Productions - Cinéma Tunisien

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Productions - Cinéma Tunisien
cinéma tunisien - la référence cinéma en tunisie
Productions
Les productions tunisiennes, produites par deux organes que sont le ministère de la culture et l'ANPA (pour la télévision
en support vidéo), restent rares et confidentielles : une dizaine de films sortis depuis 1967 qui traitent des phénomènes
de mutations sociales, du retour à l’identité et du choc de la modernité[2]. Toutefois, certains rencontrent un
certain succès à l'étranger.
La moyenne annuelle de la production cinématographique tunisienne est de trois longs métrages et six courts métrages
par an, cela reste loin de son objectif initial de produire cinq longs métrages et dix courts métrages par an. Ceci est en
partie expliqué par l'absence de laboratoire pour la phase de post-tournage, ce qui oblige un transfert des films à
l'étranger et occasionne une perte de temps et des frais en devises.
Depuis novembre 2006, un laboratoire tunisien privé est mis en service à Gammarth par Tarak Ben Ammar, associé de
Silvio Berlusconi, à la tête du groupe Quinta Communications qui a produit 65 films internationaux et qui dirige un groupe
financier européen dans le secteur télévisuel et des laboratoires de cinéma.
Naceur Ktari en tournage (2000)
Parmi les plus connus figurent Un été à la Goulette (1996) de Férid Boughedir qui fait un flashback sur la petite
communauté de La Goulette à une époque révolue où musulmans, juifs et chrétiens cohabitent dans la tolérance et la
bonne humeur. Halfaouine, l'enfant des terrasses (1990) du même Boughedir a sans doute été le plus grand succès
du cinéma tunisien. Il met en scène un enfant dans le Tunis des années 1960. Nouri Bouzid porte quant à lui sur la
réalité tunisienne un regard sans complaisance. Dans L'Homme de cendres (1986), il traite de la pédophilie, de la
prostitution et des relations entre les communautés musulmane et juive[3]. Dans Bezness (1991), c’est le
tourisme sexuel qui se trouve dans sa ligne de mire[3]. Dans Les Ambassadeurs (1975), Naceur Ktari met en scène des
émigrés maghrébins en France qui y sont confrontés au racisme. Ce film obtient le Tanit d’or du meilleur film
aux Journées cinématographiques de Carthage en 1976, le Prix spécial du jury du Festival international du film de
Locarno la même année et est sélectionné au Festival de Cannes 1978 dans la catégorie «Un Certain Regard».
Les Silences du palais (1994) de Moufida Tlatli a quant à lui été primé par plusieurs jurys internationaux. Premier film
arabe réalisé par une femme, on y découvre la vie dans une maison aristocratique de Tunis à travers les yeux
d’une jeune fille. En 2007, le paysage cinématographique tunisien voit la sortie de plusieurs films recevant un
certain succès auprès du public tel que Making off de Bouzid ou VHS Kahloucha de Nejib Belkadhi.
http://www.cinematunisien.com
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Généré: 22 February, 2017, 12:55

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