à table - Vosges
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Le magazine du Conseil général des Vosges NUMÉRO 31 / AUTOMNE 2010 DOSSIER à table ! ACTU ECONOMIE Deux Conseils généraux pour un objectif Concours général Expo : agricole : les Vosgiens Vosges, terre récompensés de tourisme ..... ..... CULTURE ..... sommaire actualité économie 4 • DE A À Z • SUIVEZ LE GUIDE • LES VOSGES FONT LEUR TOUR DE FRANCE • ASSISES DU TOURISME : RENDEZ-VOUS EN DÉCEMBRE • DEUX CONSEILS GÉNÉRAUX • LA SEMAINE • EUROPÉENNE DE RÉDUCTION DES DÉCHETS • LA CHARCUTERIE 8 PIERRAT : UN NOUVEL ESPACE QUALITÉ ET L’INNOVATION COMMERCIAL AU SERVICE DE L’EAU • CONCOURS GÉNÉRAL AGRICOLE : LES VOSGIENS • OPAC VOSGES DEVIENT VOSGELIS • DE 18 À 70 ANS, DONNEZ RÉCOMPENSÉS VOTRE SANG POUR UN OBJECTIF dossier •A TABLE 9 ! du côté de chez nous • LE RN66 • LE CONSEIL 14 • LES BULBES 19 : PLANTEZ-LES À L’AUTOMNE PROLONGEMENT DE LA tribune fiches 15 EN BONNE VOIE GÉNÉRAL SUR POUR UN PRINTEMPS TOUT EN COULEUR • C’EST L’AUTOMNE : LES OUVRAGES D’ART NOUVEAU DANS ON REDÉMARRE LES VILLAGES VOSGIENS LES CHAUDIÈRES • DU • RÉNOVATION DE LA MAISON DE RETRAITE jeunes gourmandise 23 21 • PODIUM • PETITES RECETTES COLORÉES 22 à vous de jouer • LE CODERPA : UNE RÉFÉRENCE POUR TOUT CE QUI TOUCHE 27 • AVEC JULIE BERNAUDIN LES GRÈS FLAMMÉS DE RAMBERVILLERS 25 CRÊTES 24 • TROUVEZ LE NOMBRE MYSTÈRE AUX PERSONNES ÂGÉES portrait • LES DE LA HAUTE-MEURTHE • LA FORTERESSE DE CHÂTEL-SUR-MOSELLE POUR LES ENFANTS initiative découverte TROUVENT UNE SECONDE JEUNESSE culture-loisirs sport 28 • A LIRE… • EXPO VOSGES, TERRE DE TOURISME • RENCONTRES AVEC … LES PAYS NORDIQUES VIVRE LES VOSGES ENSEMBLE N°31 - Automne 2010 Magazine d’information trimestriel édité par le Conseil général des Vosges Direction de la Communication Externe 8, rue de la Préfecture 88088 EPINAL Cedex 9 Tél. : 03 29 29 00 29 Télécopie : 03 29 29 87 33 Courriel : [email protected] Directeur de la publication : Christian PONCELET Co-Directeur de la publication : Luc GERECKE Directeur de la rédaction : Alain SIMONNET Rédacteur en chef : Catherine ROUSSELOT-ROCHELANDET Ont participé à la rédaction de ce numéro, Isabelle CHOL, Marie-Hélène ALEVEQUE, Olivier BIALECKI, Dominique BEAUMONT, Françoise BERTRAND, Anaïs BODIN, Isabelle CHAVE, Bruno CHOL, • SEMAINE BLEUE 2010 : « A TOUT ÂGE » : ACTEURS, PROCHES ET SOLIDAIRES LIRE ET FAIRE LIRE FÊTE SES 10 ANS • SCÈNE DE DANSE 2 Carole COLLINET, Didier DECLERCQ, Natacha DUPUY, Claude DUVOID, Marie-Agnès EUSTACHE, Anne FERRETTI, Gaël FROMENTIN, Hélène GALMICHE, Eric GARION, Sylviane GIROT, Patrick GROSSIR, Benoît HEULLY, Sophie JEANMICHEL, Yasmina JOSSUM, Fabienne KAYSER, Véronique MARCHAL, Maryse MOREAU-LALLEMAND, Oriane MONTESINOS, Geneviève MOSSLER, Julie PARIS-RIU, Pierre PELLEGRINI, Thierry SZABO, Fréderic SCHALCK, François SCHRICKE, Emeline TRICHOT, Carole WEBER et Sylvain ZANETTI avec la collaboration de l’ensemble des Services du Conseil général des Vosges. Crédit photos : Archives départementales des Vosges, Conseil général des Vosges; Marie Hélène ALEVEQUE, Claude DUVOID, Cathy FOURNY, Joëlle LAURENCON, Lézard Vert, Philippe LOUIS, Dominique PETIT, Vosges Développement. Illustrations – cartographie : Thierry BAUCHE et Hervé GROSCOLAS. Maquette : Temps Réel (Dijon) Mise en page : Agence UBM - 03 80 72 12 75 Impression : IMAYE GRAPHIC 96 bd H. Becquerel – 53021 Laval Cedex 9 Diffusion : ADREXO Tirage : 175.000 exemplaires Magazine distribué gratuitement. Dépôt légal : octobre 2010 N° ISNN : 1639-8548 Ce magazine est imprimé sur papier Cyclus Print 100% recyclé, blanchi sans chlore Toute l’actualité du Conseil général des Vosges est aussi sur le site Internet : www.vosges.fr “ Nos concitoyens ont-ils bien conscience du rôle du Conseil général ? Que fait un conseiller général et quel est le rôle de l’institution qu’il sert ? Chacun est en droit de se poser la question. Avec la commune, le Conseil général est probablement l’institution la plus proche des citoyens. C’est celle qui répond certainement le mieux à leurs besoins quotidiens, à tout âge de leur vie. En effet, l’ensemble des Départements s’est vu confier des compétences précises, dites obligatoires, en matière de solidarité, d’infrastructures routières, de collèges, de transports… Ainsi concrètement, sur l’axe d’une vie, le Conseil général a la charge de la protection maternelle et infantile, de la protection de l’enfance, des assistantes maternelles agréées. Il construit, entretient et équipe les collèges (dans les Vosges plus de 18 000 collégiens sont concernés). Il garantit et organise le transport scolaire assurant la desserte des collèges ou même des lycées, tout comme il assure le fonctionnement des transports interurbains (comme le réseau LIVO). Chargé de l’entretien, de la gestion et de l’exploitation du réseau routier départemental, le Conseil général assume en conséquence les investissements nécessaires au maintien de la sécurité du réseau routier départemental (3 330 km de chaussées dans les Vosges). Il accompagne les personnes handicapées dans leur quotidien, contribue à l’insertion sociale et professionnelle des personnes en difficultés par le Revenu de Solidarité Active et agit en faveur des personnes âgées dépendantes. Le volet social représente aujourd’hui environ 42% des dépenses du Conseil général des Vosges et constitue le bloc majeur de ses compétences obligatoires. Chacun des Départements reste libre de ses orientations dans la mise en œuvre de ces compétences, et libre d’aller au-delà de ce champ d’activités en intervenant dans le domaine économique, sportif, environnemental ou encore touristique… On parle alors de compétences volontaires. Le Département des Vosges a fait le choix de soutenir le développement économique local en créant des zones d’activités ou en aidant à l’implantation d’entreprises sur son territoire. Il a fait le choix d’aller plus loin dans l’accompagnement des communes dans leurs investissements, dans le soutien aux associations sportives ou culturelles, dans le développement touristique… Des actions volontaires qui, dans chaque département, sont adaptées à la réalité locale et aux besoins des habitants. Les orientations de la politique départementale, compétences obligatoires et volontaires, sont décidées par l’Assemblée Départementale composée dans les Vosges de 31 conseillers généraux élus pour six ans et représentant leur canton. Le président, élu parmi les membres de l’Assemblée pour trois ans, est l’exécutif du Département. Il dirige l’administration départementale, prépare, met en œuvre et exécute les décisions de l’Assemblée. Occupant une place à la fois historique dans le paysage institutionnel français et de plus en plus prépondérante dans le quotidien des citoyens, le Conseil général est un pivot de l’action publique sur le territoire. Qu’en sera-t-il demain ? Christian PONCELET Ancien Président du Sénat Ancien Ministre Sénateur des Vosges Président du Conseil général A u t o m n e 2 0 1 0 - N ° 3 1 - Vi v r e l e s Vo s g e s e n s e m b l e 3 actualité Aménager les espaces publics De A à Z Suivez le guide Agriculture Le classeur des espaces publics que viennent d’achever le Conseil général et le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement des Vosges (CAUE) n’est ni un livre de recettes, ni un catalogue de réalisations standard. C’est un outil méthodologique et d’aide à la décision destiné à apporter des réponses concrètes et adaptées aux élus et techniciens responsables de l’aménagement des espaces publics. Des traverses d’agglomérations aux espaces de tri sélectif en passant par le mobilier urbain, les jardins publics, les aires de jeu, places ou usoirs, les maîtres d’ouvrage trouveront informations, idées, recommandations et conseils dans les diverses fiches qui composent le guide. Le Conseil général a choisi de soutenir deux actions : l'installation de distributeurs de lait cru sur le parking de centres commerciaux, l'un dans le canton de Bruyères et l'autre dans celui de Rambervillers. Deux opérations originales, portées chacune par un agriculteur, destinées à conforter la filière laitière et à développer la vente directe au consommateur. Collèges Lors de son budget primitif, le Conseil général a voté un crédit de 900 000 € afin d'aider les collèges publics à financer leurs équipements. Des restructurations vont être effectuées dans quatre établissements : salle de sciences à Bruyères, Centre de Documentation et d’Information (CDI) à Eloyes, salles de technologie à Epinal (collège Jules Ferry), salle de sciences et salle informatique à Lamarche. Géothermie La commune de Coussey va être soutenue financièrement par le Département dans son projet d'installation d'un système de chauffage par géothermie desservant plusieurs bâtiments communaux. Une subvention de 25 000 € a d'ailleurs été votée par la Commission permanente. 4 Ce document peut être téléchargé gratuitement sur le site internet www.vosges.fr, rubrique publications Pour en savoir plus, contactez le CAUE au 03 29 29 89 40 Les Vosges font leur Tour de France Sur la route du Tour 2010, c’est à bord d’un… camion que le Conseil général s’est distingué cette année. Arborant la campagne « Je Vois la Vie en Vosges », un Unimog 400 (25 tonnes, 230 chevaux sous le capot et 4 roues motrices) muni d’une balayeuse et d’une citerne a ainsi parcouru près de 3 000 km, franchi 25 cols, roulé sur les pavés du Nord… Sa mission : enlever tout objet gênant sur la route afin de la rendre la plus sûre possible pour les cyclistes. Dernier engin chargé de vérifier l’état de l’itinéraire avant le passage des coureurs, il a également refroidi la chaussée en l’arrosant. Le véhicule mis à la disposition des organisateurs du Tour de France par le Conseil général a aujourd’hui rejoint la subdivision de Gérardmer, prêt à accomplir ses tâches habituelles, à savoir le déneigement et le débroussaillage des routes départementales. Coût de l’opération pour le Conseil général : 1000 € Sur la route du tour, un camion aux couleurs des Vosges Assises du tourisme : rendez-vous en décembre Le rendez-vous annuel des assises du tourisme est fixé le 3 décembre à Epinal. A cette occasion, des ateliers thématiques, des tables rondes et une séance plénière permettront notamment aux professionnels du tourisme d’échanger sur leurs expériences et ainsi de mieux aborder les prochaines saisons touristiques. Inscrites dans le cadre du schéma départemental de développement touristique 2008-2012, ces rencontres ont avant tout pour objectif de fédérer les Vi v r e l e s Vo s g e s e n s e m b l e - N ° 3 1 - A u t o m n e 2 0 1 0 opérateurs touristiques vosgiens autour d’un projet départemental. Ils profiteront aussi de ces journées pour faire le point sur l’avancement des opérations inscrites dans le schéma, répondre aux attentes des professionnels et s’adapter au mieux aux contraintes nouvelles. Pour en savoir plus : Conseil général des Vosges Tél : 03 29 29 89 36 actualité Deux Conseils généraux pour un objectif De A à Z Itinéraires cyclables Les Conseils généraux de Meurthe-et-Moselle et des Vosges travaillent main dans la main afin de faire avancer des projets communs aux deux départements, dont la future gare d’interconnexion TGV – TER à Vandières qui devrait remplacer à terme l’actuelle gare TGV de Louvigny. Réunies au château de Lunéville sous la présidence commune de Michel Dinet et Christian Poncelet, respectivement présidents des Conseils généraux de Meurthe-et-Moselle et des Vosges, les commissions permanentes des deux Départements ont abordé quatre thèmes essentiels aux deux collectivités : la gare d’interconnexion TGV – TER de Vandières, le lac de Pierre Percée, le site de Sion et la constitution d’une entente interdépartementale pour un Plan d’Actions et de Prévention des Inondations sur le Madon et la Meurthe. Une motion en faveur de la gare de Vandières Les Conseillers généraux ont adopté une motion commune afin de réaffirmer leur soutien solennel à la réalisation de la gare d’interconnexion TGV – TER à Vandières. Il s’agit de faire « aboutir au plus vite » ce projet d’implantation actuellement étudié par le Conseil d’Etat. Déclaré d’intérêt général le 7 mai 2010 par le Conseil régional de Lorraine et autorisé par un arrêté pris le 16 mars dernier par le préfet de Meurthe-et-Moselle, ce projet de gare devrait non seulement faciliter l’accès aux capitales régionales (Strasbourg, Bordeaux, Nantes ou Rennes) et européennes (Luxembourg, Francfort, Munich, Zurich…), mais aussi renforcer l’attractivité des Vosges et de la Meurthe-et-Moselle. Du lac à la colline Le lac de Pierre-Percée a également fait l’objet de décisions communes. Les deux Assemblées se sont notamment entendues pour faire appel au syndicat mixte du lac afin d’assurer la promotion de ce site emblématique qui constitue un atout touristique majeur en Lorraine. Toujours dans le domaine du tourisme, les élus ont estimé, à l'unanimité, nécessaire de renforcer la coordination et la coopération des syndicats d’initiatives afin de mieux valoriser le site de la colline de Sion. Un plan de lutte contre les inondations Enfin, un plan d’action contre les inondations de la Meurthe et du Madon a été étudié. Un accord de principe a été signé afin de mettre en place une entente interdépartementale. Outre la promotion d’une gestion équilibrée et globale de la ressource en eau, cette entité permettra de mener des études d’intérêt général afin d’éviter ou limiter les inondations. A noter qu’une fois le coût des aménagements nécessaires chiffré, il appartiendra aux maîtrises d’ouvrage locales d’agir. Le soutien à l'aménagement et à l'équipement d'itinéraires cyclables se poursuit, conformément au schéma départemental de développement touristique. Deux aménagements, à Vagney et à Plombières-les-Bains, vont ainsi être encouragés par le biais d'une subvention versée par le Conseil général. Jardins de Cocagne Le Conseil général a décidé de financer 50% des investissements des « Jardins de Cocagne », soit près de 22 000 € pour l'achat de trois tunnels serres indispensables à l’activité de maraîchage menée à Thaon-les-Vosges par l’association d’insertion. Kid Stadium Avec 13 000 €, le Conseil général s'associe au Comité des Vosges d'Athlétisme afin de financer le désormais célèbre "Kid Stadium", mini-stade permettant le déroulement d'animations d'athlétisme ludiques au cœur des communes vosgiennes. Portage des repas Afin de permettre aux personnes âgées qui le souhaitent de rester chez elles le plus longtemps possible, le Conseil général contribue au financement des opérations de portage de repas à domicile. Il vient ainsi de participer à l'acquisition d'un véhicule spécifique de l'ADMR (Aide à Domicile en Milieu Rural) de Saint-Nabord et de la commune de Liffolle-Grand. Réunis autour des présidents Poncelet et Dinet, les membres des Commissions permanentes des Conseils généraux des Vosges et de Meurthe et Moselle. A u t o m n e 2 0 1 0 - N ° 3 1 - Vi v r e l e s Vo s g e s e n s e m b l e 5 actualité Du 20 au 28 novembre Semaine européenne de la réduction des déchets OPAC VOSGES devient Vosgelis L'Office Public de l'Habitat du Département des Vosges, premier organisme de logement social de Lorraine avec ses 18 000 logements, est devenu « Vosgelis ». Que chacun se rassure. L'établissement départemental conserve toutes ses prérogatives et sa nouvelle appellation ne change en rien la vie au quotidien de ses locataires. Pour en savoir plus, Vosgelis 2 quai André Barbier 88026 Epinal cedex www.vosgelis.fr La 5e édition de la Semaine de la Réduction des Déchets se déroulera du samedi 20 novembre au dimanche 28 novembre. Cette année encore, le Conseil général, comme de nombreux établissements publics et privés vosgiens, a choisi de s’impliquer dans cette opération. Durant toute cette semaine, des animations et des ateliers portant sur la réduction des déchets (sensibilisation, production, acte d’achat, consommation, réemploi…) seront organisés sur tout le territoire vosgien. Si vous souhaitez participer à une action concrète ou à une manifestation, assister à un spectacle consacré à la Semaine de la Réduction des Déchets ou connaître le programme des animations prévues, connectez-vous sur : www.vosges.fr www.trionsvosgien.com/francais/prevention_dechets_vosges.htm www.reduisonsnosdechets.fr/ http://ecocitoyens.ademe.fr/mes-dechets Le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas… La qualité et l’innovation au service de l’eau L’eau est un bien aussi rare que précieux. Dans le monde, près de 884 millions d’habitants n’ont pas accès à l’eau potable. Chez nous, les réserves en eau ne sont pas inépuisables et nécessitent une attention particulière pour en garantir la qualité. Voila tout l’objet du nouveau pôle de l’eau Alsace-Lorraine labellisé le 11 mai dernier par le Premier Ministre et baptisé Hydreos. Il s’agit d’un pôle de compétitivité, c’est-à-dire d’un groupement sur un territoire, d’entreprises, de laboratoires de recherche et d’établissements de formation supérieure. A ce noyau, s’ajoutent d’autres partenaires, notamment des collectivités territoriales, dont ici le Conseil général des Vosges, et des services de l’Etat. C’est avant tout une association de compétences pour permettre à des projets de recherche d’être menés à terme et déclinés dans des usages industriels. Il permet aux petites et moyennes entreprises de bénéficier des résultats de projets de recherche de développement qu’elles ne pourraient mener seules, et aux grandes entreprises de multiplier les projets possibles. Le traitement des eaux usées en zone rurale et la renaturation des cours d’eau (Vair, Madon, Meurthe) font partie des premiers dossiers de subvention déposés. Un pôle est un vecteur de 6 Vi v r e l e s Vo s g e s e n s e m b l e - N ° 3 1 - A u t o m n e 2 0 1 0 développement des territoires et de l’emploi d’autant que cette forme de structure permet également de bénéficier d’aides européennes et nationales qui seraient hors de portée autrement. Le pôle Hydreos mobilise un réseau de 2 500 chercheurs, des universités et grandes écoles d’ingénieurs, des groupes industriels de renommée internationale (Nestlé Waters, Véolia, Suez Environnement, Saint-Gobain PAM, la Saur…) plus de 350 petites et moyennes entreprises, et représente près de 36 000 emplois. La labellisation d’Hydreos est une étape importante. Il convient désormais de concrétiser ses ambitions en lien avec les deux autres pôles de l’eau labellisés. Jean-Jacques Gaultier Député des Vosges Vice-Président du Conseil général actualité De 18 à 70 ans, donnez votre sang régulièrement : c’est toujours une urgence ! La transfusion sanguine est vitale dans le traitement de nombreuses maladies telles que les leucémies, l’hémophilie, les maladies infectieuses. Le sang sert également à traiter les hémorragies, les grandes brûlures. Chaque année, ce ne sont pas moins de 500 000 malades, blessés et de plus en plus de personnes âgées qui bénéficient de poches de sang prélevées sur des volontaires en bonne santé et quelque 500 000 autres reçoivent des produits sanguins labiles issus du sang (concentrés de globules, de plaquettes, plasma). Chaque jour, 9 200 poches de sang sont nécessaires. De 18 à 70 ans, donnez votre sang maintenant ! Voici le programme des collectes pour les mois à venir : Remiremont samedi 9 octobre, de 15h30 à 19h et dimanche 10 octobre de 8h30 à 12h, salle polyvalente du Centre hospitalier Corcieux lundi 11 octobre, de 16h à 19h, salle des fêtes Contrexéville samedi 16 octobre, de 9h à 12h, maison de la culture et des loisirs Gérardmer mercredi 20 octobre, de 8h à 11h30 et de 14h30 à 17h et jeudi 21 octobre, de 8h à 11h30 dans le car stationné place de la gare Bruyères samedi 23 octobre, de 15h30 à 19h et dimanche 24 octobre, de 9h à 12h, salle relais de la cité Raon-l’Etape mercredi 27 octobre, de 16h à 19h30, foyer de l’âge d’or Vittel dimanche 31 octobre, de 8h30 à 12h, salle du moulin Senones mardi 2 novembre, de 16h à 19h30, salle des fêtes Mirecourt jeudi 4 novembre, de 16h à 19h30, espace Flambeau Bain-les-Bains vendredi 5 novembre, de 15h30 à 19h, salle des fêtes Plainfaing vendredi 12 novembre, de 16h à 19h, salle des fêtes La Bresse samedi 13 novembre, de 9h à 12h et de 15h30 à 19h, salle des fêtes Neufchâteau jeudi 18 novembre, de 8h à 11h30 et de 14h à 16h30, rue Sainte-Marie Xertigny samedi 20 novembre, de 9h à 12h, salle polyvalente Moyenmoutier samedi 20 novembre, de 15h30 à 19h, salle des fêtes Le Val-d’Ajol dimanche 21 novembre, de 8h30 à 12h, salle des fêtes Saint-Amé samedi 27 novembre, de 9h à 12h, salle polyvalente Vagney samedi 27 novembre, de 15h à 18h30 et dimanche 28 novembre de 8h30 à 12h, salle des fêtes Fraize lundi 29 novembre, de 16h à 19h, centre d’animation municipal Anould mardi 30 novembre, de 16h à 19h, salle R. Loury Dommartin-lès-Remiremont mercredi 1er décembre, de 15h30 à 19h, salle des fêtes Le Thillot samedi 4 décembre, de 8h30 à 12h, salle polyvalente et annexe Le Tholy dimanche 5 décembre, de 8h30 à 12h, salle polyvalente Lamarche mardi 7 décembre, de 16h à 19h30, salle des fêtes Dompaire mercredi 8 décembre, de 16h à 19h, salle polyvalente Bussang jeudi 9 décembre, de 16h à 19h, salle des fêtes Darney samedi 11 décembre, de 15h30 à 19h, salle des fêtes de Bonvillet Châtel-sur-Moselle dimanche 12 décembre, de 9h à 12h, salons de l’Hôtel de Ville Monthureux-sur-Saône mardi 14 décembre, de 16h30 à 19h30, maison pour tous Rainville jeudi 16 décembre, de 16h à 19h, salle des fêtes Saint-Etienne-lès-Remiremont vendredi 17 décembre, de 15h30 à 19h, salle polyvalente Xonrupt-Longemer vendredi 17 décembre, de 16h à 19h, salle polyvalente Charmes samedi 18 décembre, de 8h30 à 12h, maison du temps libre Granges-sur-Vologne mardi 21 décembre, de 16h à 19h, école Jules Ferry Celles-sur-Plaine mercredi 22 décembre, de 16h à 19h, dans le car de transfusion stationné place de la gare Saint-Nabord lundi 27 décembre, de 16h à 19h, centre socio-culturel Rebeuville mardi 28 décembre, de 16h à 19h, salle des fêtes Des sites de collectes fixes L’Etablissement Français du Sang (EFS) organise également un accueil permanent dans ses établissements de Saint-Dié-des-Vosges pour les dons de sang et plasma et d’Epinal pour les dons de sang, plasma et plaquettes. - Etablissement Français du Sang 26, rue du Nouvel Hôpital à Saint-Dié-des-Vosges Tél. 03 29 52 21 00 Ouvert les mardi, mercredi et samedi de 8h à 12h, jeudi de 8h à 10h30 et vendredi de 8h à 15h45. - Etablissement Français du Sang 11, rue Aristide Briand à Epinal Tél. 03 29 82 27 83 Ouvert du mardi au samedi de 8h à 12h et les mardi et jeudi de 17h à 19h. L’ensemble des équipes de l’Etablissement Français du Sang est à votre service pour de plus amples informations. N’hésitez pas à les contacter ! Les règles pour le don du sang ont changé en 2009, comme par exemple le recul de l’âge pour donner qui passe de 65 à 70 ans. Pour en savoir plus, connectez-vous sur http://dondusang88.free.fr A u t o m n e 2 0 1 0 - N ° 3 1 - Vi v r e l e s Vo s g e s e n s e m b l e 7 économie Charcuterie Pierrat un nouvel espace commercial Chez les Pierrat, on est charcutier de père en fille depuis plus de 100 ans. Aujourd’hui, c’est Stéphanie Cunat-Pierrat, l’arrière-petite-fille d’Emile, fondateur de l’affaire en 1892, qui gère l’entreprise. L’objectif affiché de cette PME est d’étendre son marché dans toutes les régions de France tout en restant fidèle au terroir vosgien. Financé à hauteur de 500 000 € par le Conseil général, un nouveau bâtiment de près de 3 600m2 a été construit sur la zone d’activités du Rain Brice (commune du Tholy). Sous le même toit ont été installés un grand atelier de production, moderne et performant ainsi qu’un magasin de vente de produits du terroir baptisé « Station Gourmande » . Ce nouvel espace commercial permet à une quarantaine de petits producteurs vosgiens et lorrains de bonbons, tisanes et autres douceurs d’y présenter leurs produits. « Le but étant de proposer, en plus de la charcuterie traditionnelle, une vitrine de produits locaux et d’en faire une référence dans les Vosges sous la marque de fabrique - Le Vosgien Gourmet - », explique la dirigeante du site. Cette installation a également permis de faire face aux nouvelles normes de sécurité et d’hygiène et d’augmenter le nombre de salariés à 42 (quelques embauches supplémentaires sont encore à attendre). Charcuterie Pierrat Zone artisanale le Rain Brice à Le Tholy Tél. : 03 29 61 00 10 www.le-vosgien-gourmet.fr Concours général agricole Les Vosgiens récompensés Eleveurs et producteurs vosgiens se sont distingués au Concours général agricole organisé en mars dernier à l’occasion du Salon de l’agriculture avec la collaboration de la Chambre d’Agriculture des Vosges. Animaux, fromages, charcuteries, miels et jus de fruits ont été médaillés. Un gage de qualité. Fromages Miels et jus de fruits Deux médailles d’or, deux d’argent et deux de bronze ont été décernées à la fromagerie l’Ermitage de Bulgnéville pour ses différents munsters tandis que le brie produit par la société fromagère de Xertigny décrochait l’or. Charcuterie Jean-Paul Ledoux, apiculteur à La Voivre est revenu du Salon avec deux médailles : l’une en or pour son miel d’acacia, l’autre en argent pour celui de sapin. A l’honneur également les jus de fruits du GAEC(1) Moine à Xertigny dont le nectar et les jus de pommes ont été respectivement couronnés d’argent et de bronze. Quant à la charcuterie Pierrat du Tholy, une médaille de bronze est venue récompenser sa production de saucisses à cuire. Les éleveurs également primés Le GAEC des Verrières situé à Hadigny-les-Verrières décroche ainsi une médaille d’or avec Altesse, une vache Prim’Holstein, de même que le GAEC Pieton d’Hergugney dont Jacinthe, une jument de plus de 10 ans, s’est classée 1e du concours «modèles et allures ». Signalons également les trois médaillés d’argent : le GAEC d’Hance Saint-Vincent de Liffol-le-Grand avec Vodka, une vache Simmenthal, le GAEC de La Chapelle-des-Vesse du Thillot avec une vache Vosgienne dénommée Alpine, la SNC(2) de l’envers des Graviers à Saulxures-sur-Moselotte avec, également, une vache vosgienne prénommée Schild. (1) Groupement Agricole d’Exploitation en Commun (2) Société en Nom Collectif Les éleveurs vosgiens ont obtenu de nombreux prix. 8 Vi v r e l e s Vo s g e s e n s e m b l e - N ° 3 1 - A u t o m n e 2 0 1 0 Pour en savoir plus, connectez-vous sur www.concours-agricole.com dossier à table ! Le self-service du collège Charlet à Remiremont. Chaque jour, dès l’aube, des agents du Conseil général s’affairent dans les collèges vosgiens. Leur mission : concocter de bons petits plats, à la fois sains, équilibrés et savoureux pour près de 11 000 collégiens demi-pensionnaires. Visite dans les coulisses de la restauration scolaire… A u t o m n e 2 0 1 0 - N ° 3 1 - Vi v r e l e s Vo s g e s e n s e m b l e 9 dossier Des repas sains, équilibrés et savoureux Cinq questions à Martine Gimmillaro Conseillère générale déléguée aux collèges Vivre les Vosges Ensemble : A la suite de l’acte II de la décentralisation (2005), l’Etat a transféré au Conseil général la restauration dans les collèges qui était jusqu’alors de son ressort. Depuis ce transfert quelles sont vos préoccupations en la matière ? Martine Gimmillaro : Le Conseil général souhaite offrir des repas de qualité à tous les collégiens demi-pensionnaires. Pour cela, nous avons choisi de continuer à préparer, chaque jour, les repas sur place, dans les cuisines des établissements scolaires. Les plats sont réalisés à partir de produits de qualité (issus notamment de la filière locale et labélisés) par un personnel compétent, motivé et formé. De l’avis unanime, ils sont, sur le plan gustatif, bien meilleurs que ceux qui pourraient être livrés tout prêt à l’emploi. La collectivité est également soucieuse de la sécurité sanitaire des repas servis. VVE : Quelles mesures sont prises pour assurer cette sécurité sanitaire ? MG : D’importants travaux de reconstruction, restructuration ou de mise aux normes des bâtiments ont été entrepris. Les demi-pensions font l’objet d’une surveillance constante et de contrôles réguliers. Ces contrôles portent sur la qualité des produits, leur stockage, la façon dont ils sont préparés, puis servis… Quant au personnel, tous les agents bénéficient de formations régulières spécifiques sur l’hygiène et la sécurité. VVE : Comment et selon quels critères sont établis les menus proposés aux enfants ? MG : En général, les menus sont établis au sein de chaque collège, par une équipe constituée du chef d’établissement, du gestionnaire, du chef de cuisine et de son second qui se réunit au moins une fois par mois. Le cas échéant, et selon les établissements, l‘infirmière scolaire, une diététicienne, des représentants du corps enseignant, d’élèves ou de parents d’élèves peuvent également participer. Elaborés conformément au Programme National Nutrition Santé, les menus respectent l’équilibre alimentaire et apportent tous les nutriments essentiels à des jeunes en pleine croissance. VVE : Et pour le goût ? MG : On peut faire confiance aux chefs de cuisine et à leurs équipes. Ce sont tous d’excellents professionnels qui, chaque jour, se mettent en quatre pour préparer des plats aussi appétissants que savoureux… VVE : Pour terminer, peut-on évoquer le prix des repas ? MG : Pour assurer l’équité entre tous les collèges du département, le Conseil général a mis en place une politique tarifaire destinée à réduire les écarts entre les établissements. Aujourd’hui, le prix d’un repas s’échelonne de 2,65 € à 3,31 €(1). (1) prix calculés à partir des forfaits trimestriels établis sur la base de 4 jours par semaine. 10 Vi v r e l e s Vo s g e s e n s e m b l e - N ° 3 1 - A u t o m n e 2 0 1 0 «Les menus proposés sont obligatoirement composés de quatre plats (entrée, plat principal comprenant viande ou poisson et une garniture, fromage et dessert) » souligne M. Membre, gestionnaire du collège de Dompaire. Il s’agit, en effet, de développer chez les jeunes de bonnes pratiques alimentaires et de lutter contre l’obésité. En clair, cela signifie qu’il n’y a pas de frites, de feuilletés ou de cordons bleus à tous les repas. En revanche, les aliments proposés sont riches en fibres, en vitamines, en fer, en calcium… Des produits frais, locaux et de saison « Nous utilisons le plus possible de produits frais, locaux » ajoute-t-il. Légumes et fruits de saison, dont un certain nombre issus de l’agriculture biologique, viande certifiée « Lorraine Qualité Viande », volaille labélisée : en cuisine, on travaille des produits de qualité. Lait, viandes, charcuteries, épicerie, surgelés, primeurs font l’objet d’un groupement d’achats départemental. Cette formule privilégie la qualité des denrées alimentaires et le critère de développement durable tout en offrant des prix intéressants car négociés sur des volumes importants. A l’occasion d’activités pédagogiques spécifiques et en accord avec les enseignants, des repas à thème (antillais, italien, allemand…) ou 100% « bio » sont ponctuellement organisés. Faire découvrir de nouvelles saveurs fait, en effet, partie intégrante de l’éducation des jeunes. Et parfois, il suffit d’un légume «oublié » comme le topinambour ou la blette ou l’ajout d’une épice à un plat pour ouvrir de nouveaux horizons gustatifs… Un plateau de fromage exceptionnel Brie, comté, camembert, chèvre, pâte molle, pâte dure, fromage fondu... Avec pas moins de 15 fromages différents proposés, le plateau offert aux collégiens de Dompaire est tout simplement exceptionnel. Et les amateurs ne se privent pas d’y goûter. « S’ils le souhaitent, les élèves peuvent même prendre 2 ou 3 portions » souligne le chef de cuisine. A une seule condition : que l’assiette reparte vide et que rien ne soit jeté ! Le saviez-vous ? Des plats de substitution peuvent être proposés afin de permettre aux enfants de respecter leurs convictions religieuses ou les prescriptions médicales liées à des régimes courants. En cas d’allergie, les jeunes peuvent consommer sur place les paniers-repas préparés par leur famille. Des locaux agréables et fonctionnels flux, de l’emploi de matériaux écologiques (laine de bois, peintures sans solvants…), de l’installation de panneaux solaires pour la production d’eau chaude sanitaire ou de panneaux photovoltaïques, d’une toiture végétalisée. Des solutions qui, outre leur intérêt écologique certain, offrent un avantage économique indéniable. Tant il est vrai qu’un bâtiment qui consomme moins d’énergie, est un bâtiment qui coûte moins cher à la collectivité ! Côté cuisine : des règles strictement respectées La nouvelle demi-pension du collège de Dompaire opérationnelle depuis décembre 2009 Depuis plusieurs années le Conseil général a engagé un vaste programme de modernisation des cuisines et des restaurants scolaires. Parmi les opérations les plus récentes, citons les demi-pensions des collèges Jean Rostand (Châtenois), Michel de Montaigne (Dompaire), Charlet (Remiremont), Spitzemberg (Provenchères-sur-Fave) qui ont été totalement reconstruites en 2009. Des travaux similaires sont programmés au collège Maurice Barrès de Charmes. Partout, les salles de restaurant se font plus spacieuses, plus lumineuses, plus silencieuses… Self-service, tables de quatre, de six ou de huit convives, parfois séparées par des claustras, décoration soignée, grandes baies vitrées ou puits de lumière : tout a été pensé pour faire du repas un moment de détente privilégié, agréable et convivial. Des bâtiments écologiquement corrects Et, pour assurer un confort en adéquation avec les recommandations du Grenelle de l’environnement, les bâtiments restructurés ou reconstruits bénéficient, entre autres, d’une utilisation massive du bois, d’une isolation thermique renforcée, de triple vitrages, de ventilations double Des petits au collège Comme dans de nombreux autres établissements scolaires, les enfants des écoles maternelles et primaires de Dompaire viennent déjeuner dans les locaux du collège. Les repas préparés sont les mêmes que ceux servis aux collégiens, seules, évidemment, les quantités varient. Ces très jeunes convives bénéficient en revanche d’équipements sanitaires et de mobilier adaptés à leur taille ainsi que d’un espace spécifique, généralement séparé de la grande salle où se restaurent les collégiens. Le service est assuré par des agents communaux. Quai de déchargement, local de décartonnage, vestiaires, chambre froide négative et chambres froides positives dont les températures sont contrôlées en permanence via des thermostats extérieurs dotés d’alarmes sonores, réserve sèche, claire et spacieuse, local des préparations froides, espace réservé aux préparations chaudes, ligne de plonge… L’équipement et la configuration des cuisines répondent à des exigences précises. Il s’agit, en effet, de respecter des règles d’hygiène très strictes afin de garantir la sécurité alimentaire et d’écarter tous risques qu’ils soient microbiologiques, physiques ou chimiques. Tout est agencé pour satisfaire au principe de « la marche en avant ». Ce principe consiste à éviter de façon absolue que des déchets ne soient en contact avec des produits sains, à un moment quelconque du déroulement de la préparation, c’est-à-dire de la livraison des denrées à leur consommation. Du produit brut au produit fini, le sens de la marche est unique et va de la zone « sale » (lavage, épluchage par exemple) à la zone « propre » (assaisonnement, cuisson). Chaque étape de la confection du repas se réalise donc dans un local approprié. Un soin tout particulier est également apporté au matériel dont sont dotées les cuisines. Les fours à vapeur, bain-marie, sauteuses, friteuses, plaques de cuisson, grils, robots et autres batteurs de dernière génération facilitent grandement le travail du personnel de cuisine. L’avis des convives Rémy, élève de 4e 2 (à droite de la photo) est « très content du nouveau self de Dompaire car plus facile d’accès ». Valentin : « C’est vrai que la salle de restaurant est bien aménagée. Et puis, la fontaine à eau pour avoir toujours de l’eau bien fraîche et le micro-onde qui permet de réchauffer un plat, c’est quand même pratique ! » « On a aussi de beaux lavabos » ajoute Rémy. Leurs plats préférés ? Les pâtes et le poulet. Les frites aussi bien sûr… Mais c’est un plat très rarement servi, une fois par trimestre environ. Un souhait ? Rémy, grand amateur de fromage rêve de raclette et de fondue… A u t o m n e 2 0 1 0 - N ° 3 1 - Vi v r e l e s Vo s g e s e n s e m b l e 11 dossier La sécurité et l’hygiène alimentaire : une préoccupation majeure Elle se traduit par des investissements importants et la mise en place de dispositifs de contrôle et de prévention très précis. De la sélection des matières premières à l’assiette servie aux élèves : toute la chaîne alimentaire est ainsi étroitement surveillée. « Assurer la traçabilité des produits est une impérieuse nécessité » souligne le gestionnaire. « C’est la seule façon de remonter la filière en cas de problème » ajoute-t-il. Un échantillon de chaque plat servi est ainsi systématiquement conservé en chambre froide et des analyses microbiologiques sont réalisées une fois par mois par un laboratoire indépendant. Les locaux sont soumis à des conditions d’hygiène draconiennes. Relevés et contrôles permanents des températures, des dates de péremption des aliments stockés, nettoyage et désinfection systématiques des plans de travail, ustensiles, matériels et sols, les cuisines sont régulièrement visitées par les services vétérinaires. Ils viennent à l’improviste, contrôlent tout, vérifient les registres, effectuent des prélèvements… Le personnel est également parfaitement sensibilisé aux questions d’hygiène et de sécurité et applique scrupuleusement la méthode HACCP (Hazard Analysis Critical Control Point)(1). Cette méthode s’appuie sur la mise en œuvre des autocontrôles et sur la formation. Concrètement, elle vise à repérer tous les dangers chimiques, physiques et biologiques liés aux préparations alimentaires et les méthodes pour les prévenir et les corriger (lavage des mains, lavage et désinfection des aliments…). l’hygiène et la sécurité des repas. Le PMS présente les bonnes pratiques d’hygiène (plans de nettoyage des locaux, maîtrise de températures…), le plan HACCP, la traçabilité (suivi des déplacements d’un aliment de la production à la distribution en passant par la transformation). Le laboratoire a également réalisé un audit complet de la restauration dans l’ensemble des collèges dotés d’une demipension afin d’établir un état des lieux portant sur ces mesures d’hygiènes réglementaires. Il ne s’agissait en aucun cas d’un contrôle, mais d’une aide et d’un soutien pour atteindre un niveau de qualité conforme et équivalent dans chaque établissement. Des “ pros ” en cuisine Les personnels de cuisine TOS sont intégrés comme agents du Conseil général depuis 2007, date de leur transfert effectif à la suite de l’acte II de la décentralisation. A ce titre et afin de garantir le meilleur service de restauration possible pour les collégiens demi-pensionnaires, ils bénéficient couramment de cycles de formation financés par le Conseil général portant sur l’hygiène, la sécurité alimentaire, la nutrition et le perfectionnement à l’art culinaire et aux nouvelles techniques ( pâtisserie, mise en place de décor simple, cuisson à basse température…). (1) Analyse des Dangers et des Points Critques pour leur Maîtrise Au menu cette semaine(1) Lundi salade composée, fricassée de bœuf, choux de Bruxelles/carottes, fromage, yaourt et gâteau Mardi assiette de crudités, sauté de porc, purée, fromage et fruit de saison Un partenaire efficace : le laboratoire départemental Afin de respecter la réglementation en matière d’hygiène, le Laboratoire départemental vétérinaire et alimentaire des Vosges a développé (en partenariat avec le Service TOS (Techniciens Ouvriers et de Service)) - Enseignement du Conseil général un support relatif au Plan de Maîtrise Sanitaire (PMS) à destination de chacun des collèges. Sous forme d’un classeur, ce support spécifique à chaque établissement et rédigé par les professionnels de la restauration, reprend l’ensemble des mesures qu’ils doivent suivre afin d’assurer 12 Vi v r e l e s Vo s g e s e n s e m b l e - N ° 3 1 - A u t o m n e 2 0 1 0 Jeudi pommes de terre et cervelas en salade, escalope de dinde, haricots panachés, fromage et poire au chocolat Vendredi radis-beurre, filet de cabillaud, riz cantonais, fromage et œuf à la neige (1) exemple d'une semaine type Une journée en cuisine au collège de Dompaire 6h du matin : la journée commence tôt Maryse Quetri et Nathalie Gerôme, le chef de cuisine et son second arrivent au collège. Juste le temps de passer au vestiaire pour enfiler leur tenue de travail que, déjà, un camion de livraison s’arrête le long du quai de déchargement. La viande commandée la semaine passée arrive. Conformément à la procédure, le chef (ou son second de cuisine) se livre aux premiers contrôles : température du camion, origine des produits, numéros des lots… Ensuite vite déchargée, puis déballée dans le local de décartonnage, la marchandise est immédiatement entreposée dans la chambre froide correspondante dont la température est contrôlée en permanence. 8h30 : tout le personnel est sur le pont Deux autres agents arrivent à leur tour, revêtent blouses, « charlottes », sur-chaussures, gants et pénètrent dans la cuisine. Les fourneaux commencent à chauffer. Dans la légumerie, les éplucheuses tournent à plein régime. Les carottes sont ensuite râpées, assaisonnées… Il n’y a pas de temps à perdre. D’autant que les tomates fraîchement lavées attendent non loin de là d’être tranchées. Dans moins d’une heure, environ 350 assiettes de crudités devront être dressées. 10h : la cuisine embaume déjà Le sauté de porc prévu pour ce midi mijote tranquillement tandis qu’Elisabeth Fleck aide à préparer de la purée. 11h15 : tout est prêt, c’est la pause repas des personnels Les ustensiles ont été lavés et rangés, les plans de travail briqués. Le sol nettoyé à grande eau est impressionnant de propreté. Les entrées, portions de fromages et desserts bien alignés attendent dans leurs vitrines réfrigérées. 11h50-12h :Les premiers élèves et commensaux arrivent. Après un bref passage au lavabo pour se laver les mains, chacun empoigne son plateau et commence joyeusement à se servir et… à se faire servir… Jusqu’à 13h15 : c’est le coup de feu Les agents présents verront défiler plus de 300 jeunes. Ils accueilleront chacun avec le sourire… 13h30 : la salle de restaurant est vide Régine Thierry et Isabelle Gaudiot s’activent encore à la plonge… Tandis que Sylvie Chapelier commence le nettoyage de la salle de restauration. 15h : la journée s’achève Demain, les agents relèveront à nouveau le défi ! Le tri sélectif Un bac pour les denrées alimentaires, un autre pour les serviettes en papier et les emballages vides : dans douze collèges vosgiens, les demi-pensionnaires veillent à bien trier leurs déchets en débarrassant leurs plateaux. Une réflexion est en cours pour généraliser cette pratique à tous les établissements. Signalons également que dans la quasi totalité des collèges, les huiles de friture font l’objet d’une collecte spécifique assurée par une société spécialisée. Pour en savoir plus contacter le Conseil général des Vosges Service TOS-Enseignement Tél. : 03 29 30 35 27 Courriel : [email protected] A u t o m n e 2 0 1 0 - N ° 3 1 - Vi v r e l e s Vo s g e s e n s e m b l e 13 tribune D’EXPRESSION DES GROUPES POLITIQUES DU CONSEIL GÉNÉRAL. Textes publiés sous la responsabilité des groupes. Groupe de la majorité départementale Avec LIVO, laissez-vous transporter ! Depuis début juillet, un nouveau réseau de transports interurbains a été mis en œuvre par le Conseil Général : il s'agit de LIVO, Lignes Interurbaines des Vosges. Un atout supplémentaire pour la mobilité dans les Vosges ! Moins connu que le réseau de transports scolaires, mais relevant tout autant de la compétence du Conseil Général, le réseau de transports interurbains nécessitait une réorganisation afin d'optimiser ses capacités et de se faire connaître auprès des Vosgiens. C'est chose faite désormais avec LIVO, qui fournit une réelle visibilité de l'offre de transports dans notre département. L'idée au départ était de faciliter la mobilité des Vosgiens tout en leur proposant des tarifs attractifs pour voyager avec simplicité : LIVO regroupe toutes les lignes régulières des Vosges en un seul réseau et complète parfaitement le réseau de transports scolaires. Ouvert à tous, pour des trajets professionnels ou de loisirs, à coût modeste, se modulant avec les autres formes de transport dans le département, LIVO bénéficie d'une centrale d’information et de réservation qui permet aux voyageurs d'idéalement composer leur déplacement et de pouvoir obtenir une correspondance si leur périple dépasse les limites vosgiennes. La plate-forme d'intermodalité s'avèrera là un outil précieux puisqu'elle préenregistrera les horaires des autres moyens de transports : train, réseaux urbains, transports organisés par les communes ou les intercommunalités. A noter en outre que LIVO sera à terme accessible aux personnes à mobilité réduite. Il est couplé avec une centrale de covoiturage, Covivo. Des parkings de covoiturage sont d'ailleurs déjà aménagés, à Frizon et Dompaire, à proximité des grands axes de communication vosgiens. LIVO est également couplé avec une centrale de location de vélos en gare routière d’Epinal et de Neufchâteau, que l'on peut réserver depuis septembre dès la préparation de son voyage. En visitant le site internet www.livo-vosges.fr, vous prendrez toute la dimension de ce réseau de transports en commun. Car LIVO s'avère économique, mais aussi écologique. En effet, il apporte sa contribution à la protection de l'environnement : en utilisant les transports en commun, il est possible de faire baisser les émissions de gaz carbonique de manière significative. Et les véhicules en circulation s'adapteront au volume des voyageurs (cars de moyenne et grande taille). En créant LIVO, le Conseil Général souhaitait pousser plus en avant la démarche et proposer des modes de déplacements complémentaires, afin de poursuivre un voyage placé sous le signe de la simplicité, de l'économie et de l'intermodalité. Composition du groupe : François BAZARD, Roland BEDEL, Yannick DARS, Gilbert DIDIERJEAN, Yvon EUGÉ, Philippe FAIVRE, Jean-Pierre FLORENTIN, Jean-Jacques GAULTIER, Luc GERECKE, Martine GIMMILLARO, Michel LANGLOIX, Colette MARCHAL, Guy MARTINACHE, William MATHIS, Claude PHILIPPE, Jackie PIERRE, Christian PONCELET, Alain ROUSSEL, Jean-Guy RUHLMANN et Gérard SANCHO. Groupe des élus Républicains Et Socialistes Votre conseiller général n'a pas voté... l'augmentation d'impôts! En réponse aux innombrables courriers envoyés par le Président du Conseil Général, laissant entendre que le Groupe s’est opposé à la fiscalité départementale, donc aux recettes permettant l'équilibre du budget départemental, nous précisons que nous nous sommes seulement opposés à l'augmentation de 6,6 %, surtout en cette période d'austérité. Chacun reçoit ses feuilles d'imposition et peut mesurer la réalité. Les économies sont certes prônées au niveau national mais la majorité départementale soutenant le même gouvernement agit à l'inverse sur le terrain, au détriment des vosgiennes et vosgiens, exceptés ceux qui bénéficient du fameux "bouclier fiscal". Depuis sa création, les contribuables les plus aisés ne subissent pas, en raison du plafonnement, les augmentations fiscales des collectivités locales de ces dernières années. Quel avenir pour nos pompiers volontaires ? Le mois de juin dernier a vu les conseillers généraux se pencher sur la Décision Modificative n°1 au budget de l’exercice 2010, le menu très sobre a consisté à des crédits d’ajustement, sans doter les chapitres des besoins 14 Vi v r e l e s Vo s g e s e n s e m b l e - N ° 3 1 - A u t o m n e 2 0 1 0 particuliers. Comme d’habitude, les engagements du Département sont peu ou pas tenus sur les priorités affichées, un exemple. Les aides au casernement pour les pompiers alors que le président et sa majorité, font de la communication sur les efforts du Conseil Général en faveur du volontariat de nos pompiers, de nombreuses demandes des communes et syndicats intercommunaux qui ont lancé des opérations d’amélioration et ou de constructions de nouvelles casernes, ne sont pas prises en compte. Il n’est pas acceptable de laisser perdurer cette situation, tous les pompiers des Vosges ont droit au même traitement, et aux mêmes conditions d’exercice de leurs missions, et les 500 000 euros inscrits au budget ne pourront répondre aux besoins urgents. Nous continuerons à demander sans relâche que les projets essentiels en ce domaine fassent l’objet d’une véritable attention et priorité de la part de l’exécutif départemental, les paroles c’est bien, les actes c’est mieux! Les élus Républicains et Socialistes du côté de chez nous Le prolongement de la RN 66 (E 512) est en bonne voie Le désenclavement routier de la Lorraine vers le Sud est assuré par la RN 66 qui rejoint la Suisse à Bâle, via Mulhouse et la RN 57 qui relie la Suisse en direction de Lausanne via Vesoul et Besançon. Le prolongement de la RN 66 (E 512) en est désormais au stade de l’enquête publique. Il s’agit de la dernière étape avant de remettre le dossier à Jean-Louis Borloo, Ministre d’Etat, ministre de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de la Mer, en charge des Technologies vertes et des Négociations sur le climat. RN 66 (E 512) et RN 57 : deux routes et une seule vocation, le désenclavement de la Lorraine. L’aménagement de la RN 57 à 2X2 voies est en cours d’achèvement avec la mise en service du doublement de Plombières-les-Bains prévue fin 2010. La RN 66 (E 512), elle, est aménagée jusqu’à Rupt-surMoselle. L’aménagement doit donc être poursuivi par la déviation du Thillot. Cette opération a été inscrite au quatrième Contrat de Projet Etat-Région (CPER) pour un montant de 8,2 M€ qui permettra la réalisation des études et des premières acquisitions foncières d’opportunité. L’opération consiste en une déviation longue de 10,5 kilomètres à 2X1 voie en 1ère phase avec la construction d’un tunnel de 450 mètres et d’un viaduc de 220 mètres. Le coût total de ce projet est estimé à 165 M€. Le 7 juin dernier s’est tenue à la mairie de Le Thillot une réunion en présence du Président du Conseil général, du Préfet, du Directeur des infrastructures et des transports au Ministère de l'Ecologie, de l’Energie, du Développement Durable et de la Mer (MEEDDM) et des élus de la vallée de la Haute-Moselle. Cette réunion a permis de faire avancer le projet. Ainsi, au mois de novembre, il sera soumis à l’enquête d’utilité publique avant d’être remis courant juin à Jean-Louis Borloo. De plus, dans une enquête publiée le 26 mars 2010 par le « Moniteur des Travaux Publics », revue de référence dans le domaine, les Lorrains ont classé l’aménagement de la RN 66 (E 512) dans les Vosges parmi les quatre plus importants projets d’infrastructures à engager en Lorraine avec notamment le TGV Est 2e phase et l’A31 bis. Une fois l’enquête d’utilité publique achevée, restera le volet financier à boucler. Mais le Président du Conseil général se veut raisonnablement confiant : « Il faut d’abord présenter un dossier terminé, ensuite Jean-Louis Borloo m'a affirmé que si le Département et la Région mettaient la main à la poche, l’Etat suivra. Je m'y emploie ! » A u t o m n e 2 0 1 0 - N ° 3 1 - Vi v r e l e s Vo s g e s e n s e m b l e 15 du côté de chez nous Sur les ouvrages d’art Le Conseil général en action 1 090, c’est le nombre d’ouvrages d’art de plus de 2 mètres d’ouverture que compte le département des Vosges sur l’ensemble de son domaine routier. A ce patrimoine, il convient d’ajouter tous les autres ouvrages plus petits ainsi qu’environ 150 murs de soutènement. Afin de pérenniser ce patrimoine et d’assurer la sécurité des usagers, le Conseil général consacre environ 3 000 000 €(1) chaque année à l’entretien et à la réparation de ces ouvrages d’art. 1 - RD 48 – Sainte-Hélène Réalisation d’une dalle de répartition et du radier Montant : 240 000 € Les travaux ont été terminés fin août se M eu he M eurt 10 RD164 D55 CHARMES NEUFCHATEAU D6 74 3 - RD 435 – Ménil-sur-Belvitte Réparation du mur de soutènement Montant : 82 000 € Les travaux sont terminés depuis la mi-août D166 CHATENOIS D16 6 MIRECOURT D1 64 D1 66 A31 29 D4 DOMPAIRE 65 D1 6 D165 A3 1 CONTREXEVILLE D42 9 DARNEY M e arn MONTHUREUX -SUR-SAONE BAINS-LES-BAINS 7 Eléments de protection abords 7 - RD 40 – Fontenoy-le-Château Réalisation d’une dalle en béton Montant : 26 000 € Début des travaux : début octobre pour un mois 8 - RD 32 – Portieux Réalisation d’une dalle de répartition et d’un radier Montant : 360 000 € Les travaux sont terminés depuis le 19 août (1) Les montants cités sont TTC. 16 Vi v r e l e s Vo s g e s e n s e m b l e - N ° 3 1 - A u t o m n e 2 0 1 0 X 60 D4 D4 34 LAMARCHE 60 D4 6 - RD 165 – Bainville-aux-Saules Réalisation d’une dalle de répartition et d’un radier Montant : 295 000 € Les travaux sont terminés depuis le 15 août D166 D165 5 - RD 12 – Girmont Aqueduc au PR 16+833 Remplacement de l’ouvrage par une buse béton préfabriquée Montant : 65 000 € Les travaux sont terminés depuis la fin août VITTEL BULGNEVILLE 4 D16 Réalisation d’un tablier et de longrines sur l’ouvrage Montant : 165 000 € Les travaux sont terminés depuis le 1er juillet te Hau 4 - RD 23A – Lusse N5 7 A3 1 COUSSEY 2 D3 Remplacement de l’ouvrage par une buse béton préfabriquée Montant : 170 000 € Les travaux ont été terminés fin août D6 74 2 - RD 50 – Champ-le-Duc 1 - Corniche 2 - Dispositif de retenue 3 - Trottoir 8 - Joint de chaussée 9 - Joint de trottoir 10 - Accotement 11 - Talus en remblais 12 - Perré 13 - Descente d’eau 14 - Fossé 15 - Terrain naturel 9 - RD 166 – Uxegney Réfection des superstructures de l’ouvrage Montant : 310 000 € Les travaux ont été terminés début juin 9 10 - RD 164 – Neufchâteau Réparation du mur le long du quai Pasteur Montant : 340 000 € Début des travaux : 13 septembre Fin des travaux prévus : fin janvier 2011 11 - RD 43 – Cornimont 14 R hin Réparation du mur de soutènement Montant : 75 000 € Début des travaux : début septembre Fin des travaux prévus : 31 octobre M ose lle et 4 D42 PROVENCHERES -SUR -FAVE 9 N5 D420 D4 20 6 D4 5 BROUVELIEURES BRUYERES D4 4 D157 D11 D415 15 12 1 D1 D1 57 CORCIEUX B 59 D1 13 - RD 20 – Le Val-d’Ajol Remplacement de l’ouvrage par une buse béton préfabriquée Montant : 315 000 € Début des travaux : 5 juillet Fin des travaux prévus : 5 novembre 14 - RD 157 – Plombières-les-Bains Réparation du mur partiellement effondré Montant : 132 000 € Les travaux sont terminés depuis la fin du mois de juin 15 - RD 81 – La Houssière D4 23 D1 1 D417 Réparation des murs en retour Montant : 26 000 € Les travaux sont terminés depuis le 21 août D434 D417 17 D4 N5 7 GERARDMER X XERTIGNY D486 4D D3 D34 11 NORD SAULXURES -SUR-MOSELOTTE D43 N6 6 D4 86 13 6 N6 LE-THILLOT Haute-Saône Superstructure Haut N5 7 14 7 D41 D4 86 REMIREMONT D63 PLOMBIERES -LES-BAINS Réfection des superstructures Montant : 240 000 € Début des travaux : 16 août Fin des travaux prévus : 30 novembre D8 EPINAL 2 59 D459 FRAIZE 23 D4 20 D4 N1 D415 7 N5 D420 N5 7 9 N59 R hin 1 D166A 4 SAINT-DIE -DESVOSGES CHATEL -SURMOSELLE N1 59 8 D32 RAMBERVILLERS D4 20 SENONES 3 2 D3 B as RAON-L'ETAPE N59 12 - RD 423 – Granges-sur-Vologne Lexique Superstructure : ce sont les équipements du tablier tels que : - la chape d’étanchéité, - la chaussée et les trottoirs, - les garde-corps, - les joints de chaussée. Tablier : plateforme horizontale supportant la chaussée, les trottoirs… c'est-à-dire l’ensemble des superstructures de l’ouvrage. Radier : plateforme située entre les appuis et protégeant l’ouvrage contre les affouillements Dalle de répartition : dalle en béton armé permettant de répartir les charges de la circulation sur l’ensemble de l’ouvrage en maçonnerie et servant de support à l’étanchéité Buse : conduite en béton armé ou métallique de forme circulaire ou ovale Mur de soutènement : paroi verticale destinée à soutenir des remblais ou des talus Mur en retour : mur de soutènement parallèle à la chaussée de la voie portée Longrines : poutres en béton armé servant d’assise aux glissières de sécurité ou garde-corps. A u t o m n e 2 0 1 0 - N ° 3 1 - Vi v r e l e s Vo s g e s e n s e m b l e 17 du côté de chez nous Du nouveau dans les villages vosgiens… • Aouze : une aire de loisirs inaugurée Combiné multi-jeux pour les petits, table de ping-pong, terrain mixte de basket et de hand-ball pour les plus grands : la nouvelle aire de jeux créée à Aouze a été inaugurée en mai. • Lignéville : un espace de détente et des aménagements de sécurité Sur la nouvelle aire de loisirs, les enfants disposent de balançoires et de tables de ping-pong. Ils peuvent aussi pratiquer le basket et le hand-ball ou s’adonner à différentes activités ludiques. Un passage piéton a été créé et un abribus implanté. Des travaux d’éclai- rage public ont aussi été réalisés afin de sécuriser les accès menant à cet espace où tous les habitants sont invités à venir se rencontrer, échanger ou se reposer grâce aux bancs qui sont installés. A noter : ces travaux ont bénéficié d’une subvention de 34 653 € attribuée par le Conseil général. atout. Les responsables du projet ont également misé sur la sécurité. C’est ainsi que les trottoirs sont accessibles aux personnes à mobilité réduite. Ils sont aussi dotés de dalles podotactiles permettant aux malvoyants de se diriger plus facilement. Enfin, des spots réfléchissants ont été posés pour une circulation nocturne plus aisée. • Savigny : une entrée de village réaménagée Avec ses places de stationnement, ses espaces verts, ses bordures arborées et ses nouveaux candélabres, l’entrée de Savigny a vraiment fière allure. Mais l’esthétique n’est pas son seul Le coût de cet aménagement de très grande qualité, 1 112 019 € - y compris le renouvellement du réseau d’eau potable de la rue principale - a été financé par la Communauté de communes, la commune et par le Conseil général à hauteur de 256 866 €. Charmois-l’Orgueilleux Rénovation de la maison de retraite A la maison de retraite Saint-Jean de Charmois-l’Orgueilleux, les travaux de restructuration engagés en novembre 2009 vont bon train. D’ici quelques mois, seize personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer pourront être accueillies dans l’Unité de Vie Protégée en cours de construction. « Cette Unité répond à un réel besoin » souligne Nathalie Del Missier, alors directrice de la maison de retraite Saint-Jean. Aujourd’hui, la maladie d’Alzheimer touche, en effet, plus de 5 000 vosgiens auxquels il convient d’offrir une prise en charge globale et personnalisée. Sur 876 m2, le nouveau bâtiment comprendra 16 chambres individuelles, une salle de repos, un espace de soins, une salle de bain dotée d’une « balnéo », une salle d’activités équipée d’une cuisine thérapeutique ouverte sur une terrasse, un vaste lieu de vie climatisé, servant également de salle à manger. Des espaces de déambulation sécurisés sont également prévus pour permettre aux résidents de se promener à leur guise à l’intérieur comme à l’extérieur de l’unité. « Ici, tout a été pensé pour préserver au maximum l’autonomie et la sécurité des résidents » précise l’architecte Guillaume Viry. Une construction durable Toiture végétalisée, chauffage par géothermie, isolation renforcée, climatisation naturelle du lieu de vie, c’est aussi dans une démarche de développement durable qu’a été conçu ce nouveau bâtiment dans lequel le bois est omniprésent (ossature, bardage, isolation, parquet…). A noter : avec la création, dans un pavillon attenant à l’UVP(1), de 5 chambres (dont une d’hébergement temporaire) destinées à accueillir des personnes très dépendantes, la capacité totale d’accueil de la maison de retraite Saint-Jean sera portée à 69 places (dont 64 d’hébergement permanent, 3 d’hébergement temporaire et 2 d’accueil de jour). Le coût des travaux qui devraient être achevés en mai 2011 est estimé à 1 831 000 € TTC financé à hauteur de 40% par le Conseil général. Les travaux devraient être achevés en mai 2011 18 Vi v r e l e s Vo s g e s e n s e m b l e - N ° 3 1 - A u t o m n e 2 0 1 0 (1) Unité de Vie Protégée Fiche pratique C’est l’automne : on redémarre les chaudières ! Se chauffer en toute sécurité : c'est indispensable Un chauffage sûr : - vous offre les meilleures conditions de confort - fonctionne bien quand vous en avez besoin - dure longtemps - ménage votre porte-monnaie - préserve la qualité de l’air de votre maison - limite les émissions de gaz à effet de serre Nettoyage, contrôles, réglages, les trois piliers de l’entretien L'entretien : une obligation annuelle décret du 09/06/2009 pour les chaudières entre 4 et 400KW L’entretien annuel de votre installation de chauffage et de production d’eau chaude est obligatoire. Cet entretien s’effectue sous votre responsabilité et à votre initiative. Prudence : attention au monoxyde de carbone ! Le monoxyde de carbone est un gaz toxique très dangereux. Il peut se dégager chez vous quand vos appareils de chauffage sont privés d’air, quand ils sont encrassés ou mal réglés, quand le conduit de fumée est obstrué. Aération : laissez respirer votre maison Assurez-vous périodiquement de la bonne ventilation du local de la chaudière (grilles d’aération hautes et basses propres, non obstruées). C’est indispensable au bon fonctionnement du brûleur. C’est obligatoire pour votre sécurité. Chaudière : confiez-la à un spécialiste Une chaudière fonctionne avec un rendement optimum, rejette peu de gaz à effet de serre et pas de polluants, quand elle est propre et bien réglée. En contrôlant chaque année la qualité de la combustion de votre chaudière, votre professionnel détecte les anomalies et effectue les réglages ou les réparations nécessaires. Et le circuit de chauffage ? N’oubliez pas les organes de régulation, les thermostats et les programmateurs : leur contrôle annuel et leur réglage par un professionnel garantissent votre confort et leur longévité. Conduit de fumée : un bon ramonage préserve la santé de votre chaudière… et la vôtre ! Le ramonage du conduit de fumée est obligatoire au moins une fois par an. Un professionnel qualifié profitera de ce nettoyage pour vérifier son état. Ce contrôle est d’ailleurs obligatoire tous les trois ans pour les conduits tubés. Ces précautions sont indispensables pour votre sécurité : un conduit obstrué peut être à l’origine d’une intoxication par le monoxyde de carbone. Fiche pratique C’est l’automne : on redémarre les chaudières ! Garantie, tranquillité, confort : le contrat d'entretien Un contrat d’entretien, c’est... - un intervenant compétent - un contrôle annuel préventif de votre chaudière - la définition des engagements de votre professionnel et de vos responsabilités - le dépannage rapide de votre installation en cas de panne. Certaines entreprises s’engagent même par contrat à intervenir sous 24 heures - des pièces détachées disponibles, correspondant à votre équipement Un contrat d’entretien, c’est aussi : • une durée de vie 2 à 3 fois plus longue pour votre chaudière • 5 fois moins de pannes • 8 à 12% de combustible consommé en moins Les Espaces vosgiens vous donnent une information gratuite et objective. Notez nos coordonnées : EIE Centre & Ouest Vosges Pierre Pellegrini Frédéric Schalck [email protected] 20 Allée des Blanches Croix Zone des Tuileries BP 91058 - 88051 EPINAL Cedex 9 Tél. : 03 29 82 93 85 - Fax : 03 29 35 27 51 N° Azur Et pour toute la Lorraine, un seul numéro Du lundi au vendredi N° Azur 0 810 422 422 PRIX D'APPEL LOCAL de 10h00 à 12h00 et de 13h30 à 17h30 et un site internet : www.eie-lorraine.fr jeunes Podium Art, littérature, sciences, sport, métiers d’art ou de bouche… Dans de multiples domaines, de jeunes vosgiens se sont récemment distingués. « Vivre les Vosges ensemble » a choisi d’ouvrir ses colonnes à ces jeunes qui portent haut les couleurs de notre département. Le Centre de Formation Rural de Gugnécourt remporte le 1er prix départemental du concours de la Résistance et de la déportation. Félicitations aux 32 élèves issus des classes de 1ère en baccalauréat professionnel par alternance, options SMR (Service en Milieu Rural) et CGEA (Conduite et Gestion des Exploitations Agricoles) qui, sous la houlette d’Hervé Koenig, ont réalisé un mémoire sur le thème « L’appel du 18 juin 1940 du Général de Gaulle et son impact jusqu’en 1945 ». A consulter sur www.cfr-gugnecourt.com Aurélie Couval, Sarah Gérard, Myrtille Georges, Marie Gasman et Déborah Chevrier, élèves de 3e du collège Alphonse-Cytère de Rambervillers dont le mémoire collectif a obtenu la 2e place au niveau départemental du concours de la Résistance et de la déportation. Baptiste Louf, lauréat des Olympiades de mathématiques. Sur 6 729 candidats, cet élève du lycée Notre-Dame – Saint Joseph d’Epinal figure au palmarès des 25 lycéens récompensés au niveau national et décroche un 2e accessit. Jack Simard, auteur compositeur et interprète romarimontain qui a participé au 1er album « Premier opus terrestre » du collectif « Zang Zang Paradigme ». Pour en savoir plus, téléphoner au 03 84 63 88 62. Benjamin Cunin, 17 ans, résidant à Aroffe, à qui le jury du prix littéraire Henri Thomas a décerné une mention spéciale pour sa nouvelle intitulée « Coup de grâce ». Geoffrey Haxaire, 27 ans, originaire de Rambervillers, finaliste de la 1ère édition de l’International Cup de cuisine organisée en mars par la Mutuelle des Cuisiniers de France à Villepinte. Prune Antoine, Spinalienne de 28 ans qui, le 9 mai, a reçu le prix Louise Weiss du journalisme européen, catégorie junior, des mains de Pierre Lelouche, Secrétaire d’Etat aux Affaires européennes. Son reportage était consacré aux enfants que les Polonais, au début des années 2000, ont été contraints de « laisser au pays » pour aller travailler dans divers états de l’Union Européenne et notamment en Grande-Bretagne et en Irlande. Nicolas Hocquard et Jérémie Nevin, élèves au lycée Jean-Baptiste Vuillaume de Mirecourt et Pauline Duthuit, élève au lycée Jules Ferry de Saint-Dié-des-Vosges, finalistes du concours régional des XXVIe Olympiades de chimie. Maxime Thouvignon et Geoffrey Bubendorff, élèves en section Métiers de la pierre au lycée professionnel Camille Claudel à Remiremont, meilleurs apprentis de France, qui ont reçu la médaille d’or nationale au Sénat. Huit élèves de 1ère S du lycée Pierre et Marie Curie de Neufchâteau (Anne-Julie Fattet, Thomas Charmey, Charles Evrard, Remy Fornassier, Clément Neves, Pierre Perny, Charles Roitel et Finan Uncuoglu) auteurs d’un dossier très documenté sur le thème « Comment les médias peuvent-ils améliorer l’image de la femme dans une perspective d’égalité entre les filles et les garçons, entre les femmes et les hommes ? » qui leur a permis de décrocher le 1er prix national du concours « Les Olympes de la parole » organisé par l’Association française des femmes diplômées des universités. Mathilde Valdenaire, Laura Remy, Elise Poinsignon et Anaïs Martin, élèves au lycée Louis Lapicque d’Epinal, sacrées championnes de France d’orientation UNSS (Union Nationale du Sport Scolaire). La classe de CE2- CM1 de l’école Jean Macé de Gérardmer, dont l’enregistrement musical intitulé « On veut faire tomber les murs » a obtenu le 1er prix (catégorie œuvres collectives) du concours « Ecrits pour la Fraternité » organisé par la Ligue des Droits de l’Homme. Le collège Julie Victoire-Daubié de Bains-les-Bains dont le programme d’actions mis en place à l’occasion d’une semaine de sensibilisation aux risques d’accidents a reçu le 1er prix du concours « Les clés de l’éducation routière » organisé par la Prévention routière avec le soutien du ministère de l’Education nationale. L’établissement a reçu le trophée et le chèque de 1 000 € qui l’accompagnait des mains du Ministre, Luc Chatel. Alexis Heitzmann et Jérôme Guepratte, élèves en section BTS conception de produits industriels au lycée Pierre-Mendès France d’Epinal, qui ont imaginé un transporteur de sacs de farine, baptisé « Transacfa ». Leur projet a été primé par le jury du concours « Entreprendre 2010 », organisé par le Centre européen d’entreprise et d’Innovation, Promotech. Si vous connaissez des jeunes Vosgiens susceptibles d’être mentionnés dans cette rubrique, n’hésitez pas à le faire savoir à la rédaction de « Vivre les Vosges ensemble » par téléphone au 03 29 29 87 30 ou par courriel : [email protected] avant le 30 octobre pour une parution dans le numéro d’hiver. A u t o m n e 2 0 1 0 - N ° 3 1 - Vi v r e l e s Vo s g e s e n s e m b l e 21 initiative Le CODERPA des Vosges Une référence pour tout ce qui touche à la vie des personnes âgées Instance peu connue du grand public, le COmité DEpartemental des Retraités et Personnes Agées (CODERPA) est un organisme consultatif. Placé auprès du Président du Conseil général depuis 2005, il fournit, depuis 28 ans, de précieuses informations sur tous les sujets touchant à la vie des personnes âgées. Les commissions En plus du bureau, le CODERPA dispose de quatre commissions. Ce sont des groupes de travail désignés par l’Assemblée générale. Elles se réunissent régulièrement pour évoquer des sujets spécifiques aux personnes âgées et étudier les différents problèmes que pose le vieillissement. Un groupe de bénévoles lors d’une formation à la maison de retraite de Corcieux. Constitué de 69 membres, le CODERPA réunit des représentants d’associations et d’organismes de retraités et personnes âgées, des professionnels travaillant auprès des personnes âgées, des collectivités locales et des principaux organismes financeurs, ainsi que des personnes qualifiées. Son statut Les moyens financiers dont le CODERPA dispose sont fournis par le Conseil général. Ils peuvent éventuellement être complétés par d’autres ressources. Ses missions Le CODERPA a un rôle uniquement consultatif. Il n’a pas pouvoir de décision, ni d’exécution. Il est force de propositions et d’avis pour les instances départementales concernant la vie des personnes agées. Le CODERPA est, par exemple, consulté lors de l’élaboration des schémas gérontologiques que le Conseil général établit régulièrement. Son fonctionnement Le CODERPA est présidé de droit par le Président du Conseil général. Des Vice-présidents sont élus par l’ensemble des membres titulaires. Convoquée à l’initiative du Président, l’Assemblée générale se réunit une fois par an. Elle regroupe soit tous les membres (titulaires et suppléants) soit seulement les titulaires et élit pour un an le bureau. 22 Vi v r e l e s Vo s g e s e n s e m b l e - N ° 3 1 - A u t o m n e 2 0 1 0 - « La vie en établissement » : pour mieux comprendre la situation des personnes âgées en maisons de retraite, les membres de la commission «Etablissement» ont visité trois maisons de retraite (Ville-sur-Illon, Bussang et le Val-d’Ajol). Ils ont aussi participé à certaines journées de formation des bénévoles en maison de retraite (photo). - « Le maintien à domicile » : la réflexion de la commission «Aide à Domicile» a porté sur l’utilisation du CESU (Chèque Emploi Service Universel) et sur les aides accordées. - « Le bien-être des personnes âgées » : l’isolement et la maltraitance des personnes âgées à domicile, en maison de retraite, sont des préoccupations de la commission « bienêtre ». Elle étudie les structures et services mis à disposition des personnes, permettant d’améliorer leurs conditions de vie et les moyens de transport. - « La formation et l’information » : comment et quelles informations diffuser ? Quelques thèmes ont été répertoriés dont celui des soins palliatifs. Pour en savoir plus : Secrétariat du CODERPA des Vosges 2, rue Grennevo 88026 Epinal Cedex Tél. : 03 29 30 35 02 Les CODERPA ont été établis par un décret de 1982. Ce décret a d’ailleurs été modifié en 1988, en 1998 puis en 2004. La loi du 13 août 2004 a apporté des modifications dans l’organisation du CODERPA. Dans le même temps, le CNRPA (Conseil National des Retraités et Personnes Agées) a été mis en place. La création de CORERPA au niveau régional a également été envisagée à titre facultatif. C’est ainsi que le CORERPA de Lorraine a été créé en 2009. Gourmandise Petites recettes colorées pour les enfants Petites brochettes méli-mélo A préparer à l’avance Ingrédients • • • • • • 800 g de viande de bœuf, dans le rumsteck 8 grosses carottes, 4 courgettes avec la peau, Quelques champignons de Paris, 4 œufs, de l’huile, du sel, 8 brochettes en bois ☺ Pour faire macérer la viande : 1 cuillère à soupe de sauce soja, 1 cuillère à soupe de vinaigre de vin, 1 cuillère à soupe d’huile, de la ciboulette, du persil, 1 gousse d’ail hachée, un peu de sucre, une pincée de sel … Tes parents demandent à leur boucher de couper des lanières dans le bœuf d’environ 6 cm de long et de 1 cm d’épaisseur. Faire macérer dans la marinade 1 heure avant le repas. Tes parents préparent les légumes : ils découpent des tranches épaisses de carottes et de courgettes puis ils les font cuire 5 minutes dans de l’eau bouillante salée. Ils préparent des lamelles épaisses de champignons et de concombre. Ils séparent les jaunes et les blancs et battent légèrement chaque élément dans un bol. Dans une poêle huilée, tu fais une omelette avec les blancs puis une omelette avec les jaunes, d’environ 0,5 cm d’épaisseur. Tu poses chaque couleur sur une planche et tu coupes des lanières de 6 cm sur 3 cm. Tu fais cuire rapidement les morceaux de viande. Tes parents t’aident à enfiler les divers morceaux pour faire un joli mélange de couleurs. Petite purée rose Ingrédients • 12 pommes de terre à purée, • 1 petite betterave cuite, • 1/4 de litre de lait et quelques gouttes d’huile d’olive, • 1 pincée de noix de muscade, du sel Entrée de crêpes Ingrédients • • • • • • • • ☺ 250 g de farine, 3 œufs 1 pincée de sel, 1/2 litre de lait, une cuillère à soupe d’huile, 100 g de gruyère râpé, 100 g de jambon haché, 1 grosse poignée de jeunes feuilles d’épinards Tu mélanges la farine, le sel et tu ajoutes le lait peu à peu puis les œufs et l’huile. Tu cuis les crêpes dans une poêle antiadhésive. Tu coupes chaque crêpe en 2 moitiés. Tu répartis sur chacune un peu des trois ingrédients préparés, tu roules chaque demi-crêpe et tu maintiens le petit rouleau avec une pique en bois. Au moment de servir tu fais chauffer doucement les rouleaux dans une poêle avec un peu de beurre. ☺ Tes parents font cuire les pommes de terre épluchées 15 minutes à la vapeur. Ils moulinent finement la betterave avec un mixeur. Dans la casserole, tu écrases les pommes de terre avec une fourchette. Tu ajoutes le lait, l’huile d’olive, le sel et un peu de noix de muscade râpée. Tu remues avec une spatule en bois. Tu colores la purée avec la betterave, selon la couleur désirée. Glace grande vitesse A préparer juste avant de déguster… Ingrédients • 500 g de framboises surgelées • 200 g de sucre • 200 g de crème ☺ Dans le bol du robot ménager, tu verses les framboises directement sorties du congélateur avec le sucre et la crème et tu mixes aussitôt. La glace est prête à servir. A u t o m n e 2 0 1 0 - N ° 3 1 - Vi v r e l e s Vo s g e s e n s e m b l e 23 à vous de jjouer SUDOKU de Philippe Imbert Ils ont gagné le bâton de randonnée de « Vivre les Vosges ensemble » Le mot mystère caché dans la grille de mots fléchés publiée dans le numéro d’été était «Grand». A l’issue d’un tirage au sort effectué le 5 août par Maître Biette, huissier de justice à Epinal parmi les 377 bonnes réponses reçues, ont été déclarés gagnants : JEU CONCOURS TROUVEZ LE NOMBRE MYSTERE ! ET GAGNEZ UNE IMAGE D’EPINAL SUR LE THEME DE L’AUTOMNE DANS LA PLAINE Complétez ces grilles de sudoku de manière à ce que chaque ligne, chaque colonne et chaque région (carré de 3x3) ne contiennent qu’une seule fois tous les chiffres de 1 à 9. Additionnez ensuite les 3 chiffres situés dans les 3 cases grisées de chaque grille. Reportez ces résultats dans les cases A, B et C et additionnez-les pour trouver le nombre mystère. Envoyez votre réponse sur carte postale ou sur papier libre avant le 31 octobre 2010 à minuit (le cachet de la poste faisant foi) au Conseil général des Vosges – Direction de la Communication externe - 8, rue de la Préfecture - 88088 Epinal cedex 9 - en indiquant en lettres capitales vos nom, prénom et adresse précise. 50 bonnes réponses seront tirées au sort et gagneront une image d’Epinal sur le thème de l’automne dans la plaine d’une valeur de 20 €. Ce concours est ouvert à toutes les personnes qui reçoivent le magazine « Vivre les Vosges ensemble » dans leurs boîtes aux lettres à l’exception des élus et du personnel du Conseil général des Vosges. Il est par ailleurs limité à une seule participation par foyer (même nom, même adresse). Le règlement est déposé chez Maître Fleschen, huissier de justice, 19 place de l’Atre à Epinal. Il peut être envoyé gratuitement sur demande adressée au Conseil général des Vosges, Direction de la communication externe, 8, rue de la Préfecture – 88088 Epinal Cedex 9 et être consulté sur le site Internet www.vosges.fr. 24 Vi v r e l e s Vo s g e s e n s e m b l e - N ° 3 1 - A u t o m n e 2 0 1 0 Total A + B + C : Patricia BADONNEL (BELLEFONTAINE) ; Véronique BASTIEN (MONTHUREUX-SURSAONE) ; Andrée BROCHIN (CHAMAGNE) ; Odile BROGGI (FRESSE-SUR-MOSELLE) ; Yvan CHANEL (SANCHEY) ; André CHATELAIN (VITTEL) ; Jean CHEVRIER (ARCHES) ; Marie-Claude CHRISTMANN (HADOL) ; Marie-Thérèse CHRISTOPHE (CHATENOIS) ; Andrée CLAVIER (LAFAUCHE (52700)) ; Isabelle CLAVIER (POMPIERRE) ; Muriel COLIN (SENONES) ; Véronique COLIN (CHARMES) ; Thierry COLNET (POUSSAY) ; Marylène COURTOIS (CHARMOIS) ; David CUNY (SAPOIS) ; Jacques DA PRAT (ESSEGNEY) ; Sylviane DARTOIS (ONCOURT) ; Norbert DARTOIS (LERRAIN) ; Cécile DECOULE (CLEURIE) ; Philippe DIEUDONNE (FERDRUPT) ; Gérard FELIX (PROVENCHERES-SUR-FAVE) ; Denise FICHTER (OELLEVILLE) ; Francis GEORGEL (CORNIMONT); Angélique HEILMANN (SANCHEY) ; Lucette HEILMANN (DARNIEULLES) ; Dorine HENRY (FRESSE-SUR-MOSELLE) ; Nicole HUC (CORNIMONT) ; Odile JACQUOT (TAINTRUX) ; Marie-Hélène JOLY (LA BRESSE) ; Françoise LAURENT (SAULXURESSUR-MOSELOTTE) ; Denise LEJAL (GIRMONT) ; Marie LOUIS (EPINAL) ; André MARCHAL (MORELMAISON) ; André MATON (SAINT-DIE-DES-VOSGES) ; Philippe MEAZZA (EPINAL) ; Michel MICARD (DOGNEVILLE) ; Chantal MICHEL (MARTIGNY-LESBAINS) ; Eliane PIERRE (RAMBERVILLERS) ; Michèle POULET (MONTHUREUX-SURSAONE) ; Claude RISSE (GERARDMER) ; Gabriel ROBERT (EPINAL) ; Claude ROLIN (DOLAINCOURT) ; Jacqueline SIMON (SAINT-LEONARD) ; Michel SIMONIN (LE VAL-D’AJOL) ; Bruno STOCARD (EPINAL) ; Françoise THAUVIN (HYMONT) ; Chantal THOUVENOT (MONT-LES-NEUFCHATEAU) ; Céline TOUSSAINT (VAGNEY) ; Justine VERNIER (LAMARCHE). Bravo à tous ! découverte Les Crêtes de la Haute-Meurthe Si vous décidez de partir à la découverte de la Haute-Meurthe, ne prévoyez pas un départ trop tardif, car il vous faudra compter presque 6h pour parcourir les 20 kilomètres de cette randonnée. - Accès et départ : à Plainfaing, sur le parking de la Confiserie des Hautes-Vosges - Balisage : disques rouge et bleu et chevalet jaune - Distance : 20 km - Durée : 5h30 à 6h - Chaussures de marche conseillées Débutez la randonnée à l’arrière du parking de la confiserie à Habeaurupt en direction du col du Reposoir. Prenez le chemin à gauche (balisé disque rouge) vers Xéfosse. Le chemin domine ensuite le lit de la Meurthe et se prolonge par des bordures de murets de pierres et de noisetiers. Remontez le cours du torrent de montagne par les pâtures du fond de la vallée. Continuez votre marche vers le Rudlin. En sortant de Xéfosse, engagez-vous dans le petit chemin rejoignant la départementale 23 à la hauteur de l’étang des dames. Optez ensuite pour la route balisée chevalet Pour vos balades, le Conseil général vous offre une pochette plastique transparente que vous pourrez porter autour du cou. Si vous êtes intéressés, il suffit de téléphoner au 03 29 29 00 29 ou d’adresser un courriel à [email protected] jaune grimpant vers le col du Luchbach jusqu’au chemin caillouteux de la Louvière menant au centre de vacances. Un premier virage à gauche (cote 785 - carte IGN), un second virage à droite… et aventurez-vous sur le chemin qui jouxte la forêt de hêtres. Poursuivez la grimpette jusqu’au Faing du Souche, véritable belvédère sur les montagnes environnantes, à 915 mètres d’altitude. Continuez tout droit et à la patte d’oie, filez à droite vers les Auvernelles (balisé disque bleu). La route forestière qui suit contourne les sommets de la Ronde Feigne et du Bramont. Au lieudit « Fourchon », prenez une portion de route bitumée vers la gauche en direction de la Hardalle. Là, suivez toujours le balisage disque bleu vers Varcivaux et la Grange-le-Pour. Se succèdent alors routes bitumées et tronçons forestiers jusqu’au hameau de Grange-lePour à une altitude de 815 mètres. Retournez enfin vers Habeaurupt par un long chemin de forêt (balisé cercle bleu). Au lieu-dit « Dessus des roches », prenez le temps de souffler et admirez la vue sur le village avant de descendre jusqu’à un sentier à environ 250 mètres qui vous mènera à votre point de départ. ✁ La forteresse de Châtel-sur-Moselle Avec ses 22 tours, ses 3 étages de galeries et de salles souterraines, la forteresse de Châtel-sur-Moselle qui s’étend sur 5 hectares est l’un des plus grands châteaux forts d'Europe. Elle témoigne de l'évolution de la fortification du XIe au XVIe siècles. Une histoire de familles Châtel joua un rôle stratégique tout au long de l'histoire. Possession depuis 1072 des Comtes de Vaudémont, la forteresse passa sous la suzeraineté des Comtes de Bar vers 1200. Arrivée par mariage en 1373, la famille comtoise des Sires de Neufchâtel en fit le centre d'une principauté d'influence bourguignonne. Devenue lorraine par échange en 1544, elle résista à l'in- vasion française durant la Guerre de Trente Ans et, de 1634 à 1670, changea neuf fois de mains. Elle fut démantelée en 1671 sur ordre de Louis XIV. Une forteresse qui s’aggrandit au fil des ans On situe entre 1072 et 1100 la construction du premier château de Châtel. Situé sur un promontoire calcaire, il est isolé du plateau par des fossés de 57 mètres de large. Il fut agrandi au début du XIIIe et connut au XVe siècle une extension considérable. Flanqué de 22 tours et doté de deux porteries(1), il est alors adapté à l’artillerie à boulets métalliques. La longueur cumulée des deux enceintes atteint 1,4 km. Un réseau de galeries fait communiquer les ouvrages de défense, le château, le bas de la ville et la rive de la Moselle. Trois hôtels seigneuriaux seront construits successivement et une église romane, dédiée à Saint Laurent, est également édifiée à l’angle nord-est du château et restera l’église paroissiale de Châtel, jusqu’à la fin de XVe siècle. L’association du Vieux Châtel Chantal et Jacques Debry ont fondé en 1972 l’association du Vieux-Châtel pour la sauvegarde et la mise en valeur de ce monument. Dès 1988, le site est inscrit au titre des monuments historiques, le protégeant ainsi de la destruction et de la construction sauvage. La forteresse est également classée monument historique. (1) La porterie est le bâtiment d'un monastère ou d'une abbaye situé à côté de la porte, et où loge le portier ou gardien. A u t o m n e 2 0 1 0 - N ° 3 1 - Vi v r e l e s Vo s g e s e n s e m b l e 25 Les circuits pédestres sont balisés par des panneaux directionnels et des symboles de couleur et de forme géométrique, posés par les sections du Club Vosgien, les Syndicats d’Initiative, l’Office National des Forêts. Ces marques rendent le massif et la plaine accessibles aux promeneurs et randonneurs. Les sentiers de Grandes Randonnées balisés par le Club Vosgien sont matérialisés par des rectangles monocolores. ✁ Depuis 40 ans, des bénévoles internationaux œuvrent à l’entretien et à la rénovation du site (restauration de murs, pavages, dallages, brèches, maçonneries de protection…) Des animations Des animations sont proposées tout au long de l’année et, à la Pentecôte, l’association organise sa traditionnelle fête médiévale avec au pro- gramme : divertissements, banquet médiéval, techniques de combat, règles courtoises de la guerre du Moyen Age, médecines traditionnelles, musiques, danses et contes… Comment s’y rendre ? Association du Vieux Châtel 8, rue des Capucins 88330 Châtel-sur-Moselle Tél.: 03 29 67 14 18 Fax : 03 29 67 64 92 Courriel : [email protected] Internet : http://chatel-medieval.fr Ouverture : - du 1er juillet au 30 septembre, visites guidées tous les jours à 11h, 14h30 et 16h - du 1er octobre au 30 juin : tous les jours à 15h, 16h et 17h – autres horaires possibles sur rendez-vous. Tarifs : adultes : 5 €, groupes à partir de 20 ou Ambassadeurs de Lorraine : 4 €, gratuit pour les enfants de moins de 12 ans 26 Vi v r e l e s Vo s g e s e n s e m b l e - N ° 3 1 - A u t o m n e 2 0 1 0 [email protected] www.club-vosgien.com Le Balisage Source des informations : Vosges Développement, « Guide Promenons-nous dans les Vosges » - Rédacteur Photographe : Olivier Frimat, agence Lézard Vert Le Grand Valtin portrait Grès flammés, Julie Bernaudin ouvre un atelier-exposition à Rambervillers A la mi-septembre, Rambervillers a renoué avec un passé centenaire que d'aucuns estimaient révolu. Au 31, avenue Félix Faure, à côté de l'ancienne demeure d'Alphonse Cytère, père des célèbres “ Grès flammés ”, Julie Bernaudin a ouvert son atelier de création céramique. Il jouxte un magasin d'exposition-vente, afin que les visiteurs découvrent le processus complet d'élaboration de ces magnifiques objets d'art. Un pari pour cette jeune femme de 29 ans et un vent de renouveau pour ces superbes créations, nées de la terre et du savoir-faire des hommes qui, avec les signatures de « l'École « L'enfant prodigue » de de Nancy » firent un Pierre CLAUDIN 1906. Collection Lionel siècle durant la répuPAGLIARIN. tation internationale de la cité rambuvetaise. Et si l'avenir tutoyait le passé ? Face au projet de Julie Bernaudin, les banquiers ont un peu tiqué, mais finalement accepté de le financer. Etudiante à la faculté de Strasbourg puis à l'Institut Européen des Arts Céramiques de Guebwiller, elle a trouvé sa voie au milieu des moules et des fours, dans l'aile gauche des ateliers de son grandpère, l'antiquaire Marcel Ferry, dépositaire des « Grès Flammés » depuis les années 70. A Rambervillers, rue des abbés Mathis et Marion, elle a appris les secrets des fouilles en profondeur de l'argile, les mystères de la fabrication de la barbotine et de l'émaillage. Elle a découvert les trésors d'un catalogue de quelque 300 pièces que ses propres créations contemporaines commencent à enrichir. Dans cette aventure, Julie ne part pas seule. Elle est l'héritière de plus d'un siècle de richesses patrimoniales produites par ces potiers-fabricants de tuyaux qui surent diversifier leurs productions vers la faïencerie à partir des années 1900. Leur réputation sera renforcée, nous l'avons dit, par les prestigieuses signatures nancéiennes de Gallé, Prouvé, Grüber et Majorelle. En vitrine, une kyrielle de jardinières, vases, cache-pots, horloges, bonbonnières, lampes, cruches, objets de table et de décoration, sans oublier des frises et manteaux de cheminées, ainsi qu'une invraisemblable galerie d'animaux et de pots à pharmacie, constituent à Rambervillers un patrimoine de «grès artistiques » unique. Les non-initiés, avec un siècle de recul, peuvent découvrir cette extraordinaire richesse au Musée de la Terre. Ce Musée, animé par l'association « Art et Histoire » de Rambervillers, c'est la seconde raison pour laquelle Julie Bernaudin ne part pas seule dans cette aventure. Autour de Marie-Claude Ferry-Cuny, sa présidente, une équipe de bénévoles-experts œuvre avec pugnacité, au 1 rue de la Faïencerie, à la préservation et à la promotion des arts céramiques de Rambervillers. Plus d'un millier de visiteurs s'y rendent bon an mal an. S'est ainsi créé depuis des années, autour de ce Musée de la Terre un réseau d'amis, de collectionneurs, d'amoureux des « arts du feu », de ces objets « comme léchés par les flammes », aux couleurs irisées offrant tous les tons du bleu, du vert, jusqu'au rouge sang de bœuf. Inutile de préciser qu'au sein de ce réseau - qui va loin dans le sud lorrain, de Lunéville Saint-Clément à Badonviller, de Bruyères à Saint-Dié aussi - on est heureux de la relève qu'entreprend la petite-fille de Marcel Ferry et bien sûr déterminé à la soutenir. Renaissance consensuelle, donc. Julie Bernaudin sait aussi pouvoir compter sur le soutien de la cité et du Conseil général des Vosges, et notamment de Martine Gimmillaro qui ont su s'impliquer hier pour enrichir le patrimoine artistique local et sauront demain encourager son projet. Claude Duvoid A u t o m n e 2 0 1 0 - N ° 3 1 - Vi v r e l e s Vo s g e s e n s e m b l e 27 p culture loisirs sport A découvrir du 18 novembre 2010 au 19 février 2011 Exposition « Vosges, terre de tourisme. du siècle de Montaigne à nos jours (1500-2000) » Voyage culturel « Dans le sillage de Montaigne » Un petit voyage, en car, de Domremy à Bussang, en passant par Plombières-les-Bains ou Remiremont, sur les lieux où vécut Montaigne, lors de son séjour dans les Vosges de 1580. Durant le circuit seront lus des extraits de journaux de voyage dans les Vosges, du XVIe au début du XIXe siècle. Samedi 27 novembre 2010 Tous publics Inscription et réservation (dans la limite des places disponibles) : au 03 29 81 80 70 ou par courriel : [email protected] Le mot « tourisme », que l’on associe au voyage et au séjour temporaires de personnes hors de leur domicile, est emprunté à l’anglais tourist. Il dérive au XVIIIe siècle du « Grand Tour » effectué en Europe par les jeunes Anglais de bonne famille. En français, le mot semble apparaître en 1816 et s’applique d’abord aux voyageurs anglais. Il se répand à partir de la publication, en 1838, des Mémoires d’un touriste de Stendhal. Pourtant quelques départements français ont le privilège d’avoir connu le tourisme bien avant que le mot ne soit reconnu. C’est bien le cas des Vosges, dont on sait qu’elles accueillent, dès 1500 environ, les premiers voyageurs et Montaigne, en 1580, n’en fut pas le moins célèbre ! Les premiers voyageurs viennent dans l’est de la France goûter le spectacle naturel de la montagne et ses richesses botaniques et minéralogiques, découvrir les sites archéologiques ou répondre à l’attraction des stations thermales. Des sociétés de promenades aux premiers syndicats d’initiative, des premiers guides régionaux (Joanne, Michelin…) aux affiches et brochures locales, les villes s’ouvrent à cet afflux saisonnier nouveau. Jusqu’au début du XXe siècle, se croisent sur les routes ou sur le rail, dont l’amélioration du réseau accompagne cet essor, aristocrates, curistes, érudits ou marcheurs, qui laisseront bientôt place à un tourisme plus populaire, né des congés payés, des Trente Glorieuses et du tourisme social encouragé par les entreprises (Boussac, …). Premières colonies de vacances, premiers campings, premières stations de ski, refuges attirent les familles dès l’immédiat après-guerre. Depuis deux siècles, municipalités, Département et associations conjuguent leurs efforts pour donner à cette terre de tourisme son visage attractif actuel. Il n’en fallait pas plus pour imaginer une exposition et des actions culturelles associées qui aillent fouiller dans la richesse du passé de notre territoire aux environs de 1500. L’idée est de retracer, sur cinq siècles, l’histoire d’une activité devenue l’un des piliers économiques des Vosges d’aujourd’hui. A lire Histoire « Sur les traces d’Apollon - Grand la gallo-romaine » Un plateau où ne coule aucune rivière mais d’où surgit l’eau, un immense et magnifique amphithéâtre, une mosaïque de plus de 200 m2, des tablettes astrologiques d’origine égyptienne, la stèle à Meditrina, des centaines de précieuses sculptures : pour les archéologues qui, en 1960, ont repris les recherches sur le site de Grand, ces découvertes témoignaient de l’existence du Temple d’Apollon, « le plus beau du monde » d’après le récit du voyage de l’empereur Constantin. Cet ouvrage réalisé sous la direction de Thierry Dechezleprêtre, conservateur du patrimoine au Conseil général et auquel ont participé de très nombreux spécialistes, archéologues, historiens, historiens de l’art, remet en perspective ces hypothèses et toute la richesse de ce site, propriété du Conseil général. Ed. Somogy - Editions d’art - 25 € 28 Vi v r e l e s Vo s g e s e n s e m b l e - N ° 3 1 - A u t o m n e 2 0 1 0 Témoignage « Vivre quand même » de Julien Gascht Julien n’a pas connu sa mère : elle décède à sa naissance. Sa tante le prend en charge et l’élève comme son propre fils. Deux ans plus tard, un terrible diagnostic médical révèle qu’il est atteint de la « myopathie de Duchenne ». Progressivement, Julien perd presque toute mobilité… Aujourd’hui, à 31 ans, il ne lui reste plus que l’usage de la tête et des doigts. Entre lit et fauteuil roulant et placé sous assistance respiratoire permanente, Julien, qui vit à Circourt, a écrit ce livre pour témoigner. Car au-delà de la souffrance physique et morale, il faut vivre quand même. Ed. Bénévent - 13,50 € Cela a pu être réalisé grâce aux abondants témoignages documentaires et artistiques laissés : journaux de voyage, affiches, carnets de dessins, guides, photographies, cartes postales, œuvres peintes… Cette manifestation, née de la collaboration de plusieurs services du Conseil général et de l’Agence départementale de développement économique et touristique « Vosges Développement », propose plusieurs déclinaisons (expositions, voyage, colloque, visites…) tout au long de l’hiver 2010-2011. Infos pratiques • Archives départementales des Vosges 4, avenue Pierre-Blanck à Epinal Du lundi au vendredi : de 8h30 à 17h30 Le samedi de 8h30 à 12h30 Fermées du 25 décembre au 1e janvier Thèmes : Inventaire du tourisme en Lorraine méridionale – Développement de la route et du rail – Nature et montagne, construction de l’image des Vosges – Organisation du tourisme dans les Vosges. Entrée libre, tous publics. Un colloque associé À l’occasion des Assises du tourisme 2011, les Archives départementales des Vosges, l’Agence départementale de développement économique et touristique « Vosges Développement » et la Direction vosgienne de l’Aménagement proposeront un riche colloque sur les origines et le développement du tourisme dans les Vosges, et sur ses spécificités historiques. Cette manifestation prolonge l’exposition et son catalogue. Centre des congrès à Epinal, mardi 10 et mercredi 11 mai 2011 Entrée libre, tous publics. Programme détaillé disponible début 2011 auprès des Archives départementales. © Arch.dép.Vosges, S Fi 2542 Tourisme patriotique et tourisme militaire pour le volet pédagogique de l’exposition • Site départemental de Domremy Rue de la Basilique à Domremy Tous les jours (sauf mardi) de 10h à 12h et de 14h à 17h, fermé le 25 décembre 2010 et du 1e au 31 janvier 2011. Tarif : 3 € Tous publics Thèmes : Une terre de culture et d’histoire – Entre cure et vie des eaux, les Vosges thermales. À travers une exposition pédagogique sur le col de la Schlucht, le service éducatif des Archives départementales contribue au projet en développant les thèmes de la ligne bleue des Vosges, du tourisme de frontière et du tourisme mémoriel de la Grande Guerre (12 panneaux à emprunter sur demande). 18 novembre 2010 – 19 février 2011 Catalogue d’exposition à l’appui. Visites guidées programmées et sur réservation pour les groupes. Contact : Nicole Roux Tél. 03 29 81 80 70 Courriel : [email protected] Avec près de 50 000 internautes par mois consultant la base « Généalogie en ligne » des Archives départementales des Vosges, ce nouveau service public du Conseil général marche bien, très bien même ! Ce service sera ouvert les premiers samedis de chaque mois et ceux se trouvant en période de manifestations Changement d’horaires d’ouverture aux Archives départementales le samedi matin publiques (expositions, portes ouvertes, visites, conférences, ateliers). Retenez le calendrier des samedis matin ouverts en 2010 : - 2 et 9 octobre - 6, 20 et 27 novembre - 4, 11 et 18 décembre Pour tous renseignements par téléphone au 03 29 81 80 70 ou par courriel : [email protected] A lire Histoire « Instruction agricole au début du XIXe siècle. La population du Grand Fossard. Le syndicat agricole d’Hadol. La France renaissante en 1942. La bataille de Bir-Hakeim et le génie de la 2e DB » par Pierre Mathieu Tirage limité. Commande auprès de l’association de recherches archéologiques, histoire et patrimoine d’Eloyes et ses environs 8, rue du Perreil - 88150 Eloyes Tél 03 29 32 41 94 24 € Roman « Te retourne pas, Handala ! » par Olivier Gérard Ce thriller socio-politique très documenté et conçu comme un film à grand spectacle se déroule à Jérusalem et dans la vallée du Jourdain. L’auteur, qui a travaillé avec les plus grands noms du cinéma, transportera le lecteur dans un monde qu’il croyait connaître à travers la presse, mais qu’il découvrira dans l’aridité et l’amertume de sa réalité quotidienne. « Un livre ardent » selon Jean-Claude Carrière qui, en signant la préface, rend hommage à Olivier Gérard, auteur, réalisateur et scénariste, natif de Saint-Dié-des-Vosges. Ed. Kyklos - 19 € Roman « Poussières d’outre-tombe » par Nathalie Rouyer Un cadavre vidé de son sang au fond d’une ruelle, d’autres ailleurs, une mystérieuse boîte de nuit, une nonne à l’étrange beauté, un milliardaire étroitement surveillé... Thomas Michael et Maggy Muser, que l’on avait laissé savourer leur victoire à la fin de « La cuvée des druides », reprennent du service. Et Acame, la détective privée, est déjà sur l’affaire, prête à défendre ses intérêts, même si cela doit briser son idylle avec le bel inspecteur. Laissez-vous engloutir dans ce polar fantastique plein de rebondissements et de suspense. Ed. Rebelyne - 18 € A u t o m n e 2 0 1 0 - N ° 3 1 - Vi v r e l e s Vo s g e s e n s e m b l e 29 p culture loisirs sport Rencontres avec… les pays nordiques Cette année, « Les Rencontres avec… », le grand rendez-vous annuel organisé par le Conseil général via la Bibliothèque départementale des Vosges prend la direction des Pays nordiques… Du Danemark au Groenland, des îles Féroé à la Finlande, de la Norvège à la Suède, c’est à un formidable voyage que vous invite une quarantaine de bibliothèquesmédiathèques, partenaires de la Bibliothèque départementale des Vosges. D’octobre à novembre, elles vous proposeront une vision littéraire, écologique, touristique de ces pays où la nature est omniprésente. Au programme : des spectacles, des contes, des films, des conférences, des musiques traditionnelles, des ateliers pour tous les publics. Au total, plus d’une centaine de manifestations sont prévues dans tout le département. Pour connaître le programme détaillé, connectez-vous sur les sites internet www.vosges.fr ou www.vosges-bdp.com. Pour tous renseignements, contactez la Bibliothèque départementale des Vosges Tél : 03 29 31 10 95 Courriel : [email protected] Semaine bleue : « Lire et faire lire » fête ses 10 ans à Epinal Du 19 au 21 octobre, à l’occasion de leur 10e anniversaire, quelque 300 bénévoles, coordinateurs, partenaires de l’association « Lire et faire lire » se réunissent à Epinal au Centre des congrès. Au programme : trois jours d’échanges de pratiques, de réflexion, de spectacles et de formations… Le tout dans une ambiance festive et conviviale. Fondée en 1999 à l'initiative d’Alexandre Jardin, romancier, et Pascal Guénée, Président du Relais civique, l’association « Lire et faire lire » est présente dans tous les départements et mobilise 12 000 bénévoles. 12 000 amoureux de la lecture, heureux de partager leur plaisir de lire... Ils interviennent dans les crèches, les écoles maternelles et élémen- taires, les centres de loisirs, les bibliothèques où ils organisent des séances de lecture à haute voix en petits groupes (3 à 6 enfants volontaires), une ou plusieurs fois par semaine, durant toute l'année scolaire. Et parce que nombre de ces bénévoles ont plus de 50 ans, à l’intérêt éducatif et culturel de leur action, s’ajoute la richesse des liens intergénérationnels qui se nouent… Pour en savoir plus : Contactez « Lire et faire lire » Fédération des Oeuvres Laïques 4, quai des bons enfants 88000 Epinal Tél : 03 29 69 64 68 – Fax : 03 29 64 01 13 Courriel : [email protected] www.lireetfairelire.org Soutenue par un comité d'écrivains de plus de 120 membres, l’association « Lire et faire lire » est portée par la Ligue de l’enseignement et l’Union Nationale des Associations Familiales (UNAF). « Lire et faire lire », c‘est : - 12 000 bénévoles qui partagent leur plaisir de lire dont plus de 80 dans les Vosges - 5 000 structures les accueillant sur l'ensemble du territoire métropolitain et ultra-marin - 250 000 enfants bénéficiant de lectures A lire Roman « Les Naufragés de Bréançon » par Marcel Dumas Qu’est-ce-qui fait chuter Michel dans les bois ? Un animal ? Non. La forme des créatures miniatures est trop proche de celle des humains. S’agit-il de farfadets ou de figures sylvestres ? Encore moins (…). Ce professeur est tout simplement confronté à des individus de son espèce, venus du futur à bord d’un appareil malheureusement presque irrécupérable. Trois scientifiques échoués qu’il accepte d’aider afin qu’ils regagnent leur époque. Michel est ainsi embarqué dans l’engin, de nouveau opérationnel. Direction le XXVIIIe siècle où, à la fascination première, succèdera le malaise… Ed. Publibook - 17 € Découvrez le site internet de l’auteur : www.marceldumas.fr 30 Vi v r e l e s Vo s g e s e n s e m b l e - N ° 3 1 - A u t o m n e 2 0 1 0 Roman « Mon frère » d’Emmanuel Parmentier C’est par la fin que tout commence : Léo, le grand frère de Théo, étudiant en informatique passionné de cinéma, vient de se tuer dans un accident de voiture. Une mort lâche et stupide, comme le sont toutes les morts quand on a vingt ans. Une mort qui coupe court aux rêves les plus fous. Léo est mort et sa famille, qui débordait jusqu’alors de vie, va devoir faire face à son absence… Né en 1979 à Epinal, Emmanuel Parmentier est écrivain et scénariste. Mon frère fait aussi l’objet d’un feuilleton radiophonique en Angleterre et en Nouvelle-Zélande. Ed. Grrr…- 15 € Scènes de danse 2 A l’occasion de la seconde édition de Scènes de danse, venez découvrir le 31 octobre de nouvelles créations chorégraphiques. Présentés par des structures d’enseignement et de pratiques de la danse du département, des spectacles seront donnés sur une scène toute équipée par Vosges Arts Vivants. Quatre créations amateurs Quatre acteurs de la danse du département (Saint-Dié, Remiremont, Mirecourt, Golbey) présenteront leurs compositions dans des esthétiques diversifiées : hip-hop, danse contemporaine, moderne jazz et flamenco. Ces rencontres ont pour ambition de susciter des projets innovants au sein des écoles de danse et de les valoriser auprès du grand public. Un parcours de formation qui aboutit à un spectacle Depuis 2008, grâce à Vosges Arts Vivants, des danseurs amateurs travaillent avec des artistes chorégraphes profession- Semaine bleue : nels. Cet après-midi festif sera l’occasion idéale pour 8 jeunes danseurs de dévoiler leur spectacle-création « La vraie vie de Cendrillon » qu’ils ont monté avec Florence Meregalli, chorégraphe de la Compagnie TATOO. Cette dernière présentera également un spectacle professionnel « Situations ». Scènes de danse est une action de Vosges Arts Vivants soutenue par le Conseil général des Vosges. Dimanche 31 octobre à partir de 15h00 à l’Auditorium de la Louvière à Epinal - Tarif : 5 € Contact : Caterine Ayad-Lynde à Vosges Arts Vivants Tél : 03 29 29 87 45 ou [email protected]. « A tout âge : acteurs, proches et solidaires » Expositions, ateliers, visites, spectacles, conférences, contes, ouvertures gratuites de sites remarquables… A l’occasion de la Semaine bleue qui se tiendra du 18 au 24 octobre, le Conseil général propose à tous les Vosgiens de plus de 60 ans de multiples animations. Sur le thème de la proximité intergénérationnelle, cette Semaine, parrainée par le ministère de la Santé et des Sports et dédiée aux seniors, sera propice aux découvertes, aux rencontres et aux échanges… Elle sera aussi l’occasion de renforcer et valoriser toutes les contributions qu’apportent les personnes âgées à la qualité du tissu social dans les territoires ruraux comme dans les milieux urbains. Au total, une soixantaine de manifestations ouvertes gratuitement à tous sont prévues notamment dans les maisons de retraite vosgiennes. Pour connaître le programme détaillé : - rendez-vous dans l’un des six Centres Locaux d’Information et de Coordination gérontologique (CLIC) que compte le département - téléphonez à Vosges Info Senior au 0810 88 60 00 - ou connectez-vous sur www.vosges.fr A lire Roman « Le loup de Metendal » par Gilles Laporte Née en 1841, Clémence a grandi dans l'univers de la faïence où travaillait son père, chef d'atelier à Rambervillers, en Lorraine. Passionnée, elle perpétue la tradition, et survit avec le fruit de ses ventes de terres cuites dans une ville meurtrie par les assauts des cavaliers prussiens. Jeune veuve, elle prend en charge seule son fils Théo et son frère Nicolas, revenu traumatisé de la terrible bataille de Sébastopol. ` En 1871, refusant l'annexion prussienne, des Alsaciens se réfugient dans le sud de la Lorraine resté terre française. Parmi eux, Palmyre Lazare. Il tombe bientôt sous le charme de Clémence. La vie de celle-ci connaîtra-t-elle enfin un cours plus tranquille ? Le bel hommage, à la fois érudit et romanesque, d'un écrivain à sa terre natale à travers le portrait d'une femme qui se bat pour sauvegarder sa faïencerie et son amour. Ed. Presses de la Cité - 19,90 € Littérature jeunesse « La forêt de Gibus et Renardeau » par Claude Dieudonné Par une belle matinée d’été, Gibus, petit garçon de six ans déambulait dans la forêt. Au beau milieu d’une clairière, il découvrit un petit chalet. La porte, restée ouverte, l’invitait à le visiter. Rompu de fatigue, il s’endormit et fut réveillé par Papé, homme des bois et maître des lieux, qui l’adopta sans plus de façon… Renardeau, petit animal roux et rusé devint vite le compagnon de Gibus et tous les deux s’initièrent aux joies et aux mystères de la forêt sous la bienveillance du grand-père, allant jusqu’à l’exceptionnelle découverte…. du Grand Tétras. Ed. des Ballons - 9,90 € A u t o m n e 2 0 1 0 - N ° 3 1 - Vi v r e l e s Vo s g e s e n s e m b l e 31