N° 791 - L`Affranchi

Transcription

1,30 € - Numéro 791
Département
Gros déficit
pour la SEM
l’affranchi
Affichant un déficit de plus
d’un million d’euros, la
SEM «Haute-Marne
Aménagement» doit être
recapitalisée. Page 5. Lire
aussi les échos de la dernière réunion du Conseil
général en pages 5 et 7.
de Chaumont
Hebdomadaire d’informations locales.
16 e année .
Vendredi 3 juillet 2009 - 25, rue Croix-Percée - tél : 03 25 01 59 35 - fax : 03 25 01 59 36
CONSEIL MUNICIPAL
Pompiers
Le malaise
- La gauche menace de lancer une
procédure contre le multiplexe
- Gare : déjà 17,3 millions d’euros
- Chèque sport : c’est pas gagné
- MJC : convention avec la ville,
et mystères de la politique
- MSA : 2,6 millions d’euros pour
regrouper 90 agents municipaux
Compte-rendu du dernier conseil municipal avant les vacances
en pages 7, 8 et 9.
Trop de radon à La Fayette
Pour chasser le gaz radioactif en
quantité trop importante, la ville va
devoir engager cet été plus de
100 000 euros de travaux dans les
écoles maternelle et élémentaire de
La Fayette. Page 7.
SAMEDI 4 JUILLET 2009
Le syndicat FO-SDIS a déposé un préavis de grève
pour le 7 septembre.
Page 2.
Bus
Ça ne roule
pas si bien
que ça...
Les syndicats CFDT, CGT,
FO et FNCR expriment
leurs inquiétudes concernant l’évolution des transports urbains de l’intercommunalité. Page 2.
Lycées
Haut-du-Val /
Ashton :
la remontée
Après bien des années de
baisse d’effectifs, le lycée
professionnel qui regroupe
Ashton et Haut-du-Val, enregistre une légère progression. Un effet peutêtre du Bac Pro en 3 ans et
de la crise. Page 6.
De Gaulle
en résistance
Une classe supprimée et
des élèves orientés vers
Bouchardon ont déclenché
un fort mouvement de
protestation au lycée
Charles-de-Gaulle.
Page 6.
de 9 h 00 à 19 h 00 au centre ville de Chaumont
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L’affranchi de Chaumont - 3 juillet 2009
Transport public urbain :
Malaise chez les pompiers ça ne roule pas si bien que ça...
LIBRE EXPRESSION
L
e 17 juin, une trentaine de pompiers
avaient improvisé un
barbecue sur le trottoir du
SDIS et affiché une banderole sur laquelle on pouvait
lire : «Les pompiers existent
toujours». Mais ils avaient
refusé d’expliquer à la
presse les raisons de leur
mécontement, se contentant de déclarer avec le sourire : «On fête la fin du
printemps...»
Le 29 juin, profitant d’une
réunion du conseil d’administration du SDIS, ils ont
remis ça. Mais cette fois, le
syndicat FO -qui précise représenter environ 70% du
personnel- a contacté la
presse, annonçant le dépôt
d’un préavis de grève à
compter du lundi 7 septembre. Ça laisse le temps à la
hiérarchie et aux élus du
C.A. -présidé par le président du Conseil général
Bruno Sido- d’examiner les
revendications...
Le syndicat réclame «l’ou-
verture de négociations lisibles portant sur une procédure de recrutement pour
les postes vacants (NDLR. il
y en aurait une vingtaine
sur tout le département), la
mise en œuvre du plan pluriannuel de formation de la
filière sapeurs-pompiers
professionnels, l’action sociale au sein du SDIS, la révision
du
chéma
départemental d’analyse des
couvertures des risques
(SDACR), la mise en œuvre
du document unique listant
les risques encourus par les
agents du SDIS».
Le syndicat FO-SDIS s’interroge également sur le
projet de la nouvelle caserne
de Chaumont, qui est censée être construite sur le
site de l’ancien Dépôt SNCF
mais qui a pris du retard
(doux euphémisme !).
D’une façon générale, il se
plaint d’un manque de dialogue et de communication
de la part de l’administration du SDIS.
L
es syndicats CFDT,
CGT, FO et FNCR
nous ont fait parvenir
ce communiqué concernant les bus chaumontais :
«Nous voulons par ce courrier informer les médias sur
nos inquiétudes quant à
notre avenir et à l’évolution
du transport public urbain
de la CCPC.
Dans les colonnes d’un
journal, nous avons pris
connaissance que le transport public urbain de Chaumont allait devenir une
délégation de service public
avec des bus neufs et patati
et patata…!
Dans la réalité : c’est toujours Bus-Est (du groupe
VEOLIA) qui détient le marché, c’est toujours Bus-Est
qui continue de sous-traiter
le marché urbain. Le changement dans la continuité,
toujours au détriment des
salariés…!
Effectivement,
nous
conducteurs avons été
transférés de façon lapidaire
chez VEOLIA Transport Est
en tant que conducteurs interurbains et non pas en
tant que conducteurs urbains comme le laisse entendre une délégation de
service public !
Effectivement, nous avons
de «nouveaux véhicules»
qui ont dans leurs quasi-totalité en moyenne 500 000
kilomètres !
Effectivement, nous avons
de «nouveaux locaux» ! Des
baraques de chantier améliorées avec 2 toilettes pour
une quarantaine de salariés…
Depuis plusieurs années,
nous nous battons pour que
notre travail soit rémunéré
à sa juste valeur et pour
adapter l’offre à la demande
de la clientèle !
Mais Bus-Est ne l’entend
pas de cette oreille et ne
prévoit pas de nous passer
au statut urbain avant fin
2010 !
En 2007, nous avions le
soutien et l’assurance de la
municipalité de l’époque
pour faire évoluer favorablement le transport urbain
de notre ville.
La nouvelle municipalité,
nous a promis à plusieurs
reprises que cela serait une
de ses priorités. Aujourd’hui, nos élus semblent êtres sourds face à nos
craintes qui se justifient et
s’amplifient.
Dans ces conditions, il ne
faudra pas s’étonner d’une
action sociale des conducteurs pour la rentrée…
Est-il équitable que les
conducteurs urbains de
Saint-Dizier, ville sous-préfecture de la Haute-Marne
(dont Bus-Est est le prestataire de services), aient la
juste rémunération pour
leur travail et que les
conducteurs de Chaumont,
ville préfecture où le maire
est le porte-parole d’un
gouvernement dont la devise est “Liberté, Egalité,
Fraternité”, soient sous rémunérés ?»
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ACTUALITE 3
Le petit journal de la semaine
ça lui fera donc quatre
visites en Haute-Marne
en une semaine.
Mais qu’est-ce qui peut
bien justifier ce subit
intérêt pour le département ? Y aurait-il un
vague rapport avec la
nomination, la semaine
dernière, de Luc Chatel
en tant que ministre de
l’Education nationale ?
VENDREDI. Réunion
du Conseil d’administration de la MJC. Au
bureau, Jacky Ecosse
est nommé trésorier à
la place de Jean-Paul
Barbara.
Le moins qu’on puisse
dire, c’est que l’heureux nouvel élu ne
saute pas de joie. Le
poste n’est guère enviable, surtout après
toutes les restrictions
budgétaires dues à la
forte baisse des subventions de la ville.
Si Jacky Ecosse l’a accepté, c’est parce qu’il
en fallait un et qu’on lui
a bien fait comprendre
qu’il n’y avait personne
d’autre. Il s’est toutefois promis de ne pas
faire le dixième de son
prédécesseur. Rappelons que Jean-Paul
Barbara est y resté
plus de 30 ans...
VENDREDI. Chaumont
est vraiment une ville
qui chante. Nous
avons eu l’occasion
ces dernières semaines de parler de
l’activité des trois
grandes chorales de la
ville. Ce qui est déjà
extraordinaire. Mais on
a ce vendredi l’opportunité de faire connaissance avec deux
autres activités vocales.
A la MJC d’abord où,
sous la houlette de
Marie-Claude Zanivan,
une vingtaine de membres d’ateliers chant
interprètent à tour de
rôle des œuvres classiques ou rock, des
chansons françaises
ou de la variété internationale... Cela donne
un patchwork très
sympathique d’où ressortent ici et là des
voix particulièrement
intéressantes.
Et puis un peu plus
tard, c’est au marché
couvert que résonnent
les chants de la chorale jazz dirigée par
Martine Capelle. Elle
est accompagnée par
le big band de l’école
de musique conduit
par Jean-Paul Thiérion.
Ça se passe dans le
cadre de la soirée américaine, devant un public dense et ravi.
Au passage, nous ne
pouvons que donner
un coup de chapeau au
sonorisateur (Da Capo)
qui a réussi à rendre le
concert parfaitement
audible. C’est bien la
première fois qu’on
peut entendre de la
musique sous le marché couvert qui ne ressemble pas à un
immense brouhaha entraînant inévitablement
le mal de tête.
Quand on vous dit qu’il
y a des talents à Chaumont !...
MARDI. Réunion de fin
d’année à l’Institution
Chaumontaise Oudinot. On y fête les mutations et les départs en
retraite. A plusieurs reprises, l’émotion est au
rendez-vous...
Le principal événement
reste le remplacement
du directeur, Emmanuel Lefèvre (qui prend
sa retraite à La Rochelle) par Jean-Michel
Mussy, l’actuel directeur (depuis 1992) du
Sacré-Cœur à Langres.
M. Mussy, qui a enseigné le sport à Malroy
en 1986, puis à Langres, a la particularité
d’avoir été un ancien
élève d’Oudinot. Revoyant Sœur Félix, il a
évoqué la larme à l’œil,
ses débuts au sein de
l’institution. Il se souvient être arrivé à
Pâques, «comme les
cloches», en classe de
5ème. Il était alors destiné à rejoindre une
section d’enseignement spécialisé pour
élèves en difficultés. Il
explique qu’alors Sœur
Félix l’a racheté et lui a
permis de sortir de l’ornière.
Il a donc envie aujourd’hui de rendre à
l’institution ce qu’elle
lui a donné. Mais ça ne
sera pas simple.
Le privé est confronté,
comme tout le monde
en Haute-Marne, à une
baisse d’effectifs qu’il
va bien falloir enrayer.
MERCREDI. Manifestation des enseignants
du lycée Charles de
Gaulle (voir page 6). Le
Recteur en personne
se déplace à Chaumont
pour régler le problème. Et il promet de
revenir vendredi.
Quand on pense qu’il
était déjà venu à Bourbonne le vendredi, puis
à Colombey le lundi ;
MERCREDI. Lors du
conseil des ministres,
Yves Guillot -qui doit
prendre très prochainement sa retraite- est
nommé «préfet hors
cadre». Et c’est Laurent Prévost, 42 ans,
qui devient le nouveau
préfet de la HauteMarne. Il était auparavant directeur de
cabinet du secrétaire
d’Etat à l’Outre-Mer,
Yves Jégo, débarqué
lors du remaniement.
La vacherie de la semaine
Envoyée vendredi dernier par le communiste Jean-Luc
Bouzon à l’UMP Charles Guené, au moment où celuici, lors du vote du compte administratif 2008, prend
pour quelques minutes la place du président du Conseil
général Bruno Sido, obligé de quitter la salle :
«Depuis le temps que t’en rêvais, Charles...»
Chantal Jouanno au Relax
Chantal Jouanno, secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie, doit se rendre le jeudi 9 juillet à Chaumont, au Nouveau Relax, dans le cadre du Tour de France du
Grenelle de l’Environnement. L’occasion de débattre,
de 19 h 30 à 21 h 30, des questions écologiques et
sans doute du projet de Parc naturel.
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ACTUALITE 5
Gros déficit pour la SEM
du Conseil général
Affichant un déficit de plus d’un million d’euros, la société d’économie
mixte «Haute-Marne Aménagement» doit être recapitalisée.
C
réée en 2001 à l’initiative du Conseil général pour assurer
l’ingénierie des projets locaux (maîtrise d’ouvrage
déléguée et mission d’assistance), la société d’économie mixte «Haute-Marne
Aménagement» connaît de
grosses difficultés. Et
comme elle a perdu plus de
la moitié de son capital social (760 000 euros), la
question de la poursuite
d’activité est officiellement
posée. Entre les pertes antérieures (160 222 euros), le
déficit de l’année 2008
(893 405 euros), celui prévu
pour 2009 (200 000 euros)
et le besoin d’un fonds de
roulement, la recapitalisation nécessite que les actionnaires (1) déboursent
au total une somme se situant entre 1,6 et 1,8 million d’euros.
Stupeur, l’autre jour au
Conseil général, de JeanLuc Bouzon (groupe PC).
«Mais comment on en est
arrivé là ? Le déficit est important», a-t-il lancé à
Bruno Sido.
Réponse de celui qui a
laissé sa place de président
de HMA à Elisabeth RobertDehault : «Vous avez raison.
Il y a un vrai problème. Si
j’avais su que la situation
était celle-là, je n’aurais pas
demandé à Elisabeth de
prendre la présidence».
Selon lui, «aucun clignotant ne s’allumait» et c’est
suite au changement de
comptable et à l’arrivée
d’une nouveau directeur
que «les affaires sont apparues».
«C’est quand même
l’argent du
contribuable !»
Présidente de cette structure depuis juin 2008, Elisabeth
Robert-Dehault
explique les difficultés par
un certain nombre de litiges qui n’ont été ni déclarés aux assurances ni
provisionnés. Et par une
baisse d’activité liée au fait
que les collectivités n’ont
pas fait émerger beaucoup
Les ardoises de l’Etat
Le sénateur et président du Conseil général Bruno Sido a pris ses collègues à
témoin le 26 juin, concernant les défaillances de l’Etat. «Le RMI est compensé
par l’Etat à hauteur de 90%, alors qu’on
nous avait dit qu’il le serait à l’euro
près», leur a-t-il expliqué. «Depuis 2004,
l’Etat nous doit ainsi 5,7 millions d’euros. Je ne vais pas épiloguer, mais il fallait quand même le dire. Et ce n’est rien
par rapport à l’allocation personnalisée
d’autonomie (APA). Là, il ne s’agit pas
d’un transfert de compétences, mais
d’une charge nouvelle. Résultat : rien
n’oblige l’Etat à compenser. Et savezvous de combien nous sommes remboursés ? De 37% ! Le reste, soit 63%,
c’est-à-dire 13 millions d’euros, ce sont
les Haut-Marnais qui se le paient seuls,
par leurs impôts au Conseil général».
C’est vraiment chouette, la décentralisation !
La confiance règne !
Bruno Sido en est même arrivé à douter
de la parole de l’Etat. Ainsi, commentant
les récentes promesses du ministre
de nouveaux projets en
2008 et 2009.
D’autres affaires, comme la
gendarmerie d’Auberive,
n’ont finalement pas été
conclues. Et, cerise sur le
gâteau, la SEM se retrouve
devant les Prud’hommes en
raison d’un litige avec un
salarié qu’elle a licencié
pour «faute grave».
«Nous nous retrouvons
avec un capital dévoré et
des difficultés de trésorerie
importantes», ne cache pas
la présidente. «Je n’ai rien
pu faire pour inverser cette
tendance. Et nous aurons
besoin de plusieurs années
pour assainir la situation».
Nouvelle question de JeanLuc Bouzon : «Est-ce qu’on
continue ? C’est quand
même l’argent du contribuable !»
Réponse de l’intéressée :
«La question se pose. Nous
devons avoir un volant d’affaires à traiter suffisamment important. Et je fais
appel à vous tous, qui êtes
aussi maire ou président de
communauté de com-
munes pour travailler avec
la SEM.»
Elisabeth Robert-Dehault
se donne en réalité jusqu’à
la fin de l’année pour présenter un plan de redressement crédible : «Si notre
projet n’est pas convaincant, j’ai bien compris que
c’est de l’argent public et je
ne proposerai pas cette recapitalisation», prévientelle.
«Le problème est plus
profond que ça...»
Mais pour Jacques Labarre
(groupe des indépendants),
«le problème est plus profond que ça. La SEM a besoin de montrer qu’elle
travaille avec un peu plus
de sérieux». La présidente
reconnaît que «HauteMarne Aménagement» a
fait pas mal de mécontents
et qu’elle souffre aujourd’hui d’un problème
d’image. «Les trois directeurs successifs n’ont pas su
amener cette société dans
un fonctionnement qui per-
mette de donner satisfaction à ses clients», souligne-t-elle.
Le Conseil général s’est finalement prononcé pour la
poursuite de l’activité de la
SEM et pour une souscription à l’augmentation du
capital dans la limite d’un
million d’euros (le reste devant être pris en charge par
les autres actionnaires). Les
deux élus PC, Jean-Luc
Bouzon et Marcelle Fontaine, ont préféré s’abstenir.
C.P.
(1). Comme son nom l’indique, une SEM réunit des
actionnaires publics et privés. En l’occurrence, il
s’agit du Conseil général
(50,1%), des villes de Chaumont, Langres et Saint-Dizier, de la communauté de
communes du Pays du Der,
de la Caisse des Dépôts et
Consignations, de la chambre de commerce et d’industrie, de la Caisse
d’Epargne et d’autres partenaires publics ou privés.
Jean-Louis Borloo au sujet de l’électrification de la ligne SNCF Paris-Mulhouse
(tronçon Paris-Troyes), il a confié à ses
collègues : «J’espère que ce ne sont pas
des mots qui seront emportés par le
vent…»
Il commence à avoir de l’expérience,
notre sénateur et président de Conseil
général…
avant d’ajouter : «Qui peut dire que Jean
Schwab ne sert à rien ? Alors que vous
avez permis à des milliers de personnes
de faire leur service militaire à Semoutiers plutôt qu’à Carpentras. Et je ne
parle pas des emplois de pompiers ou
des équipes de foot…»
Voilà des propos qui pourraient être mal
interprétés...
Les sueurs froides
de Jean Schwab
Nouvelle rallonge pour
le Mémorial de Colombey
Regardant l’autre soir la chaîne d’information LCI, le doyen du Conseil général
Jean Schwab, 78 ans, a failli tomber à la
renverse. «Ils ont dit que, selon un récent sondage, 63% des Français pensaient que les conseillers généraux ne
servent à rien», a-t-il raconté à ses collègues. Avant d’ajouter : «ça m’a empêché de dormir».
Il est vrai qu’entendre ce genre de jugement quand on exerce le mandat de
conseiller général depuis 1970 (!), ça a
de quoi saper le moral. Mais Bruno Sido
s’est voulu rassurant. «Heureusement
qu’on n’a pas posé la question pour les
conseillers régionaux !», a-t-il répliqué,
La réévaluation des derniers marchés de
travaux ainsi que le montant des droits
d’exploitation des images à verser à
l’INA contraignent le Conseil général à
revoir son «autorisation de programme»
concernant le Mémorial Charles-deGaulle.
Cette nouvelle rallonge s’élevant à
640 000 euros, on arrive désormais à un
coût total de 22,1 millions d’euros.
Pour mémoire, à l’origine, le Mémorial –
qui reste loin des 125 000 visiteurs par
an, même s’il vient de franchir le cap des
50 000- ne devait pas coûter plus de 13
millions d’euros...
C.P.
6 LYCÉES
Ashton/Haut-du-Val : la remontée
Après bien des années
de baisse d’effectifs, le
lycée professionnel
qui regroupe Ashton
et Haut-du-Val, enregistre une légère progression. Un effet
peut-être du Bac Pro
en 3 ans et de la crise.
A
vant même que sa reconstruction
n’ait
commencé, le lycée
professionnel Ashton et
Haut-du-Val, qui s’appellera
bientôt Eugène Decomble,
enregistre une hausse d’inscriptions. La progression
est assez faible, puisque 176
élèves entreront en seconde
alors qu’ils étaient 168 l’an
dernier. Mais il ne faut pas
oublier que, dans le même
temps, le nombre d’élèves
sortant des collèges du département est passé de 1910
à 1809. Si bien que la proportion des jeunes HautMarnais sortant de 3ème
pour aller dans l’établissement chaumontais passe de
8,8 à 9,7 %.
Ça fait dire aux responsables locaux que le poids de
leur lycée dans le département est en progression de
plus de 10 %.
Deux explications
Le proviseur, Michel Javouhey, tente deux explications.
La première tiendrait à la
généralisation du bac professionnel en 3 ans.
Il est possible que jusqu’ici
certains élèves choisissaient
par défaut les études générales parce qu’ils étaient rebutés par le système BEP en
deux ans, puis bac encore
en deux ans. Ceux-là se
tourneraient donc plus facilement aujourd’hui vers les
filières professionnelles.
Du point de vue de l’éducation nationale, le Bac Pro
en trois ans serait donc une
réussite. Reste à savoir si les
employeurs y trouveront
leur compte et si le niveau
sera encore suffisant pour
permettre à certains le passage en BTS...
La seconde explication se
fonde sur la crise économique.
Les élèves qui avaient choisi
de se lancer dans l’apprentissage ont de plus en plus
de mal à trouver des entreprises prêtes à les accueillir.
Et même ceux qui trouvent
un maître d’apprentissage
ne sont pas certains qu’il
pourra les accompagner
jusqu’au
bout.
Ainsi,
quelques apprentis poten-
tiels jugeraient plus sûr
d’entrer en lycée professionnel.
sont probablement pour
quelque chose.
Moins de candidats
pour le travail en usine
CAP, BEP, Bac Pro :
une adéquation
à trouver
L’explication précédente
vaut certainement pour le
Bac Pro Maintenance des
Véhicules Automobiles. Les
30 places sont pourvues. Ce
qui n’était pas le cas l’an
dernier. Il existe même
cette année des élèves inscrits sur une liste supplémentaire. De même en
carrosserie, en Systèmes
Electroniques Numériques
et en Travaux Publics, les
classes sont remplies.
Une légère baisse s’observe
au niveau du Bac Pro Technicien Bâtiment Etudes et
Economie. Mais les élèves
«manquants» sont ceux qui
venaient
traditionnellement d’autres départements et qui ont vu s’ouvrir
une filière chez eux.
La seule vraie désaffection,
qui confirme d’ailleurs les
tendances passées, touche à
la fois la Maintenance des
Equipements Industriels et
les Techniciens d’Usinage.
On ne compte que 7 et 8
candidats pour deux fois 15
places. Les licenciements
annoncés un peu partout y
Les classes de première
sont plutôt bien remplies.
Pour certaines d’entre-elles,
la formule Bac Pro en trois
ans ayant commencé l’an
dernier, on va voir arriver à
la fois des élèves qui ont
passé un BEP en deux ans,
voire un CAP, et ceux qui
montent directement de seconde. Il ne va certainement pas être simple
d’adapter un programme
pouvant convenir à tout le
monde.
Le BEP n’existant plus,
toutes les filières conservent en principe un CAP. Et
ceux-ci sont bien pourvus.
Toutefois l’un d’eux est supprimé. C’est le CAP
Conduite de Systèmes Industriels. L’administration a
décidé de le fermer faute de
candidats. Mais il risque
bien de redevenir indispensable dans un an. Il faudra
bien trouver une porte de
sortie aux élèves inscrits en
Bac pro qui auront du mal
à suivre. Dans ces cas-là, le
passage en 2ème année de
CAP permet de préparer un
diplôme qui donnera la possibilité de rebondir.
De toutes façons, ceux qui
sont sortis jusqu’à présent
avec un CAP CSI ont tous
trouvé du travail. Il serait
bien dommage de se priver
de cette opportunité.
Et pourquoi
pas un BTS ?
Une des filières les plus demandées est celle des Travaux Publics. Le CAP
Conducteur
d’Engins
connaît un grand succès. Et
tous les titulaires du diplôme demandent à poursuivre en Bac Pro.
On peut rappeler que, l’an
dernier, un élève d’Ashton a
obtenu un premier prix au
concours général (il peut
donc être considéré comme
le meilleur bachelier de sa
spécialité en France).
De plus en plus de demandes vont aujourd’hui
vers une poursuite au delà
du bac. Peut-être serait-il
judicieux de créer un BTS
Travaux publics à Chaumont ? Certains y travaillent et veulent y croire.
Après tout, ils ne sont pas si
mal placés pour en parler
au ministre de l’Education
nationale...
L.T.
Charles-de-Gaulle en résistance
Une classe supprimée et
des élèves orientés vers
Bouchardon ont déclenché
un fort mouvement de protestation au lycée Charlesde-Gaulle.
I
l était admis depuis
longtemps que le lycée
Charles-de-Gaulle allait
perdre une classe de seconde à la rentrée. Mais on
a appris récemment que les
baisses d’effectifs attendues
ne se sont pas concrétisées.
On compte, pour tout le dé-
partement, près de 80
élèves de plus que prévu désirant entrer dans un lycée
public.
Face à l’afflux de demandes
à Chaumont, l’administration a décidé de rouvrir une
classe de seconde au lycée
Bouchardon.
Ça a surpris bien sûr les enseignants de Charles-deGaulle. Et ils se sont
insurgés lorsqu’ils ont appris, mercredi matin, que
des élèves ayant demandé à
entrer à Charles-de-Gaulle
ont été inscrits d’office à
Bouchardon.
Avec quelques représentants de parents d’élèves, ils
ont alors rapidement mis en
place une manifestation qui
s’est rendue d’abord sur la
place de l’Hôtel de Ville,
puis à l’Inspection académique. Finalement, une délégation a été reçue en fin
d’après-midi par le recteur.
Le recteur étudie...
L’administration explique
qu’elle a penché pour une
réouverture à Bouchardon
parce que le mouvement
principal semblait s’orienter de ce côté. Mais on apprend aussi que certains
élèves n’ayant pas obtenu
satisfaction sur un premier
vœu et n’ayant pas indiqué
de deuxième choix, ont été
orientés vers une section
standard.
Ainsi, quelqu’un qui souhaitait entrer dans une
classe
européenne
à
Charles-de-Gaulle (pour la-
quelle sont prévues seulement 45 places) avec option
scientifique se retrouvait à
Bouchardon dans une section de lettres avec option
sciences économiques et sociales. Ce qui n’a rien à voir.
Le recteur a promis de faire
recenser tous ces cas et de
les étudier un à un avec les
intéressés. Il reviendra ce
vendredi soir pour faire le
point et proposer des solutions.
L.T.
ACTUALITE 7
Trop de radon
à l’école La Fayette
Pour chasser le gaz radioactif, la ville va
devoir engager cet été plus de 100 000
euros de travaux à l’école La Fayette.
L
ors de la dernière réunion du conseil municipal de Chaumont,
l’adjointe aux finances Elisabeth Allaire a précisé
qu’une somme de 107 000
euros allait être consacrée à
la réalisation de travaux
d’urgence à l’école La
Fayette. Des travaux qui se
justifient par une présence
anormale de radon dans les
bâtiments de la maternelle
et de l’élémentaire.
Le radon, c’est un gaz radioactif naturel provenant
du sous-sol, plus précisément de la désintégration
de l’uranium présent dans
la croûte terrestre. On en
trouve partout à la surface
de la Terre mais surtout
dans les sous-sols granitiques et volcaniques. La
Bretagne, la Corse, le Massif
Central et les Vosges font
donc partie des régions les
plus concernées. Mais, en
raison des failles et des crevasses, on peut en trouver
aussi dans des zones calcaires comme la nôtre.
Si, à l’air libre, le radon est
dilué, il peut atteindre des
concentrations élevées dans
l’atmosphère plus confinée
d’un bâtiment. C’est pourquoi des campagnes de mesure du radon dans les
bâtiments recevant du public sont obligatoires depuis
2006.
A Chaumont, une première
campagne a mis en évidence des problèmes au
sein de deux bâtiments : à
Saint-Roch (partie hébergement) et à l’école La
Fayette.
Boucher les fissures et
installer des gaines
d’extraction
Des travaux visant à améliorer la ventilation ont été
menés en 2008 au sein de
cette école. Mais une nouvelle campagne de mesures,
réalisée entre septembre
2008 et mars 2009, a
confirmé la présence du gaz
radioactif : de l’ordre de 500
becquerels par mètre cube,
alors que le seuil autorisé
est de 400 bq/m3.
De nouveaux travaux, beaucoup plus importants, vont
donc être engagés dès cet
été. Il s’agit de boucher
toutes les fissures du bâtiment et surtout d’installer
des gaines d’extraction dans
toutes les pièces pour favoriser le renouvellement de
l’air.
Lundi soir, lors d’une réunion d’information organisée par la ville à l’intention
des parents d’élèves, le représentant de la DDASS a
toutefois tenu à relativiser
le danger : «Le radon peut
participer aux risques de
cancer. Mais les seules
études épidémiologiques
qui le démontrent concernent des travailleurs dans
les mines d’uranium. Dans
les maisons, il n’y a pas de
cancer lié au radon. Mais ça
ne veut pas dire qu’il n’y a
aucun risque. C’est pourquoi le législateur applique
le principe de précaution».
S’il y a du radon à l’école La
Fayette, il y en a aussi très
certainement dans tout le
quartier. Les particuliers
peuvent se procurer des dosimètres. Mais en règle générale, il suffit d’ouvrir
régulièrement les fenêtres
et de bien aérer son habitation pour que le risque soit
écarté.
L
MSA est un bâtiment de
2500 mètres carrés entouré
de 70 places de parking.
Environ 90 agents municipaux vont y être regroupés.
Et, selon Luc Chatel, «les
conditions d’accueil du public sont bonnes».
Le coût de cette opération
s’élève toutefois à 2,6 millions d’euros : 600 000
euros pour l’achat du bâtiment et 2 millions pour les
travaux nécessaires. Mais la
ville compte obtenir une
aide exceptionnelle de l’Etat
de 1,1 million d’euros (dont
400 000 euros du plan de
relance et 200 000 euros de
la réserve parlementaire...).
L’élu communiste bragard Jean-Luc Bouzon n’est
pas du tout impressionné par la promotion de Luc
Chatel au ministère de l’Education nationale.
«J’espère qu’il sera plus performant qu’en tant
que secrétaire d’Etat», a-t-il lancé à Bruno Sido,
l’autre jour au Conseil général, faisant allusion,
entre autres, au dossier Isoroy. Et d’ajouter, goguenard : «Si j’y vois un avantage, c’est que
Chaumont risque de devenir une ville touristique.
Car avec les 16 000 suppressions annoncées, il y
a du monde qui va venir défiler !»
«Vous avez toutes les cartes en main», a poursuivi l’élu d’opposition, soulignant que la droite
dispose de tous les pouvoirs en Haute-Marne :
«Les deux députés et les deux sénateurs sont
UMP. Vous avez la majorité au Conseil général.
Vous dirigez les villes de Chaumont, Langres et
Saint-Dizier. Et maintenant, vous avez un secrétaire d’Etat qui devient ministre. Si vous ne réussissez pas, ce sera de votre faute… »
Mais Bruno Sido n’est pas convaincu. «On n’a
pas toutes les cartes en main», répond-il. «Il nous
manque ici, au Conseil général, une opposition
constructive, stimulante. Mais il est vrai que c’est
encore pire au niveau national…»
Réplique de Bouzon : «J’ai toujours apprécié
votre modestie. Ça continue !»
Peut-être faudrait-il que l’opposition soit aussi
choisie par l’UMP...
Interrogations sur La Mazerie
Jean-Luc Bouzon n’a pas apprécié d’apprendre,
au détour d’une réunion a priori ordinaire, que le
Conseil général devait se préparer à se séparer
du site géré par le Centre culturel haut-marnais
(CCHM) : La Mazerie, au Grand Bornand. Soulignant que «la ville de Chaumont demande un
audit sur le Val-André et que Saint-Dizier ne sait
pas quoi faire avec Lamoura», l’élu PC s’inquiète
du devenir des «loisirs des familles populaires».
Bruno Sido rappelle que «quand le Département a
acheté La Mazerie dans les années 50, le GrandBornand était une petite station et le bâtiment
était convenable». Mais aujourd’hui, le Grand-Bornand est devenu «une station hautement tourisC.P. tique, La Mazerie est complètement hors
normes et les travaux, dans ces conditions, risquent de coûter fort cher». Et d’ajouter : «Il est
hors de question d’arrêter ce tourisme social et
d’empêcher nos jeunes de découvrir la montagne.
Mais il y a une échéance importante en 2010 avec
la fin de la délégation de service public. Il va falElle compte aussi revendre loir réfléchir et se demander comment on s’organise». Toutes les hypothèses sont donc ouvertes.
certains bâtiments.
L’élu d’opposition Lionel
Blondelle aurait préféré que Bure : des sous pour «rien» ?
le regroupement se fasse au
lycée. «Vous faites un autre Jean-Luc Bouzon a profité de la dernière séance
choix pour une question de du Conseil général pour «demander une nouvelle
délai», souligne-t-il. «Mais fois l’organisation d’un référendum départemental
si vous êtes pressés, c’est sur Bure». Sans surprise, Bruno Sido lui a réparce que vous avez besoin pondu : «La loi ne nous permet pas de faire un réde reloger les services tech- férendum. On vous l’a dit, redit et démontré». Le
niques à cause du projet de président du Conseil général en a toutefois profité
cinéma que nous avons dé- pour souligner que «réussir à avoir des fonds
alors qu’il n’y a pas le moindre becquerel à 500
noncé tout à l’heure...»
Patrick Lefèvre en profite mètres de profondeur, c’est quand même pas
pour s’étonner (de façon mal». Et d’insister, prenant son collègue Charles
ironique) que les délais an- Guené à témoin : «Au Sénat, ils nous demandent
noncés soient aussi longs tous comment on a réussi ce tour de force à avoir
pour le lycée et aussi ra- des sous alors qu’il n’y a rien.» Pour le moment…
C.P.
pides pour le multiplexe...
Regroupement de services
municipaux à la MSA
a ville de Chaumont a
décidé de regrouper
sur un même site,
celui de l’ancienne MSA,
avenue Emile-Cassez, des
services actuellement installés place de la gare, avenue de la République et rue
de Lorraine. «Il y avait plusieurs hypothèses, dont
celle du lycée Bouchardon»,
a précisé le maire lors du
dernier conseil municipal.
Mais selon lui, l’opération
ne pouvait pas se faire avant
2013 ou 2014 et il y avait
des travaux importants.
A proximité immédiate du
centre-ville et des ateliers
municipaux,
l’ancienne
COUDÉES FRANCHES
Pas satisfait de l’opposition
8 CONSEIL MUNICIPAL
La gauche menace de lancer une
procédure contre le multiplexe
Considérant que «les intérêts de la ville et de ses contribuables sont
gravement lésés», la gauche envisage de lancer une procédure pour
s’opposer au projet de salles de cinéma au Garage.
C
’est le scoop du dernier conseil municipal. Avant de voter
contre la réalisation par la
ville d’un multiplexe au Garage (tout comme ses 4 colistiers de gauche et les 2
élus du centre), Patrick Lefèvre a lancé au maire :
«Nous considérons que les
intérêts de la ville et de ses
contribuables sont ici gravement lésés. Nous allons
étudier dans quelles mesures on pourra lancer une
procédure pour s’opposer à
ce projet, car nous pensons
que le principe de “carence
de l’initiative privée” a été
provoqué de façon artificielle».
Voilà qui ajoute un peu de
piquant à ce débat où les
rôles sont inversés, la
gauche considérant qu’il
faut laisser faire le privé,
quitte à ce que les cinémas
se fassent à un autre endroit que le Garage, tandis
que la droite veut que la
collectivité fasse ce que les
privés ne veulent pas faire.
Auparavant, Luc Chatel a
toutefois tenu à affirmer :
«On ne va pas municipaliser les cinémas. Ce serait
absurde. On va déléguer
l’exploitation à un privé».
«Pas de
municipalisation des
cinémas», mais...
Le maire a également
confié avoir reçu dernièrement «la candidature d’un
gros exploitant qui serait
intéressé pour investir».
Mais tout en exprimant sa
volonté d’étudier cette dernière piste, il tient quand
même à ce que la ville
puisse assurer immédiatement la maîtrise d’ouvrage
de l’opération. Et il a donc
fait voter par le conseil municipal «la reconnaissance
du caractère de service public communal de l’exploitation cinématographique»,
la création d’un budget annexe avec une autorisation
de programme d’un montant de 5,5 millions d’euros
et le lancement d’un
concours d’architecture
pour la réutilisation des anciens garages municipaux
en multiplexe cinématographique.
Sans avoir toujours l’intention de «municipaliser» les
cinémas, il a aussi précisé
que la ville imposerait au
futur exploitant un cahier
des charges : «On veut fixer
un certain nombre d’orientations», a-t-il confié, sans
toutefois entrer dans les détails.
Luc Chatel a par ailleurs
présenté un calendrier : sélection de trois maîtres
d’oeuvre le 15 septembre,
choix définitif de l’architecte en décembre, puis
réalisation de l’avant-projet
sommaire (APS) et de
l’avant-projet
détaillé
(APD).
Cette fois, malgré l’insistance de Patrick Lefèvre, il
n’a pas osé répéter que l’ouverture du multiplexe aurait lieu en septembre 2010.
D’autant que s’il y a une
«procédure», les délais risquent encore de s’allonger...
«Pourquoi ne pas entendre
les professionnels qui affirment que le projet que vous
soutenez ne pourra être fiable financièrement ?», a insisté Patrick Lefèvre.
Rappelant que l’indemnité
d’éviction de l’exploitant actuel allait coûter au moins
400 000 euros à la ville,
l’élu d’opposition a regretté
que
la
municipalité
n’écoute pas davantage
Jean-Claude Tupin. Mais
l’adjoint à la culture Vincent Galantier lui a ri au
nez. Dénonçant l’état des
salles, il a même exprimé
publiquement les doutes
qu’il avait sur l’expertise et
le professionnalisme du patron du Vox et de l’Eden.
Lequel fait tout de même
partie des 15 premiers exploitants de France et
comptabilise à lui tout seul
2 millions d’entrées...
Si ce projet est
rentable, pourquoi n’y
aurait-il pas
d’investisseurs ?
Reste que pour Lionel Blondelle, «soit ce projet est
rentable et on ne voit pas
pourquoi il n’y aurait pas
des investisseurs privés qui
se précipiteraient pour le
faire. Soit il n’est pas rentable, et ce sera à la ville et
aux contribuables de supporter cette non rentabilité».
L’ancien adjoint aux finances doute par ailleurs
que la ville puisse obtenir
toutes les subventions annoncées, qu’il s’agisse du
plan de relance de l’Etat ou
des aides régionales. Et il
s’interroge sur la possibilité
de tripler la fréquentation
des cinémas (qui est actuellement de
70 000 à
80 000 entrées par an).
«Qu’adviendra-t-il si le
nombre d’entrées n’était
pas au rendez-vous ? », demande-t-il.
Elisabeth Allaire lui répond
que l’équilibre serait en réalité assuré avec 150 000 entrées et même seulement
135 000 la première année.
Quant aux subventions, Luc
Chatel réplique : «Je ne cite
pas des chiffres au hasard.
Nous avons des engagements de principe».
Enfin, à Patrick Lefèvre qui
doute de la nécessité de dépenser 5,5 millions d’euros
pour obtenir seulement 250
ou 300 fauteuils de plus
qu’aujourd’hui, le premier
magistrat souligne : «Le
sujet, c’est moins le nombre de places que l’offre».
Et il cite en exemple le multiplexe de Saint-Dizier. En
oubliant toutefois de préciser que celui-ci est déficitaire
depuis
son
ouverture...
C.P.
MJC : les mystères de la politique
La ville, qui avait dénoncé l’an dernier la convention la liant à la MJC, en signe une
autre à peu près semblable. Elle chipote toutefois encore un peu sur les subventions.
D
écidément,
les
choses ont changé
entre la ville et la
MJC. On s’en doutait en
écoutant dernièrement les
déclarations des uns et des
autres. La dernière réunion
du conseil municipal en a
apporté la confirmation.
Une nouvelle convention a
été adoptée. Et on voit bien
que les principes restent à
peu près les mêmes.
Toutefois, on peut déduire
des débats que la Maison
des Jeunes et de la Culture
ne touchera pas toutes les
subventions qu’elle attendait. Et d’abord, rien n’est
toujours prévu pour le
Forum de l’égalité qui s’est
tenu en avril dernier.
Marie-Claire Richard, pour
l’opposition de gauche, rappelle qu’il s’agit d’une action d’éducation contre le
racisme et qu’il est important de la soutenir. Thierry
Gitton renchérit en rappelant ce que veut dire «éducation populaire». Il parle
des positions caricaturales
de certains jeunes à propos
du conflit israëlo-palesti-
nien. Il évoque des positions inquiétantes sur la
peine de mort. Il revient
enfin sur l’abstention aux
élections...
Vers de nouveaux
accords ?
Luc Chatel répond qu’il sait
tout cela et que tout est
prévu dans la convention ;
laquelle a d’ailleurs été approuvée par le Conseil d’administration de la MJC.
Finalement on apprend que
si rien n’a été donné pour le
Forum, c’est parce que,
dans le cadre du CUCS, les
autres partenaires (Etat et
Conseil général) ne se sont
pas engagés non plus. Mais,
repartant sur d’autres bases
et dans de nouveaux
rythmes, on verra l’an prochain...
En attendant, la ville a déjà
accordé 80 000 euros de
subventions pour les activités ordinaires de la MJC. Et,
dans le cadre d’un appel à
projet sur l’éducation populaire, elle s’apprête à apporter d’autres financements.
Patrick Lefèvre fait les
comptes. Il s’aperçoit qu’il
ne reste plus que 20 000
euros à distribuer. Au
mieux, la MJC recevra-t-elle
100 000 euros pour l’année,
alors qu’elle en attendait
plus de 150 000. Elle va
donc devoir supprimer des
actions prévues en 2009.
Certes. Mais on comprend
aussi que d’autres projets
sont déjà en négociations.
Vraiment, il y a en politique, des positionnements
difficiles à suivre...
L.T.
CONSEIL MUNICIPAL 9
Quartier de la gare :
déjà 17,3 millions d’euros
La ville persiste à dire que, hors multiplexe et Centre International du Graphisme, l’aménagement de la gare ne coûtera pas
plus de 15 millions d’euros. Mais que compte-t-elle vraiment ?
D
ans son exposé sur
l’aménagement du
quartier de la gare,
faisant état des dernières
études, Elisabeth Allaire,
l’adjointe chargée des finances et des grands projets
annonce un coût global de
14,5 millions d’euros. L’affranchi qui la trouvait très
optimiste quand, au début
du mandat, elle avait estimé
«à la louche» une dépense
de 15 millions d’euros, doit
donc reconnaître qu’elle
avait raison. Sauf que...
On s’aperçoit d’abord
qu’elle parle aujourd’hui en
hors taxe. Ce qu’une collectivité ne fait jamais, parce
que la TVA ne fonctionne
pas comme pour une entreprise. Et puis on ne peut
pas oublier de compter la
dépense une année et intégrer la recette induite l’année suivante...
Bref, le coût estimé de
l’opération s’élève aujourd’hui à un peu plus de
17,3 millions d’euros TTC.
Ce reste toutefois encore en
dessous de ce que nous
imaginions.
Rappelons qu’il y aura à
créer un rond point près du
pont de tôle, un boulevard
qui passera devant la gare et
une rampe qui permettra
aux véhicules de remonter
jusqu’au niveau du pont de
la gare. Sont prévus aussi :
des parkings, un aménagement paysager et la réalisation de liaisons nouvelles
pour les bus, les voitures,
les vélos et les piétons (ce
qu’on appelle le pôle
d’échange multimodal). De
plus il est toujours question
d’une grande zone piétonne
entre le multiplexe, les musées de l’affiche et l’entrée
du centre ville.
Chapeau si la ville arrive à
faire tout cela pour moins
de 18 millions d’euros !
Dans la nouvelle énumération des travaux à réaliser,
nous avons quand même
noté un «oubli». Plus personne en effet ne parle du
retraitement de l’avenue
Foch dont les trottoirs devaient être élargis et l’ensemble aménagé de sorte
qu’on se sente vraiment
dans une rue de centreville.
Ne négligeons pas non plus
la prise en charge risquée
des cinémas par la ville.
Puis le futur Centre International du Graphisme avec
une construction nouvelle
et la reprise des locaux de la
Banque de France (qu’il
faudra d’abord racheter). Là
encore l’estimation du Centre International du Graphisme à 15 millions
d’euros nous paraît très optimiste.
Patrick Lefèvre : «un
projet incohérent à
l’échelle de la ville»
Mais revenons aux 17,3 millions d’euros qui ne concernent pour l’instant que la
voirie.
La ville a réussi à faire en-
dosser par le département
la part estimée du boulevard et ses ouvrages d’art.
La dépense serait de 5,6
millions d’euros.
Pour le reste, comptant sur
le FEDER (l’Europe), le GIP
et la Région, la ville estime
que ça ne lui coûtera guère
plus de 3,5 à 4 millions
d’euros. On n’en sait rien
cependant. La Région a promis de prendre à sa charge
30 % de ce qui peut la
concerner, mais on ne sait
pas encore de quoi précisément.
Pour
l’opposition
de
gauche, Patrick Lefèvre ne
conteste pas l’intérêt de revoir le secteur de la gare.
Mais il juge ce projet «pharaonique et incohérent à
l’échelle de la ville». Il
ajoute par ailleurs que l’architecte devait proposer
trois scenarii pour l’aménagement du secteur. Or, il
n’y en a qu’un et celui-là n’a
même pas fait l’objet d’une
concertation avec des pro-
fessionnels (du graphisme,
des cinémas par exemple),
ni avec les habitants d’ailleurs. Il s’agit donc pour lui
d’une démarche niant
d’abord la démocratie locale, puis sujet à caution du
point de vue de sa fiabilité
tant fonctionnelle que financière.
Céline Gromek, pour l’opposition centriste, juge
qu’un projet d’ensemble est
nécessaire dans le quartier.
Mais elle trouve celui-là
beaucoup trop flou, notamment dans son aspect financier.
Elisabeth Allaire répond
qu’il était inutile d’étudier
d’autres scenarii quand
celui-là s’imposait de façon
évidente. Luc Chatel ajoute
que la loi est respectée et
que la concertation se déroulera en temps voulu.
Les délibérations sont finalement votées à l’unanimité
moins 5 oppositions et deux
abstentions.
L.T.
Chèque sport : c’est pas gagné !
Le chèque sport, qui n’a
pas que des avantages
pour les associations
sportives, est censé
pousser les communes
voisines à participer à
l’effort chaumontais.
L
e chèque sport, c’est
une aide (de 20 euros)
accordée aux licenciés
d’un club sportif, à condition qu’ils résident à Chaumont. Ça ne doit en
principe rien coûter à la
ville, ni au club.
Le financement de l’opération est assuré par un prélèvement sur le budget des
subventions aux associations sportives. Et il est demandé
à
celles-ci
d’augmenter leurs tarifs.
Résultat : En augmentant
ses prix, le club compense
la part de subvention qui lui
a été retirée. Le prix de la licence est plus élevé, mais
pour l’adhérent le chèque
sport paie la différence.
Enfin la ville ne débourse
globalement pas plus
qu’avant.
Cette opération théoriquement blanche pour les
Chaumontais a surtout un
effet : faire payer plus cher
les adhérents non-Chaumontais.
On s’aperçoit que 30 % des
membres des clubs viennent des villages alentours.
Or, une partie du sport
chaumontais est financée
par les impôts des habitants. Les sportifs qui viennent de l’extérieur ne
participent pas à cet effort.
La ville aimerait en fait que,
sous la pression de leurs habitants, les communes voisines
de
Chaumont,
apportent au moins une
participation de 20 euros
pour chacun de leurs ressortissants.
Points de vues
différents à gauche
Patrick Lefèvre, qui se
contentera de s’abstenir,
trouve qu’il s’agit d’une réponse compliquée à une
vraie question. Plutôt que
de passer par les adhérents,
il préférerait que la ville négocie directement avec les
autres communes. Mais Gérard Groslambert lui répond que ça a déjà été fait et
que la grande majorité des
municipalités ne veut rien
entendre.
Luc Chatel précise qu’il en
parlera lors d’une prochaine réunion de la communauté de communes.
Pour lui, le but reste en
tout cas de faire payer les
communes. Le chèque
sport n’est qu’un moyen de
les y inciter.
Le reste de la gauche ne suit
pas complètement Patrick
Lefèvre. Elle votera contre.
Abbes Djanti s’inquiète des
modalités d’application du
chèque sport qui vont être
source d’inégalités. Il remarque par exemple que
seuls les adhérents pratiquant un sport de compétition y auront droit. Or il
connaît une association
dont les 128 membres ne
font que du sport-loisir.
Celle-là va être sérieusement pénalisée.
Par ailleurs, beaucoup de
clubs n’oseront pas augmenter leurs tarifs de peur
de perdre des adhérents. Ils
vont donc voir s’amenuiser
leurs ressources.
Lionel Blondelle souligne
que le dispositif aura pour
effet de changer l’aide accordée jusqu’ici aux associations
sportives.
Il
remarque surtout que ça va
modifier les clefs de répartition des subventions, qui
ont été précisément élaborées par l’Office Municipal
des Sports. Il lui est répondu que la majorité des
membres du Conseil d’Administration de l’OMS a approuvé la formule.
L.T.
10SPORTS
Duathlon : l’occasion à saisir
pour l’équipe chaumontaise de D1
Chez eux, les Chaumontais
disposent d’une belle opportunité pour assurer, en
duathlon, le maintien de
l’ECAC Triathlon-Duathlon
dans le championnat de
France des clubs de première division.
P
our son rendez-vous
national habituel en
duathlon , l’ECAC
Triathlon-Duathlon laisse
un peu tomber le championnat de France des
jeunes. Il revient à l’organisation d’une manche du
championnat par équipe
des clubs de première division. Et, comme il l’a déjà
fait par le passé, il organise
une épreuve masculine de
contre la montre par
équipe.
Cette course sera la quatrième des cinq manches du
championnat. C’est très intéressant pour l’équipe de
Chaumont qui est 11ème
ex-aequo sur 14, et qui a
peut-être l’occasion de
prendre ses distances avec
ses deux principaux rivaux.
Histoire simplement de
s’éloigner suffisamment de
la dernière place, qui est synonyme de relégation en
D2.
L’ECAC, qui n’a plus qu’un
seul étranger (le Hollandais
Wouter Kegge), et qui pour
le reste fonctionne avec des
coureurs de la région, a un
certain mérite à conserver
son rang. Elle alignera dimanche, en plus de Kegge,
Damien Rolin, Xavier Boulanger, David Duquesnoy et
Thomas Comptdaer.
Un parcours
très rapide
Dimanche 5 juillet à 15
heures, sur le site de La
Vendue, sera donné le départ de l’épreuve de D1. Les
14 équipes, composées chacune de 5 duathlètes,
s’élanceront toutes les deux
minutes pour effectuer un
«super sprint» ; soit 2,5 km
à pied (autour du lycée agricole), 15 km à vélo (deux
fois le circuit BrottesNeuilly-La Vendue), et encore 2,5 km à pied.
C’est le temps du troisième
qui compte pour toute
l’équipe.
Les organisateurs estiment
qu’il faudra à peu près 40
minutes pour boucler les
circuits.
Mais auparavant, en matinée, auront eu lieu deux autres épreuves sur un
parcours un peu plus long.
300 engagés
pour les trois courses
D’abord, à 9 heures, sera
donné le départ d’une
course masculine en individuels pour athlètes de D2 et
non licenciés. On y verra le
Chaumontais Benoît Riegel
- qui possède un niveau de
D1 - et son coéquipier de
Bike N Run, Anthony Coupas. Ainsi que Hervé Frosiot
et Edouard Bruce.
Puis, en féminines, dans
une épreuve ouverte à
toutes les catégories, qui
débutera à midi, l’ECAC
sera représentée par Alexia
Bailly.
Le club chaumontais, qui
dispose de 135 adhérents,
n’engagera donc qu’une dizaine de concurrents dans
cette journée. Mais il faut
dire que le niveau des 300
engagés pour les trois
courses sera très élevé. Et
puis surtout, il faudra bien
120 bénévoles pour organiser cette grande manifestation. Les adhérents du club
seront tous mobilisés aux
abords des circuits.
Le CVB s’adapte aux nouvelles contraintes
Dans un championnat de
Ligue B bien chamboulé, le
CVB 52 HM, qui vient de
signer deux nouveaux
contrats de joueurs, répond
aux nouvelles exigences.
L
a ligue Nationale de
Volley, qui change de
règles tous les ans,
vient de concocter un nouveau règlement pour la
nouvelle saison de Pro B
(pardon, de Ligue B, on
change aussi la dénomination). Cette fois-ci donc,
sont prévues une montée
en Ligue A et quatre descentes en N1. Pratiquement
l’inverse de l’année précédente, puisqu’on avait 3
montées pour une descente.
Remarquez, la seule équipe
qui était amenée à descendre (Harnes) restera quand
même en Ligue B. Elle a été
repêchée, forcément, parce
qu’il est de plus en plus difficile de concocter un budget
d’équipe
professionnelle. Deux clubs,
qui s’étaient maintenus
sportivement
jettent
l’éponge. Il s’agit de Marseille et Aix. Du coup, sachant qu’un seul club
descend de Pro A (SaintBrieuc), pour compenser
les trois montées, les deux
défections et le retrait annoncé du CNVB, la Ligue
est obligée d’aller chercher
5 équipes de N1. Ce sera :
Nancy, Nantes, Lyon, Mar-
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tigues et Orange.
Le suspense a duré bien
longtemps, car les nouveaux promus n’étaient pas
certains d’obtenir l’aval de
la Direction nationale de
contrôle de gestion. Tout
n’est d’ailleurs pas complètement figé, compte tenu
des recours qu’il reste à étudier ici et là. Mais il y a peu
de chances pour que les
choses changent vraiment.
Descente facile
et montée impossible
Pour le Chaumont-VolleyBall 52 Haute-Marne, la
donne n’est plus la même.
On se souvient que le nouveau président Bruno Soirfeck s’était donné pour
objectif de mettre le plus rapidement possible le club à
l’abri de la relégation ; histoire de préparer la suite
avec plus de sérénité. Or,
pour y arriver dans les
conditions nouvelles, il faudra se situer rapidement
très loin des quatre dernières places. Ça risque
d’être très difficile.
Du côté de la montée en revanche, le suspense pourrait s’avérer bien mince.
Saint-Brieuc, qui conserve
une bonne ossature de Pro
A, a toutes les chances de
retrouver l’élite à la fin de la
saison. Les statistiques plaident d’ailleurs en sa faveur.
Et comme il n’y aura pas de
place pour un autre...
Ce n’est en tout cas pas
grave pour Chaumont, dont
l’objectif n’est pas celui-là.
Un Français
(Arnaud Soleilland)
et un «assimilé»
(David Ogungbémi)
Une autre mesure est toutefois plus gênante pour le
CVB. On se souvient que,
confronté à une baisse
conséquente de son budget,
le club a décidé de revenir
sur sa politique de «francisation» des effectifs. Ses
quatre premières recrues
sont d’ailleurs deux réceptionneurs-attaquants lettons, un passeur tchèque et
un libéro estonien (L’affranchi de la semaine dernière).
Le nouvel entraîneur Nikola Matisajevic expliquait
que les joueurs issus des
pays d’Europe de l’Est
avaient, à niveau égal, des
prétentions financières inférieures.
Or, c’est le moment que
choisit la Ligue pour imposer une règle longtemps annoncée,
mais
jamais
appliquée : celle qui
consiste à recruter des
Français.
En l’occurrence, il s’agit ici
de faire en sorte que se
trouvent sur le terrain au
moins deux Français dans
chaque équipe, ou au pire
un Français et un «assi-
milé» (cet affreux mot désigne celui qui sort d’un
centre de formation français ou bien qui joue dans
un championnat français
depuis au moins 4 ans).
Le CVB, qui restait en négociation avec son ancien central David Ogungbémi, a
donc signé avec l’international nigérian, qui a le statut d’«assimilé». Il s’adjoint
aussi les services du Français Arnaud Soleilland (23
ans, 1,88 m), en tant que
deuxième passeur ; un poste
qu’il occupait en partie l’an
dernier à Alès (Pro A).
Mais il en faut d’autres pour
assurer une présence continue sur le terrain.
Il reste à recruter un pointu
(qui ne sera certainement
pas français, parce qu’à
cette époque de l’année on
n’en trouve plus), deux centraux et probablement encore
un
réceptionneur-attaquant.
Bruno Soirfeck précise que
plusieurs Français sont sur
les rangs. Le recrutement
sera fait de telle sorte que le
règlement puisse être respecté sans problèmes. En
attendant, en dehors des 6
joueurs annoncés officiellement par le club, les noms
qui circulent sur internet
(on parle notamment d’un
Finlandais) ne se confirmeront pas forcément...
L.T.
AGENDA 11
Grégoire et William Baldé
au stade Daniel-Louis
A
près Calogero l’an
dernier, la ville de
Chaumont organise
de nouveau un concert en
plein air, le vendredi 10 juillet, à partir de 19 heures, au
stade Daniel-Louis. A l’affiche : Grégoire, un jeune
chanteur de variété révélé
grâce au site internet My
Major Company. Ses chansons «Toi + Moi», «Rue des
Etoiles», «Ta main» ou encore «Donne-moi une
chance» lui ont fait vendre
à ce jour plus de 500 000 albums...
Autre artiste invité cette
année : William Baldé, devenu célèbre avec la chanson «Rayon de soleil» et ses
fameuses paroles «Ma main
Grégoire...
sur ton p’tit cul cherche
son chemin...» Son répertoire est constitué d’un mélange de chanson française,
de reggae et de soul.
.... et William Baldé.
Le groupe de ska rémois
Les reskapés se produira
également au cours de cette
soirée.
Entrée : 5 euros.
EN BREF
Montéclair se plie en quatre
Semaine chargée pour l’ensemble vocal Montéclair qui
accueille l’orchestre à cordes de Trencin (Slovaquie)
du 3 au 6 juillet et donne avec lui deux concerts en entrée libre : le vendredi 3 juillet à 19 h à la cathédrale de
Langres et le samedi 4 juillet à 19 h à la chapelle des
Jésuites, à Chaumont
Montéclair participera également au festival «Renaissances» de Bar-le-Duc le dimanche 5 juillet. Dans la
programmation de "Musique ancienne" (qui est la spécificité du Festival avec la "Fête de Rues") l'ensemble
haut-marnais s'associe à la chorale locale Octavia pour
redonner la Messe de Jehan Barra dit Hottinet (maître
de chapelle à la cathérale de Langres au XVIè siècle.
Le dimanche 5 juillet à 10 h 30 à l'église St-Etienne de
la Ville Haute une messe sera célébrée par l'évêque
de Verdun et sera chantée par les 70 chanteurs des 2
ensembles réunis. Suivra une audition sur l'esplanade
où chacun des groupes donnera quelques pièces de
son répertoire. Ce même dimanche 5 juillet l'Orchestre
de Trencin se produira à l'église de Fayl-Billot à 17 h.
Concert de Mark Drobinsky, élève
de Rostropovitch au Mémorial
«Calvus Monstres Parade» :
des ateliers au Boulingrin
I
maginée par la MJC de
Chaumont, la «Calvus
Monstres Parade» défilera dans les rues de Chaumont le samedi 11 juillet, à
partir de 17 heures (départ
au square du Boulingrin).
Mais auparavant, dans le
cadre des «Estivales» et
pour préparer cette parade,
des ateliers seront mis en
place à partir du samedi 4
juillet, de 15 h à 19 h, sur le
site du Boulingrin.
Au programme : un atelier
batucada (récupération de
boîtes de conserves et apprentissage des rythmes) ;
un atelier de marionnettes
géantes et de serpents
géants (fabrication à partir
d’objets de récupération,
travail de chorégraphie
pour le serpent) ; un atelier
de transformation de l’apparence (fabrication de costumes) ; un atelier de
maquillage (apprendre à se
maquiller et à maquiller les
autres) ; un atelier «Artisans du monde» (avec la fabrication
de
petits
personnages symbolisant
les enfants du monde).
La MJC, qui s’associe avec
les Percus et Chemises et
l’association «Showmontsur-Scène», fait bien sûr
appel à toutes les bonnes
volontés. L’objectif est de
réunir au moins une centaine de personnes.
Les «Musicales» de l’abbaye
d’Auberive
L
a 5e édition des Musicales de l’abbaye d’Auberive se déroulera les
10, 11 et 12 juillet à l’abbaye d’Auberive et les 17, 18
et 19 juillet à Langres.
Au programme du 1er
week-end :
- Vendredi 10 juillet à
20 h 30 : jazz à l’abbaye avec
Florin Niculescu (violon)
qui jouera Stéphane Grappelli. Tarif : 25 euros.
- Samedi 11 juillet à 14 h :
«En famille à l’abbaye» (10
euros) avec visite jeune public de l’abbaye ; et à 15 h,
concert jeune public avec
Emmanuel Rossfelder (guitare) ; à 17 h : récital de guitare
d’Emmanuel
Rossfelder (Tarrega, Sor,
Granados, Albeniz, Schubert, Weiss, Haëndel, Verdi,
Barrios). Tarif : 15 euros ; à
20 h 30, grande soirée de
musique de chambre avec
Frédéric Lodéon. Au programme : Brahms, Webern
et Schubert avec Marianne
Piketty, Shunské Sato (violons), Lise Berthaud, Hélène
Desaint
(altos),
Emmanuelle
Bertrand,
Pauline Buet (violoncelles).
Tarif : 25 euros.
- Dimanche 12 juillet, de 11
h 30 à 17 h : une journée à
l’abbaye. A 11 h 30, «le violon dans un courant d’art»
(déambulation musicale et
visite du centre d’art
contemporain). Tarif : 10
euros ; à 15 h : «Voyage,
voyage...», récital d’Emmanuelle Bertrand (violoncelle) et de Pascal Amoyel
(piano) (Bloch, Saint-Saëns,
Falla, Liszt, Grieg). Tarif :
15 euros ; à partir de 19 h :
soirée irlandaise avec un
concert de Gerry O’Connor
(violon) et Gilles Le Bigot
(guitare) suivi d’un dîner
typiquement irlandais. Tarifs : 25 euros concert seul,
35 euros avec le repas.
Renseignements et réservations au 06 07 56 24 16 ou
au 03 25 84 20 20.
Toutes les infos sur
www.musicales-abbayeauberive.com
L’association «La Clef des Champs» organise un
concert le vendredi 10 juillet à 20 h au Mémorial
Charles-de-Gaulle, à Colombey. Il s’agit, en partenariat avec le musée, de fêter les 50 ans de la création du
ministère des affaires culturelles par le Général. Au
programme : Mark Drobinsky et le quatuor «Filarmonica».
Mark Drobinsky est un violoncelliste hors du commun.
Né à Bakou, il a été l'élève de Rostropovitch au
Conservatoire Tchaikovsky de Moscou. Premier prix
au Concours International de Munich, il quitte l'URSS
en 1974 et se fixe à Paris. Partenaire privilégié de la
pianiste Martha Argherich, il enregistre notamment
pour EMI. Les critiques sont unanimes à reconnaître
en lui l'un des maîtres du violoncelle. Le 10 juillet, il investira donc le grand hall du Mémorial pour un concert
qui s’annonce assez exceptionnel. Il interprétera des
œuvres de Haydn, Haendel, Mozart, Bach avec la
complicité des quatre musiciens russes de Filarmonica.
Entrée : 10 euros. Réservations : 06 88 56 67 94.
Tour de France : attention, hôpital...
Le Tour de France passera par Chaumont le jeudi 16
juillet. En provenance de Colombey, les cyclistes monteront l’avenue Carnot, passeront devant le Boulingrin
et redescendront immédiatement la côte de Saint-Aignan pour prendre la direction de Vittel. Ce sera donc
assez rapide. Mais pour ces quelques minutes, la circulation va être perturbée pendant plusieurs heures.
Et l’accès tant à l’hôpital qu’à la clinique risque d’être
compliqué...
12 AGENDA
BRIDGE
EN BREF
Visite animée du colombier de
Vraincourt et du lavoir de Vouécourt
L’Office de tourisme de Chaumont propose une visite
animée du colombier de Vraincourt et du lavoir de
Vouécourt le samedi 4 juillet à 17 heures (rendez-vous
prévu sur le parking de la mairie de Vouécourt).
Durant cette visite, différents personnages en costume
d’époque feront revivre la construction de ces bâtiments à l’histoire méconnue.
Le nombre de places pour cette représentation étant limité, il est impératif de venir retirer ses billets à l’office
de tourisme, place de la gare, aux heures habituelles
d’ouverture.
Prix du billet : 9 euros par personne.
Durée de la visite : environ 1 h 30.
Concert et conférence à la chapelle
Notre-Dame de Presles
«Chemin de musique» exceptionnel le dimanche 5 juillet à la chapelle Notre-Dame de Presles avec, à 15
heures, une conférence d’Hélène Billat autour du recensement du patrimoine haut-marnais puis à 16
heures un concert par l’ensemble «Duo de Champagne» avec la flûtiste Thérèse Gérard et l’organiste
Vincent Freppel.
Cette manifestation est organisée par le Conseil général de la Haute-Marne dans le cadre de la restauration
de cette chapelle. Entrée libre.
ETAT CIVIL
NAISSANCES
23.06. Titouan, de Thomas
Palâtre, militaire, et de
Marie Faure, enseignante.
23.06. Théo Aurélien, de
Aurélien Noirault, militaire,
et de Johanna Galland, demandeur d’emploi.
23.06. Mattéo Jean Bruno
Louis, de Mélissa Delmaet,
peintre-carrossière.
25.06. Matthieu Alexandre,
de Sylvain Fleury, professeur, et de Valérie Doursout,
professeur.
25.06. Josh Roger, de Roger
Chrétien, intérimaire, et de
Sabrina Girardot, agent
d’entretien.
DVO
Nombreux
utilitaires
disponibles
exemple
Berlingo
et Kangoo
Utilitaires
de 4500 €
à 8000 €
RN 19 - FOULAIN
03 25 31 86 60
06 80 62 54 26
25.06. Aloïs Zelmire Louis,
de Stéphane Lauper, instructeur, et de Ingrid Bottigliri, infirmière.
26.06. Angélina Jacqueline
Michèle Marie-Louise, de
Stéphane Goriot-Zunino,
monteur assembleur, et de
Karine Dorez, sans profession.
PUBLICATIONS
DE MARIAGES
Sébastien Chaffaut, intérimaire, et Audrey Caron,
sans profession.
Eddie Soltani, conducteur
routier, et Karine Hecht, secrétaire médicale.
Alexandre Duménil, tailleur de pierres, et Caroline
Archambaux, assistante sociale.
MARIAGE
27.06. Frédéric Geoffroy,
ouvrier agricole, et Pascaline Rose, laborantine.
Un chelem à sept atouts
Cette semaine encore c’est
une des règles fondamentales enseignées dans toutes
les bonnes écoles de bridge
qui est mise en défaut !
En effet, les bridgeurs savent bien que pour jouer
avec un atout il faut trouver
un « fit », c’est-à-dire que
les deux partenaires aient à
eux deux au moins huit
atouts et, si possible, répartis également entre les deux
mains. Le fait d’avoir huit
atouts n’en laisse que cinq
aux adversaires ce qui garantit une certaine sécurité.
Et pourtant la donne 9 du
dernier tournoi du club va
nous montrer le contraire !
Nord donneur, EO vulnérables. Après l’ouverture d’1
Carreau en Est et la réponse
d’1 Cœur en Ouest, Est fait
la redemande d’1 Pique, ce
qui permet de trouver le fameux « fit ». La manche est
appelée à la plupart des tables et, malheureusement
pour elle, une équipe déclare le chelem à Pique.
Comme le montre le diagramme, la chute du chelem est inévitable, le
déclarant devant concéder 1
atout et le Roi de Cœur.
Les équipes prudentes qui
sont restées à 4 Piques ontelles bien fait ?
Et bien non car l’équipe Be-
sançon-Forzinetti a demandé et réalisé le chelem
à Cœur !
Bien que n’ayant que sept
atouts, le chelem à Cœur
est imbattable : le déclarant
ne concèdera que le Roi de
Cœur et les deux Piques
perdants seront effacés sur
les Carreaux du mort.
N’en tirez surtout pas la
conclusion qu’il faut oublier
les règles, même si
quelques fois elles sont
mises en défaut. Dans la
grande majorité des cas, en
les appliquant, vous serez
gagnant.
NB : le lecteur attentif aura
remarqué qu’un chelem à
huit atouts est dans les
cartes, à Carreau, mais la
mineure ne paye pas !
Résultats du mercredi 1er
juillet : 1NS F. Pelgrims O. Rol ; 2NS M. Bagan M. Gérard ; 1EO P. Monnier - D. Muller ; 2EO M.
Gaymay - E. Henricolas
[email protected]
ECHECS
France-Arménie
C'est sur le score final de 11 victoires à 4 et
17 parties nulles que la terrible équipe cauDiagramme 391: Les blancs gagnent un
deuxième pion
Fressinet, Laurent (2664) – Aronian,
Levon (2754)
Rapide France-Arménie (8), 25.06.2009
casienne a eu raison de la vaillante équipe
de France. En l'absence (manifestement
préjudiciable) d'Étienne Bacrot, Laurent
Fressinet, avec 2 gains, a été notre meilleur
buteur. Nous le voyons malmener le leader
arménien Levon Aronian: grâce à une petite
combinaison, il lui prend un deuxième
pion, grâce auquel il remportera cette partie.
Mais ne vous en ai-je pas déjà trop dit?
Olivier Adda
Solution du diagramme 390 :
Akopian, Vladimir (2696) - Lautier, Joel
(2658) Rapide France-Arménie (5),
25.06.2009
20.Cd5!! dégage le cavalier, attaque une
deuxième fois le fou e7, avec des menaces
décisives; Lautier abandonna, car il n'a plus
de solution : si 20...Fd8 21.Txd8 Tfxd8
22.Ce7+ gagne la dame, mais 20...Dxd5
21.Txd5 Fxd5 22.Dd7 ou 20...Fg5 21.Dxg5
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tions générales de l’Argus) pour toute commande d’un Verso passée du 05/06/2009 au 13/07/2009 . 05/06/2009 au 13/07/2009 dans la limite de 2500 exemplaires disponibles. Offre non cumulable valable chez GPSA automobiles, reservée aux
Offre non cumulable valable chez les concessionnaires participants, reservée aux personnes physique personnes physiques pour un usage particulier. (2) 700€ de bonus écologique pour un véhicule émettant jusqu’à 120g/km de CO2 en cycle
pour un usage particulier. Consommation L/100km (Normes CE) : Cycle urbain/extra urbain/mixte de mixte. (3) 1000€ de prime gouvernementale pour l’achat d’un véhicule neuf émettant moins de 161g/km de CO2 en cycle mixte et la reprise
d’un véhicule de plus de 10 ans destiné à la casse. Consommation L/100km (Normes CE) : Cycle urbain/extra urbain/mixte de 5,1/3,6/4,1 à
7,0/4,5/5,4 à 8,7/5,9/7,0. Emissions de CO2 (Normes CE) : Cycle mixte de 140 à 178 g/km (C à E).
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28/08/2008
10/09/2008
01/12/2008
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animez des activités pour des enfants de 3 à 14 ans. Contrat du
6 au 31 juillet 2009. 4 postes à pourvoir dont 1 à Montigny, 2 à
Saint-Urbain et 1 à Choignes. BAFA exigé. Permis B souhaité.
Brevet d’animateur exigé. Débutant accepté. CDD de 19 jours.
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Chaumont. Vous déployez le logiciel «mes parcelles» dans le
département (animer le réseau, assurer le suivi clientèle, organiser et réaliser des formations vous assurez des missions
d’animation et de conseil dans le cadre d’opérations de protection des eaux territorialisées au sein du service. BAC +5 et +
agronomie exigé ou BAC +5 et + pédologie exigé. Débutant accepté. CDI de 35 heures hebdomadaires. Salaire mensuel de
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congés + 20 jours RTT). Salaire mensuel de 1756€ (chèques
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“Notre métier n’est ni de faire plaisir, ni de faire du tort. Il
est de porter la plume dans la plaie.” Albert Londres
SARL l’Affranchi au capital de 7622,45 €
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Principaux associés : Lionel Thomassin,
Christophe Poirson et Bertrand Puysségur.
Directeur de publication : Lionel Thomassin
Publicité : Valérie Baira tél. 03 25 01 59 35.
Commission paritaire : 0910 C 87102
Dépôt légal : 255
Imprimerie : Imprimerie du Petit-Cloître
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ANIMATEUR FORESTIER H/F
Chaumont. Vous apporterez votre appui aux entrepreneurs de
travaux forestiers. Vous contribuez au suivi et l’animation du
plan de mobilisation bois, participerez à des manifestations régionales. Vous devez posséder de bonnes capacités d’analyse,
de synthèse et rédactionnelle. BAC +3, +4 exploitation forestière exigé ou BAC +5 et + exploitation forestière exigé. Déplacements régionaux. Débutant accepté. CDI de 35 heures
hebdomadaires. Salaire mensuel de 1700€ brut.
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service urgences
Pharmacies de garde
- samedi 4 et dimanche 5 juillet :
pharmacie LAROCHE
avenue de la République ..............tél. 03 25 03 88 83
- lundi 6 juillet : pharmacie LAROCHE
avenue de la République ..............tél. 03 25 03 88 83
- mardi 7 juillet : pharmacie LAGNEAU
La Rochotte ..................................tél. 03 25 03 22 83
- mercredi 8 juillet : pharmacie JACTEL
rue Victoire-de-la-Marne..............tél. 03 25 35 05 05
- jeudi 9 juillet : pharmacie STAHLI
rue Lévy-Alphandéry ....................tél. 03 25 35 07 35
- vendredi 10 juillet : pharmacie BOURGUIGNON
rue Laloy.......................................tél. 03 25 03 00 37
Dentiste de garde ..........................tél. 03 25 02 97 64
Médecin de garde ........................... faire le 15
Infirmière de garde (les 4 et 5 juillet)
Mme TRUONG...............................tél. 03 25 01 36 86
SIDA - DROGUE
24 heures sur 24
L’Escale 34, rue Félix-Bablon.........tél. 03 25 02 82 82
AGENDA 15
divers
spectacles
expos
cinéma
Alcoolisme
Théâtre : Diderot
revient à Langres
Aux Silos
L’âge de glace 3 - Le temps des dinosaures
(sortie nationale)
La réunion mensuelle du
mouvement Vie libre se
tiendra le vendredi 3 juillet
à 20 h 30 dans les anciens
locaux du GRETA, 24 rue
des Platanes.
Grande braderie
au centre-ville
L’UCIA organise la grande
braderie le samedi 4 juillet,
de 9 h à 18 h, dans les rues
du centre-ville.
Visite animée avec
l’office de tourisme
L’office de tourisme de
Chaumont propose une visite animée du colombier
de Vraincourt et du lavoir
de Vouécourt le samedi 4
juillet à 17 h. Participation
: 9 euros. Inscriptions au
03 25 03 80 80.
Duathlon
à La Vendue
L’ECAC triathlon-duathlon
organise le championnat
de France des clubs de D1
Grand prix FFTRI de
duathlon le dimanche 5
juillet à La Vendue. Départ
D2 - Opebn hommes à 9h,
départ D1-D2-Open
femmes à 12 h, départ D1
hommes à 15 h. Remise
des prix à 17 h.
Courses hippiques
à Montier-en-der
Des cours hippiques se dérouleront à l’hippodrome
de Montier-en-Der le dimanche 5 juillet à partir de
14 heures. Animations musicales et feu d’artifice en
soirée.
spectacles
Orgue et flûte
Concert de Vincent Freppel
et Thérèse Gérard le dimanche 5 juillet à 16 h à la
chapelle Notre-Dame de
Presles. Entrée libre.
Violoncelle
au Mémorial
L’association «La clef des
champs» organise un
concert avec le violoncelliste Mark Drobinsky et le
quatuor à cordes russe Filarmonica le vendredi 10
juillet à 20 h à l’amphithéâtre du Mémorial
Charles-de-Gaulle, à Colombey. Entrée : 10 euros.
Réservation des places au
06 88 56 67 94.
Au 1er l’étage : «Léo Malet
revient au bercail».
«Come back mister Diderot» par la Cie des 3 jumeaux à Langres, cour de la A l’Espace
Bouchardon
Maison Renaissance, les 3,
4, 8, 9, 10, 11 juillet à 21 h L’association «L’Art et Créa30. Entrée : 10 euros.
tion» organise sa 12e exposition d’arts plastiques
jusqu’au 5 juillet, à l’Espace
Musique baroque
à la Chapelle
Bouchardon (ancienne bi«Variations baroques» avec bliothèque), rue Victoirel’ensemble vocal Montéclair de-la-Marne.
et le Komorny Orchester
Trencin le samedi 4 juillet à A Vaudrémont
19 heures à la Chapelle des Les œuvres du peintre alleJésuites.
mand Paul Strecker et du
Entrée libre.
sculpteur français Martine
Andernach au château de
Vaudrémont, tous les week«Bric & broc»
ends de 15 h à 18 h
à la salle des fêtes
jusqu’au 20 septembre.
L’IME de Brottes organise
son 5e festival régional de
théâtre en milieu spécialisé Au Mémorial
de Colombey
le mardi 7 jule mercredi 8
juillet de 9 h 30 à 15 h 30 à
la salle des fêtes de Chaumont. Coup d’envoi en présence de l’imitateur Didier
Gustin. Entrée libre.
Théâtre de rue
et ciné en plein air
à La Rochotte
Dans le cadre des «Estivales», série d’animations à
La Rochotte, place Fleming, le mercredi 8 juillet.
A 19 h, théâtre de rue
«Play» ; à 20 h : repas de
quartier ; et à 22 h 30, projection en plein air du film
«La graine et le mulet».
Entrée libre.
«Jazz à bretelles»
au Bowling
Soirée «jazz à bretelles» le
jeudi 9 juillet à 21 h au
bowling de la Vendue dans
le cadre des «Jeudis Strik’n
Music».
Grégoire
et William Baldé au
stade Daniel-Louis
La ville de Chaumont organise un «grand concert» en
plein air le vendredi 10 juillet au stade Daniel-Louis.
Au programme : Grégoire,
William Baldé et Les Reskapés.
Entrée : 5 euros. Gratuit
pour les enfants jusqu’à 10
ans.
Home
Durée : 2 h 10. Un fil documentaire de Yann Arthus-Bertrand sur les problèmes écologiques de la planète.
EDEN 2 Vendredi : 17 h 50.
Transformers 2
«Référents d’hommes», exposition des sculptures en
acier de Michel Boussard au
Mémorial Charles-deGaulle, à Colombey-lesDeux-Eglises, jusqu’au 30
septembre.
A Langres
Exposition des peintures de
Wanda Davanzo à Langres,
Tour de Navarre, du 4 juillet au 2 août.
A Nogent
Au musée de la coutellerie :
la collection Roulot.
A Cirey-sur-Blaise
Durée : 2 h 40. Un film de Michael Bay avec Shia LaBeouf,
Megan Fox.
La guerre n'est pas terminée entre Autobots et Decepticons... De nouveaux robots se lancent dans la bataille.
EDEN 1 Vendredi : 14 h, 17 h et 20 h ; samedi : 14 h, 17 h
et 20 h ; dimanche : 14 h, 17 h et 20 h ; lundi : 20 h ;
mardi : 20 h.
Jeux de pouvoir
Durée : 2 h 15. Un film de Kevin Mcdonald avec Russell
Crowe.
Une équipe de journalistes qui collabore secrètement
avec un détective, tente de résoudre le meurtre de la maîtresse d'un politicien.
EDEN 2 Vendredi : 13 h 30 et 20 h 10 ; samedi : 14 h 10
et 20 h 10 ; dimanche : 14 h 10 et 20 h 10 ; mardi : 20 h
10.
Hanté par ses ex
Durée : 1 h 45. Un film de Mark Waters avec Jennifer Garner, Matthew McConaughey.
Alors qu'il assiste au mariage de son frère, un homme est
hanté par les fantômes de ses anciennes petites amies.
EDEN 2 Samedi : 16 h 30 et 22 h 25 ; lundi : 20 h 10.
Aline Bienfait présente une
rétrospective de ses œuvres
au prieuré de Cirey-surBlaise, tous les après-midi à
partir de 15 heures jusqu’au
31 août.
Ne te retourne pas
L’artiste parisienne MarieChristine Palombit expose
ses «Paysages organiques»
au musée de Bourbonneles-Bains jusqu’au 22 août.
Les Silos à l’heure d’été
Les Musicales de
l’abbaye d’Auberive A Bourbonne
1er week-end des «Musicales» les vendredi 10,
samedi 11 et dimanche 12
juillet à l’abbaye d’Auberive.
Durée : 1 h 50. Un film d’animation de Carlos Saldanha.
Les héros de "L'Age de glace" sont de retour pour une
nouvelle aventure hilarante, où une maladresse de Sid le
paresseux va les propulser au coeur d'un monde étrange
perdu sous la glace, et peuplé de dinosaures !
VOX Vendredi : 14 h 10, 16 h 20, 18 h 20 et 20 h 30 ; samedi : 14 h 30, 16 h 45, 20 h 30 et 22 h 30 ; dimanche : 14
h 30, 16 h 45 et 20 h 30 ; lundi : 18 h 20 et 20 h 30 ; mardi
: 20 h 30.
Durée : 1 h 55. Un film de Marina De Van avec Sophie
Marceau, Monica Bellucci.
Jeanne se transforme peu à peu physiquement, jusqu'à
changer totalement d'apparence. Pour quelle raison ?
EDEN 2 Vendredi : 15 h 50 ; dimanche : 16 h 30.
Du mardi 30 juin au samedi 1er août, la médiathèque des
Silos ouvrira ses portes au public du mardi au vendredi de
14 h à 18 h 30 (au lieu de 19 heures) et le samedi de 9 h à
13 h (au lieu de 18 heures).
Villiers Sur Suize Auberge de la Fontaine
Plateau
repas
18 €
samedi 11 juillet à 20 H 30
SOIRÉE JAZZ
BLACK CAT JAZZ
Réservation 03 25 31 22 22
Fête de quartier à La Rochotte
Théâtre de rue, repas de quartier et projection en plein air du filml
«La graine et le mulet» le mercredi 8 juillet place Fleming, à La
Rochotte dans le cadre des «Estivales» et de la fête de quartier.
C
omme chaque année,
le comité Rochotte et
la
MJC organisent
une fête de quartier à La
Rochotte, place Fleming, le
mercredi 8 juillet, à partir
de 19 heures.
Placé sous le signe de la
convivialité, cet événement
-à l’instar des feux de la
Saint-Jean- connaît de plus
en plus de succès. Au programme, cette année : à 19
heures, du théâtre de rue
avec la compagnie «Léandre et David» et son spectacle intulé «Play» : David
joue du piano, avec sa tête
d'enclume, il crée la bande
son de la rue, de la vie,
rythme, poésie, parfois silence. Léandre ne fait
presque rien, c'est peut-être
pour ça qu'il devient le
point de rencontre des jeux,
déclencheur de gaieté, faire
valoir du petit...
A 20 heures, repas de quar-
Du théâtre de rue avec la cie Léandre et David.
tier animé par un groupe
d’accordéons et un groupe
de slam. Et à 22 h 30, cinéma en plein air avec la
projection du -très bonfilm d’Abdellatif Kechiche
«La graine et le mulet», qui
a obtenu le César du meilleur film et celui du meilleur réalisateur en 2007. Où
il est question de Slimane,
Les jeudis
Strike’n Music
Tél : 0 325 300 300
Chaumont: ZI la Vendue
Jeudi 09 juillet à partir de 21h
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JAZZ à BRETELLES
Tout pour
être heureux
CHAUMONT
BURO
«La graine et le mulet», le très beau film d’Abdellatif
Kechiche sera projeté le 8 juillet à 22 h 30 place Fleming.
chômeur, qui décide d’ouvrir un restaurant de couscous en famille...
Entrée gratuite. Stand maquillage enfants, jeux, buvette, restauration.
Les «Estivales»
jusqu’au 16 août
D’autres
soirées
avec
concert et cinéma en plein
air sont programmées cet
été par la MJC et la ville de
Chaumont : le jeudi 16 juillet, à l’occasion du passage
du Tour de France à Chaumont, projection -sur un
écran géant de 20 mètresdu film «Les triplettes de
Belleville» au square du
Déposez vos listes
on s’occupe de tout!!!
Classeur
Boulingrin (séance précédée d’un pique-nique / barbecue et d’un concert de la
fanfare KGB) ; le mardi 21
juillet, sur le parvis de la basilique, concert de jazz de
l’Académie d’été et «Valse
avec Bachir» ; le mardi 28
juillet au port de la Maladière, pique-nique / barbecue, musique tribale avec
Akhab et «A bord du Darjeeling Limited» ; le mardi
4 août à la piscine d’été du
Cavalier, concert de percussions avec Maïno Menos et
«Hancock».
A noter aussi que l’opération «Les Estivales - Chaumont Plage» se déroule
cette année du 4 juillet au
16 août. Et que tous les
jours, de 15 h à 20 h, il sera
possible de s’adonner à des
tas d’activités au square du
Boulingrin et au Champ-deMars : beach volley, basket,
sandball, rugby, soccer,
boxe, escalade, baby-gym,
etc.
Des pédalos, une structure
gonflable et autres activités
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N° 791 - L`Affranchi

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