L`oncologie unie

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L`oncologie unie
Affilié à
Le mensuel d’information du CHU de Québec | Volume 3, numéro 5 | Mai 2015
Dossier
Éditorial
La radio-oncologie se
précise au sein du Nouveau
complexe hospitalier
Les défis qui nous attendent en 2015-2016
page 2
L’écho de la
recherche
Chuchoter…
sur tous les toits
La Fondation
en action !
Le LOEX capable de reproduire des vessies
Un prix à la clinique
neuromusculaire et
neurogénétique
Début de la campagne
de financement auprès
des cadres
pages 1, 2 et 3
pages 9 et 13
page 4
pages 1 et 16
L’oncologie unie
La planification du NCH s’intensifie au fil des activités lean depuis plus
d’un an. La collaboration entre tous les secteurs va grandissante. C’est
le cas notamment des traitements oncologiques. Les équipes travaillent
ensemble pour inclure ce premier morceau dans un centre intégré de
cancérologie (CIC) où l’union des forces contre le cancer sera le mot
d’ordre. Le rapprochement de spécialités oncologiques dans un même
espace permettra d’améliorer la qualité et la personnalisation des
traitements, au bénéfice des patients.
Campagne de financement
auprès des cadres
En mai, les cadres s’unissent à
la Fondation du CHU de Québec
pour le meilleur des soins !
Dans le cadre de cette importante campagne de
financement qui se déroule tout au long du mois de
mai, Mme Gertrude Bourdon, directrice générale du
CHU de Québec, fait appel à la générosité des cadres :
Gertrude Bourdon
« Je sais que les membres de la grande équipe des
cadres sont des gens généreux. Ils ne comptent pas les
heures et offrent leur soutien aux causes qui comptent
à leurs yeux. Quand on accepte de s’engager pour une
fondation, on aime que notre don fasse la différence
pour des gens proches de nous. Et qui de plus proche
de nous que nos patients! Voilà pourquoi il est si important
de donner à notre Fondation, parce qu’elle nous permet
de mieux servir nos patients. »
Pour contribuer par un don, visitez le
www.fondationduchudequebec.ca
et cliquez sur l’icône de la campagne.
Continuez
la chaîne
DONNEZ
On sait déjà que la radio-oncologie
précédera le reste de l’ensemble pour
répondre à la croissance des besoins.
Depuis qu’elle a reçu l’avis de reconnaissance des besoins de la radio-oncologie
à l’automne dernier, l’équipe responsable de cette portion du nouveau
complexe hospitalier planche avec les
architectes pour livrer le PFT (programme fonctionnel et technique) en
juin au Ministère. Pour la radio-oncologie, quelques avantages ressortent
nettement : l’imagerie de planification
des traitements, les appareils de traitement spécialisés et une deuxième
salle de curiethérapie vont améliorer
le service et la qualité des traitements.
Avec l’ouverture prévue en 2019,
ces trois grandes améliorations permettront une réponse de pointe aux
besoins grandissants des patients de
tout l’est du Québec.
« Le standard du 21e siècle, c’est
d’utiliser la résonnance magnétique
de planification, technologie qui n’est
pas disponible actuellement au CHU
de Québec, faute d’espace. Le département d’imagerie nous accommode
au besoin pour faire certains cas, mais
nous devons déplacer les patients.
Au NCH, nous aurons deux appareils
de tomodensitométrie, un IRM et un
TEP (tomographie par émission de
positrons) réunis dans les mêmes
locaux que notre plateau technique
pour les traitements », explique la
Dre Isabelle Germain, chef du département de radio-oncologie.
« L’utilisation de ces différentes modalités d’imagerie permet de cibler
de manière beaucoup plus précise
les zones que nous avons à traiter. Si
on cible mieux les zones à traiter ou
encore les zones à protéger avec l’appareil d’imagerie approprié, ça nous permet d’augmenter d’une part la dose
aux endroits où c’est nécessaire et d’autre
part de la réduire aux organes qui doivent
être protégés. C’est fondamental, nous
aurons des meilleurs traitements et
moins toxiques aussi. Et puis, l’espace
ici ne nous le permettait pas. Nous
avons tout évalué, retourné cette
question dans tous les sens, mais nos
locaux actuels dans le Vieux-Québec
ne le permettent pas. Nous n’avons
pas l’espace qu’il faut pour aménager
le blindage requis en termes de radioprotection », indique-t-elle.
Traitements ciblés, de haute
précision
Par ailleurs, les espaces au NCH permettront l’installation d’accélérateurs
linéaires conventionnels, mais également d’appareils hautement spécialisés
dédiés à des traitements de radiochirurgie, de stéréotaxie et de radiothérapie adaptative. Ces appareils permettront donc d’élargir l’offre de service
suprarégionale, au cœur même de
notre mission.
Les patients vont bénéficier de ces
améliorations, tout comme les spécialistes et toute l’équipe soignante qui
oeuvrent autour du patient. Les étudiants profiteront aussi d’une formation à la fine pointe.
« Nous sommes un centre hospitalier universitaire. Nous sommes liés à
l’Université Laval pour de nombreux
programmes de formation ; pour les
futurs radiooncologues, mais aussi
pour technologues et pour les étudiants en physique médicale. Nous
devons leur procurer un environneLire la suite en page 2 et 3...
2
Le Chuchoteur | Volume 3, numéro 05 | Mai 2015
Éditorial
Nos priorités organisationnelles
L’année 2015-2016,
l’année de tous les défis !
Nous sommes entrés dans la nouvelle année
financière il y a déjà plus d’un mois, soit
le premier avril dernier. Et nos actions
se poursuivent, nos objectifs avancent,
nos défis demeurent. La transformation
actuelle du réseau engendre directement
ou indirectement, je le sais, son lot
d’inquiétudes et de questionnements, mais
aussi d’idées nouvelles, de vision renouvelée,
d’anticipation et surtout de rumeurs. Quand
la machine à rumeurs s’emballe, notre
imagination et notre créativité ne sont plus
au service du patient, du travail à faire et de
nos missions fondamentales. Elles se retournent contre nous-mêmes
pour engendrer immobilisme, démobilisation et parfois sarcasmes.
Ce phénomène est la preuve vivante de l’intelligence humaine, de
l’engagement et de la volonté des humains de connaître la vision pour
s’y inscrire et y contribuer.
Dans le contexte de la création du CHU de Québec, nous avons réussi à créer
ensemble cette vision et c’est grâce à votre capacité de voir le futur que nous avons
connu, depuis, des succès très importants. Pour faire un bref bilan de l’année qui
vient de se terminer, plusieurs grands projets se sont réalisés et plusieurs autres ont
été amorcés. Pensons à l’organisation des rendez-vous, à la révision de l’organisation en chirurgie, à l’optimisation de plusieurs de nos processus, aux stratégies pour
augmenter le lavage des mains, à l’avancement de notre grand projet de nouveau
complexe hospitalier. Et que dire de la réalisation de la fusion par l’uniformisation
de nos systèmes informatiques? Pensons au déploiement du dossier patient électronique et des nouvelles pompes volumétriques, à l’implantation du logiciel GIC
dans tous nos blocs opératoires, au système de paie et à notre système comptable,
au système téléphonique et j’en passe !
Nous pouvons être fiers de nos réalisations pour cette année qui vient de se terminer. Je constate à chaque jour en vous côtoyant, en vous parlant, que nous avons encore
l’énergie de poursuivre dans un contexte de transformation majeure du réseau.
L’année que nous entamons sera l’année de tous les défis !
Le 29 avril, l’équipe de direction tenait son lac-à-l’épaule. Ce fut l’occasion de cibler
nos grandes priorités organisationnelles pour l’année 2015-2016. Nous savons
que les objectifs financiers seront très exigeants et nous attendons notre budget du
MSSS vers la mi-mai. Toutefois, nous sommes déjà en action et nous avons retenu
parmi nos huit grandes priorités, la révision de la pertinence des soins et des actes
médicaux et cliniques. La loi 1 (projet de loi 10) modifiant l’organisation et la gouvernance du réseau de la santé et des services sociaux exigera, avec notre grand
partenaire, le CIUSSS de la Capitale-Nationale, de fédérer nos efforts. Nous devrons
notamment réaliser, avec humanité et cohérence, le transfert de deux programmes
clientèles ciblés par la loi, soit celui en santé mentale et celui des personnes âgées,
afin d’obtenir à terme un meilleur arrimage avec la première ligne et une trajectoire
de soins plus efficace et plus fluide pour ces patients vulnérables. Nous devrons
aussi regrouper les services de paie avec ceux du CIUSSS et fusionner les services
en technologies de l’information avec notre partenaire, l’IUCPQ - Université Laval.
Au moment d’écrire ces lignes, nous savons que le CIUSSS est en train de s’organiser,
de mettre en place sa structure. En tout respect pour l’immense travail à réaliser,
nous vous informerons des prochaines étapes dès qu’elles seront connues. De plus,
les échéanciers pour la réalisation du programme fonctionnel et technique (PFT) de
notre grand projet du Nouveau complexe hospitalier (NCH) seront intenses et cruciaux. Nous comptons aussi instaurer notre système de gestion fondé sur les principes lean, ce qui permettra de mieux soutenir vos efforts au quotidien et de suivre
les résultats en temps réel. Les grands chantiers en chirurgie se poursuivront pour
une meilleure organisation des services et nous entreprendrons également le chantier de révision du plan clinique en médecine pour le CHU de Québec. Nos objectifs concernant l’amélioration de l’accès aux soins et aux services se poursuivent et
nous mettrons les bouchées doubles pour faire avancer le chantier de l’accès aux
rendez-vous, ce qui nous aidera à mieux organiser les trajectoires de soins en lien
avec nos plateaux techniques, les cliniques spécialisées et la première ligne. De plus,
la réduction de nos infections nosocomiales est un incontournable et le lavage des
mains est un des moyens les plus importants pour y arriver. Un moyen simple, mais
tellement efficace.
Donc, en somme une année bien remplie. Une année où nous avons voulu donner
des signes clairs de l’importance de travailler tous dans le même sens pour améliorer la qualité en réduisant nos coûts. Je sais que ce sera difficile et exigeant.
Mais quel défi !
Je vous remercie !
Gertrude Bourdon
Présidente-directrice générale
2015-2016
1.
La mise en oeuvre de la Loi 1 (projet de loi 10),
Loi modifiant l’organisation et la gouvernance
du réseau de la santé et des services sociaux :
transferts et accueil d’activités et transformations
2.
L’atteinte de l’équilibre budgétaire
3.
La poursuite du projet du nouveau
complexe hospitalier
4.
L’implantation de notre système de gestion
5.
La révision de la pertinence des soins et des actes
médicaux et cliniques
6.
La révision de notre plan clinique : réorganisation
de la chirurgie et début de la révision de la médecine
7.
L’optimisation de nos processus d’accès
aux rendez-vous
8.
La réduction des infections nosocomiales
Nominations
Nous avons le plaisir de vous informer des nominations suivantes :
Nous avons le plaisir de vous informer de la nomination de Jessica
Bergeron à titre de coordonnatrice – biologie médicale en cytologie à
la Direction médicale des services hospitaliers du CHU de Québec –Université Laval.
Jessica Bergeron
Elle possède un baccalauréat en administration, concentration gestion
des ressources humaines de même qu’un diplôme d’études collégiales
en technologie de laboratoire médical. Elle est officiellement en
fonction à ce poste depuis le 13 avril dernier.
Nous avons le plaisir de vous informer de la nomination de Jean-François Vandal à
titre de chef du service des comptes à recevoir à la Direction des finances services financiers
du CHU de Québec – Université Laval
Il oeuvrait à titre de coordonnateur aux ressources financières et à la budgétisation
depuis près d’un an au Centre de réadaptation en déficience intellectuelle de Québec. Il a
aussi agi auparavant à titre de conseiller-cadre en gestion financière et administrative au
CHU de Québec.
M. Vandal possède notamment un diplôme d’études supérieures de 2e cycle en finance
d’entreprise, un baccalauréat en administration des affaires – comptabilité. Il détient également une certification Lean Master.
Il est en fonction depuis le 27 avril 2015.
Dossier – (suite)
ment qui permette de suivre les indications et les meilleures pratiques
retenues par les plus grands centres »,
affirme la chef de département.
« Bien sûr, il y a le fait nous ne pouvons répondre à la demande avec nos
appareils actuels. Mais au-delà de ça,
il y a le fait que nous devons rester
à jour avec les évolutions technologiques pour assurer les traitements
de la plus haute qualité » met en perspective Sonya Deraspe, chef d’unité
de radio-oncologie que la Direction
de projet du NCH a nommé à titre
d’experte en radio-oncologie.
Curiethérapie et expérience patient
La curiethérapie obtiendra une salle
supplémentaire, équipée comme une
salle de chirurgie incluant l’imagerie.
« Ce type d’organisation permet
aussi de mieux ajuster les traitements en temps réel en matière de
curiethérapie. Nous pouvons imager
la tumeur, imager l’applicateur ou
les aiguilles placés dans la tumeur
ou à l’endroit où était la tumeur (ex :
prostate, col utérin, oesophage). Cela
nous permet d’ajuster l’application en
temps réel. Quand nous pouvons travailler comme ça, l’expérience patient
s’en trouve grandement améliorée.
Dans les salles qui n’offrent pas ces
possibilités, le patient part du bloc
opératoire où les aiguilles ou l’applicateur ont été installés pour se rendre
en salle de traitement où on le change
de civière, ce qui peut entrainer des
déplacements des applicateurs ; de
plus, ces déplacements peuvent être
douloureux, et présenter des inconvénients pour le patient », relate la
Dre Germain.
L’union fait la force contre le cancer
Le centre intégré de cancérologie
(CIC) qui inclut la radio-oncologie est
en planification alors que se dessinent
partout dans le monde les contours
d’une pratique collaborative en
matière de traitement du cancer. Dix
ans avant la coupe du ruban, le maillage des modes de traitement est au
cœur des travaux de conception.
« Nous avons travaillé fort pour faire
comprendre que la radio-oncologie toute
seule, ce n’est pas viable. Ce n’est pas
comme ça que doit être structurée
la pratique moderne de l’oncologie.
Toutes les spécialités oncologiques
doivent être intégrées autour du patient.
La radio-oncologie n’est qu’un des
jalons du centre intégré d’oncologie
qui prendra forme par la suite. On le
Le Chuchoteur | Volume 3, numéro 5 | Mai 2015
Suite de Une planification stratégique...
Dossier – (suite)
voit de plus en plus dans toute
la littérature et de tels projets
voient le jour un peu partout
au Canada et aux États-Unis.
C’est l’avenir en termes de
traitement du cancer », insiste
Isabelle Germain.
« De plus en plus, les traitements oncologiques se font
en collaboration, en modalités combinées, poursuit-elle.
Nous combinons la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie, dans l’ordre ou
dans le désordre, selon ce qui,
après examen, va donner le
meilleur résultat pour chaque
patient. Plus les techniques
progressent, plus nous utilisons les avantages de chacune
des formes de traitements,
pour que la chirurgie soit la
moins invasive possible, nous
intervenons avec les deux
autres méthodes pour réduire
au maximum le niveau de toxicité et limiter les séquelles. »
« Traiter
les
personnes
atteintes d’un cancer s’avère de
plus en plus complexe et exige
d’importantes ressources de
notre système de santé. Il nous
faut établir une structure et le
CIC sera cette structure mo-
Radio-oncologie : état du projet
Avec ce plan fonctionnel et technique (PFT) qui sera déposé
le 23 juin, la radio-oncologie obtiendra douze appareils,
contre neuf à l’heure actuelle, dont quelques-uns arrivent à
la fin de leur vie utile. Quatre appareils d’imagerie de
planification s’ajoutent à ce nombre. Le PFT indique
aussi le nombre de salles requis avec les équipements
et le mobilier nécessaires.
Des plans préliminaires
sont inclus au PFT pour la
radio-oncologie. Les architectes
planchent en même temps
sur différents scénarios d’im-
plantation de l’ensemble de
la structure du nouveau complexe hospitalier à être érigé
aux côtés de L’Hôpital de l’Enfant-Jésus (HEJ).
Premier symposium
derne qui nous permettra de
relever ce défi », renchérit Sylvie
Boucher, directrice clientèle –
néphrologie et oncologie
« Les gens survivent plus
nombreux et plus longtemps
en général à leur traitement de
cancer. Ce que l’on vise maintenant par nos traitements, c’est
les guérir, oui ; mais les guérir
avec le moins de séquelles possibles afin de leur permettre
de retourner à une vie la plus
normale possible », souligne la
chef de département, Isabelle
Germain.
« Ils doivent situer dans cet
ensemble les locaux de la radio-oncologie en sachant que
c’est le livrable pour 2019. Ils
doivent considérer la notion
de centre intégré de cancérologie avec le reste de l’ensemble
hospitalier. Ils doivent préparer les phases de construction
qui doit suivre. Ils doivent inclure le déploiement des autres
chantiers dans la préparation
du premier. Il va falloir que les
patients puissent accéder facilement à la radio-oncologie
dans un contexte où le reste
continue de se construire »,
Dre Isabelle Germain, chef du département de radio-oncologie
explique Claire Huot, conseillère clinique à la Direction du
Nouveau complexe hospitalier
(NCH).
Un autre défi s’ajoute pour
les architectes. En plus de prévoir les phases de chantier, ils
doivent penser à aménager les
locaux de la radio-oncologie de
manière à ce que les équipements et les locaux qui devront
être mis en commun dans le futur centre intégré de cancérologie (CIC) puissent s’arrimer
facilement lors des étapes de
constructions successives.
de la continuité informationnelle
Sexy, la continuité
informationnelle ?
Qu’est-ce que
l’interopérabilité ?
La capacité de transférer et d’utiliser
l’information de manière uniforme et
efficace à travers de multiples organisations et des systèmes de technologie de l’information... »
Même si l’expression continuité informationnelle (CI)
peut paraître terne, il n’en demeure pas moins que le
comité organisateur du premier symposium sur la CI a
été « séduit » par les nombreuses idées émises par les
122 participants le jeudi 23 avril dernier à l’auditorium
de l’IRDPQ.
D’entrée de jeu, la présidentedirectrice-générale du CHU de
Québec – Université Laval, Mme
Gertrude Bourdon, en a profité
pour inviter les professionnels
présents dans la salle à vibrer
à l’innovation, à innover dans
le partage et la pertinence et à
faire de cette journée un injection de connaissance.
Après cet appel bien senti de
la part de Mme Bourdon, Mme
Lucie Grenier et M Guy Gignac,
respectivement coprésidents
du comité stratégique de la CI,
ont lancé un appel à la mobilisation afin de permettre d’établir une vision commune de la
continuité
informationnelle,
de la repositionner dans son
contexte clinique, de susciter
l’engagement à la promouvoir
afin de laisser aux prochaines
générations une base solide qui
en facilitera l’évolution.
Les bonnes pratiques
en matière de continuité
informationnelle
La traçabilité de l’information,
les bris de continuité de l’information dans les moments de
transition de même que l’interopérabilité (sémantique, fonctionnelle, technique) étaient au
cœur des discussions des gestionnaires, cliniciens, médecins,
infirmières, professionnels de
la santé du CHU et des partenaires de l’Université Laval et
du réseau tous préoccupés par
la continuité de l’information
clinique dans une logique patient où celui-ci est considéré
comme la principale source
d’information clinique.
M Daniel Pascot, professeur
titulaire au département des
systèmes d’information organisationnelle (SIO) de l’Université
Laval, et ses collègues André
Côté et Angel Ruiz sont venus
mettre la table en proposant
des modèles théoriques des
bonnes pratiques en matière
de continuité informationnelle
notamment en se ramenant à la
base, c’est-à-dire à connaître ce
qui se passe sur le terrain.
Les participants ont par la
suite, assisté à un feu nourri
de présentations allant des
bonnes pratiques en matière
de continuité informationnelle,
en passant par la voix des professionnels, celle des processus
et des partenaires, des données
communes aux patients, le tout
enrobé d’interopérabilité et
d’interdisciplinarité.
L’avant-midi s’est poursuivi
par une présentation de M. Jean
Boulanger, directeur des technologies de l’information sur
Source : AGTIF, 2005
le résultat des consultations en
regard du Nouveau complexe
hospitalier (NCH) et des nouvelles tendances en matière
de « santé connectée » afin de
répondre aux besoins des patients et des cliniciens.
Avant de céder la parole à
Mme Christiane Roy, personne
ressource pour le comité des
usagers, la présidente du Comité des usagers du CHU de Québec – Université Laval, Mme
Marielle Philibert, est venu en
expliquer le rôle et présenter
leur service d’écoute et d’assis-
tance exceptionnel disponible
en tout temps (24/7). Enfin,
Christiane Roy est venue brasser les émotions en donnant
pour exemple un cas où la CI a
fait ses preuves dans qualité de
la continuité des soins et deux
cas où des patients ont subi des
bris de CI dans leur trajectoire
personnelle de soins. Pour
Mme Roy, il est primordial de
revenir à la notion de prise en
charge globale du patient.
Le Design Thinking
L’animation de l’après-midi a été confiée à M. Daniel La Roche,
directeur de l’évaluation, de la qualité, de l’éthique, de la planification et des affaires juridiques qui, à travers un processus d’innovation désigné sous l’appellation Design Thinking, a amené les
participants à identifier les actions prioritaires à mettre en place
pour améliorer la continuité informationnelle dans les trajectoires
de nos clientèles. Et des idées, il y en a eu ! De la cartographie des
besoins en passant par la création d’un seul logiciel qui réponde
à toutes les exigences des cliniciens et des patients, pas moins
d’une trentaine d’actions prioritaires ont été émises par les divers
groupes de travail.
Au terme de cette journée riche et intense et de l’avis des deux
coprésidents, ce premier exercice d’élaboration de la vision fut un
événement rassembleur et catalyseur de l’ensemble des parties
prenantes autour du projet de la CI. Il est maintenant temps de
passer d’un esprit individuel à collectif et d’établir un consensus
clinique avant de faire un choix technologique
Qu’est-ce que
l’interdisciplinarité ?
L’interdisciplinarité est un mode de
collaboration interprofessionnelle
centrée sur le patient qui vit des problèmes multiples et présente une
complexité de soins et services qui
nécessite plusieurs expertises professionnelles. L’interdisciplinarité permet de développer des interventions
concertées et un partage des responsabilités au profit des services rendus
au patient.
Qu’est-ce que
la continuité
informationnelle ?
Pour Hagerty et Reid, « la continuité
est l’expérience des soins à travers
le temps, vécue comme une suite
harmonieuse. La continuité est le
résultat dans le temps des bonnes
relations thérapeutiques entre les
patients et les soignants, de la bonne
circulation d’information et d’une
approche cohérente et constante au
problème de santé »
La bonne information, concernant
le bon patient, au bon moment et
adressée au bon intervenant sont au
nombre des éléments déterminants
pour assurer la continuité informationnelle au sein des établissements
de santé.
Tiré de Concepts et mesure de la continuité des soins par Jeannie Haggerty
de L’ U de M et Robert Reid, UBC .
3
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Le Chuchoteur | Volume 3, numéro 05 | Mai 2015
Chuchoter… sur tous les toits
2 000 $ pour la cause du don d’organes
et de tissus
Un prix pour l’excellence
en approvisionnement
C’est le 25 avril dernier qu’avait lieu la toute première édition de la
course à relais Courez-don sur les plaines d’Abraham. L’événement
familial organisé par le CHU de Québec – Université Laval réunissait
des équipes de coureurs du CHU, des personnes greffées ainsi que de
nombreux partenaires associés à la cause.
Le samedi 11 avril dernier se tenait une soirée honorifique permettant aux
gens de l’industrie et des institutions d’être reconnus pour l’excellence
et l’adoption de leurs pratiques novatrices en approvisionnement.
« Cette activité a permis d’amasser près de 2 000 $, soit le double de notre objectif
initial ! Ce montant sera remis à la Fondation du CHU de Québec qui dédiera cette
somme à des projets visant à améliorer les services en lien avec le don d’organes
et de tissus. Nous remercions nos partenaires et les équipes du CHU de Québec qui
ont accepté l’invitation et qui, à leur façon, contribuent à cette chaîne de solidarité », explique Khaoula Zahar, instigatrice de l’activité et infirmière ressource en don
d’organes et de tissus au CHU de Québec – Université Laval. Un merci particulier à
l’équipe de la Banque d’yeux du Centre universitaire d’ophtalmologie (CUO) qui a
réussi à amasser l’impressionnant montant de 1 400 $ pour la cause !
Au Québec en 2014, 551 donneurs potentiels ont été identifiés par les équipes
médicales et 154 ont donné leurs organes à leur décès. De ces 154 donneurs, 513
organes ont été prélevés et greffés à 458 personnes différentes. Pour les personnes
en attente d’une greffe, ces statistiques représentent l’espoir d’une vie meilleure.
Elles étaient 1073 à attendre une greffe en 2014. Au CHU, 93 donneurs potentiels
ont été identifiés en 2014 et 32 ont fait don de leurs organes à leur décès. De ces 32
donneurs, 96 organes ont été prélevés, améliorant la vie de dizaines de personnes.
M. Martin Bolduc, adjoint au directeur à la Direction des finances, approvisionnements,
gestion contractuelle et reprographie s’est vu décerner le prix ExcelCieArt pour
son implication remarquable en approvisionnement. Cette distinction lui est
remise pour s’être illustré par son leadership, sa détermination, son haut niveau
d’éthique professionnelle ainsi que par son engagement au sein de notre organisation. Il est aussi grandement impliqué dans de multiples comités régionaux et provinciaux reliés à son domaine et ses efforts permettent d’optimiser et de bonifier
l’efficience des ressources du CHU de Québec - Université Laval, ce qui apporte des
effets positifs sur le réseau de la santé et la qualité des soins.
Nos plus sincères félicitations à notre collègue Martin et à toute son équipe pour
leur contribution à l’excellence de la chaîne d’approvisionnement au Québec.
Yves Fortin, directeur des ressources financières, Direction des finances
Présentation du Dr Robert Laforce
aux Conférences Molson
Le neurologue du CHU de Québec – Université
Laval, Robert Laforce Jr, fera une présentation
dans le cadre des Conférences Molson sur la
maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées
le 15 mai prochain, à l’Université McGill. Le titre
en sera Perspective canadienne sur l’utilisation
de l’imagerie amyloïde pour les démences
atypiques : une approche consensuelle.
Rangée au fond à gauche : Dr Jean-Pierre Bouchard, neurologue, Katherine Lepage, physiothérapeute, Geneviève Bédard, ergothérapeute. Rangée en avant à gauche : Mélany Faucher, orthophoniste, Martine Pelchat, infirmière clinicienne, Martine Dallaire,
adjointe DC SIT et neurosciences.
Prix de reconnaissance à la clinique
neuromusculaire et neurogénétique
Le 16 avril 2015 avait lieu le Colloque interdisciplinaire sur les
maladies neuromusculaires et la sclérose latérale amyotrophique
à Montréal. Lors de la soirée reconnaissance, l’équipe de la clinique
neuromusculaire et neurogénétique de l’Hôpital de l’Enfant-Jésus
s’est vu remettre un trophée pour souligner l’excellence des soins et
services offerts et particulièrement pour la clientèle souffrant de la
sclérose latérale amyotrophique.
La clinique des maladies neuromusculaires a reçu ses premiers patients au début
des années 70 avec l’arrivée du Dr Jean-Pierre Bouchard, neurologue. Au courant
des années, d’autres neurologues surspécialisés sont venus compléter l’équipe médicale. Un volet neurogénétique a ainsi été intégré avec la contribution du Dr Nicolas
Dupré. La recherche et l’enseignement s’y font au quotidien par des professeurs et
chercheurs reconnus. En 2012, différents professionnels y ont été intégrés avec une
coordination des soins et services effectuée par une infirmière clinicienne. Depuis,
différents médecins spécialistes contribuent de façon significative au soulagement
des symptômes des patients de pneumologie, de gastroentérologie, d’ORL, de radiothérapie et des soins palliatifs. Le partenariat avec le réseau est une pierre angulaire pour l’offre de soins élargie pour cette clientèle. Félicitations à toute l’équipe
clinique et administrative pour l’avancement de cette clinique.
Le Dr Robert Laforce Jr est Professeur adjoint à la Faculté
de médecine de l’université Laval et neurologue à la Clinique de mémoire du CHU de Québec – Université-Laval.
Il mène des travaux uniques sur le rôle de différentes
Dr Robert Laforce
techniques d’imagerie cérébrale dans le diagnostic différentiel des démences atypiques.
Les patients qui développent une démence atypique précoce font partie d’une
clientèle passablement négligée et ayant des besoins cliniques particuliers. Des efforts
au niveau international ont démontré que l’imagerie amyloïde peut potentiellement
contribuer à un dépistage précoce et à la gestion de ces patients. Des recommandations
européennes, américaines et canadiennes au sujet de l’imagerie amyloïde feront l’objet
d’un débat mettant l’emphase sur les démences précoces et atypiques.
LabOpatient
Les patients peuvent
se familiariser
avec la recherche
Dre Josée Savard
Le mardi 19 mai 2015 à 18 h 30 aura lieu la première rencontre LabOpatient au centre de recherche de l’Hôtel-Dieu
de Québec, 9 rue McMahon. Venez nombreux pour écouter
une conférencière psychologue-clinicienne, le Dre Josée
Savard, expliquant l’impact de la recherche au grand public, ainsi
que des étudiants présentant leurs travaux autour d’affiches et
de kiosques. Cette initiative est proposée par le comité des
étudiants du CRC afin de sensibiliser les patients et leur famille sur la recherche en cancérologie.
Merci de nous écrire à l’adresse suivante : [email protected]
pour toute inscription gratuite ou tout renseignement supplémentaire.
Un Cercle des fermières qui tricote
pour l’avion-hôpital
Le Cercle de fermières Sainte-Geneviève de Sainte-Foy a confectionné tout au
cours de l’année 2014-2015, des bas, bonnets et marionnettes au doigt pour les
enfants qui sont transportés du Grand Nord vers nos hôpitaux par l’avion-hôpital. Lors de leur exposition annuelle qui s’est tenue les 11 et 12 avril 2015, elles
ont exposé les pièces qui ont été réalisées par les membres du Cercle et offertes
gracieusement à l’ÉVAQ. Cette œuvre sociale permettra de garder au chaud les
enfants transportés en avion et distraire les petits avec les marionnettes au doigt.
Le Chuchoteur | Volume 3, numéro 5 | Mai 2015
L’appel de l’empathie !
Et si on se réappropriait l’empathie comme fondement de l’expérience
patient ? Non qu’elle soit disparue de nos pratiques, bien au contraire,
mais les exigences de la prestation de soins dans un contexte de plus en
plus normé par des impératifs fonctionnels et économiques donnent
l’impression que cette valeur se fait discrète. Tout va si vite, devient
si complexe, que l’on peut facilement oublier que certains petits
gestes, certaines petites attentions, améliorent de façon significative
la qualité de vie du patient pendant son hospitalisation ou au cours de
ses épisodes de soins.
5
De gauche à droite, Claudie Morin, Martin Coulombe et Lynda Bélanger
Pour recentrer l’empathie au cœur de
notre pratique quotidienne, le Bureau
d’évaluation de l’expérience patient
propose un projet original qui repose
essentiellement sur un partage d’expériences vécues par les médecins et par
les membres du personnel et les bénévoles du CHU de Québec au contact des
patients. Mme Lynda Bélanger, psychologue, responsable du Bureau d’évaluation de l’expérience patient (BEEP), et
Mme Claudie Morin, travailleuse sociale,
assument la coordination et l’exécution
de ce projet conçu avec la participation
de M. Martin Coulombe, adjoint au directeur, Module évaluation et expérience
patient, Direction de l’évaluation, de la
qualité, de l’éthique, de la planification et
des affaires juridiques (DEQEPAJ).
« Ce projet vise essentiellement le rehaussement de la compassion et de l’empathie chez les soignants en misant sur
la force du partage en lien avec une expérience de soins significative, du point
de vue des soignants et des patients, précise Mme Bélanger. Pour ce faire, nous
sommes en train de monter une banque
de témoignages écrits et sur support vidéo de patients et de membres du personnel. Nous cherchons donc des employés
qui pourraient témoigner de petits gestes,
de paroles ou d’actions qui ont pu faire la
différence dans la vie de certains patients
ou de leurs proches. Ces témoignages feront partie d’un recueil que l’on souhaite
inspirant pour leurs collègues et pour l’ensemble du personnel du CHU de Québec. Ils
seront utilisés pour valoriser l’empathie et
la compassion comme leviers de l’amélioration de l’expérience patient. »
Un constat, une réponse
L’initiative du BEEP tombe à point. Elle
offre une réponse dynamique et positive
à certains constats de la commissaire aux
plaintes et à la qualité des services (voir
Le Chuchoteur de mars 2015). « Les commissaires de nos hôpitaux rapportent
que les plaintes les plus fréquentes des
patients concernent bien souvent des
aspects relationnels de la prestation des
soins, dont le manque d’empathie et le
manque de respect et de courtoisie à leur
égard, remarque Mme Bélanger. Or, il
est clair que sans empathie, c’est l’expérience patient dans son ensemble qui en
souffre. Ces manquements ont un impact
important sur la façon dont est perçue et
vécue l’expérience de soins. »
Concrètement, la qualité de cette expérience s’évalue à travers huit grandes
dimensions. Il s’agit de l’accès aux soins,
du respect et de la dignité, de la communication avec le personnel, de la coordination des soins à travers les différents
services, du confort physique, du soutien
émotionnel, de l’implication des proches
et de la transition et la continuité des
soins. « Dans plusieurs enquêtes d’envergure auprès de patients, ces dimensions
se sont révélées parmi les aspects de la
prestation de soins les plus importants
à leurs yeux, souligne Mme Bélanger. La
communication, le soutien émotionnel,
le respect et la courtoisie rappellent également la nécessité de porter une attention particulière à l’aspect relationnel
des soins. Cependant, l’expérience, ici
comme ailleurs, nous apprend qu’il y a
place à amélioration en ce domaine. »
ACE-Multi, un virage informatique
pour les services multidisciplinaires
La Direction des services multidisciplinaires (DSM) est une fois de plus au
cœur d’un grand chantier d’harmonisation et d’optimisation de la qualité des
pratiques cliniques de ses cliniciens. Cette fois, c’est par l’informatisation des
renseignements et des évaluations de patients que ça se passe.
De gauche à droite : Michèle Lavoie, Marie-Andrée Racine, Jackie Chouinard, Madeleine Fortier, Audrey Paquet-Beaupré, Roxanne
Marois, Stéphane Tremblay, Caroline Caron.
Qu’est-ce qu’ACE-Multi ?
Une plateforme de travail informatisée multidisciplinaire permettant aux professionnels de la DSM du CHU de Québec – Université Laval de produire l’ensemble de
la tenue de dossiers relatifs aux patients.
Pour tous les autres cliniciens (infirmières,
médecins,
pharmaciens,
consultants,
etc.), elle permet de consulter, en temps
réel, l’ensemble des données cliniques de
l’usager qui doivent être partagées entre
tous les intervenants. Dans une vision de
continuité informationnelle, ACE-Multi est
maintenant un module externe intégré à
Cristal-Net et les données cliniques qui y
sont inscrites basculent automatiquement
dans le DPE.
En rendant cette plateforme multidisciplinaire accessible à tous ses cliniciens, la
DSM du CHU de Québec affirme son caractère
innovant sur la scène provinciale. Cet outil
est essentiel à la consolidation de la qualité et du développement des pratiques
cliniques pour ses professionnels issus
de plus de 12 disciplines.
Avantages à l’utilisation d’ACE-Multi ?
En plus de la consultation continue des
renseignements cliniques, ACE-Multi offre de
nombreux avantages, notamment :
•d’importer des données à
caractère multidisciplinaire
pour éviter la double saisie ;
•de résumer les informations les
plus pertinentes pour obtenir
rapidement un portrait du patient ;
•de centraliser et de consulter
en temps réel la tenue de
dossiers des professionnels ;
Ce souci d’amélioration est une préoccupation constante sur le plan organisationnel et institutionnel au CHU de
Québec. « Avec l’adoption de sa planification stratégique 2014-2020, le conseil
d’administration a fait de l’expérience
patient sa première orientation stratégique des prochaines années, note Mme
Bélanger. Cette orientation, combinée à
des valeurs organisationnelles telles que
l’humanisme, qui se traduit par le respect
et la bienveillance envers nos patients et
entre nous, souligne l’importance de la
qualité de la relation soignants-patients
au CHU de Québec. D’ailleurs, sur le plan
des meilleures pratiques en ce domaine,
The Advisory Board a identifié en 2012
deux grandes catégories d’actions centrales à l’amélioration : la valorisation de
l’empathie chez les soignants et la promotion de l’implication des patients, de
leurs proches et des citoyens. Ces catégories se retrouvent dans nos objectifs
stratégiques qui prévoient déjà le développement de modèles d’intégration et
de partenariat avec les patients et leurs
proches. »
La réussite de ces objectifs passe donc
par un renforcement et une réappropriation de certaines valeurs humaines
traditionnellement associées aux vocations hospitalières. Alors, quoi de mieux
que de faire parler des exemples inspirants de ce qui se fait encore et toujours
de bien et de mieux, avec empathie, par
celles et ceux qui, comme vous, accompagnent les patients tout au long de leur
trajectoire de soins.
Le projet du BEEP mise donc sur cette
richesse pour mettre en exergue l’empa•d’harmoniser le contenu des
évaluations dans chaque discipline
de la DSM au CHU de Québec.
Dans quel secteur ACE-Multi
est-il utilisé?
ACE-Multi est utilisé à l’Hôpital de l’Enfant-Jésus et à l’Hôpital du Saint-Sacrement
dans tous les secteurs de la gériatrie, de la
médecine, de la traumatologie, des grands
brûlés, des soins intensifs et en sciences
neurologiques depuis les dernières années.
Compte tenu des succès obtenus et de la
demande des professionnels, ACE-Multi est
maintenant en phase de déploiement dans
tous les sites hospitaliers du CHU.
Quelles sont les prochaines étapes ?
Le déploiement d’ACE-Multi pour les
clientèles de gériatrie et de médecine dans
l’ensemble du CHU de Québec est en cours
depuis janvier dernier et a été complétée
pour les trois autres sites hospitaliers en
avril dernier (HSFA, L’HDQ, CHUL).
En 2015-2016, le déploiement se poursuivra jusqu’à l’automne 2015 dans les
trajectoires cliniques ambulatoires spécialisées. D’ici les trois prochaines années,
l’outil sera déployé dans toutes les trajectoires cliniques des directions clientèle de
l’établissement.
Au terme du déploiement, on évalue que
plus de 900 professionnels en bénéficieront en production de données et quelques
milliers d’autres en consultation des données en temps réel.
On y accède comment ?
À partir du damier des applications
externes dans Cristal-Net ou à partir de
l’icône ACE-Multi.
thie en tant que fondement d’une expérience patient bien vécue. Il vous invite à
oser vous manifester et à libérer les trésors d’humanité qui se dissimulent dans
nos hôpitaux.
Avis de recherche
Vous êtes médecins, membre
du personnel soignant, technique,
administratif, d’encadrement ou de soutien,
quel que soit votre titre d’emploi, ou bénévoles
au CHU de Québec ?
Vous avez l’impression d’avoir fait la différence
dans la vie d’un patient par un geste, une parole,
une attitude ou un service ?
Vous avez été gratifié par un témoignage d’une
personne reconnaissante de vos soins
ou services ?
Vous avez vous-même vécu une expérience à
titre de patient ou à titre de proche et y avez
retenu une expérience patient particulière ?
Vous aimeriez témoigner de ce que vous avez
vécu pour inspirer vos pairs et ainsi contribuer
à améliorer l’expérience patient ?
C’est vous que nous cherchons !
Pour plus de renseignements ou pour proposer
votre témoignage, contactez Mme Claudie
Morin, travailleuse sociale, poste 15934,
ou à [email protected]
Pour plus de renseignements sur le BEEP ou sur
ce projet, contactez Mme Lynda Bélanger, Ph. D.,
psychologue responsable du BEEP, poste 16351,
ou à [email protected]
Saviez-vous que…
depuis juillet 2012 :
Quelques statistiques permettent de constater
dès maintenant l’importance de cet outil dans la
réalité clinique quotidienne :
• 23 unités de soins et
11 cliniques externes ont été
déployées jusqu’à maintenant ;
≈ 30 000 rapports
d’évaluation ont été rédigés vers cette plateforme ;
≈ 700 épisodes de soins
ont été réalisés ;
• 300 formulaires ont été créés.
Tout au long du processus de déploiement, les
membres de l’équipe sont à votre disposition,
tant pour la formation que pour répondre à l’ensemble de vos questions et pour vous soutenir
L’approche de déploiement est de type bottom-up,
donc elle est centrée sur les besoins terrains.
D’ailleurs, les membres de l’équipe sont avant
tout des cliniciens.
Les commentaires sur la convivialité de l’outil
sont pris en compte afin que cette plateforme
s’adapte aux besoins des cliniciens et des
consultants, et ce, toujours dans l’objectif d’optimiser les processus cliniques et permettre ainsi
la continuité informationnelle, centrale dans
l’amélioration des soins et services rendus
aux patients.
L’équipe ACE-Multi vous souhaite bonne utilisation
et vous remercie de votre implication.
6
Le Chuchoteur | Volume 3, numéro 05 | Mai 2015
Semaine du développement durable du 25 au 29 mai 2015
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Venez découvrir les outils et les ressources qui s’offrent à vous pour passer à l’action.
Participez à la Semaine du développement durable du CHU de Québec - Université Laval.
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distribution d’arbres ;
stands ;
et plus encore !
Le CHU de Québec, engagé dans
des actiondurables et responsables
Distribution d’arbres
26 mai 2015
Les sujets en vedette : alimentation durable, mobilité durable, gestion des
matières résiduelles, qualité de vie au travail et efficacité énergétique.
Surveillez l’intranet pour la programmation complète de la Semaine du
développement durable.
Pourquoi distribuer des arbres ?
Le CHU de Québec - Université Laval est engagé dans une démarche de développement
durable et s’est doté, en 2013, d’un plan d’action comprenant neuf enjeux, dont la qualité
de l’air. Sa participation au Mois de l’arbre et des forêts en distribuant des arbres a un impact
positif sur la qualité de l’air. Elle contribue à ce que collectivement, nous améliorions la qualité
de l’air et ainsi, la santé globale de tous.
Dans le cadre de la Semaine du développement durable, le
CHU de Québec distribuera gratuitement des arbres feuillus et conifères au personnel. Posez un geste favorable à
l’environnement en vous procurant un arbre. Plantez-le
ensuite chez vous, chez un ami ou dans un endroit déjà
boisé!
Pourquoi planter un arbre ?
Le mardi 26 mai, entre 11 h et 13 h, aux endroits suivants :
Parce que les arbres agissent comme des puits de carbone. Il faut annuellement
environ 130 arbres de 30 ans pour fixer les 4 500 kg de CO2 que produit une automobile en
parcourant 20 000 km.
CHUL (hall du CME)
HEJ (quatre coins)
Parce que les arbres produisent de l’oxygène, nécessaire à tout être vivant qui respire.
Par exemple, un chêne d’Amérique mature produit quotidiennement assez d’oxygène pour
une personne.
HSS (près de la cafétéria)
HSFA (près de la cafétéria)
L’HDQ (près du guichet automatique)
Autres sites : Réservez votre arbre en écrivant à developpement.durable@mail.
chuq.qc.ca avant le 20 mai 2015. Précisez vos coordonnées de même que
votre lieu de travail. Nous prendrons alors rendez-vous avec vous et irons vous
porter un arbre avec plaisir !
Merci à l’Association forestière des deux rives pour le don
en arbres dans le cadre du Mois de l’arbre et des forêts 2015 !
Parce que les arbres filtrent les petites poussières fines en suspension dans l’air.
Un arbre urbain mature peut intercepter jusqu’à 20 kg de particules par année.
Parce que les arbres contribuent à diminuer les malaises respiratoires chez
les personnes sensibles (personnes âgées, enfants asthmatiques, personnes atteintes de
maladies cardio-respiratoires, etc.) en réduisant la présence des gaz nocifs dans l’air.
Pour en savoir plus : Les rôles de l’arbre en ville, Centre collégial de transfert de technologie
en foresterie de Sainte-Foy (CERFO).
Renouvellement du parc d’impression au CHU de Québec
Vers des impressions responsables
à HSS et HEJ
Deux ans après le remplacement du parc d’impression au CHUL, à l’HSFA
et à L’HDQ par des équipements plus performants et moins énergivores,
c’est au tour de HSS et de HEJ d’en amorcer leur renouvellement respectif
afin de poursuivre le plan vert du CHU de Québec - Université Laval.
Ce vaste chantier sera mis en branle
dès le mois de mai 2015 pour l’HSS et
se poursuivra à l’HEJ par la suite. Les directeurs, les chefs d’unité, de services et
les responsables de département seront
contactés au fur et à mesure de l’évolution du déploiement afin de procéder à
une collecte de données et d’évaluer les
divers besoins.
Au cours des deux prochaines années,
le projet permettra le remplacement
de tous les appareils d’impression dont
l’âge dépasse quatre ans, de centraliser
la gestion du parc d’impression sur le
réseau afin de réduire les délais de service et de contrôler les dépenses en instaurant une rétro-facturation aux unités administratives selon le principe de
coût par page (CPP).
La direction des technologies de l’information tient à rappeler que la gestion
des consommables tel que le toner ou
les cartouches d’encre s’effectuera de
façon automatisée. Il ne sera plus nécessaire
d’alimenter une réserve, car l’imprimante enverra par elle-même un message au fournisseur lorsqu’elle aura atteint 75 % d’utilisation l’informant que
le consommable sera à remplacer bien-
tôt. Une cartouche ou un toner vous sera
donc livré dans un délai de 48 heures.
Bien que la cartouche en place offrira
encore beaucoup de copies imprimées,
votre nouvelle cartouche devra être
rangée dans un endroit à proximité de
l’imprimante afin d’éviter les délais
que pourrait occasionner la recherche
du consommable pour les autres
utilisateurs.
Une carte cadeau pour
des nouveaux employés
Dans le cadre de l’accueil des nouveaux employés,
cinq personnes ont été sélectionnées au hasard
parmi ceux et celles qui avaient répondu au sondage
d’appréciation de leur séance d’accueil. Félicitations
aux gagnants et gagnantes d’une carte-cadeau
Place Laurier ou aux Galeries de la Capitale d’une
valeur de 50 $ offerte par La Capitale groupe financier,
partenaire de l’accueil des nouveaux employés.
Enfin, pour en savoir davantage, vous
pouvez consulter la politique de gestion du parc d’impression laquelle vise
à établir les règles de déploiement et de
fonctionnement des appareils d’impression, de numérisation, de photocopie et
de télécopie dans notre établissement.
De nouvelles informations vous seront
communiquées par intranet (dans la
section Chantiers technologiques sous
Parc d’impression), courriels et via le
Chuchoteur au fur et à mesure de l’implantation. Les personnes visées par le
changement seront avisées au fur et à
mesure du déploiement. Au moment
opportun, une formation sera offerte
sur les fonctionnalités des nouveaux
équipements.
Sur la photo, de gauche à droite : Pierre-Alexandre Bureau-Breton, Conseiller en sécurité financière,
La Capitale, Marie-Kristyne Proulx, Infirmière auxiliaire, Frédéric Chénard, Préposé au service alimentaire,
Pénélope Naud, Cepi (Candidate à l’exercice de la profession infirmière),Caroline Valin, Agente de la gestion
du personnel (Recrutement - CHU de Québec), Marie-Michelle Gallant, Préposée au service alimentaire,
Alexandra Guillemette, Infirmière
Le Chuchoteur | Volume 3, numéro 5 | Mai 2015
7
Prends le volant sur ta vie
Reconstitution d’accident qui frappe
Pour une 3e année consécutive, plus de 1 700 finissants des écoles
secondaires de la région ont assisté à une présentation poignante
des possibles conséquences d’un accident de la route, à l’aréna
Gilles-Tremblay. Rappelons que ce projet novateur a été initié par les
élèves du Gouvernement scolaire de la Polyvalente de Charlesbourg.
Dès les premières minutes de l’activité,
les élèves ont été témoins d’un accident
automobile, blessant gravement une
jeune passagère. Ces reconstitutions ont
clairement exposé aux élèves les conséquences possibles qui peuvent en découler : séjour en milieux hospitaliers,
réadaptation, réintégration sociocommunautaire, impacts sur la famille, etc.
Des présentations multimédias et des
témoignages d’accidentés de la route et
d’intervenants de la santé ont enrichi cet
événement qui a fait vivre de grandes
émotions aux jeunes. Les jeunes ont
également été sensibilisés aux conséquences judiciaires d’une conduite dangereuse et de la consommation d’alcool
ou de drogues.
La présentation est proposée à trois
reprises sur deux journées. « Pour cette
troisième année, nous voulions poursuivre cette activité qui démontre très
concrètement l’impact des comportements à risque sur la route, tant pour les
conducteurs, les passagers que leur entourage. Il faut absolument que les jeunes
sachent combien un accident peut briser
leur vie et celle des gens qu’ils aiment
», a mentionné Iman Hachmi, première
ministre du Gouvernement scolaire de la
Polyvalente de Charlesbourg.
« Le CHU de Québec – Université Laval
est fier de contribuer à un tel événement.
À titre de centre tertiaire en traumatologie pour tout l’est du Québec et ayant,
entre autres, pour mission de faire la
promotion de la sécurité, nous avons la
volonté d’encourager les jeunes à développer une plus grande vigilance quant à
la sécurité routière. Les professionnels
de la santé de l’Hôpital de l’Enfant-Jésus
croient sincèrement que cette activité de
sensibilisation et de prévention permettra d’éveiller les finissants du secondaire
sur l’importance de la sécurité routière »,
a indiqué M. Gaétan Prévost, directeurclientèle soins intensifs, traumatologie et
neurosciences du CHU de Québec – Université Laval.
Outre La Polyvalente de Charlesbourg,
la Commission scolaire des PremièresSeigneuries et l’Hôpital de l’Enfant-Jésus
du CHU de Québec – Université Laval, plusieurs partenaires du réseau de la santé,
qui sont quotidiennement impliqués
dans les soins d’accidentés de la route
composant avec de graves séquelles, ont
mis la main à la pâte afin que l’événement
soit marquant : Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de
la Capitale-Nationale (IRDPQ), la Coopérative des techniciens ambulanciers du
Québec (CTAQ) et le Centre de communication Santé des Capitales et La Fondation
Pensez d’Abord.
Christopher Hall
Le gala des Diamants 2015
Sous le signe de l’humour avec
Christopher Hall
Le Chuchoteur est heureux de vous annoncer que l’humoriste
bien connu Christopher Hall animera la seconde édition du
gala Les Diamants du CHU de Québec - Université Laval, le
jeudi 28 mai à 19 h au Théâtre Capitole. Christopher Hall
est avant tout un clarinettiste de formation classique pour
qui le travail à l’orchestre était vraiment beaucoup trop
sérieux ! Plutôt que de distraire ses collègues musiciens,
ce joyeux anglophone d’origine fait maintenant carrière
comme chroniqueur humoriste à la radio et au petit écran
en plus de participer à de nombreux événements en tant
que stand-up comique.
Christopher Hall a participé à plusieurs éditions du Festival Juste pour
rire (Le P’tit gala de l’actualité en duo avec Pierre Verville, Le Show
raisonnable animé par Rachid Badouri) ainsi qu’à de nombreux spectacles d’humour, et ce, autant en français qu’en anglais. Il fut également
le journaliste « vox pop » de l’émission Et Dieu créa… Laflaque et un
chroniqueur invité sur plusieurs émissions dont Bazzo.TV, La culture
pour les nuls, Têtes @ Kat, Éros et compagnie et L’été, c’est péché. Il a
de plus joué la comédie en apparaissant dans Le Petit Monde de Laura
Cadieux et Caméra Café sur les ondes de TVA. Sa présence dynamique,
son humour franc et son point de vue unique font de lui un collaborateur original et indispensable. Un avertissement demeure NE PRENEZ
PAS cet homme au sérieux !
Soyez des nôtres le 28 mai prochain au Capitole de Québec. Réservez
vos billets au [email protected]
C’est gratuit !
Trois finalistes aux Femmes de mérite de la YWCA
Trois femmes inspirantes du CHU de Québec - Université Laval sont finalistes au prix Femmes de mérite de la YWCA. Félicitations aux
Dres Carole Ratté et Nathalie Gingras ainsi qu’à Mme Louise Roy qui sont des modèles de détermination, d’innovation et de leadership.
La Dre Carole Ratté,
Louise Roy,
La Dre Nathalie Gingras,
CATÉGORIE SANTÉ
vice-présidente, Développement des
partenariats, milieu hospitalier et projets spéciaux
CATÉGORIE SANTÉ
psychiatre
Dès le début de sa carrière de psychiatre, Carole
Ratté a cherché à concrétiser une offre de soins
et de services adaptée aux besoins des personnes
souffrant d’anorexie et de boulimie. Déterminée,
elle y parvient en 1998, lorsqu’elle fonde le Programme d’intervention des troubles des conduites
alimentaires (PITCA), qui dessert aujourd’hui tout
l’est du Québec. Grâce à ses efforts, de nombreux
patients atteints d’un trouble alimentaire ont aujourd’hui accès à des soins surspécialisés, en accord avec les données probantes et les meilleures
pratiques.
Également professeure titulaire à la Faculté de
médecine de l’Université Laval, formatrice, communicatrice et auteure de nombreux articles scientifiques, elle a contribué à sensibiliser la population
au sujet des troubles alimentaires qui affectent surtout
la clientèle féminine. Son discours sur l’acceptation est
inspirant, motivant et démontre qu’au-delà de leur
apparence, les femmes ont le potentiel, le talent et
l’intelligence pour réussir et atteindre leurs rêves.
CATÉGORIE AFFAIRES ET PROFESSION
Durant ses 26 années de carrière, Louise Roy a travaillé à renouveler les fondements du financement philanthropique. Depuis 1997, c’est à la Fondation du
CHU de Québec qu’elle consacre son énergie, son intelligence et sa créativité, en tant que vice-présidente au développement philanthropique et projets spéciaux.
Profondément engagée, elle a donné une impulsion
nouvelle aux pratiques traditionnelles du financement philanthropique, avec des approches inventives,
rassembleuses et efficaces.
Elle a ainsi fait de la Fondation un organisme spécialisé en financement plutôt qu’un organisme de
charité, entraînant dans son sillage de générosité les
employés du milieu hospitalier, les entreprises privées et les citoyens. Création d’un service de dons
planifiés, mise en place d’un loto-voyage, développement de partenariats avec d’autres fondations… elle multiplie les initiatives porteuses et
les alliances qui rapportent. « Elle est stimulée par
les nouveaux projets, la prise de risques inhérente
à l’innovation de même que la synergie entre les
acteurs importants du développement de la Fondation », souligne Gertrude Bourdon, présidente
directrice générale du CHU de Québec. Quand l’innovation est mise au service de la santé, c’est toute la
société qui en bénéficie.
pédopsychiatre
Par son engagement et son leadership, Nathalie
Gingras fait progresser la pédopsychiatrie au Québec, depuis au moins 15 ans. À la fois directrice du
Département de psychiatrie et de neurosciences de
l’Université Laval, chef du département clinique de
pédopsychiatrie du CHU de Québec - Université Laval
et gestionnaire du regroupement en santé mentale
du CHU, c’est sur tous ces fronts qu’elle a réussi à
faire l’enseignement, la recherche et la pratique.
Grâce à ses travaux et à son rayonnement, elle
a contribué à l’élaboration d’un programme d’enseignement de la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, le premier du genre à être certifié par le
Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada.
Dans son milieu clinique, sur le plan du dépistage
et des interventions, elle a participé à l’amélioration des services de première ligne donnés aux
jeunes. Passionnée, elle s’implique aussi généreusement auprès des jeunes de l’École de danse
Christiane Bélanger.
8
Le Chuchoteur | Volume 3, numéro 05 | Mai 2015
La page des soins
Lumière sur…
Les superviseurs de stage
en sciences infirmières
Valérie Dufour, conseillère en soins infirmiers, volet enseignement
Chaque session, la Faculté des sciences infirmières de l’Université Laval
formule à la Direction des soins infirmiers des demandes de stages
pour ses étudiantes.
Pour l’année universitaire 2014-2015,
760 étudiantes effectueront un ou des
stages dans différents milieux cliniques
au CHU de Québec – Université Laval.
Pour ce faire, elles pourront compter
sur l’expertise de quelque 720 infirmières superviseures, dont 115 nouvelles pour l’année en cours.
Ces infirmières jouent un rôle fondamental dans le développement des compétences des stagiaires. Leur leadership
et leur engagement façonnent la vision
des étudiantes au regard de la discipline
infirmière. De plus, leur enthousiasme
envers les soins et l’enseignement prodigué
inspirent la façon d’envisager leur carrière.
Voici les principaux rôles
d’une superviseure :
• connaître les stratégies
de supervision ;
• établir un premier contact
et une relation de confiance
avec l’étudiante ;
• favoriser le développement
des compétences ;
• transmettre une rétroaction
constructive dans une perspective
d’amélioration continue ;
• aider à établir des objectifs
réalistes en fonction des
compétences à atteindre ;
• fournir un soutien et
susciter la motivation ;
• évaluer les compétences avec le
soutien de la responsable de la
formation pratique de la Faculté
des sciences infirmières.
Les superviseures doivent être des
modèles de rôle facilitant l’intégration
des étudiantes et l’acquisition des valeurs
liées à la profession infirmière. Les étudiantes apprennent en agissant et en
accomplissant des actes concrets dans
des situations réelles de soin. Le stage
est donc une activité déterminante dans
la formation des infirmières de demain.
Réf. : https ://www.oiiq.org/sites/
default/files/252_recommandations_
stages_cliniques_vf2.pdf
L’entrevue
L’infirmière superviseure de stage, une
passion à transmettre
J’ai rencontré Anick Boivin, infirmière clinicienne à l’unité des soins
intensifs de L’Hôtel-Dieu de Québec. Elle est superviseure de stage
pour les étudiants inscrits au baccalauréat en sciences infirmières à
l’Université Laval.
Anick, pourrais-tu me décrire le stage
que les étudiants font avec toi ?
Le stage, Méthodologie et pratique des
soins infirmiers en soins critiques, est
obligatoire et d’une durée de 14 jours. Il
s’adresse aux étudiants de 3e année au
baccalauréat de 1er cycle et également
à ceux inscrits au DEC-BAC en sciences
infirmières. Au terme de ce stage, l’étudiant sera familiarisé au rôle de l’infirmière en soins critiques, soit exercer
une surveillance constante de la condition clinique du patient, incluant le
monitorage. Il devra également être
capable de réagir avec discernement à
tout changement pouvant survenir dans
la condition clinique de son patient et
d’établir des priorités d’intervention.
Quels sont les défis pour les étudiants
lors de ce stage ?
Au début, les étudiants arrivent avec
beaucoup d’appréhensions et de questionnements concernant les soins intensifs car,
malgré leur pratique en laboratoire avec
une technologie fort avancée, la réalité
est tout autre. Leur plus grand défi est
de s’approprier de nouvelles connais-
sances et de les transposer au contexte
de soins critiques. Malgré le fait qu’ils
sont très impressionnés et déroutés par
la nouveauté, ils arrivent à avoir une
belle compréhension des cas complexes
et font de nombreux liens cliniques en
très peu de temps.
Comment décrirais-tu ton rôle de
superviseure ?
Il est important d’avoir la capacité de
s’adapter à l’autre, de s’ajuster à son
mode d’apprentissage, d’être capable
de communiquer ses attentes et de faire
de la rétroaction constructive. Mon rôle
est aussi de leur donner des habiletés
qui vont leur servir durant toute leur
carrière. Enfin, un grand désir de transmettre ses connaissances est essentiel
afin de créer des ouvertures qui leur
donnera le goût de revenir travailler
parmi nous !
Merci Anick de t’impliquer auprès des
étudiants et aussi de la relève !!!
Véronique Tremblay
Semaine de l’infirmière en oncologie du CHU de Québec
PassiONCOmpassion
Congrès du Syndicat international
des infirmières et infirmiers de
l’espace francophone (SIDIIEF)
Le SIDIIEF tiendra son 6e congrès mondial à Montréal du 31 mai
au 5 juin 2015 sous le thème Défi des maladies chroniques : un
appel à l’expertise infirmière. Le CHU de Québec - Université
Laval assurera une présence importante par le biais de plusieurs
communications.
Communications orales :
»» L’infirmière praticienne spécialisée
(IPS) en néphrologie : un élément
de solution, par Annick Guignard.
»» Les critères d’orientation des
patients à l’urgence, pour que
les bons soins soient donnés
au bon patient et au bon
endroit, par Jolène Provost
»» Pour une approche thérapeutique :
la surveillance constante
à éviter ou à moduler !,
par Josée Guillemette
»» Dépistage de la détresse en
oncologie : une expertise infirmière
à développer, par Marie de Serres
Sous le thème PassiONCOmpassion, la Semaine des infirmières
en oncologie a été soulignée en avril dans les cinq hôpitaux
du CHU de Québec - Université Laval pour reconnaître
l’excellent travail des infirmières en oncologie, une initiative de la Direction des soins infirmiers et de la Direction
clientèle néphrologie et oncologie. Un jeu-questionnaire sur
les connaissances et des prix de développement professionnel étaient au programme, ainsi qu’une collation fournie par
la Direction des ressources humaines, du développement des
personnes et de la transformation et le Conseil des infirmières
et infirmiers.
»» L’IPS au cœur de la trajectoire
de soins au profit d’une clientèle
cardiaque à risque, par Martine
Blais et Maude Racine
»» L’ABC de l’évaluation du risque
suicidaire : un guide clinique pour
soutenir l’expertise infirmière
et Communauté des conseillères
en santé mentale : partager
l’expertise pour améliorer les soins
infirmiers, deux présentations
par Philippe Asselin
»» Favoriser l’adhésion des
infirmières aux recommandations
sur l’utilisation des aiguilles
filtrantes, par Brigitte Martel
Présentation par affiche
La prévention du suicide :
place à l’expertise infirmière,
par Philippe Asselin
Les infirmières d’hémato-oncologie de l’HSFA de gauche à droite : Louise Pouliot, chef de service, Myriam Tremblay,
infirmière pivot, Marie de Serres, conseillère en soins spécialisés, Geneviève Lepage, conseillère en soins spécialisés,
Ginette Gagnon, infirmière en hémato-oncologie, Sylvie Frenette, infirmière en hémato-oncologie, Sylvie Robert,
infirmière en hémato-oncologie, Karine Paquet, infirmière pivot, Maria-Gabriela Ruiz Mangas, conseillère en soins
spécialisés
Passez le mot !
Le CRI est de retour
Le CRI, le comité relève infirmière du CHU de Québec – Université Laval, représente la relève infirmière selon quatre champs d’intérêt : l’accueil, l’orientation,
la formation et l’accompagnement dans les différents milieux de soins. Le CRI
souhaite valoriser l’engagement professionnel ainsi que faciliter l’intégration à
la pratique. Les membres du CRI seront présents un peu partout lors de la prochaine année. Surveillez leurs activités !
Pour en savoir davantage, suivez-nous sur Facebook :
Comité relève infirmière CHU de Québec
Des questions, des suggestions ou un intérêt pour le CRI ?
Écrivez-nous : [email protected]
À très bientôt !
Le Chuchoteur | Volume 3, numéro 5 | Mai 2015
9
Le Chuchoteur est le journal interne du CHU de Québec. Il est publié par la Direction des communications et du rayonnement au
milieu de chaque mois, de septembre à juin.
Le générique masculin est utilisé dans le but d’en faciliter la lecture et désigne aussi bien les hommes que les femmes.
L’ÉQUIPE DU CHUCHOTEUR
Richard Fournier
Directeur des communications et du rayonnement
Justin Boucher
Rédacteur en chef
Graphistes : Nancy Beauregard, Josée Dombrowski, Julie Labrie,
Marjolaine Rondeau
Collaborateurs : Mireille Dufour, Léticia Dufresne, Michel Dumas,
Geneviève Dupuis, Éric Etter, Emilie Raymond, Fabienne Racine,
Pascale St-Pierre, Josianne Vignola
Photographes :
Service de photographie médicale et de l’audiovisuel
Pour joindre la rédaction :
T 418 525-4444, poste 54387
[email protected]
Publicité : 418 649-5989
Tirage : 5 000 exemplaires
Prochaine parution : Mi-juin 2015
Dates limites à retenir Réservation d’espace : 25 mai 2015
Tombée des textes : 27 mai 2015
50 %
Imprimé sur du Rolland Opaque50, contenant
50 % de fibres postconsommation, fabriqué
à partir d’énergie biogaz et certifié FSC®.
Date de tombée . . . . . . . Publication
27 mai 2015 . . . . . . . . . . . . . . mi-juin 2015
2 septembre . . . . . . . . . . . . . . mi-septembre
23 septembre . . . . . . . . . . . . . mi-octobre
21 octobre . . . . . . . . . . . . . . . . mi novembre
25 novembre . . . . . . . . . . . . . mi-décembre
L’Écho de la recherche
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des fuites au cerveau en cause
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Une équipe internationale de chercheurs rapporte,
dans le plus récent numéro de la revue Annals
of Neurology, que la maladie de Huntington
s’accompagne de changements morphologiques,
physiologiques et fonctionnels dans les
vaisseaux sanguins du cerveau. Selon les
chercheurs du CHU de Québec - Université Laval,
de l’Université de Cambridge et de l’Université de
Nottingham qui ont réalisé l’étude, les mécanismes
qui sous-tendent ces changements participent
probablement à l’évolution de la maladie, ce qui en
fait des cibles thérapeutiques potentielles.
La maladie de Huntington provoque
une dégénérescence neuronale entraînant des troubles moteurs et cognitifs
menant progressivement à la perte
d’autonomie et à la mort. Cette maladie
héréditaire apparaît, règle générale, autour de la quarantaine et les traitements
actuels ne font que contrôler certains
symptômes sans ralentir le processus
neurodégénératif. La maladie de Huntington est causée par une mutation
dans le gène de la huntingtine, une protéine qui joue un rôle dans la régulation
de plusieurs fonctions cellulaires. La
protéine défectueuse forme des agrégats insolubles dans le cytoplasme et le
noyau des neurones, ce qui conduirait à
leur dégénérescence.
La cause de cette maladie est bien
connue, mais ce n’est pas le cas pour
les processus physiologiques qui y sont
associés. Certaines maladies neurologiques, telles que le parkinson et l’alzheimer, s’accompagnent de modifications
dans la vascularisation du cerveau et
dans la barrière hématoencéphalique,
l’interface qui assure les échanges entre
la circulation sanguine du corps et celle
du système nerveux central. Afin de
déterminer si ces changements sont
également présents dans la maladie
de Huntington, l’équipe dirigée par
Francesca Cicchetti, professeure à la
Faculté de médecine et chercheuse au
CHU de Québec-Université Laval, a étudié
le cerveau de 7 personnes atteintes de
la maladie de Huntington et celui de 24
personnes décédées des suites de la maladie. Elle a aussi procédé aux mêmes
examens chez des souris exprimant les
principaux symptômes de la maladie.
Les données collectées par les chercheurs révèlent la présence d’agrégats
de huntingtine mutée dans toutes les
composantes majeures des vaisseaux
sanguins du cerveau. De plus, comparé
aux cerveaux normaux, le cerveau des
personnes atteintes montre une densité
plus élevée de vaisseaux sanguins et un
diamètre réduit de ces vaisseaux. « Les
anomalies observées dans les vaisseaux
sanguins cérébraux semblent provoquer
des fuites dans la barrière hématoencéphalique, ce qui pourrait permettre aux
protéines pathologiques de se propager
du système nerveux périphérique vers le
système nerveux central », souligne Francesca Cicchetti.
Pour l’instant, les chercheurs ignorent
si ce mécanisme enclenche la maladie ou s’il contribue uniquement à sa
progression. « Par contre, ces résultats
ainsi que d’autres observations que
nous avons publiées l’an dernier dans
la même revue scientifique suggèrent
fortement que la maladie n’est pas uniquement le résultat d’un phénomène
intrinsèque aux neurones, c’est-à-dire
le résultat d’une mutation génique,
mais qu’au contraire des cellules saines
peuvent à leur tour être infectées par
la protéine mutée », soutient la professeure Cicchetti.
Seize chercheurs signent l’étude supervisée par la professeure Cicchetti.
Les autres signataires de l’Université
Laval sont Janelle Drouin-Ouellet, Giulia
Cisbani, Marie Lagacé, Martine SaintPierre, Wael Alata, Isabelle St-Amour,
Frédéric Calon et Steve Lacroix.
Lire la suite en page 13...
10
Le Chuchoteur | Volume 3, numéro 05 | Mai 2015
MD
Le Chuchoteur | Volume 3, numéro 5 | Mai 2015
Journée Jeunes explorateurs d’un jour
11
Pour une huitième année consécutive, le CHU de Québec a accueilli des jeunes de niveaux
secondaires 4 et 5 dans le cadre des deux journées Jeunes explorateurs d’un jour qui ont été
tenues les 19 février et 16 avril derniers. Les jeunes explorateurs étaient jumelés à un parrain
ou à une marraine de la profession de leur choix.
Cette expérience enrichissante permet aux jeunes de confirmer leur orientation scolaire alors qu’ils sont à un
jalon décisif de leur cheminement. Grâce aux parrains et marraines qui offrent généreusement leur temps et leur
expertise lors de ces journées, les jeunes peuvent mieux comprendre en quoi consiste la profession de leur rêve,
de façon concrète et dans toutes ses facettes.
Mathilde Dionne, future pharmacienne
avec sa marraine Marianne Collin
Anthony Bilodeau, futur technicien en génie biomédical
Alain Laflamme, technicien en génie biomédical
et son jeune explorateur, Anthony Bilodeau
Jeunes explorateurs en salle de chirurgie
Jeunes explorateurs en salle de chirurgie
Dr Michel Samson, cardiologue, en compagnie de sa jeune
exploratrice Justine Cauchon
Merci à tous les parrains et marraines ainsi qu’aux collaborateurs de l’édition 2015 :
Alain Laflamme, CHUL
Dr Gaétan Brochu, CHUL
Lianne Leclerc, HEJ
Maude Carignan, HEJ
Andréanne St-Cyr-Houle, HSFA
Dre Geneviève Bécotte, CHUL
Line Guay, CHUL
Dr Michel Samson, CHUL
Ann Pascale Gilbert, CHUL
Guillaume White, CHUL
Dr Louis Caron, HSS
Mireille Hébert-Lemire, CHUL
Anne Plante, HSS
Hélène Leblanc, HEJ
Luc Bergeron, CHUL
Dr Maxime Berthelot, HSFA
Annie Ratelle, CHUL
Dre Hélène Pellerin, HEJ
Lyne Defoy, HSFA
Michelle Girard, L’HDQ
Bianka Bouchard, HSFA
Isabelle Côté, HSS
Dre Lyne Frenette, CHUL
Sabrina Pichette, L’HDQ
Brigitte Duquette, CHUL
Dre Isabelle Laliberté, HSS
Lyne Gauvin, HEJ
Sylvie Guillot, CHUL
Caroline Gauthier, HEJ
Isabelle Marceau, HSFA
Marianne Collin, HEJ
Claudia Gilbert, HSS
Jonathan Giguère, L’HDQ
Marie-Karine Rousseau, CHUL
L’équipe du Département
de chirurgie du CHUL
Claudia Marcoux, HEJ
Julie Fontaine, HSFA
Marie-Hélène Leduc, HSFA
Claudine Gauthier, HEJ
Julie Paquet, L’HDQ
Dr Mario Langlais, CHUL
Dr Daniel Lapointe, CHUL
Dre Johanne Goulet, HEJ
Maryse Lachance, HEJ
Ève-Marie Laroche, Centre
de pédopsychiatrie
Josée Pinard, Centre de pédopsychiatrie
Dr Pierre Lavallée, HEJ
L’équipe du Département
de pédiatrie du CHUL
Les organisatrices de l’activité :
Marina Beaulieu et Marie-Josée Bernier, Direction des ressources humaines, du développement des personnes et de la transformation
Émilie Raymond, Direction des communications et du rayonnement.
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Le Chuchoteur | Volume 3, numéro 05 | Mai 2015
Le Chuchoteur | Volume 3, numéro 5 | Mai 2015
L’Écho de la recherche (suite)
Des vessies artificielles plus vraies
Une équipe du CHU de Québec-Université Laval a fait quelques pas de plus vers la production d’une vessie in vitro
en utilisant des conditions de culture qui s’apparentent davantage à la « vraie vie ». En effet, les chercheurs du
Laboratoire d’organogénèse expérimentale (LOEX) ont peaufiné la recette sur laquelle ils travaillent depuis des
années en recréant in vitro les conditions physiologiques qui règnent lorsque la vessie se développe in utero. Les
résultats encourageants obtenus par Sara Bouhout, Francine Goulet et Stéphane Bolduc sont présentés dans un
récent numéro du Journal of Urology.
En 2010, l’équipe de Stéphane
Bolduc a produit un premier
modèle de vessie. Pour y arriver, les chercheurs ont placé
des fibroblastes de peau dans
un milieu de culture. Ces cellules produisent elles-mêmes
la matrice extracellulaire qui
assure soutien et organisation
tridimensionnelle aux tissus.
En superposant trois feuillets de cellules ainsi produits,
ils ont obtenu une couche de
base sur laquelle ils ont ensemencé des cellules urothéliales, les cellules qui tapissent
l’intérieur de la vessie. Placées
dans de bonnes conditions de
croissance, les cellules se multiplient et s’organisent par
elles-mêmes.
Le modèle de vessie ainsi
produit possède une structure
semblable à celle de la vessie
humaine. Sa résistance mécanique est bonne, mais son imperméabilité n’est pas parfaite.
En 2011, les chercheurs ont
réglé ce problème en ajoutant
une phase dynamique à leur
protocole: en fin de développement, la vessie est placée dans
un bioréacteur permettant de
simuler des cycles de remplissage et de vidange naturels.
Cette approche physiologique
augmente la résistance mécanique du tissu et permet la formation de cellules spécialisées
qui imperméabilisent la paroi.
Encouragés par ces résultats, les chercheurs ont poussé
quelques crans plus loin l’imitation des conditions physiologiques qui règnent pendant la
formation de la vessie. D’abord,
ils n’utilisent plus de fibroblastes de peau pour former
la couche de base. « Ces cellules semblaient avoir des problèmes de communication avec
les cellules urothéliales de vessie, comme si elles ne parlaient
pas le même langage », raconte
Stéphane Bolduc.
Autre changement significatif, de l’urine est ajoutée de
façon intermittente au milieu
de culture. Les résultats sont
spectaculaires : par exemple,
la croissance des cellules est
deux fois plus rapide pendant les 24 premières heures
lorsqu’on applique de l’urine
sur la couche de base. « Ce sont
probablement des facteurs
de croissance présents dans
l’urine qui agissent comme
catalyseurs », avance le professeur Bolduc.
Dernier élément, les cellules
sont submergées en permanence dans le milieu de culture.
« L’interface air-liquide est importante lorsqu’on cultive de la
peau ou des bronches, mais ce
n’est pas le cas pour la culture
de la vessie, souligne le chercheur. D’ailleurs, dans le corps,
les cellules urothéliales ne sont
jamais exposées à l’air. »
S
NIBLE
DISPO UIN
DÈS J
Ces stratégies permettent
d’obtenir, en 15 jours, un modèle de vessie avec des cellules
bien différenciées. « Sa résistance n’est pas assez grande
pour que le tissu soit greffé,
mais on y travaille. Par contre,
ce modèle pourrait déjà être
très utile pour étudier certaines pathologies ou pour mener des tests toxicologiques ou
pharmacologiques sur la vessie
humaine », souligne le professeur Bolduc.
Cellule urothéliale normale - source: cancer2000.net
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13
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Le Chuchoteur | Volume 3, numéro 05 | Mai 2015
Qui sont ces autres professionnels ?
Le CHU de Québec compte 14 000 employés, dont 5 000 infirmiers et
infirmières et plusieurs milliers d’autres professionnels, en plus de ses 1 700
médecins, dentistes et pharmaciens et de ses 500 chercheurs.
Le conseil multidisciplinaire vous propose de partir à la découverte de ces
professionnels dont le travail est indispensable à la vie de notre institution et à
la qualité des soins et des services. Pour cet article, le conseil vous présente
Frédéric Verweirde, Orthoptiste.
FICHE DESCRIPTIVE
Nom
Frédéric Verweirde
Formation professionnelle
École d’orthoptie, formation
faite à Lille (France)
Fonction au CHU de Québec
Orthoptiste
Site
HEJ et HSS
Brièvement, en quoi consiste votre travail?
Mon travail consiste à intervenir avec les usagers qui ont des troubles de la vision
binoculaire. Nous utilisons des exercices mécaniques, de la rééducation ou nous
adaptons des prismes dans les lunettes. Ce principe permet de réaligner l’image
dans la lunette pour éviter au patient de voir double. Mon travail consiste également
à évaluer l’origine du trouble binoculaire.
Donnez-moi un exemple concret de votre impact sur le patient.
Nous permettrons au patient de retrouver une vision simple ou nous l’aidons dans
ses problèmes de focus. Nous permettons aussi d’avoir plus de soutien pour le
patient.
Dans votre secteur, de quelle manière les activités
de qualité se concrétisent-elles? La qualité de mon travail se situe majoritairement par une prise en charge
complète du patient. Nous n’hésitons pas à le réorienter au médecin
si nous constatons un changement dans sa vision ou à demander des
examens complémentaires si les solutions ne conviennent pas. Nous
voulons toujours que le patient soit le plus confortable possible avec
sa vision.
Quel serait un rêve que vous voudriez que votre secteur atteigne, sur
le plan professionnel ou technique ou en ce qui concerne l’expertise?
J’aimerais que cette formation puisse être offerte au Québec, elle ne se
donne qu’au Canada anglais. Un système de bourse a été mis en place
par le ministère de la Santé pour permettre à des Québécois de faire leur
formation à Halifax. J’aimerais également qu’on puisse avoir un meilleur
rayonnement dans le système de la santé, que nous puissions aller chercher
toute l’expertise dans le domaine de la vision aussi bien au niveau de la réfraction,
la réévaluation de la force des lunettes au besoin, que des tests complémentaires
en neuroophtalmologie. J’aimerais qu’éventuellement nous puissions avoir un
meilleur travail interprofessionnel pour la rééducation des gens ayant fait un AVC
ou ayant d’autres troubles médicaux.
Venez déjouer le
cancer de la prostate
avec les pros de la LNH
Le samedi 13 juin • Aréna des 3 glaces
www.leprohockey.com
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du CHU de Québec
Abonnez-vous au
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et soyez au courant
des activités et
des réalisations du
CHU de Québec !
Le Chuchoteur | Volume 3, numéro 5 | Mai 2015
La minute linguistique
15
Élaine Langlais, B. A.
Spécialiste en procédés administratifs
Le Chuchoteur en collaboration avec l’Unité de gestion intégrée de la documentation de la DEQPS, vous présente cette rubrique consacrée aux petites et grandes questions que le bon usage de la langue française suscite
régulièrement lorsque vient le temps de rédiger lettres, rapports ou autres documents. Cette chronique est
sans prétention et vous donnera quelques trucs et conseils pratiques qui, nous l’espérons, vous aideront en
cours de rédaction.
ANGLICISME À ÉVITER
Qu’est-ce qu’un anglicisme ? Il s’agit d’un emprunt linguistique à l’anglais, c’est-à-dire que les
utilisateurs d’une langue adoptent un mot ou un trait linguistique d’une autre langue, par exemple
un sens, une forme, une prononciation ou une structure syntaxique.
Voici un exemple d’anglicisme sémantique ( on donne un sens anglais à une forme déjà existante en
français ) que l’on voit ou entend fréquemment et dont l’usage est à éviter.
RÉFÉRER À
Le verbe référer, malgré sa popularité, n’est employé avec justesse qu’en de rares occasions.
L’emploi du verbe référer (quelqu’un ou quelque chose) à, dans le sens d’« envoyer à, diriger vers,
adresser à », est un anglicisme à éviter, utilisé sous l’influence de l’anglais « to refer something to ».
Référer à n’a pas non plus le sens de « faire mention de, faire allusion à, faire référence à ». Selon le
contexte et le sens qu’on donne à référer, on pourra le remplacer par une des expressions suivantes :
adresser à, confier à, diriger vers, faire allusion à, faire référence à, orienter vers, renvoyer à,
soumettre à, transmettre, recommander, etc.
Exemples :
EMPLOIS FAUTIFS
EMPLOIS CORRECTS
Nous avons référé ce cas aux spécialistes en
microbiologie.
Nous avons soumis ce cas aux spécialistes en
microbiologie.
Je vais vous référer à un de mes confrères.
Je vais vous adresser à un de mes confrères.
Je vais vous diriger vers un de mes confrères.
Nous référons votre candidature à la Direction
des ressources humaines.
Nous transmettons votre candidature à la
Direction des ressources humaines.
Ces usagers seront référés au CLSC le plus près
de leur domicile.
Ces usagers seront dirigés vers le CLSC le plus
près de leur domicile.
Cette cause sera référée à un tribunal supérieur.
Cette cause sera confiée à un tribunal supérieur.
Vous référez sans doute à la discussion que nous Vous faites sans doute allusion à la discussion
avons eue récemment.
que nous avons eue récemment.
SE RÉFÉRER À – EN RÉFÉRER À
Dans l’usage courant, le verbe référer n’est correctement utilisé qu’à la forme pronominale se référer
à, ou bien dans l’expression en référer à.
À la forme pronominale, se référer à signifie « s’en rapporter à, faire rapport à, en appeler à, recourir à,
s’appuyer sur ».
Exemples :
Je me réfère au dictionnaire pour toute question de vocabulaire.
Mes commentaires se réfèrent au tableau de la page suivante.
L’expression en référer à signifie « en appeler à, soumettre (un cas à quelqu’un pour qu’il prenne une
décision) ».
Exemples :
Cette question n’est pas de notre ressort : nous allons en référer à notre supérieur.
J’en réfère aux membres présents pour qu’ils prennent la meilleure décision.
Finalement, la forme verbale référer à connait aussi un emploi plus spécialisé : elle signifie, en
linguistique, « avoir pour référent ».
Exemples :
Le québécisme bleuet réfère à une variété d’airelle voisine de la myrtille.
La souris Mickey réfère à un personnage de Walt Disney.
*Sources :
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
CARDINAL, Pierre. Le VocabulAIDE. Ottawa, Les Presses de l’Université d’Ottawa, 2009.
DELISLE, Yvon. Mieux dire, mieux écrire : petit corrigé des 2500 énoncés les plus malmenés au Québec,
5e édition, Québec, Septembre Éditeur, 2011.
DE VILLERS, Marie-Éva. Multidictionnaire des difficultés de la langue française, 4e édition, Montréal,
Québec Amérique, 2006.
FOREST, Constance, et Denise Boudreau. Le Colpron : dictionnaire des anglicismes, 4e édition, Montréal,
Les Éditions Beauchemin, 2007.
GUILLOTON, Noëlle et Hélène CAJOLET-LAGANIÈRE. Le français au bureau, 6e édition, Québec, Les
Publications du Québec, 2005.
MICHAUD, Andrée A. Le français en santé : Guide linguistique, Québec, ministère de la Santé et des
Services sociaux, 2000.
OFFICE QUÉBÉCOIS DE LA LANGUE FRANÇAISE. Banque de dépannage linguistique, [http://www.oqlf.
gouv.qc.ca/ressources/bdl.html].
OFFICE QUÉBÉCOIS DE LA LANGUE FRANÇAISE. Grand dictionnaire terminologique, [http://www.oqlf.
gouv.qc.ca/ressources/gdt.html].
Unité de gestion intégrée de la documentation de la DEQPS
(2015-01-08)
\\domain_chuq\partageschuq\DEQPS\17313_Gestion_int_Documents\300_COMMUNICATIONS\351_
Publications internes\MinLing\Chuchoteur\Articles rédigés\2015\Parution du 2015-05_Referer.docx
L'ensemble des chroniques La minute linguistique publiées depuis 2009 sont regroupées en un document
unique accompagné d'un index alphabétique dynamique. Ce document est disponible dans l'intranet :
• Ex-CHA : Documentation/Documents et publications/La Minute linguistique–Index et articles.pdf
• Ex-CHUQ : Dépôt de documents/DEQIPP/La Minute linguistique–Index et articles.pdf
Un RADAR pour détecter
le délirium
Sept petites secondes. Voilà le temps qu’il faut à une
infirmière pour détecter un cas de délirium lorsqu’elle
utilise le test diagnostic développé par l’équipe de
Philippe Voyer, du CHU de Québec – Université Laval. La
simplicité et la rapidité de ce test nommé Repérage actif
du délirium adapté à la routine (RADAR) promettent de
régler le problème de sous-diagnostic de ce syndrome
en milieu clinique.
Le délirium ou syndrome confusionnel – à ne pas confondre avec le
délire – est une perturbation transitoire de l’état de conscience qui
s’accompagne d’une diminution de l’attention, d’une altération des
fonctions cognitives et d’une anomalie des perceptions. Il en résulte
des comportements inadaptés qui peuvent parfois être dangereux
pour la personne ou son entourage. Il s’agit d’un problème qui
apparaît soudainement et dont l’ampleur fluctue avec le temps,
parfois même au cours d’une même journée. « Ce syndrome peut
frapper des gens de tous âges, à la suite d’un accident ou d’une
maladie par exemple, mais les personnes âgées, en raison de leur
santé plus fragile, y sont plus vulnérables, souligne le professeur
Voyer. Il existe des traitements pharmacologiques et non
pharmacologiques pour traiter les personnes qui souffrent de ce
syndrome, mais il faut d’abord être en mesure de le diagnostiquer. »
Malgré l’existence d’outils fiables pour reconnaître le délirium,
plus de la moitié des personnes frappées par ce trouble en milieu
hospitalier ou en centre de soins de longue durée ne sont pas diagnostiquées. La raison ? Ces outils sont trop complexes et exigent
trop de temps pour être appliqués dans la routine quotidienne du
personnel infirmier. Le test le plus fréquemment utilisé, la méthode d’évaluation de la confusion (CAM), s’est avéré très fiable
lors d’études scientifiques, mais peu pratique au quotidien. «Si les
infirmières devaient l’appliquer une fois par jour à chacun de leurs
patients, elles devraient y consacrer au minimum 50 minutes par
quart de travail, estime le chercheur. Et comme il s’agit d’un problème qui ne se manifeste pas de façon continue, de nombreux cas
échapperaient encore au diagnostic. »
C’est pour cette raison que l’équipe de Philippe Voyer a développé RADAR. Au départ, les chercheurs ont élaboré un questionnaire contenant 75 points couvrant les diverses manifestations du
délirium. Une série d’essais menés de concert avec des infirmières
a permis de réduire progressivement le nombre de questions tout
en conservant la validité du test. Finalement, l’outil a été ramené à trois questions, qui se formulent comme suit: au moment de
l’administration des médicaments, le patient était-il somnolent,
avait-il de la difficulté à suivre vos consignes et ses mouvements
étaient-ils au ralenti?
Les chercheurs ont mis RADAR à l’épreuve grâce au concours
d’infirmières qui l’ont testé auprès de 193 personnes de plus de
65 ans admises dans des unités de soins intensifs ou dans des
centres de soins de longue durée. Les résultats, présentés dans un
récent numéro de BMC Nursing, indiquent que la sensibilité et la
spécificité du test sont d’environ 70 % par rapport à un diagnostic établi à partir de critères psychiatriques reconnus. « C’est un
taux très acceptable, commente le professeur Voyer, surtout si on
considère que, présentement, moins de la moitié des cas sont diagnostiqués. De plus, le test n’exige que sept secondes de travail et
98 % des infirmières l’ont jugé facile à comprendre et à intégrer à
leur quotidien. »
RADAR gagne peu à peu ses lettres de noblesse auprès des scientifiques qui étudient le délirium ainsi que des responsables d’établissements de soins pour personnes âgées. « Certains centres
américains et québécois sont en voie de l’implanter, souligne le
professeur Voyer. L’an prochain, nous envisageons de mener un
projet avec le CHU de Québec-Université Laval. » Pour faciliter la
tâche à ceux qui voudraient utiliser RADAR dès maintenant dans
leur établissement, les chercheurs ont créé un site Web (radar.fsi.
ulaval.ca/) qui contient de la documentation ainsi qu’une vidéo de
25 minutes destinées à la formation du personnel infirmier.
L’étude parue dans BMC Nursing est signée par Philippe Voyer,
Sylvie Richard et Pierre-Hugues Carmichael, du Centre d’excellence
sur le vieillissement de Québec, Philippe Landreville, de l’École de
psychologie, Johanne Desrosiers, de l’Université de Sherbrooke,
Nathalie Champoux, de l’Université de Montréal, Jane McCusker
et Johanne Monette, de l’Université McGill, et Maryse Savoie, de
l’Hôpital Sainte-Anne.
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Le Chuchoteur | Volume 3, numéro 5 | Mai 2015
Notre Fondation en action !
Un salon des parents pour l’unité
de médecine 0-3 ans
Le Salon des parents de l’unité de médecine 0-3 ans du Centre mère-enfant Soleil
s’est refait une beauté ! Il a été réaménagé afin de mieux répondre aux besoins des
familles. Du mobilier neuf a été acquis pour assurer plus de confort et en plus, une
laveuse et une sécheuse y ont été ajoutées. Situé dans le local A-1222, ce salon est
un lieu d’intimité et de calme où les parents peuvent se reposeren tout temps. Il est
disponible pour recevoir les familles dont l’enfant séjourne à l’unité de médecine 0-3 ans.
Il est également offert à l’occasion aux parents des soins intensifs pédiatriques.
Finalement, ce lieu est aussi utilisé par l’équipe de soins palliatifs lors de la tenue
des cliniques de Contrôle avancé des symptômes et soins palliatifs pour enfants et
leur réseau (CASSPER) pour dispenser des services de massothérapie aux patients
et à leurs proches.
Ce projet a été financé majoritairement par le Fonds personnalisé en santé
Belzile pédiatrie CHUL, et par la contribution des donateurs de la Fondation du CHU
de Québec. Nous tenons à les remercier de leur générosité.
Les Grands romantiques :
nos généreux partenaires
Les partenaires du Bal des Grands romantiques sont indispensables à la réalisation
d’un événement d’une telle envergure. Nous sommes fiers de vous présenter la liste
des partenaires qui ont grandement contribué à la remise d’une somme record de
550 500 $ à la Fondation du CHU de Québec.
Partenaire présentateur :
Partenaire principal :
Conseil des médecins,
dentistes et pharmaciens
Donnez... votre opinion!
Sondage auprès de la communauté
hospitalière ; participation
exceptionnelle !
Au cours du mois de mars, la Fondation du CHU de Québec invitait la
communauté hospitalière à remplir un sondage. Celui-ci nous permettra de connaître votre perception de nos services dans le but d’améliorer
constamment nos façons de faire.
33,4 % de la communauté hospitalière a accepté de répondre à nos questions! L’équipe de la Fondation tient à vous remercier pour votre participation exceptionnelle! Au cours des prochaines semaines, nous analyserons
avec attention les réponses afin d’en tirer des conclusions constructives.
En guise de remerciement envers les répondants, la Fondation a procédé, le
30 mars dernier, au tirage d’une paire de billets d’avion WestJet. Madame
Bounmy Chitdamrong, infirmière, maladies lipidiques au CHUL, est la
gagnante. Félicitations !
Merci de nous permettre de mieux vous servir !

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