Le lion de Némée L`hydre de Lerne La biche de Cérynie Le sanglier

Transcription

Le lion de Némée L`hydre de Lerne La biche de Cérynie Le sanglier
Le troupeau du géant Géryon L’hydre de Lerne La ceinture d’Hippolyte Le sanglier d’Erymanthe Les écuries d’Augias Le lion de Némée Les oiseaux du lac de Stymphale Les juments de Diomède La porte des enfers La biche de Cérynie Le jardin des Hespérides Le taureau de l’île de Crète Défis‐Messagerie du Chapus Les 12 travaux d’Héraclès Lisez attentivement cet épisode des 12 travaux d’Héraclès. Trouvez son titre, ainsi que l’illustration correspondante. Dans une contrée lointaine, fertile mais aussi sacrée, vivait une bête terrifiante qui répandait un venin si toxique que son haleine ou son odeur seules suffisaient à empoisonner les mortels. C’était un monstre au corps de crustacé doté d’un grand nombre de têtes dont l’une était immortelle. Son repaire se trouvait dans un marais sans fond dans lequel avaient déjà disparu de nombreux téméraires… Héraclès arriva dans cette région désolée. Ne sachant où chercher le monstre, il le contraignit à sortir de son antre en décochant des flèches enflammées sur les roseaux avoisinants. Effrayée par les flammes, la bête surgit de sous un platane. Héraclès s’élança, sa massue en main. Mais tandis que la queue de la bête s’enroulait autour de sa jambe, le héros s’aperçut avec horreur que pour chaque tête qu’il écrasait, deux ou trois repoussaient ! Héraclès demanda le renfort de son neveu Lolas qui vivait non loin de là. Ce dernier eût l’idée de brûler les blessures au fur et à mesure que son oncle coupait les têtes, afin d’éviter qu’elles se régénèrent. Il restait alors à se débarrasser de l’ultime et immortelle tête que le héros frappa avec la même rage qu’antérieurement et qu’il enterra au plus vite, encore vibrante de sifflements perçants, sous un gros rocher. On raconte que, de nos jours, on peut encore entendre ses terribles grondements envahir la contrée de Lerne. Quand le calme revint enfin dans le marais, Héraclès se pencha sur le corps inerte et mutilé du monstre, l’ouvrit de haut en bas et trempa chaque pointe de ses flèches dans le venin de ses entrailles. Dès cet instant, la moindre blessure causée par l’une de ses flèches empoisonnées entraînerait une mort certaine.