d’activité, les éléments
indispensables du droit du travail et mettre à leur
disposition des offres d’emploi.
• Opérations de placement : Repérer et préparer
des jeunes aux campagnes de recrutement. Travailler avec les entreprises sur leurs besoins.
• Actions en lien avec les branches professionnelles : Participer à l’étude de la pertinence d’un
GEIQ.
• Forums Emploi : Sensibiliser les jeunes sur les
métiers porteurs du territoire.
(Conseil National des Missions Locales), ces dernières se sont vues
confier la mise en œuvre du PPAE pour l’accompagnement de jeunes
demandeurs d’emploi qui nécessitent une approche globale de leurs
problématiques emploi.
1 036 jeunes ont été pris en charge dans le cadre du PPAE.
En 2006, 57% des jeunes ont rencontré, durant leur accompagnement
Période en Milieu Professionnel (PMP)
Mise en situation de travail, sur 5 ou 10 jours, d’un
jeune CIVIS pour approfondir ses connaissances
de l’environnement professionnel, repérer ses potentialités, ses éventuelles difficultés, en vue de
valider ou de déterminer son choix professionnel.
Plateformes de vocation
PPAE, une expérience professionnelle (emploi et/ou formation).
En accompagnement durant la période
Accompagnements débutés dans l’année
Nombre de sorties durant l’année
dont reprise emploi déclarée
2006
1 036
468
448
37 %
2005
1 083
546
479
31,5 %
2004
952
556
340
26,5 %
Pour permettre aux Missions Locales d’optimiser
l’accès à l’emploi des jeunes, l’Etat a confié à
l’ANPE les Plateformes de vocation dont l’objectif est de détecter les habiletés professionnelles
des candidats dans les métiers porteurs ou en
tension, en s’appuyant sur la Méthode de Recrutement par Simulation (MRS).
9
L’accès à la formation
Toutes les études confirment que le diplôme est l’atout indispensable pour un accès à l’emploi plus rapide et durable. En effet, les jeunes non qualifiés concentrent, à eux
Formations suivies
15,4 % sont des formations de plus de 5 mois
dont 66,9 % sont financées par le Conseil Régional d’Aquitaine (CRA).
Familles de métiers visés :
• 20,5 % Personnel de la distribution et de la vente dont 80% financées par le CRA,
• 20,4 % Professionnel de l’intervention sociale,
du développement local et de l’emploi dont 50%
financées par le CRA,
• 18,2 % Personnel des services aux personnes et
à la collectivité dont 60% financées par le CRA,
• 16,1 % Professionnel de la santé (paramédical)
dont 68,2 % financées par le CRA.
nement économique, alors que les plus diplômés d’entre
eux connaissent moins de difficultés une fois sur le marché
du travail.
2 387 jeunes ont bénéficié d’une proposition liée à la formation pour 5
771 services mobilisés.
La Formation
Le premier de nos défis est de lever les entraves à l’entrée en formation.
84,6 % sont des formations de moins de 5 mois
dont 79,7 % sont financées par le CRA.
Ces obstacles peuvent être : le refus du jeune d’accéder à la formation
Familles de métiers visés :
• 20,5 % Personnel de la distribution et de la vente dont 80,2 % financées par le CRA,
• 16 % Personnel du transport et de la logistique
dont 74,6 % financées par le CRA,
et à la collectivité dont 71,7 % financées par le
CRA,
• 9,1 % Professionnel de l’intervention sociale, du
développement local et de l’emploi dont 55,3 %
financées par le CRA.
une absence de formation adaptée, un manque de qualification préa-
Remontée des besoins
10
seuls, la principale charge de la « flexibilité » de l’environ-
Chaque année la Mission Locale Landaise contribue à l’élaboration du Programme Régional de
Formation par une analyse du public (caractéristiques du public, impact de la formation sur la
construction du parcours professionnel) et du territoire sur lequel elle intervient. Ce dernier travail
porte sur l’appréciation des forces et faiblesses
des ressources du territoire dans l’élaboration du
parcours du jeune ; l’identification des freins rencontrés par le jeune ; l’estimation de la demande
de formation et d’emploi en matière de métiers
et filières.
Contrat d’Objectifs Conseil Régional
Ce contrat, établi entre le Conseil Régional et
les missions locales d’Aquitaine, a pour objectif
de poursuivre et renforcer la collaboration déjà
existante en vue de permettre aux jeunes aquitains d’accéder à une formation (toutes voies
confondues), de faciliter le bon déroulement des
parcours, de limiter les abandons, et au final,
d’améliorer l’insertion sociale et professionnelle
des jeunes.
à la suite d’un vécu négatif de la scolarité ou d’une orientation subie,
lable. Se qualifier demande aujourd’hui de réunir un ensemble de conditions qui permet d’accéder et de se maintenir en formation, tels que
la prise en charge de l’hébergement, la restauration, les déplacements,
les besoins élémentaires et cela sur une période suffisamment longue
pour se former.
Parmi les 5 771 propositions liées à la formation, on compte :
• 1 785 mises en relation sur des formations,
• 341 mises en relation sur des prestations de bilan (de compétences,
d’orientation, d’évaluation).
1 147 jeunes ont suivi une formation en 2006 dont 999 ont débuté leur
session au cours de l’année :
• soit 1 189 entrées en formation,
• dont 838 formations financées par le Conseil Régional.
Les Mesures du Conseil Régional
• 44,9 % sont des Actions d’Orientation,
• 14,4 % des Bilans Jeunes,
• 9,7 % des Actions de Qualification certifiante ou diplômante,
• 8,1 % des Actions de Préparation aux parcours qualifiants,
• 7,1 % des Actions de Développement des compétences,
• 4,9 % des Actions de Socialisation,
• 4,3 % des Actions Subventionnées,
• 5,8 % des Chèques 2ème Chance.
Près de 45 % des formations mobilisées et financées par le Conseil Régional sont des
actions d’orientation. L’Aide au choix professionnel, la Diversification des choix professionnels, l’Immersion et l’Accompagnement vers l’emploi visent un public de jeunes
cherchant à construire, expérimenter, valider leur choix professionnel.
Plus de 14% des mesures du Conseil Régional concernent des bilans Jeunes dont
61,4 % sont des bilans d’orientation pour les jeunes sans expérience professionnelle,
27,2 % des bilans de compétences inscrits dans le Code du Travail et 11,4 % des évaluations/Remobilisations.
L’Atelier préparatoire à l’entrée en formation
Afin d’optimiser les chances d’accès et de maintien en formation,
la Mission Locale Landaise a mis en oeuvre, à titre expérimental, des
ateliers de préparation à l’accès à la formation. En effet, les jeunes
souhaitant intégrer une formation ne mesurent pas toujours les conséquences et le niveau d’investissement nécessaire pour réussir leurs
stages dans de bonnes conditions.
Cet atelier permet aux jeunes :
• de faire le point sur le projet de formation,
• de mesurer leur motivation, leurs atouts, leurs freins,
• de prendre conscience de leur implication personnelle,
• de repérer les démarches et actions préalables à mettre en place,
• d’obtenir des informations sur leurs droits et devoirs,
• de se projeter dans une situation de stagiaire de la formation professionnelle.
Actions d’orientation
du Conseil Régional (GFE 22)
L’orientation professionnelle constitue un long travail de bilan et de diagnostic, de confrontation à
la réalité du monde économique et social, d’analyse des freins personnels et environnementaux.
Le cadre des entretiens individuels ne permet pas
toujours la mise en situation réelle et la vérification de pré requis de base (savoir être, motivation…). Les actions de socialisation, d’orientation,
d’accompagnement à la recherche d’emploi constituent des outils précieux et complémentaires
favorisant : l’émergence des projets, la levée des
freins, l’identification des potentialités, le développement des expériences et compétences, la
reprise de rythme, le changement des représentations du monde économique. Elles constituent
pour beaucoup une étape de transition nécessaire
entre l’univers «scolaire» et le monde du travail.
L’Alternance
Chèque Deuxième Chance
446 jeunes en contrat en alternance en 2006 (459 situations rencontrées) : 69 % en contrat d’apprentissage, 26,8 % en contrat de professionnalisation et 4,1 % en contrat de qualification.
157 contrats en alternance signés en 2006.
L’alternance demeure une composante importante de notre système
d’accès à la qualification. C’est aussi un atout essentiel pour les jeunes. Non seulement les contrats d’apprentissage et de professionna-
Ce dispositif est une mesure individuelle d’aide à
la formation professionnelle mise en place depuis
mars 1999 par le Conseil Régional d’Aquitaine. Il
doit permettre à un jeune d’acquérir, de perfectionner ou d’adapter ses compétences par une formation n’étant pas prise en charge dans le cadre des
programmes et dispositifs publics existants.
Familles de métiers exercés en
contrat d’apprentissage
80 contrats dont 48.75% concernent des jeunes
Infra V
lisation permettent de préparer un diplôme, avec autant de chance
de succès qu’une autre voie de formation, mais il favorise plus rapidement l’accès à un emploi.
Actions mises en oeuvre
• PAVA-PACA : Dans le cadre du Programme d’Accompagnement Vers l’Alternance
(PAVA), la formation PACA (Préparation et Accompagnement au Contrat en Alternance)
a été mise en place par l’AFPA pour accompagner les jeunes dans la recherche de
contrat en alternance.
• Chantier Prison : Dans le cadre de la construction du centre pénitencier de Mont
de Marsan, la Mission Locale Landaise a participé au repérage des jeunes. Après des
tests d’aptitudes sur la plateforme de vocation de l’ANPE, un entretien d’embauche,
et une période de pré qualification par l’AFPA, des contrats de professionnalisation ont
été signés.
• Journées portes ouvertes CFA : La Mission Locale Landaise accompagne les jeunes
dans leur recherche d’information sur l’Apprentissage (informations sur les différentes
filières, découverte d’autres métiers, rencontre avec des professionnels).
• 20 % Personnel de la distribution et de la
vente,
• 13,8 % Personnel du bâtiment, des publics et
de l’extraction,
• 12,5 % Personnel de la mécanique, de l’électricité
et de l’électronique,
• 13,8 % Personnel de l’industrie hôtelière.
Familles de métiers exercés en
contrat de professionnalisation
11
77 contrats dont 52.6% concernent des jeunes
de niveau IV.
• 13 % Personnel de la distribution et de la vente,
• 11,7 % Personnel du bâtiment, des publics et
de l’extraction,
• 19,5 % Personnel des services administratifs et
commerciaux,
• 23,4 % Personnel de l’industrie hôtelière.
Les chantiers 2007
Pour l’emploi
• Poursuite des programmes et dispositifs (CIVIS, FIPJ, PPAE,
EQUAL).
• Mise en place de comités techniques territoriaux réunissant les
membres du Service Public de l’Emploi et des partenaires locaux
intervenants dans le domaine de l’emploi afin de mobiliser sur
les territoires les compétences et les ressources susceptibles de
favoriser l’insertion professionnelle des jeunes.
• Intégration du Dossier Unique du Demandeur d’Emploi (DUDE)
à notre système de traitement de données informatiques.
Pour la formation et l’alternance
• Mise en œuvre du contrat d’objectifs du Conseil Régional qui
réaffirme la volonté de renforcer la collaboration déjà existante
entre les missions locales et la Région en vue d’améliorer l’accès
des jeunes à la formation et à la qualification.
• Travail sur l’élaboration d’un contrat d’objectifs et de moyens
apprentissage.
• Elargissement de l’atelier préparatoire à l’entrée en formation
aux contrats en alternance.
Pour le soutien à caractère social
• Elargissement de nos compétences dans le domaine du FAJ :
prise en charge du FAI et FSL.
• Poursuite de la formation action «Souffrances Psychosociales».
Pour le fonctionnement de la structure
12
• Travail sur l’élaboration de l’offre de services de la Mission Locale Landaise.
• Participation au groupe de travail pour l’élaboration de la
convention pluriannuelle d’objectifs.
• Participation au groupe de travail sur la modernisation du financement des missions locales
Activité par bureau
L’accueil du public
4 900 jeunes en relation
15 324 entretiens individuels
25 433 services mobilisés
39 points d’accueil :
13 bureaux permanents,
26 permanences.
13
Bureau d’Aire sur l’Adour
Nombre de jeunes en relation : 240
Bureau d’Aire sur l’Adour
4 rue Méricam
40800 Aire sur l’Adour
Tél : 05 58 71 95 52
Fax : 05 58 71 95 53
Mail : [email protected]
• 189 jeunes en relation
• 72 premiers accueils
• 1 364 contacts professionnels
• 504 entretiens individuels
• 909 services mobilisés
• 48 formations débutées
Conseillère intervenant sur ce territoire :
• 5 contrats en alternance
• Jessica RIBEIRO
• 60 contrats de travail
• 310 contacts professionnels
14
Bureau de Hagetmau
Bureau d’Hagetmau
213 rue Pascal Duprat
40700 Hagetmau
Tél/Fax : 05 58 79 85 44
• Sophie CASSOU
15
Bureau de Labrit
Bureau de Labrit
Route de Roquefort
40420 Labrit
Tél/Fax : 05 58 51 05 47
• 1 contrat en alternance
Conseillères intervenant sur ce territoire :
• Isabelle L’HUILLIER
• Valérie MOREL
• Isabelle GOUPILLAT
•177 entretiens individuels
16
Bureau de Mimizan
Bureau de Mimizan
Centre Multimédia
Avenue de la Gare
40200 Mimzan
Tél/Fax : 05 58 09 45 02
Conseillers intervenant sur ce territoire :
• Pierre CAMIADE
• Marie CHESNEAU
•125 jeunes en relation
17
Bureau de Mont de Marsan
Nombre de jeunes en relation : 1 464
Antenne Technique de Mont de Marsan
40 rue Victor Hugo
40000 Mont de Marsan
Tél : 05 58 05 75 75
Fax : 05 58 05 75 85
• Agnès CHAUME
• Geneviève CORDELIER
• Julien HUGUIES
• Marie-Laure MAZEAU
• Delphine VALENTI
• Marie-Paule VILLE
• Isabelle GOUPILLAT
• 13 formations
• Valérie MOREL
• 1 106 jeunes en relation
• 3 766 entretiens individuels
• 6 421 services mobilisés
18
Bureau de Parentis-en-Born
Bureau de Parentis
Centre Administratif
Place du 14 juillet
40160 Parentis en Born
Tél : 05 58 82 73 28
Fax : 05 58 82 73 29
• Nathalie BRUNE
• Marie CHESNEAU
19
Bureau de Capbreton
Bureau de Capbreton
Maison Nismes
12 av. Jean Lartigau
40130 Capbreton
Tél : 05 58 49 30 93
Fax : 05 58 49 30 94
• Véronique MASSENET
• Nathalie AUGER
20
Bureau de Dax
Antenne technique de Dax
1 impasse du Tuc d’Eauze
40100 Dax
Tél : 05 58 90 93 93
Fax : 05 58 90 93 99
• Régine BRU
Sud
• Maryline LIRAKI
• Carmen DUBSET
• Isabelle LESTRUHAUT
21
Bureau de Peyrehorade
Bureau de Peyrehorade
Centre Socio culturel
Place Aristide Briand
40300 Peyrehorade
Tél/Fax : 05 58 73 76 38
• Monique MATHE
• Carmen DUBSET
22
•93 contrats de travail
Bureau de Saint-Paul-Lès-Dax
Bureau de St Paul lès Dax
204 avenue de la Résistance
40990 Saint Paul lès Dax
Tél : 05 58 35 41 89
Fax : 05 58 35 41 89
• Annette DEMBA SAÜQUERE
Nord
23
Bureau de Soustons
Bureau de Soustons
14 avenue du Maréchal Leclerc
Pôle Social - Bât. A
40140 Soustons
Tél : 05 58 41 54 06
Fax : 05 58 41 54 07
• Nicole MEZERETTE
• Nathalie AUGER
24
Bureau de Tarnos
Bureau de Tarnos
Centre municipal Albert Castets
40220 Tarnos
Tél : 05 59 64 96 88
Fax : 05 59 64 96 86
• Ludovic MASPEYRAT
• Nathalie AUGER
25
Bureau de Tartas
Bureau de Tartas
Maison de Pays
143 rue Jules Ferry
40400 Tartas
Tél/Fax : 05 58 73 39 95
• Christine CHARRIER
• Isabelle LESTRUHAUT
Ouest et Est
26
Glossaire
Les acronymes utilisés dans le rapport
AFPA
Association nationale pour la Formation Professionnelle des Adultes
ANPE
Agence Nationale pour l’Emploi
BAC
Baccalauréat
BEATEP
Brevet d’Etat d’aptitude d’Animateur Technicien d’Educateur Populaire et de la jeunesse
BEP
Brevet d’Etudes Professionnelles
BTA
Brevet de Technicien Agricole
BTS
Brevet de Technicien Supérieur
CAP
Certificat d’Aptitude Professionnelle
CCIP
Certificat de Capacité d’Insertion Professionnelle
CEP
Certificat d’Etude Primaires
CFA
Centre de Formation d’Apprentis
CFG
Certificat de Formation Générale
CIVIS
Contrat d’Insertion dans la VIe Sociale
CNML
Conseil National des Missions Locales
CRA
Conseil Régional d’Aquitaine
DEUG
Diplôme d’Etudes Universitaires Générales
DEUST
Diplôme d’Etudes Universitaires Scientifiques et Techniques
DUDE
Dossier Unique du Demandeur d’Emploi
DUT
Diplôme Universitaire de Technologie
ESEU
Examen Spécial d’Entrée à l’Université
FAI
Fonds d’Aide aux Impayés
FAJ
Fonds d’Aide aux Jeunes
FDAF
Fonds Départemental d’Aide aux Familles
FDAJ
Fonds Départemental d’Aide aux Jeunes
FIPJ
Fonds d’Insertion Professionnelle des Jeunes
FJT
Foyer de Jeunes Travailleurs
FSL
Fonds Solidarité Logement
GEIQ
Groupement d’Employeur pour l’Insertion et la Qualification
GFE
Groupe Formation Emploi
PACA
Préparation et Accompagnement en Contrat en Alternance
PAVA
Préparation et Accompagnement Vers l’Alternance
PMP
Période en Milieu Professionnel
PPAE
Projet Personnalisé d’Accès à l’Emploi
TRE
Techniques de Recherche d’Emploi
ZUS
Zone Urbaine Sensible
27
MISSION LOCALE LANDAISE
38 rue Victor HUGO
40 000 Mont de Marsan
Scribane Communication 05.58.91.66.48
Tél. : 05 58 46 61 80
Fax : 05 58 46 61 81
Site web : www.mission-landaise.asso.fr
28
Les communes adhérentes
à la Mission Locale Landaise

rapport v6.indd - Mission Locale des Landes

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