hudson recrute des champions en recrutement

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hudson recrute des champions en recrutement
HUDSON RECRUTE DES
CHAMPIONS EN RECRUTEMENT
Hudson Gazette
Le mercredi 8 juillet 1998
(traduction libre)
L’affiche toute simple « Alan Davis et Associés » n’est certes pas révélatrice de
l’activité incroyable qui règne à l’intérieur du 538 de la rue Principale, ni de la portée
de l’entreprise gérée par le duo composé d’Alan Davis et de son épouse Diane Bates.
Aujourd’hui reconnue comme un chef de file international en matière de recrutement
et de sélection de spécialistes pour des compagnies grosses et petites oeuvrant dans
les secteurs de l’aérospatiale, de l’automobile, des services bancaires, de la défense,
de l’électronique, du pétrole et du gaz, des communications, des pâtes et papiers, de
l’immobilier et du transport, entre autres, cette entreprise met l’accent sur la sélection
de champions (« Picking winners »).
Le mandat de recrutement le plus prestigieux et le plus excitant qui ait jamais été
confié à l’entreprise fut probablement celui qui l’a amenée à trouver quatre
astronautes canadiens pour la NASA. En effet, en 1992, l’Agence spatiale canadienne
a lancé un appel d’offres visant des « scientifiques et ingénieurs spéc
Alan Davis et Associés était au nombre des 17 compagnies qui ont soumissionné. La
sélection finale, où le nombre de concurrents était ramené à deux, était fondée sur
deux critères : les caractéristiques techniques et le prix. «Nous avons battu l’autre
compagnie grâce au prix, de déclarer monsieur Davis. »
Dans le cadre de ce contrat, l’entreprise a reçu 5 300 CV portant sur quatre postes, et
ce au cours d’une période de trois semaines. Les recruteurs ont fait passer des
entrevues aux 50 meilleurs candidats. Selon monsieur Davis, le plus beau compliment
qu’on lui a fait avait trait au caractère équitable de la sélection. Pas une personne ne
s’est plainte du processus.
Par suite de ce mandat, monsieur Davis et sa famille ont été invités par l’astronaute
Dave Williams à visiter Cape Canaveral le printemps dernier. « Les astronautes sont
vraiment des gens extrêmement gentils, explique madame Bates. Ce n’est pas
surprenant puisque l’une des principales exigences à leur sujet est la compatibilité! »
L’entreprise Alan Davis et Associés n’est pas installée dans une tour de verre, dans
un emplacement de grand prestige. De fait, Alan Davis et Diane Bates ont compris
qu’ils pouvaient faire des affaires tout aussi bien, et avec beaucoup moins de stress,
depuis une maison à deux étages entourée d’arbres, où les réunions du personnel
pouvaient se tenir aussi bien autour de la table à pique-nique du jardin que dans l’une
ou l’autre des deux salles de conférence.
Monsieur Davis attribue le changement de perception aux progrès technologiques
réalisés durant les dix dernières années. Il déclare : « De nos jours, les gens se
soucient peu du lieu où vous êtes installés. L’emplacement n’est plus un facteur
déterminant. » Les ordinateurs, le courrier électronique et la messagerie vocale on
changé les méthodes de travail. Il ajoute : « Nous n’envoyons plus les CV par la
poste, nous les transmettons par courrier électronique. Nous sommes à la fine pointe
de la technologie. Nous misons à coup sûr sur les réseaux et le réseautage. »
Exploiter une entreprise en tant que couple ne pose pas de problème non plus.
Madame Bates précise : « Nos rôles sont complémentaires. » Monsieur Davis est
spécialisé en marketing et en gestion de projets, tandis que madame Bates l’est en
finances et en administration. Toutefois, il n’a pas toujours été facile de faire en sorte
que le travail n’empiète pas sur leur vie privée. Monsieur Davis ajoute : « Le plus
difficile, c’est de respecter la frontière entre nos vies professionnelle et privée. Nous
avons convenu qu’il est interdit de parler affaires à la maison. » Même si les parents
le font à l’occasion, les enfants préfèrent que cela ne se produise pas…
Le couple Davis-Bates a quatre enfants (deux garçons et deux filles de 6 à 14 ans). Le
fait de se partager la responsabilité des enfants a aidé les deux époux à devenir des
employeurs souples et très compréhensifs. « Il y a beaucoup de place pour les
concessions mutuelles, révèle monsieur Davis. »
Les 16 employés de l’entreprise, dont bon nombre a aussi de jeunes enfants,
apprécient cette souplesse. L’une d’entre eux, qui a quitté son emploi auprès d’une
grande entreprise dans l’ouest de l’île il y a trois ans pour se joindre à Alan Davis et
Associés à Hudson, affirme qu’elle n’a jamais été aussi heureuse. « C’est comme une
belle grande famille, dit-elle. C’est un endroit merveilleux où travailler. »
Le bureau de Hudson a ouvert ses portes en 1993 au 455, rue Principale (où se trouve
aujourd’hui Pause for Paws), après avoir laissé ses locaux d’un immeuble en hauteur
de Pointe-Claire. Selon monsieur Davis, le prix des loyers à Pointe-Claire est
déraisonnable. Ils sont plus coûteux qu’au centre-ville, d’ajouter madame Bates. Le
couple avait déjà déménagé à Hudson pour y vivre et a ensuite décidé d’y ouvrir un
bureau afin d’éviter la migration quotidienne au centre-ville.
Monsieur Davis remarque : « C’était la première fois que nous avions un bureau où
l’on pouvait ouvrir une fenêtre. »
L’entreprise de Hudson comptait au départ quatre employés et a connu une croissance
fulgurante. Dès 1997, il a fallu penser à trouver plus grand. Par le plus heureux des
hasards, la boutique cadeaux Heidi’s a décidé elle aussi de déménager à peu près au
même moment. Le couple Davis-Bates a décidé que l’endroit était tout indiqué pour
leur entreprise.
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Quand monsieur Davis a laissé l’Angleterre pour venir à Montréal en 1978, il n’aurait
jamais pensé qu’il se réorienterait en recrutement. Natif de Sheffield, monsieur Davis
était ingénieur de structure. Quant à madame Bates, elle est née à Montréal, puis a
déménagé en Angleterre à l’âge de 13 ans. Elle a opté pour une carrière en
comptabilité et en finances. Le couple s’est marié en Angleterre, en 1971.
Monsieur Davis n’a pas pu trouver un emploi d’ingénieur à Montréal (à cause de la
récession), mais il a été embauché par une agence de placement pour s’occuper du
secteur de la haute technologie. Madame Bates a trouvé un poste chez Northern
Telecom comme analyste financière, puis à la Banque Royale au service de la
fiscalité. Aux dires de madame Bates : « Nous étions très orientés vers notre carrière.
Au début, je n’avais aucunement l’intention d’avoir des enfants. » Tout cela a changé,
à l’instar de leur carrière.
Alan Davis a quitté l’agence de placement en 1983 pour fonder sa propre entreprise
de recrutement au centre-ville. À l’origine, nous mettions l’accent sur le secteur de la
haute technologie, mais aujourd’hui, nous oeuvrons dans une vaste gamme de champs
d’activité, par suite de notre restructuration en 1993. «La majorité de nos clients se
trouve au Québec et à Ottawa, explique monsieur Davis. Nous en avons aussi à
Vancouver et aux États-Unis. » L’entreprise s’occupe de recrutement pour le compte
de ses compagnies-clientes, en plus de donner des séminaires aux employés de cellesci pour les aider à recruter des employés plus efficacement elles-mêmes.
Alan Davis et Associés Inc. fait du recrutement partout dans le monde. L’entreprise a
effectuéplusieurs campagnes de recrutement aux États-Unis pour ses clients dans le
domaine de l’aérospatiale. « Les Britanniques sont très heureux de venir s’installer au
Québec, déclare madame Bates. Ils sont très heureux que leurs enfants aient la chance
d’apprendre le français! » L’entreprise s’occupe également de recrutement aux ÉtatsUnis pour des compagnies américaines. « Nous l’avons emporté sur des sociétés
américaines… les frontières géographiques ne comptent presque plus de nos jours,
poursuit monsieur Davis. »
Alan Davis et Associés Inc. (450) 458-3535 - www.alandavis.com
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