note n° 4 évaluation PPCR

Transcription

note n° 4 évaluation PPCR
Prises de position
contre l’évaluation
Note n° 4 du 18 octobre 2016
 80
 Collège d’Ailly sur Noye, SNFOLC, SNES et non syndiqués
Nous constatons que la mise en place de la réforme du collège se traduit par :
-des heures disciplinaires en moins,
-des emplois du temps avec de multiples heures de trous (certains collègues étant contraints de
rester de 9H à 17H tous les jours avec de nombreux trous dans leur emploi du temps),
-des enseignements « fourre-tout avec la mise en place des EPI et des aberrations dans leur mise
en place (co-enseignement mais avec un seul enseignant…, collègues chargés d’accompagner les
élèves dans la mise en œuvre de l’EPI mais dont la matière n’est pas représentée dans cet EPI…)
-aberration dans les programmes de mathématiques où l’on demande aux élèves de 3ème de
comprendre des notions sans avoir eu les connaissances de 4ème dans le cadre des nouveaux
programmes.
Et dans cette situation les conditions de travail sont aggravées par des classes chargées : 4 classes
de 6ème à 28 ; 26/27 élèves en 5ème ; 13 élèves en ULIS, bien au-delà du seuil maximal.
Nous avons également pris connaissance du projet d’évaluation ministériel. Ce projet
d’évaluation des enseignants, c’est l’arbitraire, l’individualisation des carrières, la
concurrence entre les personnels au nom du « mérite » et une nouvelle aggravation de notre
charge de travail au détriment de ce qui constitue notre mission fondamentale : enseigner
dans notre classe sur la base de programmes nationaux.
La grille d’évaluation par compétences, le bilan professionnel, nous n’en voulons pas.
Nous n’en voulons pas plus que de la réforme du collège et de celle des rythmes scolaires.
Ce que nous voulons, c’est une véritable augmentation de nos salaires, une carrière complète pour
tous, le maintien d’un barème chiffré.
Nous exigeons le retrait du projet d’évaluation.
 Collège d’Ailly sur Noye, SNFOLC, SNES et non syndiqués
Constatons que la mise en place de la réforme du collège se traduit par :
des heures disciplinaires en moins, des emplois du temps avec de multiples heures de trous
(certains collègues étant contraints de rester de 9H à 17H tous les jours avec de nombreux trous
dans leur emploi du temps),des enseignements « fourre-tout avec la mise en place des EPI et des
aberrations dans leur mise en place (co-enseignement mais avec un seul enseignant…, collègues
chargés d’accompagner les élèves dans la mise en œuvre de l’EPI mais dont la matière n’est pas
représentée dans cet EPI…), aberration dans les programmes de mathématiques où l’on demande
aux élèves de 3ème de comprendre des notions sans avoir eu les connaissances de 4ème dans le
cadre des nouveaux programmes.
Et dans cette situation les conditions de travail sont aggravées par des classes chargées : 4 classes
de 6ème à 28 ; 26/27 élèves en 5ème ; 13 élèves en ULIS, bien au-delà du seuil maximal.
1
Nous avons également pris connaissance du projet d’évaluation ministériel. Ce projet
d’évaluation des enseignants, c’est l’arbitraire, l’individualisation des carrières, la concurrence
entre les personnels au nom du « mérite » et une nouvelle aggravation de notre charge de travail
au détriment de ce qui constitue notre mission fondamentale : enseigner dans notre classe sur la
base de programmes nationaux.
La grille d’évaluation par compétences, le bilan professionnel, nous n’en voulons pas.
Nous n’en voulons pas plus que de la réforme du collège et de celle des rythmes scolaires.
Ce que nous voulons, c’est une véritable augmentation de nos salaires, une carrière complète pour
tous, le maintien d’un barème chiffré.
Nous exigeons le retrait du projet d’évaluation.
 Collège Auguste Janvier, SNFOLC, SUD, UNSA, SNALC
Nous, enseignants du Collège Auguste Janvier à Amiens, réunis en heure syndicale le jeudi 29
septembre 2016, avec le soutien des sections syndicales SNFOLC, SUD, UNSA, SNALC avons
pris connaissance du projet d’évaluation ministériel.
Ce projet d’évaluation des enseignants, c’est l’arbitraire, l’individualisation des carrières, la
concurrence entre les personnels au nom d’un pseudo mérite qui ne respecte aucune des valeurs
républicaines et une nouvelle aggravation de notre charge de travail au détriment de ce qui
constitue notre mission fondamentale : enseigner dans notre classe sur la base de programmes
nationaux.
La grille d’évaluation par compétences, le bilan professionnel, nous n’en voulons pas.
Nous n’en voulons pas plus que de la réforme du collège et de celle des rythmes scolaires. Ce
que nous voulons, c’est une véritable augmentation de nos salaires, une carrière complète pour
tous, le maintien d’un barème chiffré, connu de tous et vérifié par la transparence des
commissions paritaires. Nous exigeons le retrait du projet d’évaluation.
 Collège de Longpré les Corps Saints, SNFOLC et SNES
« enseignants du Collège de Longpré les Corps Saints, réunis en heure syndicale le mardi 18
octobre 2016, avec nos organisations syndicales SNFOLC et SNES avons pris connaissance du
projet d’évaluation ministériel. Ce projet d’évaluation des enseignants, c’est l’arbitraire,
l’individualisation des carrières, la concurrence entre les personnels au nom du « mérite » et une
nouvelle aggravation de notre charge de travail au détriment de ce qui constitue notre mission
fondamentale : enseigner dans notre classe sur la base de programmes nationaux.
La grille d’évaluation par compétences, le bilan professionnel, nous n’en voulons pas.
Nous n’en voulons pas plus que de la réforme du collège et de celle des rythmes scolaires.
Ce que nous voulons, c’est une véritable augmentation de nos salaires, une carrière complète pour
tous, le maintien d’un barème chiffré.
Nous exigeons le retrait du projet d’évaluation.
 81
 Collège de Réalmont, SNFOLC.
Lettre à la ministre
Les enseignants se sont réunis en heure d'information syndicale, organisée par la section SNFOLC
de l'établissement. Ils constatent que la mise en œuvre du collège engendre déjà des difficultés.
Dans certaines disciplines les nouveaux horaires rendent l'enseignement difficiles, notamment en
français 6ème et 3ème où les pertes d'heures sont dramatiques ; ou encore en espagnol 4ème et
3ème.
De plus, nous avons pris connaissance du projet d'évaluation des enseignants. Nous souhaitons
affirmer que nous nous opposons à ce projet ministériel. Nous sommes inquiets car ce projet met
en concurrence les enseignants d'un même établissement sur des critères subjectifs et éloignés de
considérations pédagogiques.
2
Le projet d'évaluation c'est l'arbitraire, l'individualisation des carrières, la concurrence
entre les personnels au nom du « mérite » et une nouvelle aggravation de notre charge de
travail au détriment de ce qui constitue notre mission fondamentale : enseigner dans notre
classe sur la base de programmes nationaux.
Les projets ministériels de refonte de la carrière avec la création d'une classe exceptionnelle
accessible à une faible minorité de collègues et l'allongement de la durée de la carrière ne
répondent pas à notre revendication de revalorisation de nos traitements.
Nous exigeons le retrait du projet d'évaluation et l'ouverture de discussions sur d'autres bases.
 60
 Collège Charles Fauqueux, SNFOLC et SNNES
Réunis en heure d'information syndicale avec leurs organisations syndicales SNFOLC et SNES
ont pris connaissance du projet de réforme de l'évaluation des enseignants. Ils disent :
« Retrait ».
Ils ne veulent pas d'une nouvelle évaluation en échange d'une augmentation illusoire de
leurs salaires (les collègues retrouveront en 2020 tout juste leur salaire de 2010). Ils ne
veulent pas d'une auto-évaluation ou bilan professionnel qui les soumet à l'arbitraire et à la
concurrence entre collègues. Ils ne veulent pas d'une grille d'évaluation par compétence.
La fin des notes c'est l'individualisation des carrières et la fin des garanties collectives.
Des revendications sont à l'ordre du jour : abrogation de la réforme du collège, abrogation du
décret Peillon - Hamon. Ce qu'ils veulent aussi, c'est une véritable augmentation de leurs
salaires, une carrière complète pour tous, le maintien d'un barème chiffré.
Ils exigent le retrait du projet d'évaluation et l'ouverture de discussions sur d'autres bases.
93
 Cité scolaire Olympe de Gouges de Noisy-le-Sec, SNFOLC
Nous, enseignants du lycée Olympe de Gouges de Noisy-le-Sec, rejetons le projet de réforme de
l’évaluation par compétences qui introduit dans l’éducation nationale les techniques de
management du privée et qui, dans la droite ligne de la réforme du collège dont nous
continuons à demander l’abrogation, soumet les collègues à l’arbitraire local en augmentant les
pouvoirs du chef d’établissement dans une évaluation fondée sur des critères fort éloignés du cœur
de notre métier, l’enseignement.
Nous exigeons le retrait immédiat de ce projet.
Nous sommes des fonctionnaires nationaux dont le métier est d’enseigner. Pour cela ce dont nous
avons besoin c’est de :
-La satisfaction des revendications des personnels !
-De l’augmentation de nos salaires !
 Collège Alfred Sisley de l’Ile-Saint-Denis, SNFOLC
« réunis en heure d'informations syndicales à l’initiative du SN FO LC mardi 18 octobre 2016, se
prononcent à (l'unanimité) pour le retrait du projet de réforme de l'évaluation des
enseignants et l’abandon du protocole PPCR.
La grille d'évaluation par compétences est arbitraire et laisse place à une grande
subjectivité, le bilan professionnel est une autocritique et une dévalorisation déguisée : nous
n'en voulons pas.
Nous exigeons le retrait du projet d’évaluation et l’ouverture de discussions sur d’autres
bases.
Ce que nous voulons, c'est une véritable augmentation de nos salaires, une carrière complète
pour tous, le maintien de la note chiffrée contestable en CAP et encadrée par une
réglementation nationale. »
3
 Collège Jean Moulin , SNES, SNFOLC, SUD
« réunis en heure d'information syndicale le mardi 11 octobre
Se prononcent pour le retrait du projet de reforme de l’évaluation.
- Ils refusent les grilles de compétence et l’auto-évaluation.
- Ils refusent l’évaluation dévolue aux chefs d’établissements, non à l’arbitraire et aux pressions.
- Ils refusent que les critères d’avancement soient l’application de la réforme des collèges,
des critères locaux et non l’enseignement de leur discipline dans le cadre des programmes
nationaux.
- Non a l’avancement au « mérite » et à l’individualisation des carrières.
- Ils refusent ce projet d’évaluation qui s’inscrit dans le PPCR, conduisant à l’allongement
des carrières et la baisse des rémunérations : ils réclament l’augmentation des salaires.
- PPCR et refonte de l’évaluation : nous n’en voulons pas !
 Lycée Jean-Jaurès de Montreuil, SNFOLC.
Réunis en Heure d’Information Syndicale, ce 17 octobre, à l’initiative de la section Force
Ouvrière, nous avons pris connaissance du contenu des textes de mise en place du PPCR
(Protocole Parcours Professionnels Carrières et Rémunérations) et de refonte de l’évaluation.
Nous refusons le PPCR qui, loin de se traduire par un rattrapage des pertes de revenus générées
par la hausse des prélèvements et le gel du point d’indice, aboutirait, pour beaucoup d’entre nous,
à un ralentissement de la carrière, tout en exposant chacun, au nom des « passerelles » entre
fonctions publiques, à se voir priver des garanties de son statut propre.
Nous rejetons le projet de refonte de l’évaluation qui, via le rendez-vous de carrière,
instaurerait un « management » par établissement, calqué sur le mode de gestion des
personnels en vigueur dans le privé ; placerait les collègues en concurrence à l’intérieur de «
viviers », et noterait nos prétendues « compétences » sur des items éloignés de nos missions
particulières, notre « éthique », par exemple, ou la qualité de nos rapports avec les «
partenaires ».
En conséquence,
Nous nous prononçons pour l’abandon du PPCR et le retrait du projet sur l’évaluation.
Nous revendiquons l’augmentation générale des salaires par l’augmentation du point d’indice
avec, a minima, le rattrapage de notre pouvoir d’achat perdu, 8% depuis 2010.
Nous réitérons notre attachement indéfectible à notre statut général de fonctionnaires d’État
et à nos statuts particuliers de professeurs des lycées et collèges.
Nous dénonçons la marche forcée dès cette année à la destruction : gel des inspections,
menace sur les commissions paritaires de contestations des notes administratives, mise en
place après le comité ministériel de novembre de la refonte de l’évaluation !
Nous alertons tous les collègues : il y a urgence, le Ministère veut publier les décrets avant la fin
de l’année 2016 ! Regroupons-nous pour engager le bras de fer avec le Ministère pour nos
salaires, pour la défense de nos conditions de travail, pour le respect de nos statuts, de nos
missions propres et de notre dignité !
 83
Motion pour le retrait de l’évaluation :
 Collège Pierre de Coubertin du Luc, avec FO et SNES,
 Collège F. Montenard de Besse avec FO et CGT
 78
 Collège Jean Jaurès, SNFOLC
Lors de la réunion syndicale organisée par le SNFOLC le 18 octobre 2016, nous avons discuté du
projet de refonte de l’évaluation du ministère, lié à la transposition du « protocole » Parcours
Professionnels, Carrières et Rémunérations (PPCR).
4
Ce projet est une reprise de la réforme d’évaluation des enseignants du ministre Chatel en
2012. Rappelons que cette réforme avait été abrogée par le ministre Peillon, suite à la mobilisation
des personnels avec leurs organisations syndicales.
Dans ce projet, il ne s’agit plus de noter notre enseignement sur la base d’obligations
définies nationalement mais de juger « l’engagement » (terme ministériel) selon le projet
local et les réformes. Dans cette grille : il n’y a plus aucune référence à l’existence de
programmes nationaux et à l’aptitude de l’enseignant à les transmettre.
Et le ministère voudrait soumettre, de manière autoritaire, ces projets de décrets dès le 16
novembre ! Encore une fois, il s’agit de passer en force, comme avec la réforme du collège,
les rythmes scolaires et la loi Travail !
Pour nous, ce projet d’évaluation c’est l’arbitraire, l’individualisation des carrières, la concurrence
entre les personnels au nom du « mérite » et une nouvelle aggravation de notre charge de travail
au détriment de ce qui constitue notre mission fondamentale : enseigner dans nos classes sur la
base de programmes nationaux.
La grille d’évaluation par compétences, le bilan professionnel, nous n’en voulons pas !
Nous demandons à ce que le projet d’évaluation soit retiré.
5