Le sentiment amoureux

OBJET
Art de vivre – Animaux
쎲 Olivia Van de Putte
LA COMPORTEMENTALISTE JULIE WILLEMS
A l’heure où les couples s’apprêtent à fêter la Saint-Valentin, penchons-nous sur la question du
sentiment amoureux. Peut-on considérer que les animaux soient capables de le ressentir ?
Après des centaines d’années de déni, l’homme a fini par admettre, il y a quelques décennies seulement, que les animaux peuvent ressentir des émotions. Il lui a encore fallu des dizaines d’années
de plus pour reconnaître que, outre les émotions, ils sont aussi capables de ressentir des sentiments, c’est-à-dire d’avoir conscience de leur état émotif. Puisqu’ils sont capables d’éprouver des
sentiments, pourquoi ne ressentiraient-ils pas le sentiment amoureux ?
Certaines affinités
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Les études manquent à ce sujet, mais les observations ont déjà pu montrer qu’il y a, chez les animaux comme chez l’homme, des affinités qui se forment plus avec l’un qu’avec l’autre. Si cette attirance pour un congénère en particulier s’accompagne d’une activité sexuelle, ne sommes-nous
pas justement dans cette description de la relation amoureuse ? Par exemple, on a pu démontrer
que le dauphin choisit volontairement son partenaire avec lequel il pratique l’amour toute l’année.
Le loup
Nombre d’espèces animales choisissent de s’accoupler pendant plusieurs mois, années, voire leur
vie durant avec le même partenaire. On pense notamment au loup, dont la meute comporte un
seul couple reproducteur qui met chaque année au monde de petits louveteaux. De plus, dans la
majorité des cas, le lien qui unit les couples animaux n’a pas qu’une fonction purement reproductrice car il n’est pas rare d’observer des comportements affectueux indépendants des parades
de séduction.
Les inséparables
Pensons à ces petits perroquets multicolores, qu’on a si justement nommés « les inséparables ».
Ils forment un couple si uni qu’ils se perchent toujours l’un contre l’autre, se toilettent mutuellement, et se béquettent sans cesse. En conclusion, bien que les études scientifiques manquent encore sur le sujet, on peut donc supposer que l’espèce humaine n’a pas l’exclusivité du sentiment
amoureux !
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PLUS MAGAZINE N° 301 FÉVRIER 2014
Voici l’hôtel à insectes! Il comprend des chambres qui offrent
protection et gîte aux chrysopes
vertes, aux coccinelles et aux
perce-oreilles, trois remarquables
régulateurs naturels qui mangent
les pucerons et autres parasites.
Parmi les autres clients, les
abeilles apprécieront les trous
formés dans le bois.
Prix : 49 €.
www.natureetdecouvertes.com
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Pour la première fois depuis le début
des opérations de comptage,
organisées depuis dix ans par
Natagora, le pigeon ramier supplante
la tourterelle turque dans nos jardins.
Ces espèces arrivent en 8e et 10e
positions sur le territoire BruxellesWallonie. En tête du classement :
le merle noir. Si on se limite à la
capitale, c’est le ramier qui est le plus
fréquent dans les jardins. Envie
de participer au prochain
recensement, ces 1er et 2 février ?
Infos : www.natagora.be/oiseaux
LE SITE
www.pawshake.be
Vous pouvez réserver ici un
« petsitter », c’est-à-dire une
personne de confiance pour garder
votre chien, chat, hamster, poisson
rouge ou encore cheval, pendant
votre absence. La garde se fait
chez vous ou chez son gardien.
Les câlins sont inclus !
N
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ux ?
Les animaux tombent-ils amoure
GUY PUTTEMANS
P.G.
ACTU
NA
-MARIE WI
P.G. /JEAN
CONSEIL
CHIFFRE
Pour chasser les taupes
C’est le pourcentage
d’éléphants que l’Afrique
pourrait perdre en dix ans
si le braconnage se poursuit au rythme actuel.
TH
IN
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K
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LE SAVIEZ-VOUS ?
Chaque 2 février, les Romains de l’Antiquité scrutaient
le comportement du hérisson pour prédire l’arrivée du
printemps. Si en sortant de son terrier, l’animal voyait
son ombre et prenait peur, cela signifiait que l’hiver allait durer encore six semaines...
Un monticule de terre par-ci, un autre par-là... La
taupe, même si elle joue un rôle pour la bonne santé des
plantes grâce à ses galeries qui aèrent le sol, n’est souvent pas la bienvenue dans nos jardins. Des vieux trucs
de grand-mère aux méthodes modernes, il existe des
solutions naturelles pour provoquer la fuite (chez le voisin ?) du petit mammifère :
➜ Mettez des poils de chien dans les galeries car il s’agit,
pour elles, d’une odeur de prédateur.
➜ Remplissez un trou de 40cm de profondeur et de
côté avec des coquilles de moules (c’est un peu moins
efficace dans les sols rocailleux).
➜ Placez des appareils à ultrasons de lanouvelle génération.
➜ Procurez-vous en jardinerie le produit «Smoke-out»
qui, en utilisant une technologie fumigène, tapisse
jusqu’à 40m de galeries avec de l’huile de ricin, très
désagréable pour les taupes.
«Votre jardin : Astuces d’hier, remèdes de demain»,
Marc Knaepen, éd. Racine, 176 p., 22,95€.
N° 301 FÉVRIER 2014 PLUS MAGAZINE
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