anaïs - La Sacem

Anaïs n’a jamais choisi la facilité.
À l’heure où ses copines écoutaient Madonna, déjà, elle faisait
tourner dans son baladeur les
chansonniers fantaisistes de la
France d’avant-guerre.
Avec une lampe de poche en guise de
projecteur, un brin de folk, de swing, de
pop, elle fait chanter les petites choses
de la vie, les amours déçues et le robinet qui fuit. Un quotidien poétique, bercé
d’une douce amertume, d’un réalisme
qui arrache un sourire même un soir
de pluie et conduit la chanteuse jusque
sur la scène de l’Olympia, des Eurockéennes de Belfort ou des Francofolies
de La Rochelle. Sur The Love Album,
puis sur À l’eau de javel, son dernier
disque, elle étoffe cet univers, réinvente
l’amour et revisite ses héros des années
1930 avec mordant.
Anaïs, c’est un music-hall d’un nouveau
genre, moderniste et rentre-dedans, incisif, pétillant et bien dans son époque,
qui laisse entrer musique électronique,
scratch et influences variées pour moderniser avec éclat la verve de ses héros
d’antan. Cabaret, nouvelle ère !
PRÉCÉDENTS
LAURÉATS
2011 : Alexis HK
2010 : Benoît Dorémus
2009 : Amélie-les-crayons
2008 : Emily Loizeau
2007 : Grand Corps Malade
PrIx
Francis
Lemarque
Quelques
dates
1997 – Débuts aux côtés du
groupe Oppossum
2005 – Premier album,
The cheap show
2006 – Victoire de la musique
Révélation scène de l’année
2008 – Deuxième album,
The Love Album
2009 – Victoire de la musique
Artiste interprète féminine de
l’année
2012 – Troisième album,
À l’eau de javel
© Denis Rouvre
Nourrie de cabaret, de Piaf ou de Mistinguett, elle s’est inventé un univers inédit, son petit music-hall à elle ; ce cheap
show (littéralement « le spectacle à pas
cher ») qu’elle dévoilait il y a déjà 10 ans
sur son premier album. La petite Grenobloise sortait alors le grand jeu, mais
dans le plus simple appareil : une guitare, un kazoo et une poignée de chansons.
ANAÏS
Cabaret 2.0
Celle qui n’aimait pas les amoureux s’est
trouvé un chéri bien plus précieux : un
public qui l’accompagne depuis près de 10 ans.
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