Dialogue argumentatif Ex de sujet - Lettres et TICE
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Dialogue argumentatif Ex de sujet - Lettres et TICE
Dialogue argumentatif Ex de sujet : Bob, un garçon plutôt discret du collège croise Emilie, une collégienne extravertie. C’est la récréation qui suit la sortie cinéma où les troisièmes ont vu La Rafle. Une discussion s’engage au sujet du film. PLAN DU DIALOGUE ARGUMENTATIF : POSITIF : voir ce type de film est utile NÉGATIF : - les cours d’histoire - implication suffisent dans la réflexion - réflexion - c’est du passé - ça ne sert à sur les causes du nazisme, de la déportation - réflexion encore d’actualité sur le racisme rien - c’est triste trop MÉTHODE DU DIALOGUE ARGUMENTATIF : Bob, un garçon plutôt discret du collège croise Emilie, une collégienne extravertie. C’est la récréation qui suit la sortie cinéma où les troisièmes ont vu La Rafle. Une discussion s’engage au sujet du film. « Tu as vu ce film ! C’était horrible ! Je n’ai pas supporté toute cette violence ! Tu as vu quand le gendarme a frappé la femme enceinte dans le ventre ! s’exclama Émilie, révoltée. - Quand on ressent des émotions, on comprend vraiment ce que les gens ont vécu pendant les rafles : en Histoire on apprend des dates : juillet 42, des chiffres : 11000 adultes, 4000 enfants. Dans le film ces données deviennent concrètes : on s’identifie à Joseph, Nono, affirme Bob avec gravité. - C’est du passé de toutes façons ! La plupart de ces gens seraient morts aujourd’hui ! Intéressons-nous plutôt à l’avenir ! s’oppose (riposte, réagit, conteste)Emilie exaspérée. - Et le devoir de mémoire, tu n’en as jamais entendu parler ? A propos d’avenir, avoir conscience de ce qui s’est passé permet d’être un citoyen : tu n’as jamais entendu parler des partis d’extrême droite qui reviennent au pouvoir ? A propos de rafles, actuellement il y a des rafles de sans-papiers en France, s’énerve Bob. Je les vois d’un autre œil après ce film, pas toi ? - Admettons, soupira Émilie … Je maintiens que les cours d’histoire me suffisent. Quand je vais au cinéma, ce n’est pas pour apprendre, pour souffrir, mais pour me distraire, rêver, voir de belles choses … - C’est quelque chose que j’aime aussi, l’interrompit Bob. Mais ce film a été une révélation pour moi sur de nombreux points ; jamais je ne croirai désormais ceux qui présentent Pétain comme un « écran » entre les nazis et les Français : c’est lui qui a voulu la déportation des enfants ! De plus, comme les élèves du livre de Todd Strasser, La vague, je me suis toujours demandé comment il était possible que la population ait accepté ces horreurs sans s’interposer : le film montre bien comment la haine raciale aveugle des gens comme la boulangère se conjugue à l’égoïsme d’autres comme les gendarmes qui tremblent d’être fusillés pour atteindre ce triste résultat, 11 millions de gens partis en fumée, ça n’en finit pas de me désoler, conclut Bob, l’air sombre. - Bob, tu es un chouette garçon, mais tu réfléchis trop, allez viens, on va regarder des clips pour se changer les idées ? proposa Émilie, avec un sourire. - c’est gentil, répondit Bob en s’éloignant, mais je n’ai pas le cœur à ça maintenant, une autre fois peut-être ! je te laisse ! » variante pour la dernière réplique: - c’est gentil, mais je n’ai pas le cœur à ça maintenant, une autre fois peut-être ! je te laisse ! » lui lança Bob qui s’éloignait. I – ZIDANE CHEZ HOMÈRE RELEVER LES FIGURES DE STYLE DU TEX