BILAN 2016 - Festival du cinéma de Brive

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BILAN 2016 - Festival du cinéma de Brive
 WORKSHOP PITCH MOYEN MÉTRAGE BILAN 2016 Extraits de témoignages… « Les rencontres avec les autres membres du workshop ont été une vraie surprise » « C'était une expérience incroyablement enrichissante » « Le Festival de Brive a lancé mon projet (…) J'ai rencontré trois sociétés de productions avec lesquelles je suis en discussion aujourd'hui. » Pour la 4ème année consécutive, le Festival du cinéma de Brive a organisé le Workshop Pitch moyen métrage, en partenariat avec la SACD (Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques). En 2015, le 3ème Workshop Pitch moyen métrage du festival a connu un franc succès (7 projets sur les 10 participants ont obtenu des bourses, des pré-­‐achats de chaînes TV ou trouvé des producteurs !) et, cette année, ce sont une cinquantaine de projets qui ont été reçus (deux fois plus qu’en 2015). Une édition charnière pour cet atelier qui, fort des précédents bilans, a su conserver son exigence en sélectionnant le même nombre de dossiers (10 projets) malgré cette nette hausse des candidatures. Le Workshop Pitch moyen métrage propose à des auteurs français de venir travailler leur « pitch » (présentation de scénario), puis de le présenter dans les conditions identiques à ce qu’ils seront amenés à faire devant les diverses commissions de soutien. Le Festival de Brive est très attaché à l’accompagnement des auteurs et offre chaque année un encadrement professionnel de qualité avec deux tutrices, Dorothée Lachaud et Charlotte Sanson (cf p. 25). Les travaux sont condensés sur 2 jours pleins sous forme d’ateliers, au Musée Labenche (Musée municipal de Brive), les participants sont répartis en deux groupes de 5 personnes afin de créer une ambiance intimiste et installer un climat de confiance propice à favoriser les échanges. Pendant ces 2 jours, les auteurs affinent leur projet et apprennent à mettre en exergue l’essentiel de leur scénario et la force de leur proposition, afin d’aboutir à la meilleure présentation possible. Le jour J arrive enfin… au troisième jour, les auteurs doivent « pitcher » leur projet devant un panel de professionnels, en vue de convaincre producteurs, diffuseurs, financeurs. Les règles du jeu sont simples : 6 minutes pour présenter son projet, puis 6 minutes de questions/réponses avec les professionnels. Une fois de plus, les pitchs ont donné envie, envie d’en savoir plus sur les histoires, les personnages, les influences, les partis pris. Les nombreux professionnels présents (voir p.23-­‐
24) ont montré leur intérêt avec de nombreuses questions et d’intenses échanges qui ont fait émerger le meilleur des auteurs en quelques minutes. Face à ce panel « d’experts » venus de tous horizons pour découvrir le cinéma de demain, les auteurs ont su être percutants et ont réussi à exposer leurs motivations et intentions. À chaque nouvelle édition, cet exercice démontre la diversité des projets et des auteurs et leur engagement toujours plus prononcé. L’expérience du Workshop Pitch professionnalise les participants. Ils ressortent de cette aventure emplis de souvenirs, de rencontres, de projets futurs et conquis par cet espace-­‐
temps créatif. L’édition 2016 aura été un tournant tant sur le plan du nombre de candidatures reçues que sur la fréquentation en salle (au total 90 spectateurs dont 59 professionnels)… Un bilan très positif qui nous permet d’envisager une 5ème édition et des projets de développement pour le Workshop Pitch moyen métrage du Festival du cinéma de Brive en 2017. Festival du cinéma de Brive -­‐ 08/07/2016 – Bilan Workshop Pitch -­‐ Page 2 sur 15 BLACK MOON de Guilvic Le Cam Synopsis : Une nuit dans la vie de deux frères qui se retrouvent après des années de séparation. Une nuit qui pourrait bien être leur dernière : la soirée à laquelle ils se rendent en compagnie de Soiz, leur ex-­‐copine, est envahie de zombies qui ne les lâcheront plus, et qui ont commencé à hanter les rues de leur ville, écrasée par une lune noire inquiétante. Une nuit où deux frères réapprennent à se connaître, leurs blessures et rancœurs affleurant à mesure qu'ils se battent pour survivre. Sauver leur peau signifiera alors parvenir à être en paix avec eux-­‐
mêmes. Guilvic Le Cam est né en Normandie en 1985, il a passé son enfance et son adolescence en Bretagne, terre qu'il ne quitte jamais vraiment. Il suit des études en arts du spectacle à Rennes et une formation de producteur audiovisuel à Toulouse. Après avoir joué au théâtre quelques temps, il part s'installer à Paris où il travaille pour divers scénaristes en tant que conseiller artistique. Il développe Mutter, son premier court métrage avec Paris-­‐
Brest Productions, qu'il réalise en 2014. Il est sélectionné l'année suivante dans divers festivals, notamment à Brest et Douarnenez. Il vit actuellement à Berlin où il continue d'explorer diverses formes d'expression comme la vidéo ou la photographie. Contact : [email protected] L’expérience du pitch en quelques mots par Guilvic Le Cam : J'ai été honoré de participer à l'atelier pitch moyen métrage du Festival de Brive. C'était une expérience incroyablement enrichissante du point de vue de l'accompagnement de nos deux coachs, Charlotte Sanson et Dorothée Lachaud, qui ont cru dans le potentiel de nos projets pour les porter et en révéler l'essence devant le panel. L'atelier a également suscité de belles rencontres avec de jeunes auteurs aux univers variés et riches et a permis de pouvoir partager avec eux des échanges constructifs, nourrissant aussi bien les projets de chacun qu'une vision plus globale du scénario et de ses problématiques. Le tout dans un écrin inhabituel, celui du Musée Labenche et ses tapisseries, où nous avons du reste été très bien reçus. L'organisation du temps d'accompagnement était optimal : suffisamment bien réparti pour nous permettre une bonne amplitude de travail autant que pour pouvoir profiter des divers évènements du festival en fin de journée. J'ai vécu l'atelier comme une vraie collaboration entre les différents pitcheurs, un travail d'équipe qui a trouvé toute sa signification lors de la présentation du samedi matin : j'ai été ému et fier de voir le résultat du travail de chacun et je crois que tous partagent le même sentiment. A l'issue du pitch, les discussions avec plusieurs membres du panel comme de l'assistance ont confirmé la valeur que je porte à mon projet. Cette semaine à Brive a ainsi renforcé ma volonté de vouloir le porter jusqu'au bout. Festival du cinéma de Brive -­‐ 08/07/2016 – Bilan Workshop Pitch -­‐ Page 3 sur 15 CATHOLIC STRIP de Hugo Dillon Lauréat du Prix TRIO 2016 de la Maison du Film Court Synopsis : Lémure, un petit voyou se prend de passion pour une catholique fervente persuadée que le Messie a pris corps dans le ventre de sa petite sœur. Aidés de leur père hypnotiseur, ils lèvent une équipe et partent en guerre contre les ennemis de Dieu. Mais la cadette voit les choses autrement, elle ingurgite en secret des médicaments afin de se débarrasser de l’enfant. Après une formation d’acteur au sein de la Classe Libre du Cours Florent, Hugo Dillon joue au théâtre Shakespeare, Racine, Ionesco, Lagarce, Montesquieu sous la direction de metteurs en scène comme Jean-­‐
Michel Rabeux, Michel Fau, Nathalie Garraud ou Jérémie Le Louet. Au Cinéma, il tourne pour David Spaltro, Cécile Ducrocq, Thibault Mombellet ou Guillaume Canet. En parallèle, il se passionne pour l’écriture et la réalisation de films « Lo-­‐Fi », tourne des courts métrages et écrit plusieurs scénarios de longs métrages. En 2014, Il tourne son premier long métrage, Fraiger, remarqué au Festival CinémaBrut. Parallèlement, il monte la production d’un film noir avec André Wilms et Morgan Marinne, Blattes Discount, et écrit un moyen métrage entre comédie noire et film d’aventures, Catholic Strip. Contact : [email protected] / [email protected] L’expérience du pitch en quelques mots par Hugo Dillon : Encore un grand merci pour tout ! Dans l’ensemble (je n’ai pas grand-­‐chose à dire) concernant le workshop, son organisation, telle qu’elle a été faite par Dorothée Lachaud et Charlotte Sanson est parfaite. Nous nous donnons chacun des retours sur nos scripts et cela est très précieux. Le temps de deux jours est adéquat car il nous met suffisamment la pression et je ne pense pas qu’un jour de plus serait nécessaire. L’ambiance du festival est très conviviale et les professionnels abordables, chose qui ne doit pas changer. La seule chose qui serait selon moi à améliorer serait la présentation elle-­‐même… L’horaire est relativement tôt, compte tenu du fait que les professionnels profitent de la vie nocturne du festival, le rendez-­‐vous de 10h ne me paraît pas mettre les participants dans les meilleures conditions. Il me semble que retarder la séance d’une heure serait apprécié des pitcheurs comme des professionnels. Voilà ce que je peux dire… et mis à part : gardez vos tutrices elles sont parfaites ! Festival du cinéma de Brive -­‐ 08/07/2016 – Bilan Workshop Pitch -­‐ Page 4 sur 15 HOOK UP de Hugues Sauvagnac Synopsis : Léonard est un ancien employé d’usine dans la cinquantaine. Ses priorités changent lorsqu’il fait la connaissance de Tessa, une jeune serveuse dans la vingtaine… Cette rencontre fortuite fait remonter de douloureux souvenirs pour Léonard et il devient obsédé par une idée fixe : aider Tessa à trouver un meilleur chemin dans sa vie. Hugues Sauvagnac est né le 28 décembre 1987, à Paris. Il commence à écrire, un peu par désœuvrement, alors qu’il est dans la jeune vingtaine. Il aime créer des personnages qui vivent des choses qu’il n’a jamais vécues, qui explorent des endroits où il n’a jamais été. Si certaines de ses histoires n’ont jamais quitté le sol de sa chambre, d’autres lui ont permis de faire de nombreuses rencontres qui ont et continuent d’alimenter le flux des récits à venir… Contact : [email protected] L’expérience du pitch en quelques mots par Hugues Sauvagnac : Parler d'une chose écrite peut s'avérer un exercice ardu (rajoutez-­‐y entre cinquante et cent personnes qui vous écoutent, et la chose paraîtra quasiment insurmontable pour les plus timide !). Pourtant, savoir "vendre" une histoire est devenu une réalité du métier de scénariste. C'est à cet exercice que Dorothée Lachaud et Charlotte Sanson nous ont préparé pendant deux jours, en marge du Festival de Brive. De cette expérience, je retiens la difficulté de s'exprimer en public, l'ambiance studieuse... mais aussi l'écoute et les conseils bienveillants, qu'ils soient venus de mes tutrices ou des autres participants du workshop. L'intérêt de ce workshop réside dans ce que j'en ai appris, non seulement sur mon scénario, mais aussi sur la manière de parler de mes histoires. Festival du cinéma de Brive -­‐ 08/07/2016 – Bilan Workshop Pitch -­‐ Page 5 sur 15 J’IRAI MARCHER SUR LA LUNE de Vivien Loiseau Synopsis : Mathieu, 17 ans, a fait une connerie. Une grosse connerie : il a voulu dérober de l’argent chez une voisine, et surpris lors de ce cambriolage, a poussé cette dame dans un escalier et pris la fuite. Il ne sait pas si elle a vu son visage ni comment elle va. Voulant protéger leur enfant, Patrick et Clarisse décident de l’envoyer loin, le plus loin possible, le temps de laisser passer l’enquête de voisinage et d’avoir des nouvelles de la santé de la victime. Patrick et Mathieu se lancent donc dans un voyage en voiture censé les mener jusqu’à une villa à Marrakech. Le trajet permettra au père et au fils de se retrouver face à face. L’occasion pour Patrick de découvrir la part de culpabilité qu’il porte également dans ces événements. Vivien Loiseau est né à Angers en 1981. Après avoir suivi des études de sciences à l’université d’Angers, puis de cinéma à l’ESEC, il travaille sur de nombreux tournages de longs métrages et téléfilms comme régisseur. En parallèle, il se forme à l’écriture de scénario. En 2009 il écrit et réalise son premier court métrage, Wesh, petite comédie sur le thème du langage. Puis il coproduit, en autoproduction, le court métrage Mon Cher, réalisé par Aya Yabuuchi. En 2012, il signe son deuxième court métrage comme scénariste et réalisateur, L’Entropie du milieu humain. Contact : [email protected] L’expérience du pitch en quelques mots par Vivien Loiseau : Le Workshop Pitch de Brive a été un moment très enrichissant. L'expérience que l'on peut avoir en tant que scénariste ou que réalisateur ne nous prépare pas toujours à cet exercice difficile mais nécessaire qu'est la présentation d'un projet en quelques minutes. À ce titre j'ai été agréablement surpris par l'efficacité du condensé offert par ces deux jours, très intenses, et qui ont permis une véritable progression personnalisée de chacun grâce à l'encadrement de Dorothée Lachaud et Charlotte Sanson. Ces deux jours de travail, dans ce cadre agréable qu'est le Musée Labenche, ont été aussi l'occasion de se plonger dans ce festival à la programmation riche et variée, où l'on sent que de nombreux efforts sont faits pour faciliter les rencontres dans les meilleures conditions, que ce soit par les repas où les événements parallèles. Sur ce dernier point, une amélioration possible serait peut-­‐être de trouver une organisation différente à l'issue de la matinée de projection des pitchs, permettant un encadrement des rencontres entre les auteurs et les professionnels, peut-­‐être sous la forme d'un "speed-­‐
dating" pré-­‐établi en fonction de la liste des professionnels présents, et permettant aux auteurs de faciliter les rencontres soit pour aller plus loin dans leurs projets, soit au moins pour avoir un retour sur les ressentis des professionnels. Festival du cinéma de Brive -­‐ 08/07/2016 – Bilan Workshop Pitch -­‐ Page 6 sur 15 L’AMOUR EST UN CANARD SAUVAGE de Adrien Fonda Synopsis : Arnaud est frustré et lâche. Il aime Florence. Valery est entière et pleine de vie. Elle aime Arnaud. Florence ressemble à Valery, sauf dans son caractère. Elle est froide et hautaine. Elle, n’aime personne. Lorsque la dernière tue la première par accident, Arnaud saute sur l’occasion et fait chanter Florence : la prison ou la vie... avec lui. Sauf qu’un beau jour, sans prévenir, Florence devient Valery sans que cela ne gêne personne. À part Arnaud, bien évidemment. Né en 1993, Adrien Fonda a grandi entre Nîmes et Paris. Après des études de cinéma à la Sorbonne puis à Nanterre, Adrien Fonda se lance rapidement dans la création artistique sous ses diverses formes : la musique avec son groupe pop CABUCO (révélation des Inrocks Lab) et le cinéma avec un film d’animation (Le Ventre en 2012) et un moyen métrage (Partie de chasse en 2013). En 2015, il réalise le court métrage Le Cercle Magar, contrée d’un homme ordinaire dans un milieu extraordinaire -­‐ celui d’une mystérieuse secte. Il écrit actuellement son premier scénario de long métrage intitulé Souterraine. Contact : [email protected] L’expérience du pitch en quelques mots par Adrien Fonda : Le workshop a été une expérience vraiment enrichissante pour moi. Déjà grâce à la fabuleuse participation de Dorothée Lachaud et Charlotte Sanson : les discussions, toujours ouvertes et riches, m’ont beaucoup appris. Ne perdez surtout pas leurs précieux talents, pédagogie et enthousiasme. Mais surtout les rencontres avec les autres membres du workshop ont été une vraie surprise : le principe de préparer chaque pitch individuel avec le concours des autres participants est la vraie valeur de l’atelier, en plus des rencontres que l’on y fait. En ce qui concerne le déroulement des travaux : la journée préalable à Paris est, je pense, vraiment indispensable car les deux jours de workshop sont finalement déjà très denses et ça a été un vrai plus de nous rencontrer tous auparavant. En ce qui concerne le lieux. Il y a certes l’austérité des tapisseries qui nous entourent pendant le travail, mais cela vaut toutes les pièces modernes sans identité. De plus, le personnel du musée a été vraiment charmant avec nous. En ce qui concerne le festival, je ne reviendrai pas sur la qualité exceptionnelle de la sélection, pour laquelle j’ai largement félicité les sélectionneurs (et quelques réalisateurs...). En revanche, ça a été assez difficile de pouvoir voir tous les films, de la compétition en particulier. Peut-­‐être une solution serait-­‐elle d’étendre le workshop sur trois jours, mais avec le même volume horaire que sur deux, et finir plus tôt la journée de travail ? On pourrait ainsi aller voir les films dès 15-­‐16h. Mais peut-­‐être perdrait-­‐on la concentration que requiert une longue journée ? Je ne sais pas ! En tout cas, voir des films pendant le workshop est une vraie opportunité, et permet même de nourrir la réflexion dans l’atelier. Festival du cinéma de Brive -­‐ 08/07/2016 – Bilan Workshop Pitch -­‐ Page 7 sur 15 LE BLEU DES OMBRES de Céleste Rogosin Synopsis : Le bleu des ombres est un court métrage fictif dramatique, d’environ 30 minutes, que j’imagine comme une sorte de film à suspense onirique. C’est un parcours initiatique pour Léonore, 30 ans, qui part pour la première fois à Lisbonne, retrouver un homme, Nuno, dont elle est tombée amoureuse plus tôt à Paris. Sur place, elle le cherche mais ne le trouve pas et découvre, à la place, la ville. Sur le fil, entre rêve et réalité, Léonore se laisse prendre tour à tour par ses propres fantasmes et par la ville. Sa déambulation est ponctuée de rencontres tantôt hostiles, tantôt poétiques, dans les terrains de son inconscient et les rues de la ville. Guidée par son désir, Léonore entre en osmose avec Lisbonne. Née en 1989, Céleste Rogosin a grandi à Angers, France. Elle y suit un cursus aménagé de danse classique puis l’option cinéma au lycée et des ateliers de théâtre. Après une hypokhâgne à Nantes et une licence de lettres à Paris IV en parallèle des Cours Florent, elle entre au Laboratoire de Formation au Théâtre Physique qui l’aide à développer son univers artistique et scénique. Mais le cinéma l’emporte : elle créé en 2013 « Célestine Production » dans le but d’autoproduire son premier court métrage co-­‐écrit avec V. Caille, Derrière Toi, qu’elle réalise début 2014. Depuis, seule, elle réalise différents projets : autoportrait vidéo, courts métrages documentaires (Un bel âge, Itinéraire d’un peintre), et monte actuellement un documentaire Working Together sur un film de son grand-­‐père. Elle intègre en 2015 “Germinal” association portugaise de soutien au cinéma indépendant et prépare actuellement un court métrage sur Lisbonne. Contact : [email protected] L’expérience du pitch en quelques mots par Céleste Rogosin : Nous avons débuté le workshop avec la journée du 22 mars à la SACD. Cette journée était bienvenue et importante pour préparer le stage, elle nous a permis de faire connaissance, de découvrir les projets des uns et des autres mais aussi d’avoir des retours sur les scénarios. Même si nous étions moins efficaces en fin de journée, elle m’a parue plutôt correcte en terme de temps et de tout regrouper en une journée a permis à la plupart d’entre nous d’être là. J’ai particulièrement apprécié la bienveillance des tutrices, et le travail effectué pendant les deux jours à Brive a été productif. J’aurai bien aimé avoir un peu plus de temps pour discuter avec les professionnels suite à la présentation des pitchs le samedi matin mais j’ai réussi tout de même à rencontrer quelques personnes. Ce travail m’a surtout donné envie d’enchaîner sur une résidence de réécriture du projet ce qui me semble plutôt positif… Par contre si je n’avais pas eu une boîte de production déjà avec moi, il m’aurait été difficile de venir à cause de problèmes financiers. Festival du cinéma de Brive -­‐ 08/07/2016 – Bilan Workshop Pitch -­‐ Page 8 sur 15 LES IDOLES de Mary Lou Weber Synopsis : Claire et Louise sont deux jeunes étudiantes parisiennes. À l'approche des fêtes de Noël, elles décident de se retrouver dans un bar pour jouer un rôle auprès d'inconnus qu'elles se sont mises au défi de séduire avec leurs idoles. Claire incarne Véronika, la « putain » du film de Jean Eustache sortie de la fiction tandis que Louise joue la pucelle d’Orléans, revenue des flammes. Tandis que s’installent la nuit profonde et son ambiance particulière, les couples se forment. Née en 1994 et originaire de Mulhouse, Marylou Weber s'installe à Paris où elle suit une licence en études cinématographiques à l'université Paris Diderot. C'est l'occasion pour elle de rencontrer des jeunes cinéastes comme Céline Gailleurd et Olivier Bohler qui lui permettront d'accompagner leur travail sur le documentaire Edgar Morin, Chronique d'un regard, ainsi que de réaliser des courts métrages dans le cadre de l’université avec entre autres Gaël Lépingle, qui confirmeront son goût pour les cinémas de la modernité. En 2015, elle intègre le master professionnel de l'université Paris 8 dans la section Réalisation où elle poursuit l'écriture et la réalisation de courts métrages. Contact : [email protected] L’expérience du pitch en quelques mots par Mary Lou Weber : Présenter son film en 6 minutes est un drôle d'exercice auquel je me confrontais pour la première fois, non sans quelques appréhensions. Nos tutrices, Dorothée Lachaud et Charlotte Sanson, profondément bienveillantes, nous l’apprennent pendant deux jours et nous aident à en saisir l'enjeu sans dénaturer notre projet. Leur soutien est précieux et encourageant, et adapté à chaque projet. Tout cela dans le musée Labenche, qui est un cadre de travail rêvé pour travailler, au milieu de tapisseries anciennes, rideaux tirés. La sélection éclectique permettait une ambiance de travail particulièrement agréable, où chacun possédait une personnalité à part, susceptible d'enrichir notre scénario et notre pitch, sans aucune compétition. Pour moi, la synthétisation de mon projet en quelques accroches m'a permis de revenir à l'essence du film que je voulais faire, et m'aide aujourd'hui dans une phase de réécriture. Le Festival de Brive a lancé mon projet. Lors du buffet après le pitch, j'ai eu les encouragements de différents professionnels, qui se prêtent volontiers au jeu de ces rencontres. J'ai rencontré trois sociétés de productions avec lesquelles je suis en discussion aujourd'hui. Festival du cinéma de Brive -­‐ 08/07/2016 – Bilan Workshop Pitch -­‐ Page 9 sur 15 LES MAÎTRES SILENCIEUX de Naïs Van-­‐Laer Synopsis : Dans la matière vivante du silence, un loup halète. Dans le bruissement d’une forêt profonde, une jeune femme écoute. Cindy apprend la chasse à l’arc auprès de Franck, maître instructeur dans les vallées boisées du Tarn. Du haut de ses 26 printemps Cindy a les cheveux teints en noir, un job précaire et une passion proche du sacré pour les animaux. Elle fait de la taxidermie, toute seule dans sa chambre, et fait des rêves d’animaux qui reviennent à la vie. Avec Franck, elle apprend à maîtriser son arc et à tuer. Cindy ne sait pas encore pourquoi il y a en elle à la fois la taxidermie et la chasse à l’arc… Ces deux pratiques qui tournent résolument autour de l’animal sauvage et qui la bouleversent. Pendant plus d’un an, du printemps jusqu’à l’automne suivant, Franck va l’initier aux lois de la nature et de la prédation. Jusqu’à sa première chasse en solitaire. Le jeune loup, chassé par le mâle dominant de sa meute, quitte les forêts profondes des Vosges et part en quête d’un territoire à coloniser, sauvage et giboyeux. Seul, il traverse la France du printemps à l’automne. Au rythme inlassable de sa course, il découvre un territoire largement anthropisé, labouré de routes, ponts, tunnels, villes et canaux. Le loup va apprendre à vivre dans un monde nouveau, loin de sa meute. Entraînés dans leur quête, Cindy et le loup vont évoluer en parallèle. Alors que Cindy explorera les forêts sauvages, le loup se verra obligé de composer avec les infrastructures humaines. Tous les deux, ils vont devoir apprendre à chasser seuls et à trouver leur place dans ce monde. Née en 1985, Naïs Van Laer vit et travaille entre le Tarn et Paris. Elle a été formée à l’École Nationale des Beaux-­‐Arts de Valence puis de Lyon pendant cinq ans jusqu’en 2008 sous la tutelle du documentariste Olivier Zabat. Elle a réalisé plusieurs courts métrages documentaires à fort engagement social et artistique dont certains ont été diffusés lors du festival Géométries Virtuelles à Phnom Penh, Cambodge, en 2010. Pendant deux ans, jusqu’en février 2011, elle réalise son premier film documentaire, Tiers-­‐Paysage, en immersion dans le quotidien d’une famille Rom entre la France et la Roumanie, qui remporte le premier prix des Rencontres du Cinéma Européen de Vannes et le prix du film citoyen du Festival Écollywood, en 2012. Actuellement, elle mène plusieurs projets de front. En post-­‐production : Vivre avec son Œil, un portrait du photographe anticolonialiste Marc Garanger. Ce projet est produit par SaNoSi Productions et a bénéficié de l’aide à l’écriture, l’aide à la production et l’aide à la création de musique originale de CICLIC -­‐ Région Centre, ainsi que le Cosip. En développement : Les Maîtres silencieux, un essai documentaire qui questionne notre rapport à l’animalité, produit par MIYU Productions. Ce projet a obtenu l’aide à l’écriture de documentaire de création de la Maison de l’Image Basse-­‐
Normandie en 2012 et est également soutenu par un cycle de résidences d’écriture aux Résidences d’Ici en région Midi-­‐
Pyrénées. Passionnée par les sciences humaines, elle développe des collaborations avec des chercheurs issus de différentes disciplines (sociologie, géographie sociale, sociolinguistique) dans le but de favoriser l’interdisciplinarité et de créer des films ancrés dans un questionnement singulier. Dans ce cadre, elle réalise actuellement un court métrage documentaire, MétaGame, en collaboration avec deux sociologues, autour de la question du «territoire réel / territoire virtuel». Elle est aussi cadreuse sur les projets d’autres réalisateurs(trices) et s’investit dans la diffusion du documentaire de création en assurant la programmation des Pommes Sauvages, une association qui accueille des cinéastes en résidences d’écriture et organise des soirées dédiées au cinéma documentaire et à la musique. Intéressée par la transmission du savoir, elle est assistante pédagogique des formations d’écriture documentaire dirigées par Isabelle Marina (FÉMIS, Région Alsace, Région Centre). Depuis 2015, elle dirige des ateliers de réalisation auprès de différents publics et est intervenante professionnelle en lycée cinéma en Région Midi-­‐Pyrénées. Contact : [email protected] L’expérience du pitch en quelques mots par Naïs Van-­‐Laer : Très positif sur la qualité de l'accompagnement par Dorothée Lachaud et Charlotte Sanson. Le fait de faire 2 groupes a permis une meilleure qualité de travail, tout en dynamisant le groupe dans son ensemble lors de la "générale" du dernier après-­‐midi. Le fait de faire le Workshop Pitch pendant le festival est à la fois génial (on peut pitcher devant des professionnels venus au festival, on travaille le réseau) et frustrant (on a relativement peu de temps pour voir des films). J'étais très heureuse de voir qu'en deux jours on pouvait tous structurer notre projet pour le faire tenir en 6 minutes à la fois passionnantes et pleines de sens ! Merci ! Festival du cinéma de Brive -­‐ 08/07/2016 – Bilan Workshop Pitch -­‐ Page 10 sur 15 PAS SI LOIN de Thierry Préval Synopsis : Pas si loin est l’histoire d’un adolescent vivant en banlieue parisienne qui se voit forcé de partir en vacances avec sa famille à vingt minutes de chez eux, à Paris. Ces « vacances » seront pour lui l’occasion de renouer avec sa famille mais également d’affronter son pessimisme. Cela avec l’aide de Chloé, une jeune fille qu’il rencontrera durant son séjour -­‐ mais à qui il cachera ses origines -­‐ et avec qui il connaîtra ses premiers émois. Thierry Préval : né à Paris en 1989, je rêve dès le plus jeune âge de faire du cinéma. Profitant du fait que ma mère soit employée d’un cinéma, je passe une partie de mon adolescence dans les salles obscures. Sous la pression familiale, je poursuis des études supérieures dans le scientifique. J’obtiens en 2011 le diplôme d’opticien, mais rêvant toujours de cinéma et d’en savoir plus sur le cinéma, je décide un an plus tard de reprendre mes études. C’est donc en 2012 que je m’inscris en licence de cinéma à Paris 8. J’y réaliserai mes premiers courts métrages, participerai à ceux de mes camarades, avant d’obtenir ma licence avec mention et de poursuivre en master d’écriture et de réalisation. Contact : [email protected] L’expérience du pitch en quelques mots par Thierry Préval : Le Workshop Pitch est une expérience très enrichissante d’un point de vue humain, professionnel et personnel. Les tutrices, Dorothée Lachaud et Charlotte Sanson, durant les trois jours de préparation, ont su nous guider et créer une dynamique de groupe propice à la maturation et à l’évolution de nos projets. Personnellement, la préparation quelque peu intense, m’a beaucoup apporté. Elle m’a permis de réfléchir à mon projet, d’avoir un œil neuf et une approche différente sur mon projet. Cela a été renforcé par le travail de groupe. La vision du groupe venait compléter la mienne. Tout ceci n’aurait pas été possible si Dorothée et Charlotte ne s’étaient pas débrouillées pour que nous nous intéressions aux projets de chacun. Éradiquant ainsi toute possibilité de compétition et créant une véritable cohésion de groupe. L’exercice du pitch a été une réelle épreuve pour moi. J’ai pu prendre du recul sur mon projet, mettre des mots sur mes volontés aussi bien en ce qui concerne le scénario, que la réalisation, mais aussi affiner ces dernières. Cela fut une épreuve très enrichissante, qui est selon moi essentielle pour l’avenir : réussir à donner envie à un tiers de s’intéresser à un de mes projets. Les lieux, le festival et les tutrices étaient remarquables. Le seul bémol est que l’intense préparation au pitch ne laisse que très peu de temps pour profiter du festival et de la ville. Le Workshop Pitch reste, de mon point de vue, une expérience enrichissante, que je recommande à tout jeune auteur-­‐réalisateur. Festival du cinéma de Brive -­‐ 08/07/2016 – Bilan Workshop Pitch -­‐ Page 11 sur 15 WALKING ALIVE de Simon Bayer-­‐Bittman Synopsis : Le documentaire de 52 minutes suivra les parcours des habitants du centre-­‐ville d’Atlanta. D’un côté, des sans-­‐abris, partageant leur temps entre foyers de nuits et bibliothèques municipales le jour, ces figures qui se traînent et dont les démarches évoquent, pour les chargés de repérage d’Hollywood, un imaginaire post-­‐apocalyptique. De l’autre, des travailleurs, attirés par les productions de films, cherchant leur voie entre quelques rares places de techniciens, figurants ou régisseurs, et un désir de création, qui tente tant bien que mal de s’exprimer. Le film sera construit par accumulation, en croisant des parcours qui gravitent autour de l’espace du Downtown, à la manière des documentaires de Fred Wiseman. Simon Bayer-­‐Bittman : je suis un jeune cinéaste de 27 ans ; n’ayant pas eu la chance de pouvoir faire une école de cinéma, mon entrée dans le milieu s’est faite tardivement par la réalisation de mon premier court métrage en 2012. Mon deuxième court, intitulé Rosa Underground, avec Denis Lavant, a été réalisé en 2015 dans les catacombes sous Paris, et, mis à part la réalisation, je travaille avant tout comme directeur de production sur des courts métrages de fiction. J’ai découvert le thème de ce documentaire comme une claque, celui-­‐ci m’est tombé dessus comme une nécessité alors que je travaillais dans le cadre de ma thèse de sociologie portant sur la pauvreté à Atlanta. J’ai beaucoup filmé, sans en être conscient, en arrachant des images, et le projet ne m’est apparu que plus tard, au cours de discussions avec des amis cinéastes qui, au vu de ces images prises spontanément, m’ont conseillé de monter un véritable projet autour de ce sujet. Walking Alive sera mon premier documentaire. Contact : [email protected] L’expérience du pitch en quelques mots par Simon Bayer-­‐Bittman : J'ai vraiment beaucoup apprécié l'expérience du workshop, aussi bienveillante que bénéfique du point de vue de nos différents projets. Le dévouement et le sérieux des tutrices et la motivation des participants ont contribué à créer un espace de travail très stimulant. Cela m'a permis de beaucoup réfléchir à mon projet, à mes intentions, et aux manières de le présenter, ce qui joue un rôle déterminant dans le développement à venir. Enfin, la qualité du panel était impressionnante, j'ai pu rencontrer des gens de différentes institutions avec qui j'espère garder des liens à l'avenir, dans le cadre de Walking Alive ou d'un autre futur projet. Une suggestion pour l'avenir : je trouve que nous avons beaucoup travaillé sur le scénario, la manière de le présenter... et c'était très intéressant, mais par moments je ne savais pas si c'était en qualité d'auteur ou de réalisateur que je venais présenter mon projet. Et j'ai remarqué que les questions du panel portaient par ailleurs souvent sur la mise en scène (où filmer, quels acteurs, quel rythme, etc.), donc éventuellement remettre cette dimension au cœur de la préparation du pitch ! Festival du cinéma de Brive -­‐ 08/07/2016 – Bilan Workshop Pitch -­‐ Page 12 sur 15 LES TUTRICES Dorothée Lachaud SCÉNARISTE & RÉALISATRICE Après des études de Sciences politiques, d’Histoire et de cinéma documentaire, elle débute comme responsable du développement chez Bonne Pioche, puis poursuit comme productrice de documentaires et de courts métrages. Depuis 2011, elle se consacre pleinement à l’écriture et à la réalisation de ses projets de films et travaille comme auteur et consultante sur des projets de documentaires et de fiction. Elle a notamment écrit et réalisé trois documentaires dans la collection Contre-­‐Histoire de la France Outre-­‐Mer (France Ô) et coécrit des bibles de séries télévisées au sein du pool d’auteurs, La Mafia Princesse : Cousines et Manhattan Club. Avec Royal Belleville, un autre projet de série, elle obtient le Fonds d’Aide à l’Innovation du CNC. En 2015, elle écrit une série documentaire pour Arte et coréalise un documentaire d’expérience : Ma vie zéro déchet (France 2). Actuellement, elle développe son premier court-­‐métrage en tant que réalisatrice, Elise à sec et entame l’écriture d’un long métrage L’Art de la table au sein de l’Atelier du scénario de la Fémis. Elle travaille également sur des courts et longs métrages en co-­‐écriture avec leurs réalisateurs (Sylvia Guillet, Jonathan Cohen) et crée une série pour Vema productions avec Deborah Hassoun et Anaïs Carpita. Charlotte Sanson SCÉNARISTE Après des études universitaires axées sur l’anglais, le cinéma et les gender studies, Charlotte Sanson intègre la filière distribution-­‐exploitation de La Fémis. Elle rejoint ensuite les équipes de différents festivals et sociétés de distribution, puis elle devient lectrice et chargée de développement avant de passer elle-­‐même à l'écriture. Son premier projet de série est sélectionné au Festival international des scénaristes, avant de décrocher la bourse scénario télévision de la fondation Lagardère. Désormais scénariste à plein temps, Charlotte a notamment écrit un unitaire pour Arte (Pilules bleues, co-­‐écrit et réalisé par Jean-­‐
Philippe Amar, projeté au festival de la Rochelle et au festival COLCOA de Los Angeles, Trophée duo réalisateur-­‐producteur du Film Français en 2015). Elle travaille actuellement à l'écriture de plusieurs longs métrages en binôme avec des réalisateurs (Hélier Cisterne, Jean-­‐Baptiste Saurel, Thierry de Peretti) et créée une série pour Arte avec Jean-­‐Philippe Amar, Fanny Herrero et Claude Lepape. Festival du cinéma de Brive -­‐ 08/07/2016 – Bilan Workshop Pitch -­‐ Page 13 sur 15 LE PANEL DE PROFESSIONNELS Grégory Alexandre, UNIFRANCE Vincent Arquillère, Journaliste Citazine Annabelle Basurko, Réalisatrice Baptiste Bauduin, U Productions Noémie Benayoun, Chargée de Mission à ECLA Aquitaine Éléonore Bérubé, Réalisatrice Alexis Boulanger, Quartett Production Laure Bourdon, Scénariste Collectif Virago Pierre-­‐Louis Cassou, Cheval Deux Trois Production Elsa Charbit, Déléguée générale du Festival du cinéma de Brive Emmanuel Chaumet, ECCE Films Vincent Cheith, Comédien Lucie Clayssen, Réalisateur Léa Colin, Chargée de mission création à Cinémas 93 Giulia Conte, Cinémathèque française Pierre Da Silva, Chargé de Mission Conseil Régional Nouvelle Aquitaine Sandra da Fonseca, Blue Monday Production Romain de Saint-­‐Blanquat, Réalisateur Mathilde Delaunay, Ecce Films Bruno Deloye, Directeur de Ciné+ (Groupe Canal+) Caroline Du Bled, Comédienne Laurent Fontaine, APC2A Sidonie Garnier, La Maison du Directeur Production David Gasparoux, Professeur Cinéma Audio Visuel au Lycée D’Arsonval Florian Gaubert, Jury jeunes Brive 2015 Caroline Girard, Journaliste La Montagne Bénédicte Hazé, Déléguée générale adjointe Société des réalisateurs de film (SRF) Louise Hentjen, Bobi Lux Azzurra Lugari, Réalisatrice Difallah Maïa, Réalisatrice et comédienne Festival du cinéma de Brive -­‐ 08/07/2016 – Bilan Workshop Pitch -­‐ Page 14 sur 15 Xénia Maingot, Eaux vives Production Mélodie Maloux, Comédienne Victor Marchou, Jury jeunes 2015 Eva Markovits, Comité de sélection du Festival de Brive / Centre Georges Pompidou Manon Messiant, Kazak Productions Caroline Milcent, Bathysphère Productions Isabelle Neuvialle, Pyramide Production Mickaëlle Patier, Comédienne Laurine Pelassy, Les Films de la Capitaine Marc Pellegrin, Kazak Productions Léa Pernollet, Scénariste Samuel Petit, Comité de sélection du Festival de Brive / Cinémathèque française Raphaël Pillosio, Producteur Clément Quentin, Kazak Productions Jean Raymond Garcia, Réalisateur Ysé Reinier, Jury jeunes 2015 Anne Reulat, Aurora Films Catherine Rolland, Région Nouvelle Aquitaine (Pôle cinéma site Limousin) Kola Rousseau, Jury jeunes Brive 2015 Antoine Sébire, Chargé de Mission à ECLA Aquitaine Ethan Selcer, Quartett Production Patrick Séraudie, Pyramide production Richard Sidi, Délégué général de la Maison du Film Court Antoine Stehlé, Bathysphère Productions Laetitia Stoffel, Bien ou bien Production Nicolas Thys, Journaliste Critique-­‐Films Damien Truchot, Cinéma l’Archipel Nanako Tsukidate, Festival International d’Hiroshima Eiji Yamasaki, Ibarra Films Festival du cinéma de Brive -­‐ 08/07/2016 – Bilan Workshop Pitch -­‐ Page 15 sur 15 

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