à propos de jules dallaire
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à propos de jules dallaire
CONCOURS POUR UNE ŒUVRE D’ART PUBLIC À PROPOS DE JULES DALLAIRE UN GRAND BÂTISSEUR Monsieur Jules Dallaire a débuté dans l’immobilier en 1958. Sa première construction fut une maison unifamiliale. Quarante ans plus tard, il se retrouve à la tête d’un prestigieux empire immobilier. Une réussite qu’il n’aurait jamais imaginé atteindre même dans ses rêves les plus fous. Ce grand bâtisseur a construit une entreprise à son image. C’était un homme de parole, honorable, loyal et honnête. Un entrepreneur de défis et de stratégies. Mais, il ne faisait pas seulement honneur à sa profession. Il faisait d’abord honneur au genre humain. Il a fait siennes les qualités fondamentales de l’être humain, celles qui distinguent l’être rare et lui donnent toutes ses lettres de noblesse. Jules Dallaire était un homme profondément humain, sans prétention, empreint d’une grande simplicité. Sa poignée de main chaleureuse et son sourire généreux demeureront pour tous inoubliables. Travailleur acharné et infatigable, il a su inculquer à tous ceux qui l’entouraient la fierté du travail accompli et celle de faire partie d’une équipe gagnante. Considéré comme un visionnaire doté d’une détermination exceptionnelle, il était une source d’inspiration pour plus d’un. Jules Dallaire était un passionné qui avait l’immobilier dans le sang. Cet homme remarquable a bâti son empire avec des principes de base. Il avait adopté une philosophie d’entreprise et de développement à laquelle il croyait religieusement. Des principes exemplaires qu’il a toujours respectés et qui sont, encore aujourd’hui, appliqués avec rigueur. Entre autre : - Contrôler rigoureusement le taux d’endettement - Maintenir une bonne diversification entre le secteur bureau, commercial et industriel. - Progresser une marche à la fois, sans brûler les étapes. 1 CONCOURS POUR UNE ŒUVRE D’ART PUBLIC Sa philosophie : - Rien n’arrive tout seul. Seulement le travail et l’effort nous font réussir. Monsieur Jules Dallaire avait instauré au sein de sa clientèle un principe de base : Faisons affaire ensemble, invitant tous les clients de Cominar à s’encourager mutuellement dans l’exercice de leurs fonctions. Le client était primordial pour monsieur Dallaire. Chez Cominar, L’approche client est devenue une mission : - Travailler avec les clients - Bâtir avec les clients - Grandir avec les clients « Nos locataires ne sont pas que de simples locataires, ils sont bien plus, ils sont nos clients. Nous éprouvons un énorme respect envers eux, car ils nous ont permis de grandir. Ils font partie de la grande famille de Cominar. » Citation de monsieur Jules Dallaire Cet homme était un grand visionnaire, un géant administrateur et un génie de l’immobilier. Il fonçait contre vents et marées, et réussissait tout ce qu’il entreprenait. Au cours de sa carrière, monsieur Dallaire a été honoré de bien des façons. Il a été nommé l’homme d’affaires de l’année en 1986 par la chambre de commerce de Beauport. Il a reçu le Prix de l’Excellence, en 1996, attribué par le Salon de l’Industrie, du Commerce et de la Culture de Lévis. On lui a remis le Grand Prix de l’Entrepreneur, en juin 1999, décerné par la Chambre de commerce et d’industrie du Québec métropolitain. Il a été récipiendaire du prestigieux titre de Grand Québécois, octroyé par la chambre de commerce de Québec en 2001. Il a reçu le Mérite Stellaris en hommage à un bâtisseur, offert par la Chambre de commerce Charlesbourg-Chauveau le 26 avril 2002. Aujourd’hui, Cominar possède des actifs d’une valeur de plus de huit milliards de dollars, répartis principalement dans les grandes régions de Québec, berceau de son portefeuille immobilier, de Montréal, de l’Ontario, des Provinces atlantiques et de l’Ouest canadien. Monsieur Dallaire a su avec brio prendre une place importante au cœur des Québécois. Il a tout mis en œuvre afin que le FPI Cominar demeure, pour ses clients présents et futurs, une référence de marque dans le domaine de l’immobilier. 2 CONCOURS POUR UNE ŒUVRE D’ART PUBLIC LIEU DE NAISSANCE Ste-Rose-de-Watford voit naître un grand bâtisseur. Jules Dallaire, le douzième d’une famille de quatorze enfants, naît le 13 janvier 1938 dans ce petit village du comté de Bellechasse. Sa mère, Andréa Provost, y habite depuis sa naissance. C’est une femme de lettres qui, bien qu’elle soit née en 1896, a des connaissances en anglais, en sténographie, en musique et en théâtre. Elle écrit également des articles dans Le Soleil et dans certains journaux régionaux de l’époque. Son père, Zéphora Dallaire, est originaire du Massachusetts, aux États-Unis. Il grandit dans le village de Ste-Rose dès l’âge d’un an. Puis, quelques années plus tard, il y gère un commerce de fromager-beurrier. Jules Dallaire, à l’image de son père et de plusieurs de ses frères, obtient avec grande distinction son certificat d’études en industrie beurrière et son certificat d’essayeur de produits laitiers à l’école de laiterie de la province de Québec, à St-Hyacinthe, le 19 février 1955 à l’âge de 17 ans. Mais ce jeune homme prometteur caresse un autre rêve. Jules Dallaire veut construire des maisons. Brisant la tradition familiale, il quitte Ste-Rose à 19 ans pour aller travailler sur la construction en Ontario. Il veut apprendre l’anglais, et surtout, apprendre à construire des maisons afin de devenir entrepreneur en construction. Il se fixe un but : ramasser 5 000,00 $, acheter un terrain à Québec, y construire une maison, la revendre, et ainsi de suite. Un an et demi plus tard, il revient à Ste-Rose avec 10 000,00 $ en poche, et une bonne expérience sur les chantiers de construction. Il s’inscrit à un cours par correspondance de lecture de plans de maisons en juillet 1958, qu’il poursuit avec détermination. Quelques mois plus tard, il quitte le village de Ste-Rose pour s’établir à Québec, la tête remplie d’idées. « Je suis un empileur de briques. » Citation de monsieur Jules Dallaire PREMIÈRE MAISON ET PREMIER IMMEUBLE À LOGEMENTS Jules Dallaire arrive à Québec en 1958 avec 10 000,00 $ en poche afin d’acheter son premier terrain. Il doit demander l’aide de son frère car il n’a pas encore atteint ses 21 ans, l’âge de la majorité à cette époque. Situé sur le boulevard Hawey à Giffard, il paye ce dernier la somme de 1 100,00 $. Il construit enfin sa toute première maison, qu’il revend un peu plus tard au montant de 6 900,00 $, terrain et profit inclus. Il se porte acquéreur d’un autre terrain dans le même secteur, construit une nouvelle maison, et c’est parti. Il devient 3 CONCOURS POUR UNE ŒUVRE D’ART PUBLIC entrepreneur en construction, le plus beau métier du monde. Bien qu’il l’ignore, le jeune Dallaire vient de mettre au monde un empire immobilier. En 1959, il construit deux maisons. L’année suivante, sept à huit maisons. En décembre 1962, il fonde la compagnie Dallaire et Dallaire Ltée avec son frère Hervé. En 1965, il érige cinquante maisons par an. En début d’année 1963, Jules Dallaire décide d’investir dans les résidences multifamiliales. Le jeune entrepreneur, qui avait acquis une bonne expérience en aidant à la construction d’un quatre logements sur la rue Wilbrod à Giffard en 1959 pour son frère Fidèle, poursuit dans la même lignée avec des huit, douze, seize, vingt-quatre, trente-deux et des quarante-huit logements. Vers 1965, il construit alors 150 logements par an. En 1970, Place Versailles voit le jour, un complexe de 150 logements. Un défi pour ce jeune entrepreneur âgé d’à peine 32 ans. Monsieur Dallaire gère alors 1 500 des 2 500 appartements qu’il a érigés. En mars 1977, son frère Hervé se retire pour des raisons de santé. Peu de temps après, l’entreprise change son nom pour La Corporation Immobilière Dallaire qui verra naître une multitude de projets plus audacieux les uns que les autres. « Concevoir, bâtir, rendre à terme, c’est ma passion. » Citation de monsieur Jules Dallaire LES MARCHÉS D’ALIMENTATION DALLAIRE C’est en décembre 1964 que Monsieur Jules Dallaire décide de se lancer dans l’alimentation avec deux de ses frères, Fidèle et Guy. Ensemble, ils ouvrent leur premier marché d’alimentation à Neufchâtel, un magasin d’une surface de 3 000 pieds carrés. Le concept remporte un succès fulgurant. Plusieurs agrandissements sont rapidement effectués. Un quatrième frère, Gilles, se joint au groupe en 1968. Les quatre frères Dallaire décident d’ouvrir un deuxième marché de 8 000 pieds carrés à Charlesbourg, en 1969. Ce dernier est une copie conforme du marché de Neufchâtel. Un petit nouveau de 8 400 pieds carrés voit le jour à St-Romuald en 1971, suivi, deux ans plus tard, d’un autre marché situé à L'Ancienne-Lorette, d’une superficie de 12 800 pieds carrés. En novembre 1975, lors du début de la construction du Carrefour Charlesbourg, le marché de Charlesbourg déménage dans ce tout nouveau centre commercial, son voisin d’en face. Ce dernier atteint alors une superficie de 36 000 pieds carrés, devenant le plus grand marché d’alimentation jamais vu dans la région de Québec. 4 CONCOURS POUR UNE ŒUVRE D’ART PUBLIC Le beurre Dallaire prend rapidement une place prépondérante sur les tablettes des épiciers Dallaire. L’emballage qui le caractérisait demeurera longtemps un coup de cœur pour ces fils de beurrier-fromagers. Alimentation Dallaire acquiert un grossiste en alimentation en septembre 1976, augmentant le chiffre d’affaires total du commerce à plus de 50 millions $. Ti-Gus et Ti-Mousse deviennent les porte-parole des publicités télévisées remportant un succès fulgurant et dont beaucoup se souviennent encore aujourd’hui. Grimpés sur le logo du magasin de Charlesbourg, ils lancent un joyeux : « Si vous n’avez pas d’alimentation Dallaire près de chez vous… déménagez! » Ces humoristes moussent également la sympathique appellation bien connue de tous « Les Petipri Dallaire ». En 1978, Alimentation Dallaire (Déménagez) gagne le prix de la meilleure annonce publicitaire qui a été produite au Canada en cette année (Retail Television in Action 1978 – Certificate of Merit Cross-Canada). Ce prix prestigieux était attribué par TVB Canada (The Television Bureau of Canada). La chaîne d’alimentation est vendue en 1979 à Épiciers Unis. Elle comporte quatre points de vente et un centre de distribution, où l’on y gère plus de 260 employés. Bien connu à cette époque sous ce nom, « Les Petipri Dallaire » resteront pendant longtemps au cœur de la vie des gens de la région de Québec. LE LOUISBOURG Trois fois par an, Jules Dallaire s’offre une semaine de voyage à l’étranger. Partout où il va, le regard qu’il porte sur l’environnement a d’instinct le même but : découvrir de nouvelles façons de construire et de développer. En 1971, après un voyage à Porto Rico, Jules Dallaire revient avec l’idée d’expérimenter un concept de condominiums à Québec. C’est à l’époque de Dallaire et Dallaire Ltée qu’il met sur pied un projet immobilier audacieux de 150 condos sur 21 étages. Un investissement de 7 M$. Il se heurte rapidement à une série d’embûches administratives et réglementaires de toute sorte. Il fait changer la loi pour y introduire la notion de cadastre à la verticale, qui n’existe pas à cette époque, afin de voir l’accomplissement de son projet. Monsieur Dallaire achète un terrain au 380, Grande-Allée Ouest en 1971, et la construction du Louisbourg démarre en grande pompe en début d’année 1972. Il avait décidé de construire des tours solides en béton plein afin de résister aux tremblements de terre. Ce fut l’une des premières interventions de cette nature à 5 CONCOURS POUR UNE ŒUVRE D’ART PUBLIC avoir été effectuée dans la région de Québec. Monsieur Dallaire ne sait pas quel accueil aura son projet auprès des Québécois. Il est étonné de constater qu’ils se vendent tous en à peine deux mois. Un condominium se détaille alors 13 000,00 $ et un penthouse, 27 000,00 $. C’est au cours de cette année que Jules Dallaire connaît ses premières difficultés. Deux grèves de travailleurs de la construction et une augmentation astronomique des coûts des matériaux de construction provoquent du retard dans son projet. Mais ce jeune entrepreneur est tenace et surtout, un homme de parole. Après bien des soucis, le Louisbourg ouvre ses portes à des clients choyés, qui deviendront les premiers acheteurs d’un concept apprécié et recherché encore aujourd’hui à Québec. Les condominiums du Louisbourg furent les premiers à Québec. Ils ont ouvert la voie à tous ceux qui ont développé des complexes immobiliers en copropriété divise. Ces derniers ont bénéficié des actes et des règlements que ce pionnier avait établis dans l’accomplissement de ce grand projet qui a été un événement majeur dans sa carrière d’entrepreneur en construction. Aujourd’hui, le Louisbourg porte toujours bien haut le flambeau de la confiance envers cet homme d’affaires respecté de tous. VOLET COMMERCIAL L’ajout du volet commercial chez Cominar débute en 1962 par l’achat d’un immeuble situé sur la rue de la Canardière, à Québec, portant le nom Le parisien. Cet édifice, comprenant une pharmacie, un nettoyeur et un commerce de musique, était surmonté par treize logements résidentiels. Au sous-sol, on y retrouvait le premier bureau de monsieur Dallaire. C’est en décembre 1964 qu’il acquiert le centre d’achat Neufchâtel, situé dans le carré Dallaire, là où le premier marché d’alimentation Dallaire voit le jour. En 1969, le jeune entrepreneur construit son premier immeuble à vocation commerciale à Charlesbourg. Ce centre offre une diversité de services à la clientèle de ce quartier, bien avant la venue des mégacentres. C’est en 1975 que Cominar érige son premier centre commercial, le Carrefour Charlesbourg. Ce centre de proximité desservant le grand Charlesbourg est accueilli à bras ouvert par la population environnante. Il s’agrandit à trois reprises afin d’offrir une gamme complète et recherchée de services et de produits aux résidents du quartier. Il est aujourd’hui un centre majeur de qualité et surtout un lieu accueillant. Par la suite, monsieur Dallaire se porte acquéreur de l’ancien entrepôt de meubles Gaston Lévesque. Converti en 1984 en un concept novateur à l’époque de vastes halles d’alimentations nommé Les Halles Fleur de Lys, il permet aux commerces d’alimentation de se regrouper en un même endroit et aux agriculteurs de la région de distribuer le fruit de leur labeur dans un point de vente aussi central et recherché. 6 CONCOURS POUR UNE ŒUVRE D’ART PUBLIC Mais, le joyau du portefeuille immobilier de Cominar, le plus grand rêve et la plus grande fierté de monsieur Jules Dallaire, demeure Place de la Cité qu’il construit en 1986. Ce complexe de 560 000 pieds carrés, répartis sur dix étages, représente un investissement majeur de 42 M$. En 1992, l’ancien Place Bellecour est acquis et s’ajoute au complexe sous le nom de Tour Bellecour, qui totalise alors 833 000 pieds carrés. La Tour Cominar s’ajoute en 2004. Ce projet représente une superficie de 225 000 pieds carrés, répartis sur 17 étages. Ce magnifique complexe, jouissant d’une localisation exceptionnelle, totalise aujourd’hui une superficie de 1 million de pieds carrés. Place Lévis s’ajoute au portefeuille de Cominar en 1995. La superficie totale a rapidement été augmentée à 222 000 pieds carrés afin que ce centre commercial desserve adéquatement la Rive-Sud de Québec, avec une plus grande diversité, faisant de Place Lévis un centre majeur de services apprécié de tous les Lévisiens. Les Promenades Beauport sont acquises en l’an 2000. Ce centre commercial, qui subit trois agrandissements importants, totalise aujourd’hui une superficie de près de 547 000 pieds carrés. Avec une toute nouvelle image de qualité, il devient un centre commercial régional majeur desservant l’est de la Capitale nationale. Le FPI Cominar s’étend depuis 1999 du côté de la grande région de Montréal avec plusieurs acquisitions, dont le prestigieux immeuble du 2001, avenue McGill College. Il a fait son entrée dans les Provinces atlantiques en 2010, et dans l’Ouest canadien en 2012 avec l’acquisition, entre autres, du Scotia Center, à Calgary. 7