AndReAs MAhl - Agence révélateur

Transcription

AndReAs MAhl - Agence révélateur
Point Rouge Gallery
présente
Andreas Mahl
Anges & Démons
31 mars - 25 avril 2010
Point Rouge Gallery
4 rue du Dahomey
75011 Paris
T. +33 (0)143 676 281
du mercredi au samedi
de 14h à 19h, et sur rdv
Vernissage
mardi 30 mars 2010
à partir de 18h
www.pointrouge-gallery.com
[email protected]
ANDREAS MAHL Anges & Démons
Une ronde entre Enfer et Paradis
La galerie de portraits signés Andreas Mahl nous convie au cœur d’une voluptueuse et joyeuse danse,
convoquant créatures des cieux et des tréfonds. Nous devenons les spectateurs d’une joute entre le vice et la
vertu. Mais en nous approchant des délicats tirages de petits formats, véritables écrins pour ces êtres divins,
l’ambiguïté, l’humour et la sensualité font voler en éclat le manichéisme du combat entre le Bien et le Mal.
Comme un clin d’œil à l’Histoire de l’Art, devant l’objectif d’Andreas Mahl, Anges et Démons sèment le
trouble et appellent au péché originel. Les mises en scènes du photographe sont comme le prolongement
moderne de celles du Baron Von Gloeden. Tous les accessoires sont là pour caractériser l’essence primaire
de chacun : ailes duveteuses et immaculées, arcs et flèches d’amour, colombes et papillons pour les Anges ;
cornes et appendices caudales, tridents, serpents et araignées pour les Démons. Leur apparât est respecté...
Une fraction de seconde seulement !
Les Anges rejoignent en effet les tentateurs de l’Enfer et contredisent la formule qui veut qu’ils n’ont
pas de sexe : ils exhibent fièrement leur virilité, cambrent lascivement leur dos, affirmant ainsi leur parenté
avec les êtres de chair et de sang.
Et si l’on est moins surpris que les Démons arborent également leurs turgescences masculines, exagèrent
l’arrondi de leurs fesses, c’est de leurs visages que naît l’émoi : on y lit la même candeur, la même fraîcheur
que dans celui des Anges.
Ce double constat nous oblige aussitôt à reconsidérer le statut originel des protagonistes de ce corpus
d’images. Chez tous on y voit alors apparaître un jeu entre ingénuité et sensualité.
Andreas Mahl bouscule tendrement et avec humour ces icônes religieuses. Il se joue avec une grande
liberté des symboles universels, tout en respectant leurs fonctions. Tout devient alors complexe et équivoque.
Et si Anges et Démons étaient, au final, prisonniers de leur propre image respective de candeur et de luxure ? Si
la volonté divine leur avait confisqué toute ambivalence ?
Andreas Mahl les émancipe de leur mythique carcan. Tout en les laissant incarner leurs rôles respectifs,
il offre aux Anges la liberté de jouer de leur sensualité et aux Démons de leur innocence.
Et c’est sur Terre et en notre compagnie qu’il les invite à descendre du Ciel, à remonter des entrailles
de l’Enfer, dans le doux et profond velouté de ses images en noir et blanc. De cette bacchanale, il soulève une
question : si les Anges et les Démons n’étaient pas ceux que nous pensions être ?
ANDREAS MAHL
La beauté à fleur de peau
« S’il était besoin de présenter Andreas Mahl, on avancerait sans risque d’erreur qu’il est d’abord un
esthète habile à se frayer l’accès à la beauté. A cela tout est bon : l’implacable précision de l’objectif, la touche
colorée ajoutée au besoin sur l’épreuve, le travail à même la peau du Polaroid tout juste venu à la lumière,
le rendu précieux des sels d’argent, sans compter l’habileté d’une main d’artisan quand il parachève l’œuvre
encadrée. Son travail livre à celui qui sait le regarder l’univers d’un artiste inspiré par ses obsessions et capable
d’un perpétuel renouvellement. En s’appropriant les êtres et les choses, en pliant la matière, en transformant
les surfaces à ses fins, Andreas Mahl est à la lettre un chineur et un plasticien.
Il commence par visiter le monde trouble et charmant de l’enfance. Mais il s’écarte bientôt de la fibre
humaniste pour des saynètes surréalistes dans lesquelles, jumeaux et jumelles fabriqués taquinent la logique
avant de rendre, dans une courte période kitsch, leurs fausses couleurs à la statuaire romantique du cimetière
parisien du Père-Lachaise. Vite abandonnée, l’imagerie funéraire lègue ce qui fera le centre de l’œuvre, les
corps et les fleurs. Photographiés avec la complicité magique du Polaroid, petite pièce unique et instantanée,
les visages, les torses d’athlètes, les roses, les tulipes et les arums célèbreront ensemble la beauté de la vie,
enluminée par l’altération d’une surface travaillée dans ses profondeurs chromatiques quand elle n’est pas
simplement arrachée pour se poser plissée, sur un support vierge.
Les portraits de jumeaux cette fois vrais, réalisés au format géant de de la grande chambre Polaroid,
portent la réponse de la maturité à ces inventions iconoclastes qui, au passage, ne se privent pas de se jouer
de poupées anciennes. Le temps qui, de l’épanouissement à la mélancolie, reprend ce qu’il donne, Andreas
Mahl le retrouve encore sur l’île grecque de Symi. Peints par les hommes, fanés par le soleil du Dodécanèse et
par les pluies d’hiver, les murs polychromes offrent le matériau que l’artiste, sacrifiant à la magie numérique,
saura rendre une fois de plus méconnaissable, à la différence des autoportraits dont, à raison d’une fois l’an,
l’artiste balise le cours de l’existence sur le dialogue intime du narcissisme et de la facétie.»
Hervé Le Goff
Andreas Mahl
Biographie
Andreas Mahl est né le 4 mars 1945 à Aalen en Allemagne.
1951 Etudes primaires et secondaires à l’école Steiner à Stuttgart.
1964 Etudes à l’Ecole des Beaux-Arts de Suttgart.
1965 Apprentissage de la photographie dans un studio de mode et de plublicité à Suttgart.
1968 Poursuit ses études photographiques avec le professeur Otto Steinert à l’Université Folkwang à Essen.
1971 Andreas Mahl s’installe à Paris, commence à travailler comme photographe free lance et intègre l’agence
Sipa Press.
1972 Il réalise sa première exposition à Paris.
1973 Collaboration avec le groupe de presse Daniel Filipacchi.
1977 Ses premières photo noir et blanc ou sépia coloriées sont exposées à la galerie Lop Lop à Paris.
Polaroid SX70 : première expérience avec la photographie instantanée dont il devient le virtuose en
explorant toutes les possibilités de transformation du support et de l’expression de l’image.
1978 «Les Couleurs du Souvenir», exposition de photographies coloriées du cimetière du Père Lachaise.
Michel Nuridsany, critique d’art, le surnomme «l’Ange du Bizarre.»
1979 Il monte l’exposition sur le cimetière du Père-Lachaise à la Sohier Soho Gallery à New York.
1980 Avec Alfredo Arias, il réalise ses premières affiches de théâtre.
1981 Affiche de la pièce «La Bête dans la Jungle» et rencontre avec Delphine Seyrig et Sami Frey. Réalisation
de l’affiche pour «La Contrebasse» avec Jacques Villeret.
1982 Premier «Mois de la Photographie» à Paris. Exposition à la galerie Marion Valentine suivie de l’édition
de cartes postales éditées par les Editions Mille.
1985 Participation à la plus grande exposition sur le «Nu» jamais réalisée, au Musée de la Photographie, à
Munich, avec la sortie du livre Das Aktfoto.
1986 Commencement d’une longue série de photos en noir et blanc, solarisées, découpées en lamelles,
tissées et superposées.
1989 Grâce à l’unique exemplaire en Europe de la grande chambre Polaroid, il réalise des natures mortes, des
nus, des séries sur les jumeaux et une grande variation de magnifiques poupées anciennes.
1993 Jean-Luc Monterosso propose une rétrospective de ses vingt années à Paris avec l’édition d’un livre.
1995
En poursuivant ses recherches personnelles sans cesse renouvelées par des techniques différentes,
il sait se faire apprécier par des collectionneurs et amateurs fidèles. Sir Elton John lui achète une vingtaine
d’œuvres pour sa collection privée.
Andreas Mahl continue à exposer régulièrement dans des galeries spécialisées et des institutions
culturelles et artistiques.
2000 Enseignant, il donne des cours sur la composition et l’expression de l’image dans une école de
photographie à Paris.
2005 Se confronte aux nouvelles technologies et compose par ordinateur des images abstraites et picturales
des murs de Symi, petite île grecque où il réalise «Wet Dream», un court métrage sur les reflets dans
l’eau.
2007 «Photomorphoses», exposition rétrospective de son oeuvre, au Centre d’Art Jacques Henri Lartigue, à
l’Isle-Adam.
Situé dans le quartier du Faubourg Saint Antoine à Paris, ce nouveau lieu créé dans d’anciens ateliers a pour
vocation de découvrir, promouvoir, soutenir des artistes peintres, photographes, sculpteurs... Lors de votre
prochain passage dans le quartier du Faubourg Saint-Antoine, Jean Michel Warin et Olivier Kleiser seront
heureux de vous rencontrer dans leur galerie.
Point Rouge Gallery
4 rue du Dahomey - 75011 Paris
Métro : Ligne 8 / Faidherbe - Chaligny
Stations vélib : rue du Dahomey, rue du Faubourg St Antoine, rue Chanzy
T. +33 (0)143 676 281
[email protected]
du mercredi au samedi
de 14h à 19h
www.pointrouge-gallery.com
Point Rouge Gallery fait partie du réseau Art et Faubourg, réunion d’une dizaine de galeries d’art contemporain
offrant à un large public un parcours à la découverte d’artistes de talent, qu’ils soient peintres, sculpteurs, dessinateurs,
photographes… Retrouvez le programme détaillé des expositions et le plan du quartier sur le site www.artetfaubourg.com
Relations avec la presse
agence révélateur / olivier bourgoin
[email protected] +33 (0)663 779 368

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