Le Nunavoix - Association des francophones du Nunavut

Transcription

Le Nunavoix - Association des francophones du Nunavut
ISSN 2291-8914 & ISSN 2291-8922
Édition du 11 mars 2015
Le Nunavoix
nes du Nunavut
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es
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Le journal
Visitez afnunavut.ca pour plus de détails
Les activités des RVF
2015 sont rendues
possibles grâce au
soutien financier de:
Photos : Eno
HORAIRE RVF 2015
13 mars
14 mars
19, 20, 21, 25, mars
5e banquet
Spectacle musical
Théâtre, formation
et spectacle
de la francophonie
Venez célébrer la francophonie lors
du cinquième banquet annuel.
Accueil et présentations18h30,
souper 19h30,
Remise du prix Uiviit en soirée
Au Franco-Centre (981)
Billets : 50 $ membres,
60 $ non-membres.
Billets & infos : [email protected]
Les TroisAccords
L'iliade
Portes 19h, Spectacle 20h30
19, 25 mars formation théâtre
Au Franco-Centre (981)
Billets : 40 $ membres,
50 $ non-membres
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Pitquhiliqiyikkut
Department of Culture and Heritage
Ministère de la Culture et du Patrimoine
20, 21 mars, spectacle L’Iliade
d’Homère en Théâtre d’objets 19h30
*40 billets seront réservés en priorité
pour les membres de l'AFN
Infos : [email protected]
Billets & infos : [email protected]
Du 6 au 22 mars 2015, découvrez ce qui se passe
dans votre communauté en visitant le RVF.ca !
#RVFranco
Jennifer Botterill, porte-parole
François Massicotte, porte-parole
Ils persistent et signent :
2e partie
Le Nunavoix
Par Simon Houle
Si vous désirez collaborer au Nunavoix, être ajouté à la liste d'envoi
ou faire paraître une annonce, veuillez communiquer avec nous à
[email protected]
Au Nunavut, il y a 24 façons de dire qu’il y a 60 façons de dire le mot
neige! Cette blague illustre bien l’un des plus grands défis qui attend le
néo-franconunavois volontaire à l’esprit aiguisé : l’apprentissage de la
langue locale. Au pied d’un Everest linguistique, peu dépasseront le camp
de base et c’est au bout d’une longue marche parsemée d’embûches
que triompheront une poignée d’irréductibles. Dans cette série de deux
reportages, le Nunavoix vous présente quatre francophones, empruntant
quatre chemins différents, à divers niveaux de la conquête de l’inuktitut.
La plupart de nos collaborateurs, journalistes et membres du comité
de rédaction sont bénévoles. Nous les remercions de leur travail
indispensable au succès du Nunavoix. Merci à chacun de vous.
1
Niveau intermédiaire avancé
la blague : 45 heures! » L’étudiant a trouvé une technique d’apprentissage
qui lui sied bien, il répète les dialogues par cœur devant un miroir en
imitant les interlocuteurs, un peu comme un acteur de théâtre : « Encore
aujourd’hui, si je dois parler en public, j’écris mon texte d’avance et je
l’apprends par cœur! »
Marie Belleau, Conseillère juridique, Nunavut Tunngavik Inc.
Mme Belleau, née d’un père francophone québécois et d’une mère inuite
de Pangnirtung, s’amuse de ses origines : « Je suis née à Frobisher Bay
dans les Territoires du Nord-Ouest! » L’ancien nom d’Iqaluit renvoie aux
années quatre-vingts, à une époque où la ville était loin de son influence
actuelle. Jusqu’à neuf ans, elle vit dans les deux langues à la maison
et fréquente les premières classes de français de la ville à raison d’une
heure par jour, le reste de sa scolarité étant en anglais et en inuktitut.
Survient alors le déménagement à St-Étienne de Lauzon, sur la rive sud
de Québec : « Pas un gros choc puisque je passais déjà tous mes étés
ainsi que le temps des fêtes au Québec. Il y a eu un peu d’intimidation
mais on me complimentait pour mon beau parka! On s’intéressait un peu
à mes origines, sans plus… » Ce n’est que quatorze ans plus tard qu’elle
reviendra à Iqaluit, l’inuktitut était alors un peu loin.
Son enseignant, Louis-Jacques Dorais, lui propose un petit contrat de trois
semaines en tant qu’assistant de recherche pour mener des entrevues à
Iqaluit. C’est en 1994 qu’il arrive avec son dialecte du Québec, intriguant
les résidents locaux, qui se demandent même s’il n’est pas inuit : « Je
me suis très vite intégré à la communauté, j’y ai même rencontré ma
femme! »
De retour au Québec pour sa maîtrise, M. Cloutier reste déterminé
à poursuivre son apprentissage. Il commence alors à correspondre
avec ses amis d’Iqaluit, traduisant les lettres et donnant des nouvelles
régulièrement. De retour dans le Nord, il sent qu’il stagne : « Je parlais
mieux inuktitut qu’anglais mais je travaillais souvent en français. L’élément
déclencheur fut mon déménagement à Igloolik. Là, j’ai su que j’étais
arrivé au pays des Inuits! Mes beaux-parents ne parlaient pas anglais,
les gens me parlaient inuktitut presque en tout temps : une immersion
complète! » Le jeune papa de deux enfants est à la maison mais il se force à
rencontrer des ainés pour se placer dans des situations difficiles. La radio
communautaire a aussi beaucoup aidé ce collectionneur de musique
nordique : « Je traduis les paroles des chansons. Encore aujourd’hui, je
découvre plein de choses à travers la musique. »
Fière de sa dualité, Mme Belleau a appris l’écriture syllabique par ellemême à l’adolescence : « J’ai décidé de mémoriser un signe par jour,
j’écoutais le Uvagut Band, un groupe d’Iqaluit, et je traduisais les paroles.
À Québec, il n’y a pas vraiment de communauté inuite, c’était alors
facile pour moi de perdre mon aisance en inuktitut. » Après ses études
universitaires en Études internationales et langues modernes, elle revient
dans sa ville natale pour un court contrat au gouvernement du Nunavut
puis elle travaille pendant quelques étés dans la quincaillerie familiale
sise sur Federal Road. L’idée de rester germe mais pour faire quoi? Elle
participe à une convention sur le droit autochtone à Nuuk au Groenland
et le déclic se fait lors d’une conversation avec un participant : « Est-ce
que tu veux être un chien qui jappe ou un chien qui mord? » Celle qui
ne connaissait aucun avocat s’inscrit en droit à l’université Laval à son
retour. Elle veut revenir faire œuvre utile au Nunavut.
Deux ans plus tard, la famille revient à Iqaluit et les mauvais plis ressortent.
Les gens passent à l’anglais en sa présence. Il a dû mettre les efforts
lors de ses interactions au travail, dans sa vie de tous les jours, pour
poursuivre son apprentissage linguistique : « Ma femme est d’une grande
aide. Par exemple, nous faisions des diners en inuktitut en semaine, juste
pour pratiquer la conversation. »
Diplômée à la façon du sud, elle sait quelle doit renouer avec les pratiques
liées à sa culture inuite. Cela ne peut se faire que par l’apprentissage de
la langue : « J’ai d’autres diplômes à aller chercher dans ma vie, ceux du
nord, j’ai un gros rattrapage identitaire à faire, c’est un projet de vie! »
Vingt ans après son premier passage à Iqaluit, M. Cloutier en est toujours
à améliorer ses compétences linguistiques, mais il fait partie de cette
minorité de francophones qui persistent et signent dans la langue des
gens du Nord. Il hésite quand on lui demande s’il est bilingue françaisinuktitut, puis refuse l’étiquette. Ne dit-on pas que la beauté des choses
c’est le voyage, pas la destination!
Comme plusieurs, son apprentissage commence avec les cours offerts par
le Gouvernement du Nunavut mais ils sont loin d’être suffisants. Toutes
les occasions sont bonnes : « Deux heures de messe en inuktitut à répéter
des chants lents en suivant dans le livre, c’est un bon apprentissage. Il y
a aussi CBC North ou la lecture à voix haute. » Le cours de fabrication de
kamiks du centre Tukisigiarvik est un excellent endroit pour pratiquer, elle
y passe 13 heures par semaine avec des locuteurs parfois unilingues en
inuktitut. Les cours avancés d’inuktitut du centre Pirurvik lui permettront
de passer en vitesse supérieure : « Je suis toujours une kutaq (mot qui
désigne ceux qui utilisent des structures de phrases de jeunes enfants
ou ceux qui prononcent mal les mots), mais je travaille toujours, ce n’est
jamais acquis. C’est une langue tellement riche et spécifique! »
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Department of Culture and Heritage
Pitquhiliqiyikkut
Culture et Patrimoine
La prochaine étape est l’enseignement privé : elle tient à être prête à
transmettre sa culture à ses futurs enfants. « Je parle de plus en plus avec
mon grand-père de Pang et avec mes grand-tantes qui sont unilingues.
Je pense être assez confortable pour faire des présentations au travail en
inuktitut en lisant lentement, je mets vraiment l’accent là-dessus! » Des
efforts quotidiens ô combien valorisant!
DEMANDE DE PROPOSITIONS
Programme de subventions et de contributions
Le ministère de la Culture et du Patrimoine accepte en ce moment les
propositions qui visent la promotion, la protection et la conservation de la
culture, de la langue, des arts et du patrimoine du Nunavut, incluant les
initiatives destinées aux jeunes et aux aînés.
Les organismes communautaires ou à but non lucratif, ainsi que les
individus peuvent présenter une demande dans les domaines suivants et
aux coordonnées indiquées ci-dessous:
Programmes patrimoniaux
(867) 975-5516 (867) 975-5523
Programmes pour les aînés et les jeunes
(867) 975-5516 et 1-866-934-2035 (867) 975-5523
Inuit Qaujimajatuqangit
(867) 975-5525 (867) 975-5523
Langues officielles
(867) 975-5521 (867) 975-5523
Niveau avancé
Stéphane Cloutier, Directeur aux langues officielles au Gouvernement
du Nunavut
Faites votre demande dès aujourd’hui!
DATE LIMITE : 31 mars 2015, 17h00 HNE
Originaire de Ste-Perpétue (L’Islet), au Québec, M. Cloutier, alors étudiant
de première année en anthropologie à l’Université Laval, se donne le défi
d’en apprendre plus sur la culture et la langue inuite à cause d’une cousine
qui déménageait à Akulivik au Nunavik : « Je voulais en apprendre sur le
village et les gens pour démontrer l’utilité de l’anthropologie! » Plutôt
intéressé par la culture innu et certains peuples autochtones brésiliens, il
s’inscrit quand même à un cours d’inuktitut : « Nous étions une douzaine,
j’étais un des meilleurs avec mon résultat final de 98%. Quand on me
demande combien de temps j’ai mis à apprendre la langue, je réponds à
Agent administratif des subventions et des contributions
Ministère de la Culture et du Patrimoine
C .P. 1000, succursale 800
Iqaluit (Nunavut) X0A 0H0
www.ch.gov.nu.ca
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au Nunavut!
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Une présentation de:
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Department of Culture and Heritage
Pitquhiliqiyikkut
Ministère de la Culture et du Patrimoine
Uqauhinut Kamisinaup Havakvia Nunavunmi
Office of the Languages Commissioner of Nunavut
Bureau du Commissaire aux langues du Nunavut
Plus de 9,5 millions de francophones
et de francophiles à travers le Canada
célèbrent la langue et la culture
françaises lors de la 17e édition des
Rendez-vous de la Francophonie.
Je profite de cette occasion pour
saluer l’apport de la communauté
francophone à la richesse culturelle
du Nunavut. Le ministère de la Culture
et du Patrimoine est fier d’appuyer la
vitalité de la communauté francophone du Nunavut à travers ses
programmes et services. Célébrons ensemble la francophonie
nunavoise!
Nous invitons les Nunavummiut
à célébrer la langue et la culture
françaises en participant aux activités
de la 17e édition des Rendez-vous de la
Francophonie qui aura lieu du 6 au 22
mars. Les francophones forment une
communauté dynamique au Nunavut
et s’impliquent de différentes façons
dans la société nunavoise, démontrant
ainsi la vitalité et l’esprit rassembleur
des Franco-Nunavois. C’est avec un très grand plaisir que nous
souhaitons à tous les francophones de très bons Rendez-vous
de la Francophonie!
L’honorable George Kuksuk
Ministre des Langues
Sandra Inutiq
Commissaire aux langues
La joie de vivre : ça nous rassemble! Quel beau
slogan pour annoncer les Rendez-vous de la
Francophonie! Le Centre de la Petite Enfance
les Petits Nanooks souhaite profiter de ce
moment pour souhaiter à toutes les familles,
petites et grandes, de beaux Rendez-vous de la
Francophonie. Cette période de festivités est un
bon moment pour promouvoir la langue et la culture françaises, et le Centre
de la Petite Enfance les Petits Nanooks est fier d’être un des partenaires dans
cette promotion. Bonnes festivités à tous!
Se rassembler et participer à des activités et spectacles sont des occasions
qui nous permettent tous de vivre notre francophonie et notre patrimoine
linguistique et culturel. Les activités des Rendez-vous de la Francophonie
sont des occasions idéales pour se rassembler et s’illustrer en tant que
communauté vivante, festive et unie. Nous avons bien hâte de vous compter
parmi nous pour célébrer notre francophonie au Franco-Centre. Venez
participer et vivre votre francophonie!
À l’occasion de cette nouvelle édition des Rendezvous de la Francophonie, le Réseau santé en
français au Nunavut se joint aux autres partenaires
et organismes de notre communauté pour vous
encourager à participer aux différentes activités
offertes au cours des prochaines semaines.
Nous vous invitons en particulier à la conférence
publique donnée par le Dr David St-Jacques de l’Agence spatiale canadienne
le 20 mars dans le cadre de la Conférence médicale sur les défis en maladies
infectieuses dans le Grand Nord. Les détails de cette conférence seront
annoncés dans les médias francophones.
Carrefour Nunavut est heureux de se joindre aux célébrations dans le
cadre des Rendez-vous de la Francophonie 2015. Au prorata, la population
francophone est la plus entreprenante du territoire et nous en sommes bien
fiers! Nous souhaitons profiter de l’occasion pour vous réitérer notre appui,
très chers Franco-Nunavois, dans votre recherche d’emploi, pour combler
vos besoins en recrutement ou en démarrage d’entreprise.
Le Théâtre Uiviit, première troupe théâtrale franconunavoise, vous souhaite de passer de merveilleux
Rendez-vous de la Francophonie 2015. Si « La joie de
vivre : ça nous rassemble! », comme le dit le thème de
cette année, vous ne serez pas déçus en participant à
nos activités théâtrales. Longue vie à la francophonie
nunavoise et aux RVF!
C’est avec un immense plaisir
que les élèves et le personnel
de la Commission scolaire
francophone
du
Nunavut
s’unissent pour souhaiter à
tous les francophones et
francophiles
du Canada, un Rendez-vous de la Francophonie où dynamisme
2 colours
Black/White
et joie de vivre vibreront d’un océan
à l’autre. Notre communauté
franco-nunavoise célèbrera cet évènement unique par de nombreuses
activités à l’école des Trois-Soleils qui souligneront notre appartenance
à la francophonie et toute notre fierté de la protéger au Nunavut. Joyeux
Rendez-vous de la Francophonie à tous!
C’est avec plaisir que l’Association des parents
francophones du Nunavut (APFN) invite ses
membres et l’ensemble de la communauté à
se rassembler et à célébrer la joie de vivre
en français au Nunavut. Joyeux RVF 2015!
PMS 4485 C
PMS Black C
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LIGNE 975-5544
Services en français
MA LANGUE, MON DROIT
Vos droits linguistiques
Ligne 975-
5544
Ma langue,
Services en français
Avez-vous :
mon droit!
• demandé un service, en personne, au gouvernement
du Nunavut, ou à un de ses organismes publics, sans
qu’on vous informe que vous pouviez recevoir ce service en français?
La ligne téléphonique 5544 est un service de
référence qui renseigne les francophones sur
les divers programmes et services offerts par le
gouvernement du Nunavut. Quand vous appelez au (867) 975-5544, un
employé francophone vous accompagne dans votre démarche.
• recherché des renseignements sur le site Web du gouvernement
du Nunavut et vu que ces renseignements n’étaient pas disponibles
en français?
Avez-vous besoin du formulaire pour obtenir la carte d’assurancemaladie du Nunavut? Désirez-vous des informations sur les
programmes de soutien aux entreprises? Voulez-vous connaître les
programmes de financement disponibles pour des projets en français?
Cherchez-vous des informations sur un programme particulier du
gouvernement du Nunavut?
• téléphoné à un bureau du gouvernement du Nunavut sans que personne
ne vous propose de transférer l’appel à une personne qui parle français?
• vu un panneau (enseigne) ou une affiche d’une institution
gouvernementale sur lesquels il n’y a pas de français?
Les langues officielles du Nunavut sont le français, la langue inuit et l’anglais.
Vous avez donc le droit de communiquer et de recevoir des services en
français des ministères du gouvernement du Nunavut et des organismes
publics, de l’Assemblée législative, de la Cour de justice et des autres
tribunaux. Lorsque vos droits linguistiques ne sont pas respectés, vous
pouvez communiquer avec le Bureau du commissaire aux langues :
 (867) 975-5080 ou sans frais au 1 877 836-2280
 [email protected]
Il suffit d’appeler au (867) 975-5544 et il nous fera plaisir de vous
assister, et ce, en français!
Il est également possible de nous joindre par courriel à l’adresse
[email protected]
Idées d’activités
Voici la recette de Sandra Inutiq, commissaire aux langues du Nunavut :
Recette de pain banique aux raisins
Ingrédients
1 tasse de raisins secs (ou raisins de Corinthe, ou autres fruits secs)
2 ½ tasses de farine tout usage
½ tasse de farine de blé entier
1 ½ c. à table de poudre à pâte
½ c. à thé de sel
¾ de tasse + 2 c. à table de lard de type Tender Flakes
Entre ¼ et 1/3 de tasse d’eau froide
Les Rendez-vous de la Francophonie permettent, chaque année, de
célébrer le français de façon spéciale. Voici quelques idées d’activités
pour souligner cet événement!
Découvrir!
• Connaissez-vous l’histoire du capitaine Bernier et de son équipage, qui
a fait quatre expéditions entre 1904 et 1911 dans le nord du Canada?
Apprenez-en davantage sur le site Web « ilititaa… Bernier, ses hommes et
les Inuits », une exposition interactive sur cette fascinante histoire :
www.ilititaa.org
• Si vous désirez en apprendre davantage sur la culture inuit, l’Office
national du film a une collection diversifiée de documentaires en français.
Les films sont disponibles en ligne à l’adresse suivante :
www.onf.ca/selection/unikkausivut-transmettre-nos-histoires/
Préparation
1. Placer la grille au centre du four. Préchauffer le four à 425 °F.
2. Ajouter juste assez d’eau bouillante sur les raisins secs pour les couvrir.
Laisser refroidir et réserver.
3. Mélanger tous les ingrédients secs dans un grand bol.
4. Couper le lard et l’ajouter aux ingrédients secs et, à l’aide d’un coupepâte ou de deux couteaux, travailler la préparation jusqu’à ce qu’elle ait la
texture d’une chapelure grossière.
5. Ajouter les raisins avec leur eau de trempage.
6. Ajouter entre ¼ et 1/3 de tasse d’eau froide, juste assez pour obtenir
une pâte malléable. Pétrir pour humecter et manipuler la pâte le
moins possible.
7. Mettre la pâte dans un moule antiadhésif de 20 cm (8 po) de diamètre.
Si vous n’avez pas de moule antiadhésif, vous pouvez utiliser un papier
parchemin pour couvrir l’intérieur de votre moule.
8. Cuire au four environ 30 minutes, jusqu’à ce que le pain soit doré, ou
jusqu’à ce qu’un couteau inséré au centre du pain en ressorte propre.
9. Laisser tiédir 15 minutes. Démouler et laisser refroidir complètement
sur une grille.
Lire!
• Le ministère de la Culture et du Patrimoine est fier d’avoir contribué à
la publication de livres pour enfants en français, en collaboration avec
la Nunavut Bilingual Education Society. Si vous désirez vous procurer
gratuitement ces livres, appelez au (867) 975-5544.
• Une ressource gratuite sur le Web existe afin de vous permettre de
lire en français. En effet, la bibliothèque numérique de la francophonie
des Amériques possède plus de 3 000 livres que vous pouvez louer
électroniquement à l’adresse suivante :
www.bibliothequedesameriques.com/
Jouer!
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• De nombreux sites de qualité permettent de jouer en français tout en
apprenant! Ta parole est en jeu (www.taparoleestenjeu.com/) présente
les différentes communautés francophones du Canada, en plus d’offrir
plusieurs jeux.
• Pour les mélomanes, le site Dans l’air du temps (www.danslairdutemps.
ca/) décline 30 chansons francophones canadiennes en divers jeux et
exercices pour pratiquer son français.
• Finalement, pour les personnes qui veulent améliorer leur grammaire,
syntaxe, vocabulaire et bien plus, le portail linguistique du Canada
(https://www.noslangues-ourlanguages.gc.ca) possède une section
avec des jeux.
• Prenez une pause pour faire notre mot mystère sur la francophonie
au Nunavut!
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• Soutenez un de vos amis dans l’apprentissage du français! Regardez un
film francophone avec lui ou encouragez-le à s’améliorer, notamment
avec l’application gratuite Duolingo : https://fr.duolingo.com/
• Préparez du pain banique avec votre famille ou vos amis!
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Partager!
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APPRENDRE
COMMUNAUTÉ
CULTURE
CÉLÉBRATION
DIVERSITÉ
DYNAMISME
DÉCOUVRIR
DÉVELOPPEMENT
ENSEMBLE
ENTHOUSIASME
FRANCO-NUNAVOIS
FRANCOPHILE
GRAMMAIRE
IMPROVISATION
JOIE
LIRE
MUSIQUE
NON
RENDEZ-VOUS
RESPECT
RÉSILIENCE
SPECTACLE
TROIS-SOLEILS
VITALITÉ
VIVRE
VOCABULAIRE
Nouvelles en bref
Les nouvelles locales sont disponibles grâce à la collaboration
du Fonds canadien de la radio communautaire (FCRC).
Écoutez-les du lundi au vendredi à 7h, 8h, 9h, 12h30, 16h, 17h, 18h.
25/02/2015
Le ministre de la Justice Paul Okalik a dévoilé son plan concernant le dossier de la
rémunération horaire. Le ministre a fait savoir qu’il mettra sur pied un panel, comptant
notamment des membres de l’administration ministérielle, pour dresser la prochaine
stratégie. Il a dit que les discussions sur le salaire minimum auront lieu d’ici la fin de
l'année. La date du début des travaux n’a pas encore été annoncée.
27/02/2015
Des représentants des territoires, des familles, des dirigeants autochtones et des
premiers ministres sont à Ottawa aujourd’hui. Ils prennent part à la toute première
Table ronde nationale sur les femmes et jeunes filles autochtones disparues ou
assassinées. Dans un rapport publié en 2014, la GRC estimait à 1 181 le nombre de
DEVENEZ MEMBRE DE LA GRC
cas de disparition ou d’assassinat de femmes et de jeunes filles autochtones au pays
depuis 1980.
EXAMEN D'ENTRÉE DE LA GRC (BTATPG)*
*
02/03/2015
Un groupe de médecins, de professionnels de la santé et de représentants
le 21 mars à 9 h
d’organismes communautaires du Nunavut et du Nunavik organisent une conférence
médicale sur les défis des maladies infectieuses dans le Nord. La conférence débutera
Quartier général de la GRC à Iqaluit
à Iqaluit le 20 mars en soirée et se terminera le lundi suivant à midi. La conférence
Iqaluit (NU)
sera organisée en quatre blocs, notamment les infections pédiatriques et les maladies
exotiques du Nord. Les conférences d’ouverture et de fermeture seront ouvertes au
grand public. Elles seront données par l’astronaute David St-Jacques et l’exploratrice
Pour toute autre communauté au
Nunavut, SVP communiquez avec
votre détachement.
Matty McNair.
03/03/2015
Il y a du nouveau à la tête du Résefan, Carine Chalut est la nouvelle directrice générale
a annoncé l’organisme au cours des dernières heures. Elle prend la relève de Jean
* Veuillez noter que cette séance sera présentée en anglais.
Lavallée. Le Réseau a précisé dans un communiqué que le conseil d’administration
1-877-RCMP-GRC (1-877-726-7472)
est heureux d’avoir pu recruter une francophone pour occuper le poste. Elle entrera
en fonction de façon permanente le 9 mars prochain.
Les travaux de la conférence linguistique Inuugatta sont maintenant terminés. Un
engagement renouvelé envers l’importance de l’inuktut est ressortis des échanges
des derniers jours. Les présentations et les ateliers ont abordés l’histoire et
l’importance de l’inuktut, de même que son statut. Organisée notamment par Sandra
Inutiq, Commissaire aux langues, et par le ministre des Langues, George Kuksuk, la
conférence a également passé en revue les leçons apprises en matière de protection
des langues indigènes et vulnérables.
Nouvelles CFRT
BÂTIR
NOTRE
AVENIR
Participez aux capsules RACONTE MOI IQALUIT. Un
projet rassembleur pour la communauté. Informez
vous à [email protected].
ENSEMBLE
Annonces
communautaires
Officiellement institué depuis 1999, le Nunavut est le plus jeune et le plus
grand des territoires au Canada. Depuis sa création, le Gouvernement
du Nunavut (GN) s’est fixé de nombreux objectifs incluant la défense
des droits des enfants et des jeunes, la réduction de la pauvreté,
l’amélioration de la santé grâce à la prévention et diverses autres
mesures sociales, communautaires et environnementales.
Activité à venir à la bibliothèque de l’École des Trois-Soleils
Samedi 21 mars, 13h00. Présentation du film d’animation : Kérity la
maison des contes. Bienvenue à toute la famille!
Patinage libre offert par le Résefan
À la patinoire du AWG les dimanches de 16h00 à 17h00. Gratuit.
Bref, le GN s’affaire à développer une économie diversifiée et à bâtir l’infrastructure
nécessaire pour soutenir la population qui connaît la plus forte croissance au pays.
Pour faire paraître une annonce communautaire, envoyez un courriel
avec votre court texte à [email protected]
Pour ce faire, il doit compter sur les compétences de diverses personnes au sein de ses
organismes, ministères et autres instances, et ce, dans les quatre langues officielles de
son territoire, dont le français.
Explorez les possibilités d’emploi disponibles au GN sur notre site web. Des mises à
jour sont effectuées toutes les semaines, prenez l’habitude de le consulter régulièrement.
Vous y découvrirez divers types et niveaux d’emploi dans des secteurs tout aussi variés
que stimulants.
LOCATION DU
FRANCO-CENTRE
En joignant le GN, vous réaliserez pleinement votre potentiel tout en
contribuant à construire un territoire des plus modernes en puisant dans les forces
des connaissances ancestrales.
www.gov.nu.ca/fr
[email protected]
5
Bienvenue chez vous!
Célébration de l’Histoire
des Noirs à Iqaluit
davantage le temps d’écouter l’autre pour lui permettre de me faire découvrir sa
réalité à lui, son expertise, ce qui le rend fier et digne. C’est aussi un moyen tout
simple de voyager dans le temps et dans l’espace.
La musique me distrait de mes pensées, le son du mbira emplit la grande salle
des Cadets. Un clavier en métal, quinze touches, une caisse de résonnance en
bois toute ronde… cet instrument utilisé aussi par les griots pour communier
avec les esprits donne une nouvelle dimension à l’ambiance chaleureuse qui
règne déjà, il me fait voyager. Les voix de deux sœurs, Francisca et Christina
Mandeya se font écho, accompagnées à la guitare par Kundai, le fils de Christina
qui a tout juste quinze ans. Leur langue, je ne la connais pas, mais je me laisse
bercer par leur chant, tout comme les gens autour de moi. Tout à coup, la dame
assise à côté de moi sursaute. Elle aussi, elle a entendu « anaana » et « ataata »
dans la chanson que nous écoutons. Francisca nous avait prévenus que celle-ci
parlerait de la famille, mais ces mots en langue inuit glissés incidemment dans
le flot des paroles sont une surprise pour tous. Convaincue d’avoir bien entendu,
par quelques regards amusés échangés avec d’autres Inuit, ma voisine pousse
un petit cri de victoire. Elle a entendu cet appel de nos hôtes, cette main tendue,
et elle y répond.
Photos : Ben Nleya
Par Carole Cancel
Il est presque 18h et il est temps pour nous de rentrer à la maison. Nous allons
manquer le défilé de mode et probablement bien d’autres choses. La patience
d’une enfant de deux ans a ses limites. Nous faisons des petits « bye-bye »
discrets aux amis et nous nous éclipsons discrètement. En attendant le taxi dans
le hall d’entrée, Lily joue avec des grandes filles qui la portent comme si elle était
leur cousine. Elle les gratifie d’un petit sourire gêné de circonstance, mais elle est
contente. Je le sais. Cela me rappelle les enfants d’Aleqa Hammond lors de notre
voyage au Groenland l’été dernier. Ils avaient eu ces mêmes gestes d’enfants,
cette même facilité à inclure dans leurs jeux cette petite blondinette qu’ils ne
connaissaient pas, en toute simplicité. On m’avait alors dit pour me rassurer « Tu
sais, chez les Inuit du Groenland, c’est comme ça. On est accueilli comme si on
faisait partie de la famille ». Finalement, cet après-midi à la salle des Cadets, c’est
pareil. Nous disons au revoir à ces grandes filles comme si nous étions de leur
famille.
En ce dimanche 22 février 2015, l’hiver est encore mordant à Iqaluit. Ma petite
Lily est moi avons été conviées à un concert de musique africaine, à la salle des
Cadets. En arrivant, je comprends qu’il s’agit de bien plus qu’un simple concert.
Des gens par petits groupes s’activent à la préparation d’un banquet. Certains
arborent fièrement des vêtements et accessoires que je n’avais jamais vu porter
ici : une robe large aux couleurs flamboyantes, une tunique très sobre, un
foulard coloré noué sur la tête, de grandes boucles d’oreilles. Je crois distinguer
des influences culturelles diverses, mais je ne pose pas de questions. Ce n’est
pas nécessaire. Nous sommes accueillis avec le sourire et je me sens à l’aise
de m’installer, c’est-à-dire d’extirper ma fille de ses habits de neige, d’ôter les
miens et de fourrer tout ça dans mon sac avec soulagement. Une fois ce rituel
exécuté, il est temps de regarder d’un peu plus près ce qui nous entoure. La salle
a été décorée avec soin. À l’entrée, on a préparé une petite exposition d’objets
africains du quotidien. Je me dis « Tiens, je n’avais pas pensé qu’à Iqaluit des
gens pouvaient décorer leur intérieur avec des objets si exotiques! » Je me suis
alors rappelé la nappe provençale, le dessous de plat en bois d’olivier et la boîte
de calissons en métal qui ornent notre salon et rappellent sans doute à nos invités
nos origines méridionales... Je prends conscience que je participe à ma manière
à la diversité célébrée aujourd’hui. Cette petite exposition d’objets du quotidien
a quelque chose de chaleureux avec ces matériaux de cuir marron et de bois. Elle
semble nous inviter dans l’intimité de nos hôtes. Ces objets ne sont pas à vendre.
Ils sont là pour le plaisir des yeux.
Je garde de cette célébration un souvenir très agréable, la sensation d’avoir
participé à une communion au sein de laquelle ma fille et moi avions notre place,
en tant qu’invitées. J’ai découvert les talents de cuisinière de ma collègue Teegee
et la fibre musicale de notre amie Francisca qui nous avait conviées à son concert.
Je me pose maintenant cette question : y avait-il des francophones parmi nos
hôtes de cet après-midi? Aurons-nous un jour le plaisir d’entendre un poème en
créole au cours d’une prochaine célébration? J’aimerais profiter de la diversité
des membres de la communauté pour exposer ma fille aux diverses variétés
de la langue française et pourquoi pas à explorer l’Histoire des Noirs que nous
partageons tous, de près ou de loin.
Riz frit à la nigériane
Lily et moi sommes arrivées une heure après le début de la célébration, mais
heureusement cela démarre tranquillement. Un fumet délicieux commence
à émaner du coin banquet et même si nous avons mangé il y a à peine deux
heures, nous n’hésitons pas à aller goûter les mets préparés par nos hôtes dès
qu’on nous y invite. Dans la file d’attente, des enfants jouent, courent et rient. Lily
les regarde avec envie. Elle ne les connaît pas. Ils sont un peu grands, mais elle
a envie de les suivre. Je le lis dans ses yeux. J’entends des adultes qui profitent
de cette attente pour se donner des nouvelles, se raconter ce qu’ils ont fait ces
jours-ci. Dès que mon assiette commence à se remplir, je me rends compte
que je n’arriverai jamais à tout goûter. Il y a une belle variété de mets devant
nos yeux. Tout a l’air bon. Nos hôtesses, fières de leurs réalisations culinaires,
remplissent notre assiette avec bonne humeur et générosité. J’entends « Celuilà, c’est moi qui l’ai cuisiné! » Je remarque un bol avec du poisson coupé en
cubes, peut-être une délicate attention envers des aînés qui préféreraient manger
du poisson sans épices ou encore envers les végétariens. Un peu étourdies par
notre passage devant le buffet, nous nous asseyons et contemplons le contenu
de notre assiette : du riz frit avec des légumineuses, du poulet mariné aux épices,
du poisson cuit dans un bouillon, une énorme portion de purée à base de farine
d’igname, un samossa. Lily qui mange habituellement comme un oiseau attrape
à pleines mains la cuisse de poulet épicé. Alors qu’elle l’attaque comme si sa
vie en dépendait, je l’observe en me disant que les épices vont la faire grimacer.
J’attends, mais rien ne se produit. Elle a soif, boit comme une grande dans sa
petite bouteille d’eau et contemple à nouveau notre assiette. Le riz frit avec ses
petits morceaux est tout indiqué pour ses petites mains. Elle y plonge avec délice.
Je me dis qu’il faudrait que je trouve une recette de riz frit. Nous mangeons le
contenu de notre assiette et allons même chercher un autre samossa, un petit
triangle de pâte farci, bien pratique à manger pour une petite fille de deux ans.
La mère que je suis y entrevoit une bonne option pour la boîte à lunch de Lily.
Recette de Teegee Akande
Ingrédients
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2 tasses de riz étuvé
3 cuillères à table de margarine
2 cuillères à table d’huile d’olive ou de canola
1 poivron (rouge, si possible)
1 tasse de légumes variés, congelés ou frais
(tels que des carottes, du maïs, des petits pois)
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Assise avec ma fille du côté du petit salon en cuir, j’ai l’impression d’être chez des
amis. Je reconnais quelques visages familiers, des collègues, des voisins et des
élus locaux. Lily reconnaît des amis de la garderie, elle est contente. La salle est
bien remplie maintenant. Les festivités continuent avec des présentations variées
sur des thèmes divers tels que : la géographie du Maroc, la contribution de Kofi
Annan à l’Histoire, la Somalie. Quelques questions de type « Trivial Poursuite »
glissées ici et là génèrent un peu d’animation au sein du public, quelques rires
amusés. Au-delà des informations que j’absorbe avec intérêt, certains détails
me frappent. Les talents d’orateurs des présentateurs, pour la plupart africains,
semblent littéralement donner vie à leurs paroles notamment lorsqu’ils évoquent
la liberté, la dignité, la joie d’être ensemble. Des thèmes si pertinents ici, à Iqaluit.
Le poème « Song of the Banana Man » d'Evan Jones récité par Stephanie Bernard
me divertit par son ton enjoué et son rythme bien marqué, mais il me laisse
songeuse. Les premiers mots trouvent un tel écho à mes oreilles, moi qui vis ici à
Iqaluit, que j’ai du mal à rester concentrée sur la suite. La rencontre banale d’un
touriste et d’un petit producteur de bananes qui vend ses produits sur le marché,
des apparences trompeuses, un jugement de valeur posé sans détour, puis une
longue complainte qui rétablit un homme dans sa dignité de paysan œuvrant
chaque jour à nourrir sans distinction les membres de sa famille, ses voisins
et même les touristes du marché, avec ou sans préjugés. J’entends que l’habit
ne fait pas le moine certes, mais ce n’est pas tout. Ce poème m’invite à prendre
Des oignons verts (au goût)
2 -3 cuillères à thé de poudre de curry
1 cuillère à thé de poivre
½ cuillère à thé de thym en poudre
Bouillon de poulet
2 cubes de bouillon de poulet
Sel au goût
Crevettes (optionnel)
Préparation
1. Verser 6 à 8 tasses d’eau dans un chaudron et amener l’eau à ébullition.
Éteindre le feu.
2. Ajouter 2 tasses de riz et couvrir. Ne pas faire bouillir à nouveau. Laisser
reposer 5 minutes puis égouttez le riz afin d’enlever l’amidon.
3. Rallumer le feu sous le chaudron et ajouter 3 cuillères à table de margarine.
4. Verser à nouveau le riz rincé dans le chaudron et remuer sans cesse. Ajouter
les cubes de Knorr ou de Maggi, la poudre de curry, le thym, le sel et les
oignons émincés. Remuer sans arrêt pendant environ 10minutes. Si vous
voulez ajouter des crevettes, faites-les d’abord revenir dans de la margarine
pendant 5 à 8 minutes puis ajoutez le riz et le reste des ingrédients.
5. Ajouter le bouillon de poulet, soit confectionné à partir d’un poulet entier
soit acheté à l’épicerie. Mettre 1 à 2 tasses, pas plus. Baisser le feu et laisser
l’eau s’évaporer. Ne pas laisser le riz cuire trop longtemps. Réserver.
6. Faire chauffer une poêle à frire, y verser 1 cuillère à table d’huile de canola.
Ajouter les légumes variés, les poivrons et le poivre. Remuer sans arrêt
pendant 5 minutes maximum.
7. Verser les légumes revenus dans le riz et mélanger.
8. C’est prêt!
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