à table - Vosges

Transcription

à table - Vosges
Le magazine du Conseil général des Vosges
NUMÉRO 31 / AUTOMNE 2010
DOSSIER
à table !
ACTU
ECONOMIE
Deux Conseils
généraux pour
un objectif
Concours général
Expo :
agricole : les Vosgiens Vosges, terre
récompensés
de tourisme
.....
.....
CULTURE
.....
sommaire
actualité
économie
4
• DE A À Z
• SUIVEZ LE GUIDE
• LES VOSGES FONT
LEUR TOUR DE FRANCE
• ASSISES DU TOURISME :
RENDEZ-VOUS EN DÉCEMBRE
• DEUX CONSEILS GÉNÉRAUX
• LA SEMAINE
•
EUROPÉENNE DE
RÉDUCTION DES DÉCHETS
• LA
CHARCUTERIE
8
PIERRAT :
UN NOUVEL ESPACE
QUALITÉ ET L’INNOVATION
COMMERCIAL
AU SERVICE DE L’EAU
• CONCOURS GÉNÉRAL
AGRICOLE : LES VOSGIENS
• OPAC VOSGES DEVIENT
VOSGELIS
• DE 18 À 70 ANS, DONNEZ
RÉCOMPENSÉS
VOTRE SANG
POUR UN OBJECTIF
dossier
•A
TABLE
9
!
du côté de
chez nous
• LE
RN66
• LE CONSEIL
14
• LES
BULBES
19
:
PLANTEZ-LES À L’AUTOMNE
PROLONGEMENT
DE LA
tribune
fiches
15
EN BONNE VOIE
GÉNÉRAL SUR
POUR UN PRINTEMPS
TOUT EN COULEUR
• C’EST L’AUTOMNE :
LES OUVRAGES D’ART
NOUVEAU DANS
ON REDÉMARRE
LES VILLAGES VOSGIENS
LES CHAUDIÈRES
• DU
• RÉNOVATION
DE LA MAISON
DE RETRAITE
jeunes
gourmandise 23
21
• PODIUM
• PETITES
RECETTES COLORÉES
22
à vous
de jouer
• LE CODERPA :
UNE RÉFÉRENCE POUR
TOUT CE QUI TOUCHE
27
• AVEC JULIE BERNAUDIN
LES GRÈS FLAMMÉS
DE
RAMBERVILLERS
25
CRÊTES
24
• TROUVEZ LE NOMBRE MYSTÈRE
AUX PERSONNES ÂGÉES
portrait
• LES
DE LA HAUTE-MEURTHE
• LA FORTERESSE
DE CHÂTEL-SUR-MOSELLE
POUR LES ENFANTS
initiative
découverte
TROUVENT
UNE SECONDE JEUNESSE
culture-loisirs
sport
28
• A LIRE…
• EXPO VOSGES,
TERRE DE
TOURISME
• RENCONTRES AVEC …
LES PAYS NORDIQUES
VIVRE LES VOSGES ENSEMBLE
N°31 - Automne 2010
Magazine d’information trimestriel édité par le
Conseil général des Vosges
Direction de la Communication Externe
8, rue de la Préfecture
88088 EPINAL Cedex 9
Tél. : 03 29 29 00 29
Télécopie : 03 29 29 87 33
Courriel : [email protected]
Directeur de la publication : Christian PONCELET
Co-Directeur de la publication : Luc GERECKE
Directeur de la rédaction : Alain SIMONNET
Rédacteur en chef :
Catherine ROUSSELOT-ROCHELANDET
Ont participé à la rédaction de ce numéro, Isabelle
CHOL, Marie-Hélène ALEVEQUE, Olivier BIALECKI,
Dominique BEAUMONT, Françoise BERTRAND,
Anaïs BODIN, Isabelle CHAVE, Bruno CHOL,
• SEMAINE BLEUE 2010 :
« A TOUT ÂGE » : ACTEURS,
PROCHES ET SOLIDAIRES
LIRE ET FAIRE LIRE FÊTE
SES 10 ANS
• SCÈNE DE DANSE 2
Carole COLLINET, Didier DECLERCQ, Natacha
DUPUY, Claude DUVOID, Marie-Agnès EUSTACHE,
Anne FERRETTI, Gaël FROMENTIN, Hélène
GALMICHE, Eric GARION, Sylviane GIROT, Patrick
GROSSIR, Benoît HEULLY, Sophie JEANMICHEL,
Yasmina JOSSUM, Fabienne KAYSER, Véronique
MARCHAL, Maryse MOREAU-LALLEMAND,
Oriane MONTESINOS, Geneviève MOSSLER,
Julie PARIS-RIU, Pierre PELLEGRINI, Thierry
SZABO, Fréderic SCHALCK, François SCHRICKE,
Emeline TRICHOT, Carole WEBER et Sylvain
ZANETTI avec la collaboration de l’ensemble des
Services du Conseil général des Vosges.
Crédit photos : Archives départementales des
Vosges, Conseil général des Vosges; Marie Hélène
ALEVEQUE, Claude DUVOID, Cathy FOURNY,
Joëlle LAURENCON, Lézard Vert, Philippe LOUIS,
Dominique PETIT, Vosges Développement.
Illustrations – cartographie : Thierry BAUCHE et
Hervé GROSCOLAS.
Maquette : Temps Réel (Dijon)
Mise en page : Agence UBM - 03 80 72 12 75
Impression : IMAYE GRAPHIC
96 bd H. Becquerel – 53021 Laval Cedex 9
Diffusion : ADREXO
Tirage : 175.000 exemplaires
Magazine distribué gratuitement.
Dépôt légal : octobre 2010
N° ISNN : 1639-8548
Ce magazine est imprimé sur
papier Cyclus Print 100% recyclé,
blanchi sans chlore
Toute l’actualité du Conseil général
des Vosges est aussi sur le site Internet :
www.vosges.fr
“
Nos concitoyens ont-ils
bien conscience du rôle
du Conseil général ?
Que fait un conseiller général et quel est le rôle de l’institution qu’il sert ? Chacun est en
droit de se poser la question. Avec la commune, le Conseil général est probablement
l’institution la plus proche des citoyens. C’est celle qui répond certainement le mieux à
leurs besoins quotidiens, à tout âge de leur vie.
En effet, l’ensemble des Départements s’est vu confier des compétences précises, dites
obligatoires, en matière de solidarité, d’infrastructures routières, de collèges, de
transports…
Ainsi concrètement, sur l’axe d’une vie, le Conseil général a la charge de la protection
maternelle et infantile, de la protection de l’enfance, des assistantes maternelles agréées.
Il construit, entretient et équipe les collèges (dans les Vosges plus de 18 000 collégiens
sont concernés). Il garantit et organise le transport scolaire assurant la desserte des
collèges ou même des lycées, tout comme il assure le fonctionnement des transports
interurbains (comme le réseau LIVO). Chargé de l’entretien, de la gestion et de
l’exploitation du réseau routier départemental, le Conseil général assume en
conséquence les investissements nécessaires au maintien de la sécurité du réseau routier
départemental (3 330 km de chaussées dans les Vosges). Il accompagne les personnes
handicapées dans leur quotidien, contribue à l’insertion sociale et professionnelle des
personnes en difficultés par le Revenu de Solidarité Active et agit en faveur des personnes
âgées dépendantes. Le volet social représente aujourd’hui environ 42% des dépenses du
Conseil général des Vosges et constitue le bloc majeur de ses compétences obligatoires.
Chacun des Départements reste libre de ses orientations dans la mise en œuvre de ces
compétences, et libre d’aller au-delà de ce champ d’activités en intervenant dans le
domaine économique, sportif, environnemental ou encore touristique… On parle alors
de compétences volontaires.
Le Département des Vosges a fait le choix de soutenir le développement économique
local en créant des zones d’activités ou en aidant à l’implantation d’entreprises sur son
territoire. Il a fait le choix d’aller plus loin dans l’accompagnement des communes dans
leurs investissements, dans le soutien aux associations sportives ou culturelles, dans le
développement touristique… Des actions volontaires qui, dans chaque département,
sont adaptées à la réalité locale et aux besoins des habitants.
Les orientations de la politique départementale, compétences obligatoires et volontaires,
sont décidées par l’Assemblée Départementale composée dans les Vosges de
31 conseillers généraux élus pour six ans et représentant leur canton. Le président, élu
parmi les membres de l’Assemblée pour trois ans, est l’exécutif du Département. Il dirige
l’administration départementale, prépare, met en œuvre et exécute les décisions de
l’Assemblée.
Occupant une place à la fois historique dans le paysage institutionnel français et de plus
en plus prépondérante dans le quotidien des citoyens, le Conseil général est un pivot de
l’action publique sur le territoire. Qu’en sera-t-il demain ?
Christian PONCELET
Ancien Président du Sénat
Ancien Ministre
Sénateur des Vosges
Président du Conseil général
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actualité
Aménager les espaces publics
De A à Z
Suivez le guide
Agriculture
Le classeur des espaces publics que viennent
d’achever le Conseil général et le Conseil
d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement des Vosges (CAUE) n’est ni un livre de
recettes, ni un catalogue de réalisations
standard. C’est un outil méthodologique et
d’aide à la décision destiné à apporter des
réponses concrètes et adaptées aux élus et
techniciens responsables de l’aménagement
des espaces publics.
Des traverses d’agglomérations aux espaces
de tri sélectif en passant par le mobilier
urbain, les jardins publics, les aires de jeu,
places ou usoirs, les maîtres d’ouvrage
trouveront informations, idées, recommandations
et conseils dans les diverses fiches qui
composent le guide.
Le Conseil général a
choisi de soutenir deux
actions : l'installation
de distributeurs de lait
cru sur le parking
de centres commerciaux,
l'un dans le canton de
Bruyères et l'autre dans
celui de Rambervillers.
Deux opérations
originales, portées
chacune par un
agriculteur, destinées à
conforter la filière laitière
et à développer la vente
directe au
consommateur.
Collèges
Lors de son budget
primitif, le Conseil
général a voté un crédit
de 900 000 € afin d'aider
les collèges publics à
financer leurs
équipements. Des
restructurations vont être
effectuées dans quatre
établissements : salle
de sciences à Bruyères,
Centre de Documentation
et d’Information (CDI)
à Eloyes, salles
de technologie à Epinal
(collège Jules Ferry),
salle de sciences et
salle informatique à
Lamarche.
Géothermie
La commune de
Coussey va être
soutenue financièrement
par le Département dans
son projet d'installation
d'un système de
chauffage par géothermie
desservant plusieurs
bâtiments communaux.
Une subvention
de 25 000 € a d'ailleurs
été votée par la
Commission permanente.
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Ce document peut être téléchargé gratuitement
sur le site internet www.vosges.fr, rubrique
publications
Pour en savoir plus,
contactez le CAUE au 03 29 29 89 40
Les Vosges font leur Tour de France
Sur la route du Tour 2010, c’est à bord d’un…
camion que le Conseil général s’est distingué
cette année. Arborant la campagne « Je Vois la
Vie en Vosges », un Unimog 400 (25 tonnes, 230
chevaux sous le capot et 4 roues motrices)
muni d’une balayeuse et d’une citerne a ainsi
parcouru près de 3 000 km, franchi 25 cols,
roulé sur les pavés du Nord… Sa mission :
enlever tout objet gênant sur la route afin de la
rendre la plus sûre possible pour les cyclistes.
Dernier engin chargé de vérifier l’état de
l’itinéraire avant le passage des coureurs, il a
également refroidi la chaussée en l’arrosant.
Le véhicule mis à la disposition des
organisateurs du Tour de France par le Conseil
général a aujourd’hui rejoint la subdivision de
Gérardmer, prêt à accomplir ses tâches
habituelles, à savoir le déneigement et le
débroussaillage des routes départementales.
Coût de l’opération pour le Conseil général :
1000 €
Sur la route du tour, un camion
aux couleurs des Vosges
Assises du tourisme :
rendez-vous en décembre
Le rendez-vous annuel des assises du
tourisme est fixé le 3 décembre à Epinal. A
cette occasion, des ateliers thématiques, des
tables rondes et une séance plénière
permettront notamment aux professionnels
du tourisme d’échanger sur leurs expériences
et ainsi de mieux aborder les prochaines
saisons touristiques. Inscrites dans le cadre
du schéma départemental de développement
touristique 2008-2012, ces rencontres ont
avant tout pour objectif de fédérer les
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opérateurs touristiques vosgiens autour d’un
projet départemental. Ils profiteront aussi de
ces journées pour faire le point sur
l’avancement des opérations inscrites dans le
schéma, répondre aux attentes des
professionnels et s’adapter au mieux aux
contraintes nouvelles.
Pour en savoir plus :
Conseil général des Vosges
Tél : 03 29 29 89 36
actualité
Deux Conseils généraux
pour un objectif
De A à Z
Itinéraires cyclables
Les Conseils généraux de Meurthe-et-Moselle et des Vosges travaillent
main dans la main afin de faire avancer des projets communs aux deux
départements, dont la future gare d’interconnexion TGV – TER à Vandières
qui devrait remplacer à terme l’actuelle gare TGV de Louvigny.
Réunies au château de Lunéville sous la présidence commune de Michel Dinet et Christian
Poncelet, respectivement présidents des
Conseils généraux de Meurthe-et-Moselle et
des Vosges, les commissions permanentes
des deux Départements ont abordé quatre
thèmes essentiels aux deux collectivités : la
gare d’interconnexion TGV – TER de Vandières,
le lac de Pierre Percée, le site de Sion et la
constitution d’une entente interdépartementale
pour un Plan d’Actions et de Prévention des
Inondations sur le Madon et la Meurthe.
Une motion en faveur
de la gare de Vandières
Les Conseillers généraux ont adopté une
motion commune afin de réaffirmer leur soutien solennel à la réalisation de la gare d’interconnexion TGV – TER à Vandières. Il s’agit de
faire « aboutir au plus vite » ce projet d’implantation actuellement étudié par le Conseil
d’Etat. Déclaré d’intérêt général le 7 mai 2010
par le Conseil régional de Lorraine et autorisé
par un arrêté pris le 16 mars dernier par le préfet de Meurthe-et-Moselle, ce projet de gare
devrait non seulement faciliter l’accès aux
capitales régionales (Strasbourg, Bordeaux,
Nantes ou Rennes) et européennes
(Luxembourg, Francfort, Munich, Zurich…),
mais aussi renforcer l’attractivité des Vosges
et de la Meurthe-et-Moselle.
Du lac à la colline
Le lac de Pierre-Percée a également fait l’objet de décisions communes. Les deux
Assemblées se sont notamment entendues
pour faire appel au syndicat mixte du lac afin
d’assurer la promotion de ce site emblématique qui constitue un atout touristique majeur
en Lorraine. Toujours dans le domaine du tourisme, les élus ont estimé, à l'unanimité,
nécessaire de renforcer la coordination et la
coopération des syndicats d’initiatives afin de
mieux valoriser le site de la colline de Sion.
Un plan de lutte
contre les inondations
Enfin, un plan d’action contre les inondations
de la Meurthe et du Madon a été étudié. Un
accord de principe a été signé afin de mettre
en place une entente interdépartementale.
Outre la promotion d’une gestion équilibrée et
globale de la ressource en eau, cette entité
permettra de mener des études d’intérêt
général afin d’éviter ou limiter les inondations.
A noter qu’une fois le coût des aménagements
nécessaires chiffré, il appartiendra aux maîtrises d’ouvrage locales d’agir.
Le soutien
à l'aménagement
et à l'équipement
d'itinéraires cyclables
se poursuit, conformément
au schéma départemental
de développement
touristique.
Deux aménagements,
à Vagney et à
Plombières-les-Bains,
vont ainsi être encouragés
par le biais d'une
subvention versée par
le Conseil général.
Jardins de Cocagne
Le Conseil général a
décidé de financer 50%
des investissements des
« Jardins de Cocagne »,
soit près de 22 000 €
pour l'achat de trois
tunnels serres
indispensables à l’activité
de maraîchage menée à
Thaon-les-Vosges par
l’association d’insertion.
Kid Stadium
Avec 13 000 €, le Conseil
général s'associe au
Comité des Vosges
d'Athlétisme afin de
financer le désormais
célèbre "Kid Stadium",
mini-stade permettant le
déroulement d'animations
d'athlétisme ludiques au
cœur des communes
vosgiennes.
Portage des repas
Afin de permettre aux
personnes âgées qui le
souhaitent de rester chez
elles le plus longtemps
possible, le Conseil
général contribue au
financement des
opérations de portage de
repas à domicile. Il vient
ainsi de participer à
l'acquisition d'un véhicule
spécifique de l'ADMR
(Aide à Domicile en Milieu
Rural) de Saint-Nabord et
de la commune de Liffolle-Grand.
Réunis autour des présidents Poncelet et Dinet, les membres des Commissions permanentes
des Conseils généraux des Vosges et de Meurthe et Moselle.
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actualité
Du 20 au 28 novembre
Semaine européenne
de la réduction des déchets
OPAC VOSGES
devient Vosgelis
L'Office Public
de l'Habitat
du Département
des Vosges,
premier organisme
de logement social
de Lorraine avec
ses 18 000 logements,
est devenu « Vosgelis ».
Que chacun se rassure.
L'établissement
départemental conserve
toutes ses prérogatives
et sa nouvelle appellation
ne change en rien la vie
au quotidien de ses
locataires.
Pour en savoir plus,
Vosgelis
2 quai André Barbier
88026 Epinal cedex
www.vosgelis.fr
La 5e édition de la Semaine de la Réduction des Déchets se déroulera
du samedi 20 novembre au dimanche 28 novembre. Cette année encore,
le Conseil général, comme de nombreux établissements publics et privés
vosgiens, a choisi de s’impliquer dans cette opération.
Durant toute cette semaine, des animations et des
ateliers portant sur la réduction des déchets
(sensibilisation, production, acte d’achat,
consommation,
réemploi…)
seront
organisés sur tout le territoire vosgien.
Si vous souhaitez participer à une
action concrète ou à une
manifestation, assister à un spectacle
consacré à la Semaine de la Réduction
des Déchets ou connaître le
programme des animations prévues,
connectez-vous sur :
www.vosges.fr
www.trionsvosgien.com/francais/prevention_dechets_vosges.htm
www.reduisonsnosdechets.fr/
http://ecocitoyens.ademe.fr/mes-dechets
Le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas…
La qualité et l’innovation au service de l’eau
L’eau est un bien aussi rare que précieux. Dans le monde, près de 884 millions d’habitants
n’ont pas accès à l’eau potable. Chez nous, les réserves en eau ne sont pas inépuisables
et nécessitent une attention particulière pour en garantir la qualité.
Voila tout l’objet du nouveau pôle de l’eau Alsace-Lorraine
labellisé le 11 mai dernier par le Premier Ministre et baptisé
Hydreos. Il s’agit d’un pôle de compétitivité, c’est-à-dire d’un
groupement sur un territoire, d’entreprises, de laboratoires de
recherche et d’établissements de formation supérieure. A ce
noyau, s’ajoutent d’autres partenaires, notamment des
collectivités territoriales, dont ici le Conseil général des
Vosges, et des services de l’Etat. C’est avant tout une
association de compétences pour permettre à des projets de
recherche d’être menés à terme et déclinés dans des usages
industriels.
Il permet aux petites et moyennes entreprises de bénéficier
des résultats de projets de recherche de développement
qu’elles ne pourraient mener seules, et aux grandes
entreprises de multiplier les projets possibles. Le traitement
des eaux usées en zone rurale et la renaturation des cours
d’eau (Vair, Madon, Meurthe) font partie des premiers dossiers
de subvention déposés. Un pôle est un vecteur de
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développement des territoires et de l’emploi d’autant que
cette forme de structure permet également de bénéficier
d’aides européennes et nationales qui seraient hors de portée
autrement.
Le pôle Hydreos mobilise un réseau de 2 500 chercheurs,
des universités et grandes écoles d’ingénieurs, des
groupes industriels de renommée internationale (Nestlé
Waters, Véolia, Suez Environnement, Saint-Gobain PAM, la
Saur…) plus de 350 petites et moyennes entreprises, et
représente près de 36 000 emplois.
La labellisation d’Hydreos est une étape importante. Il
convient désormais de concrétiser ses ambitions en lien avec
les deux autres pôles de l’eau labellisés.
Jean-Jacques Gaultier
Député des Vosges
Vice-Président du Conseil général
actualité
De 18 à 70 ans, donnez votre sang
régulièrement : c’est toujours une urgence !
La transfusion sanguine est vitale dans le traitement de nombreuses maladies telles que les leucémies,
l’hémophilie, les maladies infectieuses. Le sang sert également à traiter les hémorragies, les grandes
brûlures. Chaque année, ce ne sont pas moins de 500 000 malades, blessés et de plus en plus de personnes
âgées qui bénéficient de poches de sang prélevées sur des volontaires en bonne santé et quelque 500 000
autres reçoivent des produits sanguins labiles issus du sang (concentrés de globules, de plaquettes,
plasma). Chaque jour, 9 200 poches de sang sont nécessaires. De 18 à 70 ans, donnez votre sang
maintenant ! Voici le programme des collectes pour les mois à venir :
Remiremont
samedi 9 octobre, de 15h30 à 19h
et dimanche 10 octobre de 8h30 à 12h,
salle polyvalente du Centre hospitalier
Corcieux
lundi 11 octobre, de 16h à 19h,
salle des fêtes
Contrexéville
samedi 16 octobre, de 9h à 12h,
maison de la culture et des loisirs
Gérardmer
mercredi 20 octobre, de 8h à 11h30
et de 14h30 à 17h et jeudi 21 octobre,
de 8h à 11h30 dans le car stationné
place de la gare
Bruyères
samedi 23 octobre, de 15h30 à 19h
et dimanche 24 octobre, de 9h à 12h,
salle relais de la cité
Raon-l’Etape
mercredi 27 octobre, de 16h à 19h30,
foyer de l’âge d’or
Vittel
dimanche 31 octobre, de 8h30 à 12h,
salle du moulin
Senones
mardi 2 novembre, de 16h à 19h30,
salle des fêtes
Mirecourt
jeudi 4 novembre, de 16h à 19h30,
espace Flambeau
Bain-les-Bains
vendredi 5 novembre, de 15h30 à 19h,
salle des fêtes
Plainfaing
vendredi 12 novembre, de 16h à 19h,
salle des fêtes
La Bresse
samedi 13 novembre, de 9h à 12h
et de 15h30 à 19h, salle des fêtes
Neufchâteau
jeudi 18 novembre, de 8h à 11h30
et de 14h à 16h30, rue Sainte-Marie
Xertigny
samedi 20 novembre, de 9h à 12h,
salle polyvalente
Moyenmoutier
samedi 20 novembre, de 15h30 à 19h,
salle des fêtes
Le Val-d’Ajol
dimanche 21 novembre,
de 8h30 à 12h, salle des fêtes
Saint-Amé
samedi 27 novembre, de 9h à 12h,
salle polyvalente
Vagney
samedi 27 novembre, de 15h à 18h30
et dimanche 28 novembre de 8h30
à 12h, salle des fêtes
Fraize
lundi 29 novembre, de 16h à 19h,
centre d’animation municipal
Anould
mardi 30 novembre, de 16h à 19h,
salle R. Loury
Dommartin-lès-Remiremont
mercredi 1er décembre,
de 15h30 à 19h, salle des fêtes
Le Thillot
samedi 4 décembre, de 8h30 à 12h,
salle polyvalente et annexe
Le Tholy
dimanche 5 décembre, de 8h30 à 12h,
salle polyvalente
Lamarche
mardi 7 décembre, de 16h à 19h30,
salle des fêtes
Dompaire
mercredi 8 décembre, de 16h à 19h,
salle polyvalente
Bussang
jeudi 9 décembre, de 16h à 19h,
salle des fêtes
Darney
samedi 11 décembre, de 15h30 à 19h,
salle des fêtes de Bonvillet
Châtel-sur-Moselle
dimanche 12 décembre, de 9h à 12h,
salons de l’Hôtel de Ville
Monthureux-sur-Saône
mardi 14 décembre, de 16h30 à 19h30,
maison pour tous
Rainville
jeudi 16 décembre, de 16h à 19h,
salle des fêtes
Saint-Etienne-lès-Remiremont
vendredi 17 décembre,
de 15h30 à 19h, salle polyvalente
Xonrupt-Longemer
vendredi 17 décembre, de 16h à 19h,
salle polyvalente
Charmes
samedi 18 décembre, de 8h30 à 12h,
maison du temps libre
Granges-sur-Vologne
mardi 21 décembre, de 16h à 19h,
école Jules Ferry
Celles-sur-Plaine
mercredi 22 décembre, de 16h à 19h,
dans le car de transfusion stationné
place de la gare
Saint-Nabord
lundi 27 décembre, de 16h à 19h,
centre socio-culturel
Rebeuville
mardi 28 décembre, de 16h à 19h,
salle des fêtes
Des sites de collectes fixes
L’Etablissement Français du Sang (EFS)
organise également un accueil permanent dans
ses établissements de Saint-Dié-des-Vosges
pour les dons de sang et plasma et d’Epinal
pour les dons de sang, plasma et plaquettes.
- Etablissement Français du Sang
26, rue du Nouvel Hôpital à Saint-Dié-des-Vosges
Tél. 03 29 52 21 00
Ouvert les mardi, mercredi et samedi de 8h à
12h, jeudi de 8h à 10h30 et vendredi de 8h à
15h45.
- Etablissement Français du Sang
11, rue Aristide Briand à Epinal
Tél. 03 29 82 27 83
Ouvert du mardi au samedi de 8h à 12h et les
mardi et jeudi de 17h à 19h.
L’ensemble des équipes de l’Etablissement
Français du Sang est à votre service pour de
plus amples informations. N’hésitez pas à les
contacter !
Les règles pour le don
du sang ont changé
en 2009, comme par
exemple le recul de
l’âge pour donner qui
passe de 65 à 70 ans.
Pour en savoir plus, connectez-vous sur
http://dondusang88.free.fr
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économie
Charcuterie Pierrat
un nouvel espace commercial
Chez les Pierrat, on est charcutier de père en fille depuis plus de 100 ans. Aujourd’hui, c’est Stéphanie
Cunat-Pierrat, l’arrière-petite-fille d’Emile, fondateur de l’affaire en 1892, qui gère l’entreprise. L’objectif
affiché de cette PME est d’étendre son marché dans toutes les régions de France tout en restant fidèle
au terroir vosgien.
Financé à hauteur de 500 000 € par le Conseil général, un
nouveau bâtiment de près de 3 600m2 a été construit sur la
zone d’activités du Rain Brice (commune du Tholy).
Sous le même toit ont été installés un grand atelier de
production, moderne et performant ainsi qu’un magasin de
vente de produits du terroir baptisé « Station Gourmande » .
Ce nouvel espace commercial permet à une quarantaine de
petits producteurs vosgiens et lorrains de bonbons, tisanes et
autres douceurs d’y présenter leurs produits. « Le but étant de
proposer, en plus de la charcuterie traditionnelle, une vitrine
de produits locaux et d’en faire une référence dans les Vosges
sous la marque de fabrique - Le Vosgien Gourmet - », explique la
dirigeante du site.
Cette installation a également permis de faire face aux
nouvelles normes de sécurité et d’hygiène et d’augmenter le
nombre de salariés à 42 (quelques embauches supplémentaires sont encore à attendre).
Charcuterie Pierrat
Zone artisanale le Rain Brice à Le Tholy
Tél. : 03 29 61 00 10
www.le-vosgien-gourmet.fr
Concours général agricole
Les Vosgiens récompensés
Eleveurs et producteurs vosgiens se sont distingués au Concours général agricole organisé en mars
dernier à l’occasion du Salon de l’agriculture avec la collaboration de la Chambre d’Agriculture
des Vosges. Animaux, fromages, charcuteries, miels et jus de fruits ont été médaillés. Un gage de qualité.
Fromages
Miels et jus de fruits
Deux médailles d’or, deux d’argent et deux de bronze ont été
décernées à la fromagerie l’Ermitage de Bulgnéville pour ses
différents munsters tandis que le brie produit par la société
fromagère de Xertigny décrochait l’or.
Charcuterie
Jean-Paul Ledoux, apiculteur à La Voivre est revenu du Salon
avec deux médailles : l’une en or pour son miel d’acacia, l’autre
en argent pour celui de sapin. A l’honneur également les jus de
fruits du GAEC(1) Moine à Xertigny dont le nectar et les jus de
pommes ont été respectivement couronnés d’argent et de
bronze.
Quant à la charcuterie Pierrat du Tholy, une médaille de bronze
est venue récompenser sa production de saucisses à cuire.
Les éleveurs également primés
Le GAEC des Verrières situé à Hadigny-les-Verrières décroche
ainsi une médaille d’or avec Altesse, une vache Prim’Holstein, de
même que le GAEC Pieton d’Hergugney dont Jacinthe, une
jument de plus de 10 ans, s’est classée 1e du concours «modèles
et allures ».
Signalons également les trois médaillés d’argent : le GAEC
d’Hance Saint-Vincent de Liffol-le-Grand avec Vodka, une
vache Simmenthal, le GAEC de La Chapelle-des-Vesse du
Thillot avec une vache Vosgienne dénommée Alpine, la SNC(2)
de l’envers des Graviers à Saulxures-sur-Moselotte avec,
également, une vache vosgienne prénommée Schild.
(1) Groupement Agricole d’Exploitation en Commun
(2) Société en Nom Collectif
Les éleveurs vosgiens ont obtenu de nombreux prix.
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Pour en savoir plus,
connectez-vous sur www.concours-agricole.com
dossier
à table !
Le self-service du collège Charlet à Remiremont.
Chaque jour, dès l’aube, des agents du Conseil
général s’affairent dans les collèges vosgiens.
Leur mission : concocter de bons petits plats,
à la fois sains, équilibrés et savoureux pour près
de 11 000 collégiens demi-pensionnaires.
Visite dans les coulisses de la restauration scolaire…
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dossier
Des repas sains, équilibrés
et savoureux
Cinq questions à
Martine Gimmillaro
Conseillère générale
déléguée aux collèges
Vivre les Vosges Ensemble : A la suite de l’acte II de la
décentralisation (2005), l’Etat a transféré au Conseil général la
restauration dans les collèges qui était jusqu’alors de son
ressort. Depuis ce transfert quelles sont vos préoccupations en
la matière ?
Martine Gimmillaro : Le Conseil général souhaite offrir des repas de
qualité à tous les collégiens demi-pensionnaires. Pour cela, nous avons
choisi de continuer à préparer, chaque jour, les repas sur place, dans les
cuisines des établissements scolaires. Les plats sont réalisés à partir de
produits de qualité (issus notamment de la filière locale et labélisés) par
un personnel compétent, motivé et formé. De l’avis unanime, ils sont,
sur le plan gustatif, bien meilleurs que ceux qui pourraient être livrés tout
prêt à l’emploi. La collectivité est également soucieuse de la sécurité
sanitaire des repas servis.
VVE : Quelles mesures sont prises pour assurer cette sécurité sanitaire ?
MG : D’importants travaux de reconstruction, restructuration ou de mise
aux normes des bâtiments ont été entrepris. Les demi-pensions font
l’objet d’une surveillance constante et de contrôles réguliers. Ces
contrôles portent sur la qualité des produits, leur stockage, la façon dont ils
sont préparés, puis servis… Quant au personnel, tous les agents bénéficient
de formations régulières spécifiques sur l’hygiène et la sécurité.
VVE : Comment et selon quels critères sont établis les menus
proposés aux enfants ?
MG : En général, les menus sont établis au sein de chaque collège,
par une équipe constituée du chef d’établissement, du gestionnaire,
du chef de cuisine et de son second qui se réunit au moins une fois
par mois. Le cas échéant, et selon les établissements, l‘infirmière
scolaire, une diététicienne, des représentants du corps enseignant,
d’élèves ou de parents d’élèves peuvent également participer.
Elaborés conformément au Programme National Nutrition Santé, les
menus respectent l’équilibre alimentaire et apportent tous les
nutriments essentiels à des jeunes en pleine croissance.
VVE : Et pour le goût ?
MG : On peut faire confiance aux chefs de cuisine et à leurs équipes. Ce
sont tous d’excellents professionnels qui, chaque jour, se mettent en
quatre pour préparer des plats aussi appétissants que savoureux…
VVE : Pour terminer, peut-on évoquer le prix des repas ?
MG : Pour assurer l’équité entre tous les collèges du département, le
Conseil général a mis en place une politique tarifaire destinée à réduire
les écarts entre les établissements. Aujourd’hui, le prix d’un repas
s’échelonne de 2,65 € à 3,31 €(1).
(1) prix calculés à partir des forfaits trimestriels établis sur la base de 4 jours par semaine.
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«Les menus proposés sont obligatoirement
composés de quatre plats (entrée, plat principal
comprenant viande ou poisson et une garniture,
fromage et dessert) » souligne M. Membre,
gestionnaire du collège de Dompaire. Il s’agit, en
effet, de développer chez les jeunes de bonnes
pratiques alimentaires et de lutter contre l’obésité. En
clair, cela signifie qu’il n’y a pas de frites, de feuilletés
ou de cordons bleus à tous les repas. En revanche,
les aliments proposés sont riches en fibres, en
vitamines, en fer, en calcium…
Des produits frais, locaux
et de saison
« Nous utilisons le plus possible de produits frais,
locaux » ajoute-t-il. Légumes et fruits de saison, dont
un certain nombre issus de l’agriculture biologique,
viande certifiée « Lorraine Qualité Viande », volaille
labélisée : en cuisine, on travaille des produits de
qualité. Lait, viandes, charcuteries, épicerie,
surgelés, primeurs font l’objet d’un groupement
d’achats départemental. Cette formule privilégie la
qualité des denrées alimentaires et le critère de
développement durable tout en offrant des prix
intéressants car négociés sur des volumes
importants.
A l’occasion d’activités pédagogiques spécifiques et
en accord avec les enseignants, des repas à thème
(antillais, italien, allemand…) ou 100% « bio » sont
ponctuellement organisés. Faire découvrir de
nouvelles saveurs fait, en effet, partie intégrante de
l’éducation des jeunes. Et parfois, il suffit d’un
légume «oublié » comme le topinambour ou la blette
ou l’ajout d’une épice à un plat pour ouvrir de
nouveaux horizons gustatifs…
Un plateau de fromage
exceptionnel
Brie, comté, camembert, chèvre, pâte molle, pâte
dure, fromage fondu... Avec pas moins de 15
fromages différents proposés, le plateau offert
aux collégiens de Dompaire est tout simplement
exceptionnel. Et les amateurs ne se privent pas
d’y goûter. « S’ils le souhaitent, les élèves peuvent
même prendre 2 ou 3 portions » souligne le chef
de cuisine. A une seule condition : que l’assiette
reparte vide et que rien ne soit jeté !
Le saviez-vous ?
Des plats de substitution peuvent être proposés afin
de permettre aux enfants de respecter leurs convictions religieuses ou les prescriptions médicales liées
à des régimes courants. En cas d’allergie, les jeunes
peuvent consommer sur place les paniers-repas préparés par leur famille.
Des locaux agréables et fonctionnels
flux, de l’emploi de matériaux écologiques (laine de bois,
peintures sans solvants…), de l’installation de panneaux
solaires pour la production d’eau chaude sanitaire ou de
panneaux photovoltaïques, d’une toiture végétalisée. Des
solutions qui, outre leur intérêt écologique certain, offrent un
avantage économique indéniable. Tant il est vrai qu’un
bâtiment qui consomme moins d’énergie, est un bâtiment qui
coûte moins cher à la collectivité !
Côté cuisine :
des règles strictement respectées
La nouvelle demi-pension du collège de Dompaire
opérationnelle depuis décembre 2009
Depuis plusieurs années le Conseil général a engagé un vaste
programme de modernisation des cuisines et des restaurants
scolaires. Parmi les opérations les plus récentes, citons les
demi-pensions des collèges Jean Rostand (Châtenois),
Michel de Montaigne (Dompaire), Charlet (Remiremont),
Spitzemberg (Provenchères-sur-Fave) qui ont été totalement
reconstruites en 2009. Des travaux similaires sont
programmés au collège Maurice Barrès de Charmes.
Partout, les salles de restaurant se font plus spacieuses, plus
lumineuses, plus silencieuses… Self-service, tables de
quatre, de six ou de huit convives, parfois séparées par des
claustras, décoration soignée, grandes baies vitrées ou puits
de lumière : tout a été pensé pour faire du repas un moment
de détente privilégié, agréable et convivial.
Des bâtiments
écologiquement corrects
Et, pour assurer un confort en adéquation avec les
recommandations du Grenelle de l’environnement, les
bâtiments restructurés ou reconstruits bénéficient, entre
autres, d’une utilisation massive du bois, d’une isolation
thermique renforcée, de triple vitrages, de ventilations double
Des petits au collège
Comme dans de nombreux autres établissements
scolaires, les enfants des écoles maternelles et primaires
de Dompaire viennent déjeuner dans les locaux du collège.
Les repas préparés sont les mêmes que ceux servis aux
collégiens, seules, évidemment, les quantités varient.
Ces très jeunes convives bénéficient en revanche
d’équipements sanitaires et de mobilier adaptés à leur
taille ainsi que d’un
espace spécifique,
généralement séparé
de la grande salle où
se restaurent les
collégiens. Le service
est assuré par des
agents communaux.
Quai de déchargement, local de décartonnage, vestiaires,
chambre froide négative et chambres froides positives dont
les températures sont contrôlées en permanence via des
thermostats extérieurs dotés d’alarmes sonores, réserve
sèche, claire et spacieuse, local des préparations froides,
espace réservé aux préparations chaudes, ligne de plonge…
L’équipement et la configuration des cuisines répondent à
des exigences précises. Il s’agit, en effet, de respecter des
règles d’hygiène très strictes afin de garantir la sécurité
alimentaire et d’écarter tous risques qu’ils soient
microbiologiques, physiques ou chimiques. Tout est agencé
pour satisfaire au principe de « la marche en avant ». Ce
principe consiste à éviter de façon absolue que des déchets
ne soient en contact avec des produits sains, à un moment
quelconque du déroulement de la préparation, c’est-à-dire de
la livraison des denrées à leur consommation. Du produit brut
au produit fini, le sens de la marche est unique et va de la
zone « sale » (lavage, épluchage par exemple) à la zone
« propre » (assaisonnement, cuisson). Chaque étape de la
confection du repas se réalise donc dans un local approprié.
Un soin tout particulier est également apporté au matériel
dont sont dotées les cuisines. Les fours à vapeur, bain-marie,
sauteuses, friteuses, plaques de cuisson, grils, robots et
autres batteurs de dernière génération facilitent grandement
le travail du personnel de cuisine.
L’avis des convives
Rémy, élève de 4e 2 (à droite de la photo) est « très content
du nouveau self de Dompaire car plus facile d’accès ».
Valentin : « C’est vrai que la salle de restaurant est bien
aménagée. Et puis, la fontaine à eau pour avoir toujours de
l’eau bien fraîche et le micro-onde qui permet de réchauffer un plat, c’est quand même pratique ! »
« On a aussi de beaux lavabos » ajoute Rémy.
Leurs plats préférés ?
Les pâtes et le poulet.
Les frites aussi bien
sûr… Mais c’est un
plat très rarement
servi, une fois par trimestre environ.
Un souhait ? Rémy,
grand amateur de fromage rêve de raclette
et de fondue…
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dossier
La sécurité et l’hygiène alimentaire :
une préoccupation majeure
Elle se traduit par des investissements importants et la mise
en place de dispositifs de contrôle et de prévention très
précis. De la sélection des matières premières à l’assiette
servie aux élèves : toute la chaîne alimentaire est ainsi
étroitement surveillée. « Assurer la traçabilité des produits est
une impérieuse nécessité » souligne le gestionnaire.
« C’est la seule façon de remonter la filière en cas de
problème » ajoute-t-il. Un échantillon de chaque plat servi est
ainsi systématiquement conservé en chambre froide et des
analyses microbiologiques sont réalisées une fois par mois
par un laboratoire indépendant.
Les locaux sont soumis à des conditions d’hygiène
draconiennes. Relevés et contrôles permanents des
températures, des dates de péremption des aliments stockés,
nettoyage et désinfection systématiques des plans de travail,
ustensiles, matériels et sols, les cuisines sont régulièrement
visitées par les services vétérinaires. Ils viennent à
l’improviste, contrôlent tout, vérifient les registres, effectuent
des prélèvements… Le personnel est également parfaitement
sensibilisé aux questions d’hygiène et de sécurité et applique
scrupuleusement la méthode HACCP (Hazard Analysis Critical
Control Point)(1).
Cette méthode s’appuie sur la mise en œuvre des
autocontrôles et sur la formation. Concrètement, elle vise à
repérer tous les dangers chimiques, physiques et biologiques
liés aux préparations alimentaires et les méthodes pour les
prévenir et les corriger (lavage des mains, lavage et
désinfection des aliments…).
l’hygiène et la sécurité des repas. Le PMS présente les
bonnes pratiques d’hygiène (plans de nettoyage des locaux,
maîtrise de températures…), le plan HACCP, la traçabilité
(suivi des déplacements d’un aliment de la production à la
distribution en passant par la transformation).
Le laboratoire a également réalisé un audit complet de la
restauration dans l’ensemble des collèges dotés d’une demipension afin d’établir un état des lieux portant sur ces
mesures d’hygiènes réglementaires. Il ne s’agissait en aucun
cas d’un contrôle, mais d’une aide et d’un soutien pour
atteindre un niveau de qualité conforme et équivalent dans
chaque établissement.
Des “ pros ” en cuisine
Les personnels de cuisine TOS sont intégrés comme agents
du Conseil général depuis 2007, date de leur transfert effectif
à la suite de l’acte II de la décentralisation. A ce titre et afin de
garantir le meilleur service de restauration possible pour les
collégiens demi-pensionnaires, ils bénéficient couramment de
cycles de formation financés par le Conseil général portant
sur l’hygiène, la sécurité alimentaire, la nutrition et le perfectionnement à l’art culinaire et aux nouvelles techniques ( pâtisserie, mise en place de décor simple, cuisson à basse
température…).
(1) Analyse des Dangers et des Points Critques pour leur Maîtrise
Au menu cette semaine(1)
Lundi
salade composée,
fricassée de bœuf,
choux de Bruxelles/carottes,
fromage, yaourt et gâteau
Mardi
assiette de crudités,
sauté de porc, purée,
fromage et fruit de saison
Un partenaire efficace :
le laboratoire départemental
Afin de respecter la réglementation en matière d’hygiène, le
Laboratoire départemental vétérinaire et alimentaire des
Vosges a développé (en partenariat avec le Service TOS
(Techniciens Ouvriers et de Service)) - Enseignement du
Conseil général un support relatif au Plan de Maîtrise Sanitaire
(PMS) à destination de chacun des collèges. Sous forme d’un
classeur, ce support spécifique à chaque établissement et
rédigé par les professionnels de la restauration, reprend
l’ensemble des mesures qu’ils doivent suivre afin d’assurer
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Jeudi
pommes de terre et cervelas en salade,
escalope de dinde, haricots panachés,
fromage et poire au chocolat
Vendredi
radis-beurre,
filet de cabillaud, riz cantonais,
fromage et œuf à la neige
(1) exemple d'une semaine type
Une journée en cuisine
au collège de Dompaire
6h du matin : la journée commence tôt
Maryse Quetri et Nathalie Gerôme, le chef de cuisine et son second
arrivent au collège. Juste le temps de passer au vestiaire pour enfiler
leur tenue de travail que, déjà, un camion de livraison s’arrête le long
du quai de déchargement. La viande commandée la semaine passée
arrive. Conformément à la procédure, le chef (ou son second de
cuisine) se livre aux premiers contrôles : température du camion,
origine des produits, numéros des lots…
Ensuite vite déchargée, puis déballée dans le local de décartonnage,
la marchandise est immédiatement entreposée dans la chambre froide
correspondante dont la température est contrôlée en permanence.
8h30 : tout le personnel est sur le pont
Deux autres agents arrivent à leur tour, revêtent blouses,
« charlottes », sur-chaussures, gants et pénètrent dans la cuisine. Les
fourneaux commencent à chauffer.
Dans la légumerie, les éplucheuses tournent à plein régime. Les
carottes sont ensuite râpées, assaisonnées… Il n’y a pas de temps à
perdre. D’autant que les tomates fraîchement lavées attendent non
loin de là d’être tranchées. Dans moins d’une heure, environ 350
assiettes de crudités devront être dressées.
10h : la cuisine embaume déjà
Le sauté de porc prévu pour ce midi mijote tranquillement tandis
qu’Elisabeth Fleck aide à préparer de la purée.
11h15 : tout est prêt, c’est la pause repas des personnels
Les ustensiles ont été lavés et rangés, les plans de travail briqués. Le
sol nettoyé à grande eau est impressionnant de propreté. Les entrées,
portions de fromages et desserts bien alignés attendent dans leurs
vitrines réfrigérées.
11h50-12h :Les premiers élèves et commensaux arrivent. Après un
bref passage au lavabo pour se laver les mains, chacun empoigne son
plateau et commence joyeusement à se servir et… à se faire servir…
Jusqu’à 13h15 : c’est le coup de feu
Les agents présents verront défiler plus de 300 jeunes.
Ils accueilleront chacun avec le sourire…
13h30 : la salle de restaurant est vide
Régine Thierry et Isabelle Gaudiot s’activent encore à la plonge…
Tandis que Sylvie Chapelier commence le nettoyage de la salle de
restauration.
15h : la journée s’achève
Demain, les agents relèveront à nouveau le défi !
Le tri sélectif
Un bac pour les denrées alimentaires, un autre pour les serviettes
en papier et les emballages vides : dans douze collèges vosgiens,
les demi-pensionnaires veillent à bien trier leurs déchets en débarrassant leurs plateaux.
Une réflexion est en cours pour généraliser cette pratique à tous les
établissements. Signalons également que dans la quasi totalité des
collèges, les huiles de friture font l’objet d’une collecte spécifique
assurée par une société spécialisée.
Pour en savoir plus
contacter le Conseil général des Vosges
Service TOS-Enseignement
Tél. : 03 29 30 35 27
Courriel : [email protected]
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tribune
D’EXPRESSION DES GROUPES POLITIQUES DU CONSEIL GÉNÉRAL.
Textes publiés sous la responsabilité des groupes.
Groupe de la majorité départementale
Avec LIVO, laissez-vous transporter !
Depuis début juillet, un nouveau réseau de transports
interurbains a été mis en œuvre par le Conseil Général : il
s'agit de LIVO, Lignes Interurbaines des Vosges. Un atout
supplémentaire pour la mobilité dans les Vosges ! Moins
connu que le réseau de transports scolaires, mais relevant
tout autant de la compétence du Conseil Général, le réseau de
transports interurbains nécessitait une réorganisation afin
d'optimiser ses capacités et de se faire connaître auprès des
Vosgiens. C'est chose faite désormais avec LIVO, qui fournit une
réelle visibilité de l'offre de transports dans notre département.
L'idée au départ était de faciliter la mobilité des Vosgiens tout
en leur proposant des tarifs attractifs pour voyager avec
simplicité : LIVO regroupe toutes les lignes régulières des
Vosges en un seul réseau et complète parfaitement le réseau
de transports scolaires. Ouvert à tous, pour des trajets
professionnels ou de loisirs, à coût modeste, se modulant
avec les autres formes de transport dans le département,
LIVO bénéficie d'une centrale d’information et de réservation
qui permet aux voyageurs d'idéalement composer leur
déplacement et de pouvoir obtenir une correspondance si leur
périple dépasse les limites vosgiennes. La plate-forme
d'intermodalité s'avèrera là un outil précieux puisqu'elle
préenregistrera les horaires des autres moyens de transports :
train, réseaux urbains, transports organisés par les communes
ou les intercommunalités.
A noter en outre que LIVO sera à terme accessible aux
personnes à mobilité réduite. Il est couplé avec une centrale
de covoiturage, Covivo. Des parkings de covoiturage sont
d'ailleurs déjà aménagés, à Frizon et Dompaire, à proximité
des grands axes de communication vosgiens. LIVO est
également couplé avec une centrale de location de vélos en
gare routière d’Epinal et de Neufchâteau, que l'on peut
réserver depuis septembre dès la préparation de son voyage.
En visitant le site internet www.livo-vosges.fr, vous prendrez
toute la dimension de ce réseau de transports en commun.
Car LIVO s'avère économique, mais aussi écologique. En
effet, il apporte sa contribution à la protection de
l'environnement : en utilisant les transports en commun, il est
possible de faire baisser les émissions de gaz carbonique de
manière significative. Et les véhicules en circulation
s'adapteront au volume des voyageurs (cars de moyenne et
grande taille). En créant LIVO, le Conseil Général souhaitait
pousser plus en avant la démarche et proposer des modes de
déplacements complémentaires, afin de poursuivre un voyage
placé sous le signe de la simplicité, de l'économie et de
l'intermodalité.
Composition du groupe : François BAZARD, Roland BEDEL,
Yannick DARS, Gilbert DIDIERJEAN, Yvon EUGÉ, Philippe
FAIVRE, Jean-Pierre FLORENTIN, Jean-Jacques GAULTIER,
Luc GERECKE, Martine GIMMILLARO, Michel LANGLOIX,
Colette MARCHAL, Guy MARTINACHE, William MATHIS,
Claude PHILIPPE, Jackie PIERRE, Christian PONCELET, Alain
ROUSSEL, Jean-Guy RUHLMANN et Gérard SANCHO.
Groupe des élus Républicains Et Socialistes
Votre conseiller général n'a pas voté... l'augmentation d'impôts!
En réponse aux innombrables courriers envoyés par le
Président du Conseil Général, laissant entendre que le Groupe
s’est opposé à la fiscalité départementale, donc aux recettes
permettant l'équilibre du budget départemental, nous
précisons que nous nous sommes seulement opposés
à l'augmentation de 6,6 %, surtout en cette période
d'austérité. Chacun reçoit ses feuilles d'imposition et peut
mesurer la réalité. Les économies sont certes prônées
au niveau national mais la majorité départementale soutenant
le même gouvernement agit à l'inverse sur le terrain,
au détriment des vosgiennes et vosgiens, exceptés ceux qui
bénéficient du fameux "bouclier fiscal". Depuis sa création,
les contribuables les plus aisés ne subissent pas, en raison du
plafonnement, les augmentations fiscales des collectivités
locales de ces dernières années.
Quel avenir pour nos pompiers volontaires ?
Le mois de juin dernier a vu les conseillers généraux se
pencher sur la Décision Modificative n°1 au budget de
l’exercice 2010, le menu très sobre a consisté à des crédits
d’ajustement, sans doter les chapitres des besoins
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particuliers. Comme d’habitude, les engagements du
Département sont peu ou pas tenus sur les priorités affichées,
un exemple. Les aides au casernement pour les pompiers
alors que le président et sa majorité, font de la communication
sur les efforts du Conseil Général en faveur du volontariat de
nos pompiers, de nombreuses demandes des communes et
syndicats intercommunaux qui ont lancé des opérations
d’amélioration et ou de constructions de nouvelles casernes,
ne sont pas prises en compte. Il n’est pas acceptable de
laisser perdurer cette situation, tous les pompiers des Vosges
ont droit au même traitement, et aux mêmes conditions
d’exercice de leurs missions, et les 500 000 euros inscrits au
budget ne pourront répondre aux besoins urgents. Nous
continuerons à demander sans relâche que les projets
essentiels en ce domaine fassent l’objet d’une véritable
attention et priorité de la part de l’exécutif départemental, les
paroles c’est bien, les actes c’est mieux!
Les élus Républicains et Socialistes
du côté de chez nous
Le prolongement de la RN 66 (E 512)
est en bonne voie
Le désenclavement routier de la Lorraine vers le Sud est assuré par la RN 66 qui rejoint la Suisse à Bâle,
via Mulhouse et la RN 57 qui relie la Suisse en direction de Lausanne via Vesoul et Besançon.
Le prolongement de la RN 66 (E 512) en est désormais au stade de l’enquête publique. Il s’agit
de la dernière étape avant de remettre le dossier à Jean-Louis Borloo, Ministre d’Etat, ministre
de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de la Mer, en charge des Technologies vertes
et des Négociations sur le climat.
RN 66 (E 512) et RN 57 : deux routes et une seule vocation, le
désenclavement de la Lorraine. L’aménagement de la RN 57
à 2X2 voies est en cours d’achèvement avec la mise en
service du doublement de Plombières-les-Bains prévue fin
2010. La RN 66 (E 512), elle, est aménagée jusqu’à Rupt-surMoselle. L’aménagement doit donc être poursuivi par la
déviation du Thillot. Cette opération a été inscrite au
quatrième Contrat de Projet Etat-Région (CPER) pour un
montant de 8,2 M€ qui permettra la réalisation des études et
des premières acquisitions foncières d’opportunité.
L’opération consiste en une déviation longue de 10,5 kilomètres à 2X1 voie en 1ère phase avec la construction d’un
tunnel de 450 mètres et d’un viaduc de 220 mètres. Le coût
total de ce projet est estimé à 165 M€.
Le 7 juin dernier s’est tenue à la mairie de Le Thillot une
réunion en présence du Président du Conseil général, du
Préfet, du Directeur des infrastructures et des transports au
Ministère de l'Ecologie, de l’Energie, du Développement
Durable et de la Mer (MEEDDM) et des élus de la vallée de la
Haute-Moselle. Cette réunion a permis de faire avancer le
projet. Ainsi, au mois de novembre, il sera soumis à l’enquête
d’utilité publique avant d’être remis courant juin à Jean-Louis
Borloo.
De plus, dans une enquête publiée le 26 mars 2010 par le
« Moniteur des Travaux Publics », revue de référence dans le
domaine, les Lorrains ont classé l’aménagement de la RN 66
(E 512) dans les Vosges parmi les quatre plus importants
projets d’infrastructures à engager en Lorraine avec
notamment le TGV Est 2e phase et l’A31 bis.
Une fois l’enquête d’utilité publique achevée, restera le volet
financier à boucler. Mais le Président du Conseil général se
veut raisonnablement confiant : « Il faut d’abord présenter un
dossier terminé, ensuite Jean-Louis Borloo m'a affirmé que si
le Département et la Région mettaient la main à la poche,
l’Etat suivra. Je m'y emploie ! »
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du côté de chez nous
Sur les ouvrages d’art
Le Conseil général en action
1 090, c’est le nombre d’ouvrages d’art de plus de 2 mètres d’ouverture que compte
le département des Vosges sur l’ensemble de son domaine routier. A ce patrimoine,
il convient d’ajouter tous les autres ouvrages plus petits ainsi qu’environ 150 murs
de soutènement. Afin de pérenniser ce patrimoine et d’assurer la sécurité des usagers,
le Conseil général consacre environ 3 000 000 €(1) chaque année à l’entretien
et à la réparation de ces ouvrages d’art.
1 - RD 48 – Sainte-Hélène
Réalisation d’une dalle de répartition et du radier
Montant : 240 000 €
Les travaux ont été terminés fin août
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3 - RD 435 – Ménil-sur-Belvitte
Réparation du mur de soutènement
Montant : 82 000 €
Les travaux sont terminés depuis la mi-août
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CHATENOIS
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MIRECOURT
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DOMPAIRE
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CONTREXEVILLE
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MONTHUREUX
-SUR-SAONE
BAINS-LES-BAINS
7
Eléments de protection
abords
7 - RD 40 – Fontenoy-le-Château
Réalisation d’une dalle en béton
Montant : 26 000 €
Début des travaux : début octobre pour un mois
8 - RD 32 – Portieux
Réalisation d’une dalle de répartition et d’un radier
Montant : 360 000 €
Les travaux sont terminés depuis le 19 août
(1) Les montants cités sont TTC.
16
Vi v r e l e s Vo s g e s e n s e m b l e - N ° 3 1 - A u t o m n e 2 0 1 0
X
60
D4
D4
34
LAMARCHE
60
D4
6 - RD 165 – Bainville-aux-Saules
Réalisation d’une dalle de répartition et d’un radier
Montant : 295 000 €
Les travaux sont terminés depuis le 15 août
D166
D165
5 - RD 12 – Girmont
Aqueduc au PR 16+833
Remplacement de l’ouvrage par une buse
béton préfabriquée
Montant : 65 000 €
Les travaux sont terminés depuis la fin août
VITTEL
BULGNEVILLE
4
D16
Réalisation d’un tablier et de longrines sur l’ouvrage
Montant : 165 000 €
Les travaux sont terminés depuis le 1er juillet
te
Hau
4 - RD 23A – Lusse
N5
7
A3
1
COUSSEY
2
D3
Remplacement de l’ouvrage par une buse
béton préfabriquée
Montant : 170 000 €
Les travaux ont été terminés fin août
D6
74
2 - RD 50 – Champ-le-Duc
1 - Corniche
2 - Dispositif de retenue
3 - Trottoir
8 - Joint de chaussée
9 - Joint de trottoir
10 - Accotement
11 - Talus en remblais
12 - Perré
13 - Descente d’eau
14 - Fossé
15 - Terrain naturel
9 - RD 166 – Uxegney
Réfection des superstructures de l’ouvrage
Montant : 310 000 €
Les travaux ont été terminés début juin
9
10 - RD 164 – Neufchâteau
Réparation du mur le long du quai Pasteur
Montant : 340 000 €
Début des travaux : 13 septembre
Fin des travaux prévus : fin janvier 2011
11 - RD 43 – Cornimont
14
R hin
Réparation du mur de soutènement
Montant : 75 000 €
Début des travaux : début septembre
Fin des travaux prévus : 31 octobre
M ose
lle
et
4
D42
PROVENCHERES
-SUR -FAVE
9
N5
D420
D4
20
6
D4
5
BROUVELIEURES
BRUYERES
D4
4
D157
D11
D415
15
12
1
D1
D1
57
CORCIEUX
B
59
D1
13 - RD 20 – Le Val-d’Ajol
Remplacement de l’ouvrage par une buse béton
préfabriquée
Montant : 315 000 €
Début des travaux : 5 juillet
Fin des travaux prévus : 5 novembre
14 - RD 157 – Plombières-les-Bains
Réparation du mur partiellement effondré
Montant : 132 000 €
Les travaux sont terminés depuis la fin du mois de juin
15 - RD 81 – La Houssière
D4
23
D1
1
D417
Réparation des murs en retour
Montant : 26 000 €
Les travaux sont terminés depuis le 21 août
D434
D417
17
D4
N5
7
GERARDMER
X
XERTIGNY
D486
4D
D3
D34
11
NORD
SAULXURES
-SUR-MOSELOTTE
D43
N6
6
D4
86
13
6
N6
LE-THILLOT
Haute-Saône
Superstructure
Haut
N5
7
14
7
D41
D4
86
REMIREMONT
D63
PLOMBIERES
-LES-BAINS
Réfection des superstructures
Montant : 240 000 €
Début des travaux : 16 août
Fin des travaux prévus : 30 novembre
D8
EPINAL
2
59
D459
FRAIZE
23
D4
20
D4
N1
D415
7
N5
D420
N5
7
9
N59
R hin
1
D166A
4
SAINT-DIE
-DESVOSGES
CHATEL
-SURMOSELLE
N1
59
8
D32
RAMBERVILLERS
D4
20
SENONES
3
2
D3
B as
RAON-L'ETAPE
N59
12 - RD 423 – Granges-sur-Vologne
Lexique
Superstructure : ce sont les équipements du tablier tels que :
- la chape d’étanchéité,
- la chaussée et les trottoirs,
- les garde-corps,
- les joints de chaussée.
Tablier : plateforme horizontale supportant la chaussée, les
trottoirs… c'est-à-dire l’ensemble des superstructures de
l’ouvrage.
Radier : plateforme située entre les appuis et protégeant
l’ouvrage contre les affouillements
Dalle de répartition : dalle en béton armé permettant de
répartir les charges de la circulation sur l’ensemble de l’ouvrage en maçonnerie et servant de support à l’étanchéité
Buse : conduite en béton armé ou métallique de forme
circulaire ou ovale
Mur de soutènement : paroi verticale destinée à soutenir
des remblais ou des talus
Mur en retour : mur de soutènement parallèle à la chaussée
de la voie portée
Longrines : poutres en béton armé servant d’assise aux
glissières de sécurité ou garde-corps.
A u t o m n e 2 0 1 0 - N ° 3 1 - Vi v r e l e s Vo s g e s e n s e m b l e
17
du côté de chez nous
Du nouveau dans les villages vosgiens…
• Aouze : une aire de loisirs inaugurée
Combiné multi-jeux pour les petits,
table de ping-pong, terrain mixte de
basket et de hand-ball pour les plus
grands : la nouvelle aire de jeux créée à
Aouze a été inaugurée en mai.
• Lignéville : un espace de détente et
des aménagements de sécurité
Sur la nouvelle aire de loisirs, les enfants
disposent de balançoires et de tables
de ping-pong.
Ils peuvent aussi pratiquer le basket et
le hand-ball ou s’adonner à différentes
activités ludiques.
Un passage piéton a été créé et un
abribus implanté. Des travaux d’éclai-
rage public ont aussi été réalisés afin de
sécuriser les accès menant à cet
espace où tous les habitants sont
invités à venir se rencontrer, échanger
ou se reposer grâce aux bancs qui sont
installés.
A noter : ces travaux ont bénéficié d’une
subvention de 34 653 € attribuée par le
Conseil général.
atout. Les responsables du projet ont
également misé sur la sécurité. C’est
ainsi que les trottoirs sont accessibles
aux personnes à mobilité réduite. Ils
sont aussi dotés de dalles podotactiles
permettant aux malvoyants de se diriger
plus facilement. Enfin, des spots réfléchissants ont été posés pour une circulation nocturne plus aisée.
• Savigny : une entrée de village
réaménagée
Avec ses places de stationnement, ses
espaces verts, ses bordures arborées et
ses nouveaux candélabres, l’entrée de
Savigny a vraiment fière allure.
Mais l’esthétique n’est pas son seul
Le coût de cet aménagement de très
grande qualité, 1 112 019 € - y compris
le renouvellement du réseau d’eau
potable de la rue principale - a été
financé par la Communauté de
communes, la commune et par le
Conseil général à hauteur de 256 866 €.
Charmois-l’Orgueilleux
Rénovation de la maison de retraite
A la maison de retraite Saint-Jean de Charmois-l’Orgueilleux, les travaux de restructuration engagés
en novembre 2009 vont bon train. D’ici quelques mois, seize personnes atteintes de la maladie
d’Alzheimer pourront être accueillies dans l’Unité de Vie Protégée en cours de construction.
« Cette Unité répond à un réel besoin » souligne Nathalie Del
Missier, alors directrice de la maison de retraite Saint-Jean.
Aujourd’hui, la maladie d’Alzheimer touche, en effet, plus de
5 000 vosgiens auxquels il convient d’offrir une prise en
charge globale et personnalisée.
Sur 876 m2, le nouveau bâtiment comprendra 16 chambres
individuelles, une salle de repos, un espace de soins, une
salle de bain dotée d’une « balnéo », une salle d’activités
équipée d’une cuisine thérapeutique ouverte sur une terrasse,
un vaste lieu de vie climatisé, servant également de salle à manger.
Des espaces de déambulation sécurisés sont également
prévus pour permettre aux résidents de se promener à leur
guise à l’intérieur comme à l’extérieur de l’unité. « Ici, tout a
été pensé pour préserver au maximum l’autonomie et la
sécurité des résidents » précise l’architecte Guillaume Viry.
Une construction durable
Toiture végétalisée, chauffage par géothermie, isolation
renforcée, climatisation naturelle du lieu de vie, c’est aussi
dans une démarche de développement durable qu’a été
conçu ce nouveau bâtiment dans lequel le bois est omniprésent (ossature, bardage, isolation, parquet…).
A noter : avec la création, dans un pavillon attenant à l’UVP(1),
de 5 chambres (dont une d’hébergement temporaire)
destinées à accueillir des personnes très dépendantes, la
capacité totale d’accueil de la maison de retraite Saint-Jean
sera portée à 69 places (dont 64 d’hébergement permanent,
3 d’hébergement temporaire et 2 d’accueil de jour).
Le coût des travaux qui devraient être achevés en mai 2011
est estimé à 1 831 000 € TTC financé à hauteur de 40% par
le Conseil général.
Les travaux devraient être achevés en mai 2011
18
Vi v r e l e s Vo s g e s e n s e m b l e - N ° 3 1 - A u t o m n e 2 0 1 0
(1) Unité de Vie Protégée
Fiche pratique
C’est l’automne :
on redémarre les chaudières !
Se chauffer en toute sécurité :
c'est indispensable
Un chauffage sûr :
- vous offre les meilleures conditions de confort
- fonctionne bien quand vous en avez besoin
- dure longtemps
- ménage votre porte-monnaie
- préserve la qualité de l’air de votre maison
- limite les émissions de gaz à effet de serre
Nettoyage, contrôles, réglages,
les trois piliers de l’entretien
L'entretien : une obligation annuelle
décret du 09/06/2009 pour les chaudières
entre 4 et 400KW
L’entretien annuel de votre installation de
chauffage et de production d’eau chaude est
obligatoire. Cet entretien s’effectue sous
votre responsabilité et à votre initiative.
Prudence : attention au monoxyde de
carbone !
Le monoxyde de carbone est un gaz
toxique très dangereux. Il peut se dégager chez vous quand vos appareils de
chauffage sont privés d’air, quand ils sont
encrassés ou mal réglés, quand le conduit de
fumée est obstrué.
Aération : laissez respirer votre maison
Assurez-vous périodiquement de la bonne ventilation du
local de la chaudière (grilles d’aération hautes et basses
propres, non obstruées). C’est indispensable au bon fonctionnement du brûleur. C’est obligatoire pour votre sécurité.
Chaudière : confiez-la à un spécialiste
Une chaudière fonctionne avec un rendement optimum,
rejette peu de gaz à effet de serre et pas de polluants, quand
elle est propre et bien réglée. En contrôlant chaque année la
qualité de la combustion de votre chaudière, votre professionnel détecte les anomalies et effectue les réglages ou les
réparations nécessaires.
Et le circuit de chauffage ?
N’oubliez pas les organes de régulation, les thermostats et
les programmateurs : leur contrôle annuel et leur réglage par
un professionnel garantissent votre confort et leur longévité.
Conduit de fumée : un bon ramonage préserve la santé
de votre chaudière… et la vôtre !
Le ramonage du conduit de fumée est obligatoire au moins
une fois par an. Un professionnel qualifié profitera de ce
nettoyage pour vérifier son état. Ce contrôle est d’ailleurs
obligatoire tous les trois ans pour les conduits tubés. Ces
précautions sont indispensables pour votre sécurité : un
conduit obstrué peut être à l’origine d’une intoxication par le
monoxyde de carbone.
Fiche pratique
C’est l’automne :
on redémarre les chaudières !
Garantie, tranquillité, confort :
le contrat d'entretien
Un contrat d’entretien, c’est...
- un intervenant compétent
- un contrôle annuel préventif de votre
chaudière
- la définition des engagements de votre
professionnel et de vos responsabilités
- le dépannage rapide de votre installation en cas
de panne. Certaines entreprises s’engagent
même par contrat à intervenir sous 24 heures
- des pièces détachées disponibles, correspondant à votre équipement
Un contrat d’entretien, c’est aussi :
• une durée de vie 2 à 3 fois plus longue pour
votre chaudière
• 5 fois moins de pannes
• 8 à 12% de combustible consommé en moins
Les Espaces
vosgiens vous donnent une information
gratuite et objective.
Notez nos coordonnées :
EIE Centre & Ouest Vosges
Pierre Pellegrini
Frédéric Schalck
[email protected]
20 Allée des Blanches Croix
Zone des Tuileries
BP 91058 - 88051 EPINAL Cedex 9
Tél. : 03 29 82 93 85 - Fax : 03 29 35 27 51
N° Azur
Et pour toute la Lorraine,
un seul numéro
Du lundi au vendredi
N° Azur
0 810 422 422
PRIX D'APPEL LOCAL
de 10h00 à 12h00 et de 13h30 à 17h30
et un site internet : www.eie-lorraine.fr
jeunes
Podium
Art, littérature, sciences, sport, métiers d’art ou de bouche… Dans de multiples domaines, de jeunes vosgiens
se sont récemment distingués. « Vivre les Vosges ensemble » a choisi d’ouvrir ses colonnes à ces jeunes
qui portent haut les couleurs de notre département.
Le Centre de Formation Rural de Gugnécourt remporte
le 1er prix départemental du concours de la Résistance et de
la déportation. Félicitations aux 32 élèves issus des classes
de 1ère en baccalauréat professionnel par alternance, options
SMR (Service en Milieu Rural) et CGEA (Conduite et Gestion
des Exploitations Agricoles) qui, sous la houlette d’Hervé
Koenig, ont réalisé un mémoire sur le thème « L’appel du
18 juin 1940 du Général de Gaulle et son impact jusqu’en
1945 ». A consulter sur www.cfr-gugnecourt.com
Aurélie Couval, Sarah Gérard, Myrtille Georges, Marie
Gasman et Déborah Chevrier, élèves de 3e du collège
Alphonse-Cytère de Rambervillers dont le mémoire collectif
a obtenu la 2e place au niveau départemental du concours de
la Résistance et de la déportation.
Baptiste Louf, lauréat des Olympiades de mathématiques.
Sur 6 729 candidats, cet élève du lycée Notre-Dame – Saint
Joseph d’Epinal figure au palmarès des 25 lycéens récompensés au niveau national et décroche un 2e accessit.
Jack Simard, auteur compositeur et interprète romarimontain qui a participé au 1er album « Premier opus terrestre » du
collectif « Zang Zang Paradigme ». Pour en savoir plus, téléphoner au 03 84 63 88 62.
Benjamin Cunin, 17 ans, résidant à Aroffe, à qui le jury du
prix littéraire Henri Thomas a décerné une mention spéciale
pour sa nouvelle intitulée « Coup de grâce ».
Geoffrey Haxaire, 27 ans, originaire de Rambervillers,
finaliste de la 1ère édition de l’International Cup de cuisine
organisée en mars par la Mutuelle des Cuisiniers de France à
Villepinte.
Prune Antoine, Spinalienne de 28 ans qui, le 9 mai, a reçu
le prix Louise Weiss du journalisme européen, catégorie junior,
des mains de Pierre Lelouche, Secrétaire d’Etat aux Affaires
européennes. Son reportage était consacré aux enfants que
les Polonais, au début des années 2000, ont été contraints de
« laisser au pays » pour aller travailler dans divers états de l’Union
Européenne et notamment en Grande-Bretagne et en Irlande.
Nicolas Hocquard et Jérémie Nevin, élèves au lycée
Jean-Baptiste Vuillaume de Mirecourt et Pauline Duthuit,
élève au lycée Jules Ferry de Saint-Dié-des-Vosges, finalistes du concours régional des XXVIe Olympiades de chimie.
Maxime Thouvignon et Geoffrey Bubendorff, élèves en
section Métiers de la pierre au lycée professionnel Camille
Claudel à Remiremont, meilleurs apprentis de France, qui ont
reçu la médaille d’or nationale au Sénat.
Huit élèves de 1ère S du lycée Pierre et Marie Curie de
Neufchâteau (Anne-Julie Fattet, Thomas Charmey,
Charles Evrard, Remy Fornassier, Clément Neves, Pierre
Perny, Charles Roitel et Finan Uncuoglu) auteurs d’un
dossier très documenté sur le thème « Comment les médias
peuvent-ils améliorer l’image de la femme dans une perspective
d’égalité entre les filles et les garçons, entre les femmes et les
hommes ? » qui leur a permis de décrocher le 1er prix national
du concours « Les Olympes de la parole » organisé par
l’Association française des femmes diplômées des universités.
Mathilde Valdenaire, Laura Remy, Elise Poinsignon et
Anaïs Martin, élèves au lycée Louis Lapicque d’Epinal,
sacrées championnes de France d’orientation UNSS (Union
Nationale du Sport Scolaire).
La classe de CE2- CM1 de l’école Jean Macé de
Gérardmer, dont l’enregistrement musical intitulé « On veut
faire tomber les murs » a obtenu le 1er prix (catégorie œuvres
collectives) du concours « Ecrits pour la Fraternité » organisé
par la Ligue des Droits de l’Homme.
Le collège Julie Victoire-Daubié de Bains-les-Bains dont
le programme d’actions mis en place à l’occasion d’une
semaine de sensibilisation aux risques d’accidents a reçu le
1er prix du concours « Les clés de l’éducation routière »
organisé par la Prévention routière avec le soutien du
ministère de l’Education nationale. L’établissement a reçu le
trophée et le chèque de 1 000 € qui l’accompagnait des
mains du Ministre, Luc Chatel.
Alexis Heitzmann et Jérôme Guepratte, élèves en
section BTS conception de produits industriels au lycée
Pierre-Mendès France d’Epinal, qui ont imaginé un transporteur de sacs de farine, baptisé « Transacfa ». Leur projet a été
primé par le jury du concours « Entreprendre 2010 », organisé
par le Centre européen d’entreprise et d’Innovation,
Promotech.
Si vous connaissez des jeunes Vosgiens susceptibles d’être
mentionnés dans cette rubrique, n’hésitez pas à le faire savoir
à la rédaction de « Vivre les Vosges ensemble » par téléphone
au 03 29 29 87 30 ou par courriel : [email protected]
avant le 30 octobre pour une parution dans le numéro d’hiver.
A u t o m n e 2 0 1 0 - N ° 3 1 - Vi v r e l e s Vo s g e s e n s e m b l e
21
initiative
Le CODERPA des Vosges
Une référence pour tout ce qui touche
à la vie des personnes âgées
Instance peu connue du grand public, le COmité DEpartemental des Retraités et Personnes
Agées (CODERPA) est un organisme consultatif. Placé auprès du Président du Conseil général
depuis 2005, il fournit, depuis 28 ans, de précieuses informations sur tous les sujets touchant
à la vie des personnes âgées.
Les commissions
En plus du bureau, le CODERPA dispose de quatre
commissions. Ce sont des groupes de travail désignés par
l’Assemblée générale. Elles se réunissent régulièrement pour
évoquer des sujets spécifiques aux personnes âgées et
étudier les différents problèmes que pose le vieillissement.
Un groupe de bénévoles lors d’une formation
à la maison de retraite de Corcieux.
Constitué de 69 membres, le CODERPA réunit des
représentants d’associations et d’organismes de retraités et
personnes âgées, des professionnels travaillant auprès des
personnes âgées, des collectivités locales et des principaux
organismes financeurs, ainsi que des personnes qualifiées.
Son statut
Les moyens financiers dont le CODERPA dispose sont fournis
par le Conseil général. Ils peuvent éventuellement être
complétés par d’autres ressources.
Ses missions
Le CODERPA a un rôle uniquement consultatif. Il n’a pas
pouvoir de décision, ni d’exécution. Il est force de
propositions et d’avis pour les instances départementales
concernant la vie des personnes agées. Le CODERPA est, par
exemple, consulté lors de l’élaboration des schémas
gérontologiques que le Conseil général établit régulièrement.
Son fonctionnement
Le CODERPA est présidé de droit par le Président du Conseil
général. Des Vice-présidents sont élus par l’ensemble des
membres titulaires. Convoquée à l’initiative du Président,
l’Assemblée générale se réunit une fois par an. Elle regroupe
soit tous les membres (titulaires et suppléants) soit seulement
les titulaires et élit pour un an le bureau.
22
Vi v r e l e s Vo s g e s e n s e m b l e - N ° 3 1 - A u t o m n e 2 0 1 0
- « La vie en établissement » : pour mieux comprendre la
situation des personnes âgées en maisons de retraite, les
membres de la commission «Etablissement» ont visité trois
maisons de retraite (Ville-sur-Illon, Bussang et le Val-d’Ajol). Ils
ont aussi participé à certaines journées de formation des
bénévoles en maison de retraite (photo).
- « Le maintien à domicile » : la réflexion de la commission
«Aide à Domicile» a porté sur l’utilisation du CESU (Chèque
Emploi Service Universel) et sur les aides accordées.
- « Le bien-être des personnes âgées » : l’isolement et la
maltraitance des personnes âgées à domicile, en maison de
retraite, sont des préoccupations de la commission « bienêtre ». Elle étudie les structures et services mis à disposition
des personnes, permettant d’améliorer leurs conditions de vie
et les moyens de transport.
- « La formation et l’information » : comment et quelles
informations diffuser ? Quelques thèmes ont été répertoriés
dont celui des soins palliatifs.
Pour en savoir plus :
Secrétariat du CODERPA des Vosges
2, rue Grennevo
88026 Epinal Cedex
Tél. : 03 29 30 35 02
Les CODERPA ont été établis par un décret de 1982.
Ce décret a d’ailleurs été modifié en 1988, en 1998 puis
en 2004.
La loi du 13 août 2004 a apporté des modifications dans
l’organisation du CODERPA. Dans le même temps,
le CNRPA (Conseil National des Retraités et Personnes
Agées) a été mis en place. La création de CORERPA
au niveau régional a également été envisagée à titre
facultatif. C’est ainsi que le CORERPA de Lorraine a été
créé en 2009.
Gourmandise
Petites recettes
colorées pour
les enfants
Petites brochettes méli-mélo
A préparer à l’avance
Ingrédients
•
•
•
•
•
•
800 g de viande de bœuf, dans le rumsteck
8 grosses carottes,
4 courgettes avec la peau,
Quelques champignons de Paris,
4 œufs, de l’huile, du sel,
8 brochettes en bois
☺
Pour faire macérer la viande : 1 cuillère à soupe de
sauce soja, 1 cuillère à soupe de vinaigre de vin, 1 cuillère
à soupe d’huile, de la ciboulette, du persil, 1 gousse d’ail
hachée, un peu de sucre, une pincée de sel …
Tes parents demandent à leur boucher de couper des
lanières dans le bœuf d’environ 6 cm de long et de 1 cm
d’épaisseur. Faire macérer dans la marinade 1 heure avant
le repas.
Tes parents préparent les légumes : ils découpent des
tranches épaisses de carottes et de courgettes puis ils les
font cuire 5 minutes dans de l’eau bouillante salée.
Ils préparent des lamelles épaisses de champignons et de
concombre.
Ils séparent les jaunes et les blancs et battent légèrement
chaque élément dans un bol. Dans une poêle huilée, tu fais
une omelette avec les blancs puis une omelette avec les
jaunes, d’environ 0,5 cm d’épaisseur. Tu poses chaque
couleur sur une planche et tu coupes des lanières de 6 cm
sur 3 cm.
Tu fais cuire rapidement les morceaux de viande. Tes
parents t’aident à enfiler les divers morceaux pour faire un
joli mélange de couleurs.
Petite purée rose
Ingrédients
• 12 pommes de terre à purée,
• 1 petite betterave cuite,
• 1/4 de litre de lait et quelques gouttes
d’huile d’olive,
• 1 pincée de noix de muscade, du sel
Entrée de crêpes
Ingrédients
•
•
•
•
•
•
•
•
☺
250 g de farine,
3 œufs
1 pincée de sel,
1/2 litre de lait,
une cuillère à soupe d’huile,
100 g de gruyère râpé,
100 g de jambon haché,
1 grosse poignée de jeunes feuilles d’épinards
Tu mélanges la farine, le sel et tu ajoutes le lait
peu à peu puis les œufs et l’huile. Tu cuis les
crêpes dans une poêle antiadhésive. Tu coupes
chaque crêpe en 2 moitiés. Tu répartis sur chacune
un peu des trois ingrédients préparés, tu roules
chaque demi-crêpe et tu maintiens le petit rouleau
avec une pique en bois. Au moment de servir tu
fais chauffer doucement les rouleaux dans une
poêle avec un peu de beurre.
☺ Tes parents font cuire les pommes de terre épluchées
15 minutes à la vapeur. Ils moulinent finement la betterave
avec un mixeur.
Dans la casserole, tu écrases les pommes de terre avec
une fourchette. Tu ajoutes le lait, l’huile d’olive, le sel et un
peu de noix de muscade râpée. Tu remues avec une spatule en bois. Tu colores la purée avec la betterave, selon la
couleur désirée.
Glace grande vitesse
A préparer juste avant
de déguster…
Ingrédients
• 500 g de framboises surgelées
• 200 g de sucre
• 200 g de crème
☺
Dans le bol du robot
ménager, tu verses les framboises directement sorties
du congélateur avec le
sucre et la crème et tu
mixes aussitôt. La glace est
prête à servir.
A u t o m n e 2 0 1 0 - N ° 3 1 - Vi v r e l e s Vo s g e s e n s e m b l e
23
à vous de jjouer
SUDOKU
de Philippe Imbert
Ils ont gagné le bâton
de randonnée de « Vivre les
Vosges ensemble »
Le mot mystère caché dans la grille
de mots fléchés publiée dans le
numéro d’été était «Grand».
A l’issue d’un tirage au sort effectué le 5 août par Maître Biette,
huissier de justice à Epinal parmi
les 377 bonnes réponses reçues,
ont été déclarés gagnants :
JEU CONCOURS
TROUVEZ LE NOMBRE MYSTERE !
ET GAGNEZ UNE IMAGE D’EPINAL SUR LE
THEME DE L’AUTOMNE DANS LA PLAINE
Complétez ces grilles de sudoku de manière à ce que
chaque ligne, chaque colonne et chaque région (carré
de 3x3) ne contiennent qu’une seule fois tous les
chiffres de 1 à 9. Additionnez ensuite les 3 chiffres
situés dans les 3 cases grisées de chaque grille.
Reportez ces résultats dans les cases A, B et C et
additionnez-les pour trouver le nombre mystère.
Envoyez votre réponse sur carte postale ou sur papier
libre avant le 31 octobre 2010 à minuit (le cachet de la
poste faisant foi) au Conseil général des Vosges –
Direction de la Communication externe - 8, rue de la
Préfecture - 88088 Epinal cedex 9 - en indiquant en
lettres capitales vos nom, prénom et adresse précise.
50 bonnes réponses seront tirées au sort et gagneront
une image d’Epinal sur le thème de l’automne dans la
plaine d’une valeur de 20 €.
Ce concours est ouvert à toutes les personnes qui
reçoivent le magazine « Vivre les Vosges ensemble »
dans leurs boîtes aux lettres à l’exception des élus et
du personnel du Conseil général des Vosges. Il est par
ailleurs limité à une seule participation par foyer (même
nom, même adresse).
Le règlement est déposé chez Maître Fleschen, huissier de justice, 19 place de l’Atre à Epinal. Il peut être envoyé gratuitement sur
demande adressée au Conseil général des Vosges, Direction de la
communication externe, 8, rue de la Préfecture – 88088 Epinal
Cedex 9 et être consulté sur le site Internet www.vosges.fr.
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Total A + B + C :
Patricia BADONNEL
(BELLEFONTAINE) ; Véronique
BASTIEN (MONTHUREUX-SURSAONE) ; Andrée BROCHIN
(CHAMAGNE) ; Odile BROGGI
(FRESSE-SUR-MOSELLE) ;
Yvan CHANEL (SANCHEY) ;
André CHATELAIN (VITTEL) ;
Jean CHEVRIER (ARCHES) ;
Marie-Claude CHRISTMANN
(HADOL) ; Marie-Thérèse
CHRISTOPHE (CHATENOIS) ;
Andrée CLAVIER (LAFAUCHE
(52700)) ; Isabelle CLAVIER
(POMPIERRE) ; Muriel COLIN
(SENONES) ; Véronique COLIN
(CHARMES) ; Thierry COLNET
(POUSSAY) ; Marylène COURTOIS
(CHARMOIS) ; David CUNY
(SAPOIS) ; Jacques DA PRAT
(ESSEGNEY) ; Sylviane DARTOIS
(ONCOURT) ; Norbert DARTOIS
(LERRAIN) ; Cécile DECOULE
(CLEURIE) ; Philippe DIEUDONNE
(FERDRUPT) ; Gérard FELIX
(PROVENCHERES-SUR-FAVE) ;
Denise FICHTER (OELLEVILLE) ;
Francis GEORGEL (CORNIMONT);
Angélique HEILMANN (SANCHEY) ;
Lucette HEILMANN
(DARNIEULLES) ; Dorine HENRY
(FRESSE-SUR-MOSELLE) ; Nicole
HUC (CORNIMONT) ; Odile
JACQUOT (TAINTRUX) ;
Marie-Hélène JOLY (LA BRESSE) ;
Françoise LAURENT (SAULXURESSUR-MOSELOTTE) ; Denise LEJAL
(GIRMONT) ; Marie LOUIS
(EPINAL) ; André MARCHAL
(MORELMAISON) ; André MATON
(SAINT-DIE-DES-VOSGES) ;
Philippe MEAZZA (EPINAL) ;
Michel MICARD (DOGNEVILLE) ;
Chantal MICHEL (MARTIGNY-LESBAINS) ; Eliane PIERRE
(RAMBERVILLERS) ; Michèle
POULET (MONTHUREUX-SURSAONE) ; Claude RISSE
(GERARDMER) ; Gabriel ROBERT
(EPINAL) ; Claude ROLIN
(DOLAINCOURT) ; Jacqueline
SIMON (SAINT-LEONARD) ; Michel
SIMONIN (LE VAL-D’AJOL) ; Bruno
STOCARD (EPINAL) ; Françoise
THAUVIN (HYMONT) ; Chantal
THOUVENOT (MONT-LES-NEUFCHATEAU) ; Céline TOUSSAINT
(VAGNEY) ; Justine VERNIER
(LAMARCHE).
Bravo à tous !
découverte
Les Crêtes
de la Haute-Meurthe
Si vous décidez de partir à la découverte de la
Haute-Meurthe, ne prévoyez pas un départ trop
tardif, car il vous faudra compter presque 6h pour
parcourir les 20 kilomètres de cette randonnée.
- Accès et départ : à Plainfaing, sur le parking
de la Confiserie des Hautes-Vosges
- Balisage : disques rouge et bleu et chevalet jaune
- Distance : 20 km
- Durée : 5h30 à 6h
- Chaussures de marche conseillées
Débutez la randonnée à l’arrière du parking de la confiserie à Habeaurupt en direction du col du Reposoir.
Prenez le chemin à gauche (balisé disque rouge) vers
Xéfosse. Le chemin domine ensuite le lit de la Meurthe
et se prolonge par des bordures de murets de pierres
et de noisetiers. Remontez le cours du torrent de
montagne par les pâtures du fond de la vallée.
Continuez votre marche vers le Rudlin. En sortant de
Xéfosse, engagez-vous dans le petit chemin rejoignant
la départementale 23 à la hauteur de l’étang des
dames. Optez ensuite pour la route balisée chevalet
Pour vos balades, le Conseil
général vous offre une pochette
plastique transparente que vous
pourrez porter autour du cou.
Si vous êtes intéressés, il suffit
de téléphoner au 03 29 29 00 29
ou d’adresser un courriel à
[email protected]
jaune grimpant vers le col du Luchbach jusqu’au
chemin caillouteux de la Louvière menant au centre de
vacances. Un premier virage à gauche (cote 785 - carte
IGN), un second virage à droite… et aventurez-vous
sur le chemin qui jouxte la forêt de hêtres. Poursuivez
la grimpette jusqu’au Faing du Souche, véritable
belvédère sur les montagnes environnantes, à 915
mètres d’altitude. Continuez tout droit et à la patte
d’oie, filez à droite vers les Auvernelles (balisé disque
bleu). La route forestière qui suit contourne les
sommets de la Ronde Feigne et du Bramont. Au lieudit « Fourchon », prenez une portion de route bitumée
vers la gauche en direction de la Hardalle. Là, suivez
toujours le balisage disque bleu vers Varcivaux et la
Grange-le-Pour. Se succèdent alors routes bitumées et
tronçons forestiers jusqu’au hameau de Grange-lePour à une altitude de 815 mètres. Retournez enfin
vers Habeaurupt par un long chemin de forêt (balisé
cercle bleu). Au lieu-dit « Dessus des roches », prenez
le temps de souffler et admirez la vue sur le village
avant de descendre jusqu’à un sentier à environ 250
mètres qui vous mènera à votre point de départ.
✁
La forteresse de Châtel-sur-Moselle
Avec ses 22 tours, ses 3 étages de galeries et de salles souterraines, la forteresse
de Châtel-sur-Moselle qui s’étend sur 5 hectares est l’un des plus grands châteaux
forts d'Europe. Elle témoigne de l'évolution de la fortification du XIe au XVIe siècles.
Une histoire
de familles
Châtel joua un rôle stratégique tout
au long de l'histoire. Possession
depuis 1072 des Comtes de
Vaudémont, la forteresse passa
sous la suzeraineté des Comtes de
Bar vers 1200. Arrivée par mariage
en 1373, la famille comtoise des
Sires de Neufchâtel en fit le centre
d'une principauté d'influence bourguignonne. Devenue lorraine par
échange en 1544, elle résista à l'in-
vasion française durant la Guerre
de Trente Ans et, de 1634 à 1670,
changea neuf fois de mains. Elle fut
démantelée en 1671 sur ordre de
Louis XIV.
Une forteresse qui
s’aggrandit au fil des ans
On situe entre 1072 et 1100 la
construction du premier château
de Châtel. Situé sur un promontoire calcaire, il est isolé du plateau
par des fossés de 57 mètres de
large. Il fut agrandi au début du XIIIe
et connut au XVe siècle une extension considérable. Flanqué de
22 tours et doté de deux porteries(1), il est alors adapté à l’artillerie
à boulets métalliques. La longueur
cumulée des deux enceintes atteint
1,4 km. Un réseau de galeries fait
communiquer les ouvrages de
défense, le château, le bas de la
ville et la rive de la Moselle.
Trois hôtels seigneuriaux seront
construits successivement et une
église romane, dédiée à Saint
Laurent, est également édifiée à
l’angle nord-est du château et restera l’église paroissiale de Châtel,
jusqu’à la fin de XVe siècle.
L’association
du Vieux Châtel
Chantal et Jacques Debry ont
fondé en 1972 l’association du
Vieux-Châtel pour la sauvegarde et
la mise en valeur de ce monument.
Dès 1988, le site est inscrit au titre
des monuments historiques, le protégeant ainsi de la destruction et de
la construction sauvage. La forteresse est également classée monument historique.
(1) La porterie est le bâtiment d'un monastère ou d'une abbaye situé à côté de la porte,
et où loge le portier ou gardien.
A u t o m n e 2 0 1 0 - N ° 3 1 - Vi v r e l e s Vo s g e s e n s e m b l e
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Les circuits pédestres sont balisés par des panneaux directionnels et des symboles de couleur et de
forme géométrique, posés par les sections du Club Vosgien, les Syndicats d’Initiative, l’Office National
des Forêts. Ces marques rendent le massif et la plaine accessibles aux promeneurs et randonneurs.
Les sentiers de Grandes Randonnées balisés par le Club Vosgien sont matérialisés par des rectangles
monocolores.
✁
Depuis 40 ans, des bénévoles internationaux œuvrent à l’entretien et à
la rénovation du site (restauration de
murs, pavages, dallages, brèches,
maçonneries de protection…)
Des animations
Des animations sont proposées tout
au long de l’année et, à la Pentecôte,
l’association organise sa traditionnelle fête médiévale avec au pro-
gramme : divertissements, banquet
médiéval, techniques de combat,
règles courtoises de la guerre du
Moyen Age, médecines traditionnelles,
musiques,
danses
et
contes…
Comment s’y rendre ?
Association du Vieux Châtel
8, rue des Capucins
88330 Châtel-sur-Moselle
Tél.: 03 29 67 14 18
Fax : 03 29 67 64 92
Courriel : [email protected]
Internet : http://chatel-medieval.fr
Ouverture :
- du 1er juillet au 30 septembre,
visites guidées tous les jours à 11h,
14h30 et 16h
- du 1er octobre au 30 juin : tous les
jours à 15h, 16h et 17h – autres
horaires possibles sur rendez-vous.
Tarifs : adultes : 5 €, groupes à partir de 20 ou Ambassadeurs de
Lorraine : 4 €, gratuit pour les
enfants de moins de 12 ans
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Vi v r e l e s Vo s g e s e n s e m b l e - N ° 3 1 - A u t o m n e 2 0 1 0
[email protected] www.club-vosgien.com
Le Balisage
Source des informations : Vosges Développement, « Guide Promenons-nous
dans les Vosges » - Rédacteur Photographe : Olivier Frimat, agence Lézard Vert
Le Grand Valtin
portrait
Grès flammés,
Julie Bernaudin ouvre
un atelier-exposition
à Rambervillers
A la mi-septembre, Rambervillers a renoué avec un passé centenaire
que d'aucuns estimaient révolu. Au 31, avenue Félix Faure, à côté
de l'ancienne demeure d'Alphonse Cytère, père des célèbres “ Grès
flammés ”, Julie Bernaudin a ouvert son atelier de création céramique.
Il jouxte un magasin
d'exposition-vente,
afin que les visiteurs
découvrent le processus complet d'élaboration de ces magnifiques objets d'art.
Un pari pour cette jeune
femme de 29 ans et un
vent de renouveau pour
ces superbes créations, nées de la terre
et du savoir-faire des
hommes qui, avec les
signatures de « l'École
« L'enfant prodigue » de
de Nancy » firent un
Pierre CLAUDIN 1906.
Collection Lionel
siècle durant la répuPAGLIARIN.
tation internationale
de la cité rambuvetaise.
Et si l'avenir tutoyait le passé ?
Face au projet de Julie Bernaudin, les
banquiers ont un peu tiqué, mais finalement accepté de le financer. Etudiante à
la faculté de Strasbourg puis à l'Institut
Européen des Arts Céramiques de
Guebwiller, elle a trouvé sa voie au
milieu des moules et des fours, dans
l'aile gauche des ateliers de son grandpère, l'antiquaire Marcel Ferry, dépositaire des « Grès Flammés » depuis les
années 70. A Rambervillers, rue des
abbés Mathis et Marion, elle a appris les
secrets des fouilles en profondeur de
l'argile, les mystères de la fabrication de
la barbotine et de l'émaillage. Elle a
découvert les trésors d'un catalogue de
quelque 300 pièces que ses propres
créations contemporaines commencent
à enrichir.
Dans cette aventure, Julie ne part pas
seule. Elle est l'héritière de plus d'un
siècle de richesses patrimoniales produites par ces potiers-fabricants de
tuyaux qui surent diversifier leurs productions vers la faïencerie à partir des
années 1900. Leur réputation sera renforcée, nous l'avons dit, par les prestigieuses signatures nancéiennes de
Gallé, Prouvé, Grüber et Majorelle. En
vitrine, une kyrielle de jardinières, vases,
cache-pots, horloges, bonbonnières,
lampes, cruches, objets de table et de
décoration, sans oublier des frises et
manteaux de cheminées, ainsi qu'une
invraisemblable galerie d'animaux et de
pots à pharmacie, constituent à
Rambervillers un patrimoine de «grès
artistiques » unique.
Les non-initiés, avec un siècle de
recul, peuvent découvrir cette extraordinaire richesse au Musée de la Terre.
Ce Musée, animé par l'association « Art
et Histoire » de Rambervillers, c'est la
seconde raison pour laquelle Julie
Bernaudin ne part pas seule dans cette
aventure. Autour de Marie-Claude
Ferry-Cuny, sa présidente, une équipe
de bénévoles-experts œuvre avec
pugnacité, au 1 rue de la Faïencerie, à la
préservation et à la promotion des arts
céramiques de Rambervillers. Plus d'un
millier de visiteurs s'y rendent bon an
mal an. S'est ainsi créé depuis des
années, autour de ce Musée de la Terre
un réseau d'amis, de collectionneurs,
d'amoureux des « arts du feu », de ces
objets « comme léchés par les flammes »,
aux couleurs irisées offrant tous les tons
du bleu, du vert, jusqu'au rouge sang de
bœuf.
Inutile de préciser qu'au sein de ce
réseau - qui va loin dans le sud
lorrain, de Lunéville Saint-Clément à
Badonviller, de Bruyères à Saint-Dié
aussi - on est heureux de la relève
qu'entreprend la petite-fille de Marcel
Ferry et bien sûr déterminé à la soutenir. Renaissance consensuelle, donc.
Julie Bernaudin sait aussi pouvoir
compter sur le soutien de la cité et du
Conseil général des Vosges, et notamment de Martine Gimmillaro qui ont su
s'impliquer hier pour enrichir le patrimoine artistique local et sauront demain
encourager son projet.
Claude Duvoid
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27
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culture loisirs sport
A découvrir du 18 novembre 2010 au 19 février 2011
Exposition « Vosges, terre de tourisme.
du siècle de Montaigne à nos jours (1500-2000) »
Voyage culturel
« Dans le sillage de Montaigne »
Un petit voyage, en car, de Domremy à Bussang,
en passant par Plombières-les-Bains ou
Remiremont, sur les lieux où vécut Montaigne,
lors de son séjour dans les Vosges de 1580.
Durant le circuit seront lus des extraits de journaux de voyage dans les Vosges, du XVIe au
début du XIXe siècle.
Samedi 27 novembre 2010
Tous publics
Inscription et réservation
(dans la limite des places disponibles) :
au 03 29 81 80 70
ou par courriel : [email protected]
Le mot « tourisme », que l’on associe au voyage et au séjour temporaires
de personnes hors de leur domicile, est emprunté à l’anglais tourist. Il dérive au XVIIIe siècle du « Grand Tour » effectué en Europe par les jeunes
Anglais de bonne famille. En français, le mot semble apparaître en 1816
et s’applique d’abord aux voyageurs anglais. Il se répand à partir de la
publication, en 1838, des Mémoires d’un touriste de Stendhal.
Pourtant quelques départements français ont le privilège d’avoir connu
le tourisme bien avant que le mot ne soit reconnu. C’est bien le cas des
Vosges, dont on sait qu’elles accueillent, dès 1500 environ, les premiers
voyageurs et Montaigne, en 1580, n’en fut pas le moins célèbre !
Les premiers voyageurs viennent dans l’est de la France goûter le spectacle naturel de la montagne et ses richesses botaniques et minéralogiques, découvrir les sites archéologiques ou répondre à l’attraction des
stations thermales.
Des sociétés de promenades aux premiers syndicats d’initiative, des
premiers guides régionaux (Joanne, Michelin…) aux affiches et brochures locales, les villes s’ouvrent à cet afflux saisonnier nouveau.
Jusqu’au début du XXe siècle, se croisent sur les routes ou sur le rail,
dont l’amélioration du réseau accompagne cet essor, aristocrates,
curistes, érudits ou marcheurs, qui laisseront bientôt place à un tourisme plus populaire, né des congés payés, des Trente Glorieuses et du
tourisme social encouragé par les entreprises (Boussac, …). Premières
colonies de vacances, premiers campings, premières stations de ski,
refuges attirent les familles dès l’immédiat après-guerre.
Depuis deux siècles, municipalités, Département et associations conjuguent leurs efforts pour donner à cette terre de tourisme son visage
attractif actuel. Il n’en fallait pas plus pour imaginer une exposition et
des actions culturelles associées qui aillent fouiller dans la richesse du
passé de notre territoire aux environs de 1500. L’idée est de retracer, sur
cinq siècles, l’histoire d’une activité devenue l’un des piliers économiques des Vosges d’aujourd’hui.
A lire
Histoire
« Sur les traces d’Apollon - Grand la gallo-romaine »
Un plateau où ne coule aucune rivière mais d’où surgit l’eau,
un immense et magnifique amphithéâtre, une mosaïque de plus
de 200 m2, des tablettes astrologiques d’origine égyptienne,
la stèle à Meditrina, des centaines de précieuses sculptures :
pour les archéologues qui, en 1960, ont repris les recherches
sur le site de Grand, ces découvertes témoignaient de l’existence
du Temple d’Apollon, « le plus beau du monde » d’après le récit
du voyage de l’empereur Constantin. Cet ouvrage réalisé sous
la direction de Thierry Dechezleprêtre, conservateur du patrimoine au Conseil général et auquel ont participé de très nombreux spécialistes, archéologues, historiens, historiens de l’art,
remet en perspective ces hypothèses et toute la richesse de ce
site, propriété du Conseil général.
Ed. Somogy - Editions d’art - 25 €
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Vi v r e l e s Vo s g e s e n s e m b l e - N ° 3 1 - A u t o m n e 2 0 1 0
Témoignage
« Vivre quand même » de Julien Gascht
Julien n’a pas connu sa mère : elle décède à
sa naissance. Sa tante le prend en charge et
l’élève comme son propre fils. Deux ans plus
tard, un terrible diagnostic médical révèle
qu’il est atteint de la « myopathie de
Duchenne ». Progressivement, Julien perd
presque toute mobilité… Aujourd’hui, à 31
ans, il ne lui reste plus que l’usage de la tête
et des doigts. Entre lit et fauteuil roulant et
placé sous assistance respiratoire permanente, Julien, qui vit à Circourt, a écrit ce livre
pour témoigner. Car au-delà de la souffrance
physique et morale, il faut vivre quand même.
Ed. Bénévent - 13,50 €
Cela a pu être réalisé grâce aux abondants
témoignages documentaires et artistiques laissés : journaux de voyage, affiches, carnets de
dessins, guides, photographies, cartes postales,
œuvres peintes… Cette manifestation, née de la
collaboration de plusieurs services du Conseil
général et de l’Agence départementale de développement économique et touristique « Vosges
Développement », propose plusieurs déclinaisons
(expositions, voyage, colloque, visites…) tout au
long de l’hiver 2010-2011.
Infos pratiques
• Archives départementales des Vosges
4, avenue Pierre-Blanck à Epinal
Du lundi au vendredi : de 8h30 à 17h30
Le samedi de 8h30 à 12h30
Fermées du 25 décembre au 1e janvier
Thèmes : Inventaire du tourisme en Lorraine
méridionale – Développement de la route et
du rail – Nature et montagne, construction de
l’image des Vosges – Organisation du tourisme
dans les Vosges.
Entrée libre, tous publics.
Un colloque associé
À l’occasion des Assises du
tourisme 2011, les Archives
départementales des Vosges,
l’Agence départementale de
développement économique
et touristique « Vosges Développement » et la Direction
vosgienne de l’Aménagement proposeront un riche colloque sur les
origines et le développement du
tourisme dans les Vosges, et sur
ses spécificités historiques. Cette
manifestation prolonge l’exposition et son catalogue.
Centre des congrès à Epinal,
mardi 10 et mercredi 11 mai 2011
Entrée libre, tous publics.
Programme détaillé disponible
début 2011 auprès des Archives
départementales.
© Arch.dép.Vosges, S Fi 2542
Tourisme patriotique et tourisme militaire
pour le volet pédagogique de l’exposition
• Site départemental de Domremy
Rue de la Basilique à Domremy
Tous les jours (sauf mardi) de 10h à 12h et de
14h à 17h, fermé le 25 décembre 2010 et du
1e au 31 janvier 2011. Tarif : 3 € Tous publics
Thèmes : Une terre de culture et d’histoire – Entre
cure et vie des eaux, les Vosges thermales.
À travers une exposition pédagogique sur le col de la Schlucht, le service
éducatif des Archives départementales contribue au projet en développant les
thèmes de la ligne bleue des Vosges, du tourisme de frontière et du tourisme
mémoriel de la Grande Guerre (12 panneaux à emprunter sur demande).
18 novembre 2010 – 19 février 2011
Catalogue d’exposition à l’appui.
Visites guidées programmées
et sur réservation pour les groupes.
Contact : Nicole Roux
Tél. 03 29 81 80 70
Courriel : [email protected]
Avec près de 50 000 internautes par mois
consultant la base « Généalogie en ligne »
des Archives départementales des
Vosges, ce nouveau service public du
Conseil général marche bien, très bien
même ! Ce service sera ouvert les premiers samedis de chaque mois et ceux
se trouvant en période de manifestations
Changement d’horaires d’ouverture
aux Archives départementales
le samedi matin
publiques (expositions, portes ouvertes,
visites, conférences, ateliers).
Retenez le calendrier des samedis matin
ouverts en 2010 :
- 2 et 9 octobre
- 6, 20 et 27 novembre
- 4, 11 et 18 décembre
Pour tous renseignements
par téléphone au 03 29 81 80 70
ou par courriel : [email protected]
A lire
Histoire
« Instruction agricole au début
du XIXe siècle. La population
du Grand Fossard. Le syndicat
agricole d’Hadol. La France
renaissante en 1942.
La bataille de Bir-Hakeim
et le génie de la 2e DB »
par Pierre Mathieu
Tirage limité. Commande auprès
de l’association de recherches
archéologiques, histoire et patrimoine
d’Eloyes et ses environs
8, rue du Perreil - 88150 Eloyes
Tél 03 29 32 41 94
24 €
Roman
« Te retourne pas, Handala ! »
par Olivier Gérard
Ce thriller socio-politique très documenté
et conçu comme un film à grand spectacle
se déroule à Jérusalem et dans la vallée du
Jourdain. L’auteur, qui a travaillé avec les
plus grands noms du cinéma, transportera
le lecteur dans un monde qu’il croyait
connaître à travers la presse, mais qu’il
découvrira dans l’aridité et l’amertume de
sa réalité quotidienne. « Un livre ardent »
selon Jean-Claude Carrière qui, en signant
la préface, rend hommage à Olivier Gérard,
auteur, réalisateur et scénariste, natif de
Saint-Dié-des-Vosges.
Ed. Kyklos - 19 €
Roman
« Poussières d’outre-tombe »
par Nathalie Rouyer
Un cadavre vidé de son sang au fond d’une
ruelle, d’autres ailleurs, une mystérieuse
boîte de nuit, une nonne à l’étrange beauté,
un milliardaire étroitement surveillé...
Thomas Michael et Maggy Muser, que l’on
avait laissé savourer leur victoire à la fin de
« La cuvée des druides », reprennent du
service. Et Acame, la détective privée, est
déjà sur l’affaire, prête à défendre ses intérêts, même si cela doit briser son idylle
avec le bel inspecteur. Laissez-vous engloutir dans ce polar fantastique plein de rebondissements et de suspense.
Ed. Rebelyne - 18 €
A u t o m n e 2 0 1 0 - N ° 3 1 - Vi v r e l e s Vo s g e s e n s e m b l e
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culture loisirs sport
Rencontres avec…
les pays nordiques
Cette année, « Les Rencontres avec… », le grand rendez-vous annuel
organisé par le Conseil général via la Bibliothèque départementale
des Vosges prend la direction des Pays nordiques…
Du Danemark au Groenland, des îles Féroé
à la Finlande, de la Norvège à la Suède,
c’est à un formidable voyage que vous
invite une quarantaine de bibliothèquesmédiathèques, partenaires de la Bibliothèque
départementale des Vosges. D’octobre à
novembre, elles vous proposeront une
vision littéraire, écologique, touristique de
ces pays où la nature est omniprésente.
Au programme : des spectacles, des
contes, des films, des conférences, des
musiques traditionnelles, des ateliers pour
tous les publics. Au total, plus d’une centaine de manifestations sont prévues dans
tout le département.
Pour connaître le programme détaillé,
connectez-vous sur les sites internet
www.vosges.fr ou www.vosges-bdp.com.
Pour tous renseignements,
contactez la Bibliothèque départementale
des Vosges
Tél : 03 29 31 10 95
Courriel : [email protected]
Semaine bleue : « Lire et faire lire » fête ses 10 ans à Epinal
Du 19 au 21 octobre, à l’occasion de leur
10e anniversaire, quelque 300 bénévoles, coordinateurs, partenaires de l’association « Lire et
faire lire » se réunissent à Epinal au Centre des
congrès. Au programme : trois jours d’échanges
de pratiques, de réflexion, de spectacles et de
formations… Le tout dans une ambiance festive et conviviale. Fondée en 1999 à l'initiative
d’Alexandre Jardin, romancier, et Pascal
Guénée, Président du Relais civique, l’association « Lire et faire lire » est présente dans tous
les départements et mobilise 12 000 bénévoles.
12 000 amoureux de la lecture, heureux de partager leur plaisir de lire... Ils interviennent dans
les crèches, les écoles maternelles et élémen-
taires, les centres de loisirs, les bibliothèques
où ils organisent des séances de lecture à
haute voix en petits groupes (3 à 6 enfants
volontaires), une ou plusieurs fois par semaine,
durant toute l'année scolaire. Et parce que
nombre de ces bénévoles ont plus de 50 ans, à
l’intérêt éducatif et culturel de leur action,
s’ajoute la richesse des liens intergénérationnels qui se nouent…
Pour en savoir plus :
Contactez « Lire et faire lire »
Fédération des Oeuvres Laïques
4, quai des bons enfants 88000 Epinal
Tél : 03 29 69 64 68 – Fax : 03 29 64 01 13
Courriel : [email protected]
www.lireetfairelire.org
Soutenue par un comité d'écrivains de plus de 120 membres,
l’association « Lire et faire lire »
est portée par la Ligue de l’enseignement et l’Union Nationale
des Associations Familiales
(UNAF).
« Lire et faire lire », c‘est :
- 12 000 bénévoles qui partagent leur plaisir de lire dont
plus de 80 dans les Vosges
- 5 000 structures les
accueillant sur l'ensemble du
territoire métropolitain et
ultra-marin
- 250 000 enfants bénéficiant
de lectures
A lire
Roman
« Les Naufragés de Bréançon »
par Marcel Dumas
Qu’est-ce-qui fait chuter Michel dans les bois ?
Un animal ? Non. La forme des créatures miniatures
est trop proche de celle des humains. S’agit-il de
farfadets ou de figures sylvestres ? Encore moins (…).
Ce professeur est tout simplement confronté à des
individus de son espèce, venus du futur à bord d’un
appareil malheureusement presque irrécupérable.
Trois scientifiques échoués qu’il accepte d’aider afin
qu’ils regagnent leur époque. Michel est ainsi embarqué dans l’engin, de nouveau opérationnel. Direction
le XXVIIIe siècle où, à la fascination première,
succèdera le malaise…
Ed. Publibook - 17 €
Découvrez le site internet de l’auteur :
www.marceldumas.fr
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Vi v r e l e s Vo s g e s e n s e m b l e - N ° 3 1 - A u t o m n e 2 0 1 0
Roman
« Mon frère » d’Emmanuel Parmentier
C’est par la fin que tout commence :
Léo, le grand frère de Théo, étudiant en informatique passionné de cinéma, vient de se tuer
dans un accident de voiture. Une mort lâche et
stupide, comme le sont toutes les morts quand
on a vingt ans.
Une mort qui coupe court aux rêves les plus
fous. Léo est mort et sa famille, qui débordait
jusqu’alors de vie, va devoir faire face à son
absence…
Né en 1979 à Epinal, Emmanuel Parmentier est
écrivain et scénariste. Mon frère fait aussi
l’objet d’un feuilleton radiophonique en
Angleterre et en Nouvelle-Zélande.
Ed. Grrr…- 15 €
Scènes de danse 2
A l’occasion de la seconde édition de Scènes de danse,
venez découvrir le 31 octobre de nouvelles créations
chorégraphiques. Présentés par des structures
d’enseignement et de pratiques de la danse
du département, des spectacles seront donnés
sur une scène toute équipée par Vosges Arts Vivants.
Quatre créations amateurs
Quatre acteurs de la danse du département (Saint-Dié,
Remiremont, Mirecourt, Golbey) présenteront leurs compositions dans des esthétiques diversifiées : hip-hop, danse
contemporaine, moderne jazz et flamenco. Ces rencontres ont
pour ambition de susciter des projets innovants au sein des
écoles de danse et de les valoriser auprès du grand public.
Un parcours de formation qui aboutit à un spectacle
Depuis 2008, grâce à Vosges Arts Vivants, des danseurs amateurs travaillent avec des artistes chorégraphes profession-
Semaine bleue :
nels. Cet après-midi festif sera l’occasion idéale pour 8 jeunes
danseurs de dévoiler leur spectacle-création « La vraie vie de
Cendrillon » qu’ils ont monté avec Florence Meregalli, chorégraphe de la Compagnie TATOO. Cette dernière présentera
également un spectacle professionnel « Situations ».
Scènes de danse est une action de Vosges Arts Vivants soutenue
par le Conseil général des Vosges.
Dimanche 31 octobre à partir de 15h00
à l’Auditorium de la Louvière à Epinal - Tarif : 5 €
Contact : Caterine Ayad-Lynde à Vosges Arts Vivants
Tél : 03 29 29 87 45 ou [email protected].
« A tout âge : acteurs, proches et solidaires »
Expositions, ateliers, visites, spectacles, conférences, contes, ouvertures gratuites de sites remarquables…
A l’occasion de la Semaine bleue qui se tiendra du 18 au 24 octobre, le Conseil général propose à tous les
Vosgiens de plus de 60 ans de multiples animations.
Sur le thème de la proximité intergénérationnelle, cette Semaine, parrainée par le ministère de la Santé et des Sports et dédiée aux
seniors, sera propice aux découvertes, aux
rencontres et aux échanges… Elle sera
aussi l’occasion de renforcer et valoriser
toutes les contributions qu’apportent les
personnes âgées à la qualité du tissu social
dans les territoires ruraux comme dans les
milieux urbains.
Au total, une soixantaine de manifestations
ouvertes gratuitement à tous sont prévues
notamment dans les maisons de retraite
vosgiennes.
Pour connaître le programme détaillé :
- rendez-vous dans l’un des six Centres Locaux
d’Information et de Coordination gérontologique
(CLIC) que compte le département
- téléphonez à Vosges Info Senior au 0810 88 60 00
- ou connectez-vous sur www.vosges.fr
A lire
Roman
« Le loup de Metendal » par Gilles Laporte
Née en 1841, Clémence a grandi dans l'univers de la faïence
où travaillait son père, chef d'atelier à Rambervillers,
en Lorraine. Passionnée, elle perpétue la tradition, et survit
avec le fruit de ses ventes de terres cuites dans une ville
meurtrie par les assauts des cavaliers prussiens. Jeune veuve,
elle prend en charge seule son fils Théo et son frère Nicolas,
revenu traumatisé de la terrible bataille de Sébastopol. `
En 1871, refusant l'annexion prussienne, des Alsaciens
se réfugient dans le sud de la Lorraine resté terre française.
Parmi eux, Palmyre Lazare. Il tombe bientôt sous le charme
de Clémence. La vie de celle-ci connaîtra-t-elle enfin un cours
plus tranquille ? Le bel hommage, à la fois érudit et
romanesque, d'un écrivain à sa terre natale à travers le portrait
d'une femme qui se bat pour sauvegarder sa faïencerie et son
amour.
Ed. Presses de la Cité - 19,90 €
Littérature jeunesse
« La forêt de Gibus et Renardeau »
par Claude Dieudonné
Par une belle matinée d’été, Gibus, petit garçon
de six ans déambulait dans la forêt. Au beau
milieu d’une clairière, il découvrit un petit chalet.
La porte, restée ouverte, l’invitait à le visiter.
Rompu de fatigue, il s’endormit et fut réveillé par
Papé, homme des bois et maître des lieux, qui
l’adopta sans plus de façon… Renardeau, petit
animal roux et rusé devint vite le compagnon de
Gibus et tous les deux s’initièrent aux joies et
aux mystères de la forêt sous la bienveillance du
grand-père, allant jusqu’à l’exceptionnelle
découverte…. du Grand Tétras.
Ed. des Ballons - 9,90 €
A u t o m n e 2 0 1 0 - N ° 3 1 - Vi v r e l e s Vo s g e s e n s e m b l e
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