diplome national du brevet

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diplome national du brevet
Examen : Bac S
Epreuve : Histoire
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ANALYSE DU SUJET
Le sujet proposé est classique, suffisamment large pour permettre au candidat ayant bien préparé
l’épreuve de s’en sortir convenablement.
Il s’agit de mettre en relation le phénomène de colonisation européenne et le système colonial.

La colonisation est le développement des colonies, c’est-à-dire des territoires soumis à un Etat
étranger, la métropole, qui à divers degrés met en valeur les peuples et les exploite.

Le système colonial est l’ensemble des rapports de natures politique, donc administrative,
économique et culturelle entre d’une part la métropole et ses habitants et d’autre part les
colonies et les indigènes. Il n’est pas statique et évolue dans le temps.
Le sujet fixe comme limites chronologiques le milieu du XIXe siècle et le milieu du XXe siècle.

e
Au milieu du XIX siècle, l’Europe, en pleine expansion industrielle, a les moyens et l’ambition
de dominer le monde mais le phénomène colonial reste peu développé.

e
Au milieu du XX siècle, les Etats européens dominent une grande partie du monde mais la
colonisation est de plus en plus remise en cause. C’est le temps des premières indépendances
en Asie.
Le sujet invite les candidats à réfléchir sur la manière dont la colonisation européenne a entraîné un
système colonial particulier et comment celui-ci conduit au final à l’échec de la colonisation.
Il est préférable de voir dans une première partie les étapes et les facteurs de la colonisation. Elles sont
déterminantes pour comprendre le système colonial proprement dit qui fait l’objet de la deuxième partie.
Pour terminer, il est possible de mettre en évidence les oppositions au système colonial qui expliquent les
premières indépendances.
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CONNAISSANCES ESSENTIELLES
1) A partir du milieu du XIXe siècle, la colonisation européenne qui s’effectue de manière
autoritaire dans les territoires colonisés est légitimée en Europe par des motifs économiques et
humanistes.
1.1 C’est surtout à partir du début des années 1880 que les Etats européens se lancent dans la
colonisation au risque d’entrer en conflit les uns avec les autres.
Des initiatives limitées du milieu du XIXe siècle à la fin des années 1870 : les grands empires sont
alors continentaux : empire de Russie et empire ottoman. Seul le Royaume-Uni est à la tête d’un véritable
empire maritime, hérité des siècles précédents : en 1876, un espace de 23 millions de km² et peuplé de
250 millions de personnes.
Les colonies des autres Etats européens sont réduites. Portugal et Espagne ont perdu leurs
colonies d’Amérique latine et centrale entre 1810 et 1822. Le Portugal est présent en Afrique, au
Mozambique et en Angola, l’Espagne en Asie, aux Philippines. La France a conquis l’Algérie en 1830
(prise d’Alger), et s’est installée, sans plan préconçu, au Sénégal, au Gabon, en Côte d’Ivoire, à
Madagascar, en Cochinchine, au Cambodge…, territoires recouvrant 900 000 km². Les Pays Bas
possèdent l’Indonésie.
C’est entre le début des années 1880 et 1914 que les Etats européens se lancent massivement
dans la colonisation. L’Afrique est entièrement colonisée, à l’exception de l’Ethiopie et du Libéria, suite à
la conférence de Berlin en 1884-1885. Apparaissent de nouveaux acteurs européens : Allemagne,
Belgique et Italie.
La colonisation provoque des tensions entre Etats. C’est le cas entre la France et le Royaume-Uni avec
l’affaire de Fachoda en 1898 : le capitaine Marchand est contraint d’abandonner la place forte de
Fachoda sous la pression britannique. La guerre est évitée de justesse. C’est aussi le cas entre la France
et l’Allemagne en raison des affaires marocaines en 1905 avec le coup de Tanger puis en 1911 avec
l’envoi de la canonnière allemande Panther. Grâce au soutien du Royaume-Uni, la France installe
finalement son protectorat sur le Maroc.
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1.2 La colonisation est justifiée en Europe par des motifs démographiques, économiques et
surtout humanistes.
Les Etats européens pensent y trouver un remède à la forte croissance démographique que connaît le
continent en pleine transition démographique. La population européenne passe en effet de 275 millions
d’habitants en 1850 à 481 millions d’habitants en 1913.
Les Etats européens font de la colonisation un moyen de développer plus encore leur économie. Se met
en effet en place la division internationale du travail. Les colonies servent de zones de production des
produits bruts agricoles et miniers à bas prix et de marchés pour les produits finis issus des industries
métallurgiques et textiles européennes. Ce rôle économique des colonies est surtout mis en avant lors
des périodes de crise comme lors de la Grande Dépression (1873-1896).
Les Européens justifient la colonisation par des motifs humanistes. Pour Jules Ferry, dans son discours à
la chambre des députés en 1885, il existe un droit et un devoir pour les « races supérieures » de civiliser
les « races inférieures ». Au Royaume-Uni, en 1895, Joseph Chamberlain, parle de « race maîtresse »
prédestinée à s’étendre sur le monde. En 1899, Rudyard Kipling, parle de « fardeau de l’homme blanc »
e
pour qualifier la mission civilisatrice. Au XIX siècle, « civiliser » prend le sens de faire sortir de l’état de
barbarie, améliorer d’un point de vue moral, intellectuel et technique. Le sentiment de supériorité des
Européens repose sur la théorie des races, le « racisme scientifique », hérité d’un darwinisme social.
L’opposition à la colonisation pour des raisons morales est très minoritaire.
Les Européens se lancent aussi dans la colonisation dans le cadre de leur lutte entre nationalismes. Pour
les Allemands et les Italiens, il s’agit de trouver leur « place au soleil ». Pour les républicains français, il
s’agit de restaurer l’image d’un régime instauré dans la défaite de 1870 et de compenser la perte de
l’Alsace et d’une partie de la Lorraine en 1871. L’expansion outre-mer est considérée comme un élément
de puissance et du prestige
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2) Les facteurs et les justifications de la colonisation expliquent un système colonial original.
2.1 L’administration coloniale organise le contrôle autoritaire des territoires colonisés. Elle repose
sur un rapport de domination.
Il existe deux modèles d’administration des colonies. Le modèle français, dit d’assimilation, vise
l’égalité entre Indigènes et Français. Il nie la personnalité des Indigènes et souhaite les amener au niveau
du colonisateur.
Cette ambition n’a jamais été appliquée par les « rois de la brousse », gouverneurs des colonies, qui
exercent une administration directe. Le modèle britannique, d’association ou de self government, cherche
à respecter les coutumes locales et laisser les Indigènes se gouverner eux-mêmes. L’administration est
indirecte.
Il existe différentes formes de domination coloniale : Pour le Royaume-Uni par exemple, les
dominions, anciennes colonies à population blanche qui ont accédé d’abord à une large autonomie puis à
l’indépendance tout en gardant des liens économiques, politiques et culturels privilégiés avec le
Royaume-Uni (1867 - Canada, 1900- Australie, 1907 - Nouvelle Zélande, 1910 - Afrique du Sud), les
protectorats, administrés par des chefs indigènes assistés de conseillers britanniques et les colonies
proprement-dites avec un appareil administratif composé d’Indigènes et de métropolitains et dirigés par
les métropolitains.
En métropole, l’administration coloniale se met lentement en place. En France, il faut attendre 1894 pour
que soit créé un ministère des Colonies qui ne compte que 146 agents. Au Royaume-Uni, en 1880, le
Colonial Office chargé d'administrer les colonies britanniques n'occupe que 60 personnes. La dynamique
est à l’organisation de vastes regroupements niant l’originalité des peuples colonisés : l’Empire des Indes
regroupe l’Inde, divisée entre Inde anglaise et Etats princiers, Ceylan et la Birmanie. L’Union indochinoise
est composée d’une colonie, la Cochinchine, de 4 protectorats, Amman, Cambodge, Laos, Tonkin. L’AOF
est créée entre 1895 et 1904, l’AEF entre 1886 et 1910. En métropole, l’administration des colonies n’est
pas unifiée : en France, l’Algérie dépend du Ministère de l’Intérieur, les colonies du Ministère des colonies
et les protectorats du Ministère des affaires étrangères. Il existe aussi trois ministères au Royaume-Uni :
le Colonial Office, l’Indian Office et le Foreign Office pour les dominions.
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2.2 Les rapports économiques sont également des rapports de domination de la métropole sur les
colonies.
Les métropoles assurent des marchés protégés. Par exemple, l’empire compte pour 25 % des
importations britanniques en valeur en 1913 et 43 % en 1938 ; 37 % en 1913 et 70 % en 1938 des
exportations. Les colonies sont pour la France essentielles pour certaines branches comme les industries
cotonnière, automobile ou huilière. Pour faciliter les échanges, est par exemple instituée une loi
douanière, le tarif Méline, en 1892, par laquelle les produits métropolitains sont admis sans droits de
douane dans les colonies qui doivent en revanche imposer des tarifs protecteurs aux marchandises
étrangères.
Pour mettre en valeur les colonies, les métropoles comme la France ont recours aux compagnies
concessionnaires, compagnies privées chargées de « mettre en valeur » les territoires des colonies
qu’elles reçoivent en concessions par la métropole (agriculture, mine, transport). Certaines disposent du
monopole de l’achat des matières premières. Ainsi, en 1899-1900, la France partage l’AEF en 40
énormes concessions territoriales confiées à ces compagnies. Elles imposent le travail forcé aux
populations locales, surtout en Afrique noire. Les Indigènes sont contraints par des massacres, des
camps d’otages de femmes et d’enfants et surtout l’impôt de capitation en numéraire. Ailleurs, les
meilleures terres sont spoliées comme 40 % des terres de l’Algérie, les plus fertiles et proches du littoral.
2.3 Les contacts culturels reposent également sur des rapports de domination.
En métropole, on propose une image inventée et irréelle pour mieux justifier la colonisation. Se met
en place une propagande officielle, surtout après la Première Guerre mondiale. En France est créée en
1919 l’Agence générale des colonies qui vise à produire donc contrôler les images de l’empire. Les
thèmes de propagande sont ceux d’un empire pacifié et de la mission civilisatrice de la colonisation :
comment les Français ont réussi à faire de cannibales sanguinaires, presque primates, des gens à peu
près civilisés, symbolisés par le nègre Banania.
La propagande touche les adultes par les films d’actualité au cinéma et les enfants par les jouets et
la littérature de jeunesse, comme La Semaine Suzette, hebdomadaire pour jeunes filles de 8 à 14 ans à
partir de 1905 avec le personnage de Bécassine. La propagande prend toute son ampleur avec les
expositions coloniales comme celle de 1931 à Paris au Jardin d’Acclimatation. Sur 110 hectares pendant
6 mois, environ 8 millions de visiteurs sont venus admirés la reconstruction du temple d’Angkor Vat du
Cambodge ou de la mosquée Djenné du Niger, le parcours civilisateur du « petit nègre nu » devenu
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« homme en costume ». Cette exposition est la dernière des exhibitions ethnologiques ou zoos
humains. La France en a connu 40 de 1877 à 1931.
La mission civilisatrice est souvent vue comme aspect positif de la colonisation. Mais, dans l’entredeux-guerres, elle est déclinée comme une éducation par le travail, y compris forcé : apprendre aux
Indigènes à devenir des travailleurs et les sortir de leur paresse. Par ailleurs, les « bienfaits » ne touchent
qu’une minorité de personnes et dans un but précis, former des auxiliaires de la colonisation. C’est le cas
des « mangeurs de craies », élèves de l’école normale au Sénégal, formés pour être instituteurs et qui
assument les responsabilités politiques et économiques dans le contexte de la colonisation.
Les peuples colonisés connaissent l’acculturation, processus par lequel un groupe humain assimile
tout ou partie des valeurs culturelles d’un autre groupe humain. La colonisation a bouleversé la culture
des peuples dominés : cadres traditionnels qui assuraient leurs solidarités brisés, habitudes et modes de
pensée transformés, croyances traditionnelles et le culte des ancêtres ébranlés par les missions
religieuses. Parallèlement se crée une élite, une classe d' « évolués » grâce à l’enseignement, déchirés
entre l'influence occidentale et l'attachement à la tradition. Dans l’autre sens, la culture indigène touche
uniquement l’art : elle est une source d’inspiration pour l’art nègre, à l’origine du fauvisme, du cubisme et
de l’expressionnisme.
3) Le système colonial est critiqué dans les colonies et est à l’origine des premières formes de
décolonisation
3.1 La Première Guerre mondiale rend de plus en plus insupportable le système colonial mis en
place
La colonisation a toujours généré des formes de résistance, des révoltes pour le retour de l’ordre
ancien : mutinerie des Cipayes en 1857-1858, troupes indigènes employées par la Compagnie des Indes
qui gère l’administration de l’Inde, au final matée par l’armée britannique ; insurrections de 1871 en
Algérie, en Kabylie puis dans le Constantinois et l’Oranie, derrière l’émir El Hadj el Moqrani ; le
soulèvement des Canaques en Nouvelle-Calédonie en 1878… Dans tous les cas, les populations
s’opposent à la pression foncière mise en place par les colonisateurs et cherchent à rétablir un ordre
précolonial ; on parle de résistances traditionalistes. Le refus à la colonisation passe aussi par le refus de
collaborer au quotidien.
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La Première Guerre mondiale remet en cause le principe civilisateur justifiant le système colonial.
Les Indigènes participent à l’effort de guerre, même en tant que combattants, en France par exemple où
600 000 soldats indigènes sont directement engagés sur le front et 200 000 travailleurs sont envoyés
dans les usines et les champs. Or, ils n’obtiennent pas après-guerre les droits équivalents à leurs
sacrifices. Au contraire, la pression s’accentue comme en Inde avec les lois Rowlatt de 1919 qui
permettent d'emprisonner arbitrairement et de juger d'éventuels agitateurs. La guerre marque aussi le
déclin de l’Europe. Après l’énorme boucherie, comment peut-elle prétendre incarner les valeurs de
progrès sur lesquelles elle a fondé sa domination ? Quelle civilisation proposer ? C’est dans l’entre-deuxguerres que commence à se faire entendre, certes timidement, l’opposition d’intellectuels comme André
Gide, dans son Voyage au Congo de 1927 ou Albert Einstein, président de la Ligue contre l’oppression
coloniale.
3.2 Durant l’entre-deux-guerres, le système colonial est de plus en plus contesté.
C’est d’abord une contestation pacifique avec le développement du concept de négritude, inventé
en 1935 par Aimé Césaire, poète et homme politique française, né en Martinique, et repris et enrichi
surtout après le Seconde Guerre mondiale par Léopold Sédar Senghor. Il s’agit de retourner aux sources
originelles de son identité et de refuser les normes d’une civilisation occidentale considérée comme
étrangère, oppressive et aliénante. C’est opposer à la « raison hellène » l’« émotion noire ».
La contestation est aussi politique, menée par les hommes issus de l’élite Indigène coloniale créée
par les colonisateurs. On parle de résistances modernistes. En Inde, Gandhi, à la tête du parti du
Congrès créé en 1885, mène une série de campagnes à l’échelle nationale contre le système de
domination : en 1919, en réponse au Rowlatt Act, il lance une hartal, un jour de deuil qui bloque le pays
le 6 avril 1919 ; en 1920, il organise le mouvement de non coopération, de boycott des tissus
britanniques ; en 1930, il engage la Marche du sel pour ramasser le sel en violation du monopole
gouvernementale sur la collecte et la vente du sel ; face au statu quo, il propose en 1942 le slogan « Quit
India » par lequel il marque sa volonté d’indépendance. Son moyen d’action était la désobéissance civile,
forme non violente de contestation.
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La contestation est souvent beaucoup plus violente. En Indochine par exemple, les insurrections,
manifestations et grèves de 1930, menés par un groupe nationaliste révolutionnaire, provoque le
soulèvement des ouvriers et des collégiens qui s’étend ensuite dans les campagnes. C’est une réponse
au système colonial : crise de la terre avec dans certains cantons, plus de 50 % de sans terre, crise de la
civilisation vietnamienne au contact des colonisateurs avec d’anciens tirailleurs et travailleurs dans les
usines qui remettent en cause de l’autorité des notables dans les villages.
Partout, pour lutter contre un système colonial oppressant, les Indigènes s’organisent en partis politiques.
C’est par exemple les « Jeunes Algériens » de Ferhat Abbas, longtemps favorable aux vertus de
l’assimilation des élites Indigènes tout en préservant leur identité algérienne, finalement déçu par la
suppression du projet Blum-Violette en 1936 qui prévoyait la citoyenneté à 25 000 Algériens musulmans.
C’est en Tunisie le Néo Destour, créé en 1934 par Habib Bourguiba favorable à l’indépendance…
En 1947, l’Inde est la première colonie à obtenir son indépendance. C’est le premier acte d’un
vaste mouvement qui touche les années 50 et 60 et au terme duquel l’Europe a perdu l’ensemble ou
presque de ses colonies. Le système colonial, né avec la colonisation, reposant uniquement sur un
rapport de domination, et justifié par des représentations erronées de la réalité, était ressenti de manière
de plus en plus insupportable par les populations indigènes.
La Seconde Guerre mondiale a créé les conditions qui devaient conduire aux indépendances alors
que les Etats européens ont été incapables de réformer le système colonial dans le sens d’un rapport
plus équilibré entre colonisateurs et Indigènes.
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