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Art de vivre HOSTETTLER Art de vivre Emilie Boiron «Ma nouvelle vie à Gstaad» Elle a choisi la montagne, la nature, l’air pur… et aussi le luxe et le chic. Ex-Miss Suisse romande, ex-animatrice à la télé, Emilie Boiron a quitté sa ville de Genève pour déménager à Gstaad, où elle est responsable de la boutique de montres Hublot, au cœur de la station bernoise. Une passion, un nouvel art de vivre… «Il y a une ambiance douce et agréable dans la station: on sent le charme de la montagne, mais il y a aussi des boutiques de luxe et une atmosphère raffinée». 14 N U M É R O 3 7 M A I – J U I N 2 013 15 Art de vivre HOSTETTLER HOSTETTLER HOSTETTLER Art de vivre «J’ai commencé à refaire toute la décoration. Je garde l’atmosphère du chalet, mais je veux donner une touche plus design, plus moderne». «J’aime les montres Hublot et c’est pourquoi j’ai accepté d’être responsable de la boutique. J’aime les présenter à des clients, les faire connaître, remplir mon rôle d’ambassadrice de la marque». 16 N U M É R O E «J’ai commencé l’équitation, j’en rêvais depuis longtemps. Je monte deux ou trois fois par semaine». lle a déménagé du jour au lendemain, au mois de novembre dernier, sur un coup de tête qui n’en était pas un. Depuis son élection comme Miss contres, des contacts, des envies diverses et variées, des carrières esquissées ici ou là, notamment dans le domaine de l’immobilier et de la décoration qu’elle connaît Gstaad, je me suis tout de suite dit: la montagne c’est trop bien et je suis venue. C’est un job qui me correspond bien, je peux diriger seule, donner des idées, nouer des c’est l’ambiance: les gens sont tellement gentils, tout est propre et bien organisé, il y a des bars, des restos où l’on mange très bien, le service est juste magique. Il y a dit-elle. Il y a des Suisses, bien sûr, mais les gens viennent de partout». Et puis, Emilie Boiron veut aussi élargir ses activités: elle a des projets dans l’immobilier, à Gstaad Suisse romande, en 2002, la belle Genevoise Emilie Boiron avait tâté à toute sorte d’activités: mannequinat, photos et défilés de mode, évidemment, mais aussi actrice et animatrice télé en Suisse comme en France, où elle jouait à la blonde dans l’émission de Cauet. Une année à Milan, une année à Paris, des voyages un peu partout… Une formation en joaillerie, aussi, dans une boutique genevoise. Des ren- bien, puisque c’est celui de ses parents. «J’avais besoin de changer, confie Emilie Boiron, je n’en pouvais plus de Genève, j’avais l’impression que c’était toujours la même chose, les mêmes gens, les mêmes boîtes, les mêmes restos. Depuis un an, je travaillais dans une agence immobilière et ça me plaisait beaucoup. Quand on m’a proposé de diriger la nouvelle boutique Hublot à relations avec les gens, mettre en valeur et faire connaître la marque Hublot. En plus, je connais bien Jean-Claude Biver et j’ai été longtemps ambassadrice de Hublot!». La Genevoise a pris ses marques et s’est sentie tout de suite chez elle à Gstaad. «J’ai trouvé un appartement, dans un chalet plein de charme, à cinq minutes du centre. L’air est pur, c’est le top du top. Ce qui m’a plu immédiatement, aussi une vie sociale très intense: je vais sans arrêt à des cocktails, les gens s’invitent beaucoup, c’est très dynamique et joyeux». Emilie Boiron, en tout cas, semble rayonner: plus belle que jamais, et toujours aussi élégante, l’ex-reine de beauté fait désormais très femme d’affaires. Sa boutique Hublot, très design, très brute, est devenue un lieu qui compte dans la station. «La clientèle est très internationale, et ailleurs en Suisse romande. De mère gruérienne et de père valaisan, l’ex-miss Suisse romande aime cette culture alpine, vraie et authentique. Elle parle bien le suisse-allemand, d’où son sentiment d’être à l’aise, en terrain connu. Et si les affaires la mobilisent, elle n’en oublie pas moins le plaisir et le sport: ski, randonnée, golf, équitation. n 3 7 François Valle M A I – J U I N 2 013 17