Rapport d`activité du CH La Chartreuse
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Rapport d`activité du CH La Chartreuse
RAPPORT D’ACTIVITE ET DE GESTION 2013 - Synthétique - Centre Hospitalier La Chartreuse 1 Bd Chanoine Kir BP 23314 21033 DIJON CEDEX 03 80 42 48 48 EDITO Le rapport d’activité et de gestion 2013 traduit la richesse des missions confiées à notre établissement et valorise les compétences déployées par les professionnels dans les différents pôles et structures du Centre Hospitalier La Chartreuse. Sous une forme synthétique depuis 2012, il permet de comprendre rapidement notre organisation, notre activité et nos résultats de gestion et de mettre en évidence les faits marquants de l’année pour chaque direction et chaque pôle d’activité médicale ou médico-technique. Il facilitera, je l’espère, la compréhension de notre organisation par nos partenaires et financeurs. J’ai souhaité conserver cette année encore un rapport sous la forme d’une présentation détaillée pour que vous puissiez retrouver le fonctionnement de chaque structure, reconnaître la place de chacun dans notre organisation collective et partager cette information par une meilleure connaissance des activités des uns et des autres. Ce rapport détaillé est tenu à votre disposition mais ne fait pas l’objet d’une diffusion large comme le rapport synthétique, compte tenu de son volume très important. Le rapport d’activité et de gestion 2013, au-delà de l’organisation et du cadre règlementaire dans lequel s’inscrit sa présentation, nous servira d’aide-mémoire collectif pour valoriser les différents projets qui ont été travaillés tout au long de l’année 2013 et retenus dans le CPOM 2013-2017 signé en deux temps en 2012 (grandes orientations) et 2013 (objectifs opérationnels) avec l’Agence Régionale de Santé. Il me donne l’occasion avec le Président du Conseil de Surveillance et le Président de la CME de remercier tous les professionnels de l’établissement qui ont œuvré au quotidien tout au long de l’année 2013 pour offrir aux personnes qui nous sont confiées des soins de qualité. Le Directeur, Bruno MADELPUECH TABLE DES MATIÈRES DESCRIPTIF DE L’ETABLISSEMENT 1 PRESENTATION CHIFFRES CLES 2013 1 5 MOMENTS IMPORTANTS DE L'ANNEE 2013 9 DONNEES GENERALES D’ACTIVITE 10 TOTAL DE L’ACTIVITE SOINS PSYCHIATRIQUES SANS CONSENTEMENT EN 2013 10 11 12 13 14 INSTANCES 15 ACTIVITES DE GESTION 20 DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES DIRECTION DES SERVICES ECONOMIQUES ET TECHNIQUES 20 25 28 33 37 ACTIVITES CLINIQUES 44 ORGANIGRAMME 44 45 53 61 69 77 85 LE BUDGET GENERAL ET LES BUDGETS ANNEXES EN 2013 COMPTE FINANCIER 2013 LES DEPENSES DELEGUEES DIRECTION DES AFFAIRES FINANCIERES ET SYSTEME D’INFORMATION DIRECTION QUALITE-RISQUES-USAGERS / DIRECTION DES AFFAIRES GENERALES DIRECTION DES SOINS INFIRMIERS, DE REEDUCATION ET MEDICO-TECHNIQUES POLE A : POLE DIJONNAIS DE PSYCHIATRIE GENERALE POLE B : SECTEUR ADULTE SUD COTE D’OR FIPG : FEDERATION INTERPOLAIRE DE PSYCHIATRIE GENERALE POLE C (ISCO) : INTERSECTEUR SUD COTE D’OR DE PSYCHIATRIE INFANTO-JUVENILE POLE D : STRUCTURES GERIATRIQUES POLE E : STRUCTURES DE PRISE EN CHARGE SOMATIQUE ET MEDICO-TECHNIQUE DESCRIPTIF DE L’ETABLISSEMENT PRESENTATION INFORMATIONS INSTITUTIONNELLES SUR L’ETABLISSEMENT PRESENTATION DE L’ENTITE JURIDIQUE GESTIONNAIRE Le CH La Chartreuse est un établissement psychiatrique qui a été érigé en établissement public autonome par arrêté du 30 octobre 1970. Autrefois couvent, celui-ci est devenu la propriété du département en 1833 qui avait décidé d’établir un hospice départemental. L’établissement regroupe 5 secteurs de psychiatrie adulte (secteurs 2, 4, 5, 6 et 7), un secteur de pédopsychiatrie (ISCO), un EHPAD et une USLD (Les Vergers). Sa capacité d’accueil est la suivante : 310 lits de psychiatrie adulte 75 lits pour les personnes âgées (USLD + EHPAD) 120 places de psychiatrie adulte pour une prise en charge au plus près du domicile (8 CMP, 5 HJ et 11 CATTP) 68 places de psychiatrie infanto-juvénile, soit : 7 CMP, 8 CATTP et 7 HJ 25 places en SMPR LE DIRECTEUR : Bruno MADELPUECH ORGANIGRAMME DE DIRECTION Brigitte LORRIAUX, Directeur des Ressources Humaines Martine DUPONT, Secrétaire Générale, Direction Qualité Risques Usagers et Direction des Affaires Générales Christine COQUAZ, Directeur des soins infirmiers, de rééducation et médico-techniques Pierre BIBOULET, Directeur des Services Techniques et Logistiques Joël FISZKA, Directeur des affaires financières-système d’information PRESIDENT DE CME : Dr Jean-Pierre CAPITAIN 1 1 PRESIDENT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE : Roland PONSAA ORGANISATION DE LA GOUVERNANCE Le Directoire est présidé par le Directeur M. Bruno MADELPUECH. Le Conseil de Surveillance est, en 2013, présidé par M. Roland PONSAA. Le Centre Hospitalier La Chartreuse est composé de 7 Pôles, par délibération du Conseil de Surveillance de juillet 2009 : - le Pôle A : pôle dijonnais de psychiatrie générale, - le Pôle B : secteur adulte Sud Côte d’Or, - la FIPG : Fédération Interpolaire de Psychiatrie Générale, - le Pôle C (ISCO) : Intersecteur Sud Côte d’Or de Psychiatrie Infanto-juvénile, - le Pôle D : structures gériatriques, - le Pôle E : structures de prises en charge somatique et médico-technique, - le Pôle F : structures support (administratives et logistiques). Tous les pôles cliniques et médico-techniques ont signé des contrats de pôle qui intègrent l’intéressement aux résultats. Des délégations de gestion ont été données aux responsables des pôles cliniques et médicotechniques ; elles sont de portée modeste et pourront s’étendre, en fonction du regroupement en pôles élargis. INFORMATIONS SUR LA PLACE DE L’ETABLISSEMENT DANS SON ENVIRONNEMENT CONTRAT PLURIANNUEL D’OBJECTIFS ET DE MOYENS Un CPOM socle comportant 11 orientations a été signé en Novembre 2012. Ces orientations ont été déclinées en objectifs opérationnels en 2013. GRANDS AXES DU CPOM Orientation n°1 : Apporter une réponse à la problématique de la permanence des soins, en cohérence avec le schéma cible du SROS Conforter le dispositif d'accueil en urgence UMAO, renforcer l'écoute et organiser l'articulation avec UHCD et copilotage des SSC en lien avec le CHU. Orientation n°2 : Utiliser la télémédecine pour répondre aux besoins de santé locaux Utiliser la télémédecine pour répondre aux besoins de santé locaux - Télé conseil et télé expertise. 2 Orientation n°3 : Conforter la place de la psychiatrie adulte dans l'agglomération dijonnaise en lien avec le CHU afin d'améliorer notamment l'organisation dans les filières de prise en charge depuis la prévention jusqu'à la réadaptation Développer une offre de soins différenciée pour l'addiction, Développer une offre de soins différenciée pour les jeunes adultes, Développer une offre de soins différenciée pour les personnes âgées, Développer les CLSM pour Dijon Ville et Grand Dijon, Finaliser l'accord cadre avec le CHU incluant les conventions concernant le laboratoire et l'hygiène. Orientation n°4 : Positionner le CH La Chartreuse dans une dynamique régionale pour la formation et le recrutement de professionnels et au travers de centres de ressources (CRIAVS, SMPR, CSAPA), et d'activités dont la couverture régionale voire inter-régionale est à coordonner avec d'autres établissements (sismothérapie, sommeil, recherche...) Positionner la chartreuse dans une dynamique régionale : CRIAVS, Développer une plateforme technique régionale avec le CHU, Développer un projet culturel et patrimonial et un projet socio-culturel, Conforter le SMPR en lien avec l’UHSA (Cf. accord cadre CHU) et améliorer la prise en charge en milieu carcéral, Mise en place d'une organisation avec le CHU et les autres CH psychiatriques pour la gestion des postes médicaux et des internes. Orientation n°5 : En pédopsychiatrie, formaliser avec les 2 autres établissements des protocoles et des modalités de prise en charge des enfants et adolescents permettant de répondre aux situations de crises et au suivi des patients en lien avec les structures sociales et médico-sociales Consolider la filière ados avec le CHU et Semur en Auxois et les partenaires médico-sociaux par l'ouverture d'un CMP orienté sur les troubles nutritionnels et les jeunes suicidants, Conforter les missions et le rayonnement sur le territoire de l'Adosphère par la création d'une équipe mobile de l'Adosphère, Soutenir le projet d’équipe de liaison maman-bébé CHU : Création d'une équipe mobile, Fiche n°28 : Conforter les partenariats avec les structures sociales et médico-sociales. Orientation n°6 : Conforter les missions départementales de soutien et sécuriser et compléter les prises en charge Développer les soins somatiques pour l'ensemble de l'établissement, Assurer la réorientation de certains patients dans des structures correspondant à leur état de santé, Augmenter le nombre de place du SAMSAH et son déploiement territorial et mettre en place un dispositif de coordination type centre de ressources « handicap psychique », Développer le Foyer d'Accueil Médicalisé (FAM), Contribuer à diminuer les hospitalisations supérieures à 90 jours par la recherche d'autres modalités de soins que les unités de psychiatrie générale. 3 3 Orientations n°7 et 8 : Mettre en œuvre, participer et adhérer à la CHT de Côte d'Or Mettre en place le projet de CHT et développer les coopérations territoriales pour améliorer la prise en charge des patients nécessitant des soins psychiatriques, Orientation n°9 : Améliorer la qualité et la sécurité des soins Evaluation Suivre les objectifs en termes de qualité et de sécurité des soins avec des indicateurs de suivi déclinés par pôles, Conduire le programme d'actions de l'établissement en matière de qualité et risques, Améliorer les résultats des Indicateurs de Performance et d'Amélioration de la Qualité et Sécurité des Soins (IPAQSS), Mettre en œuvre la méthode du patient traceur dans chaque filière sur le patient traceur. Risques Publier le document unique actualisé, Organiser la centralisation des contrôles internes, Améliorer le dispositif de prévention du risque infectieux, Informatiser le circuit des Evénements Indésirables, Améliorer la sécurité médicamenteuse avec un programme d'actions, Mettre en place la cartographie des risques à priori, Organiser la centralisation des contrôles internes. Usagers Améliorer l'implication des usagers et répondre à leurs attentes, Obtenir une Certification sans réserve. Orientation n°10 : Travailler à l'accréditation des activités biologiques Obtenir l'accréditation du laboratoire et organiser la liaison avec le CHU. Orientation n°11 : Assurer les missions du service public confiées à l'établissement Contribuer à la permanence des soins en établissement, Participer à l’enseignement universitaire et postuniversitaire et au développement professionnel continu des praticiens hospitaliers et non hospitaliers, Développer des actions de recherche, en lien avec le CHU, Mettre en place la formation initiale et le DPC du personnel paramédical et la recherche dans leur domaine de compétence, Développer des actions de santé publique et action d'éducation pour la santé, Lutter contre l'exclusion sociale, Optimiser la prise en charge des personnes faisant l'objet de soins psychiatriques sans consentement, Développer le projet buccodentaire. 4 CHIFFRES CLES 2013 LES RESSOURCES HUMAINES Effectifs en Equivalent Temps Plein (ETPR) Personnel non médical Personnel administratif Personnel médico-technique 1042,92 121,89 8,67 Personnel soignant éducatif 794,47 Personnel technique 117,89 Personnel médical 56,53 dont Praticiens hospitaliers (temps plein et temps partiel) 43,89 LA PRODUCTION DES SERVICES ÉCONOMIQUES ET TECHNIQUES Domaine du Centre Hospitalier : 25 hectares et 25 sites extrahospitaliers Surface à entretenir (Hors Œuvre Brute) : 102 344 m² Restauration : 484 633 repas produits (normes MEAH), soit 1362 repas distribués par jour 12 600 repas ont également été commandés au CHU (appui exceptionnel suite sinistre) Blanchisserie : 330 tonnes de linge traité Transports : parc de 98 véhicules et engins La Haute Autorité de Santé a certifié l’établissement, avec une recommandation (prise en charge de la douleur), en novembre 2011. 5 5 ORGANISATION DE LA PSYCHIATRIE DU DÉPARTEMENT DE LA CÔTE D’OR La Côte d’Or est divisée en plusieurs secteurs géographiques. Le CH La Chartreuse gère cinq secteurs géographiques (secteurs 2, 4, 5, 6, 7) pour la prise en charge des adultes. Secteur/ Coordonnateur Fédération des structures 2 Dr Girod 5 Dr Serot SMPR Dr Meyer FGP Dr Taillandier Pôle B 4 Dr Beauvalot Pôle Côte d’Or sud de psychiatrie générale 6 Dr Didi Roy Dr MILLERET 7 Dr Moulard FRR Dr Petit SEDEP Dr Petit USALP Dr Petit Unité JB Pussin Dr Petit SAMSAH Dr Capitain ELIPSES Dr Vincent Pôle et chef de pôle Pôle A Pôle dijonnais de psychiatrie générale Dr CAPITAIN Fédération Interpolaire de psychiatrie générale (Réinsertion, Réadaptation et accompagnement) Dr PETIT 6 Pôle et chef de pôle Pôle C - ISCO Psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent Dr BESSE Secteur/ Coordonnateur Fédération des structures Intersecteur Dr Besse Dr Pingaud Dijon et Dr Malbranche agglomération Dr Dorlet Dr Jacob Sud Côte d’Or Dr Labopin Structures EHPAD Dr Lechenet gériatriques USLD Dr Lechenet Bloc médical Dr Royer-Rigaud DIM Dr Maach UCDM Dr Maach Pharmacie M. Vailleau Laboratoire Mme Coffart Direction M. Madelpuech DAFSI M. Fiszka DQRU-DAG Mme Dupont DRHF Mme Lorriaux DSET M. Biboulet DSIRMT Mme Coquaz Pôle D Dr LOMBARD Pôle E Structures de prise en charge somatique et médico-technique M. VAILLEAU Pôle F Structures de Management et de gestion des ressources M. MADELPUECH La pédopsychiatrie est, quant à elle, intersectorielle et couvre le sud de la Côte d’Or. (ISCO : Intersecteur Sud de Côte d’Or). 7 7 LES PRISES EN CHARGE EN 2013 Adultes Enfants et adolescents 2 591 72 (séjours thérapeutiques) HDJ : Hôpital de Jour o 644 en HDJ o 293 en HDJ HDN : Hôpital de Nuit o 36 en HDN Consultations en CATTP et CMP 8 835 2 023 9 715 2 031 Patients pris en charge à temps complet dont Foyer d’Accueil Médicalisé Pussin Patients pris en charge à temps partiel * CATTP : Centre d’Accueil Thérapeutique à Temps Partiel CMP : Centre Médico Psychologique Patients pris en charge 11 721 patients ont été suivis en 2013 dont 566 patients en soins sans consentement, soit 4,83 % * Attention : un patient peut passer d’un type de prise en charge à un autre au cours de la même année. Il peut donc être comptabilisé dans les différentes catégories, ce qui interdit l’addition des colonnes. LES LITS ET PLACES EN 2013 Psychiatrie Adultes Personnes âgées dont USLD (Unité de Soins Longue Durée) EHPAD (Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes) Foyer Accueil Médicalisé Pédopsychiatrie Total 8 Nombre de lits Nombre de places (prise en charge à domicile) Total 310 120 430 75 75 42 33 20 0 68 68 405 188 593 QUELQUES MOMENTS IMPORTANTS DE L’ANNÉE 2013 REPRIS DANS LA LETTRE DE LA DIRECTION JANVIER JUIN Cérémonie des vœux et des Journée d’échanges Psychiatrie médaillés et Justice Présentation du nouvel 2 Espace Documentaire et patrimoine » ème Journée d’étude « Archives SEPTEMBRE FEVRIER Rencontres sportives autour Hommage rendu à la d’un ballon de football collaboration entre les Journées Européennes du équipes de production Patrimoine alimentaire du CHU et du CH Journée de formation ISCO La Chartreuse Journée des nouveaux arrivants OCTOBRE Exposition aux Vergers dans le cadre de la Semaine Bleue 2013 MARS Semaine d’information sur la Santé Mentale 8 ème édition du Festival « Vieillir et agir ensemble » 10 ème journée européenne de la Dépression : « Dépression et travail » Itinéraires Singuliers NOVEMBRE Conférence UNAFAM : AVRIL « Contribution au Parcours de la personne en souffrance Accueil d’une délégation psychique » québécoise au CH La Semaine de la sécurité des Chartreuse patients 2ème journée d’étude Bourgogne / Franche-Comté MAI Inondations au CH La Chartreuse DECEMBRE Fête de Noël aux Vergers Accueil des internes 9 9 DONNEES GENERALES D’ACTIVITE TOTAL DE L’ACTIVITE Indicateurs 2013 Nombre de journée en Hospitalisation complète (adultes) 100 079 Nombre de journée en Hospitalisation complète (FAM) 7 154 Nombre de journée en Hospitalisation complète (Vergers) 27 105 Nombre de journée en Hospitalisation complète (enfants) 258 Nombre de journée en Hospitalisation à temps partiel (HJ + HN) (adultes) 25 908 Nombre de journée en Hospitalisation à temps partiel (HJ + HN) (enfants) 7 385 Nombre de séances en CATTP (adultes) 29 506 Nombre de séances en CATTP (enfants) 8 693 Nombre d’actes EDGAR (adultes) 93 834 Nombre d’actes EDGAR (enfants) 18 377 Nombre d’entrées (adultes) 3 337 Nombre d’entrées (Vergers) 14 Nombre de sorties (adultes) 3 393 Durée moyenne d’hospitalisation (adultes) (hors SEDEP, UMAO, PUSSIN) 36,4 Nombre de nouveaux patients 4 743 Pourcentage de nouveaux patients 35,4% Taux d’entrées directes 23,9% Nombre de patients chroniques = patients de + de 3 mois au 31/12 48 Pourcentage de patients chroniques 21,2% Nombre de subsistances (en jours) 15 465 Pourcentage de subsistance 15,6% Nombre de jours sur lit d’appoint 754 Nombre d’isolement contention (en jours) 4 696 Principaux diagnostics (4 principaux en %) F2 – Schizophrénie, troubles schizotypiques et troubles délirants 28,7% F3 – Troubles de l’humeur 23,1% F4 – Troubles névrotiques, troubles liés à des facteurs de stress et troubles somatoformes 9,8% F1 – Troubles mentaux et du comportement liés à l’utilisation de substances psychoactives 10 9,2% LE BUDGET GÉNÉRAL ET LES BUDGETS ANNEXES EN 2013 BUDGET GÉNÉRAL = 61 966 198 € 6 833 882 € 3 567 930 € 1 267 983 € Charges de personnel 50 296 403 € Charges à caractère médical Charges à caractère hôtelier et général Charges d’amortissement, de dépréciations et provisions, financières et exceptionnelles RÉPARTITION DES DÉPENSES 225 986 € Remboursement de la dette Immobilisations 2 787 781 € BUDGETS 1 057 124 € USLD EHPAD 501 677 € 2 388 619 € CSAPA SAMSAH 167 061 € FAM 1 387 610 € 11 11 COMPTE FINANCIER 201 3 Compte Financier du Budget général H - Année 2013 RECETTES Libellés Dotation T1 Dotation annuelle de financement Réalisation Réa-Dot Ecart en % 50 982 715 51 724 828 742 113 1,5% T2 Produits hospitaliers 4 650 000 4 603 461 -46 539 -1,0% T3 Autres produits 2 923 135 5 643 402 2 720 267 93,1% 58 555 850 61 971 692 3 415 842 5,8% Total recettes DEPENSES Libellés Dotation Réalisation Réa-Dot Ecart en % T1 Personnel crédits limitatifs 34 504 001 31 820 236 -2 683 765 -7,8% T1 Personnel crédits évaluatifs 14 093 640 18 476 167 4 382 527 34,1% T1 S/total Personnel 48 597 641 50 296 403 1 698 762 3,5% T2 Médical 1 020 000 1 267 983 247 983 24,3% T3 Hôtelier et général 5 611 009 6 833 882 1 222 873 21,8% T4 Amortissements/provisions 3 327 200 3 567 930 240 730 7,2% 58 555 850 61 966 198 3 410 348 5,5% 0 5 494 5 494 0,0% Total dépenses Excédent 2012 du Budget H Résultats d'exploitation 2013 du CH La Chartreuse Dijon Libellés Résultats d'exploitation : excédent (+) ou déficit (-) Total Budget d'exploitation Résultat en % Budget H général Budget B USLD Budget E EHPAD 3 852,80 650,81 1 536,05 19 248,56 1005,69 31 787,45 58 555 850 2 282 354 1 306 171 159 824 543 708 988 418 63 836 326 0,96% 3,5% 5 493,54 0,01% 0,2% 0,1% Section Hébergement 2509,43 8,08 Section Dépendance 1 060,36 23,17 283,01 619,56 Section Soins Section sociale Toutes sections 12 Budget P0 Budget P1 Budget Total des 6 CSAPA SAMSAH P2 FAM budgets 0,1% 71,17 4 787,26 128,60 -28 238,70 3852,80 650,81 -23 451,44 199,77 0,05% 44 810 90 694 31 443 - Formation et mission - Activité d'ergothérapie - Entretien et réparation matériel MONTANT INTERESSEMENT 2 634 294 497 236 - Dépenses hôtelières TOTAL DEPENSES 664 183 2 972 Titre 3 - Entretien et réparation matériel et outillage médicaux 90 089 168 690 - Examens à l'extérieur - Activité et séjours thérapeutiques 357 560 1 079 600 - Produits pharmaceutiques - Petit matériel et fournitures médicales 1 698 911 271 200 - Dépenses de crédit de remplacement (intérim) Titre 2 271 200 Objectif (1) Titre 1 Nature 2 530 732 18 605 73 521 44 931 426 505 500 026 7 147 77 816 222 758 311 036 1 097 469 1 709 079 321 627 321 627 Réel (2) 2012 24 190 -103 562 -12 838 -17 173 121 -70 731 -100 621 4 175 -12 273 54 068 -46 524 17 869 17 315 50 427 50 427 2 637 602 31 443 86 970 45 830 497 236 661 479 2 972 96 101 168 690 357 560 1 079 600 1 704 923 271 200 271 200 Ecart (2-1) Objectif (1) COMPTES DELEGUES TOTAL CH LA CHARTREUSE 2 420 117 21 242 64 680 28 743 444 234 558 899 3 021 82 353 204 896 257 325 1 067 908 1 615 503 245 715 245 715 Réel (2) 2013 -93 576 -89 420 11 989 -110 615 2 637 -10 201 -217 485 -8 841 -22 290 -16 188 58 873 -102 580 -17 087 -4 126 49 17 729 4 537 -13 748 -53 002 -17 862 -53 711 36 206 -100 235 -29 561 -75 912 -25 485 -11 692 -75 912 -25 485 Ecart (2-1) Ecart réel 2013/2012 extrait "La loi HPST à l'hôpital : les clé pour comprendre" : [...] le directeur peut mettre en place une délégation de signature [...] afin d'engager des dépenses dans les domaines expressément listés par les textes à savoir: - dépenses de crédits de remplacement des personnels non permanents; - dépenses de médicaments et de dispositifs médicaux; - dépenses à caractère hôtelier; - dépenses d'entretien et de réparation des équipements à caractère médical et non médical; - dépenses de formation de personnel. LES DEPENSES DELEGUEES 13 13 SOINS PSYCHIATRIQUES SANS CONSENTEMENT EN 2013 CUMUL SDDE (Décision du Directeur) Nombre admissions en SDDE 537 100,00% Nombre de SDDE Procédure NORMALE 336 62,57% Nombre de SDDE URGENCE 65 12,10% Nombre de SDDE PI 136 25,33% Nombre de saisine du JLD 272 Nombre de passage devant le JLD 239 Nombre annulation audience 33 Nombre programme de soins (PSP) 50 Nombre de mainlevées du JLD 7 Nombre de levées médecins 425 Nombre de requête de levées par tiers 37 CUMUL SDRE (Décision du Représentant de l'Etat) 52 100,00% 6 11,54% Nombre SDRE MAIRIE 18 34,62% Nombre SDRE D 398 (Maison d'arrêt) 25 48,08% Nombre SDRE 122-1 (Irresp. Pénale) 3 5,77% Nombre admissions en SDRE Nombre SDRE PREFET Nombre de saisine du JLD 28 Nombre de passage devant le JLD 19 Nombre annulation audience 9 Nombre programme de soins (PSP) 4 Nombre de mainlevées du JLD 2 Nombre de levées PREFET Nombre de transfert à l'UHSA 34 5 CUMUL PAR UNITE (SDDE + SDRE) 14 ALTAIR 70 VAN GOGH 109 J.SCHOTTE 112 UPG 126 BUFFON 135 INSTANCES Instances Composition Conseil de surveillance Monsieur Roland PONSAA (Président) Représentant les collectivités territoriales M. Jean-Yves PIAN, Adjoint au Maire de Dijon Représentant l’établissement de coopération intercommunale à fiscalité propre dont la commune siège est membre M. Didier MARTIN Attributions Le Conseil de Surveillance assure une mission de contrôle permanent de la gestion. Il donne un avis sur la stratégie de l’établissement. Nombre de réunions en 2013 4 réunions du Conseil de Surveillance ont eu lieu en 2013 Représentant le Conseil Général de la Côte d’Or Mme Emmanuelle COINT M. Claude VINOT Représentant du personnel médical et non médical de l’établissement M. Pascal HIERRO Mme le Dr Jacqueline LAVAULT M. le Dr Frédéric PETIT M. Jérôme LALLEMANT Mme Françoise PILLIN Personnalités qualifiées Mme Carmen FRANCIN-ROLET Mme Marie-Françoise JAN Mme Rolande RENAUD M. le Dr Francis PHILIPPE Membres avec voix consultative M. le Dr Jean-Pierre CAPITAIN, Mme Jacqueline CORNU, M. Christophe LANNELONGUE, ou M. Pascal AVEZOU Mme le Dr Isabelle ROYER Mme Jocelyne BATHIARD, représentant la Caisse d’Assurance Maladie Participent également M. Bruno MADELPUECH, Directeur, assisté de : - Mme Brigitte LORRIAUX, Directeuradjoint ; - M. Pierre BIBOULET Directeur-adjoint ; - M. Joël FISZKA, Directeur-adjoint ; - Mme Martine DUPONT, Directeuradjoint ; - Mme Christine COQUAZ, Directrice des soins M. Patrick JEHL, Trésorier 15 15 Directoire Membres de droit M. Bruno MADELPUECH, (Président) M. le Dr Jean-Pierre CAPITAIN (VicePrésident) Mme Christine COQUAZ, (Présidente de la Commission des Soins Infirmiers, de Rééducation et Médico-Techniques) Le Directoire assure une mission de conseil et d’appui du Directeur général dans la gestion et la conduite de l’établissement 13 réunions du Directoire ont eu lieu en 2013 Collège des chefs de pôle et coordonnateur de la fédération interpôlaire de psychiatrie générale La CME est l’instance représentative des personnels médicaux au CH. 6 réunions de la CME ont eu lieu en 2013 - Membres de droit Dr Pierre BESSE Dr Jean-Pierre CAPITAIN (Président) Dr Marie LOMBARD Dr Gérard MILLERET Dr Frédéric PETIT (Vice-Président) M. Jean-Louis VAILLEAU A titre principal, la CME contribue à l’élaboration de la politique d’amélioration continue de la qualité et de la sécurité de soins et à l’élaboration des projets relatifs aux conditions d’accueil et de prise en charge des usagers. Membres nommés par le Directeur M. le Dr Gérard MILLERET M. Jean-Louis VAILLEAU M. le Dr Jean-Damien BARRA Mme Brigitte LORRIAUX Commission Médicale d’Etablissement (CME) Collège des Praticiens Hospitaliers ou responsables de structures internes - En qualité de titulaires Dr Alain LABOPIN Dr Dominique SEROT Dr Didier MALTAVERNE Dr Marie-Claude VINCENT Dr Christine MEYER Dr Pascale MARTIN-BERTHOLE Dr Samuel MOULARD Dr Pascal HERAIL Dr Isabelle ROYER-RIGAUD Dr Jacqueline LAVAULT Dr Véronique PHILIPPOT Dr Agnès LAPRAY Mme Elisabeth COFFART Dr Joël LEREUIL Dr Christine POMMIER Dr Souad MAACH - En qualité de suppléants Dr Marie-Alix DORLET Dr Jean-Damien BARRA Dr Pierre MALBRANCHE Collège des personnels temporaires ou non titulaires et des personnels contractuels Sous collège des assistants des hôpitaux - En qualité de titulaires Dr Juliette MARTIN Dr Vincent LO BIANCO 16 La CME est également une instance consultative à part entière sur l’ensemble des questions relatives à la gestion et à la conduite de l’établissement. La CME est structurée en sous-commissions : Comité de lutte contre les infections nosocomiales, Comité du médicament et des dispositifs médicaux stériles, commission d’activité médicale, etc. - En qualité de suppléants Siège vacant Siège vacant Sous collège des praticiens attachés et praticiens contractuels - en qualité de titulaires Siège vacant Siège vacant - en qualité de suppléants Siège vacant Siège vacant Collège des internes - Internes de spécialité Mme Ophélie GRANON (titulaire) M. William VOLLMER (suppléant) - Internes de médecine générale M. Ambroise MARTIN - Internes en pharmacie M. Alexandre PICARD Siègent en outre avec voix consultative : Le président du directoire ou son représentant, le président de la commission des soins infirmiers, de rééducation et médico-techniques, le représentant du comité technique d'établissement, élu en son sein, les coordonnateurs qui ne siègent pas dans le collège des PH coordonnateurs ou responsables de structures internes, le médecin responsable du service de la santé au travail, le Pharmacien désigné par le Directeur d’établissement. Comité Technique d’Etablissement (CTE) Le CTE est l’instance représentative des personnels non-médicaux du CH. Président de droit M. Bruno MADELPUECH Représentants du Personnel Collège A- Agents de Catégorie A Titulaires Mme Annie DAUPHIN M. Pascal HIERRO Mme Valérie AUTISSIER Mme Sylvie GAVAZZI CFDT CFDT CGT CGT Suppléants M. Arnaud DEMARSON Mme Pascale VEROT M. Michel LECAMP M. Christian MARC CFDT CFDT CGT CGT 6 réunions du CTE ont eu lieu en 2013 Comme la CME, il reste une instance consultative et est ainsi consulté et informé sur les questions relatives au fonctionnement et à la gestion de l’établissement. Collège B – Agents de Catégorie B Titulaires Mme Francoise PILLIN CFDT 17 17 M. Jean-François LEMAIRE M. Jérôme LALLEMANT CFDT CGT Suppléants M. Serge BRINAS M. Jean-Philippe MAITRE Mme Nathalie GUENIOT CFDT CFDT CGT Collège C – Agents de catégorie C Titulaires Mme Nathalie CHARLOPIN Mme Dominique FEVRE Mme Andrée PEAN Mme Sophie KRAHENBUHL Mme Anne-Marie CARRIERE CFDT CFDT CFDT CGT CGT Suppléants M. Thierry LOGLISCI Mme Isabelle RENARD Mme Evelyne DUPARCHY Mme Adeline POMAREL Mlle Estelle COLARD CFDT CFDT CFDT CGT CGT Représentant de la Commission médicale d’Etablissement Dr Samuel MOULARD (titulaire) Siège Vacant (suppléant) Comité d’Hygiène, de Sécurité & des Conditions de Travail (CHSCT) M. Bruno MADELPUECH, Président de droit ou son représentant Mme LORRIAUX, Directeur-Adjoint Représentants des personnels médecins, pharmaciens et odontologistes Docteur Frédéric PETIT (titulaire) vacant (suppléant) Représentants du Syndicat CFDT Titulaires M. Jean-Philippe MAITRE Mme Fabienne GRAPIN Mme Florence GOREZ M. Maurice LEHOUX Suppléants Mme Elisabeth PIGNOLET Mme Sophie JUCHNIEWSKI Mme Françoise PILLIN Mme Dominique DUMOULIN Représentants du Syndicat CGT Titulaires Mme A-Marie POISOT Mme Nathalie GUENIOT Suppléants Mme Delphine CHRETIEN Mme Michèle LEMERLE 18 Le CHSCT contribue à la protection de la santé physique et mentale et à la sécurité des travailleurs de l'établissement. Il participe à l'amélioration des conditions de travail et veille au respect des prescriptions légales de son domaine de compétence. Pour réaliser ses missions, le CHSCT est chargé des actions suivantes : - analyser les conditions de travail et les risques professionnels auxquels peuvent être exposés les travailleurs de l'établissement (notamment les femmes enceintes), - analyser l'exposition des salariés à des facteurs de pénibilité, - contribuer à la promotion de la prévention des risques professionnels et formuler des propositions d'amélioration, - procéder à des inspections des lieux de travail, - proposer des actions de prévention du harcèlement moral et sexuel. 9 réunions du CHSCT ont eu lieu en 2013 A titre consultatif Dr Albane CHAILLOT, Médecin du Travail M. Pierre BIBOULET, Directeur, Adjoint chargé de la Logistique M. Frédéric PETIT, Ingénieur, chargé de l’entretien et de la bonne marche des installations Mme Christine COQUAZ, Directeur des Soins CRUCQ Membres avec voix délibérative M. Bruno MADELPUECH (Président) ou son représentant (Mme DUPONT) Titulaires Dr Jacqueline LAVAULT M. Alain WEYRICH Mme JAN (UNAFAM) Mme PLASSARD (UDAF) Suppléants Dr Alain LAROME Mme PIERRE M. DECOMBARD Mme MIELCAREK Membres consultatifs Mme Christine COQUAZ M. Joël FISZKA - réaliser des enquêtes notamment à la suite d'accidents du travail, en cas de maladies professionnelle ou de danger grave et imminent. Le CHSCT est informé par l'employeur des visites de l'inspecteur du travail et peut lui présenter des observations. La CRUQPC a pour rôle de veiller au respect des droits des usagers et de contribuer à l’amélioration de la qualité de l’accueil des personnes malades, de leurs proches et de la prise en charge. 5 réunions de la CRUCQ ont eu lieu en 2013 La Commission facilite les démarches des personnes et veille à ce qu’elles puissent, le cas échéant, exprimer leurs griefs auprès des responsables de l’établissement, entendre les explications de ceux-ci et être informées des suites de leurs demandes. Si les difficultés persistent des médiations peuvent également être proposées aux usagers réclamants. La CRUQPC se réunit notamment pour examiner les réclamations, les demandes de dossiers médicaux, les contentieux et émettre des recommandations pour améliorer les droits des usagers. 19 19 ACTIVITES DE GESTION DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES DESCRIPTION GENERALE DES MISSIONS ET DES ACTIVITES Missions transversales assurées par la DRH Impulsion de la politique de gestion des ressources humaines, Gestion du temps de travail dans l’établissement, Gestion prévisionnelle des métiers et des compétences, Evaluation des personnels, Suivi des indicateurs relatifs au personnel, Production du bilan social, Préparation et mise en œuvre du projet social, Mise à jour du document unique des risques professionnels et politique de prévention des risques professionnels, Suivi budgétaire des dépenses de personnel, Suivi des contrats de pôle dans le domaine des effectifs, Suivi du dialogue social. Les missions de la Cellule Carrière Gestion des recrutements : embauches par voie directe, organisation des concours et des recrutements, gestion des remplacements en lien avec les pôles et la Direction des soins, Suivi des évolutions de carrière des agents : gestion des avancements de grades et d’échelon, organisation des CAP locales et des élections, Gestion des affectations et mouvements des personnels : organisation des mobilités internes et externes, Accompagnement et information des agents en vue de la constitution de leur dossier de retraite, Relation auprès d’organismes extérieurs partenaires : CGOS, CNRACL. Les missions de la Cellule paie Assurer le paiement des salaires en fonction des évènements liés à l’activité de chaque agent, Suivi du bon déroulement de la paie, de son mandatement en lien avec la Trésorerie, Supervision de la gestion du temps de travail des agents et des plannings, Suivi de l’absentéisme et instruction des dossiers accidents de travail/maladie professionnelle et des reclassements de personnel, Réponse aux enquêtes diverses, tenue des indicateurs relatifs à la gestion des effectifs. 20 Les missions de la cellule Affaires Médicales Gestion des postes médicaux, des relations avec l'Agence Régionale de Santé (ARS) et le Centre National de Gestion (CNG), Gestion des carrières des médecins : contrats, grades et échelons, absences et décisions, Gestion de la paie et tenue administrative et informatique des dossiers. Les missions du service de la Formation continue Définition de la politique de formation de l’établissement et mise en œuvre des actions correspondantes, Repérage et analyse des besoins en formation dans la perspective des parcours professionnels individuels et du développement des compétences requises et de leur évolution, Elaboration, mise en œuvre, suivi et évaluation du plan de formation, Gestion des relations avec les partenaires professionnels et institutionnels de la formation. L’ORGANISATION GENERALE 21 21 LES FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2013 La direction des ressources humaines impulse la politique institutionnelle en matière de gestion des ressources humaines, notamment dans son volet social. Elle assure le suivi des dossiers individuels des agents. Elle contribue plus globalement au soutien des projets de l’établissement en liaison avec les autres directions fonctionnelles ou services concernés dans une vision stratégique. Son activité s'articule autour de quatre objectifs principaux : 1/ Choisir, qualifier et adapter le personnel Cette mission englobe la gestion des mouvements du personnel (recrutements, départs, changements d'affectation...), la gestion de la formation, l'évaluation et la notation des agents, ainsi que la réalisation d'actions d'aide à la mobilité, à la polyvalence et à la reconversion des personnes. Elle va de pair avec la mise en place des outils d'une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences. Les recrutements par concours ont été limités afin d’essayer de faire coïncider les effectifs avec les projets de maîtrise des dépenses du titre 1 vus avec chaque pôle. Cette année, la DRH a travaillé autour de la construction de la démarche de développement professionnel continu des professions de santé médicale et non médicale (DPC) en formalisant le projet d’être reconnue comme fournisseur de formation agréé. Cette démarche a été rendue possible par le nombre importants de formateurs en interne. 2/ Améliorer les moyens et les structures en place Cet objectif se traduit dans l'élaboration et le suivi du budget du personnel non médical, ainsi que dans l'évolution du tableau des effectifs. La D.R.H. assure un rôle d'appui et de conseil technique auprès des cadres opérationnels et des équipes, pour la promotion de nouvelles organisations du travail et l'amélioration des conditions de travail, en coopération étroite avec la Direction des Soins, les autres directions fonctionnelles et le service de santé au travail et pathologie professionnelle. Dans le domaine de la prévention des risques professionnels, l’audit des risques psycho sociaux a permis d’établir le bilan de l’existant par le complément des réponses au questionnaire de l’année précédente. On a constaté avec regret toutefois que les groupes de rencontre des personnels dont les thèmes avaient été choisis en fonction de ces réponses n’ont pas fonctionné comme attendu. En 2013, le comité de pilotage composé notamment des membres du CHSCT a évalué le bilan présenté par le consultant et a considéré qu’il n’était pas à la hauteur des attentes. Les travaux ont donc été relancés ce qui a retardé la présentation du plan d’action, reportée à 2014. En revanche, comme annoncé, le consultant chargé de mettre à jour le document unique a été choisi pour rencontrer tous les services selon une méthode qui a été choisie avec le comité de pilotage composé des membres du CHSCT. Le budget des remplacements, toutes modalités confondues, a connu une baisse de 6,3%, en deçà des 30 % escomptés. Le ralentissement programmé du recours à l’intérim a permis cette diminution des dépenses, cependant infléchie par l’augmentation des remplacements en interne. 22 L’objectif fixé en 2013 était que tous les agents bénéficient d’un entretien d’évaluation. Cet objectif a été rempli. La procédure d’évaluation a même été menée pour la première fois pour tous les agents en CDI, conformément à la clause prévue à leur contrat individuel et aux orientations nationales. Après cette première, l’outil privilégié de la gestion prévisionnelle des métiers et des compétences connaitra de nouveaux développements en fonction de l’évaluation réalisée à la fin de la campagne de notation. L’investissement en temps pour les cadres devrait avoir des conséquences positives sur la qualité de la prise en charge des patients, objectif premier de la démarche. Le lien entre évaluation et compétence devra être recherché de manière encore plus étroite. L’intégration de l’activité de formation dans la gestion des personnels tant sur le plan individuel que collectif s’est poursuivie avec la préparation de la mise en œuvre de l’obligation de développement professionnel continu. Celle-ci oblige en effet à resserrer les liens entre les activités du service et la situation des personnes en fonction des compétences requises pour chaque poste pour la prise en charge des patients. Le programme de la GPMC a visé plus particulièrement le métier d’AMA qui a abouti à la production de fiches de poste différentes selon les services d’affectation. Le projet lui-même n’est pas achevé avec les autres étapes d’une organisation plus transversale des AMA et la constitution « d’un collège AMA ». Celui-ci organisera luimême la mise en œuvre des évolutions de son métier comme la mise en place de la dictée numérique et de l’agenda électronique dans le cadre de la tenue du dossier patient. 3/ Concilier les enjeux institutionnels et les souhaits individuels La D.R.H. veille à la bonne application des règles statutaires - notamment en matière de rémunération et d'avancement - et de gestion du temps de travail. Elle assure la continuité des relations avec les partenaires sociaux et négocie avec eux la politique sociale. Elle tient à ce titre le secrétariat du Comité Technique d'Etablissement ainsi que celui des Commissions Administratives Paritaires. Elle a également à traiter de situations individuelles spécifiques, aussi bien sur le plan social (service social, C.G.O.S.) que sur le plan disciplinaire. Parmi les dossiers individuels, elle a géré un recours contentieux relatif à la reconnaissance d’un accident de travail et un dossier disciplinaire de révocation d’un agent titulaire. 4/ Organiser le fonctionnement de la DRH Pour le projet de service 2014-2018 de la DRH, le consultant chargé d’aider à la préparation de ce projet de service a été choisi, un comité de pilotage composé, un groupe de travail constitué et un pré-diagnostic établi. Le consultant aura pour mission, en tant que tiers, d’organiser la consultation des partenaires internes de la DRH pour recenser leurs besoins et leurs attentes et les traduire en programme d’action du projet de service. Il permettra notamment aussi de prendre en compte officiellement dans l’organisation de la DRH les obligations fixées par les référentiels qualités dans ce domaine. Sans attendre le projet de service, les collaborations avec les autres directions ont progressé notamment avec la mise en place d’un groupe chargé d’évoquer tous les dossiers individuels qui demandent un suivi particulier. Dans ce domaine, la DRH a commencé à définir des procédures visant à maintenir les agents dans l’emploi malgré les restrictions dont ils peuvent être victimes en raison de leur état de santé. 23 23 24 LES PRINCIPAUX INDICATEURS DE LA DIRECTION Effectifs • • • • • • • • • • • Personnel non médical ETPR : 1042.9 Femmes : 73% Hommes : 27% Catégorie A : 404 Catégorie B : 218 Catégorie C : 420 Titulaires, stagiaires et CDI : 937.9 CDD et autres : 105 Age moyen : 41.4 ans Agents occupant des emplois de nuit : 133 Agents occupant des emplois à horaires alternants : 394 Personnel Médical ETPR (hors internes) : 56.5 Age moyen : 50.6 Femmes : 52.1% Hommes : 47.9% Mouvements • • • • • Nombre de recrutements : 51 Départs : 70 Nombre de contrats intérimaires : 896 Changements d'affectation interne : 170 Agents à temps partiel sur temps plein : 107 Formation continue • • • • • Départs en formation : 1725 Catégorie A : 816 (47 %) Catégorie B : 448 (26 %) Catégorie C : 461 (27 %) Départs en études promotionnelles : 4 Données sociales • • • • • • • Nombre moyen de jours d'absence par agent : 22.4 Taux d'absentéisme : 6.5 % Nombre de déclarations AT : 106 Nombre de déclarations MP : 3 Nombre de journées de CET stockées : 3909 Personnel médical : 2382 Personnel non médical : 1527 Agents bénéficiant d'horaires de grossesse : 41 DIRECTION DES AFFAIRES FINANCIERES ET SYSTEME D’INFORMATION DESCRIPTION GENERALE DES MISSIONS ET DES ACTIVITES La Direction des affaires financières et du système d’information est un ensemble hétérogène d’une trentaine d’agents assurant quatre activités principales : les finances, les admissions, les tutelles et l’informatiquetéléphonie. C’est une direction fonctionnelle reposant sur des cadres bénéficiant d’une très forte technicité avec, pour chacun, un management différencié compte tenu de la diversité tant du nombre que de la qualification de leurs collaborateurs. Comme pour 2012, la direction des Affaires financières a été le service pilote, avec la direction des Services économiques, de la nouvelle version CPagei pour les modules économat-finances et tutelles. Il s’agit de nouvelles versions de très grande ampleur car les logiciels ont été entièrement réécrits en mode Web. Par ailleurs, la démarche de la Fiabilisation des comptes est entrée en application en 1 ère année pleine apportant davantage de rigueur comptable dans la gestion et le suivi budgétaires. De ce point de vue, les échanges réguliers, presque quotidiens avec la Trésorerie, sont une aide bienvenue. Le Bureau des admissions et frais de séjour s’est rapidement adapté à la mise en œuvre de la tarification à l’activité (T2A) de l’unité Eole, ce qui a représenté un changement culturel important comme avaient pu le vivre les hôpitaux MCO il y a quelques années. Pour ce qui est du Bureau des Soins Sans Consentement (BSSC), il a dû faire preuve d’une grande productivité du fait d’un accroissement de +25% des placements SDDE+SDRE alors même que la rigueur des formalités s’accentuait par les exigences des avocats de plus en plus spécialisés du Barreau de Dijon. Et pourtant, les levées ordonnées par le Juge des Libertés et de la Détention ont légèrement baissé de 10 à 9 par rapport à l’année précédente, ce qui reste très modeste sur près de 600 mesures dont 258 avec audiences. Le Service des tutelles, d’une façon rigoureuse et méthodique, en a fini avec le premier cycle du renouvellement de plus de 300 mesures de protection juridique. Ce service est référent quant au niveau de compétence et de qualification exigé, ce qui lui permet de continuer d’assurer ses missions auprès du CHU de Dijon et de l’EHPAD de Saint-Jean-de-Losne. Toujours afin d’améliorer le service rendu, a été mise en place une régie itinérante apportant l’argent de poche directement aux majeurs protégés des unités fermées ou ne pouvant pas se déplacer. L’équipement en ordinateurs, photocopieurs et téléphones continue de progresser. De nouvelles applications informatiques se mettent en place contribuant à l’amélioration des conditions de travail de tous. Il est clair que le Service informatique est un partenaire indispensable au GIP CPage pour l’expérimentation et la mise en œuvre de la nouvelle version CPagei. L’autre évènement particulièrement marquant en 2013 a été l’inondation suite à la crue de l’Ouche survenue dans la nuit du 5 au 6 mai montrant la vulnérabilité de la localisation en sous-sol des installations informatiques et téléphoniques. 25 25 L’ORGANISATION GENERALE LES FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2013 L’établissement est pilote de la nouvelle version CPagei pour le module Economat-Finances et le module Tutelles. Suite à l’engagement partenarial signé fin 2012, la démarche de la Fiabilisation des comptes est opérationnelle en 1ère année pleine grâce aux échanges réguliers avec la Trésorerie. Le Service des admissions et Frais de séjour s’est rapidement adapté à la grande nouveauté qu’a constituée la facturation à l’activité (T2A) de l’unité Eole. Le Bureau des soins sans consentement a fait preuve d’une grande productivité due à une augmentation de +25% des placements alors même que la rigueur formelle des dossiers administratifs s’accentuait par les demandes des avocats. Suite à la mise en œuvre de la Réforme de la protection juridique, le 1er cycle du renouvellement de plus de 300 mesures s’est achevé. Par ailleurs, une régie itinérante a été mise en place apportant directement dans les unités fermées l’argent de poche des majeurs protégés. 26 La mise en œuvre du Schéma directeur du système d’information s’est poursuivie. L’inondation du mois de mai a mis en évidence la vulnérabilité de l’installation en sous-sol des équipements informatiques et téléphoniques. LES PRINCIPAUX INDICATEURS DE LA DIRECTION • Situation budgétaire mensuelle. Service financier et contrôle de gestion • Suivi infra-annuel du Plan Global de Financement Pluriannuel (PGFP). • Tableaux de bord mensuels des contrats de pôle : 576 tableaux de bord. • Comptabilité analytique annuelle (compte financier retraité). • Situation journalière de la trésorerie. Bureaux des entrées et des soins sans consentement • Profil de facturation de l’établissement : 20 693 dossiers de facturation. • Suivi des restes à recouvrer et analyse des créances irrécouvrables. • Statistiques mensuelles des mesures de soins psychiatriques et audiences JLD : 537 SDDE et 52 SDRE, 258 audiences JLD. • Statistiques sur les mesures de protection juridique : 295 mesures. Service des tutelles • Suivi du renouvellement des mesures de tutelles : 159 mesures. • Suivi des comptes de chaque mesure de protection juridique : 8,9 M€ de patrimoine à gérer. • Suivi des recettes des frais de gestion. Service informatique et téléphonie • Suivi du parc matériel informatique, téléphonie et photocopieurs : 32 ordinateurs remplacés, 20 nouveaux ordinateurs et 1 copieur remplacé, 3 nouveaux photocopieurs. • Suivi des interruptions de services - calcul du taux de disponibilité des applications critiques. • Suivi des projets du Schéma Directeur du système d'informations (SDSI). 27 27 DIRECTION QUALITE-RISQUES-USAGERS / DIRECTION DES AFFAIR ES GENERALES DESCRIPTION GENERALE DES MISSIONS ET DES ACTIVITES La Secrétaire Générale assure la coordination de deux directions, la Direction des Affaires générales, qui comprend trois services : la Coordination des projets, le Centre de Documentation et le Service Communication, chacun composé de 2 personnes, et la Direction Qualité Risques Usagers, qui se divise en 3 services, la Qualité (3 personnes), la Gestion des Risques (2 personnes) et la Relation avec les Usagers (1 personne). LES MISSIONS ET L’EQUIPE DE LA DIRECTION DES AFFAIRES GENERALES (DAG) Contribution au pilotage général La Direction des Affaires Générales, placée sous la responsabilité de Madame DUPONT, a pour mission de coordonner l’avancement de la mise en œuvre des différents projets de la Chartreuse et de contribuer aux objectifs stratégiques de l’établissement. Amandine CLAVEL assure, sous la responsabilité de Mme DUPONT, la réalisation de ces missions, aidée par Angéline MIELLET, assistante des projets. Parmi ses missions, la Direction assure la coordination du suivi de la contractualisation avec les pôles et l’évaluation du respect des contrats de pôle, notamment la préparation du CPOM et du projet d’établissement. Pilotage du service communication Mme Nathalie CHUPIN, Chargée de Communication, assure la mise en œuvre et le suivi du plan de communication interne et externe de l’établissement, aidée par une assistante en communication, provisoirement. Pilotage des activités de documentation Mme Laure ALEXANDRE-DUBAND, Responsable Documentaliste, assure le fonctionnement quotidien du Centre de Documentation, en collaboration avec Mme Yazila BENBADIS. LES MISSIONS ET L’EQUIPE DE LA DIRECTION QUALITE RISQUES USAGERS (DQRU) : Coordination du programme Qualité et Risques et coordination de la préparation à la certification Parmi les différents projets, la DQRU assure la direction opérationnelle de l’avancement du programme qualité et risques et le suivi de la certification. A cet effet, elle coordonne les différents services, en animant 2 groupes de pilotage et 11 comités techniques sur l’ensemble des thématiques organisationnelles et professionnelles. Elle fédère les avis des services pour le développement de méthodes de travail et d’outils communs. 28 Mme Gaëlle MICHEL est responsable du service Qualité. Elle a pour mission de coordonner la mise en œuvre des plans d’amélioration de la qualité, en relation avec les chefs de projet de chaque groupe de travail. Elle est aidée dans cette mission par Mme Emilie GEORGEOT, assistante du projet qualité, qui contribue à la mise en place du projet qualité et risques 2013-2017, par la gestion des plannings, des réunions et des documents de preuve notamment. Par ailleurs, elle est chargée de préparer et de conduire la démarche de certification et d’assurer les relations avec la Haute Autorité de Santé (HAS). Mme Fatima EL HOUSSAINI assure la mise à jour de la base de gestion documentaire par la mise en forme et la diffusion de l’ensemble des procédures et leur intégration dans l’espace documentaire. Elle assure également le traitement des enquêtes internes. Mme Isabelle ROMEY GUILLAUMIN, Gestionnaire de risques assure la coordination du programme de prévention et de la gestion des risques. Elle assure le secrétariat permanent du Comité Gestion des Risques et Vigilances-CLIN, présidé par le Docteur MARTIN-BERTHOLE, et l’animation de la cellule hebdomadaire d’analyse des risques. Mme DI LORETO, cadre supérieur de santé assure la coordination du programme de gestion des risques associés aux soins avec le Docteur MARTINBERTHOLE. Mlle Mériam CHATRI, contribue au suivi du programme de gestion des risques par la gestion de la base de données relative aux fiches d’événements indésirables, leur traitement statistique et le suivi des actions correctives et préventives, en lien avec les principaux responsables de l’établissement et le CHSCT. Pilotage des Relations avec les Usagers et des Affaires juridiques Mlle Charlotte GIRAULT, Juriste-Chargée des Relations avec les Usagers, assure un appui juridique aux unités en matière de droit de la santé. Par ailleurs, elle veille au respect du droit des patients, en application de la loi du 4 mars 2002. Elle assure notamment la préparation et le suivi de la CRUQPC (Commission des Relations avec les Usagers et Qualité de la Prise en Charge), placée sous la présidence de Mme Dupont, par délégation du Directeur. Toute l’équipe de la Direction est engagée dans l’accompagnement des projets des pôles et dans la coordination des différentes procédures transversales nécessaires à l’amélioration des organisations et des pratiques, en liaison avec tous les professionnels concernés. 29 29 L’ORGANISATION GENERALE LES FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2013 L’année 2013 a été marquée par les éléments suivants, dans chacune des responsabilités : Contribution aux objectifs stratégiques : le secrétariat général a été organisé pour : Accompagner les projets prioritaires du projet d’établissement et coordonner la mise au point d’une méthodologie pour préparer le projet d’établissement 2013-2017. Mettre en place un dispositif de suivi du plan de régulation budgétaire en septembre 2013 afin d’assurer la pérennité de l’établissement par la mise en œuvre d’une politique de maîtrise budgétaire. Assurer le suivi des enquêtes externes : 60 enquêtes ont été traitées au cours de l’année 2013. Suivre la réalisation des contrats de pôle : des tableaux de bord mensuels de pilotages ont été diffusés en 2013 à tous les gestionnaires de pôles afin de disposer d’indicateurs de suivi. La Direction des Affaires Générales dans sa mission de suivi du renouvellement des autorisations des structures de l’établissement, a engagé en 2013 la préparation des évaluations internes des structures médico-sociales du FAM et du SAMSAH pour une mise en œuvre effective en 2014, 30 et l’autorisation d’activité de soins de médecine à orientation addictologique en hospitalisation complète de l’unité Eole en octobre 2013. Réalisation des objectifs fonctionnels : la Direction Qualité Risques Usagers a poursuivi ses actions : Conduire le projet qualité afin de préparer au mieux la visite de certification prévue en avril 2015 : 11 comités et 28 groupes de travail ont produit des recommandations et des évaluations en 2013, coordonnés par la responsable qualité et risques. Une demande de report de la visite de certification a été formulée auprès de la HAS en juin 2013. La visite de certification aura lieu en avril 2015. 68 personnes ont été sensibilisées à la méthode du patient traceur entre mai et octobre 2013. Mettre en œuvre un programme de prévention et de gestion des risques : Le traitement des risques inclut désormais des actions préventives, et/ou des actions d’atténuation et/ou de récupération lorsque les actions préventives sont insuffisantes. Une organisation destinée à faire face aux situations de crise (inondations de mai 2013) a été mise en place et diffusée à l’ensemble des professionnels concernés. Le suivi des actions préventives et correctives est envoyé une fois par trimestre à tous les responsables d’actions, la Commission Hôtelière Logistiques et Technique a rempli son rôle dans la coordination des dysfonctionnements logistiques et techniques et le groupe cartographie des risques a validé la typologie des risques associés aux soins et débuté le travail de hiérarchisation des risques. 31 31 LES PRINCIPAUX INDICATEURS 2013 DE LA DIRECTION Effectifs Qualité : Pilotage • Coordination : 1 Directeur adjoint • DAG : 6 emplois permanents et 1 emploi avenir • DQRU : 4 emplois permanents et 1 emploi avenir • • • • • 2 groupes de pilotage 11 comités techniques 28 groupes de travail 57 réunions de suivi 47 chefs de projet Qualité : Formation / Information • 2 réunions de formation en amphi • 6 lettres OQS Qualité : suite autoévaluation 2014 • 51% des critères en amélioration • 37% des critères sont stables • 12% des critères à améliorer Usagers Qualité : Outils d’évaluation et procédures • 14 enquêtes ou audits • 25 EPP coordonnées sur le plan méthodologique • 34 procédures diffusées Affaires juridiques • 62 recherches juridiques • 16 demandes de rédaction de contrats/conventions • 2 demandes de gestion de dossiers d'assurance impliquant un patient Affaires générales • • • • • Gestion des Risques 32 • 77 réclamations traitées • 29 rencontres avec les usagers • 69 demandes de dossiers médicaux 80 projets en portefeuille 40 projets CPOM 2 projets réalisés (EOLE / Micro PASA) 3 projets débutés (Télémédecine / Patient traceur / IPAQSS) 95 réunions conduites • 533 signalements analysés dont : - 6 évènements graves niveau 4 (dommage grave et irréversible, arrêt de fonctionnement, risque vital immédiat) - 63 unités déclarantes - 122 signalements à l'Observatoire national des Violences en milieu de Santé Communication • 249 actions de communication dont 221 en interne et 68 en externe • 24 502 documents diffusés sur 9 supports différents et 77 affiches créées • 95 actualités intranet publiées et 70 messages envoyés en diffusion générale Documentation • 58 537 documents référencés • 1 568 visites au centre de documentation DIRECTION DES SOINS INFIRMIERS, DE REEDUCATION ET MEDICO-TECHNIQUES DESCRIPTION GENERALE DES MISSIONS ET DES ACTIVITES La direction des soins occupe une place centrale dans la gestion d’un établissement hospitalier et dans la mise en œuvre de ses projets. Au plan stratégique le président de la CSIRMT, membre de droit du directoire participe activement, auprès du chef d’établissement et du président de la CME, à la mise en œuvre du projet d’établissement et des objectifs du CPOM. Dans un contexte d’organisation polaire, son rôle d’animation de l’équipe de cadres supérieurs de santé est primordial pour assurer la cohésion des politiques de soin et de gestion des ressources humaines. Les cadres supérieurs de santé sont aujourd’hui, plus que jamais, des pièces maitresses dans la bonne gestion des activités et des ressources. Leur rôle est essentiel pour l’atteinte d’un niveau de performance optimal dans les établissements de santé : Amélioration continue de la qualité Gestion des risques liés aux soins Respect du droit des usagers. Efficience médico-économique 33 33 L’ORGANISATION GENERALE LES FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2013 La politique de soins du centre hospitalier la Chartreuse s’inscrit dans une volonté de répondre aux attentes et aux besoins de la population en termes de santé publique sur le territoire d’intervention de l’établissement. Elle intègre une nécessaire coordination entre les acteurs tout au long de la prise en charge, de l’évaluation de l’état de santé du patient à l’entrée, à la transmission des informations nécessaires à la continuité des soins lors de la sortie. Elle veille à favoriser le maintien du lien qui caractérise la prise en charge en psychiatrie et le développement des actions susceptibles de préparer la sortie du patient et son accompagnement dans la cité. Elle promeut une prise en charge globale, bio psycho sociale et privilégie toute action susceptible d’améliorer la santé psychique et physique, et la qualité de vie du patient. 34 Elle reconnaît le patient et son entourage comme acteurs à part entière de la prise en charge et les intègre, autant que faire se peut, dans l’élaboration des plans de soins et des projets de vie. Enfin, elle positionne la compétence des équipes comme préalable à toute politique d’amélioration continue de la qualité des soins. Cette politique de soins s’appuie sur deux principes intangibles : Intégrer une dimension éthique dans chacune de nos actions, Promouvoir en toute occasion la bientraitance pour les patients et pour les professionnels. Un des éléments marquant de l’année 2013 est sans doute d’avoir pu continuer à diminuer de façon signifiante les accueils des patients sur des lits d’appoint. Cela a permis d’améliorer la qualité de la prise en charge des patients dans les services d’admission. Cette qualité a pour effet de « dédramatiser » un premier contact avec la psychiatrie tant pour le patient que pour son entourage, permettant de ce fait une prise en charge optimisée. Le projet de Soins arrivant à son terme en 2013, une réflexion a été amorcée afin d’en définir les axes : 2 axes d’amélioration sont retenus et constituent le socle du projet de soins. Ils sont déclinés en 10 fiches projet. Chaque projet est piloté par un ou plusieurs cadres de santé, dont au moins un cadre supérieur de santé. Il fait l’objet d’une fiche synthétique élaborée par les pilotes et validée par le directeur des soins et la CSIRMT. Cette fiche, véritable feuille de route pour les pilotes, est déclinée en plans d’actions. La pluridisciplinarité des membres des groupes projet sera recherchée et les chefs projets veilleront à intégrer à la réflexion tous les acteurs concernés : Dans le domaine du soin, la participation des médecins, psychologues, personnels socio-éducatifs hospitaliers et non hospitaliers, mais aussi les représentants d’associations et d’usagers sera recherchée. Dans le domaine de la formation et de la recherche, le partenariat avec les écoles et les instituts de formation, mais aussi avec l’université sera renforcé. Dans le domaine du management, la collaboration avec les personnels administratifs et techniques sera favorisée. 35 35 LES PRINCIPAUX INDICATEURS DE LA DIRECTION Nombre de journées de remplacement assurées par l’équipe de suppléance • CIBLE : 2634 jours • RESULTATS : 1260 jours • TAUX : 48 % • CIBLE : 3 Nombre de réunions de la CSIRMT • RESULTATS : 4 • TAUX : 133 % • CIBLE : 4 Nombre de réunions du CRPV • RESULTATS : 4 • TAUX : 100 % • CIBLE : / Nombre de stages terrain • RESULTATS : 25 • TAUX : / Nombre de professionnels formés aux gestes d’urgence • CIBLE : 100 • RESULTATS : 72 • TAUX : 72 % • CIBLE : 45 Nombre de professionnels formés à la self-sauvegarde • RESULTATS : 30 • TAUX : 70 % • CIBLE : / Nombre d’étudiants infirmiers accueillis en stage • RESULTATS : 319 • TAUX : / 36 DIRECTION DES SERVIC ES ECONOMIQUES ET TECHNIQUES DESCRIPTION GENERALE DES MISSIONS ET DES ACTIVITES Les fonctions, charges et activités qui résultent des missions de la DSET, sont déterminées par la réglementation et confiées par le directeur de l'établissement au directeur adjoint. Approvisionnement, fonctions comptables et patrimoniales Les missions propres confiées par la M21 et le directeur ordonnateur au directeur des services économiques et techniques sont : l'engagement des commandes, la gestion des magasins, la tenue des stocks, le contrôle des livraisons, la conservation des biens matériels, la liquidation des factures. Plans d'investissement, maintenance et renouvellement du patrimoine immobilier et des équipements La DSET a pour mission, sous l'autorité du chef d'établissement, de concevoir, conduire, et contrôler la politique d'investissement et de maintenance du patrimoine et des équipements techniques en dirigeant l'ensemble des services logistiques et techniques.. Contribution à la marche générale de l'établissement La DSET a une mission de conseil et de reporting auprès du directeur général. Celle-ci s'exerce au cours des réunions de direction et des réunions singulières avec le directeur, auxquelles participent l'attaché d'administration et l'ingénieur chargé des services techniques. A l'occasion de ces réunions, sont présentés et analysés tous les projets et comptes rendus des missions confiées par le directeur ainsi que le suivi des affaires courantes. Qualité et sécurité La DSET veille à la qualité et à la sécurité de l'ensemble des activités mises en œuvre. Cette mission s'exerce au travers de la politique d'achat, la mise en œuvre du plan de travaux, les activités de maintenance et le suivi des recommandations des organismes externes de contrôle. L'ingénieur a la charge spécifique de veiller à la sécurité incendie et au respect des règles de sécurité en matière de travaux. Planification des moyens, des activités - Conduite de projets Le directeur adjoint a une mission de planification des moyens et des activités et de conduite de projet. Cette mission s'exerce à plusieurs niveaux : soit à raison des missions d'étude confiées ponctuellement à la DSET, soit par l'analyse des données générales de fonctionnement de l'établissement ou propres à la DSET. 37 37 Ces activités de type prospectif débouchent sur la confection de plans spécifiques : préparation du plan directeur immobilier résultant de la mise en œuvre du projet d'établissement, élaboration des plans de travaux et d'équipement, établissement et suivi des budgets correspondant aux activités de la direction (achats de fournitures et services, équipements travaux), projection de l'évolution de l'organisation des unités du service, du système d'information propre à son champ d'activité, des effectifs et des compétences disponibles avec en fil directeur un accroissement de la productivité et de la qualité de service. Encadrement Pour mener à bien l'ensemble de ses missions, une activité d'encadrement est nécessaire. Celle-ci est exercée par la DSET elle-même pour un petit nombre de collaborateurs ; chaque unité de travail dispose ensuite de sa propre structure hiérarchique qui varie en fonction de sa taille ainsi que de la nature et de la complexité des tâches accomplies. Au-delà de la DSET, la ligne hiérarchique est ainsi prolongée par 18 cadres (2 au niveau N-1, 8 au niveau N-2 et 9 au niveau N-3) sur les 120 qui le composent. L’ORGANISATION GENERALE La DSET comprend 3 secteurs d'activités : Administratif, Logistique et Technique ; les deux premiers étant connus habituellement sous l'appellation Services Economiques. le secteur administratif, outre l'administration générale de la DSET, assure la fonction achats au travers de plusieurs équipes spécialisées et s’appuie notamment sur une cellule marchés/contrats au service de l'ensemble de l'établissement, un secrétariat, ainsi qu’un chargé de mission relations clients-fournisseurs issu de la filière soignante, le secteur logistique englobe les fonctions restauration et logistique proprement dites à savoir les magasins (dont la fonction linge), le transport (hors patients) et le nettoyage (hors services de soins), les services techniques comprennent un secteur bureau d'études et cinq ateliers : sécurité incendie, plomberie-chauffage, électricité-matériels-garage-biomédical, menuiserie-peintureserrurerie, et jardins & voirie. Dans le cadre du projet de service en construction, une nouvelle unité en cours de création, a été rattachée aux services techniques : sécurité générale-parc de véhicules-standard. 38 39 39 LES FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2013 Sur le plan purement événementiel, les inondations survenues en mai 2013 ont remis en scène la vulnérabilité du site historique sur lequel l'établissement est implanté, tout en confirmant la capacité de réaction de l'ensemble des services soignants, administratifs et logistiques pour faire face aux difficultés, ainsi que la disponibilité de nos partenaires du CHU pour nous venir en aide. Il faut noter un absentéisme conjoncturel important fin 2013. En matière de travaux Les opérations les plus importantes terminées, ou quasiment terminées fin 2013, sont la rénovation de l'unité Régis pour servir de pavillon de rotation, et celle de la Cuisine, pour la mise en place d'un circuit de traitement des produits conforme à la réglementation, qui a été prolongée par l'engagement dans la procédure d'obtention de l'agrément sanitaire permettant la vente de repas à l'extérieur. Consolidations des réalisations récentes – les projets d'avenir Audit SCNH : Fin 2011, le service avait connu des difficultés de fonctionnement fortement accentuées par un absentéisme important. Après une période transitoire en 2012 au cours de laquelle plusieurs essais d'organisations ont été tentés, la réalisation d'un audit externe d'organisation a été décidée au printemps 2013. Le compte-rendu de cet audit, livré en septembre 2013, est important car il a mis en évidence le fait que les personnels étaient plutôt favorables à la mise en place d'un outil de mesure de la qualité, souhaitaient pouvoir s'approprier des espaces de travail sur lesquels la responsabilité de la qualité de leur travail puisse être reconnue, qu'ils avaient bien conscience des exigences qui se font jour en matière de productivité du travail, et qu'ils étaient en attente de mesures concrètes pour leur permettre d'atteindre ces objectifs. Depuis l'outil de mesure de la qualité a été défini et mis en place et un groupe de travail très ouvert a été constitué qui a commencé ses travaux début 2014 avec des objectifs extrêmement concrets qui ont été détaillés devant les représentants du personnel et bien accueillis par le CTE. La Commission Hôtelière Logistique et Technique (CHLT) a définitivement trouvé sa place parmi les instances de l'établissement malgré son caractère non officiel : En fin d'année 2013 a été décidée de renouveler complètement l'approche des incidents de nature logistique en substituant une procédure de traitement immédiat à la déclaration par le biais des fiches d'événements indésirables largement inopérantes en la matière. Cette nouvelle procédure est entrée en application le 10 avril 2014. 40 Une matinée par semaine est consacrée au bilan du traitement des incidents gérés au fil de l'eau pendant la semaine précédente ; Une action présentée à la CHLT a été engagée dans le domaine de la restauration pour évaluer la qualité de la prestation et mieux faire connaître l'activité de ce service. Fonction linge et organisation générale de la DSET : La réforme de cette fonction linge s'est avérée longue à réaliser concrètement. Une baisse sensible des observations défavorables formulées par les services a été enregistrée en 2013. Les nouvelles procédures mises en œuvre début 2014 ont à nouveau provoqué quelques dysfonctionnements rapidement résolus. Le projet a progressé tout au long de l’année 2013. Le Projet de Service Il est toujours en cours d'élaboration, mais avance normalement : l'axe majeur défini "Mise en place d'une Gestion des Demandes d'intervention et de la Maintenance Assistée par Ordinateur (GMAO)" s'est avéré pertinent eu égard aux constats effectués ayant abouti à la réforme du traitement des incidents logistiques et à ceux évoqués supra à propos de la fonction linge. Il y a de réels enjeux : économiques, que l'actualité vient confirmer, pour l'existence de la DSET sous sa forme actuelle, de qualité de service et d'organisation pour les unités de soins, principaux clients de la DSET, de maintien de l'emploi, de carrière, de formation et de qualité de vie au travail pour les personnels. La prochaine étape de construction du projet de service est de définir, avec les personnels, l'organisation du service technique, qui, au niveau des Ateliers, va permettre de donner toute sa dimension à la fonction principale de ce service, la maintenance, et au niveau du Bureau d'études, de remplir avec le plus d'efficacité possible sa fonction stratégique, la gestion du patrimoine immobilier et des travaux. Pool de remplacement : Dans le cadre de ce projet de service, et toujours en liaison avec les événements survenus et les constats effectués en cours d'année, nécessité est apparue fin 2013, de créer un pool de remplacement, encore à l'état de projet en 2014. Des mesures préventives ont été prises pour améliorer la gestion du présentéisme et des remplacements. Ce projet devra être validé dans le cadre de la procédure d’élaboration du projet de service et du projet d’établissement. 41 41 Les outils de coordination : Les outils de coordination sont tout à fait classiques : des réunions périodiques systématiques sont mises en place par domaine d'activité et de responsabilité avec compte-rendu et suivi de l'avancement des objectifs et des tâches. Quelques documents sont par ailleurs particulièrement formalisés : l'enregistrement du courrier, le plan de travaux, le plan d'équipement, le tableau d'enregistrement des demandes de réparation, l'enregistrement et les échéances des marchés, le suivi des contrats, les tableaux de suivi budgétaire, le suivi des effectifs, le plan alimentaire, le suivi des véhicules, divers tableaux relatifs à la maintenance, aux contrôles périodiques, aux consommation d'eau, de gaz et d'électricité. 42 LES PRINCIPAUX INDICATEURS DE LA DIRECTION EFFECTIF • 120 SURFACES • Surfaces intra-hospitalières : 74 949 m 2 • Surface du parc : 25 ha • Surfaces extra-hospitalières : 9 653 m 2 • Nombre de lignes de commandes : 18 265 (hôteliers, ACHATS ENERGIES RESTAURATION LINGE NETTOYAGE MAINTENANCE / REPARATIONS Appui logistique à l’organisation de réunions et de manifestations événementielles Parc automobile alimentation et techniques) • Nombre d'appels d’offres et MAPA : 20 • Nombre de contrats suivis : 109 • Consommation d’eau : 38 500 M3 • Consommation d’electricité : 2 295 009 KWh • Consommation de chauffage : 10 500 000 kWh • Nombre de repas : 484 633 • Coût matière par repas : 2,285 € • Linge hôtelier traité : 330 148 tonnes • Linge patient traité : 37 371 kg • Surfaces entretenues par le SCNH : 13 300 m² • Demandes de réparations : 4 216 • Demandes refusées : 23 • Manifestations traitées : 318 • 175 h de travail (hors temps de préparation alimentaire et de coordination administrative) • Nombre de véhicules et engins : 98 • Nombre de réservations : 3604 • 155 400 km parcourus 43 43 ACTIVITES CLINIQUES ORGANIGRAMME 44 POLE A : POLE DIJONNAIS DE PS YCHIATRIE GENERALE L’EQUIPE DU POLE : SON ORGANISATION, SON EVOLUTION EDITO L’année 2013 a été marquée par la finalisation du CPOM 2013-2017 où figurent plusieurs projets du pôle A : les psychoses émergentes, l’UMAO, l’équipe mobile de géronto-psychiatrie, le CMP postpénal, le développement de la victimologie et la réaffirmation du rôle régional du C.R.I.A.V.S. Cette année est également celle du plan de régulation budgétaire, qui a mobilisé l’établissement et le pôle A en particulier durant l’été sur des aspects conjoncturels portant surtout sur l’intérim. On peut parler d’une réelle sensibilisation alors même que les délégations de gestion restent limitées. L’activité est restée soutenue avec une file active de 5277 patients (5197 en 2012) dont 3053 pris en charge uniquement en ambulatoire. 2083 patients ont été pris en charge à temps complet (2077 en 2012), dont 1302 exclusivement en hospitalisation (1312 en 2012). Pour autant on note une légère diminution de l’activité (- 1,23 %) que l’on retrouve en ambulatoire (- 2,04 %) et surtout pour l’hospitalisation à temps partiel (- 33,33 %). Pour ce dernier chiffre, il y a lieu de tenir compte des modifications concernant le recueil d’activité, notamment pour les prises en charge en CATTP. INTRODUCTION Le pôle A recouvre les deux secteurs de psychiatrie de Dijon. L’alliance de ces 2 secteurs a été réalisée il y a une vingtaine d’années avec un projet commun de création d’une fédération de géronto-psychiatrie qui est aujourd’hui rattachée au pôle. S’y ajoutent le SMPR et le CRIAVS. Les différents projets initiés par le pôle permettent de répondre au mieux aux besoins des patients : Projet concernant l’unité médicale d’accueil et d’orientation : une équipe mobile d’intervention et un CMP renforcé. Il s’agit d’apporter une réponse adaptée aux besoins des patients, des familles ou aidants et des partenaires du réseau. Etre dans la continuité des soins avec une écoute et un accueil en dehors des heures d’ouverture des CMP. Projet concernant les jeunes adultes (16-25 ans) : une unité d’hospitalisation et une prise en charge coordonnée avec l’extra hospitalier. Ce projet nécessite de développer les liens avec le service de pédopsychiatrie ainsi qu’avec les structures sociales et médico-sociales du territoire afin de coordonner le parcours de soins des jeunes patients. Ce projet concernera finalement les psychoses émergentes à partir d’un CMP-CATTP spécifique. 45 45 Projet concernant les personnes âgées de plus de 60 ans : une équipe mobile de géronto-psychiatrie qui pourrait intervenir à la fois auprès de l’usager mais également auprès des professionnels des EHPAD et autres structures accueillant des personnes âgées. Projet concernant la population spécifique des détenus : un volet sur l’accès aux soins pour tous, un volet sur la prévention du suicide, un volet sur l’éducation thérapeutique en lien avec les addictions alcooliques et la consommation de substances psychoactives, Projet d’un CMP post-carcéral. L’ORGANISATION GENERALE Le pôle A est composé de différentes structures : 1 unité médicale d’accueil et d’orientation intersectorielle, 5 unités d’hospitalisation à temps plein dont 4 unités de psychiatrie générale (Altaïr, Cassiopée, Van Gogh et Camille Claudel) et 1 unité de géronto-psychiatrie, 3 CMP-CATTP dont 1 pour personnes âgées de plus de 65 ans (Les Coteaux du Suzon, Carnot et Beauce en Vergy), 4 Hôpitaux de jour dont 2 pour personnes âgées de plus de 65 ans (Les Coteaux du Suzon, la Villa des Perrières, Dijon Sud, Beauce en Vergy, le Cantou), 1 SMPR, 1 CSAPA, 1 CRIAVS, 1 consultation en victimologie. L’ORGANISATION MEDICALE L’équipe médicale comporte 15 praticiens hospitaliers intervenant sur une ou plusieurs unités : Dr Jean-Pierre CAPITAIN : responsable de pôle, référent de Van Gogh, référent du CMP « Les Coteaux du Suzon », Dr Jacqueline LAVAULT : praticien hospitalier, responsable de l’UMAO, intervenant au CMP « Les Coteaux du Suzon », Dr Jean Claude GIROD : praticien hospitalier, coordonnateur du secteur 2, référent de Camille Claudel, intervenant au CMP « Les Coteaux du Suzon » et l’hôpital de jour « la Villa des Perrières », 46 Dr Pascal HERAIL : praticien hospitalier référent de l’unité d’hospitalisation de gérontopsychiatrie et intervenant sur Camille Claudel et « Les Coteaux du Suzon », Dr Christine LESAGE : praticien hospitalier, référent des hôpitaux de jour et CATTP « la Villa des Perrières » et « Les Coteaux du Suzon », Dr Pierre CAPON : praticien hospitalier, référent de l’hôpital de Jour « le Cantou » et intervenant sur le CMP « Les Coteaux du Suzon », Dr Dominique SEROT : praticien hospitalier, coordonnateur du secteur 5 et référent d’Altaïr, intervenant au CMP Carnot, Dr Agnès LAPRAY : praticien hospitalier, référent de l’hôpital de jour Dijon Sud, Dr Laetitia DALLE : praticien hospitalier, référent du CMP/CATTP Carnot, intervenant à l’unité d’hospitalisation Altaïr, Dr Laurence COGNET, praticien hospitalier, référent de l’unité d’hospitalisation Cassiopée, Dr Astrid MURAT : praticien hospitalier, référent de l’hôpital de jour/CATTP Beauce en Vergy, référent domicile personnes âgées dépendantes, intervenant à l’unité d’hospitalisation Altaïr, Dr Stéphane TAILLANDIER, praticien hospitalier coordonnateur de la fédération de gérontopsychiatrie, référent du CMP Beauce en Vergy, intervenant au CMP « Les Coteaux du Suzon », Dr Christine MEYER : praticien hospitalier, référent du SMPR, Dr Alice THOMSON : praticien hospitalier, référent du CSAPA, Dr Jean Damien BARRA: praticien hospitalier intervenant au CRIAVS et au SMPR, depuis le départ du Docteur CHAMBERT. L’EQUIPE : COMPETENCES, AFFECTATION… Le pôle A comprend des équipes pluridisciplinaires : Grade Effectifs en ETPR Cadre supérieur de santé 1 Cadres de santé 7,67 Psychologues 10,12 Infirmiers (ère)s 127,89 Aides-soignants 12,27 AMA Assistants socio-éducatifs 10 0,86 Assistants sociaux du service social 2,2 Ergothérapeutes 3,07 Animateur 0,7 Adjoint administratif 0,9 Aide de laboratoire 0,5 47 47 Grade Effectifs en ETPR AEQ 0,02 Moniteur éducateur Intendantes ASHQ 1 2 32,91 TOTAL 213,11 LES CONCERTATIONS AU SEIN DU POLE Le cadre supérieur de santé se réunit deux fois par mois avec les cadres de santé. Le chef de pôle et du cadre supérieur de santé se réunissent une fois par quinzaine et à la demande. Les psychologues se réunissent une fois par mois. Un conseil de pôle a eu lieu le 30/09/2013. Les collèges médicaux des anciens secteurs se réunissent une fois par mois. Des échanges non formalisés existent entre le chef de pôle et les coordonnateurs de secteur ou de fédération. PRESENTATION DES ACTIVITES UMAO (Unité Médicale d’Accueil et d’Orientation) L’unité accueille des patients de tous les secteurs de psychiatrie du CH la Chartreuse où ils bénéficient d’une consultation infirmière et médicale (psychiatrique et somatique) avant d’être orientés dans les différentes unités du CH si l’hospitalisation s’avère nécessaire. L’Unité Médicale d’Accueil et d’Orientation gère toutes les consultations ou hospitalisations non programmées. Elle comporte 3 lits. La file active est de 2260 patients en 2013 (2281 en 2012). Unité d’hospitalisation VAN GOGH L’unité d’admission fermée Van Gogh accueille des patients domiciliés sur le 2ème secteur de psychiatrie générale pour des soins psychiatriques sans consentement en hospitalisation complète de courte durée. Elle comporte 21 lits. La file active est de 198 patients en 2013. Unité d’hospitalisation CAMILLE CLAUDEL L’unité d’admission ouverte de court séjour Camille Claudel accueille des patients domiciliés sur le 2ème secteur de psychiatrie générale pour des soins psychiatriques en hospitalisation libre. Elle comporte 21 lits. La file active est de 333 patients en 2013. Unité LES COTEAUX DU SUZON L’unité « les Coteaux du Suzon » accueille des patients adultes du 2ème secteur de psychiatrie générale. Elle est constituée d’un CMP-CATTP-hôpital de jour. Elle comporte 13 places d’hôpital de jour. La file active est de 1008 patients en 2013. 48 Unité LA VILLA DES PERRIERES L’unité « la Villa des Perrières » accueille des patients psychotiques chroniques adultes du 2ème secteur de psychiatrie générale. Elle est constituée d’un CATTP-hôpital de jour. Elle comporte 15 places d’hôpital de jour. La file active est de 61 patients en 2013. Unité d’hospitalisation ALTAÏR L’unité d’admission fermée Altaïr accueille des patients domiciliés sur le 5ème secteur de psychiatrie générale pour des soins psychiatriques sans consentement en hospitalisation complète de courte durée. Elle comporte 21 lits. La file active est de 166 patients en 2013. Unité d’hospitalisation CASSIOPEE L’unité d’admission ouverte de court séjour Cassiopée accueille des patients domiciliés sur le 5ème secteur de psychiatrie générale pour des soins psychiatriques en hospitalisation libre. Elle comporte 21 lits. La file active est de 303 patients en 2013. Unité DIJON SUD (Hôpital de jour intra-hospitalier) * anciennement regroupée avec Carnot L’unité Dijon Sud accueille des patients psychotiques chroniques adultes du 2ème et du 5ème secteur de psychiatrie générale. Elle est constituée d’un CATTP-hôpital de jour. Elle comporte 13 places d’hôpital de jour. La file active de l’unité Dijon Sud et l’unité Carnot est de 73 patients en 2013 (92 en 2012). Unité CARNOT * anciennement regroupée avec Dijon Sud L’unité Carnot accueille des patients adultes du 5ème secteur de psychiatrie générale. Elle est constituée d’un CMP-CATTP. La file active de l’unité Dijon Sud et l’unité Carnot est de 918 patients en 2013. UPG (Unité d’Hospitalisation de Géronto-Psychiatrie) L’unité d’admission de court séjour de géronto-psychiatrie accueille des patients âgés de 65 ans et plus, domiciliés sur les secteurs 2 et 5 de psychiatrie générale. Elle comporte 18 lits. La file active est de 142 patients en 2013. Unité BEAUCE EN VERGY L’unité Beauce en Vergy accueille des patients de plus de 65 ans domiciliés sur les secteurs 2 et 5 de psychiatrie générale. Elle est constituée d’un CMP-CATTP-hôpital de jour extra hospitalier. Elle comporte 10 places d’hôpital de jour. La file active est de 436 patients en 2013. Unité LE CANTOU L’unité « Le Cantou » accueille des patients âgés de plus de 65 ans domiciliés sur les secteurs 2 et 5 de psychiatrie générale. Elle est constituée d’un CATTP-HOPITAL DE JOUR intra hospitalier. Elle comporte 10 places d’hôpital de jour. La file active est de 36 patients en 2013. 49 49 LES DOMICILES PROTEGES POUR PERSONNES AGEES DEPENDANTES Dans le cadre d’une convention de partenariat avec la FEDOSAD (Fédération Dijonnaise des Œuvres de Soutien à Domicile), les domiciles protégés pour personnes âgées dépendantes sont de petites unités de vie qui hébergent des patients âgés de plus de 60 ans psychiquement et physiquement dépendants. Les domiciles disposent de places sur Dijon et son agglomération. La file active est de 75 patients-résidants en 2013. SMPR (Service Médico-Psychologique Régional) Le SMPR est une unité d’hospitalisation de jour située au cœur de la maison d’arrêt de Dijon. Elle comporte 25 places d’hospitalisation à temps partiel. La file active est de 655 patients en 2013. CSAPA (Centre de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie) Le CSAPA est une unité de consultation située au sein de la maison d’arrêt de Dijon. La file active est de 248 patients en 2013. Centre de Ressources pour les Intervenants auprès des Auteurs de Violence Sexuelle Conformément au cahier des charges, le centre Ressources n’intervient pas directement dans le suivi des patients. LE POLE ET SES EFFECTIFS Total surface pôle A : 9 318 m² 50 L’ACTIVITE ET LES PRINCIPALES PATHOLOGIES PRISES EN CHARGE Indicateurs 2013 2012 0 32 Nombre de journées en hospitalisation complète 35 277 35 407 Nombre de journées en hospitalisation à temps partiel 21 376 21 222 Nombre de séances de CATTP 4 873 4 866 Nombre d'actes EDGAR (CMP) 48 204 53 380 Nombre d'entrées 1 205 1 416 Nombre de sorties 1 297 1 441 Van Gogh 37,68 34,7 Camille Claudel 22,42 20,3 Altaïr 43,64 35,9 Cassiopée 22,87 20,3 Géronto-psychiatrie 42,18 46,5 1 885 1 867 35,7 % 36 % Nombre de séjours thérapeutiques Durée moyenne d’hospitalisation : Nombre de nouveaux patients Pourcentage de nouveaux patients Nombre d’isolement contention (en jour) 521 1182 (+ 52,7%) Schizophrénie, troubles schizophréniques et troubles délirants 29,93 % 38,7 % Troubles de l’humeur 27,78 % 27,8 % Troubles mentaux et du comportement liés à l’utilisation de 12,81 % 9,5 % 10,17 % 8,8 % Principaux diagnostics: substances psycho-actives Troubles névrotiques, troubles liés à des facteurs de stress et troubles somatoformes 51 51 LES PROJETS, CONTRAT DE POLE 2011, CPOM 2013 I. OBJECTIFS STRATEGIQUES DES CONTRATS DE POLES Tous les secteurs Créer une unité d'hospitalisation pour jeunes adultes de 18 à 25 ans, pilotée par le secteur 2, Créer un CMP/CATTP pour jeunes adultes, Développer la consultation de victimologie, Engager la réflexion pour rechercher une organisation visant à améliorer la prise en charge des patients de Dijon Sud (CMP CATTP Hôpital de Jour), Maintenir 2 unités ouvertes dont une aurait une spécificité en addictologie en lien avec le pôle B (Eole) et la seconde serait une unité de la dépression, pilotée par le secteur 5, Maintenir les 2 unités de soins psychiatriques sans consentement, Offre de soins psychiatriques sur Dijon avec l'unité d'accueil : aller vers les contrats locaux de Santé Mentale. SMPR Créer un CMP pour assurer le relais du suivi des personnes sortant de prison, Développer les soins ambulatoires en détention : consultations et activités thérapeutiques. Géronto Contribuer à l'étude sur la création de la 2ème unité de géronto psychiatrie, Créer l'équipe mobile de géronto et la rattacher au CMP de Beauce en Vergy. UMAO Engager une réflexion sur l'organisation de l'UMAO pour mieux répondre aux besoins de prise en charge. CRIAVS Veiller au respect des objectifs priorisés. II. ORIENTATIONS CPOM n°2 : Utiliser la télémédecine pour répondre aux besoins de santé locaux Utiliser la télémédecine pour répondre aux besoins de santé locaux - télé conseil et télé expertise. n°4 : Positionner le CH La Chartreuse dans une dynamique régionale pour la formation et le recrutement de professionnels et au travers de centres de ressources, et d'activités dont la couverture régionale voire inter-régionale est à coordonner avec d'autres établissements Mise en place d'une organisation avec le CHU et les autres CH psychiatriques pour la gestion des postes médicaux et des internes. N°11 : Assurer les missions de service public confiées à l’établissement La permanence des soins en établissement, L’enseignement universitaire et post-universitaire - Le développement professionnel continu des praticiens hospitaliers et non-hospitaliers, Développer des actions de recherche en liens avec le CHU (CCOMS, Centre de psychothérapie), Mettre en place la formation initiale et le DPC des sages-femmes et du personnel paramédical et la recherche dans leur domaine de compétence, Développer des actions de santé publique et action d’éducation pour la santé, Développer le projet buccodentaire. 52 POLE B : SECTEUR ADULTE SUD COTE D’OR L’EQUIPE DU POLE : SON ORGANISATION, SON EVOLUTION EDITO D’une manière générale l’année 2013 reste une année d’adaptation qui a permis de voir une transition avec la prise de fonction du Docteur Yves BEAUVALOT en début d’année, remplaçant le Docteur Alain LAROME qui a fait valoir ses droits à la retraite. Dans les trois secteurs nous pouvons noter une augmentation des activités avec une file active de 5694 patients en 2013, soit une augmentation de 250 patients par rapport à 2012 dont la file active était de 5444. Nous avons pu faire face à cette situation de manière positive grâce au développement d’un partenariat efficace avec l’extérieur. Certes, nous souffrons encore de la vacance de postes médicaux ; une de nos collègues n’a pu reprendre son travail pour des raisons de santé et deux postes d’assistants ne sont pas actuellement pourvus au sein du 6ème secteur. Cette situation reste préjudiciable et doit être révisée durant l’année 2014. Je tiens à saluer le travail qui a pu être fait malgré de telles difficultés en essayant d’aménager au mieux la demande de soins. L’orientation pour un travail plus spécialisé par le 6ème secteur dans le domaine des neurosciences est encore largement appréciée. Ainsi nous avons encore une fois remarqué l’intérêt porté par un large public lors de « la Journée du Sommeil » qui s’est déroulée au sein de l’unité spécifique de notre établissement. Notons aussi l’amélioration des relations avec nos collègues médecins généralistes. L’apport des résultats de l’Enquête nationale et de la réflexion qui s’en est suivie après le colloque de restitution de novembre 2012 nous permet une autre démarche en essayant de faciliter l’accès aux soins ou tout au moins de se coordonner le mieux possible. Les projets en cours grâce aux membres du Conseil Local de Santé Mentale, avec des communes appartenant au 4ème et 7ème secteur, montrent bien la place importante que peut avoir la Santé Mentale dans notre Société. Il y a lieu d’en tenir compte, l’oublier serait dommageable. Plusieurs actions ont pu être mises en place durant l’année 2013 que ce soit durant la Semaine d’Information en Santé Mentale ou lors de forums tenus sur la municipalité de Longvic mais aussi notons le succès rencontré lors de la « Semaine Européenne de la dépression » fin octobre. Nous avons pu aussi organiser le mieux possible l’accueil et la formation de nos jeunes internes par le biais de présentations cliniques mais aussi dans l’intégration de programmes d’enseignements durant l’année scolaire. Le développement des activités de l’Espace Psychothérapique est à impliquer à ce mouvement enrichissant aussi pour les équipes soignantes. En conséquence, malgré les difficultés énoncées précédemment nous avons pu répondre à cette augmentation d’activités en essayant le mieux possible d’adapter les demandes. Saluons l’efficacité de certaines unités permettant une prise en charge plus dynamique en lien avec l’extérieur. Elle atténue « l’embolisation » déplorable de certains lits hospitaliers où il est difficile de faire la part entre le social et le sanitaire. Mais est-ce autant clivé qu’on veut bien le dire ? Gérard MILLERET, Chef de pôle 53 53 INTRODUCTION Le Pôle B correspond aux secteurs psychiatriques géographiques 4ème, 6ème et 7ème, alliant la banlieue sud de Dijon (Quetigny, Longvic, Genlis, Chenôve, Sennecey les Dijon, Neuilly les Dijon, Perrigny les Dijon…) et le Sud Côte d’Or (Beaune, Pouilly-en-Auxois, Auxonne, Seurre…). Sont associées des structures spécialisées (addictologie, unité de sommeil, unité de sismothérapie, espace psychothérapique), un travail spécifique au sein de la Cité. Les Centres Médico Psychologiques ont une place essentielle dans le système de soins assurant un meilleur partenariat avec les acteurs de santé (médicaux ou paramédicaux) mais aussi avec les milieux sociaux éducatifs. La mise en place dans la banlieue sud d’un Conseil Local de Santé Mentale correspond à des communes appartenant aux 4ème et 7ème secteurs psychiatriques. Il nous a permis aussi de développer, outre nos réseaux professionnels et sociaux, des relations avec les Elus locaux, la Justice, les familles, les usagers… et aussi améliorer nos objectifs à la fois de prévention et de continuité des soins. Nous avons poursuivi notre partenariat avec le Centre Collaborateur OMS, le Mouvement International Citoyenneté et Santé Mentale… Cet axe de psychiatrie communautaire poursuit le partenariat efficace traduit dans l’activité de notre Conseil Local de Santé Mentale. Les actions lors de la Semaine Nationale d’Information en Santé Mentale, la semaine Européenne de la Dépression, la journée Nationale du Sommeil ont permis un rassemblement grand public et une médiatisation non négligeable. D’autres axes nous ont ainsi permis de définir un certain nombre de projets : la construction en partenariat avec le Centre Hospitalier Universitaire d’une Fédération en Addictologie. Nous assurons sur le Centre Hospitalier une consultation spécialisée dans ce domaine et les sevrages s’effectuent à présent pour toute forme de produit. Un travail spécifique dans le domaine des neurosciences inclut l’unité de sommeil et un centre régional de sismothérapie. Il développe une complémentarité dans ce domaine avec des bilans et actions spécialisées. L’espace psychothérapique connaît un intérêt de plus en plus grand auprès des professionnels de notre établissement. 54 L’ORGANISATION GENERALE Pôle B est composé de trois secteurs de psychiatrie générale : Secteur 4 unités intra-hospitalières : Jacques Schotte (service fermé), Bellevue, unités extra-hospitalières : CMP/HJ Chenove, CMP Quetigny. Secteur 6 unités intra-hospitalières : Unité de Psychiatrie Générale (service fermé), Unité de la Dépression, Sismothérapie, Unité de Sommeil, Explorations fonctionnelles, Eole, unité extra-hospitalière : CMP/CATTP Beaune, Psychiatrie de liaison. Secteur 7 unités intra-hospitalières : Buffon (service fermé), Rameau, unités extra-hospitalières : CMP/CATTP/HJ Auxonne, CMP/CATTP/HJ Longvic, CMP/CATTP Seurre. L’ORGANISATION MEDICALE L’équipe médicale est composée de 19 intervenants sur une ou plusieurs unités : Dr MILLERET : médecin chef de pôle, référent du CMP/CATTP/HJ Longvic et CMP/CATTP Seurre, Secteur 4 Dr BEAUVALOT : praticien hospitalier, coordonnateur du secteur 4, référent de l’unité Bellevue, Dr HERNANDEZ : praticien hospitalier, référent de l’unité Jacques Schotte, Dr LEREUIL : praticien hospitalier, référent du CMP/HJ Chenove, Dr LO BIANCO : assistant spécialiste, Dr POMMIER : praticien hospitalier, référent du CMP Quetigny, Dr GUICHERD : assistant spécialiste. Secteur 6 Dr DIDI : praticien hospitalier, coordonnateur secteur 6, référent de la Sismothérapie et de l’Unité de la Dépression, Dr KELLERMANN : praticien hospitalier, CH de Beaune, CMP/CATTP Beaune, Dr MALTAVERNE : praticien hospitalier, référent de l’Unité de Psychiatrie Générale et du CMP/CATTP Beaune, 55 55 Dr PHILIPPOT : praticien hospitalier, référent de l’unité Eole, Dr NICOLLEAU : praticien hospitalier, référent des Explorations fonctionnelles et de l’Unité de Sommeil, Dr CHIFFOLOT-DEFFAR : médecin assistant, Unité de la Dépression, Dr OLIVE-ABERGEL : médecin assistant, Unité de Psychiatrie Générale. Secteur 7 Dr MOULARD : praticien hospitalier, coordonnateur du secteur 7, référent de l’unité Buffon et du CMP/CATTP/HJ Auxonne Dr PETIT : praticien hospitalier, référent de l’unité Rameau, Dr YSETTI : praticien hospitalier du secteur 7, Dr BERRESSA : assistant des hôpitaux, secteur 7, Dr GAGNEPAIN : assistant des hôpitaux, secteur 7. 56 L’EQUIPE : COMPETENCES, AFFECTATION… Grade Effectif en ETPR Adjoints administratifs 1,2 A.M.A. 10,95 Aides-soignants 14 Animateur 0,4 ASHQ 37,58 Assistantes sociales 2,8 Ergothérapeutes 2,93 Cadre de Santé et Faisant Fonction 9,32 Cadre Supérieur de Santé 2 Infirmiers 140,43 Intendantes 2,8 Psychologues 11,29 TOTAL 235,7 LES CONCERTATIONS AU SEIN DU POLE Le conseil de pôle se réunit une fois par an ou exceptionnellement. Les médecins du pôle se réunissent une fois par trimestre, les coordonnateurs de service une fois par mois. Au secteur 7, les réunions entre les médecins et les cadres de santé ont lieu une fois par mois. Les assistants médicaux se réunissent deux fois par an, les internes quatre fois par an, les psychologues du pôle deux fois par an, les assistantes sociales du pôle deux fois par an, les ergothérapeutes deux fois par an. PRESENTATION DES ACTIVITES La file active totale du Pôle B est de 5694 patients en 2013. Les unités intra-hospitalières ont pour mission de répondre au mieux aux situations de crise mais aussi d’assurer l’articulation et la coordination des prises en charge à l’extérieur de la structure hospitalière : Secteur 4 Unité JACQUES SCHOTTE : la file active est de 202 patients en 2013. Unité BELLEVUE : la file active est de 360 patients en 2013. Secteur 6 Unité de PSYCHIATRIE GENERALE : la file active est de 263 patients en 2013. Unité de LA DEPRESSION : la file active est de 393 patients en 2013. EOLE (unité inter-sectorielle addictologie) : la file active est de 254 patients en 2013. Secteur 7 Unité BUFFON : la file active est de 269 patients en 2013. Unité RAMEAU : la file active est de 257 patients en 2013. Les Centres Médico-Psychologiques : dans chaque secteur, des consultations (CMP intra) ont lieu dans les Centres Opérationnels. Secteur 4 CMP/CATTP/HDJ CHENOVE : accueil, consultations, visites à domicile, activités thérapeutiques, musicothérapie, coordination avec partenaires de santé. La file active est de 655 patients en 2013. 57 57 CMP QUETIGNY : accueil, consultations, visites à domicile, coordination avec partenaires de santé. Participation aux activités mises en place sur ville de Longvic. La file active est de 505 patients en 2013. Secteur 6 CMP/CATTP BEAUNE : accueil, consultations, visites à domicile, activités thérapeutiques, coordinations dans la Cité, travail de liaison avec Hôpital de Beaune, consultations et coordination intra-hospitalière et avec partenaires de santé. La file active est de 673 patients en 2013. PSYCHIATRIE DE LIAISON : la file active est de 436 patients en 2013. Secteur 7 CPM/CATTP/HJ MARCO CAVALLO - Longvic : accueil, consultations, visites à domicile, activités à l’intérieur de la Cité en partenariat avec la ville de Longvic (artistique Barbatruc, école de musique, sport : escalade, marche, gymnastique douce), coordination avec partenaires de santé. La file active est de 729 patients en 2013. CMP/CATTP/HJ CHATEAU PROST - Auxonne : accueil, consultations, visites à domicile, activités thérapeutiques, coordination avec partenaires de santé, activités ouvertes sur la Cité (école de musique, théâtre…). La file active est de 482 patients en 2013. CMP/CATTP - SEURRE : accueil, consultations, visites à domicile, coordination avec les partenaires de santé. La file active est de 365 patients en 2013. LE POLE ET SES EFFECTIFS Total surface pôle B : 9 782 m² 58 L’ACTIVITE ET LES PRINCIPALES PATHOLOGIES PRISES EN CHARGE Indicateurs Nombre de journées en Hospitalisation complète 2013 2012/2013 45 884 - 3,24 % Nombre de journées en Hospitalisation à temps partiel (HJ + HN) 4 532 -8,12 % Nombre de séances en CATTP 6 380 - 3,69 % 39 496 - 1,72 % Nombre d'entrées 2 109 + 7,32 % Nombre de sorties 2 081 + 1,01 % Jacques Schotte 36,3 - 24,6 % Bellevue 18,8 - 39,5 % UD 16,4 - 4,0% UPG 28,0 + 6,8 % Eole 22,1 - 6,7 % Buffon 25,5 + 31,4 % Rameau 25,3 + 0,39 % 2 080 + 6,83 % Nombre d'actes EDGAR Durée moyenne d'hospitalisation : Nombre de nouveaux patients Pourcentage de nouveaux patients Nombre d'isolement contention (en jours) 36,5 % 1 181 - 21,2 % Principaux diagnostics (4 principaux en %) : Troubles de l'humeur : 32,4 % Schizophrénie, troubles schizophréniques et troubles délirants 31,1 % Troubles mentaux et du comportement liés à l'utilisation de substances 10,5 % psycho-actives Troubles névrotiques, troubles liés à des facteurs de stress et troubles 8,9 % somatoformes LES PROJETS, CONTRAT DE POLE 2011 , CPOM 2013 I. OBJECTIFS STRATEGIQUES DES CONTRATS DE POLE Tous les secteurs Réfléchir à l'évolution des unités d'entrée et des services extra hospitaliers, Définir des objectifs fédérateurs par type d'activité, Promouvoir le concept du Conseil Local de Santé Mentale avec le CHU et le 59 59 Grand Dijon, Construire un projet commun de prise en charge en alcoologie, Construire un projet commun de formation, Etudier et mettre en œuvre le rapprochement du secteur 6 avec les secteurs 4 et 7, dans des domaines à définir. Secteur 4 Préparer et mettre en œuvre un projet de centre psychothérapique, Contribuer au projet de géronto psychiatrie. Promouvoir les activités spécifiques relatives à l'exploration du sommeil et à la Secteur 6 consultation mémoire, Préparer un projet régional de centre de sismothérapie. Contribuer au projet de géronto psychiatrie, Secteur 7 Réfléchir à la mise en place de structures alternatives à l'hospitalisation, Poursuivre le travail de recherche/action à partir de l'enquête nationale du CCOMS. II. ORIENTATION CPOM N° 1 : Apporter une réponse à la problématique de la permanence des soins, en cohérence avec le schéma cible du SROS Conforter le dispositif d'accueil en urgence UMAO, renforcer l'écoute et organiser l'articulation avec UHCD et copilotage des SSC en lien avec le CHU. N° 2 : Utiliser la télémédecine pour répondre aux besoins de santé locaux Utiliser la télémédecine pour répondre aux besoins de santé locaux - télé conseil et télé expertise. N°4 : Positionner le CH La Chartreuse dans une dynamique régionale pour la formation et le recrutement de professionnels et au travers de centres de ressources, et d'activités dont la couverture régionale voire inter-régionale est à coordonner avec d'autres établissements Mise en place d'une organisation avec le CHU et les autres CH psychiatriques pour la gestion des postes médicaux et des internes. N°11 : Assurer les missions de service public confiées à l'établissement La Permanence des soins en établissement, Développer des actions de santé publique et action d'éducation pour la santé, Développer le projet buccodentaire, La prise en charge des personnes faisant l'objet de soins psychiatriques sans consentement, Les actions d'éducation et de prévention pour la santé et leur coordination : Dépistage et PEC des patients diabétiques. 60 FIPG : FEDERATION INTERPOLAIRE DE PSYCHIATRIE GENERALE L’EQUIPE DU POLE : SON ORGANISATION, SON EVOLUTION INTRODUCTION Les rapports étoffés présentés par les médecins et les cadres des unités fonctionnelles de la FIPG témoignent cette année encore de l’implication des équipes de ces différentes unités mais aussi de l’hétérogénéité des pratiques dans notre Fédération (cf rapports présentés par le SEDEP et par BACHELARD) ce qui rend une introduction synthétique assez difficile. Je souhaite néanmoins cette année focaliser cette courte réflexion introductive sur trois questions : 1/ Le regroupement au sein d’une Fédération intersectorielle (maintenant Interpolaire) il y a près de 20 ans des différentes unités sectorielles impliquées dans la réinsertion des patients suivis au long cours constitue-t-elle encore actuellement la solution la plus adaptée aux besoins des patients et aux souhaits des équipes de secteur de psychiatrie ? ou faudrait-il, comme certains semblent le considérer, envisager un « r(é)attachement » de ces unités aux secteurs qui les ont créées initialement ? Sans répondre trop vite à cette interrogation (et par là-même clore une réflexion qui me semble-t-il est à mener dans le cadre de la préparation du projet médical), je voudrais néanmoins souligner le risque que comporterait à mes yeux un tel « retour en arrière sectoriel », alors que la dynamique actuelle porte plutôt vers la mutualisation des moyens : - exposer les unités de la Fédération à un risque de précarisation, voire de disparition dans un contexte d’économie budgétaire qui devrait se maintenir encore quelques années - se priver d’un espace d’élaboration et d’initiatives quant à la politique de réinsertion et de soins au long cours menée dans notre établissement. 2/ Comment approfondir la réflexion quant aux parts respectives du sanitaire et du médico-social dans la politique de réinsertion-réhabilitation menée par notre CH, ou pour le formuler autrement, comment penser, sans les dissocier, les parcours de vie – parcours de soins de nos patients pris en charge au long cours ? Il faut ici rappeler comment notre établissement a été amené pendant des décennies (et ces initiatives ont été menées conjointement par les soignants et les équipes de Direction qui se sont succédées) à créer par redéploiement sur ses moyens propres différentes structures de réinsertion, dans un contexte de clivage, durable dans notre département, entre le sanitaire et le médico-social. Il faut aussi déplorer qu’au moment où un rapprochement de ces deux champs s’était engagé (permettant la création d’un FAM et d’un SAMSAH) des problèmes budgétaires (essentiellement au niveau du Conseil Général) ont bloqué, pour des années probablement, la poursuite de l’extension et l’extériorisation du FAM et du SAMSAH, compromettant durablement la poursuite de cette collaboration sanitaire/médico-social. 61 61 3/ Comment donner une place (qui n’existait pas jusqu’alors) au champ des approches cognitives (thérapies cognitivo-comportementales, remédiations cognitives) dans les pratiques de réinsertionréhabilitation de la FIPG sans pour autant en faire le nouveau paradigme exclusif de l’approche soignante et thérapeutique des pathologies psychotiques, (ce qui paraît se dessiner dans certaines publications) ? Remercions à cette occasion les Drs MARTIN et SEROT pour leur récente communication sur ce sujet qui a permis une clarification de ces questions qui devrait nous éviter toute polémique dogmatique et inciter certains soignants de la FIPG à envisager une formation à ces techniques. L’ORGANISATION GENERALE La FIPG est composée de 14 structures : Unités et structures intra-hospitalières Unités extra-hospitalières - USALP - CATTP-Maison communautaire Maison Matisse - OASIS - CATTP-Maison communautaire Lucie-en-Carrois - ARC-en-CIEL - CATTP Bachelard - Atelier du Cèdre - Accueil familial SESAME - Atelier Art-thérapie - Appartements Protégés - FAM J-B PUSSIN - SAMSAH le Trait d’Union - Atelier thérapeutique ARDOR - ELIPSES L’ORGANISATION MEDICALE L’équipe médicale comporte 8 praticiens hospitaliers référents des structures : Dr PETIT Frédéric : Praticien hospitalier, médecin coordonnateur de la FIPG, référent de : Maison Matisse, Atelier art-thérapie, Dr BEAUVALOT Yves : Praticien hospitalier, référent de : Lucie-en-Carrois, Oasis, Dr BENETTI Maud : Praticien hospitalier (CHU), vacataire intervenant à la Maison Matisse, Dr CAPITAIN J-Pierre : Praticien hospitalier, référent de : Appartements Protégés, SESAME, SAMSAH, Arc-en Ciel, Dr LARÔME Alain : Praticien hospitalier, référent de l’atelier thérapeutique Ardor, Dr LO BIANCO Vincent : Praticien hospitalier, référent de : USALP, FAM J.B Pussin, Atelier du Cèdre, Dr SEROT Dominique : Praticien hospitalier, référent du CATTP Bachelard, Dr VINCENT Marie-Claude : Praticien hospitalier, référent d’ELIPSES. 62 L’EQUIPE : COMPETENCES, AFFECTATION… La FIPG comprend des équipes pluridisciplinaires : Grade Effectif en ETPR Adjoint administratif 3,12 A.E.Q. 0,5 Aide-soignant 51,4 Aide de laboratoire 0,5 Animateur 0,7 A.S / Aide médico psychologique 1,99 ASHQ 26,33 Assistant médico-administratif 2,53 Assistant socio-éducatif – Educateur spécialisé 3,86 Assistant socio-éducatif – Educateur service social 1,2 Cadre de santé 4,83 Cadre socio-éducatif 1 Cadre supérieur de santé 1 Ergothérapeute cadre de santé 1 Ergothérapeute 2,21 Infirmier 60,15 Intendante 1 Moniteur éducateur 2,5 Ouvrier professionnel qualifié 0,67 Psychologue 2,38 Total 168,87 LES CONCERTATIONS AU SEIN DU POLE Des réunions hebdomadaires sont planifiées entre le cadre supérieur de santé et les cadres de santé. Des réunions de coordination entre les médecins, le cadre supérieur de santé, les cadres de santé, les assistantes sociales, les psychologues, etc, sont organisées tous les mois. Le Conseil de Fédération, lui, se réunit une à deux fois par an. Toutes ces rencontres permettent de partager les informations, de débattre des problématiques d’organisation, de personnels, de suivi des projets et d’amélioration des prises en charge. Chaque réunion fait l’objet d’un ordre du jour et d’un compte-rendu. 63 63 PRESENTATION DES ACTIVITES Unité d’Hospitalisation USALP (Unité de Soins et d'Accompagnement Long Personnalisé) Cette unité a une capacité de 30 places. Elle accueille des patients adultes présentant des troubles psychiatriques chroniques graves nécessitant une prise en charge spécifique au long cours. La file active est de 30 patients en 2013. Foyer d’Accueil Médicalisé JEAN-BAPTISTE PUSSIN Ce Foyer d’Accueil Médicalisé a une capacité de 19 places + 1 place de séjour temporaire. C’est un lieu de vie pour personnes adultes psychotiques stabilisées. Son optique est de favoriser le maintien des acquisitions relationnelles, d’autonomie et de socialisation des patients à travers un accompagnement soignant et éducatif tant dans la vie quotidienne qu’autour d’un projet sur l’extérieur. L’équipe dispense des projets de soins individualisés à travers les activités, les journées et les séjours thérapeutiques, et favorise la participation des patients à la vie du Foyer. L’accompagnement médical et soignant s’organise en réponse aux différents besoins des patients. C.A.T.T.P. MAISON MATISSE La Maison Matisse a une capacité de 15 places. Le projet de soin repose sur une équipe pluridisciplinaire regroupant un pôle éducatif et un pôle thérapeutique ; il a pour objectif d’offrir un cadre contenant adapté à la pathologie des patients psychotiques et en même temps, de proposer un espace d’échanges avec l’environnement social. La prise en charge consiste à remobiliser les capacités créatrices du sujet, afin que puisse s’engager un processus de transformation qui l’amène à prendre soin de lui-même et retrouver une autonomie psychique et personnelle. La file active est de 29 patients en 2013. C.A.T.T.P. LUCIE-EN-CARROIS Cette maison communautaire a une capacité de 20 places. C’est un lieu de vie pour personnes adultes psychotiques chroniques qui soutient le maintien des capacités relationnelles, d’autonomie et de socialisation des résidents à travers un accompagnement soignant et éducatif dans les actes de la vie quotidienne. Elle propose également divers loisirs, activités créatives ou thérapeutiques à travers l’animation de divers ateliers et sorties thérapeutiques, mais aussi par sa participation à des projets socioculturels. C’est un lieu qui permet l’instauration d’une relation d’aide et d’une écoute empathique face à la souffrance psychique des résidents et également un accompagnement médical et infirmier en réponse aux problèmes somatiques des résidents. La file active est de 20 patients en 2013. 64 Accueil Familial S.E.S.A.M.E. L’accueil familial offre un cadre de vie au sein d’une cellule familiale avec un accompagnement dans la vie quotidienne. Le service SESAME collabore avec le Conseil Général qui a pour mission d’évaluer les demandes d’agrément, d’organiser le contrôle des accueillants familiaux, de réaliser le suivi social et médicosocial des personnes accueillies. L’équipe infirmière contribue à la continuité des prises en charge des personnes handicapées psychiques adultes vivant en famille d’accueil. Elle collabore avec les secteurs de psychiatrie du Centre Hospitalier de la Chartreuse. La file active est de 16 personnes en 2013. Appartements Protégés Ce service de suivi à domicile ou en institution contribue à la continuité des soins en lien avec les secteurs. Il intervient dans le cadre d’un projet de soin individuel personnalisé et concourt à l’accompagnement des personnes en partenariat avec d’autres professionnels de santé, du médicosocial ou du social. La file active est de 35 personnes en 2013. SAMSAH Le Trait d’Union (Service d'Accompagnement Médico-Social pour Adultes Handicapés) Ce service médico-social de suivi à domicile intervient dans le cadre d’un projet individuel personnalisé, prenant en compte les champs d’intervention suivants : la santé, la vie quotidienne, l’accès ou le maintien au logement, la gestion administrative et budgétaire, l’intégration sociale et à la vie relationnelle, la vie professionnelle. C.A.T.T.P. BACHELARD Le Centre de Jour BACHELARD est une structure de soins et de thérapie. Centre d’Accueil Thérapeutique à temps partiel (CATTP), il contribue à favoriser une existence autonome par des actions de soutien individuel et de thérapies de groupe. La file active est de 231 personnes en 2013. Atelier Thérapeutique A.R.D.O.R. Cet atelier vise à utiliser la réalité du travail comme outil thérapeutique afin de faire émerger chez les patients des capacités de création, de satisfaction et d’identité. La file active est de 23 personnes en 2013. Atelier du Cèdre L’atelier du Cèdre a pour vocation première le soin en participant, en liaison avec les unités d’hospitalisation, à la prise en charge globale de patients au long cours à travers les activités proposées. L’atelier thérapeutique du Cèdre accueille en groupe, sur prescription médicale, les patients autour de diverses propositions de travaux tant institutionnels qu’individualisés dans le cadre d’un accompagnement professionnel infirmier et éducatif. 65 65 Il s’agit d’offrir un soin inscrit dans la durée et dans une approche globale et humanisante de la vie, en proposant un espace « temps/lieu » ressource qui, au travers de l’Activité, du Faire et Faire ensemble doit permettre : d’accompagner la personne et de dynamiser son projet de vie, de maintenir, développer et valoriser ses capacités et compétences individuelles et sociales, de préparer éventuellement à une orientation extrahospitalière. Art-Thérapie L’atelier d’Art-Thérapie est une structure de soin intra-hospitalière qui organise des prises en charges thérapeutiques axées sur la dynamique des processus d’expression. Unité d’Hospitalisation ARC-en-CIEL et OASIS Ces 2 unités unité accueillent 24 patients. Elles ont pour mission de donner des soins psychiatriques spécifiques par l’hébergement en hospitalisation complète à des patients déficients mentaux profonds souffrant de troubles graves du comportement. Elle permet d’accompagner ces patients dans les tâches de la vie quotidienne en suppléant aux handicaps ou en facilitant l’accès à l’autonomie. La file active est de 25 personnes en 2013. ELIPSES Prend en charge les besoins en santé mentale des personnes en situation de précarité et d’exclusion par la mise en œuvre d’équipes mobiles spécialisées en psychiatrie selon les modalités définies par la Circulaire 2005-521 du 23 Novembre 2005. 66 LE POLE ET SES EFFECTIFS Total surface FIPG : 11 244 m² L’ACTIVITE ET LES PRINCIPALES PATHOLOGIES PRISES EN CHARGE Indicateurs Nombre de journées en Hospitalisation complète (y compris JB Pussin) Nombre de journées en Hospitalisation à temps partiel (HJ + HN) 2013 2012/2013 26 632 + 1,68 % 0 Nombre de séances en CATTP 18 228 - 4,77 % Nombre d'actes EDGAR (y compris Elipses pour 2013) 10 525 + 74,23 % Nombre d'entrées 23 Nombre de sorties 15 Nombre de nouveaux patients 26 Pourcentage de nouveaux patients 67 67 LES PROJETS, CONTRAT DE POLE 2011, CPOM 2013 I. OBJECTIFS STRATEGIQUES DES CONTRATS DE POLES Toutes les Organiser la FIPG en recherchant les points de convergence entre les structures, unités Réfléchir sur la création d'un pôle médico-social regroupant le FAM (Foyer d'accueil médicalisé) et le SAMSAH (Service d'Accompagnement Médico-Social pour Adultes Handicapés), FRR Gérer le FAM de 20 places, en intra, puis étudier l'extension à 34 places, en 2012, et l'extériorisation de la structure en vue d'une capacité totale de 42 places, Engager une réflexion pour le centre d'ergothérapie, Développer les activités de médiations culturelles et sportives et s'impliquer dans le projet culturel. Réaliser une étude de faisabilité du projet de restructuration des locaux, initiée par SEDEP le Dr Labopin et l'équipe, à partir d'une étude des besoins : créer des petites unités pour déficients profonds. SAMSAH Poursuivre l'extension de la structure : 32 places en 2012, 50 places prévues fin 2013 et extension territoriale au-delà de cette capacité. Créer une Permanence d'Accès aux Soins de Santé en psychiatrie (PASS), ELIPSES Assurer le lien territoire-hôpital pour l'ensemble du département, Etudier les besoins en cours sur demande de la Direction Départementale de la Cohésion Sociale et du Conseil Général. II. ORIENTATIONS CPOM N° 6 : Conforter les missions départementales de soutien et sécuriser et compléter les prises en charges Contribuer à diminuer les hospitalisations supérieures à 90 jours par la recherche d'autres modalités de soins que les unités de psychiatrie générale. N° 11 : Assurer les missions de service public confiées à l'établissement Lutter contre l'exclusion sociale et permettre l’accès aux soins pour les personnes en situation de précarité (ELIPSES, liens entre PASS et ELIPSES, CHRS). 68 POLE C (ISCO) : INTERSECTEUR SUD COT E D’OR DE PSYCHIATRI E INFANTOJUVENILE L’EQUIPE DU POLE : SON ORGANISATION, SON EVOLUTION EDITO L’Intersecteur Sud de Côte d’Or est un immense territoire qui, en chiffres et en termes de population, dépasse largement les quotas préconisés par le Ministère de la Santé sur le territoire national. En effet, nous représentons 4 secteurs adultes ; la recommandation étant généralement de 2 à 3 (bassin de population ISCO : 274 359 dont population moins de 19 ans : 66 988. En comparaison : secteur pédopsy du CHU : 165 355 habitants dont 39 042 moins de 19 ans). La psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent du CH La Chartreuse – pôle C met tout en œuvre pour offrir une organisation des soins la plus adaptée aux besoins et à la répartition géographique de ses habitants. Rappelons que la majorité des unités du pôle est externalisée pour être au plus près de la population, répondant en cela aux missions du secteur. Les caractéristiques de notre pôle sont : - la répartition des unités sur l’ensemble de l’intersecteur au plus près des habitants, - le travail en réseau avec le service de pédopsychiatrie du CHU, - le travail en réseau avec les structures médico-sociales dont l’Adosphère, - le travail institutionnel dans chaque unité permettant l’élaboration de projets de soins personnalisés, - des structures intersectorielles pour la prise en charge des autistes (méthode TEACCH) avec accentuation de la collaboration avec le CRA. INTRODUCTION La psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent continue son engagement dans un esprit d’ouverture. La mise en place de nombreux projets correspondant aux besoins de la population démontre le dynamisme et la motivation de l’ensemble des acteurs du Pôle. Chaque projet : ouverture de l’Hôpital de Jour pour Adolescents le Prisme en 2008, consultation père, mère, bébé, EMDR, thérapie familiale, etc. est le fruit d’une longue réflexion, entre le chef de service, et ses collaborateurs. Certains projets sont aussi mis en place en collaboration avec le secteur de pédopsychiatrie du CHU. La répartition géographique des structures au plus proche de la population nécessite d’avoir une organisation des soins adaptable et pertinente. La diversité et la spécificité des professionnels de pédopsychiatrie rendent le remplacement de ceux-ci difficile lors de leur départ (mutation, départ retraite, maternité…). 69 69 Avec une file active qui progresse d’année en année, le pôle C (Intersecteur Sud de Côte d’Or) continue d’élargir sa collaboration avec les différents partenaires qui gravitent autour de la petite enfance, l’enfance et l’adolescence en termes de territoire. Au travers des différents projets qu’il élabore, le service de pédopsychiatrie s’inscrit dans une politique dynamique et positive de la prise en charge des jeunes. Les différents projets permettant de compléter et diversifier les prises en charge sont : Projet concernant la petite enfance : « Equipe mobile de liaison en périnatalité » «père / mère / enfant », en étroite collaboration avec les maternités du CHU de Dijon et de Beaune ainsi que les services de pédopsychiatrie du CHU, et de pédiatrie du CHU et de l’hôpital de Beaune. Cette nouvelle activité serait en lien avec le projet du développement d’un accueil « père / mère / bébé », (la Fontaine aux Berlingots et Ombrelle). Projet global « prévention /soin » pour adolescents qui se construit sur plusieurs axes : un axe de prévention : travail sur la prévention du suicide et sur les addictions. Et réflexion sur les jeunes en situation de précarité, un axe de soin : faciliter l’articulation des filières de soins du jeune : de la consultation (CMP), aux différents modes de prise en charge : CATTP, HDJ, hospitalisation complète, (réflexion conjointe avec le service de pédopsychiatrie du CHU), un axe éducation thérapeutique : en lien avec l’IREPS. L’action de réseau, avec les partenaires dont la Maison des Adolescents qui travaillent autour de la pédopsychiatrie, reste une de nos priorités pour favoriser et maintenir les enfants dans un cadre au plus près de la normalité. L’ORGANISATION GENERALE Le pôle I.S.C.O est composé de 9 structures déclinées ainsi : 5 structures extra-hospitalières (CMP-CATTP-HDJ) situées sur Dijon, Beaune et Genlis : CMP-CATTP-HDJ « La Fontaine aux Berlingots » à Dijon, accueillant des enfants de la naissance à 6 ans, CMP-CATTP-HDJ « Les Rondeaux » à Dijon, accueillant des enfants de 7 à 12 ans (parfois jusqu’à 16 ans), CMP-CATTP-HDJ « Centre de Guidance Infantile » Beaune, accueillant des enfants de la naissance à 6 ans, CMP-CATTP-HDJ « Arlequin », à Beaune, accueillant des enfants de 7 à 16 ans, 70 CMP-CATTP-HDJ « Centre de Jour du Château » à Genlis, accueillant des enfants de la naissance à 16 ans, CMP-CATTP de pédopsychiatrie de Seurre (antenne implantée sur le CMP adulte de Seurre). 3 structures intersectorielles : CMP-CATTP « Upsilon », extra-hospitalière, spécialisée dans la prise en charge des adolescents, unité intersectorielle avec le CHU de Dijon, accueillant les adolescents de 12 à 18 ans (ou plus pour suivis plus longs), HDJ « Le Prisme », accueillant des adolescents de 12 à 16 ans, CMP-CATTP « Arpège » intra-hospitalière spécialisée dans la prise en charge des enfants autistes ou atteints de troubles envahissants du développement. Une consultation PERE/MERE/BEBE qui se déroule sur le CH au centre opérationnel du Pôle C. 1 unité pédagogique avec du personnel enseignant mis à disposition par l’Education Nationale affecté dans chaque site. L’ORGANISATION MEDICALE L’équipe médicale comporte 7 praticiens hospitaliers étant chacun référent d’une unité : Dr Pierre BESSE : médecin chef de service, responsable de pôle, référent d’Upsilon, Dr Pierre MALBRANCHE : praticien hospitalier, référent de la Fontaine aux Berlingots, Dr Marie-Alix DORLET : praticien hospitalier, référent des Rondeaux, Dr Audrey PINGAUD : praticien hospitalier, référent du Prisme et de l’unité Arpège, Dr Patricia PLUMET: praticien hospitalier (60% ETP), Centre de jour du Château GENLIS, Dr Cécile JACOB : praticien hospitalier (60 % ETP), référent du Centre de Guidance Infantile et de l’unité de Seurre, Dr Stéphanie LECLERCQ : praticien hospitalier contractuel (80% ETP), Centre Arlequin. L’EQUIPE : COMPETENCES, AFFECTATION… Le pôle I.S.C.O comprend des équipes pluridisciplinaires avec des personnels soignants et éducatifs : Grade Effectif en ETPR Cadre supérieur 1 Cadres de santé 5,81 Infirmier(ère)s 22,36 Educateur(trice)s spécialisé(e)s - Moniteur-éducateur(trice)s 12,45 71 71 Grade Effectif en ETPR Orthophonistes 3,87 Psychomotriciennes 5,29 Ergothérapeutes 0,6 Animateurs : musicothérapeutes, arthérapeutes, théâtre, éducateur sportif, 1,8 Psychologues 11,02 Assistantes sociales 2,36 Moniteurs éducateurs 3 AMA 7,17 Adjoint administratif 1,16 Agents des services hospitaliers 5,31 TOTAL 83,2 LES CONCERTATIONS AU SEIN DU POLE Le chef de service organise une réunion avec les praticiens une fois par mois. Le cadre supérieur de santé se réunit une fois par semaine avec les cadres de santé. Une réunion entre les médecins et le cadre supérieur de santé est planifiée tous les trimestres. Les psychologues se réunissent une fois par mois. Les rééducatrices, quant à elles, se réunissent tous les trimestres. Toutes ces rencontres permettent de partager les informations, de débattre des problématiques d’organisation, de personnels, de suivi des projets et d’amélioration des prises en charge. Chaque réunion fait l’objet d’un ordre du jour et d’un compte-rendu. PRESENTATION DES ACTIVITES ARPEGE L’unité Arpège est une unité spécialisée accueillant des enfants autistes, en CATTP et proposant des soins à une population d’enfants âgés de 2 à 16 ans. La file active est de 28 patients en 2013 (24 en 2012). Hôpital de Jour pour Adolescents LE PRISME Le Prisme met à profit la souplesse de l’hospitalisation de jour afin de réduire, voire d’éviter une hospitalisation à temps plein ou de favoriser la mise en place de soins intensifs et personnalisés intégrés dans le cursus scolaire et social de l’adolescent. La file active est de 78 patients en 2013 (79 en 2012). 72 LES RONDEAUX L’unité des Rondeaux est constituée d’un CMP-CATTP-Hôpital de Jour. Cette structure propose des soins à une population d’enfants de 6 à 16 ans pour l’Hôpital de Jour, et jusqu’à 11 ans en CATTP. La file active est de 221 patients en 2013 (211 en 2012). LA FONTAINE AUX BERLINGOTS La Fontaine aux Berlingots accueille des enfants, en Hôpital de Jour, Centre d’Accueil Thérapeutique à Temps Partiel et Consultation Médico-Psychologique, de la période périnatale jusqu’aux 6 ans de l’enfant. La file active est de 128 patients en 2013 (118 en 2012) dont 66 nouveaux patients. Centre de Guidance Infantile L’OMBRELLE L'unité L'Ombrelle est constituée d'un CMP-CATTP-Hôpital de Jour. Cette structure propose des soins à une population d'enfants de la naissance à 7 ans. La file active est de 182 patients en 2013 (181 en 2012), dont 86 vus pour la première fois. UNITE DE PEDOPSYCHIATRIE DE SEURRE La structure enfant-adolescent de Seurre propose d’accueillir les enfants en souffrance psychique de la naissance à 16 ans dans les locaux du CMP adulte du 7ème secteur. Elle dispose d’une journée (le lundi), où la structure est fermée aux patients adultes et les locaux entièrement à disposition des enfants. Il semble que ce fonctionnement ait atteint ses limites. La file active est passée de 95 patients en 2010 à 128 patients en 2013 (123 en 2012). CENTRE DE JOUR DU CHATEAU DE GENLIS Le Centre de Jour du Château est ouvert depuis janvier 1995 sur 4 pôles d’activités (centre médicopsychologique et de rééducation, CATTP, HDJ et Espace Pédagogique). La file active est de 428 enfants en 2013, dont 195 nouveaux (422 en 2012). UPSILON L’unité intersectorielle Upsilon accueille des adolescents de 12 à 18 ans en CMP et CATTP. La file active est de 431 patients en 2013 (406 en 2012). ARLEQUIN Accueille les enfants du bassin beaunois de 6 à 16 ans en 3 pôles d’activités différenciés et complémentaires : Centre Médico-Psychologique (CMP), Centre d’Accueil Thérapeutique à Temps Partiel (CATTP) et Hôpital de Jour (HDJ). La file active en 2013 est de 490 (450 en 2012), avec 250 premières demandes. Mise en place de groupes composés d’adolescents: ADOJOUR (12-14 ans) et ADOSSOIR (13-16 ans). En 2013, nos liens avec le CH de BEAUNE ont été renforcés par la mise en place d’une permanence deux fois par semaine d’une consultation médicale spécialisée dans le service de pédiatrie. Celle-ci a 73 73 permis de renforcer les liens avec ce partenaire privilégié et de simplifier les protocoles d’hospitalisations. La collaboration avec nos différents partenaires, notamment le CMPP de BEAUNE nous permet de cibler plus efficacement les demandes. CONSULTATION PERE/MERE/BEBE La file active est de 67 patientes et de 341 actes. CMP : Consultation nouvellement crée depuis deuxième semestre 2012, enregistrée sous Chartreuse ISCO. LE POLE ET SES EFFECTIFS 74 L’ACTIVITE ET LES PRINCIPALES PATHOLOGIES PRISES EN CHARGE Indicateurs 2012 2013 300 255 5 863 3 905 Nombre de journées en séjours thérapeutiques Nombre de journées en Hospitalisation à temps partiel (HJ + HN) Nombre de séances en CATTP 10 645 Nombre d'actes EDGAR 19 096 28 365 90 + 7,1 % 773 868 Nombre d'entrées Nombre de nouveaux patients Pourcentage de nouveaux patients 38,3 % Principaux diagnostics (4 principaux en %) : Troubles du comportement et troubles émotionnels apparaissant 38,6 % habituellement durant l'enfance ou l'adolescence Troubles du développement psychologique 34,9 % Troubles névrotiques, troubles liés à des facteurs de stress et 13,8 % troubles somatoformes Troubles de la personnalité et du comportement 4,2 % LES PROJETS, CONTRAT DE POLE 2011, CPOM 2013 I. Objectifs stratégiques des contrats de pôles Stabiliser l’activité et adapter les ressources et les partenariats, Faire évoluer les réponses cliniques et organisationnelles au plus près des patients, Stabiliser l'organisation en clarifiant les ressources matérielles ou humaines, au CGI Tous les secteurs Ombrelle à Beaune, Conserver l'antenne d'Auxonne en liaison avec Genlis, Rechercher des locaux adaptés et sûrs pour la FAB et intégrer un accueil père/mère/bébé, Réaménagement des locaux d'Arlequin, Consultations EMDR. Arpège Prisme Renforcer le cadre conventionnel des réseaux notamment avec le CRA et la MDA. Upsilon Seurre Autonomiser la pédopsychiatrie à Seurre. 75 75 II. Orientations CPOM N°3 : Conforter la place de la psychiatrie adulte dans l'agglomération dijonnaise en lien avec le CHU afin d'améliorer notamment l'organisation dans les filières de prise en charge depuis la prévention jusqu'à la réadaptation Offrir un accueil adapté et spécialisé pour les personnes souffrant de dépression. N°5 : En pédopsychiatrie, formaliser avec les deux autres établissements des protocoles et des modalités de prise en charge des enfants et adolescents permettant de répondre aux situations de crises et au suivi des patients en lien avec les structures sociales et médicosociales Consolider la filière ados avec le CHU et Semur en Auxois et les partenaires médico sociaux par l'ouverture d'un CMP orienté sur les troubles nutritionnels et les jeunes suicidant, Conforter les missions et le rayonnement sur le territoire de l’Adosphère par la création d'une équipe mobile de l'Adosphère, Soutenir le projet d’équipe de liaison maman-bébé CHU : création d'une équipe mobile, Conforter les partenariats enfance-handicap-psy (autisme). N°11 : Assurer les missions de service public confiées à l'établissement Développer des actions de recherche, en lien avec le CHU (CCOMS, Centre de psychothérapie). 76 POLE D : STRUCTURES GERIATRIQUES L’EQUIPE DU POLE : SON ORGANISATION, SON EVOLUTION EDITO Pour le pôle D, l’année 2013 a été une année marquée principalement par le suivi du nouveau contrat de pôle, par une nouvelle gouvernance aux Vergers et la mise en place d’infirmières référentes et de sous-commissions, par la poursuite de la réflexion sur le « micro PASA » (Pôle d’Activités Spécifiques Adaptées), et enfin par la préparation de la prochaine certification, notamment à l’approche de la méthode du patient traceur.. Eléments marquants de l’année 2013 dans la prise en charge des résidents et l’organisation du pôle : Les réunions du Conseil de la Vie Sociale en mars (élection des nouveaux membres / avancées du projet Micro PASA / résultats de l’enquête de satisfaction 2012 et plans d’actions / les conditions de vie au travail des agents des Vergers) et novembre (Projet micro PASA, projet café familles, informations sur le nouveau management et les sous commissions), avec affichage des compte rendus sur les panneaux destinés aux familles dans les 2 unités, La poursuite des Projets de Vie Individualisés : systématiques à chaque entrée avec tableau bord, permettant de fédérer les soignants sur la prise en soins des résidents, La poursuite des EPP engagés depuis 2006, avec intégration de l’EPP sur l’hygiène bucco-dentaire (HBD) à celle en cours au CH, mais celle-ci est à relancer du fait du départ de Mme Coquaz, Directrice des soins infirmiers, La poursuite de l’implication des médecins / cadres des Vergers dans la politique qualité du CH, Le projet PASA : revu à minima, sans dotation de personnels supplémentaire, rebaptisé « Micro PASA », finalement validé par les directions fonctionnelles en décembre 2013, pour un démarrage prévu au 15 janvier 2014, La nouvelle organisation managériale des cadres de santé : • Positionnement d’un cadre de santé sur les 2 unités, • Lors des congés du cadre de santé, remplacement de celui-ci par le faisant fonction de cadre supérieur, • Mission d’assistant de pôle pour le FFCSS, • Délégation de certaines missions à l’intendante, la secrétaire, infirmière référente, 77 77 • Nouvelle modalité dans l’élaboration des plannings. La création de sous commissions de travail sur les thèmes suivants: les conditions de vie au travail, sous-commission hôtelière (service aux repas et hygiène des locaux), matériel et travaux, linge et produit d’incontinence, communication. INTRODUCTION Le service EHPAD / USLD « Les Vergers » est un établissement public. Il est ouvert depuis février 1995 à l’emplacement des anciens vergers du Centre Hospitalier La Chartreuse, d’où son nom. En 2013, l’analyse des forces et des faiblesses du pôle révèle le constat suivant : Points forts : la qualité des soins dispensés aux résidents de l’entrée à la fin de vie et la satisfaction de leurs familles, Points faibles : les difficultés de gestion du personnel (absentéisme, demandes de mobilité, motivation du travail en gériatrie). L’activité du pôle est stable depuis plusieurs années. Au 31 décembre 2013, il y a eu 17 sorties (17 décès, tous survenus aux Vergers). La moyenne d’âge des résidents est de 81,39 ans et reste stable également par rapport aux années précédentes. L’ORGANISATION GENERALE L'établissement comprend 75 lits : 42 lits USLD (Unité de Soins de Longue Durée), 33 lits EHPAD (Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes) répartis sur deux unités, Vergers 1 et Vergers 2, respectivement 37 et 38 lits. La qualification USLD ou EHPAD est affectée au résident selon les critères Pathos et non au lit ; elle est actualisé à l’entrée du résident puis chaque année lors d’une coupe Pathos, réalisée par l’équipe médicale et paramédicale. Au rez-de-chaussée se trouvent les services généraux, l’accueil et l’administration, les bureaux médicaux, le secteur de réadaptation fonctionnelle autour du plateau technique kinésithérapie ; également l’aumônerie, le salon de coiffure et le cabinet d’esthétique. 78 L’ORGANISATION MEDICALE L’équipe médicale comporte 2 praticiens hospitaliers : Dr Marie LOMBARD, Médecin gériatre Responsable du Pôle, temps partiel 60%, Dr Martine LÉCHENET, Médecin gériatre à temps plein exercé à 80%. La présence médicale est effective aux Vergers tous les matins du lundi au vendredi et la plupart des après-midi, ou joignables par téléphone les nuits de semaine. Les astreintes de weekend sont organisées en collaboration avec les quatre médecins séniors du Bloc Médical. L’EQUIPE : COMPETENCES, AFFECTATION… Le pôle A comprend des équipes pluridisciplinaires. A noter, les interventions de la coiffeuse, des kinésithérapeutes, et d’un pédicure-podologue du bloc médical. Grade Effectif en ETPR Cadre de santé faisant fonction de cadre supérieur 1 Cadre de santé 1 IDE 12,4 Aides-Soignantes 26,96 ASHQ 15,56 Animateur 1 Art thérapeute 0,6 Intendante 1 Psychologue 0,2 Assistante sociale 0,1 Adjoint des Cadres hospitaliers (ACH) 0,5 Adjoint administratif 1 Maitre ouvrier 2 Kinésithérapeute 0,3 Réparateur en pharmacie 0,4 TOTAL 64,52 LES CONCERTATIONS AU SEIN DU POLE Les réunions institutionnelles entre les cadres de santé et les médecins ont lieu toutes les semaines. Les réunions institutionnelles animées par les cadres de santé avec les agents de leur unité ont lieu tous les trimestres. 79 79 Les cours de gérontologie dispensés par les médecins des Vergers aux agents sont dispensés deux fois par trimestre. Les analyses de pratiques, animés par une psychologue externe au service, sont effectuées trimestriellement dans chaque unité. Les réunions relatives aux EPP (contention, chutes, dénutrition, hygiène bucco-dentaire) et au «groupe douleur» sont planifiées une fois par an. Le Conseil de pôle se réunit également une fois par an. Les Conseils de la Vie Sociale se réunissent quant à eux deux fois par an. Enfin, il est proposé aux familles des résidents de se rassembler aux Vergers de la Chartreuse une fois par an. Toutes ces rencontres font l’objet d’un ordre du jour et d’un compte rendu. PRESENTATION DES ACTIVITES ORGANISATION DE LA PRISE EN CHARGE Accueil du patient : ce thème prioritaire du projet de soins 2010/2015 a conduit à la mise en place d’un groupe de travail pluridisciplinaire à partir de février 2011 : s’en est suivi une refonte du livret d’accueil aboutie en 2012 et une réflexion sur la communication au sein des Vergers. Sortie du patient : le courrier de décès accompagné du bilan complet du séjour du résident est adressé à tous les médecins correspondants dans les 8 jours suivant le décès (indicateur à 100% sur l’audit Dossier Patient). PARTICIPATION AUX DÉMARCHES D’AMÉLIORATION DE LA QUALITÉ ET DE LA SÉCURITÉ DES SOINS Les référents qualité et risques sont maintenus : le Dr Léchenet est référent des risques infectieux et membre du CLIN. Le Dr Lombard est référent de l’EPP au Centre Hospitalier La Chartreuse. Les personnels du pôle participent activement aux : instances CLAN, CLUD, COMEDIMS et Comité du médicament du CH, correspondants hygiène, groupes de travail comme la commission des risques liés aux soins, la commission linge, la prévention des AES. Dossier Patient : concernant l’accès du patient à son dossier, une seule demande d’un ayant droit a été enregistrée en 2012 mais n’entrant pas dans le cadre de la loi, elle a été jugée non recevable. Par ailleurs, un audit a été réalisé en juillet 2012 et présenté lors d’un Staff EPP le 17 janvier 2013. 80 Evaluation des pratiques professionnelles : Troubles nutritionnels : une EPP est en cours depuis 2006 avec suivi de l’indicateur poids/IMC dans les dossiers des résidents ; participation active au CLAN, La prévention des risques liés à la Contention : une EPP en cours depuis 2006 également, avec suivi de l’indicateur % de contentions, La prévention des chutes avec suivi des indicateurs (N chutes et N fractures du col fémoral). ACTIVITES PROPOSEES AUX PATIENTS La population accueillie est très dépendante aussi bien sur la plan des capacités physiques que psychiques ; les animations proposées sont donc adaptées et évaluées, afin de satisfaire au mieux les résidents et leurs familles, également les agents qui participent en collaboration avec l’animatrice et l’art-thérapeute. Nombre de participants Activités Nombre de fois Gymnastique douce 1 fois par mois Entre 5 et 8 Pâtisserie 1 fois par mois 2 Jeux ludiques 6 à 8 fois par mois Entre 1 et 5 Ecoute musicale (intervenants) 4 – 5 fois dans l’année 25 environ par étage Ecoute musicale (support) A chaque atelier individuel ou collectif / séance 1 à 15 Jeux de mémoire 2 à 4 fois dans le mois Individuel ou à 5 Activités manuelles 3 – 4 fois par semaine Entre 1 et 6 Sorties thérapeutiques 1 fois par mois / étage 4 Repas thérapeutiques dépendants 1 fois par mois / étage 5 Repas animation ou pique-nique 1 fois par mois 10 Sorties à pieds De mai à septembre Individuel Activité zoothérapie 5 – 6 fois / an Entre 15 et 20 Manucure – toucher modelage 2 à 4 fois par mois Individuel Relaxation 4 fois par mois Individuel Anniversaire Arrêt Fêtes de l’année 4 fois par an Atelier danse 1 fois par mois de mars à octobre Tous les résidents + familles 10 81 81 ACTIVITES PROPOSEES PAR L’ART-THERAPEUTE Les ateliers individuels (23 résidents) peinture : acrylique, gouache, aquarelle, craies et pastels, modelage, argile, pâte à modeler, collage. mosaïque, plâtre. Les ateliers collectifs (15 résidents) se déroulent dans l’un des cantons du service. Activité jardinage, Atelier collectif : peinture, collage, modelage…, Atelier couture. L’œuvre collective (sculpture) réalisée par les résidents et les personnels des Vergers, dans le cadre de la « semaine bleue ». LE POLE ET SES EFFECTIFS Total surface pôle D : 3 489 m² 82 L’ACTIVITE ET LES PRINCIPALES PATHOLOGIES PRISES EN CHARGE Indicateurs Nombre de journées en Hospitalisation complète Nombre de nouveaux patients Nombre de sorties Retour de mutation : Nb d'hospitalisations : - Psychiatrie - Médecine - Chirurgie - SAU / SOC Nb total de jour(s) d’hospitalisations - Psychiatrie - Médecine - Chirurgie - SAU / SOC Provenance CH Extérieur 2013 2012/2013 27 105 14 17 + 0,12 % - 0,22 % - 0,05 % 11 3 3 4 1 - 0,26 % 39 6 31 1 5 9 - 0,37 % - 0,1 % Taux d'occupation EHPAD USLD 98,74% 98,97% 98,56% - 0,14 % - 0,01 % - 0,1 % Moyenne d'âge Nb de PA ≤60 ans Nb de PA ≥90 ans 81,39 ans 2 19 - 1,35 % + 100 % 0% 48 - 0,04 % 62 12 1 216 + 8,77 % - 7,69 % - 66 % + 50 % 463 +4% Nombre de contentions Troubles des fonctions supérieures Majeurs Modérés Sans Nb de chutes PMP (Pathos Moyen Pondéré : reflète la prise en charge globale des pathologies de tous les résidents) EHPAD USLD GMP (Gir Moyen Pondéré : niveau moyen de dépendance des résidents) EHPAD USLD Etats pathologiques (4 principaux) Psychiatrie Gastro-entérologie Cardio-vasculaire Uro-néphrologie 291 599 873 852 890 74 69 66 65 + 4,2 % - 1,4 % 0% + 14 % 83 83 LES PROJETS, CONTRAT DE POLE 2011, CPOM 2013 I. OBJECTIFS STRATEGIQUES DES CONTRATS DE POLES Le suivi du contrat de pôle sur la trame des objectifs du PS 2010/2015. La poursuite du Micro PASA aux Vergers du CH, complété par un café famille au 2ème trimestre 2014. La préparation à la prochaine certification en avril 2015, avec notamment la méthode du patient traceur. La réflexion sur le prochain projet de service 2015 / 2020. 84 POLE E : STRUCTURES DE PRIS E EN CHARGE SOMATIQU E ET MEDICOTECHNIQUE L’EQUIPE DU POLE : SON ORGANISATION, SON EVOLUTION INTRODUCTION DU CHEF DE PÔLE Le pôle E rassemble le DIM, les activités médicales non psychiatriques, biologiques, odontologiques et pharmaceutiques de La Chartreuse. Au moment où le parcours du patient est privilégié, il permet d’assurer une prise en charge globale des patients, dès leur admission au sein de l’établissement, en cours d’hospitalisation et après leurs sorties, dans une perspective de santé publique. L’existence d’un plateau technique complet au sein d’un établissement psychiatrique constitue un apport original et adapté à nos patients qui souffrent de façon croissante de pathologies intriquées entrainant une morbidité importante. En plus de leurs activités propres, les praticiens du pôle participent ou animent nombre de commissions institutionnelles et groupes de travail (CGRV, CLUD, CLAN, COMEDIMS, Ethique, Qualité). Ils s’impliquent aussi dans les EPP transversales de l’établissement. Cette diversité entraîne quelques fragilités : une certaine dispersion géographique, et un nombre d’agents réduits pour chaque métier, qui rend difficile la mutualisation et handicape les équipes en cas de maladie ; Parmi les points marquants de 2013, il faut d’abord insister sur l’inondation du mois de mai. Au-delà des lourds dégâts matériels, elle a conduit les équipes du Bloc à maintenir une partie de leurs activités dès que possible et jusqu’à la fin des travaux dans des conditions matérielles et psychologiques difficiles. 15 000 dossiers de l’UCDM ont été perdus et une perte d’activité a été subie par la plupart des intervenants. La crue a enfin perturbé le remplacement d’une partie du matériel de radiologie, qui n’a pu fonctionner de façon correcte pendant toute l’année. Plus positifs ont été la montée en puissance de l’activité du dentiste, l’engagement du laboratoire dans la démarche d’accréditation et l’animation par la pharmacie d’un CREX sur le circuit du médicament. Les responsables de chaque structure présentent en détail le bilan de l’année et leurs projets qui viendront s’intégrer au futur projet médical. L’année 2013 a donc été une année difficile, marquée par plusieurs aléas, avec les dégâts et la perte d’activité dus à la crue, pour les équipes du bloc médical, l’absence sur toute l’année de l’un des 2 praticiens pour la pharmacie. Gageons que l’adoption de ce nouveau projet médical, dans un contexte général restreint, puisse tracer une perspective motivante et sécurisante pour les équipes et améliorer la prise en charge des patients dans tous ses aspects. J.L.VAILLEAU 85 85 L’ORGANISATION GENERALE Le pôle est composé de 5 structures : Bloc médical : Suivi somatique des patients hospitalisés au sein des unités, Consultations de médecine interne (Dr Royer), Consultations de médecine gériatrique (Dr Martin Berthole), 4 internes de médecine, Odontologie (Dr Denis), Consultations de spécialités : - ORL (Dr Creuzot), - Ophtalmologie (Dr Chazal Mazza), - Cardiologie (Dr Caillaux), - Pneumologie (Dr Devilliers), - Neurologie (Dr Gras - Dr Noblet), - Gynécologie (Dr Malbranche), - Tabacologie (Dr Maach), - Dermatologie (Dr Sallin – Solary), - Radiologie (Dr Martin), Equipe paramédicale : - Infirmières, - Kinésithérapeutes, - Diététiciennes, - Podologue, Equipe opérationnelle d’hygiène hospitalière Laboratoire d’analyses biologiques Biologiste (Dr Coffart), Biologiste attaché (Dr Bonnet), Cadre de santé partagé avec la pharmacie, Equipe de techniciennes de laboratoire, Secrétariat partagé avec la pharmacie. Pharmacie Pharmaciens hospitaliers (Dr Vailleau et Dr Alizon), 1 interne en pharmacie, Cadre de santé partagé avec le laboratoire, Equipe de préparateurs en pharmacie, Secrétariat partagé avec le laboratoire. 86 Département d’Information Médicale (DIM) Pharmacien hospitalier (Dr Maach), Technicien supérieur hospitalier informaticien, Secrétaire médicale. Unité Centralisée des Dossiers Médicaux (UCDM) Adjoint administratif. L’ORGANISATION MEDICALE ET PHARMACEUTIQUE L’équipe médicale du Bloc Médical Dr Isabelle ROYER : praticien hospitalier médecine interne coordonnateur du Bloc Médical, référent des unités Eole, J.Schotte, Bellevue, Altaïr, USALP, Dr Pascale MARTIN BERTHOLE : praticien hospitalier médecine générale, référent des unités Van Gogh, C. Claudel, Oasis, Gérontopsychiatrie, Cantou, coordonnateur de la gestion des risques associée aux soins, Dr Souad MAACH : praticien hospitalier médecine générale, consultations de tabacologie, référent des unités Rameau, Arc en Ciel, médecin coordonnateur du D.I.M et U.C.D.M, Dr Steeve DUONG : assistant, référent des unités Cassiopée, Unité de la Dépression, Psychiatrie Générale, Buffon et J.B Pussin, Dr Frédéric DENIS : praticien hospitalier, responsable de l’unité fonctionnelle d’Odontologie, 4 internes de médecine générale. L’équipe de la pharmacie Jean Louis VAILLEAU : praticien hospitalier pharmacien, responsable de la pharmacie du CH, chef du pôle E, Brigitte ALIZON : praticien hospitalier pharmacien, Un Interne en pharmacie. L’équipe du laboratoire d’analyses médicales Elisabeth COFFART : praticien hospitalier biologiste, responsable du laboratoire du CH, Bénédicte BONNET : praticien hospitalier biologiste attaché. L’équipe médicale du Département d’Information Médicale et de l’Unité Centralisée des Dossiers Médicaux Dr Souad MAACH : praticien hospitalier somaticien. 87 87 L’EQUIPE : COMPETENCES, AFFECTATION… Grade Effectif en ETPR Cadre supérieur de santé 0,12 Cadre de santé 0,88 Infirmières 2 Kinésithérapeutes 1,7 Diététiciennes 2 Infirmier Hygiéniste 1 Ambulanciers 2 ASH 1,29 Manipulatrice en Radiologie 0,86 Préparateurs en pharmacie hospitalière 4,9 Intendantes 0,2 AMA 2,09 Agent administratif 2,29 Technicien Supérieur Hospitalier 0,5 Techniciennes de laboratoire 3,22 Pédicure/podologue 0,35 TOTAL 25,4 LES CONCERTATIONS AU SEIN DU POLE Jean Louis Vailleau, chef du pôle E, pharmacien, Frédéric Mouchon, assistant du pôle E, cadre supérieur de santé, Joël Fiszka, Directeur délégué au pôle E, Directeur des services financiers, Ghislaine Carrière, assistant de gestion, adjoint des cadres. Des réunions hebdomadaires sont planifiées entre le chef de pôle et l’assistant de pôle. Le chef de pôle et les praticiens hospitaliers se réunissent tous les trimestres. Le Conseil de pôle, lui, se réunit deux fois par an. PRESENTATION DES ACTIVITES BLOC MEDICAL : le Bloc Médical gère l’organisation de la prise en charge somatique selon le parcours du patient. Cette année, il y a eu une forte augmentation des consultations par rapport à 2012, avec 15 130 consultations de médecine somatique dans les unités de soins. 88 UMAO (Unité Médicale d’Accueil et d’Orientation) : une permanence est assurée du lundi au vendredi afin de réaliser un examen somatique d’entrée pour les patients admis au Centre Hospitalier La Chartreuse. Ceci nécessite donc la disponibilité d’un équivalent de médecin temps plein. Cet examen d’entrée est fondamental car il permet de réorienter si besoin le patient, de repérer les pathologies associées et d’initier le suivi somatique. (1407 consultations en 2013). L’audit « dossier patienté » réalisé en août 2013 a montré que 100% des patients ont bénéficié d’un examen somatique. Dans les pavillons d’admissions : une visite journalière est assurée pour régler les différents problèmes somatiques signalés lors du passage à l’UMAO puis par les équipes des unités de soins, sans compter les appels en urgence et l’organisation du suivi somatique à la sortie. L’unité de GERONTOPSYCHIATRIE nécessite un suivi quotidien des patients du fait des pathologies habituelles chez les sujets âgés (intrication somato-psychique constante). L’unité EOLE nécessite également une implication quotidienne, du médecin somaticien : examen systématique d’entrée un lundi sur deux, puis suivi régulier de ces patients. La SEDEP, l’USALP (Unité de Soins et d’Accompagnement Long Personnalisé) et l’Unité JeanBaptiste PUSSIN (Foyer d’Accueil Médicalisé Préfigurateur : Pré-Fam) : ces patients sont pris en charge sur le plan somatique uniquement par les médecins du Bloc Médical qui sont en pratique leur médecin traitant. Les patients de la Fédération de Réinsertion Réadaptation qui sont dans des structures externes sont vus en consultation au Bloc Médical. Des consultations de médecine interne et de médecine générale et de tabacologie sont assurées au Bloc Médical, ainsi que certains soins spécifiques. Les médecins du bloc assurent de nombreuses actions de santé publique dans l’établissement, tant par les consultations que leur participation aux différents groupes de travail et instances (CLAN, CluD, COMEDIMS, CLIN, Hygiène, Comité Tabac…). Pour information, ils ont participé à 395 réunions, 126 synthèses et sont présents dans quasiment toutes les instances. Grâce à une collaboration avec la pharmacie pour les suivis thérapeutiques ainsi qu’avec le laboratoire (transmissions systématiques des examens biologiques perturbés), le suivi somatique des patients hospitalisés est optimisé. La proximité du laboratoire et de la pharmacie permet un échange d’informations rapide et facile avec les équipes soignantes.. L’odontologie a pris toute sa place au sein de l’établissement. Le chirurgien-dentiste à mi-temps a mis en place une activité cohérente de prise en charge odontologique des patients hospitalisés : Prise en charge des soins urgents, Dépistages et mise en place de programmes d’éducation thérapeutique, 89 89 Consultations externes pour les signataires de convention avec le CH ou adressés pour des consultations spécialisés, Formation des personnels médicaux et paramédicaux, Actions de santé publique (Quinzaine du sourire et Handi’sourire), Coopération inter hospitalière pour des projets de recherche multicentrique. Les Médecins spécialistes (1446 consultations) : Ils assurent une fonction essentielle pour le dépistage et le soin des pathologies fréquemment rencontrées : dépistage des cancers (ORL, pneumologie), diagnostic et suivi des comorbidités souvent associées, en particulier du fait du tabagisme et de l’alcoolisme, suivis neurologiques, cardiologiques et ophtalmologiques, prise en charge tout à fait particulière de la gynécologie en psychiatrie. La présence de praticiens attachés spécialistes exerçant au Bloc Médical contribue également grandement à l’accès aux soins de proximité pour les patients hospitalisés au sein du Centre Hospitalier La Chartreuse. L’odontologie : Le chirurgien-dentiste est un élément important de la prise en charge des patients et la création d’un poste de PH à 0.5 est l’élément déterminant du projet bucco-dentaire de l’établissement : 165 consultations(*), 117 actes de chirurgie, 33 prothèses. L’activité externe a permis une facturation s’élevant à 35 876 Euros pour l’année 2013 (patients relevant d’unités Chartreuse ayant un statut d’externe, patients non hospitalisés et patients des 4 structures ayant conventionné à ce jour avec le CH). Une collaboration avec le CH de Semur en Auxois a été mise en place afin de permettre la prise en charge de patients ayant besoins de soins dentaires sous anesthésie générale. (*) L’activité a été quasiment interrompue durant 3 mois suite à l’inondation du 3 mai 2013. L’activité en intra-hospitalier doit trouver un équilibre entre les soins de première nécessité auxquels il faut répondre et la mise en place de programmes de prévention primaire. Pour cela, le transfert de l’activité prévention, dépistage et éducation thérapeutique auprès des infirmiers est indispensable. Le développement de l’activité externe se dessine comme une nécessité face à la demande enregistrée. Centre de référence régionale pour la maladie mentale et les soins somatiques qui y sont 90 associés, l’établissement doit se positionner pour répondre à une demande de soins difficiles à organiser dans les schémas actuels. Enfin, la recherche dans ce domaine est pauvre et le groupe de travail que je pilote doit poursuivre ses travaux pour la mise place d’une étude épidémiologique sur la santé orale des patients schizophrènes hospitalisés au long cours. LABORATOIRE DE BIOLOGIE MEDICALE Les actions prioritaires en 2013 ont été dictées par le calendrier de l’accréditation des laboratoires. Un premier dossier finalisé en décembre 2012 a permis au laboratoire d’avoir la qualification Bioqualité en janvier 2013. Un autre dossier a été envoyé en mai 2013 au Cofrac section santé humaine; il a permis au laboratoire de prouver qu’il satisfait aux exigences portant sur les conditions d’entrée effective dans la démarche d’accréditation (option B). Le nombre d’actes réalisés au laboratoire est de 71 784 soit 55790 sans les forfaits (sécurité et préanalytiques) correspondant à une activité de 1 215 876 B. L’accréditation du laboratoire a été actée comme élément du projet médical. Le prochain dépôt de dossier conduira à une visite du Cofrac, sur site, pendant plusieurs jours avec intervention de deux experts, l’un qualiticien et l’autre référent biologiste. Cette étape demande un investissement en temps très important pour tout le personnel du laboratoire pour finaliser la rédaction des documents et la mise en place effective de toutes les recommandations. PHARMACIE La pharmacie assure la dispensation des médicaments et dispositifs médicaux à l’ensemble des patients hospitalisés. L’analyse de la totalité des prescriptions est effectuée grâce au logiciel Cristalnet, (27 000 prescriptions en 2013). L’approvisionnement annuel en médicaments représente près de 512.000€ (-5.22%) et, pour les dispositifs médicaux, près de 46.000€ en 2012. Le service assure une dispensation à délivrance individuelle pour 115 lits dont 75 de long séjour et EHPAD. Dans l’attente du projet d’automatisation, pour favoriser l’identification des traitements jusqu’à leur administration, une activité de reconditionnement a été poursuivie pour 20 000 unités et un surconditionnement a été instauré pour 37 000 unités sur 5 mois. La tenue régulière d’un CREX pluri-professionnel a permis d’instaurer une dynamique de sécurisation du circuit du médicament. 91 91 Si la psychiatrie et les neuroleptiques retard (NLR) constituent la part principale du budget de la pharmacie, les traitements somatiques tiennent une part importante, l’infectiologie fait l’objet d’une attention particulière pour éviter l’apparition de résistances. 600 000 500 000 400 000 Psychiatrie (hors NLR) NLR Ttt démences Infectiologie Somatique 300 000 200 000 100 000 0 2009 2010 2011 2012 2013 DEPARTEMENT D’INFORMATIONS MEDICALES – UNITE CENTRALISEE DES DOSSIERS MEDICAUX Le Département d’Information Médicale coordonne le recueil de l’activité de l’établissement, participe à l’élaboration des tableaux de bords des pôles, établit les rapports annuels d’activité. Les données d’activité sont envoyées tous les 3 mois à l’A.R.S. Des contrôles qualité et exhaustivité des données sont envoyés mensuellement à tous les services. A partir d’octobre 2013, l’activité de l’unité Eole devient unité de médecine et entre dans le champ du PMSI (T2A). Un nouveau module de Cristal Net est mis en place, les télétransmissions de l’activité deviennent mensuelles, et permettent une valorisation. Le Collège du D.I.M. se réunit deux fois par an : l’activité de l’établissement est analysée de manière détaillée et comparative, un point est fait sur les déploiements des modules Cristal Net. Le D.I.M. est également en charge du déploiement du logiciel Cristal Net et coordonne le groupe de travail correspondant. Mme le Dr MAACH est responsable du projet « dossier patient » et l’ensemble de l’équipe du D.I.M. est membre de la cellule d’identitovigilance. L’Unité Centralisée des Dossiers Médicaux recense 185 958 dossiers. L’année 2013 a été marquée par la crue qui a malheureusement détruit 15 045 dossiers. Les secrétariats détiennent les dossiers des années 2010 à 2013. Nous sommes toujours dans l’attente d’un nouveau logiciel d’archivage qui permettrait un gain de place lors du classement des nouveaux dossiers. Consultation de tabacologie La consultation d’aide au sevrage tabagique débutée en décembre 2011 accueille des patients hospitalisés ou suivis dans les structures extrahospitalières. 92 224 consultations ont été réalisées en 2013 et 243 en 2012. A noter que l’indisponibilité des locaux du Bloc Médical pendant plusieurs semaines a ralenti l’activité de tabacologie. Objectifs stratégiques des contrats de pole Aider à l’optimisation de la valorisation de l’activité de l’unité Eole, Poursuivre le travail dossier patient, Intégrer l’amélioration de l’exhaustivité du recueil d’activité dans les contrats de pôles, Déploiement de l’informatisation : intégrer les comptes rendus d’hospitalisation dans Cristal Net, expérimenter le dossier patient aux Vergers, déployer l’agenda électronique. LE POLE ET SES EFFECTIFS ODONTOLOGIE Dr DENIS Total surface pôle E : 1 915 m² L’ACTIVITE ET LES PRINCIPALES PATHOLOGIES PRISES EN CHARGE Indicateurs Nombres de consultations ou actes par spécialité : Cardiologue Dermatologue Gynécologue Neurologue Ophtalmologue ORL Pneumologue + radio thorax Podologue Radiologue Somaticiens 2013 133 44 71 26 236 265 489 1 356 397 15 130 2012/2013 - 68 % - 16 % - 50 % - 56 % - 25 % - 7,5 % - 27 % +4% + 20,7 % 93 93 LES PROJETS, CONTRAT DE POLE 2011, CPOM 2013 I. OBJECTIFS STRATEGIQUES DES CONTRATS DE POLE BLOC Adapter le fonctionnement du bloc à la nouvelle loi du 5 juillet 2011, Mettre en place le projet bucco-dentaire. Formaliser et élargir un groupe de travail pour avancer vers le dossier patient informatisé pour les versants infirmiers et médicaux, DIM UCDM Obtenir une amélioration de l'exhaustivité du recueil de l'activité, en l'intégrant dans les différents contrats de pôle, Contribuer à l'analyse médico et pharmaco-économique : créer un outil pour croiser les données cliniques et économiques. Mettre en place la sensibilisation aux nouvelles dispositions concernant la sécurisation du circuit du médicament, Poursuivre la coopération avec le CHU : former les étudiants de 5ème année Pharmacie hospitalo-universitaire, accueil externes et internes, garde commune des internes sur les 2 établissements, Maintenir à son niveau la dispensation individuelle et évaluer les moyens nécessaires à son développement et à l'apport de l'automatisation. Assurer dans l'immédiat le déploiement du nouveau Système de gestion de Laboratoire Laboratoire, la mise en service du serveur de résultats dans CristalNet et la prescription connectée. II. Orientation CPOM N°6 : Conforter les missions départementales de soutien et sécuriser et compléter les prises en charge Développer les soins somatiques pour l'ensemble de l'établissement. N°10 : Travailler à l'accréditation des activités biologiques Obtenir l'accréditation du laboratoire et organiser la liaison avec le CHU. N°11 : Assurer les missions de service public confiées à l'établissement Développer des actions de recherche, en lien avec le CHU. 94 Service Communication – 19 septembre 2014