TRANSIT SANS VISA
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TRANSIT SANS VISA
TRANSIT SANS VISA AMÉLIORER LA COMPÉTITIVITÉ DU CANADA EN TANT QUE CARREFOUR DE CORRESPONDANCES POUR LES VOYAGES INTERNATIONAUX Faciliter le transit des passagers par le Canada est un facteur important qui contribue au succès des aéroports canadiens. Avec 120 millions de passagers qui transitent par le Canada chaque année, les aéroports canadiens jouent un rôle clé pour relier les communautés et stimuler leurs économies locales. Alors que le transport aérien international représente le segment ayant la croissance la plus rapide dans le secteur de l’aviation, le tourisme et les possibilités d’échanges commerciaux dépendent de la qualité des services aériens internationaux, ce que le transit des passagers contribue à soutenir. Certains des débouchés commerciaux du Canada ayant une croissance des plus rapides en matière d’échanges commerciaux internationaux et de tourisme se situent dans des pays où un visa de visiteur est obligatoire. Il s’agit entre autres du Brésil, de la Chine, du Mexique, de la Turquie et de l’Inde. Les économies et les marchés du tourisme international à plus forte croissance dans le monde comprennent des pays comme le Brésil, la Chine, le Mexique, la Turquie et l’Inde dont les résidents ont besoin d’un visa pour entrer au Canada, même s’ils ne font que transiter vers un autre pays. Le Programme de transit sans visa (TSV) et le Programme sur le transit des Chinois (PTC) sont en place pour permettre aux voyageurs provenant d’un nombre limité de marchés asiatiques de se rendre aux États-Unis sans visa canadien lorsqu’ils transitent par un aéroport canadien. • Les programmes actuels sont offerts aux citoyens des Philippines, de l’Indonésie, de la Thaïlande et de la Chine avec comme point d’embarquement les villes de Beijing, Guangzhou, Hong Kong, Manille, Shanghai ou Taipei avec les compagnies aériennes participantes. • Les programmes sont gérés à partir de Montréal, Toronto et Vancouver. Dans ses différentes versions, le Programme de transit sans visa est en place depuis plus de 16 ans sans qu’il y ait eu une seule demande de statut de réfugié ou de situation de migration irrégulière. • À l’heure actuelle, un nombre limité de compagnies aériennes canadiennes et asiatiques participent au programme. Il y a donc des possibilités d’expansion. • Sur certains vols comprenant des transits sans visa, jusqu’à 80 % des voyageurs ont une ville américaine comme destination. Les programmes actuels sont offerts aux citoyens des Philippines, de l’Indonésie, de la Thaïlande et de la Chine avec comme point d’embarquement les villes de Beijing, Guangzhou, Hong Kong, Manille, Shanghai et Taipei avec les compagnies aériennes participantes. Les aéroports canadiens reconnaissent le rôle important que jouent les visas en matière de sécurité et de contrôle des personnes qui viennent au Canada et l’imposition du visa est justifiée pour des raisons valables. Cependant, le succès des programmes TSV et PTC en place à l’heure actuelle démontre qu’il est possible de faire transiter des voyageurs internationaux par le Canada avec des risques limités. AC C RO Î T R E LA C OMP ÉT I T I V I T É DU CAN A DA AU P L A N DE S C O RRE S P O N DA N C E S D ES VOYAGEU R S I NT ER NAT I ONA UX : L ES D ÉF I S ACT U EL S D U T R A N S I T S A N S V I S A LES DÉFIS ACTUELS • Les programmes actuels de transit sans visa sont seulement offerts aux citoyens des Philippines, de Hong Kong, de l’Indonésie, de la Thaïlande et à ceux d’un nombre limité de villes en Chine (Beijing, Shanghai et Guangzhou) qui utilisent des transporteurs aériens approuvés en provenance ou en direction des États-Unis. • À l’heure actuelle, seuls les transporteurs aériens canadiens et les transporteurs internationaux participent au programme, certaines exigences du programme ayant empêché des transporteurs aériens américains d’y participer. • • Le programme est offert seulement pour entrer aux États-Unis ou en sortir, mais il existe d’importantes occasions de croissance dans le segment international. Il n’y a aucune reconnaissance de visas d’autres pays pour les déplacements sans visa en passant par les États-Unis (comme un visa pour visiter le Japon). • L’exigence d’une période de « probation » pour les transporteurs aériens décourage l’ajout de nouvelles destinations. • L’exigence de vérification des documents des passagers est une préoccupation pour certains transporteurs. • Les transporteurs aériens peuvent trouver difficile de s’adapter au programme. • L’exigence prochaine d’une autorisation électronique de voyage (AEV) pour les voyageurs provenant de pays qui ne nécessitent pas de visas pourrait contribuer à compliquer la situation. v vi AMÉLIORATIONS POSSIBLES • À court terme, il y aurait lieu de réformer les programmes actuels de transit sans visa pour faciliter la participation des transporteurs aériens et augmenter le nombre de villes en Chine à partir desquelles un programme de transit sans visa (TSV) peut être mis en place. • À la phase suivante, éliminer l’exigence des visas pour les voyageurs qui ont une correspondance au Canada vers plusieurs autres pays, plus particulièrement vers l’Amérique centrale et l’Amérique du Sud, de même que vers l’Asie et l’Europe, tout en mettant en place des mesures pour atténuer les risques. • Assurer que l’autorisation électronique de voyage (AEV) pour les voyageurs sans visa soit la plus « automatisée » et la plus économique possible. • Une fois le programme d’autorisation électronique de voyage (AEV) mis en place au Canada, accepter le système électronique d’autorisation de voyage (SEAV) des États-Unis pour le transit et les visiteurs en transit et en voyage dans les deux pays. InterVistas: Economic Benefits of Transit Without Visas, 2011 Conference Board du Canada: Une nouvelle politique internationale du transport aérien, 2013 POURQUOI • Il est très difficile de générer des profits dans l’industrie de l’aviation. Pour chaque vol, les revenus supplémentaires liés aux correspondances des passagers font la différence dans la rentabilité ou la non-rentabilité d’un vol. • L’accroissement du trafic en transit par le Canada peut entraîner une capacité et une concurrence accrues sur les destinations existantes et soutenir le développement de nouvelles destinations. • En dépit de ses restrictions, les programmes actuels entraînent une hausse annuel de l’activité économique de 34 à 57 millions et génèrent plus de 400 emplois à temps plein avec cinq à huit vols par semainev. • Le Conference Board estime que l’expansion du programme actuel créerait 3 200 emplois, générerait une croissance du PIB de 270 millions ainsi que des revenus de 110 millions si seulement 5 % du trafic Asie -États-Unis transitait par le Canada.vi • Il existe d’importantes possibilités de croissance du trafic aérien dans les marchés internationaux et le Canada et les États-Unis perdent rapidement des parts de marché au profit de plaques tournantes au Moyen-Orient. • Entre l’Amérique centrale, l’Amérique du Sud et l’Asie, presque tout le trafic aérien doit s’arrêter en Amérique du Nord. Un programme de TSV donnerait un avantage concurrentiel au Canada. • L’Amérique du Nord a perdu des parts de marché au profit d’autres régions dans le cas des correspondances entre l’Amérique centrale et du Sud et l’Asie et l’Europe. Le Moyen-Orient a bénéficié d’une croissance rapide en accaparant le trafic de correspondances vers ces deux régions et l’Europe demeure un féroce compétiteur pour le trafic vers l’Asie.