Grincement des dents au sein des partis politiques
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Grincement des dents au sein des partis politiques
"La meilleure forteresse des tyrans est l'inertie du peuple" (Machiavel) Hebdomadaire Satirique Nigérien Site: lagriffe-niger.com - N°367 du 31 Mai 2010 Prix 300FCFA Amendement et adoption du Code électoral par le CSRD Grincement des dents au sein des partis politiques Après les retouches apportées par le Conseil consultatif national, le projet de Code électoral vient d’être amendé et adopté par le Conseil suprême pour la restauration de la démocratie. Même s’ils le manifestent de façon plus ou moins individuelle, de nombreux partis politiques ne sont pas satisfaits du nouveau Code électoral, tel qu’il a été amendé et adopté par le CSRD. Ordonnance du CSRD sur le Code électoral Ordonnance sur les dispositions transitoires en matière électorale Djibo Salou invité au sommet France-Afrique à Nice Cent jours après son arrivée au pouvoir et deux semaines après son accession au plus haut grade de Général de Corps d’Armée, le Chef de l’Etat Djibo Salou vient d’être invité au Sommet France-Afrique qui s’ouvre ce lundi à Nice en France. De simple Commandant de compagnie il y a de cela un peu plus de trois mois, Djibo Salou est désormais dans la cour des grands du monde entier. Ina ruwan Allah ! Réaction des partis politiques membres de l’ancien régime au nouveau Code électoral Seïni Oumarou et ses camarades rejettent le nouveau Code électoral et demandent l’application de celui de 2004 Trois syndicats du secteur de l’éducation interpellent le Gouvernement Les journalistes nigériens se dotent d’un Code d’éthique et de déontologie NATION Billet Réaction des partis politiques membres de l’ancien régime au nouveau Code électoral Cent jours de gouvernance du CSRD Des actes qui rassurent… Le 28 Mai dernier, cela faisait 100 jours que les militaires regroupés au sein du Conseil suprême pour la restauration de la démocratie avaient pris le pouvoir, mettant ainsi fin à la crise politique qui s’exacerbait suite à la décision de l’ancien Président Mamadou Tandja de se maintenir au pouvoir, malgré la fin de ces deux mandats légaux. Cent jours donc que le désormais Général de Corps d’Armée Djibo Salou (il était Commandant au moment du coup d’Etat) et ses compagnons d’arme sont aux commandes de l’Etat. Dans leur toute première déclaration, les membres du CSRD avaient promis trois choses aux Nigériens : restaurer la démocratie ; assainir le paysage politique, économique et financier et réconcilier les Nigériens. Certes en 100 jours il est beaucoup très tôt d’évaluer le niveau de sincérité des tombeurs de Tandja par rapport à ces différentes missions. Mais force est tout de même de reconnaître que des actes qui rassurent ont été posés dans ce sens. Par rapport tout d’abord à la restauration de la démocratie, le CSRD a travaillé à la mise en place de presque toutes les institutions de la Transition chargées de préparer le retour à une vie constitutionnelle normale. Avec la décision prise par Djibo Salou et ses compagnons qu’aucun membre du CSRD et du Gouvernement de Transition ne sera candidat à l’une ou l’autre des élections, le risque qu’on assiste à un hold-up électoral est moindre pour ne pas dire pas dire nul. De même en acceptant de remettre le pouvoir aux civils après une période de douze (12) mois, les « héros » du 18 février 2010 donnent les gages de leur volonté à ne pas rester au pouvoir. Comment ne pas surtout saluer la nomination à la tête de certaines Institutions de la Transition des personnalités qui ont joué un rôle appréciable dans la défense des Institutions démocratiques, pendant que celles-ci étaient gravement menacées par le projet Tazartché de l’ancien Président Tandja Mamadou ? C’est le cas de l’acteur de la société civile Marou Amadou à la tête du Conseil consultatif national ; de la très courageuse magistrate Mme Salifou Bazèye au Conseil Constitutionnel ; du défenseur de la lib erté de presse Abradramane Ousmane à la tête de l’Observatoire national de la communication (ONC) ou encore du politologue Professeur Mamoudou Gazibo à la tête du Comité des textes fondamentaux. Avec l’installation prochaine de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le CSRD aura ainsi réussi à mettre en place le dispositif nécessaire pour la restauration de la démocratie qui passe par l’installation des institutions démocratiques animées par des hommes et des femmes démocratiquement élus. En ce qui concerne l’assainissement politique, économique et financier, l’adoption du nouveau Code électoral, la nomination de plusieurs Inspecteurs d’Etat et la mise en place, toute récente, de la Commission de lutte contre la délinquance économique et financière sont des signes d’un engagement du Général Djibo Salou et de ses compagnons de joindre l’acte à la parole. Quant à la réconciliation nationale, on assiste à une décrispation, certes lente, mais réelle, du climat sociopolitique avec la remise en liberté de toutes les personnes arrêtées quelques jours après le coup d’Etat. De même, comment ne pas saluer le climat de détente qu’on observe au niveau des média, avec la promesse de dépénalisation des délits de presse et la liberté dont jouissent les média d’Etat qui donnent désormais la parole à toutes les structures organisées (société civile, partis politiques et syndicats), sans tenir compte de leur idéologie. Il faut tout de même souhaiter que le CSRD fasse encore mieux pour les cent prochains jours, en concrétisant certaines promesses comme la dépénalisation des délits de presse. K.I LA GRIFFE N° 367 du 31 Mai 2010 Seïni Oumarou et ses camarades rejettent le nouveau Code électoral et demandent l’application de celui de 2004 Dans un communiqué de presse qu’ils ont publié hier dimanche 30 Mai, les partis politiques membres de l’Alliance des forces démocratiques pour la République (AFDR) se sont prononcés sur le nouveau Code électoral adopté par le Conseil suprême pour la restauration de la démocratie (CSRD). Tout en dénonçant certaines de ses dispositions, les partis membres de l’ancien régime de Tandja rejettent le nouveau Code électoral et demandent l’application de celui de 2004. Par rapport tout d’abord aux conditions exigées par le nouveau Code pour être candidat à l’élection présidentielle, l’AFDR estime qu’ « il est difficile de comprendre qu’il faille un baccalauréat plus trois ans pour le Président de la République alors même que la situation actuelle au niveau planétaire consacre que parmi les plus grands Présidents des puissances émergentes figurent des personnalités comme : Loula Da Silva, Jacob Zuma, et même plusieurs Premiers Ministres autodidactes ». S’agissant de l’âge du candidat, compris entre 40 et 70 ans, les partis de l’ancienne mouvance présidentielle regrettent que « pendant que l’Europe rehausse l’âge de la retraite, le Niger s’apprête à mettre en cause les valeurs essentielles qui caractérisent l’Afrique : l’expérience et la sagesse ». L’Alliance des forces démocratiques pour la République estime aussi que l’institution du niveau baccalauréat et la limite d’âge (28 ans au moins et 70 ans au plus) pour la fonction parlementaire est contraire aux nouveaux textes de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) par rapport aux futures élections au suffrage universel des députés de cette organisation. « Par ces dispositions de limitation d’âge, le CSRD exclut des personnalités d’âge respectable ainsi que les jeunes matures de la tranche d’âge allant de 21 à 28 ans », accuse l’AFDR. A propos de la réduction de la durée des mandats du Président de la République, des députés, des conseillers régionaux, départementaux et communaux – qui passe de 5 à 4 ans – les partis ayant soutenu l’avènement de la défunte 6ème République estiment le Niger ne doit pas s’offrir un tel luxe ; lui dont les élections ont d’une manière générale toujours été financés par les partenaires extérieurs. L’AFDR s’est aussi offusquée du réexamen de la liste des documents d’identification de l’électeur et de la modification à la hausse des frais de participation aux élections. Au vu de tous les constats faits, les partis politiques membres du régime déchu de Tandja ont dit rejeter « l’édiction de critères discriminatoires et ciblés visant à exclure par l’âge, le diplôme, les ressources financières, les candidats aux différents scrutins » et « la volonté délibérée d’instituer une démocratie élitiste basée sur l’exclusion de l’immense majorité du peuple nigérien notamment le monde rural, les personnes d’âge respectable, les jeunes, les femmes et les opérateurs économiques ». En fin des fins, l’AFDR « appelle le CSRD et le Gouvernement à renoncer à ces dispositions discriminatoires injustes et à prendre comme base le code électoral 2004, objet de consensus au niveau de la classe politique toute entière ». Habibou Abdou Déclaration du FRD Le front de Mahaman Hamissou dénonce le caractère discriminatoire du nouveau code électoral Les mercredi 26, jeudi 27 et vendredi 28 mai 2010, le Front pour la République et la démocratie (FRD) s’est réuni en Assemblée générale. Durant les trois jours de leurs travaux, le Président du FRD, Elhadj Mahaman Hamissou et ses camarades ont débattu sur la situation politique, économique et sociale du pays. A l’issue des débats, le Front pour la République et la démocratie a rendu publique une déclaration, le samedi 29 mai dernier. Dans cette déclaration, le FRD interpelle le Conseil suprême pour la restauration de la démocratie (CSRD) qui, dès sa prise du pouvoir, le 18 février 2010, avait pris le ferme engagement d’assainir la situation politique et économique, de réconcilier les nigériens et de restaurer la démocratie. Mais, à cette date, constate le front de Mahaman Hamissou « l’horizon politique semble se noircir avec la mise en place des organes de la transition composés essentiellement des proches et connaissances ». Parlant de l’assainissement, le FRD dit que le chemin de la démocratie se construit avec des acteurs qui n’ont pas fait du tort à leur pays. Ainsi, selon toujours le FRD, la commission de lutte contre la délinquance économique, financière et fiscale comprend certains membres qui ne sont pas du tout propres. Ce qui pousse le front à dire qu’il « n’a pas foi en cette commission, si tant est que la finalité de cet assainissement est de moraliser la vie économique et politique ». Pour le FRD, la justice a un rôle central à jouer dans la lutte contre la corruption, les détournements des deniers publics et les trafics de toutes sortes. « A ce titre, tous les dossiers d’infractions financières touchant l’Etat et ses démembrements doivent être transmis aux juridictions compétentes aux fins de poursuites. Et, il appartiendra à la justice de recouvrer les sommes dues à l’Etat et à ses démembrements, conformément à la loi », s’est exclamé Mahaman Hamissou. Sur la question concernant le code électoral, le FRD « rejette toute idée de diplômes aux élections locales, législatives et présidentielles puisqu’elle exclut plus de 95% des nigériens du processus électoral ; c’està-dire la majorité de la classe paysanne (agriculteurs et éleveurs), une grande partie des commerçants et des jeunes non scolarisés ». Ce qui, selon le FRD, prouve le caractère discriminatoire du nouveau code électoral. Par conséquent, le FRD demande au CSRD de revenir sur sa décision d’adoption de ce code électoral. Pour toutes ces raisons et bien d’autres, le FRD projette d’organiser un meeting, le dimanche 20 juin prochain afin d’exiger l’égalité des citoyens devant la loi ; l’assainissement politique, économique et social et enfin, pour dire non à la discrimination dans le processus électoral. Moussa Douka - PAGE --------------------------------------------------------------- 2 GRIFFERIES Amendement et adoption du Code électoral par le CSRD Grincement des dents au sein des partis politiques Après les retouches apportées par le Conseil consultatif national, le projet de Code électoral vient d’être amendé et adopté par le Conseil suprême pour la restauration de la démocratie. Même s’ils le manifestent de façon plus ou moins individuelle, de nombreux partis politiques ne sont pas satisfaits du nouveau Code électoral, tel qu’il a été amendé et adopté par le CSRD. La disposition du nouveau Code électoral qui a jeté un froid dans presque l’ensemble des partis politiques est celle relative à la suppression du serment confessionnel pour les membres du bureau, les rapporteurs et les présidentes des différentes commissions locales de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Ce serment n’avait pas été introduit par le Comité des textes fondamentaux, mais le Conseil consultatif avait jugé utile de le mettre dans le Code électoral pour donner des garanties aux partis politiques quant à l’indépendance de la CENI dans l’organisation des différents scrutins. Avec la suppression du serment confessionnel et son remplacement par « un serment d’engagement moral », le CSRD rejette non seulement la proposition du CCN, mais crée aussi le doute dans les rangs des partis politiques. Une autre disposition du nouveau Code électoral qui agite les états-majors de certains partis politiques est celle relative à l’obligation faite à tout candidat à l’élection présidentielle d’avoir moins de 70 ans et de justifier d’un niveau d’instruction minimum Baccalauréat plus 3 ans ou équivalent. Selon ce qui se raconte ici et là, cette disposition risque de disqualifier certains leaders politiques ayant des ambitions présidentialistes connues de tous. L’exigence d’avoir le baccalauréat pour être candidat à la députation suscite aussi un tollé de protestations dans plusieurs comités de base et autres soussections et sections des partis politiques. Il est vrai qu’à ce niveau un quota de 25% a été accordé aux candidats n’ayant pas le baccalauréat ou son équivalent. Mais l’inquiétude au sein des partis politiques est qu’avec cette nouvelle disposition, ce sont des militants qui ne se sont jamais manifestés publiquement qui risquent se de se retrouver sur les listes. La crainte de nombreux partis politiques est d’avoir des candidats remplissant les conditions exigées par cette disposition du Code électoral, mais inconnus des électeurs. « Tout le monde sait qu’au Niger la plupart des intellectuels coupent avec leur milieu d’origine, une fois qu’ils s’installent à Niamey ou dans les autres grandes villes. Comment voulez-vous que ces gens soient imposés à une population parce que tout simplement ils ont le bac- Ordonnance du CSRD sur le Code électoral Le Président du Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie, Chef de l’Etat, le Général de Corps d’Armée Djibo Salou, a signé, le 27 mai 2010, l’ordonnance portant Code électoral. Les points essentiels que comporte cette ordonnance sont les suivants : 1°) Au niveau de la composition du bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le poste de vice-président est réservé aux associations féminines. 2°) Le serment confessionnel a été supprimé et remplacé par un serment d’engagement moral non confessionnel. 3°) La création d’un Comité National de Gestion du Fichier National. 4°) Le réexamen de la liste des documents d’identification de l’électeur. Les documents ne permettant pas une identification réelle des personnes appelées au vote ont été supprimées afin de réduire, de manière significative, les possibilités de fraude électorale. 5°) La réintroduction des dispositions soumettant certains candidats, de par leur qualité, à la démission de leurs fonctions, ou à prendre un congé de trois (3) mois. 6°) La modification des frais de participation aux élections ainsi que de la caution. Ainsi, la caution ou la participation aux frais électoraux qui doit être versée au Trésor Public avant le dépôt de candidature est fixée ainsi qu’il suit : . vingt millions (20.000.000) de francs par candidat pour l’élection du Président de la République ; . deux cent cinquante mille (250.000) francs par candidat pour l’élection des députés pour toutes les circonscriptions ; . dix mille (10.000) francs par candidat pour l’élection des conseillers. 7°) L’interdiction faite aux chefs traditionnels de prendre part, sous quelque forme que ce soit, à la campagne électorale. 8°) L’obligation pour les autorités administratives d’installer les bureaux de vote prévus par la CENI dans les établissements scolaires et de ne confectionner des hangars, qu’à défaut. 9°) Le caractère exceptionnel du vote par procuration. 10°) La prise en compte de la dimension genre dans la composition des bureaux de vote et dans tous les démembrements de la CENI. 11°) L’introduction du bulletin de vote unique pour l’élection du Président de la République. Cette innovation acceptée par l’ensemble de la classe politique au sein du Conseil National de Dialogue Politique (CNDP) permet de limiter de manière substantielle les possibilités de fraude électorale. 12°) La réintroduction du contentieux du recours pour excès de pouvoirs en matière électorale dévolu à la Cour Constitutionnelle. 13°) La limitation de l’âge des candidats aux élections présidentielles (40 ans au moins et 70 ans au plus) et l’exigence d’un niveau d’instruction minimum (Baccalauréat plus 3 ans ou équivalent) : cette disposition permet d’élire à la tête de l’Etat des personnalités susceptibles de comprendre les grands enjeux du développement économique et social dans un monde en globalisation. Elle prend en compte également le risque d’ouvrir l’accès à la Présidence de la République à des personnes trop âgées dont l’état de santé peut constituer un obstacle à la réalisation des tâches qui leur incombent. 14°) L’institution du niveau Baccalauréat, au moins, pour les candidats à l’élection des députés (28 ans au moins et 70 ans au plus) et la limite d’âge à la fonction parlementaire. La fonction parlementaire nécessite un niveau d’instruction minimum de nature à permettre au député d’élaborer des propositions de lois, d’amender des projets de lois, de contrôler l’ensemble des actes posés par le LA GRIFFE N° 367 du 31 Mai 2010 gouvernement et d’avoir une représentation efficace au plan international et régional. 15°) L’interdiction faite aux députés d’avoir accès aux marchés publics de l’Etat et de ses démembrements pendant leur mandat : l’exigence de contrôle et de sanction de l’action gouvernementale est incompatible avec l’accès aux marchés publics de l’Etat et de ses démembrements aux députés. 16°) Les con ditions de recours au referendum par le Président de la République : elles ont été redéfinis en vue de déterminer les domaines précis dans lesquels le Président de la République peut recourir au référendum. En outre, la question objet du référendum est, au préalable, soumis au contrôle de conformité de la Cour Constitutionnelle qui se prononce par un arrêt. 17°) L’exigence d’un niveau minimum d’instruction pour les présidents des Conseils régionaux, départementaux et communaux ainsi que leurs adjoints. 18°) La réduction de la durée des mandats du Président de la République, des députés et des conseillers régionaux, départementaux et communaux. La réduction de cinq (5) à quatre (4) ans du mandat du Président de la République et de celui des députés vise à susciter chez ces élus, une culture d’alternance en favorisant une rotation plus régulière des élites politiques à la tête de l’Etat. Elle vise aussi à les conduire à se consacrer, dès leur entrée en fonction, aux tâches essentielles de l’Etat. Elle permet, en outre, de cantonner, dans la limite raisonnable de huit (8) ans, leur mandat, renouvellement compris. En ce qui concerne les conseillers, il s’agit de revenir à leur mandat d’origine et de l’harmoniser avec celui des autres élus. calauréat », s’interroge un analyste. La limitation des mandats du Président de la République et celui des députés à quatre (4) ans n’a pas aussi été favorablement accueillie dans les milieux politiques. Les uns et les autres estiment que la durée de 4 ans pour un mandat de Président de la République est très courte pour que ce dernier exécute véritablement son programme. Les partis politiques, toutes tendances confondues, peuvent-ils parler d’une même voix et demander au CSRD de procéder à une révision des dispositions du Code électoral qui leur posent problème ? « Cela est difficilement envisageable dans un contexte où les rancoeurs nées avec le Tazartché sont manifestes et en raison du fait qu’une disposition du Code électoral qui ne satisfait pas un parti politique peut plaire à un autre. Avant tout nous sommes à la veille des échéances électorales », estime notre analyste. Kané Illa Ordonnance portant dispositions transitoires en matière électorale Le Président du Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie, Chef de l’Etat, le Général de Corps d’Armée Djibo Salou, a signé, le 29 mai 2010, une ordonnance portant dispositions transitoires en matière électorale. Aux termes de cette ordonnance : - pour les élections durant la présente période de transition, la participation aux frais électoraux qui doit être versée au Trésor Public avant le dépôt des candidatures est fixée ainsi qu’il suit : Cinq cent mille (500.000) francs CFA par liste et par circonscription électorale ordinaire pour l’élection des députés ; cent mille (100.000) francs CFA par candidat pour les circonscriptions spéc iales ; dix mille (10.000) francs CFA par liste et par circonscription électorale pour l’élection des conseillers. - pour les élections législatives pendant la présente période de Transition, les listes des candidats des partis politiques et celles des candidats indépendants doivent obligatoirement comporter au moins 75% de candidats titulaires, au minimum, du BAC ou équivalent, et 25% au plus pour ceux ne remplissant pas cette condition. Dans le calcul de ce quota, les circonscriptions spéciales sont intégrées dans les régions dont elles relèvent. - PAGE ------------------------------------------------------------------- 3 SOCIETE Les journalistes nigériens se dotent d’un Code d’éthique et de déontologie A l’issue d’une Assemblée générale convoquée par l’Observatoire Nigérien Indépendant des Média pour l’Ethique et la Déontologie (ONIMED), le samedi 29 Mai dernier, les journalistes nigériens se sont dotés d’un nouveau Code d’éthique et de déontologie, qui remplace ainsi la Chartes des journalistes professionnels de 1997. Le nouveau Code adopté samedi dernier servira de base de travail à l’ONIMED dans sa mission de l’autorégulation de la presse au Niger. Il faut rappeler que l’ONIMED lui-même a été mis en place le 5 Mai dernier, conformément à une recommandation des Etats généraux de la presse qui sont tenus du 29 au 31 mars 2010 à Niamey. Au cours de cette rencontre, un texte sur la dépénalisation des délits commis par voie de presse avait adopté et soumis aux autorités de la Transition. Code d’éthique et de déontologie des Journalistes nigériens Préambule Le respect de la vérité et le droit du public à l’information sont les principes fondamentaux du journalisme. Pour promouvoir et consolider les principes régissant l’exercice de la profession, tout journaliste est tenu de se soumettre à un certain nombre de devoirs. Cependant, le respect desdits principes confère aussi au journaliste certains droits dont la jouissance est conditionnée par l’existence d’une presse libre, crédible et plurielle, pouvant assumer pleinement sa fonction de « gardienne » de la démocratie, mais aussi par des conditions de vie et de travail adéquates. Résolument déterminés à respecter tous les devoirs que leur impose leur profession et à jouir des droits que leur mission leur confère, les journalistes nigériens adoptent ce code d’éthique et de déontologie en vue de promouvoir les principes et normes du journalisme professionnel au Niger. A. Devoirs des Journalistes Dans son travail permanent de collecte, de traitement et de diffusion de l’information, le journaliste doit : - Défendre la liberté de l’information, du commentaire et de la critique ; - Respecter la vérité, quelles que soient ses conséquences pour lui-même et ce, en raison du droit sacré du public à l’information; - Publier ou diffuser seulement des informations justes, vérifiables et équilibrées, c’est-à-dire sourcées et au cas contraire, les accompagner des réserves nécessaires ; - Respecter obligatoirement le principe de la sacralité de la vie humaine et la vie privée des personnes; - Rectifier toute information publiée ou diffusée qui se révèle inexacte ; - Respecter le secret professionnel et s’interdire de divulguer sa source d’information; - S’interdire le plagiat, la calomnie, la diffamation et toute autre accusation sans fondement ; - Refuser toute forme de corruption pour La Maison de la presse a un nouveau Conseil d’Administration Lors d’une Assemblée générale tenue hier dimanche 30 Mai, les organisations membres de la Maison de la presse ont procédé à l’élection des nouveaux membres du Conseil d’Administration de fédération des médias nigériens. Le nouveau bureau du Conseil d’Administration est composé comme suit : - Président : Boubacar Diallo (ANEPI) ; - Vice-président : Akotey Wagalassane (SAINFO) ; - Secrétaire général : Mamane Mamadou (CONTRECHAMPS) ; - Secrétaire général adjoint : Melle Achabi Amoussa (APAC) ; - Secrétaire aux relations extérieures et à l’information : Djibril Saïdou (SYNTRAPREP) ; - Secrétaire à l’organisation : Boureïma Soumaïla (CN/RACOM) ; - Trésorier : Ousseïni Yari (SYNTRAPRESSE) Commissaires aux comptes : - Mahamane Hadi (AJN) et Chaïbou Boubacar (RJDH) Caisse autonome pour le financement de l’entretien routier Les activités bloquées La Caisse autonome pour le financement et l’entretien routier est dans l’im passe depuis la nomination d’un nouveau Directeur. Cette nomination qui, semble t-il n’a pas été, du goût de certaines personne. Depuis donc les activités de cette boîte sont entièrement bloquées, au grand malheur des partenaires et même des agents de la CAFER qui craignent une descente aux enfers de leur entreprise. Dans une déclaration qu’il avait publiée, il y a de cela plus d’un mois, le syndicat des agents du péage routier avait déjà attiré l’attention des plus hautes autorités sur les menaces qui pèsent sur la vie de la CAFER du fait du blocage des activités de l’institution. Sans les nommer, le syndicat des porteurs de la tenue orange avait dénoncé certaines personnes qui, selon lui, cherchent à faire main basse sur la CAFER. Plus d’un mois après cette sortie des agents du pesage et péage routier, les choses n’ont pas du tout bougé au niveau de la Caisse autonome pour le financement de l’entretien routier. Cette si- tuation commence, apprend-on, à susciter la colère au niveau des partenaires de la CAFER, qui s’impatientent de plus en plus par rapport au non règlement de leurs prestations. Avec l’installation imminente de la saison hivernale, beaucoup redoutent que ce blocage des activités au niveau de la CAFER n’ait des conséquences sur l’entretien du réseau routier très menacé au cours de cette période. L’attente risque encore de se prolonger si, comme il se susurre, un projet de texte serait dans les couloirs du Ministère de l’équipement pour transformer la CAFER en une autre structure qui sera certainement contrôlée par les auteurs du blocage actuel. Les questions que les uns et les autres se posent tendent à comprendre l’opportunité d’une éventuelle révision des textes de la CAFER. Telle qu’elle se présente actuellement, la situation de la CAFER mérite que les responsables au plus haut sommet de l’Etat s’y penchent. Habibou Abdou LA GRIFFE N° 367 du 31 Mai 2010 la publication ou la suppression d’une information ; - Refuser toute pression ou directive rédactionnelle n’émanant pas des responsables de la rédaction des organes de média pour lesquels il travaille ; - Cultiver l’esprit de la confraternité dans la collecte et la diffusion de l’information, notamment en s’interdisant de participer directement ou indirectement à toute action visant à nuire à un confrère ou à une entreprise de presse. Tout journaliste professionnel se fait le devoir d’observer strictement les principes énoncés ci-dessus et de n’accepter, en matière d’honneur professionnel, que la juridiction de ses pairs, à l’exclusion de toute ingérence gouvernementale ou autre. B. Des droits Dans le cadre de l’exercice de sa profession, le journaliste a droit: - Au libre accès à toutes les sources d’information et à enquêter librement sur tous les faits relatifs à la vie publique. Le secret des affaires publiques ou privées ne peut en ce cas lui être opposé que par exception et en vertu de motifs exprimés et bien fondés ; - De refuser toute subordination qui serait contraire à la ligne générale de l’organe d’information pour lequel il travaille, telle qu’elle est déterminée par écrit dans son contrat d’engagement ; - Au respect de sa conviction et de sa conscience ; - D’invoquer la clause de conscience, lorsque qu’il ne se retrouve plus dans la ligne éditoriale de l’organe qui l’emploie. - A être informé sur toute décision importante de nature à affecter la vie de l’entreprise qui l’emploie. Il doit être au moins consulté avant toute décision définitive, sur toute mesure intéressant la composition de sa rédaction : embauche, licenciement, mutation et promotion de journaliste ; - Aux bénéfices des conventions collectives, mais aussi à un contrat personnel assurant la sécurité matérielle et morale de son travail ainsi qu’à une rémunération correspondant au rôle social, qui est le sien, et suffisante pour garantir son indépendance économique. Clin d’œil sur la disparition de certaines institutions de micro-finances Les nigériens ont encore en mémoire, le triste souvenir de la disparition subite de la Caisse nationale d’épargne (CNE), une institution financière de l’Etat qui était contrainte de fermer ses portes du seul fait de la mauvaise gestion. Mais, toujours dans le souci d’encourager et de faciliter l’accès des citoyens aux institutions financières, l’Etat a autorisé la création des institutions financières privées (banques, caisses et mutuelles d’épargne et de crédit). Cet appel qui fait suite à la libéralisation du secteur a été très vite entendu. Aussitôt, des banques privées et/ou leurs représentations naissent dans nos villes. Des mutuelles et des caisses populaires d’épargne et de crédit se créent un peu partout dans les villes et campagnes de notre pays. Au nombre de ces petites institutions de micro-finances qui ont vu le jour avec beaucoup de fracas, on peut entre autres citer les caisses Addaché et Taïmako. Aujourd’hui, les banques tiennent encore. Mieux, ces banques prospèrent et contribuent au développement économique de notre pays. Certaines mutuelles aussi tiennent la route. Par contre, d’autres comme Addaché et Taïmako sont enterrées dans les poubelles de l’histoire. Seront-elles ressuscitées ? La réponse est toute simple car, ces boîtes n’ont laissé aucune trace qui peut permettre de croire à une éventuelle reprise d’activités. Si au moins avant de disparaître, les responsables de ces caisses ont pris le soin de respecter les règles de l’art, en faisant rentrer tous leurs clients dans leurs droits, aucun nigérien ne trouvera quelque chose à redire. Mais malheureusement, ils sont des milliers, les clients de ces caisses qui ont injustement perdu leurs maigres et vitales économies. Pire, même lorsque le client décide de saisir les tribunaux de justice, il n’y aura aucun répondant. La mort dans l’âme, les clients peinent à recouvrer leurs propres économies. Et, par manque d’interlocuteurs ou de répondants, même la justice n’y peut rien. Les clients qui avaient des comptes créditeurs dans ces caisses sont laissés en pâture. Alors, dans ce cas de situation confuse, le seul et ultime espoir reste la commission de lutte contre la délinquance économique, financière et fiscale. Gageons que cette commission consacrera quelques séances de fouilles dans les décombres de ces caisses ! M.D Communiqué de décès Son Altesse Ali Zaki, Chef de province de Maradi La famille Loutou à Niamey, Maradi et Paris La famille Hassaoua à Niamey, Maradi, In Yalwa et USA La famille Gonda Garki à Maradi et Kano La Famille Baraou à Niamey et Maradi et Lawali Gonda Ado à Niamey Le Chef du Groupement peulh de Tahoua La famille Elhadj Maman Mamadou à Zinder, Maradi, Niamey et Kano Elhadj Moctar Sidi Bala Kalto à Kano, Maradi et Niamey Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur grand-père, père et oncle, Elhadj Balla Kalto Loutou, le mardi 25 mai 2010, à 13H à l’hôpital national de Lamordé (ex-CHU) à l’âge de 87 ans. L’enterrement a eu lieu, le mercredi 27 mai 2010, à Maradi Que la terre lui soit légère- Amen ! - PAGE --------------------------------------------------------------- 4 MESSAGE AVIS DE RECRUTEMENT D'UN(E) GESTIONAIRE(E) COMPTABLE Dans le cadre du Projet" Appui à la gratuité des soins de SR au Niger ", la Représentation du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) et le Gouvernement du Niger ont bénéficié d'un appui financier "Food Facility" de l'Union Européenne afin de contribuer à la réduction de la mortalité maternelle et néonatale et à la maîtrise de la croissance démographique dans un contexte d'insécurité alimentaire chronique. Pour appuyer la mise en œuvre de ce projet, il est prévu le recrutement d'un Gestionnaire Comptable pour une durée de 16 mois au niveau de la Direction de la Santé de la Mère et de l'Enfant. Fonctions Sous la supervision générale du Chargé des Opérations et la supervision directe du l'Assistant Financier de UNFPA, le Gestionnaire Comptable appuiera la mise en œuvre de ce projet. Principales Tâches Le Gestionnaire comptable aura pour tâches et responsabilités spécifiques de: -Appuyer les services concernés des Directions régionales participant à la mise en œuvre du Programme " Appui à la gratuité des soins de santé de la reproduction au Niger ", dans l'élaboration des plans de travail en conformité avec le document de programme et la tenue des documents financiers et comptables du Programme. -Assurer le suivi de l'exécution financière du Projet, en conformité avec le document initial approuvé par les parties concernées; contrôler la tenue Imise à jour régulière des documents et outils comptables et financiers (Journal des opérations, Fiches de suivi budgétaire, Etats de rapprochement bancaires mensuels ... ) au niveau de la Coordination de la Composante Santé de la Reproduction du Programme. -Vérifier et mettre en forme, sur la base des activités retenues et des descriptifs des fiches d'activités, le budget des plans annuels de travail conformément aux barèmes en vigueur. -Appuyer les Ministères et la Coordination de la Composante SR dans l'élaboration des formulaires de demandes d'avance et de certification de dépenses (COE) chaque trimestre et au plus tard le 10 du mois suivant la fin du trimestre concerné, ainsi que les formulaires sur la situation des fonds en fin d'année (Formulaires D et E) et d'inventaire des biens durables (Formulaire e) au plus tard le 15 février de l'année suivante. -Rédiger les rapports d'exécution financière trimestriels et annuels destinés à la Direction de UNFPA. -Etablir sur la base des prévisions contenues dans les Plans Annuels de Travail, le plan d'acquisition des équipements contenant les spécifications détaillées du matériel. -Assurer le suivi du traitement des requêtes de commandes au niveau du Bureau UNFPA et coordonner la réception des dits équipements à la livraison, avec les responsables de la Composante SR et de chaque Ministère partenaire. -Assurer le suivi de la mise à jour de l'inventaire des biens durables (Form C) et veiller à l'utilisation adéquate des équipements. -S'assurer au niveau de la Coordination de la Composante SR et des Ministères concernés, du respect strict des règles et procédures en matière de décaissement et de cons ervation des documents comptables et financ iers, notamment les pièces justificatives des dépenses. Jouer le rôle de point focal de l'audit du projet, agir comme principal(e) interface pour les audits et la revue des comptes et assurer le respect du système de contrôle interne de gestion et suivi de la mise en œuvre des recommandations Durée La durée de cette activité sera de seize (16) mois à compter de la date de signature du contrat par les deux parties et se fera à Niamey. Qualifications requises Les candidat(e)s intéressé(e)s doivent avoir les qualifications ci-après: -Avoir un diplôme d'études supérieures (BAC + 3) en Gestion Financière et Comptable. -Avoir au moins 5 ans d'expérience professionnelle pertinente dans un poste similaire. -La connaissance des procédures de gestion financière de l'UNFPA ou d'autres Agences du Système des Nations Unies serait un atout. -Avoir le sens de l'organisation efficace du travail comptable et de l'assistance aux structures bénéficiaires du Programme en matière de gestion. -Avoir la capacité de travailler sous pression dans un environnement complexe. -Etre disponible pour effectuer des missions de terrain pour le suivi de l'exécution financière. -Avoir une connaissance pratique de l'Anglais et une bonne maîtrise du Français (lu, parlé et écrit). Dépôt des candidatures Les personnes intéressées doivent être de nationalité nigérienne. Elles sont invitées à transmettre, sous pli fermé portant la mention: "GESTIONAIRE COMPTABLE ", leur dossier de candidature comprenant: une demande manuscrite; un curriculum vitae détaillé; une lettre de motivation; les copies certifiées conformes des diplômes et attestations de formation; les copies des certificats et/ou attestations de travail; une photocopie légalisée (certifiée conforme à l'original) du certificat de nationalité nigérienne; les coordonnées de trois (3) personnes de référence, à l'adresse suivante: UNFPA 428, Avenue du Fleuve Niger Maison des Nations Unies BP 11.207, Niamey. Les candidatures féminines sont fortement encouragées. Date limite de dépôt des candidatures: le lundi 14 juin 2010 à 17 H N.B : Les TDR complets sont disponibles au niveau du Secrétariat de l'UNFPA, et peuvent être consultés sur le site web http://www.unfpa.ne. AVIS DE RECRUTEMENT 8 Médecins Volontaires Nationaux pour servir comme Assistants Techniques en Santé de la Reproduction dans chacune des Régions du Pays Dans le cadre du Projet " Appui à la gratuité des soins de SR au Niger ", la Représentation du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) et le Gouvernement du Niger ont bénéficié d'un appui financier " Food Facility" de l'Union Européenne afin de contribuer à la réduction de la mortalité maternelle et néonatale et à la maîtrise de la croissance démographique dans un contexte d'insécurité alimentaire chronique. Pour appuyer la mise en œuvre de ce projet, il est prévu le recrutement de huit (8) jeunes médecins volontaires nationaux pour servir comme Assistants Techniques en Santé de la Reproduction pour une durée de 16 mois dans chacune des Régions du Pays. Fonctions Sous la supervision générale du Directeur Régional de la Santé et la supervision directe du Chargé de Programme SR de UNFPA, le Médecin Volontaire National aura pour tâche principale d'appuyer l'équipe de la Direction régionale de la Santé Publique et les Districts sanitaires rattachés en vue de la mise en œuvre du projet. Les salaires seront déterminés et déboursés selon les barèmes du Système des Nations Unies et les procédures en vigueur au niveau de l'UNFPA. Principales Tâches Le Médecin Volontaire National aura pour tâches et responsabilités spécifiques de : -Fournir l'assistance technique nécessaire pour la planification/programmation périodique des activités du projet, à travers les plans annuels de travail, leur mise en œuvre effective et le suivi; -Appuyer les structures locales dans la gestion des ressources financières et matérielles, notamment les différents kits SR mises à leur disposition dans le cadre du programme d'appui à la gratuité des soins au Niger; -Contribuer au renforcement des capacités des cadres techniques régionaux, des équipes cadres de districts et responsables des CSI, à travers une formation continue et une supervision formative sur le tas dans le domaine des différentes thématiques de la SR (Planification familiale, SONU, Fistules, lutte contre les ISTNIH/SIDA; -Apporter des appuis techniques dans le cadre de la mise en œuvre du Dispositif Minimum d'Urgence en Santé de la reproduction pour certains publics, (ex travailleurs de la santé, agents de santé communautaires, population bénéficiaire, personnel de sécurité, etc.); -Assurer le suivi de la réception, l'entreposage, le transport des kits vers les bénéficiaires au niveau régional. -Recueillir, analyser et diffuser les données pour permettre leur utilisation; -Produire des rapports trimestriels à la DRSP de la Région et au Bureau de l'UNFPA. -Apporter un appui à la Direction régionale de la santé publique dans l'identification, la formation et le suivi des ONGs et radio communautaires pour la sensibilisation des communautés sur différentes thématiques de la SR (Fistules, Planification familiale, Inter relations & Populations&développement, lutte contre les ISTVIH/SIDA, reconnaissance des signes de danger liés à la grossesse et à l'allaitement, etc.). -Apporter un appui à la Direction régionale de la santé publique dans l'identification, la formation· et le suivi des prestataires sur (i) les technologies contraceptives, (ii) les SONU et (iii) les ISTVIH/SIDA LA GRIFFE N° 367 du 31 Mai 2010 ; -Documenter les bonnes pratiques et les transmettre au niveau et régional et central et à l'UNFPA. -Contribuer à l'amélioration du système de référence et contre référence et de prise en charge adéquate des grossesses et accouchements au niveau du district; -Contribuer à l'amélioration de la collecte des données et monitorage des indicateurs de la SR relatifs à la gratuité des soins; -Apporter, en cas de besoin, un appui aux formations sanitaires pour la prise en charge des complications obstétricales et les ISTVIH/SIDA. Du rée La durée de la consultation sera de seize (16) mois à compter de la date de signature du contrat par les deux parties. Qualifications requises Les candidat(e)s intéressé(e)s doivent avoir les qualifications ciaprès -Etre de nationalité nigérienne et titulaire d'un Doctorat en Médecine; -Avoir une bonne expérience d'intervention au niveau du terrain dans le cadre de la promotion de la santé; -Avoir une bonne connaissance dans le domaine de la prise en charge des complications obstétricales, planification familiale, lutte contre les fistules et les ISTNIH/SIDA; -Avoir une bonne connaissance en gestion de stock d'équipements médicaux sur le terrain pour assurer la suivi de la réception, stockage et l'expédition vers les bénéficiaires; -Avoir une bonne connaissance des ONGs intervenant dans le secteur de la santé au Niger -Avoir une bonne maîtrise du français (écrit et oral) et une bonne connaissance de l'anglais; -Justifier de bonnes connaissances de l'outil informatique, notamment des logiciels courants de travail. Dépôt des candidatures Les personnes intéressées sont invitées à transmettre, sous pli fermé portant la mention: " Médecin Volontaire National", leur dossier de candidature comprenant: une demande manuscrite; un curriculum vitae détaillé; une lettre de motivation; les copies certifiées conformes des diplômes ; les copies des certificats et/ou attestations de travail ; une photocopie légalisée (certifiée conforme à l'original) du certificat de nationalité nigérienne; les coordonnées de trois (3) personnes de référence, à l'adresse suivante: UNFPA 428, Avenue du Fleuve Niger Maison des Nations Unies BP 11.207, Niamey. Les candidatures féminines sont fortement encouragées. Date limite de déoôt des candidatures: le lundi 14 juin 2010 à 17 H N.B: Les TOR complets sont disponibles au niveau du Secrétariat de l'UNFPA, et peuvent être consultés sur le site web http://www.unfpa.ne. - PAGE ------------------------------------------------------------------- 5 NATION Partenariat Orange/Fénifoot Environnement Comme toute entreprise citoyenne, Orange Niger ambitionne de participer au développement socioéconomique et culturel de notre pays. Pour ce faire, la société fait de la promotion de la jeunesse à travers l’éducation et le sport, un axe stratégique majeur dans sa démarche d’entreprise citoyenne et responsable. Le 22 mai dernier, Orange Niger a signé un contrat de sponsoring avec la Fédération nigérienne de football (Fénifoot) pour une durée de trois (3) ans. La signature de ce contrat concrétise la volonté de cette entreprise à accompagner les autorités de tutelle et les instances du football d’une manière durable. Aussi, par ce geste, Orange Niger devient Sponsor Leader du football nigérien. Le partenariat Orange Niger/Fénifoot s’articule autour des principales compétitions de la Fénifoot, notamment le championnat de première division de football et les campagnes de l’équipe nationale senior, le MENA. En s’engageant pour l’avenir du football nigérien qui regorge beaucoup de talents, Orange Niger entend ainsi appuyer la fédération et les autorités nigériennes en charge du sport pour le développement du championnat de 1ère division et de l’équipe nationale, le Mena. Ceci va aussi permettre aux clubs de se hisser et se maintenir au sommet du football africain. Ce partenariat s’inscrit dans la droite ligne de la stratégie sponsoring du Groupe Orange. En effet, c’est un rappel, le groupe Orange est depuis juillet 2009, le partenaire officiel du football africain et le diffuseur « nouveaux média » des compétitions organisées sur le continent via des offres mobiles dans 55 pays africains. Orange associe son nom aux compétitions principales de la Confédération africaine de football (CAF) et en particulier, l’épreuve phare de la CAF qui s’intitule désormais « la Coupe d’Afrique des Nations- Orange ». Les compétitions de la CAF concernées sont : la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) ; le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) ; le Championnat d’Afrique Juniors (U-20) ; la Ligue des Champions de la CAF ; la Coupe de la Confédération et la Super Coupe de la CAF. Il faut surtout noter que toutes ces compétions continentales se déroulent tous les deux ans, sauf la Super Coupe de la CAF qui se tient chaque année. Revenons à la Fénifoot pour signaler que ces dernières années, cette fédération enregistre des performances appréciables. C’est pourquoi, au cours de la cérémonie, le ministre des sports, le Général Maï Manga Oumara et le Président de la Fénifoot, le Colonel Djibrilla Hima dit Pélé ont rassuré les nigériens de leur volonté à cultiver l’excellence pour le rayonnement du football nigérien. M.D Le surpeuplement de la planète entraînant la multiplication des besoins des populations qui entraîne à son tour la dégradation des sols, des climats, des eaux et de l’environnement est un réel danger pour l’humanité toute entière. De nombreux chercheurs lient la dégradation de l’environnement aux incalculables conséquences néfastes de la technologie. Dans son livre intitulé « When Tecnology Fails »- Quand la Tecnologie échoue-, Matthew Stein dégage six (6) dangers, qui, selon lui, sont des dangers mortels qui guettent l’humanité. Le premier danger, c’est le changement climatique qui freine la production des moyens de subsistance en quantité et en qualité suffisantes. Le deuxième concerne la fin du pétrole. Car, l’exploitation et la consommation abusives de l’or noir Orange sponsorise le football nigérien pour 3 ans Les 6 dangers mortels qui guettent l’humanité (le pétrole) vont inéluctablement conduire à l’épuisement de toutes les réserves mondiales. Ce qui aura des conséquences graves pour l’humanité. Le troisième danger est l’effondrement de la vie dans les océans. Selon les spécialistes de l’eau et de l’environnement, les quinze (15) plus grandes zones mondiales de pêche sont en voie de disparition. Le quatrième danger porte sur la déforestation où plus de 50% des forêts sont en train de disparaître à travers le monde. La déforestation est responsable de 25% des émissions du gaz à effet de serre. La forêt est jusque-là, une composante essentielle du système climatique, de la préservation et de l’entretien des nappes phréatiques. Le cinquième danger est la crise alimentaire mondiale. Alors que la démographie est galopante, la produc- tion des moyens de subsistance baisse d’année en année. Cela du fait de la dégradation progressive des sols, des soussols, du climat, des eaux et de l’environnement. Enfin, le sixième et dernier danger, c’est le surpeuplement. En effet, selon les démographes, la population mondiale croît à un rythme de progression géométrique. Pour démontrer la preuve de cette affirmation, ils avancent les chiffres suivants : en l’an 1000, la population mondiale était de 500 millions de personnes. En 1930, cette population a atteint 2 milliards. Elle sera plus de 7 milliards d’âmes d’ici 2012. « Et, si cette tendance démographique se maintient, le monde n’a pas d’avenir », devait soutenir l’auteur du livre « Quand la Technologie échoue ». M.D Les 10 premières villes mondiales où il fait bon vivre Malgré la dégradation progressive et généralisée de l’environnement, il existe des villes écologiquement très propres, où il fait bon vivre. Selon le cabinet de consultants Mercer qui établit chaque année la liste des villes où l’on vit mieux et celles, dans lesquelles on vit moins bien dans le monde, cette année, la ville de Vienne (capitale de l’Autriche) a battu le record en se classant première. La splendide capitale autrichienne est suivie par Zürich et Genève (Suisse), Vancouver (Canada), Auckland (Nouvelle- Zélande), Düsseldorf, Francfort et Munich (Allemagne), Berne (Suisse) et Sydney (Australie). Les critères de jugement choisis pour l’étude sont entre autres : l’environnement politique et social ; l’environnement économique ; l’environnement socio-culturel ; la qualité et la quantité des structures de santé ; la qualité du système éducatif ; la qualité des services publics ; le nombre et la qualité des commerces ; la qualité du parc immobilier et l’environnement naturel dans sa globalité. La Suisse et l’Allemagne La CGT-Niger écrit au Ministre de la Fonction publique Dans une lettre ouverte qu’il lui a adressée le 28 Mai dernier, la Confédération générale du travail a dressé un bilan pas du tout reluisant du partenariat qui existe entre elle et le Ministre de la Fonction publique et de l’Emploi. « A notre corps défendant, nous sommes amenés à précipiter la présente lettre ouverte afin de la séparer du document que nous préparons sur les 100 jours de calamité vécue par les travailleurs nigériens depuis que vous êtes à la tête du Ministère de la Fonction publique et de l’Emploi », note la missive de la CGT-Niger. La centrale syndicale dirigée par Elhadj Amadou Mahamadou reproche du Ministre Yahaya Chaïbou de n’avoir fait que « de fuite en avant, de retranchement volontaire, bref de mépris » à son égard. La CGT-Niger rappelle au Ministre que sa dernière rencontre avec elle remonte au 17 mars 2010, en dépit des promesses qu’il a faites ce jour-là aux centrales syndicales que sa porte était ouverte aux partenaires. Elhadj Amadou Mahamadou soutiennent avoir introduit plusieurs demandes d’audience auprès du Cabinet du Ministre et que toutes ces demandes sont restées sans réponse. Face à ce qu’elle considère comme un refus du Ministre de la rencontrer, la CGT-Niger promet à de ce dernier de lui faire part de ses prises de positions désormais par le moyen des lettres ouvertes. La CGT reproche au Ministre de la Fonction publique et de l’emploi de faire de l’exclusion en ce sens qu’elle et une autre centrale syndicale n’ont pas eu droit à la subvention que l’Etat accorde aux centrales syndicales. En tout état de cause, la CGT-Niger a attiré l’attention du Ministre sur le fait LA GRIFFE N° 367 du 31 Mai 2010 qu’elle n’entend plus rester l’arme au pied par rapport à d’autres injustices dont elle pourra faire l’objet. Voilà qui présage d’un bras de fer entre le nouveau Ministre de la Fonction publique et de l’emploi et cette jeune centrale syndicale qui entend se faire respecter sur l’échiquier syndical nigérien. Habibou Abdou Aïr transport : Ponctualité et sécurité ! Axes nationaux : Niamey-Zinder- Niamey : 7 jours / 7 Niamey-Arlit-Niamey : 7 jours / 7 Axes internationaux : Niamey-Lomé-Niamey : 7 jours / 7 Niamey-Cotonou-Niamey: 7 jours/ 7 Faites vos réservations dans toutes nos agences ou à notre siège, sis à l’Ex-Cinéma Jangorzo à Niamey comptent chacune trois (3) villes dans ce classement des 10 villes Top. Le Continent européen bat le record des villes meilleures. Les villes africaines et asiatiques ne figurent pas dans ce Top des 10 villes. D’ailleurs, les villes de ces continents (l’Afrique et l’Asie- excepté le Japon) se retrouvent très loin dans ce classement, donc au bas de l’échelle. Il est regrettable de constater que les pollueurs de la nature entretiennent leur environnement mieux que les africains. Ces derniers sont des pauvres victimes qui payent le prix pour les choses qu’ils n’ont ni vu ni connu. Ainsi, va la vie ! Quand est-ce que nous autres africains allons comprendre que seul le travail peut libérer l’homme ? Nous l’avons déjà bien compris, mais nous tangons indéfiniment. M.T LA GRIFFE Hebdomadaire Satirique Nigérien NIF: 10318 Siège: Quartier Nouveau Marché: 2è virage à droite, 1ère porte à gauche, après le siège du Port autonome de Cotonou, en venant des Sapeurs Pompiers. Tél. : 96. 98.05.40 / 94.94.35.43 B.P : 195 Niamey-Niger Email:[email protected] Site : www.nigerdiaspora.net Directeur de Publication Kané Illa Cel. : 93.93.73.72 / 96.13.95.28 E-mail : [email protected] Rédaction Habibou Abdou Maïdawa Tchiwaké Moussa Douka Kané Illa Service Commercial Moussa Douka Cel.: 96.98.05.40 / 94.94.35.43 E-mail :[email protected] Composition&Conception La Griffe Tirage : 1000 exemplaires sur les presses de la NIN B.P 61 Niamey - PAGE --------------------------------------------------------------- 6 SOCIETE Le comédien américain « Arnold » tire sa révérence Les téléspectateurs du monde entier, principalement ceux qui étaient jeunes enfants dans les années 80 sont en deuil. En effet, le comédien et producteur américain, Gary Coleman, plus connu sous son nom d’artiste « Arnold » dans la série culte qui a fait le tour du monde dans les années 80 : « Willy et Arnold ». Dans cette série inoubliable, le jeune Arnold a émerveillé les téléspectateurs avec son sens élevé d’humour et son intelligence avérée. Malade et hospitalisé depuis quelques mois, le comédien Arnold a été de nouveau admis d’urgence, le jeudi 27 mai 2010 dans un centre hospitalier. Il était déjà dans un état très critique et, était plongé dans un profond coma avant de succomber le même jour, à l’âge de 42 ans, des suites d’une hémorragie intracrânienne. Selon certains internautes, Gary Coleman souffrait aussi, depuis sa naissance, d’une maladie congénitale liée aux reins et qui lui a provoqué une néphrite (inflammation du rein), stoppant irrémédiablement sa croissance. La même source indique qu’il avait reçu deux greffes de reins, en 1973 et en 1984. En plus de la série phare « Willy et Arnold », dans laquelle il a joué entre 1978 et 1986, Gary Coleman est apparu dans plusieurs films et séries, dont « le prince de Bel-Air ». Il laisse une femme, Shannon qu’il avait épousé en 2007. Avec la mort de Gary Coleman dit Arnold, c’est surtout une partie de l’enfance de millions de téléspectateurs qui disparaît. Que son âme repose en paix ! M.D Trois syndicats du secteur de l’éducation interpellent le Gouvernement Le 27 Mai dernier, trois syndicats du secteur de l’éducation ont tenu un point de presse pour apprécier la situation de l’école nigérienne à moins de deux mois avant la fin de l’année scolaire 20092010. Au cours de cette rencontre avec la presse, le Syndicat national des enseignants de base (SNEB), le Syndicat national des travailleurs de l’éducation de base (SYNATREB) et le Syndicat national des agents de la formation professionnelle et de l’éducation national (SYNAFEN) ont posé un certain nombre de revendications au Gouvernement. Par rapport à la mise en place des enseignants admis à l’examen du spécial A et ceux inscrits dans les instituts, les trois syndicats estiment que « face au besoin de plus croissant des Ministères en charge de l’éducation, il y a nécessité de reformer les textes actuels de la Fonction publique pour mettre un terme au problème de mise en position de stage des enseignants ». A cet effet, le SNEB, le SYNATREB et le SYNAFEN proposent « l’élaboration d’un plan de carrière ». S’agissant des avancements automatiques au titre de l’année 2010 et choix 2009 et 2010, les trois syndicats de l’éducation demandent qu’un rectificatif soit apporté à la loi portant statut général de la Fonction publique et rappellent que le règlement de cette question a déjà fait l’objet d’un accord dès le début des négociations entre le collectif des syndicats de l’éducation et l’ancien gouvernement. En ce qui concerne les incidences financières, les trois syndicats animateurs du point de presse exigent « leur payement régulier conformément à l’engagement pris devant les centrales syndicales par l’ancien gouvernement ». Le SNEB, le SYNATREB et le SYNAFEN demandent aussi au gouvernement de Transition de « prendre toutes les dispositions nécessaires pour une bonne organisation des examens scolaires ». Tout en disant ne pas s’opposer « à un redéploiement mettant en avant l’intérêt de l’école nigérienne », les trois syndicats estiment que les différents ministères en charge de l’éducation doivent associer les syndicats du secteur dans l’opération « pour une utilisation rationnelle des ressources humaines ». Maïdawa Tchiwaké AVIS DE RECRUTEMENT D’UN(E) GESTIONNAIRE DE PROGRAMME Dans le cadre du Projet« Appui à la gratuité des soins de SR au Niger », la Représentation du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) et le Gouvernement du Niger ont bénéficié d’un appui financier «Food Facilityde l’Union Européenne afin de contribuer à la réduction de la mortalité maternelle et néonatale et à la maîtrise de la croissance démographique dans un contexte d’insécurité alimentaire chronique. Pour appuyer la mise en œuvre de ce projet, il est prévu le recrutement d’un Gestionnaire de Programme pour servir comme Coordonnateur du Projet pour une duréede 16 mois au niveau de la Direction de la Santé de la Mère et de l’Enfant Fonctions Sous la supervision générale du Directeur Technique des Projets SR et la supervision directe du Chargé de Programme SR de UNFPA, le Gestionnaire de Programme travaillera respectivement avec la Directrice Nationale et le Directeur Technique des Plans de Travail Annuels (AWPs) SR, les DRSP et les Assistantes Techniques SR, les autres Experts Nationaux et VNUs Internationaux et les Médecins Volontaires Nationaux évoluant dans le Programme, tant au niveau central que décentralisé, les partenaires au développement de la région d’affectation, le personnel d’appui, ainsi que le personnel de l’Etat à tous les niveaux de la pyramide sanitaire. Les salaires seront déterminés et déboursés selon les barèmes du Système des Nations Unies et les procédures en vigueur au niveau de l’UNFPA Principales Tâches Le Gestionnaire de Programme aura pour tâches et responsabilités spécifiques de : -Fournir l’assistance technique nécessaire pour la planification /programmation périodique des activités (plan annuel, plans trimestriels, budgets etc.), leur mise en œuvre effective, et le suivi; -Appuyer les structures locales dans la gestion des ressources financières et techniques mises à leur disposition; -Participer à la rédaction des documents techniques et des rapports périodiques d’activités; -Appuyer l’élaboration d’une base de données et de gestion du Projet «Appui à la gratuité des soins» et soutenir les autorités locales et les équipes de terrain pour son application au niveau décentralisé et sa mise à jour régulière en collaboration avec les autres partenaires; -Contribuer au renforcement des capacités des cadres techniques régionaux, des experts nationaux et VNU en place dans les Districts Sanitaires, à travers une formation continue et une supervision formative sur le tas; -Participer à l’élaboration des protocoles de recherches et à la réalisation des études/ recherches retenues; -Appuyer les responsables nationaux à promouvoir et coordonner le partenariat avec les structures publiques, les ONG/Associations, les partenaires au développem ent intervenant dans les zones de concentration ; -Veiller à l’exécution et au suivi et évaluation des activités du projet au niveau du terrain; -Veiller au respect des procédures et de l’image de l’UNFPA ; -Travailler en étroite collaboration avec, à la fois les responsables nationaux des différents sous-programmes et projets, les experts nationaux et les médecins volontaires, mais également avec le Bureau local de UNFPA; -Apporter un appui pour le suivi de la réception, l’entreposage, le transport des kits vers les bénéficiaires au niveau régional; LA GRIFFE N° 367 du 31 Mai 2010 -Apporter un appui pour documenter les bonnes pratiques et les transmettre au niveau régional et central et à l’UNFPA. Durée La durée de cette activité sera de seize (16) mois à compter de la date de signature du contrat par les deux parties et se fera à Niamey. Qualifications requises Les candidat(e)s intéressé(e)s doivent avoir les qualifications ci-après: - Etre titulaire d’un Doctorat en Médecine, avec une Spécialisation en Santé Publique et justifier d’une expérience professionnelle pertinente d’au moins cinq (5) années dans l’accomplissement de fonctions similaires à celles décrites ci-dessus; - Justifier d’une expérience d’au moins cinq (5) ans en gestion des services de santé notamment dans le système de santé de District tant au niveau périphérique que central; - Avoir une expérience en managem ent des programmes et projets de santé; - Avoir une expérience en techniques pédagogiques en matière de soins de santé primaires et SRlPF, et en transfert de connaissances; - Avoir une expérience en techniques pédagogiques en matière de soins de santé primaires et SRlPF, et en transfert de connaissances; - Avoir une bonne connaissance du processus de la mise en œuvre de la gratuité des soins de santé au Niger; - Avoir une expérience en élaboration de rapports synthétiques, en recherches et en techniques d’enquêtes socioculturelles, médicales ou démographiques ; - Etre dynamique et posséder des capacités physiques indispensables à des séjours prolongés et des déplacements fréquents sur le terrain; - Avoir une excellente maîtrise du Français (écrit et oral) et une bonne connaissance de l’Anglais; - Avoir une bonne connaissance des logiciels informatiques courants (Excel, Word, etc.) ; - Avoir une bonne connaissance en gestion de stock d’équipements médicaux sur le terrain pour as surer la s uivi de la réception, stockage et l’expédition vers les bénéficiaires; Dépôt des candidatures Les personnes intéressées doivent être de nationalité nigérienne. Elles sont invitées à transm ettre, sous pli fermé portant la mention: « GESTIONNAIRE DE PROGRAMME», leur dossier de candidature comprenant: une demande manuscrite; un curriculum vitae détaillé; une lettre de motivation ; les copies certifiées conformes des diplômes et attestations de formation; les copies des certificats et/ou attestations de travail; une photocopie légalisée (certifiée conforme à l’original) du certificat de nationalité nigérienne; les coordonnées de trois (3) personnes de référence, à l’adresse suivante: UNFPA 428, Avenue du Fleuve Niger Maison des Nations Unies BP 11.207, Niamey. Les candidatures féminines sont fortement encouragées. Date limite de dépôt des candidatures: le lundi 14 juin 2010 à 17 H N.B : Les TOR complets sont disponibles au niveau du Secrétariat de l’UNFPA, et peuvent être consultés sur le site web http://www.unfpa.ne. - PAGE ------------------------------------------------------------------- 7 Passation des marchés publics NATION L’ARMP forme les journalistes Le jeudi 27 mai dernier, le Secrétaire exécutif de l’Agence de régulation des marchés publics (ARMP), M. Wassalké Boukari a présidé les travaux de la journée d’information sur les marchés publics. Organisée par l’ARMP, la journée d’information s’est déroulée dans la salle des conférences de l’hôtel Africa Hall, en présence des agents de l’agence et d’une quarantaine de journalistes des médias publics et privés de la place. C’est pour la deuxième fois que l’Agence de régulation des marchés publics (ARMP) organise un séminaire d’information et de formation des journalistes issus des médias publics et privés. L’organisation de cette rencontre vise essentiellement à outiller les acteurs des médias sur le système de passation des marchés publics. Dans l’allocution qu’il a prononcée à l’ouverture des travaux, le Secrétaire exécutif, M. W assalké Boukari a indiqué que l’ARMP a besoin du concours des médias publics et privés pour enraciner et pérenniser la réforme des marchés publics au Niger, voire dans l’espace de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). « C’est faire en sorte que prévale à tout instant et en tout lieu, la transparence dans les procédures de passation et d’attribution des marchés publics, et ce, conformément à l’esprit et à la lettre de l’ordonnance n°2002-007 du 18 septembre 2002 portant code des marchés publics au Niger », a-t-il poursuivi. Il est un truisme de le rappeler, l’attribution des marchés publics est sujette à de nombreuses polémiques, aussi bien au sein de l’administration publique, que dans les milieux des affaires. Pourtant, les textes sont assez clairs et exigeants sur le respect strict des principes de liberté d’accès à la commande publique pour garantir une large concurrence, d’égalité de traitement des candidats, de transparence et d’efficience des procédures. « Veuillez à la transparence constitue un défi majeur pour l’ensemble des acteurs (maître d’ouvrage, structure de contrôle et l’ARMP), mais également pour vous hommes et femmes des médias qui avez la lourde responsabilité de nous accompagner utilement afin de relever ce défi », avait soutenu M. Wassalké Boukari. Après l’allocution du Secrétaire exécutif, le conférencier, le Directeur de la formation de l’ARMP a présenté deux exposés aux participants. Le premier exposé introductif a porté sur la définition d’un marché public ; les raisons qui soustendent sa passation ; la manière de le passer ; ses principes ; le cadre législatif et réglementaire et le dispositif institutionnel. Dans le deuxième exposé qui concerne la commande publique proprement dite, appuyé par M. Wassalké Boukari, le conférencier s’est penché sur la qualité des candidats aux marchés LA GRIFFE N° 367 du 31 Mai 2010 publics ; les types de marchés publics ; les modes de passation ; les étapes de la passation et les sanctions à l’encontre de la personne responsable du marché ou du maître d’ouvrage, à l’encontre des agents impliqués dans le processus de passation des marchés publics et à l’encontre de l’entreprise elle-même. A l’issue des deux exposés, les participants ont posé des questions auxquelles le conférencier et le Secrétaire exécutif Wassalké Boukari ont apporté des éléments de réponse. Moussa Douka Le site de la Présidence de la République de nouveau opérationnel Le vendredi 28 Mai dernier et comme pour fêter à sa façon les cent jours de l’arrivée au pouvoir du Président Djibo Salou, l’équipe de communication du Chef de l’Etat a (re)lancé le site Internet de la Présidence de la République. La cérémonie de (re)lancement de ce site a eu lieu à la salle Margou de l’hôtel Gawèye de Niamey, en présence du Secrétaire général de la Présidence, des membres du Gouvernement, du Directeur de Cabinet du Premier Ministre et de plusieurs invités de marque. C’est le Ministre des enseignements secondaire et supérieur et porte-parole du Gouverne- ment, Maman Danda, qui a présidé cette cérémonie. Dans le discours qu’il a prononcé à l’occasion, le Conseiller principal en communication du Chef de l’Etat a expliqué les raisons qui ont présidé à la relance des activités du site Internet de la Présidence de la République. « Nous sommes aujourd’hui témoins de ce que le 21 ème siècle est profondément marqué par l’emprise du numérique sur tous les secteurs de l’activité humaine. C’est pourquoi le sujet des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) est désormais de tous les discours. En effet, et vous le savez sans doute : de nombreux pays à travers le monde ont fait, très tôt, le choix de développer et d’utiliser les NTIC comme levier de développement ; d’autres sont restés à la marge de ce phénomène et creusent davantage le fameux [fossé numérique] », a déclaré le Conseiller Boubac ar Mariko. Tout en reconnaissant que « le Niger a élaboré et adopté une politique nationale de développement des NTIC », le Conseiller principal en communication du Chef de l’Etat a reconnu que « le développement et l’usage de ces technologies sont encore balbutiantes dans notre pays ». Parlant du lancement proprement dit du site, M. Boubacar Mariko a indiqué qu’il « procède de la volonté du CSRD de rendre visibles ses actions et de permettre à la communauté nationale et internationale de suivre pas à pas et dans la transparence le respect et la mise en œuvre des engagements pris ». D’amples explications ont été données par un technicien sur le nouveau visage du site Internet de la Présidence. Une initiative vivement saluée par plusieurs personnalités présentes à la cérémonie. L’adresse du s ite est la suivante :www.presidence.ne K.I - PAGE --------------------------------------------------------------- 8