Synthèse des réponses au questionnaire LV - Snetap-FSU

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Synthèse des réponses au questionnaire LV - Snetap-FSU
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Synthèse des réponses au questionnaire LV
octobre et novembre 2005
Les réponses au questionnaire que le secteur Pédagogie et Vie Scolaire a adressé par voie
électronique aux sections syndicales ont donné les résultats suivants :
1. Evolution de l’offre de formation en Langues vivantes et Langues Régionales
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-
tendance à privilégier l’Anglais en Langue Vivante 1
limitation de l’offre en LV2, surtout en Allemand et en Espagnol
Suppression de la LV2 en BEPA, Seconde Générale et Technologique, 1ère et
Terminale STAE
1.1. Offre non cohérente au sein d’un même établissement :
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suppression de la LV2 en Seconde alors qu’elle est proposée en 1ère et Terminale
STAE
une LV enseignée jusqu’en fin de BTS alors qu’en Licence Professionnelle, seul
l’Anglais est proposé.
1.2. Non respect des horaires du référentiel :
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notamment en filière STAE en raison de l’application des nouvelles grilles également
en classes terminales, ce qui entraîne une perte d’1 heure hebdomadaire par rapport
au référentiel.
1.3. Diminution d’horaires :
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perte d’1/2 heure hebdomadaire en Bac Pro.
1.4. Seuils de dédoublement non respectés :
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2.
en Seconde GT : effectifs à 31 voire 32 (au lieu des 24 annoncés)
Terminale STAE : 26
BTS : 29 voire 30 en classe entière
Bac Pro
Les difficultés rencontrées dans l’organisation des enseignements de LV
2.1. Regroupements de classes difficiles à gérer voire anti-pédagogiques
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-
Seconde Pro + Terminale BEPA + 1ère et Terminale Bac Pro
En Allemand : dans un établissement l’emploi du temps de début d’année regroupait
la 1ère Bac S LV1, la Terminale Bac S LV1 avec la 1ère Bac S LV2 et la Terminale Bac
S LV2 ; ce regroupement représentait un effectif de 28 élèves sans dédoublement.
Après négociation, les LV1 on été séparés des LV2.
Filière S + filière STAE : impossible à gérer. En S les LV font l’objet d’une épreuve
écrite alors qu’en STAE il s’agit d’une épreuve orale. Par ailleurs les objectifs sont
très difficiles à concilier.
Il n’est pas rare de rencontrer des regroupements de 2 années d’un même cycle, LV1
et LV2 confondues.
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Lorsque l’on regroupe 2 ou 3 spécialités, il est très difficile d’enseigner la LV adaptée
à la spécialité professionnelle telle qu’elle est prévue dans les référentiels. De plus
c’est un facteur d’ennui ou de démotivation pour les élèves.
Les dates de stages différentes en fonction des filières rendent la progression difficile
lorsque ces filières sont regroupées.
Lorsque les regroupements se font en cours de cycle, la progression est très difficile à
établir.
Un regroupement d’une classe de BTS Formation Initiale avec une classe de BTS
Formation par Apprentissage a été refusé par une collègue.
2.2. Créneaux horaires :
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des cours de LV sont parfois assurés de 12h à 13h ou après 18h.
2.3. Autres difficultés :
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Semestrialisation : cours essentiellement concentrés sur un semestre.
L’élaboration d’un emploi du temps pédagogiquement acceptable est difficile à
mettre en place surtout lorsque plusieurs classes sont regroupées.
2.4. Le matériel et les salles :
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3.
Difficultés dans les conditions d’exercice du métier :
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4.
Les laboratoires de LV sont parfois inexistants ou mal adaptés.
L’absence de salle de LV oblige au transport des matériels (magnétophone,…) d’une
salle à l’autre.
Le matériel est parfois désuet ou insuffisant.
L’accès au NTIC est difficile.
Beaucoup de PCEA en LV enseignent également une autre discipline et/ou travaillent
sur plusieurs établissements.
Les stages de Formation Continue sont nettement insuffisants.
La décharge pour la Coopération Internationale est la plupart du temps supprimée
alors que l’investissement des enseignants dans ce domaine est réel.
Les propositions :
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Pérenniser et développer l’offre de formation en LV1 et LV2 dans toutes les
filières.
Donner la possibilité à chaque élève de conserver la ou les mêmes LV de la 6ème au
BTS inclus.
Rendre la LV2 obligatoire dans tous les référentiels de formation
Mettre en place la LV2 obligatoire en 4ème comme c’est le cas à l’Education
Nationale.
Veiller à ce que le choix des enseignements facultatifs soit débattu dans les Conseils
Intérieurs et Conseils d’Administration.
Revaloriser les LV auprès des élèves et des familles en leur expliquant l’importance
d’une offre diversifiée en LV.
Refuser les critères de rentabilité à tout prix : abaisser le seuil d’ouverture d’une
classe de LV dans certains cas (comme à l’Education Nationale).
Développer la formation dans les Nouvelles Technologies d’Information et de
Communication.
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Soumettre les propositions de regroupements aux enseignants de LV et aux équipes
pédagogiques.
Abaisser le seul de dédoublement à 16 et exiger qu’au moins une heure hebdo soit
dédoublée
Développer les échanges avec l’Etranger.
Disposer d’un Assistant en LV.
Autres remarques :
 Dans les formations par apprentissage, le nombre d’heures de LV est variable d’un centre à
un autre.
 Les CAPA ne bénéficient pratiquement jamais d’un enseignement de LV.
 L’option « Langue et Culture Régionale » existe depuis 1983 en Alsace : elle est financée
par le Rectorat.
 La Langue Corse est uniquement présente dans un MIL alors qu’à l’Education Nationale, elle
l’est à tous les niveaux.