Grincement des dents au sein des partis politiques

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Grincement des dents au sein des partis politiques
"La meilleure forteresse des tyrans est l'inertie du peuple" (Machiavel)
Hebdomadaire Satirique Nigérien Site: lagriffe-niger.com - N°367 du 31 Mai 2010 Prix 300FCFA
Amendement et adoption du Code électoral par le CSRD
Grincement des dents au
sein des partis politiques
Après les retouches apportées par le Conseil consultatif national, le projet de Code
électoral vient d’être amendé
et adopté par le Conseil suprême pour la restauration de
la démocratie. Même s’ils le
manifestent de façon plus ou
moins individuelle, de nombreux partis politiques ne
sont pas satisfaits du nouveau
Code électoral, tel qu’il a été
amendé et adopté par le
CSRD.
Ordonnance du CSRD
sur le Code électoral
Ordonnance sur les
dispositions transitoires
en matière électorale
Djibo Salou invité au sommet France-Afrique à Nice
Cent jours après son arrivée
au pouvoir et deux semaines
après son accession au plus
haut grade de Général de
Corps d’Armée, le Chef de
l’Etat Djibo Salou vient
d’être invité au Sommet
France-Afrique qui s’ouvre ce
lundi à Nice en France.
De simple Commandant de
compagnie il y a de cela un
peu plus de trois mois, Djibo
Salou est désormais dans la
cour des grands du monde
entier. Ina ruwan Allah !
Réaction des partis politiques membres de l’ancien régime au nouveau Code électoral
Seïni Oumarou et ses camarades rejettent le nouveau Code
électoral et demandent l’application de celui de 2004
Trois syndicats du secteur de l’éducation
interpellent le Gouvernement
Les journalistes nigériens se dotent
d’un Code d’éthique et de déontologie
NATION
Billet
Réaction des partis politiques membres de l’ancien régime au nouveau Code électoral
Cent jours de gouvernance du CSRD
Des actes qui rassurent…
Le 28 Mai dernier, cela faisait 100 jours que les militaires
regroupés au sein du Conseil suprême pour la restauration de la
démocratie avaient pris le pouvoir, mettant ainsi fin à la crise
politique qui s’exacerbait suite à la décision de l’ancien Président
Mamadou Tandja de se maintenir au pouvoir, malgré la fin de ces
deux mandats légaux. Cent jours donc que le désormais Général
de Corps d’Armée Djibo Salou (il était Commandant au moment du
coup d’Etat) et ses compagnons d’arme sont aux commandes de
l’Etat. Dans leur toute première déclaration, les membres du
CSRD avaient promis trois choses aux Nigériens : restaurer la
démocratie ; assainir le paysage politique, économique et financier
et réconcilier les Nigériens. Certes en 100 jours il est beaucoup
très tôt d’évaluer le niveau de sincérité des tombeurs de Tandja
par rapport à ces différentes missions. Mais force est tout de
même de reconnaître que des actes qui rassurent ont été posés
dans ce sens. Par rapport tout d’abord à la restauration de la
démocratie, le CSRD a travaillé à la mise en place de presque
toutes les institutions de la Transition chargées de préparer le
retour à une vie constitutionnelle normale. Avec la décision prise
par Djibo Salou et ses compagnons qu’aucun membre du CSRD et
du Gouvernement de Transition ne sera candidat à l’une ou l’autre
des élections, le risque qu’on assiste à un hold-up électoral est
moindre pour ne pas dire pas dire nul. De même en acceptant de
remettre le pouvoir aux civils après une période de douze (12)
mois, les « héros » du 18 février 2010 donnent les gages de leur
volonté à ne pas rester au pouvoir. Comment ne pas surtout saluer
la nomination à la tête de certaines Institutions de la Transition
des personnalités qui ont joué un rôle appréciable dans la défense
des Institutions démocratiques, pendant que celles-ci étaient
gravement menacées par le projet Tazartché de l’ancien Président
Tandja Mamadou ? C’est le cas de l’acteur de la société civile
Marou Amadou à la tête du Conseil consultatif national ; de la
très courageuse magistrate Mme Salifou Bazèye au Conseil
Constitutionnel ; du défenseur de la lib erté de presse
Abradramane Ousmane à la tête de l’Observatoire national de la
communication (ONC) ou encore du politologue Professeur
Mamoudou Gazibo à la tête du Comité des textes fondamentaux.
Avec l’installation prochaine de la Commission électorale nationale
indépendante (CENI), le CSRD aura ainsi réussi à mettre en place
le dispositif nécessaire pour la restauration de la démocratie qui
passe par l’installation des institutions démocratiques animées
par des hommes et des femmes démocratiquement élus. En ce qui
concerne l’assainissement politique, économique et financier,
l’adoption du nouveau Code électoral, la nomination de plusieurs
Inspecteurs d’Etat et la mise en place, toute récente, de la
Commission de lutte contre la délinquance économique et financière
sont des signes d’un engagement du Général Djibo Salou et de ses
compagnons de joindre l’acte à la parole. Quant à la réconciliation
nationale, on assiste à une décrispation, certes lente, mais réelle,
du climat sociopolitique avec la remise en liberté de toutes les
personnes arrêtées quelques jours après le coup d’Etat. De même,
comment ne pas saluer le climat de détente qu’on observe au niveau
des média, avec la promesse de dépénalisation des délits de presse
et la liberté dont jouissent les média d’Etat qui donnent désormais
la parole à toutes les structures organisées (société civile, partis
politiques et syndicats), sans tenir compte de leur idéologie. Il
faut tout de même souhaiter que le CSRD fasse encore mieux
pour les cent prochains jours, en concrétisant certaines promesses
comme la dépénalisation des délits de presse.
K.I
LA GRIFFE N° 367 du 31 Mai 2010
Seïni Oumarou et ses camarades rejettent le nouveau Code
électoral et demandent l’application de celui de 2004
Dans un communiqué de presse qu’ils ont publié hier dimanche 30 Mai, les partis
politiques membres de l’Alliance des forces démocratiques pour la République (AFDR)
se sont prononcés sur le nouveau Code électoral adopté par le Conseil suprême pour
la restauration de la démocratie (CSRD). Tout en dénonçant certaines de ses dispositions, les partis membres de l’ancien régime de Tandja rejettent le nouveau Code
électoral et demandent l’application de celui de 2004.
Par rapport tout d’abord aux conditions
exigées par le nouveau Code pour être
candidat à l’élection présidentielle,
l’AFDR estime qu’ « il est difficile de comprendre qu’il faille un baccalauréat plus
trois ans pour le Président de la République alors même que la situation actuelle
au niveau planétaire consacre que parmi
les plus grands Présidents des puissances émergentes figurent des personnalités comme : Loula Da Silva, Jacob Zuma,
et même plusieurs Premiers Ministres
autodidactes ». S’agissant de l’âge du
candidat, compris entre 40 et 70 ans, les
partis de l’ancienne mouvance présidentielle regrettent que « pendant que l’Europe rehausse l’âge de la retraite, le Niger s’apprête à mettre en cause les valeurs essentielles qui caractérisent l’Afrique : l’expérience et la sagesse ». L’Alliance des forces démocratiques pour la
République estime aussi que l’institution
du niveau baccalauréat et la limite d’âge
(28 ans au moins et 70 ans au plus) pour
la fonction parlementaire est contraire
aux nouveaux textes de la Communauté
économique des Etats de l’Afrique de
l’ouest (CEDEAO) par rapport aux futures élections au suffrage universel des
députés de cette organisation. « Par ces
dispositions de limitation d’âge, le CSRD
exclut des personnalités d’âge respectable ainsi que les jeunes matures de la
tranche d’âge allant de 21 à 28 ans »,
accuse l’AFDR. A propos de la réduction
de la durée des mandats du Président
de la République, des députés, des conseillers régionaux, départementaux et
communaux – qui passe de 5 à 4 ans –
les partis ayant soutenu l’avènement de
la défunte 6ème République estiment le
Niger ne doit pas s’offrir un tel luxe ; lui
dont les élections ont d’une manière générale toujours été financés par les partenaires extérieurs. L’AFDR s’est aussi
offusquée du réexamen de la liste des
documents d’identification de l’électeur
et de la modification à la hausse des frais
de participation aux élections. Au vu de
tous les constats faits, les partis politiques membres du régime déchu de
Tandja ont dit rejeter « l’édiction de critères discriminatoires et ciblés visant à
exclure par l’âge, le diplôme, les ressources financières, les candidats aux différents scrutins » et « la volonté délibérée
d’instituer une démocratie élitiste basée
sur l’exclusion de l’immense majorité du
peuple nigérien notamment le monde
rural, les personnes d’âge respectable,
les jeunes, les femmes et les opérateurs
économiques ». En fin des fins, l’AFDR
« appelle le CSRD et le Gouvernement à
renoncer à ces dispositions discriminatoires injustes et à prendre comme base
le code électoral 2004, objet de consensus au niveau de la classe politique toute
entière ».
Habibou Abdou
Déclaration du FRD
Le front de Mahaman Hamissou dénonce le caractère
discriminatoire du nouveau code électoral
Les mercredi 26, jeudi 27 et vendredi 28
mai 2010, le Front pour la République et
la démocratie (FRD) s’est réuni en Assemblée générale. Durant les trois jours
de leurs travaux, le Président du FRD,
Elhadj Mahaman Hamissou et ses camarades ont débattu sur la situation politique, économique et sociale du pays.
A l’issue des débats, le Front pour la République et la démocratie a rendu publique une déclaration, le samedi 29 mai
dernier. Dans cette déclaration, le FRD
interpelle le Conseil suprême pour la restauration de la démocratie (CSRD) qui,
dès sa prise du pouvoir, le 18 février 2010,
avait pris le ferme engagement d’assainir la situation politique et économique,
de réconcilier les nigériens et de restaurer la démocratie. Mais, à cette date,
constate le front de Mahaman Hamissou
« l’horizon politique semble se noircir
avec la mise en place des organes de la
transition composés essentiellement des
proches et connaissances ». Parlant de
l’assainissement, le FRD dit que le chemin de la démocratie se construit avec
des acteurs qui n’ont pas fait du tort à
leur pays. Ainsi, selon toujours le FRD,
la commission de lutte contre la délinquance économique, financière et fiscale
comprend certains membres qui ne sont
pas du tout propres. Ce qui pousse le
front à dire qu’il « n’a pas foi en cette
commission, si tant est que la finalité de
cet assainissement est de moraliser la
vie économique et politique ». Pour le
FRD, la justice a un rôle central à jouer
dans la lutte contre la corruption, les détournements des deniers publics et les
trafics de toutes sortes. « A ce titre, tous
les dossiers d’infractions financières touchant l’Etat et ses démembrements doivent être transmis aux juridictions compétentes aux fins de poursuites. Et, il
appartiendra à la justice de recouvrer les
sommes dues à l’Etat et à ses démembrements, conformément à la loi », s’est
exclamé Mahaman Hamissou. Sur la
question concernant le code électoral, le
FRD « rejette toute idée de diplômes aux
élections locales, législatives et présidentielles puisqu’elle exclut plus de 95% des
nigériens du processus électoral ; c’està-dire la majorité de la classe paysanne
(agriculteurs et éleveurs), une grande
partie des commerçants et des jeunes
non scolarisés ». Ce qui, selon le FRD,
prouve le caractère discriminatoire du nouveau code électoral. Par conséquent, le
FRD demande au CSRD de revenir sur
sa décision d’adoption de ce code électoral. Pour toutes ces raisons et bien
d’autres, le FRD projette d’organiser un
meeting, le dimanche 20 juin prochain
afin d’exiger l’égalité des citoyens devant
la loi ; l’assainissement politique, économique et social et enfin, pour dire non
à la discrimination dans le processus
électoral.
Moussa Douka
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GRIFFERIES
Amendement et adoption du Code électoral par le CSRD
Grincement des dents au sein des partis politiques
Après les retouches apportées par le Conseil consultatif national,
le projet de Code électoral vient d’être amendé et adopté par le
Conseil suprême pour la restauration de la démocratie. Même
s’ils le manifestent de façon plus ou moins individuelle, de
nombreux partis politiques ne sont pas satisfaits du nouveau
Code électoral, tel qu’il a été amendé et adopté par le CSRD.
La disposition du nouveau Code électoral qui a jeté un froid dans presque l’ensemble des partis politiques est celle
relative à la suppression du serment confessionnel pour les membres du bureau,
les rapporteurs et les présidentes des différentes commissions locales de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Ce serment n’avait pas été
introduit par le Comité des textes fondamentaux, mais le Conseil consultatif avait
jugé utile de le mettre dans le Code électoral pour donner des garanties aux partis politiques quant à l’indépendance de
la CENI dans l’organisation des différents
scrutins. Avec la suppression du serment
confessionnel et son remplacement par
« un serment d’engagement moral », le
CSRD rejette non seulement la proposition du CCN, mais crée aussi le doute
dans les rangs des partis politiques. Une
autre disposition du nouveau Code électoral qui agite les états-majors de certains partis politiques est celle relative à
l’obligation faite à tout candidat à l’élection présidentielle d’avoir moins de 70 ans
et de justifier d’un niveau d’instruction minimum Baccalauréat plus 3 ans ou équivalent. Selon ce qui se raconte ici et là,
cette disposition risque de disqualifier
certains leaders politiques ayant des ambitions présidentialistes connues de tous.
L’exigence d’avoir le baccalauréat pour
être candidat à la députation suscite
aussi un tollé de protestations dans plusieurs comités de base et autres soussections et sections des partis politiques.
Il est vrai qu’à ce niveau un quota de 25%
a été accordé aux candidats n’ayant pas
le baccalauréat ou son équivalent. Mais
l’inquiétude au sein des partis politiques
est qu’avec cette nouvelle disposition, ce
sont des militants qui ne se sont jamais
manifestés publiquement qui risquent se
de se retrouver sur les listes. La crainte
de nombreux partis politiques est d’avoir
des candidats remplissant les conditions
exigées par cette disposition du Code
électoral, mais inconnus des électeurs.
« Tout le monde sait qu’au Niger la plupart des intellectuels coupent avec leur
milieu d’origine, une fois qu’ils s’installent à Niamey ou dans les autres grandes villes. Comment voulez-vous que ces
gens soient imposés à une population
parce que tout simplement ils ont le bac-
Ordonnance du CSRD sur le Code électoral
Le Président du Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie, Chef de
l’Etat, le Général de Corps d’Armée Djibo Salou, a signé, le 27 mai 2010, l’ordonnance
portant Code électoral. Les points essentiels que comporte cette ordonnance sont
les suivants :
1°) Au niveau de la composition du bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le poste de
vice-président est réservé aux associations féminines.
2°) Le serment confessionnel a été supprimé et remplacé par un serment d’engagement moral non confessionnel.
3°) La création d’un Comité National de
Gestion du Fichier National.
4°) Le réexamen de la liste des documents d’identification de l’électeur. Les
documents ne permettant pas une identification réelle des personnes appelées
au vote ont été supprimées afin de réduire, de manière significative, les possibilités de fraude électorale.
5°) La réintroduction des dispositions
soumettant certains candidats, de par
leur qualité, à la démission de leurs fonctions, ou à prendre un congé de trois (3)
mois.
6°) La modification des frais de participation aux élections ainsi que de la caution.
Ainsi, la caution ou la participation aux
frais électoraux qui doit être versée au
Trésor Public avant le dépôt de candidature est fixée ainsi qu’il suit :
. vingt millions (20.000.000) de francs par
candidat pour l’élection du Président de
la République ;
. deux cent cinquante mille (250.000)
francs par candidat pour l’élection des
députés pour toutes les circonscriptions ;
. dix mille (10.000) francs par candidat
pour l’élection des conseillers.
7°) L’interdiction faite aux chefs traditionnels de prendre part, sous quelque forme
que ce soit, à la campagne électorale.
8°) L’obligation pour les autorités administratives d’installer les bureaux de vote
prévus par la CENI dans les établissements scolaires et de ne confectionner
des hangars, qu’à défaut.
9°) Le caractère exceptionnel du vote par
procuration.
10°) La prise en compte de la dimension
genre dans la composition des bureaux
de vote et dans tous les démembrements
de la CENI.
11°) L’introduction du bulletin de vote unique pour l’élection du Président de la
République.
Cette innovation acceptée par l’ensemble de la classe politique au sein du Conseil National de Dialogue Politique
(CNDP) permet de limiter de manière
substantielle les possibilités de fraude
électorale.
12°) La réintroduction du contentieux du
recours pour excès de pouvoirs en matière électorale dévolu à la Cour Constitutionnelle.
13°) La limitation de l’âge des candidats
aux élections présidentielles (40 ans au
moins et 70 ans au plus) et l’exigence
d’un niveau d’instruction minimum (Baccalauréat plus 3 ans ou équivalent) : cette
disposition permet d’élire à la tête de
l’Etat des personnalités susceptibles de
comprendre les grands enjeux du développement économique et social dans un
monde en globalisation.
Elle prend en compte également le risque d’ouvrir l’accès à la Présidence de
la République à des personnes trop
âgées dont l’état de santé peut constituer un obstacle à la réalisation des tâches qui leur incombent.
14°) L’institution du niveau Baccalauréat,
au moins, pour les candidats à l’élection
des députés (28 ans au moins et 70 ans
au plus) et la limite d’âge à la fonction
parlementaire. La fonction parlementaire
nécessite un niveau d’instruction minimum de nature à permettre au député
d’élaborer des propositions de lois,
d’amender des projets de lois, de contrôler l’ensemble des actes posés par le
LA GRIFFE N° 367 du 31 Mai 2010
gouvernement et d’avoir une représentation efficace au plan international et régional.
15°) L’interdiction faite aux députés d’avoir
accès aux marchés publics de l’Etat et
de ses démembrements pendant leur
mandat : l’exigence de contrôle et de
sanction de l’action gouvernementale est
incompatible avec l’accès aux marchés
publics de l’Etat et de ses démembrements aux députés.
16°) Les con ditions de recours au
referendum par le Président de la République : elles ont été redéfinis en vue de
déterminer les domaines précis dans lesquels le Président de la République peut
recourir au référendum.
En outre, la question objet du référendum est, au préalable, soumis au contrôle de conformité de la Cour Constitutionnelle qui se prononce par un arrêt.
17°) L’exigence d’un niveau minimum
d’instruction pour les présidents des
Conseils régionaux, départementaux et
communaux ainsi que leurs adjoints.
18°) La réduction de la durée des mandats du Président de la République, des
députés et des conseillers régionaux, départementaux et communaux.
La réduction de cinq (5) à quatre (4) ans
du mandat du Président de la République et de celui des députés vise à susciter chez ces élus, une culture d’alternance en favorisant une rotation plus régulière des élites politiques à la tête de
l’Etat. Elle vise aussi à les conduire à se
consacrer, dès leur entrée en fonction,
aux tâches essentielles de l’Etat. Elle
permet, en outre, de cantonner, dans la
limite raisonnable de huit (8) ans, leur
mandat, renouvellement compris. En ce
qui concerne les conseillers, il s’agit de
revenir à leur mandat d’origine et de l’harmoniser avec celui des autres élus.
calauréat », s’interroge un analyste. La
limitation des mandats du Président de
la République et celui des députés à quatre (4) ans n’a pas aussi été favorablement accueillie dans les milieux politiques. Les uns et les autres estiment que
la durée de 4 ans pour un mandat de Président de la République est très courte
pour que ce dernier exécute véritablement
son programme. Les partis politiques, toutes tendances confondues, peuvent-ils
parler d’une même voix et demander au
CSRD de procéder à une révision des dispositions du Code électoral qui leur posent problème ? « Cela est difficilement
envisageable dans un contexte où les
rancoeurs nées avec le Tazartché sont
manifestes et en raison du fait qu’une
disposition du Code électoral qui ne satisfait pas un parti politique peut plaire à
un autre. Avant tout nous sommes à la
veille des échéances électorales », estime notre analyste.
Kané Illa
Ordonnance portant
dispositions transitoires
en matière électorale
Le Président du Conseil Suprême pour la Restauration de
la Démocratie, Chef de l’Etat, le
Général de Corps d’Armée
Djibo Salou, a signé, le 29 mai
2010, une ordonnance portant
dispositions transitoires en matière électorale. Aux termes de
cette ordonnance :
- pour les élections durant la présente période de transition, la
participation aux frais électoraux
qui doit être versée au Trésor
Public avant le dépôt des candidatures est fixée ainsi qu’il suit :
Cinq cent mille (500.000) francs
CFA par liste et par circonscription électorale ordinaire pour
l’élection des députés ; cent
mille (100.000) francs CFA par
candidat pour les circonscriptions spéc iales ; dix mille
(10.000) francs CFA par liste et
par circonscription électorale
pour l’élection des conseillers.
- pour les élections législatives
pendant la présente période de
Transition, les listes des candidats des partis politiques et celles des candidats indépendants
doivent obligatoirement comporter au moins 75% de candidats
titulaires, au minimum, du BAC
ou équivalent, et 25% au plus
pour ceux ne remplissant pas
cette condition. Dans le calcul de
ce quota, les circonscriptions
spéciales sont intégrées dans
les régions dont elles relèvent.
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SOCIETE
Les journalistes nigériens se dotent d’un Code d’éthique et de déontologie
A l’issue d’une Assemblée générale convoquée par l’Observatoire Nigérien Indépendant des Média pour l’Ethique et la Déontologie (ONIMED), le samedi
29 Mai dernier, les journalistes nigériens se sont dotés d’un nouveau Code d’éthique et de déontologie, qui remplace ainsi la Chartes des journalistes
professionnels de 1997. Le nouveau Code adopté samedi dernier servira de base de travail à l’ONIMED dans sa mission de l’autorégulation de la presse
au Niger. Il faut rappeler que l’ONIMED lui-même a été mis en place le 5 Mai dernier, conformément à une recommandation des Etats généraux de la
presse qui sont tenus du 29 au 31 mars 2010 à Niamey. Au cours de cette rencontre, un texte sur la dépénalisation des délits commis par voie de presse
avait adopté et soumis aux autorités de la Transition.
Code d’éthique et de déontologie des Journalistes nigériens
Préambule
Le respect de la vérité et le droit du public à l’information sont les principes fondamentaux du journalisme. Pour promouvoir et consolider les principes régissant l’exercice de la profession, tout
journaliste est tenu de se soumettre à
un certain nombre de devoirs.
Cependant, le respect desdits principes
confère aussi au journaliste certains
droits dont la jouissance est conditionnée par l’existence d’une presse libre,
crédible et plurielle, pouvant assumer
pleinement sa fonction de « gardienne »
de la démocratie, mais aussi par des
conditions de vie et de travail adéquates.
Résolument déterminés à respecter tous
les devoirs que leur impose leur profession et à jouir des droits que leur mission leur confère, les journalistes nigériens adoptent ce code d’éthique et de
déontologie en vue de promouvoir les
principes et normes du journalisme professionnel au Niger.
A. Devoirs des Journalistes
Dans son travail permanent de collecte,
de traitement et de diffusion de l’information, le journaliste doit :
- Défendre la liberté de l’information, du
commentaire et de la critique ;
- Respecter la vérité, quelles que soient
ses conséquences pour lui-même et ce,
en raison du droit sacré du public à l’information;
- Publier ou diffuser seulement des informations justes, vérifiables et équilibrées,
c’est-à-dire sourcées et au cas contraire,
les accompagner des réserves nécessaires ;
- Respecter obligatoirement le principe
de la sacralité de la vie humaine et la vie
privée des personnes;
- Rectifier toute information publiée ou
diffusée qui se révèle inexacte ;
- Respecter le secret professionnel et
s’interdire de divulguer sa source d’information;
- S’interdire le plagiat, la calomnie, la diffamation et toute autre accusation sans
fondement ;
- Refuser toute forme de corruption pour
La Maison de la presse a un nouveau Conseil d’Administration
Lors d’une Assemblée générale tenue hier dimanche 30 Mai, les organisations membres de la Maison de la presse ont procédé à l’élection des nouveaux membres du Conseil d’Administration de fédération des médias nigériens. Le nouveau bureau du Conseil d’Administration est composé
comme suit :
- Président : Boubacar Diallo (ANEPI) ;
- Vice-président : Akotey Wagalassane (SAINFO) ;
- Secrétaire général : Mamane Mamadou (CONTRECHAMPS) ;
- Secrétaire général adjoint : Melle Achabi Amoussa (APAC) ;
- Secrétaire aux relations extérieures et à l’information : Djibril Saïdou
(SYNTRAPREP) ;
- Secrétaire à l’organisation : Boureïma Soumaïla (CN/RACOM) ;
- Trésorier : Ousseïni Yari (SYNTRAPRESSE)
Commissaires aux comptes :
- Mahamane Hadi (AJN) et Chaïbou Boubacar (RJDH)
Caisse autonome pour le financement de l’entretien routier
Les activités bloquées
La Caisse autonome pour le financement
et l’entretien routier est dans l’im passe
depuis la nomination d’un nouveau Directeur. Cette nomination qui, semble t-il n’a
pas été, du goût de certaines personne.
Depuis donc les activités de cette boîte sont
entièrement bloquées, au grand malheur
des partenaires et même des agents de la
CAFER qui craignent une descente aux
enfers de leur entreprise. Dans une déclaration qu’il avait publiée, il y a de cela plus
d’un mois, le syndicat des agents du péage
routier avait déjà attiré l’attention des plus
hautes autorités sur les menaces qui pèsent sur la vie de la CAFER du fait du blocage des activités de l’institution. Sans les
nommer, le syndicat des porteurs de la tenue orange avait dénoncé certaines personnes qui, selon lui, cherchent à faire main
basse sur la CAFER. Plus d’un mois après
cette sortie des agents du pesage et péage
routier, les choses n’ont pas du tout bougé
au niveau de la Caisse autonome pour le
financement de l’entretien routier. Cette si-
tuation commence, apprend-on, à susciter
la colère au niveau des partenaires de la
CAFER, qui s’impatientent de plus en plus
par rapport au non règlement de leurs prestations. Avec l’installation imminente de la
saison hivernale, beaucoup redoutent que
ce blocage des activités au niveau de la
CAFER n’ait des conséquences sur l’entretien du réseau routier très menacé au
cours de cette période. L’attente risque
encore de se prolonger si, comme il se
susurre, un projet de texte serait dans les
couloirs du Ministère de l’équipement pour
transformer la CAFER en une autre structure qui sera certainement contrôlée par
les auteurs du blocage actuel. Les questions que les uns et les autres se posent
tendent à comprendre l’opportunité d’une
éventuelle révision des textes de la CAFER.
Telle qu’elle se présente actuellement, la
situation de la CAFER mérite que les responsables au plus haut sommet de l’Etat
s’y penchent.
Habibou Abdou
LA GRIFFE N° 367 du 31 Mai 2010
la publication ou la suppression d’une
information ;
- Refuser toute pression ou directive rédactionnelle n’émanant pas des responsables de la rédaction des organes de
média pour lesquels il travaille ;
- Cultiver l’esprit de la confraternité dans
la collecte et la diffusion de l’information,
notamment en s’interdisant de participer
directement ou indirectement à toute
action visant à nuire à un confrère ou à
une entreprise de presse.
Tout journaliste professionnel se fait le
devoir d’observer strictement les principes énoncés ci-dessus et de n’accepter,
en matière d’honneur professionnel, que
la juridiction de ses pairs, à l’exclusion
de toute ingérence gouvernementale ou
autre.
B. Des droits
Dans le cadre de l’exercice de sa profession, le journaliste a droit:
- Au libre accès à toutes les sources d’information et à enquêter librement sur tous
les faits relatifs à la vie publique. Le secret des affaires publiques ou privées ne
peut en ce cas lui être opposé que par
exception et en vertu de motifs exprimés
et bien fondés ;
- De refuser toute subordination qui serait contraire à la ligne générale de l’organe d’information pour lequel il travaille,
telle qu’elle est déterminée par écrit dans
son contrat d’engagement ;
- Au respect de sa conviction et de sa
conscience ;
- D’invoquer la clause de conscience,
lorsque qu’il ne se retrouve plus dans la
ligne éditoriale de l’organe qui l’emploie.
- A être informé sur toute décision importante de nature à affecter la vie de l’entreprise qui l’emploie. Il doit être au moins
consulté avant toute décision définitive,
sur toute mesure intéressant la composition de sa rédaction : embauche, licenciement, mutation et promotion de journaliste ;
- Aux bénéfices des conventions collectives, mais aussi à un contrat personnel
assurant la sécurité matérielle et morale
de son travail ainsi qu’à une rémunération correspondant au rôle social, qui est
le sien, et suffisante pour garantir son
indépendance économique.
Clin d’œil sur la disparition de certaines
institutions de micro-finances
Les nigériens ont encore en mémoire,
le triste souvenir de la disparition subite
de la Caisse nationale d’épargne (CNE),
une institution financière de l’Etat qui
était contrainte de fermer ses portes du
seul fait de la mauvaise gestion. Mais,
toujours dans le souci d’encourager et
de faciliter l’accès des citoyens aux institutions financières, l’Etat a autorisé la
création des institutions financières privées (banques, caisses et mutuelles
d’épargne et de crédit). Cet appel qui
fait suite à la libéralisation du secteur a
été très vite entendu. Aussitôt, des banques privées et/ou leurs représentations
naissent dans nos villes. Des mutuelles
et des caisses populaires d’épargne et
de crédit se créent un peu partout dans
les villes et campagnes de notre pays.
Au nombre de ces petites institutions
de micro-finances qui ont vu le jour avec
beaucoup de fracas, on peut entre autres
citer les caisses Addaché et Taïmako.
Aujourd’hui, les banques tiennent encore. Mieux, ces banques prospèrent et
contribuent au développement économique de notre pays. Certaines mutuelles
aussi tiennent la route. Par contre,
d’autres comme Addaché et Taïmako
sont enterrées dans les poubelles de
l’histoire. Seront-elles ressuscitées ? La
réponse est toute simple car, ces boîtes
n’ont laissé aucune trace qui peut permettre de croire à une éventuelle reprise
d’activités. Si au moins avant de disparaître, les responsables de ces caisses
ont pris le soin de respecter les règles
de l’art, en faisant rentrer tous leurs
clients dans leurs droits, aucun nigérien
ne trouvera quelque chose à redire. Mais
malheureusement, ils sont des milliers,
les clients de ces caisses qui ont injustement perdu leurs maigres et vitales économies. Pire, même lorsque le client
décide de saisir les tribunaux de justice,
il n’y aura aucun répondant. La mort dans
l’âme, les clients peinent à recouvrer leurs
propres économies. Et, par manque d’interlocuteurs ou de répondants, même la
justice n’y peut rien. Les clients qui
avaient des comptes créditeurs dans ces
caisses sont laissés en pâture. Alors,
dans ce cas de situation confuse, le seul
et ultime espoir reste la commission de
lutte contre la délinquance économique,
financière et fiscale.
Gageons que cette commission consacrera quelques séances de fouilles dans
les décombres de ces caisses !
M.D
Communiqué de décès
Son Altesse Ali Zaki, Chef de province de Maradi
La famille Loutou à Niamey, Maradi et Paris
La famille Hassaoua à Niamey, Maradi, In Yalwa et USA
La famille Gonda Garki à Maradi et Kano
La Famille Baraou à Niamey et Maradi et Lawali Gonda Ado à Niamey
Le Chef du Groupement peulh de Tahoua
La famille Elhadj Maman Mamadou à Zinder, Maradi, Niamey et Kano
Elhadj Moctar Sidi Bala Kalto à Kano, Maradi et Niamey
Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur grand-père, père et oncle,
Elhadj Balla Kalto Loutou, le mardi 25 mai 2010, à 13H à l’hôpital national de
Lamordé (ex-CHU) à l’âge de 87 ans.
L’enterrement a eu lieu, le mercredi 27 mai 2010, à Maradi
Que la terre lui soit légère- Amen !
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MESSAGE
AVIS DE RECRUTEMENT
D'UN(E) GESTIONAIRE(E) COMPTABLE
Dans le cadre du Projet" Appui à la gratuité des soins de SR au Niger ", la Représentation
du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) et le Gouvernement du Niger
ont bénéficié d'un appui financier "Food Facility" de l'Union Européenne afin de contribuer
à la réduction de la mortalité maternelle et néonatale et à la maîtrise de la croissance
démographique dans un contexte d'insécurité alimentaire chronique. Pour appuyer la
mise en œuvre de ce projet, il est prévu le recrutement d'un Gestionnaire Comptable
pour une durée de 16 mois au niveau de la Direction de la Santé
de la Mère et de l'Enfant.
Fonctions
Sous la supervision générale du Chargé des Opérations et la supervision directe du
l'Assistant Financier de UNFPA, le Gestionnaire Comptable appuiera la mise en œuvre
de ce projet.
Principales Tâches
Le Gestionnaire comptable aura pour tâches et responsabilités spécifiques de:
-Appuyer les services concernés des Directions régionales participant à la mise en
œuvre du Programme " Appui à la gratuité des soins de santé de la reproduction au
Niger ", dans l'élaboration des plans de travail en conformité avec le document de
programme et la tenue des documents financiers et comptables du Programme.
-Assurer le suivi de l'exécution financière du Projet, en conformité avec le document
initial approuvé par les parties concernées; contrôler la tenue Imise à jour régulière des
documents et outils comptables et financiers (Journal des opérations, Fiches de suivi
budgétaire, Etats de rapprochement bancaires mensuels ... ) au niveau de la Coordination
de la Composante Santé de la Reproduction du Programme.
-Vérifier et mettre en forme, sur la base des activités retenues et des descriptifs des
fiches d'activités, le budget des plans annuels de travail conformément aux barèmes en
vigueur.
-Appuyer les Ministères et la Coordination de la Composante SR dans l'élaboration des
formulaires de demandes d'avance et de certification de dépenses (COE) chaque
trimestre et au plus tard le 10 du mois suivant la fin du trimestre concerné, ainsi que les
formulaires sur la situation des fonds en fin d'année (Formulaires D et E) et d'inventaire
des biens durables (Formulaire e) au plus tard le 15 février de l'année suivante.
-Rédiger les rapports d'exécution financière trimestriels et annuels destinés à la Direction
de UNFPA.
-Etablir sur la base des prévisions contenues dans les Plans Annuels de Travail, le plan
d'acquisition des équipements contenant les spécifications détaillées du matériel.
-Assurer le suivi du traitement des requêtes de commandes au niveau du Bureau
UNFPA et coordonner la réception des dits équipements à la livraison, avec les
responsables de la Composante SR et de chaque Ministère partenaire.
-Assurer le suivi de la mise à jour de l'inventaire des biens durables (Form C) et veiller
à l'utilisation adéquate des équipements.
-S'assurer au niveau de la Coordination de la Composante SR et des Ministères
concernés, du respect strict des règles et procédures en matière de décaissement et de
cons ervation des documents comptables et financ iers, notamment les pièces
justificatives des dépenses.
Jouer le rôle de point focal de l'audit du projet, agir comme principal(e) interface pour les
audits et la revue des comptes et assurer le respect du système de contrôle interne de
gestion et suivi de la mise en œuvre des recommandations
Durée
La durée de cette activité sera de seize (16) mois à compter de la date de signature du
contrat par les deux parties et se fera à Niamey.
Qualifications requises
Les candidat(e)s intéressé(e)s doivent avoir les qualifications ci-après:
-Avoir un diplôme d'études supérieures (BAC + 3) en Gestion Financière et Comptable.
-Avoir au moins 5 ans d'expérience professionnelle pertinente dans un poste similaire.
-La connaissance des procédures de gestion financière de l'UNFPA ou d'autres Agences
du Système des Nations Unies serait un atout.
-Avoir le sens de l'organisation efficace du travail comptable et de l'assistance aux
structures bénéficiaires du Programme en matière de gestion.
-Avoir la capacité de travailler sous pression dans un environnement complexe.
-Etre disponible pour effectuer des missions de terrain pour le suivi de l'exécution
financière.
-Avoir une connaissance pratique de l'Anglais et une bonne maîtrise du Français (lu,
parlé et écrit).
Dépôt des candidatures
Les personnes intéressées doivent être de nationalité nigérienne. Elles sont invitées à
transmettre, sous pli fermé portant la mention: "GESTIONAIRE COMPTABLE ", leur dossier
de candidature comprenant: une demande manuscrite; un curriculum vitae détaillé; une
lettre de motivation; les copies certifiées conformes des diplômes et attestations de
formation; les copies des certificats et/ou attestations de travail; une photocopie légalisée
(certifiée conforme à l'original) du certificat de nationalité nigérienne; les coordonnées
de trois (3) personnes de référence, à l'adresse suivante:
UNFPA
428, Avenue du Fleuve Niger Maison des Nations Unies
BP 11.207, Niamey.
Les candidatures féminines sont fortement encouragées.
Date limite de dépôt des candidatures: le lundi 14 juin 2010 à 17 H
N.B : Les TDR complets sont disponibles au niveau du Secrétariat de l'UNFPA, et peuvent
être consultés sur le site web http://www.unfpa.ne.
AVIS DE RECRUTEMENT
8 Médecins Volontaires Nationaux pour servir comme Assistants Techniques en Santé de la Reproduction dans chacune des Régions du Pays
Dans le cadre du Projet " Appui à la gratuité des soins de SR au Niger ", la Représentation du Fonds
des Nations Unies pour la Population (UNFPA) et le Gouvernement du Niger ont bénéficié d'un appui
financier " Food Facility" de l'Union Européenne afin de contribuer à la réduction de la mortalité
maternelle et néonatale et à la maîtrise de la croissance démographique dans un contexte d'insécurité
alimentaire chronique. Pour appuyer la mise en œuvre de ce projet, il est prévu le recrutement de huit
(8) jeunes médecins volontaires nationaux pour servir comme Assistants Techniques en Santé de
la Reproduction pour une durée de 16 mois dans chacune des Régions du Pays.
Fonctions
Sous la supervision générale du Directeur Régional de la Santé et la supervision directe du Chargé
de Programme SR de UNFPA, le Médecin Volontaire National aura pour tâche principale d'appuyer
l'équipe de la Direction régionale de la Santé Publique et les Districts sanitaires rattachés en vue de
la mise en œuvre du projet. Les salaires seront déterminés et déboursés selon les barèmes du
Système des Nations Unies et les procédures en vigueur au niveau de l'UNFPA.
Principales Tâches
Le Médecin Volontaire National aura pour tâches et responsabilités spécifiques de :
-Fournir l'assistance technique nécessaire pour la planification/programmation périodique des activités
du projet, à travers les plans annuels de travail, leur mise en œuvre effective et le suivi;
-Appuyer les structures locales dans la gestion des ressources financières et matérielles, notamment
les différents kits SR mises à leur disposition dans le cadre du programme d'appui à la gratuité des
soins au Niger;
-Contribuer au renforcement des capacités des cadres techniques régionaux, des équipes cadres
de districts et responsables des CSI, à travers une formation continue et une supervision formative
sur le tas dans le domaine des différentes thématiques de la SR (Planification familiale, SONU,
Fistules, lutte contre les ISTNIH/SIDA;
-Apporter des appuis techniques dans le cadre de la mise en œuvre du Dispositif Minimum d'Urgence
en Santé de la reproduction pour certains publics, (ex travailleurs de la santé, agents de santé
communautaires, population bénéficiaire, personnel de sécurité, etc.);
-Assurer le suivi de la réception, l'entreposage, le transport des kits vers les bénéficiaires au niveau
régional.
-Recueillir, analyser et diffuser les données pour permettre leur utilisation;
-Produire des rapports trimestriels à la DRSP de la Région et au Bureau de
l'UNFPA.
-Apporter un appui à la Direction régionale de la santé publique dans l'identification, la formation et
le suivi des ONGs et radio communautaires pour la sensibilisation des communautés sur différentes
thématiques de la SR (Fistules, Planification
familiale,
Inter relations
&
Populations&développement, lutte
contre les
ISTVIH/SIDA, reconnaissance des signes
de danger liés à la grossesse et à l'allaitement, etc.).
-Apporter un appui à la Direction régionale de la santé publique dans l'identification, la formation· et
le suivi des prestataires sur (i) les technologies contraceptives, (ii) les SONU et (iii) les ISTVIH/SIDA
LA GRIFFE N° 367 du 31 Mai 2010
;
-Documenter les bonnes pratiques et les transmettre au niveau et régional et central et à l'UNFPA.
-Contribuer à l'amélioration du système de référence et contre référence et de prise en charge
adéquate des grossesses et accouchements au niveau du district;
-Contribuer à l'amélioration de la collecte des données et monitorage des indicateurs de la SR relatifs
à la gratuité des soins;
-Apporter, en cas de besoin, un appui aux formations sanitaires pour la prise en charge des
complications obstétricales et les ISTVIH/SIDA.
Du rée
La durée de la consultation sera de seize (16) mois à compter de la date de signature du contrat par
les deux parties.
Qualifications requises
Les candidat(e)s intéressé(e)s doivent avoir les qualifications ciaprès
-Etre de nationalité nigérienne et titulaire d'un Doctorat en Médecine;
-Avoir une bonne expérience d'intervention au niveau du terrain dans
le cadre de la promotion de la santé;
-Avoir une bonne connaissance dans le domaine de la prise en charge des complications obstétricales,
planification familiale, lutte contre les fistules et les ISTNIH/SIDA;
-Avoir une bonne connaissance en gestion de stock d'équipements médicaux sur le terrain pour
assurer la suivi de la réception, stockage et l'expédition vers les bénéficiaires;
-Avoir une bonne connaissance des ONGs intervenant dans le secteur de la santé au Niger
-Avoir une bonne maîtrise du français (écrit et oral) et une bonne connaissance de l'anglais;
-Justifier de bonnes connaissances de l'outil informatique, notamment des logiciels courants de
travail.
Dépôt des candidatures
Les personnes intéressées sont invitées à transmettre, sous pli fermé portant la mention: " Médecin
Volontaire National", leur dossier de candidature comprenant: une demande manuscrite; un curriculum
vitae détaillé; une lettre de motivation; les copies certifiées conformes des diplômes ; les copies des
certificats et/ou attestations de travail ; une photocopie légalisée (certifiée conforme à l'original) du
certificat de nationalité nigérienne; les coordonnées de trois (3) personnes de référence, à l'adresse
suivante:
UNFPA
428, Avenue du Fleuve Niger Maison des Nations Unies
BP 11.207, Niamey.
Les candidatures féminines sont fortement encouragées.
Date limite de déoôt des candidatures: le lundi 14 juin 2010 à 17 H
N.B: Les TOR complets sont disponibles au niveau du Secrétariat de l'UNFPA, et peuvent être
consultés sur le site web http://www.unfpa.ne.
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NATION
Partenariat Orange/Fénifoot
Environnement
Comme toute entreprise citoyenne,
Orange Niger ambitionne de participer au
développement socioéconomique et culturel de notre pays. Pour ce faire, la société fait de la promotion de la jeunesse
à travers l’éducation et le sport, un axe
stratégique majeur dans sa démarche
d’entreprise citoyenne et responsable. Le
22 mai dernier, Orange Niger a signé un
contrat de sponsoring avec la Fédération
nigérienne de football (Fénifoot) pour une
durée de trois (3) ans. La signature de
ce contrat concrétise la volonté de cette
entreprise à accompagner les autorités
de tutelle et les instances du football
d’une manière durable. Aussi, par ce
geste, Orange Niger devient Sponsor
Leader du football nigérien. Le partenariat Orange Niger/Fénifoot s’articule
autour des principales compétitions de
la Fénifoot, notamment le championnat
de première division de football et les
campagnes de l’équipe nationale senior,
le MENA. En s’engageant pour l’avenir
du football nigérien qui regorge beaucoup
de talents, Orange Niger entend ainsi
appuyer la fédération et les autorités nigériennes en charge du sport pour le développement du championnat de 1ère
division et de l’équipe nationale, le Mena.
Ceci va aussi permettre aux clubs de se
hisser et se maintenir au sommet du
football africain. Ce partenariat s’inscrit
dans la droite ligne de la stratégie sponsoring du Groupe Orange. En effet, c’est
un rappel, le groupe Orange est depuis
juillet 2009, le partenaire officiel du football africain et le diffuseur « nouveaux
média » des compétitions organisées sur
le continent via des offres mobiles dans
55 pays africains. Orange associe son
nom aux compétitions principales de la
Confédération africaine de football (CAF)
et en particulier, l’épreuve phare de la CAF
qui s’intitule désormais « la Coupe d’Afrique des Nations- Orange ». Les compétitions de la CAF concernées sont : la
Coupe d’Afrique des Nations (CAN) ; le
Championnat d’Afrique des Nations
(CHAN) ; le Championnat d’Afrique Juniors (U-20) ; la Ligue des Champions
de la CAF ; la Coupe de la Confédération et la Super Coupe de la CAF. Il faut
surtout noter que toutes ces compétions
continentales se déroulent tous les deux
ans, sauf la Super Coupe de la CAF qui
se tient chaque année. Revenons à la
Fénifoot pour signaler que ces dernières
années, cette fédération enregistre des
performances appréciables. C’est pourquoi, au cours de la cérémonie, le ministre des sports, le Général Maï Manga
Oumara et le Président de la Fénifoot, le
Colonel Djibrilla Hima dit Pélé ont rassuré les nigériens de leur volonté à cultiver l’excellence pour le rayonnement du
football nigérien.
M.D
Le surpeuplement de la planète entraînant la multiplication des besoins des
populations qui entraîne à son tour la
dégradation des sols, des climats, des
eaux et de l’environnement est un réel
danger pour l’humanité toute entière. De
nombreux chercheurs lient la dégradation de l’environnement aux incalculables
conséquences néfastes de la technologie. Dans son livre intitulé « When
Tecnology Fails »- Quand la Tecnologie
échoue-, Matthew Stein dégage six (6)
dangers, qui, selon lui, sont des dangers mortels qui guettent l’humanité. Le
premier danger, c’est le changement climatique qui freine la production des
moyens de subsistance en quantité et
en qualité suffisantes. Le deuxième concerne la fin du pétrole. Car, l’exploitation
et la consommation abusives de l’or noir
Orange sponsorise le football
nigérien pour 3 ans
Les 6 dangers mortels qui guettent l’humanité
(le pétrole) vont inéluctablement conduire
à l’épuisement de toutes les réserves
mondiales. Ce qui aura des conséquences graves pour l’humanité. Le troisième
danger est l’effondrement de la vie dans
les océans. Selon les spécialistes de
l’eau et de l’environnement, les quinze
(15) plus grandes zones mondiales de
pêche sont en voie de disparition. Le
quatrième danger porte sur la déforestation où plus de 50% des forêts sont en
train de disparaître à travers le monde.
La déforestation est responsable de 25%
des émissions du gaz à effet de serre.
La forêt est jusque-là, une composante
essentielle du système climatique, de la
préservation et de l’entretien des nappes
phréatiques. Le cinquième danger est la
crise alimentaire mondiale. Alors que la
démographie est galopante, la produc-
tion des moyens de subsistance baisse
d’année en année. Cela du fait de la dégradation progressive des sols, des soussols, du climat, des eaux et de l’environnement. Enfin, le sixième et dernier danger, c’est le surpeuplement. En effet,
selon les démographes, la population
mondiale croît à un rythme de progression géométrique. Pour démontrer la
preuve de cette affirmation, ils avancent
les chiffres suivants : en l’an 1000, la
population mondiale était de 500 millions
de personnes. En 1930, cette population
a atteint 2 milliards. Elle sera plus de 7
milliards d’âmes d’ici 2012. « Et, si cette
tendance démographique se maintient,
le monde n’a pas d’avenir », devait soutenir l’auteur du livre « Quand la Technologie échoue ».
M.D
Les 10 premières villes mondiales où il fait bon vivre
Malgré la dégradation progressive et généralisée de l’environnement, il existe
des villes écologiquement très propres,
où il fait bon vivre. Selon le cabinet de
consultants Mercer qui établit chaque
année la liste des villes où l’on vit mieux
et celles, dans lesquelles on vit moins
bien dans le monde, cette année, la ville
de Vienne (capitale de l’Autriche) a battu
le record en se classant première. La
splendide capitale autrichienne est suivie par Zürich et Genève (Suisse), Vancouver (Canada), Auckland (Nouvelle-
Zélande), Düsseldorf, Francfort et Munich
(Allemagne), Berne (Suisse) et Sydney
(Australie). Les critères de jugement
choisis pour l’étude sont entre autres :
l’environnement politique et social ; l’environnement économique ; l’environnement socio-culturel ; la qualité et la quantité des structures de santé ; la qualité
du système éducatif ; la qualité des services publics ; le nombre et la qualité
des commerces ; la qualité du parc immobilier et l’environnement naturel dans
sa globalité. La Suisse et l’Allemagne
La CGT-Niger écrit au Ministre de la Fonction publique
Dans une lettre ouverte qu’il lui a adressée le 28 Mai dernier, la Confédération
générale du travail a dressé un bilan pas
du tout reluisant du partenariat qui existe
entre elle et le Ministre de la Fonction
publique et de l’Emploi. « A notre corps
défendant, nous sommes amenés à précipiter la présente lettre ouverte afin de
la séparer du document que nous préparons sur les 100 jours de calamité vécue
par les travailleurs nigériens depuis que
vous êtes à la tête du Ministère de la
Fonction publique et de l’Emploi », note
la missive de la CGT-Niger. La centrale
syndicale dirigée par Elhadj Amadou
Mahamadou reproche du Ministre Yahaya
Chaïbou de n’avoir fait que « de fuite en
avant, de retranchement volontaire, bref
de mépris » à son égard. La CGT-Niger
rappelle au Ministre que sa dernière rencontre avec elle remonte au 17 mars
2010, en dépit des promesses qu’il a faites ce jour-là aux centrales syndicales
que sa porte était ouverte aux partenaires. Elhadj Amadou Mahamadou soutiennent avoir introduit plusieurs demandes
d’audience auprès du Cabinet du Ministre et que toutes ces demandes sont restées sans réponse. Face à ce qu’elle
considère comme un refus du Ministre
de la rencontrer, la CGT-Niger promet à
de ce dernier de lui faire part de ses prises de positions désormais par le moyen
des lettres ouvertes. La CGT reproche au
Ministre de la Fonction publique et de
l’emploi de faire de l’exclusion en ce sens
qu’elle et une autre centrale syndicale
n’ont pas eu droit à la subvention que
l’Etat accorde aux centrales syndicales.
En tout état de cause, la CGT-Niger a
attiré l’attention du Ministre sur le fait
LA GRIFFE N° 367 du 31 Mai 2010
qu’elle n’entend plus rester l’arme au pied
par rapport à d’autres injustices dont elle
pourra faire l’objet. Voilà qui présage d’un
bras de fer entre le nouveau Ministre de
la Fonction publique et de l’emploi et
cette jeune centrale syndicale qui entend
se faire respecter sur l’échiquier syndical nigérien.
Habibou Abdou
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comptent chacune trois (3) villes dans
ce classement des 10 villes Top. Le Continent européen bat le record des villes
meilleures. Les villes africaines et asiatiques ne figurent pas dans ce Top des
10 villes. D’ailleurs, les villes de ces continents (l’Afrique et l’Asie- excepté le Japon) se retrouvent très loin dans ce classement, donc au bas de l’échelle. Il est
regrettable de constater que les pollueurs
de la nature entretiennent leur environnement mieux que les africains. Ces derniers sont des pauvres victimes qui
payent le prix pour les choses qu’ils n’ont
ni vu ni connu. Ainsi, va la vie ! Quand
est-ce que nous autres africains allons
comprendre que seul le travail peut libérer l’homme ? Nous l’avons déjà bien
compris, mais nous tangons indéfiniment.
M.T
LA GRIFFE
Hebdomadaire Satirique
Nigérien NIF: 10318
Siège: Quartier Nouveau Marché:
2è virage à droite, 1ère porte à
gauche, après le siège du Port
autonome de Cotonou, en venant
des Sapeurs Pompiers.
Tél. : 96. 98.05.40 / 94.94.35.43
B.P : 195 Niamey-Niger
Email:[email protected]
Site : www.nigerdiaspora.net
Directeur de Publication
Kané Illa
Cel. : 93.93.73.72 / 96.13.95.28
E-mail : [email protected]
Rédaction
Habibou Abdou
Maïdawa Tchiwaké
Moussa Douka
Kané Illa
Service Commercial
Moussa Douka
Cel.: 96.98.05.40 / 94.94.35.43
E-mail :[email protected]
Composition&Conception
La Griffe
Tirage :
1000 exemplaires sur les presses de
la NIN B.P 61 Niamey
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SOCIETE
Le comédien américain
« Arnold » tire sa révérence
Les téléspectateurs du monde entier,
principalement ceux qui étaient jeunes
enfants dans les années 80 sont en deuil.
En effet, le comédien et producteur américain, Gary Coleman, plus connu sous
son nom d’artiste « Arnold » dans la série culte qui a fait le tour du monde dans
les années 80 : « Willy et Arnold ». Dans
cette série inoubliable, le jeune Arnold a
émerveillé les téléspectateurs avec son
sens élevé d’humour et son intelligence
avérée. Malade et hospitalisé depuis
quelques mois, le comédien Arnold a été
de nouveau admis d’urgence, le jeudi 27
mai 2010 dans un centre hospitalier. Il
était déjà dans un état très critique et,
était plongé dans un profond coma avant
de succomber le même jour, à l’âge de
42 ans, des suites d’une hémorragie
intracrânienne. Selon certains
internautes, Gary Coleman souffrait
aussi, depuis sa naissance, d’une maladie congénitale liée aux reins et qui lui a
provoqué une néphrite (inflammation du
rein), stoppant irrémédiablement sa
croissance. La même source indique qu’il
avait reçu deux greffes de reins, en 1973
et en 1984. En plus de la série phare
« Willy et Arnold », dans laquelle il a joué
entre 1978 et 1986, Gary Coleman est
apparu dans plusieurs films et séries,
dont « le prince de Bel-Air ». Il laisse une
femme, Shannon qu’il avait épousé en
2007. Avec la mort de Gary Coleman dit
Arnold, c’est surtout une partie de l’enfance de millions de téléspectateurs qui
disparaît.
Que son âme repose en paix !
M.D
Trois syndicats du secteur de l’éducation
interpellent le Gouvernement
Le 27 Mai dernier, trois syndicats du
secteur de l’éducation ont tenu un point
de presse pour apprécier la situation de
l’école nigérienne à moins de deux mois
avant la fin de l’année scolaire 20092010. Au cours de cette rencontre avec
la presse, le Syndicat national des enseignants de base (SNEB), le Syndicat
national des travailleurs de l’éducation
de base (SYNATREB) et le Syndicat national des agents de la formation professionnelle et de l’éducation national
(SYNAFEN) ont posé un certain nombre de revendications au Gouvernement.
Par rapport à la mise en place des enseignants admis à l’examen du spécial
A et ceux inscrits dans les instituts, les
trois syndicats estiment que « face au
besoin de plus croissant des Ministères
en charge de l’éducation, il y a nécessité de reformer les textes actuels de la
Fonction publique pour mettre un terme
au problème de mise en position de
stage des enseignants ». A cet effet, le
SNEB, le SYNATREB et le SYNAFEN
proposent « l’élaboration d’un plan de
carrière ». S’agissant des avancements
automatiques au titre de l’année 2010
et choix 2009 et 2010, les trois syndicats de l’éducation demandent qu’un rectificatif soit apporté à la loi portant statut
général de la Fonction publique et rappellent que le règlement de cette question a déjà fait l’objet d’un accord dès le
début des négociations entre le collectif
des syndicats de l’éducation et l’ancien
gouvernement. En ce qui concerne les
incidences financières, les trois syndicats animateurs du point de presse exigent « leur payement régulier conformément à l’engagement pris devant les centrales syndicales par l’ancien gouvernement ». Le SNEB, le SYNATREB et le
SYNAFEN demandent aussi au gouvernement de Transition de « prendre toutes les dispositions nécessaires pour
une bonne organisation des examens
scolaires ». Tout en disant ne pas s’opposer « à un redéploiement mettant en
avant l’intérêt de l’école nigérienne », les
trois syndicats estiment que les différents
ministères en charge de l’éducation doivent associer les syndicats du secteur
dans l’opération « pour une utilisation rationnelle des ressources humaines ».
Maïdawa Tchiwaké
AVIS DE RECRUTEMENT
D’UN(E) GESTIONNAIRE DE PROGRAMME
Dans le cadre du Projet« Appui à la gratuité des soins de SR au Niger », la
Représentation du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) et
le Gouvernement du Niger ont bénéficié d’un appui financier «Food Facilityde l’Union
Européenne afin de contribuer à la réduction de la mortalité
maternelle et néonatale et à la maîtrise de la croissance démographique dans un
contexte d’insécurité alimentaire chronique. Pour appuyer la mise en œuvre de ce
projet, il est prévu le recrutement d’un Gestionnaire de Programme pour servir comme
Coordonnateur du Projet pour une duréede 16 mois au niveau de la Direction de la
Santé de la Mère et de l’Enfant
Fonctions
Sous la supervision générale du Directeur Technique des Projets SR et la supervision
directe du Chargé de Programme SR de UNFPA, le Gestionnaire de Programme
travaillera respectivement avec la Directrice Nationale et le Directeur Technique des
Plans de Travail Annuels (AWPs) SR, les DRSP et les Assistantes Techniques SR,
les autres Experts Nationaux et VNUs Internationaux et les Médecins Volontaires
Nationaux évoluant dans le Programme, tant au niveau central que décentralisé, les
partenaires au développement de la région d’affectation, le personnel d’appui, ainsi
que le personnel de l’Etat à tous les niveaux de la pyramide sanitaire.
Les salaires seront déterminés et déboursés selon les barèmes du Système des
Nations Unies et les procédures en vigueur au niveau de l’UNFPA
Principales Tâches
Le Gestionnaire de Programme aura pour tâches et responsabilités spécifiques de :
-Fournir l’assistance technique nécessaire pour la planification /programmation
périodique des activités (plan annuel, plans trimestriels, budgets etc.), leur mise en
œuvre effective, et le suivi;
-Appuyer les structures locales dans la gestion des ressources financières et
techniques mises à leur disposition;
-Participer à la rédaction des documents techniques et des rapports périodiques
d’activités;
-Appuyer l’élaboration d’une base de données et de gestion du Projet «Appui à la
gratuité des soins» et soutenir les autorités locales et les équipes de terrain pour son
application au niveau décentralisé et sa mise à jour régulière en collaboration avec
les autres partenaires;
-Contribuer au renforcement des capacités des cadres techniques régionaux, des
experts nationaux et VNU en place dans les Districts Sanitaires, à travers une formation
continue et une supervision formative sur le tas;
-Participer à l’élaboration des protocoles de recherches et à la réalisation des études/
recherches retenues;
-Appuyer les responsables nationaux à promouvoir et coordonner le partenariat avec
les structures publiques, les ONG/Associations, les partenaires au développem ent
intervenant dans les zones de concentration ;
-Veiller à l’exécution et au suivi et évaluation des activités du projet au niveau du
terrain;
-Veiller au respect des procédures et de l’image de l’UNFPA ;
-Travailler en étroite collaboration avec, à la fois les responsables nationaux
des différents sous-programmes et projets, les experts nationaux et les médecins
volontaires, mais également avec le Bureau local de UNFPA; -Apporter un appui pour
le suivi de la réception, l’entreposage, le transport des kits vers les bénéficiaires au
niveau régional;
LA GRIFFE N° 367 du 31 Mai 2010
-Apporter un appui pour documenter les bonnes pratiques et les transmettre au niveau
régional et central et à l’UNFPA.
Durée
La durée de cette activité sera de seize (16) mois à compter de la date de signature du
contrat par les deux parties et se fera à Niamey.
Qualifications requises
Les candidat(e)s intéressé(e)s doivent avoir les qualifications ci-après:
- Etre titulaire d’un Doctorat en Médecine, avec une Spécialisation en Santé Publique et
justifier d’une expérience professionnelle pertinente d’au moins cinq (5) années dans
l’accomplissement de fonctions similaires à celles décrites ci-dessus;
- Justifier d’une expérience d’au moins cinq (5) ans en gestion des services de santé
notamment dans le système de santé de District tant au niveau périphérique que
central;
- Avoir une expérience en managem ent des programmes et projets de santé;
- Avoir une expérience en techniques pédagogiques en matière de soins de santé
primaires et SRlPF, et en transfert de connaissances;
- Avoir une expérience en techniques pédagogiques en matière de soins de santé
primaires et SRlPF, et en transfert de connaissances;
- Avoir une bonne connaissance du processus de la mise en œuvre de la gratuité des
soins de santé au Niger;
- Avoir une expérience en élaboration de rapports synthétiques, en recherches et en
techniques d’enquêtes socioculturelles, médicales ou démographiques ;
- Etre dynamique et posséder des capacités physiques indispensables à des séjours
prolongés et des déplacements fréquents sur le terrain;
- Avoir une excellente maîtrise du Français (écrit et oral) et une bonne connaissance de
l’Anglais;
- Avoir une bonne connaissance des logiciels informatiques courants (Excel, Word,
etc.) ;
- Avoir une bonne connaissance en gestion de stock d’équipements médicaux sur le
terrain pour as surer la s uivi de la réception, stockage et l’expédition vers les
bénéficiaires;
Dépôt des candidatures
Les personnes intéressées doivent être de nationalité nigérienne. Elles sont invitées
à transm ettre, sous pli fermé portant la mention:
« GESTIONNAIRE DE PROGRAMME», leur dossier de candidature comprenant: une
demande manuscrite; un curriculum vitae détaillé; une lettre de motivation ; les copies
certifiées conformes des diplômes et attestations de formation; les copies des
certificats et/ou attestations de travail; une photocopie légalisée (certifiée conforme à
l’original) du certificat de nationalité nigérienne; les coordonnées de trois (3) personnes
de référence, à l’adresse suivante:
UNFPA
428, Avenue du Fleuve Niger Maison des Nations Unies
BP 11.207, Niamey.
Les candidatures féminines sont fortement encouragées.
Date limite de dépôt des candidatures: le lundi 14 juin 2010 à 17 H
N.B : Les TOR complets sont disponibles au niveau du Secrétariat de l’UNFPA, et
peuvent être consultés sur le site web http://www.unfpa.ne.
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Passation des marchés publics
NATION
L’ARMP forme les journalistes
Le jeudi 27 mai dernier, le Secrétaire exécutif de l’Agence de régulation des
marchés publics (ARMP), M. Wassalké Boukari a présidé les travaux de la
journée d’information sur les marchés publics. Organisée par l’ARMP, la journée d’information s’est déroulée dans la salle des conférences de l’hôtel Africa
Hall, en présence des agents de l’agence et d’une quarantaine de journalistes
des médias publics et privés de la place.
C’est pour la deuxième fois que l’Agence
de régulation des marchés publics
(ARMP) organise un séminaire d’information et de formation des journalistes issus des médias publics et privés. L’organisation de cette rencontre vise essentiellement à outiller les acteurs des
médias sur le système de passation des
marchés publics. Dans l’allocution qu’il
a prononcée à l’ouverture des travaux, le
Secrétaire exécutif, M. W assalké
Boukari a indiqué que l’ARMP a besoin
du concours des médias publics et privés pour enraciner et pérenniser la réforme des marchés publics au Niger, voire
dans l’espace de l’Union économique et
monétaire ouest-africaine (UEMOA).
« C’est faire en sorte que prévale à tout
instant et en tout lieu, la transparence
dans les procédures de passation et d’attribution des marchés publics, et ce, conformément à l’esprit et à la lettre de l’ordonnance n°2002-007 du 18 septembre
2002 portant code des marchés publics
au Niger », a-t-il poursuivi. Il est un
truisme de le rappeler, l’attribution des
marchés publics est sujette à de nombreuses polémiques, aussi bien au sein
de l’administration publique, que dans les
milieux des affaires. Pourtant, les textes
sont assez clairs et exigeants sur le respect strict des principes de liberté d’accès à la commande publique pour garantir une large concurrence, d’égalité de
traitement des candidats, de transparence et d’efficience des procédures.
« Veuillez à la transparence constitue un
défi majeur pour l’ensemble des acteurs
(maître d’ouvrage, structure de contrôle
et l’ARMP), mais également pour vous
hommes et femmes des médias qui avez
la lourde responsabilité de nous accompagner utilement afin de relever ce défi »,
avait soutenu M. Wassalké Boukari.
Après l’allocution du Secrétaire exécutif, le conférencier, le Directeur de la formation de l’ARMP a présenté deux exposés aux participants. Le premier exposé introductif a porté sur la définition
d’un marché public ; les raisons qui soustendent sa passation ; la manière de le
passer ; ses principes ; le cadre législatif et réglementaire et le dispositif institutionnel. Dans le deuxième exposé qui
concerne la commande publique proprement dite, appuyé par M. Wassalké
Boukari, le conférencier s’est penché sur
la qualité des candidats aux marchés
LA GRIFFE N° 367 du 31 Mai 2010
publics ; les types de marchés publics ;
les modes de passation ; les étapes de
la passation et les sanctions à l’encontre de la personne responsable du marché ou du maître d’ouvrage, à l’encontre
des agents impliqués dans le processus
de passation des marchés publics et à
l’encontre de l’entreprise elle-même. A
l’issue des deux exposés, les participants ont posé des questions auxquelles le conférencier et le Secrétaire exécutif Wassalké Boukari ont apporté des
éléments de réponse. Moussa Douka
Le site de la Présidence de la
République de nouveau opérationnel
Le vendredi 28 Mai dernier et
comme pour fêter à sa façon les
cent jours de l’arrivée au pouvoir
du Président Djibo Salou, l’équipe
de communication du Chef de
l’Etat a (re)lancé le site Internet de
la Présidence de la République.
La cérémonie de (re)lancement
de ce site a eu lieu à la salle
Margou de l’hôtel Gawèye de Niamey, en présence du Secrétaire
général de la Présidence, des
membres du Gouvernement, du
Directeur de Cabinet du Premier
Ministre et de plusieurs invités de
marque. C’est le Ministre des enseignements secondaire et supérieur et porte-parole du Gouverne-
ment, Maman Danda, qui a présidé cette cérémonie. Dans le discours qu’il a prononcé à l’occasion, le Conseiller principal en
communication du Chef de l’Etat
a expliqué les raisons qui ont présidé à la relance des activités du
site Internet de la Présidence de
la République. « Nous sommes
aujourd’hui témoins de ce que le
21 ème siècle est profondément
marqué par l’emprise du numérique sur tous les secteurs de l’activité humaine. C’est pourquoi le sujet des Nouvelles Technologies de
l’Information et de la Communication (NTIC) est désormais de tous
les discours. En effet, et vous le
savez sans doute : de nombreux
pays à travers le monde ont fait,
très tôt, le choix de développer et
d’utiliser les NTIC comme levier
de développement ; d’autres sont
restés à la marge de ce phénomène et creusent davantage le
fameux [fossé numérique] », a déclaré le Conseiller Boubac ar
Mariko. Tout en reconnaissant que
« le Niger a élaboré et adopté une
politique nationale de développement des NTIC », le Conseiller
principal en communication du
Chef de l’Etat a reconnu que « le
développement et l’usage de ces
technologies sont encore balbutiantes dans notre pays ». Parlant
du lancement proprement dit du
site, M. Boubacar Mariko a indiqué qu’il « procède de la volonté
du CSRD de rendre visibles ses
actions et de permettre à la communauté nationale et internationale de suivre pas à pas et dans
la transparence le respect et la
mise en œuvre des engagements
pris ». D’amples explications ont
été données par un technicien sur
le nouveau visage du site Internet
de la Présidence. Une initiative vivement saluée par plusieurs personnalités présentes à la cérémonie. L’adresse du s ite est la
suivante :www.presidence.ne
K.I
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