uqam plan de cours - Département de philosophie
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UQAM PLAN DE COURS Session Hiver 2006 TITRE DU COURS : HEIDEGGER CODE DU COURS : PHI-4018 Horaire : Lundi, 18h00 Responsable : Daniel Cayer Mess. voc. : 987-4377 (9368#) Local : DS-1520 DESCRIPTION (du cours selon l’annuaire) Étude globale de la pensée de Heidegger et de son influence déterminante sur le cours de la philosophie occidentale, de manière à apprécier l’essentiel de son apport. Contenu du cours Heidegger compte sans aucun doute parmi les philosophes qui ont le plus marqué le XXe siècle. Son œuvre majeure, Sein und Zeit, fut et et demeure considérée comme une contribution importante et originale à la phénoménologie, l’herméneutique, l’ontologie et à la philosophie en général. Dès sa parution en 1927, cet ouvrage ébranla la communauté philosophique de l’époque dans la mesure où les positions exprimées rompaient avec la tradition néo-kantienne alors dominante en Allemagne. Bien que de nos jours certains tenants de la philosophie analytique tentent de jeter un discrédit sur l’œuvre de Heidegger, son influence se fait toujours sentir, notamment en phénoménologie, en théorie de l’action de même qu’en philosophie de l’esprit. On s’entend généralement pour affirmer que Heidegger a concentré tout son travail autour d’une seule question, soit celle du sens et de la vérité de l’être. Pourtant, ses premiers enseignements à l’Université de Fribourg (1919-1923) visaient plutôt l’élaboration d’une herméneutique de la facticité, soit une interprétation des structures de la vie facticielle. C’est à cette époque qu’il prit connaissance des travaux de Edmund Husserl avec qui il collaborera jusqu’en 1928, soit peu après la parution de Sein und Zeit et la tentative avortée de rédiger en commun un article sur 1 la phénoménologie pour l’Encyclopedia Britannica. Ainsi, bien que Heidegger se réclamait ouvertement de la phénoménologie husserlienne, sa propre interprétation de la phénoménologie telle qu’exposée dans Être et temps se distingue passablement du projet husserlien. À cet effet, si Heidegger dans un cours de 1925 salue ce qu’il considère être les trois découvertes décisives de la phénoménologie husserlienne l’intentionalité, l’intuition catégoriale et le sens originaire de l’apriori - il déplore néanmoins le fait que ces découvertes demeurent assujetties chez Husserl à une forme de cartésianisme qui bloquerait l’accès à la position expresse de la question de l’être. Dans cet ordre d’idées, on peut considérer que l’analytique existentiale du Dasein telle que développée dans la première section de Être et temps constitue non seulement une reprise de la problématique husserlienne mais aussi et surtout une tentative visant son dépassement. Or, selon Heidegger, ce dépassement de la phénoménologie husserlienne exige que le champ thématique de la phénoménologie passe de l’intentionalité de la conscience à la transcendance du Dasein comme êtreau-monde. La phénoménologie transcendantale devient alors herméneutique dans la mesure où sa tâche première vise l’explicitation des structures ontologiques du Dasein. À travers la lecture de l’analytique existentiale du Dasein, nous examinerons, dans la première partie de ce cours, les grandes lignes de la phénoménologie herméneutique de Heidegger. La deuxième partie du cours sera consacrée à ce qu’il est convenu d’appeler le « deuxième Heidegger », soit aux travaux de Heidegger qui suivent le « tournant » de 1930. Rappelons à cet effet que les deux sections publiées de Être et temps n’auront pas permis à Heidegger de répondre à la question initiale du projet, soit la question du sens de être en général. Si l’œuvre de 1927 aura bel et bien réussi à dégager le sens d’être du Dasein comme temporalité, Heidegger se sera par la suite interdit d’opérer le passage de la temporalité comme sens d’être du Dasein à la temporalité comme sens de être en général. Dans cet ordre d’idées, on peut considérer le tournant comme un changement de perspective qui passe ainsi de la temporalité du Dasein à l’historialité de l’Être qui sera dorénavant interprétée sous l’angle de l’histoire de la métaphysique. La « Lettre sur l’humanisme » nous donne un très bon aperçu de ce tournant et nous permet de voir en quoi la conception heideggerienne de l’essence de l’homme s’éloigne des vues traditionnelles de l’humanisme telles que véhiculées entre autres par l’anthropologie et par l’existentialisme sartrien. Le texte « L’époque des ‘conceptions du monde’ » traite précisément de l’historialité de l’Être en confrontant l’interprétation grecque de l’essence de l’homme dans son rapport au monde à la conception moderne - cartésienne - de l’homme comme subjectum et du monde comme « tableau » ou comme « image conçue », en bref, comme représentation. Cette conception cartésienne du monde serait encore dominante aujourd’hui, soit à l’époque que Heidegger qualifie d’âge de la technique. En ce sens, le texte « La question de la technique » trace la dernière figure, la dernière possibilité de l’histoire de la métaphysique, lorsque le tout de l’étant est désormais compris 2 comme « fonds » destiné à l’ « Arraisonnement », c’est-à-dire à la pro-vocation, au calcul et à la domination par la technique. Or, que reste-t-il, à la fin de la philosophie, comme tâche de la pensée ? Celle, nous dit Heidegger dans « La fin de la philosophie et la tâche de la pensée », de penser l’essence de la vérité comme lieu de la coappartenance entre l’essence de l’homme et l’essence de l’Être. Le sens véritable de l’agir résiderait-il, comme semble le suggérer le dernier Heidegger, dans le penser ? Objectifs Généraux Ce cours vise d’abord et avant tout à fournir aux participants les outils nécessaires à la compréhension des grandes lignes de la philosophie de Heidegger. Il vise également à situer son œuvre dans l’histoire de la philosophie en donnant un aperçu de ses sources comme de son influence sur la philosophie contemporaine. Il vise enfin à développer une réflexion critique. Spécifiques Même si la question du langage chez Heidegger ne sera pas directement abordée dans le cadre de ce cours, nous croyons qu’il est impossible de l’éluder totalement. Ne serait-ce que par ses recours constants à l’étymologie, à la création de néologismes ou de « périphrases-où-tous-les-mots-sont-séparés-par-des-traits-d’union », la pensée de Heidegger a toujours entretenu un rapport très particulier avec le langage. Or, le principal obstacle à la compréhension des textes heideggeriens réside précisément dans cet usage pour le moins singulier de la langue et le fait que nous - lecteurs francophones - ayons accès à ces textes qu’à travers des traductions n’aide certainement pas les choses. Nous tenterons donc de briser cet obstacle en s’efforçant de comprendre la teneur de sens qui se cache derrière la singularité de la conceptualité heideggerienne. C’est ainsi que nous serons en mesure de rejoindre, derrière la complexité du langage, la simplicité du dire et de la pensée. 3 Évaluation (A) Description sommaire a) Rapport de lecture portant soit sur un ou plusieurs paragraphes (§) de Être et temps, soit sur un texte contemporain. b) Rapport de lecture portant sur un texte d’un commentateur figurant dans la bibliographie. c) Dissertation finale Pondération 25% 25% 50% (B) Description détaillée a) Le premier rapport de lecture devra porter sur un ou plusieurs paragraphes (§) de « L’analyse-fondamentale préparatoire du Dasein », soit la première section de Être et Temps, ou encore un texte tiré de la première période de l’œuvre de Heidegger (1923-1930). Dans un texte d’environ cinq pages, soit un résumé ou une analyse critique, l’étudiant(e) verra à dégager l’essentiel du texte, c’est-à-dire le thème, l’idée centrale, les arguments sur lesquels elle s’articule, les diverses étapes de l’argumentation de même que la conclusion à laquelle en arrive l’auteur. L’analyse critique se terminera sur une brève critique où l’étudiant(e) identifiera les points forts et les points faibles de l’argumentation, indiquera les perspectives qui auraient échappées à l’auteur, etc. b) Le deuxième rapport de lecture devra porter sur un texte d’un commentateur préférablement tiré de la bibliographie incluse dans le plan de cours. Les exigences sont les mêmes que pour le premier rapport de lecture. c) La dissertation finale portera sur un thème choisi par l’étudiant(e). Elle pourrait, par exemple, porter sur un des thèmes suivants : Heidegger et la question de l’être ; La conception heideggerienne de la phénoménologie ; Le rapport Husserl / Heidegger ; Le Dasein comme être-au-monde ; La question de la vérité chez Heidegger ; Heidegger et les Grecs ; La question de l’humanisme ; Heidegger et la conception cartésienne du monde ; La question de la technique ; Le rôle de la pensée dans l’œuvre de Heidegger ; etc. Dans un texte de 15 à 20 pages, l’étudiant(e) devra développer de façon personnelle une problématique tirée de l’œuvre de Heidegger. La compréhension de la problématique par l’étudiant(e) et sa capacité à réfléchir de façon critique sur cette problématique constitueront les principaux critères d’évaluation. Comme pour les deux travaux précédents, l’étudiant(e) devra porter un soin particulier à la qualité de l’écriture. Rappelons ici qu’une dissertation doit comporter trois parties : 1) une introduction où le thème, les arguments et la conclusion sont clairement identifiés ; 2) la partie principale, soit le développement de ce qui aura été annoncé en introduction ; 3) la conclusion qui reprend les résultats obtenus et qui, de préférence, se termine en 4 ouvrant le débat sur des perspectives qui n’auront pas nécessairement été traitées dans le cadre de la dissertation. Échéancier Les deux rapports de lecture sont à remettre à la mi-session, soit au retour de la semaine de lecture (6 mars). La dissertation finale devra être remise au dernier cours, soit le 10 avril. Calendrier 1ère semaine (9/01) Présentation 2e semaine (16/01) Éléments biographiques Présentation générale du cours Modalités d’évaluation Commentaires sur la bibliographie Heidegger et la phénoménologie (1) Sur les trois « intuitions » décisives de Heidegger. Textes : « Mon chemin de pensée et la phénoménologie » et « Lettre à Richardson ». 3e semaine (23/01) Heidegger et la phénoménologie (2) La critique de la phénoménologie husserlienne. Texte : « Ontologie et temporalité » 4e semaine (30/01) L’analytique existentiale du Dasein (1) 5e semaine (6/02) La question de l’être Texte : Être et temps, pp.27-49. L’analytique existentiale du Dasein (2) 5 La tâche de l’analytique Le Dasein comme être-au-monde Texte : Être et temps, pp.53-67. 6e semaine (13/02) L’analytique existentiale du Dasein (3) La mondanéité du monde Texte : Être et temps, pp.68-99 7e semaine (20/02) L’analytique existentiale du Dasein (4) Le « On » L’être-à Texte : Être et temps, pp.100-140. 8e semaine (27/02) Semaine de lecture 9e semaine (6/03) L’analytique existentiale du Dasein (5) Le souci comme être du Dasein Texte : Être et temps, pp.141-169. 10e semaine (13/03) Le tournant Le regard retrospectif sur Sein und Zeit De la temporalité du Dasein à l’historialité de l’Être Texte : « Lettre sur l’humanisme » 11e semaine (20/03) La question de l’humanisme L’humanitas de l’homme Le débat avec Sartre Texte : « Lettre sur l’humanisme » 12e semaine (27/03) Métaphysique, science et technique (1) 6 L’essence grecque de l’homme VS l’homme des Temps Modernes Texte : « L’époque des ‘conceptions du monde’ » 13e semaine (3/04) Métaphysique, science et technique (2) L’essence de la technique Texte : « La question technique » 14e semaine (10/04) de la Philosophie et pensée Texte : « La fin de la philosophie et la tâche de la pensée » 15e semaine (17/04) Congé Bibliographie Ouvrages de Heidegger HEIDEGGER, M., Interprétations phénoménologiques d’Aristote, Mauvezin, TransEurop-Repress, 1992, 59p. ___________, « Le concept de temps » in Heidegger. 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