Mise en page 1 - Festival International du Film d`Amiens
Transcription
Mise en page 1 - Festival International du Film d`Amiens
Cinéma(s) gabonais A vous de choisir 1987. C’est la date des premières projections de films gabonais au Festival d’Amiens. 24 ans plus tard, ce cinéma fait preuve d’une telle richesse et variété qu’une rétrospective lui est dédiée. Celle-ci ne serait pas possible sans l’aide de l’IInstitut Gabonais de l’Image et du Son et de l’IInstitut Français qui ont permis de retrouver et diffuser les copies des premiers films que l’on croyait alors perdus. Plus de prétexte possible donc pour ne pas découvrir ce cinéma qui clame haut et fort son appartenance à l’identité panafricaine à travers des oeuvres sociales et d’une sincérité rare. Dès 12h, un échange avec le public aura lieu au cinéma Orson Welles lors de la rencontre “Le Cinéma au Gabon, aujourd’hui” (en présence de Imunga Ivanga et de la délégation gabonaise du festival), suivi de la projection d’Obali, une fiction qui remet en question la coutume matrimoniale O Bali. Deux autres fictions d’Ivanga seront également diffusées en sa présence à 20h au même endroit : Dôlé, sur les difficultés des enfants des rues et Au bout du fleuve, un court métrage sur la fatalité de certaines vies. Si vous êtes plutôt documentaire, retrouvez Il était une fois Libreville et Sur le sentier du requiem à 10h au Petit théâtre ou encore la programmation de la salle Cinés du monde avec Pierre de M’Bigou et Au commencement était le verbe dès 14h suivi de Tout blanc, tout noir à 16h en présence de l’équipe de tournage ainsi que de la délégation gabonaise. Exclusivité Yang and his gang Jeune, Edward Yang ne voulait pas travailler dans le monde du cinéma, trop commercial pour lui. Mais sa passion pour cet art, et notamment sa branche européenne (Antonioni, Herzog, ...) l’a rattrapé. Il a alors décidé de le révolutionner dans son pays. En 1986, il signe avec Hou Hsiao-Hsien le Manifeste du Nouveau cinéma taïwanais et réalise son troisième long : The Terrorizers, jusqu’à aujourd’hui inédit en France. A l’occasion de sa ressortie en salles par Splendor Films, nous vous proposons de découvrir en avant-première ce thriller réaliste, tendu et élégant, où l’on retrouve des thèmes chers à cet artiste génial, tels que le crime, l’aliénation ou le milieu urbain. Cinéma Orson Welles - MCA - 17h45 Les invités du jour Ils arrivent ce dimanche 13 novembre MOHAMED BENSALAH (Presse) OWELL BROWN (Réalisateur) CORTO FAJAL (Réalisateur) LUCIE KERE (Fespaco) AMBROISE MICHEL (Comédien) ANTOINE ROS (Presse) YVES SIOUI DURAND (Réalisateur) GUY DÉSIRÉ YAMÉOGO (Fespaco) ALEXIS ZABÉ (Directeur de la photographie) 02 Les invités du Festival Ils ne nous quittent plus... 1 nov ‘1 3 1 e h c n a D im Journal du Festival SALEH AHMED FAWZI (Réalisateur) :: MAGLOIRE AMBOURHOUET-BIGMANN (enseignant de littérature africaine) :: BERNARDO ARELLANO (Institutionnel) :: PATRICK BENQUET (Réalisateur) :: VÉRONIQUE BRECHOT (Jury SIGNIS) :: CAMILLE BRUNEL (Presse) :: ANDRÉ CEUTERICK (Festival de Mons) :: SAMIA CHALIA (Réalisatrice) :: RACHIDA CHBANI (Jury SIGNIS) :: CHRISTELLE CORNIL (Comédienne) :: ALBERTO DEL FABRO (Institutionnel) :: FEJRIA DELIBA (Jury FIFA) :: LUCIE DIONE (Cadreuse) :: CARLOS DOMINGUEZ (CNC) :: PIERRE DUCULOT (Réalisateur) :: MARIO DURANDO (Jury SIGNIS) :: JEAN-YVES FISCHBACH (Jury SIGNIS) :: MIMA FLEURENT (Jury FIFA) :: JOSE MANUEL GARCIA (Producteur) :: FREDERIC GAVELLE (Presse) :: BENOIT GINISTY (FIAPF) :: PIERRE-WILLIAM GLENN (Président du Jury FIFA) :: ANGEL GODED (Directeur de la photographie) :: VÉRONIQUE HAMON (CMCAS) :: EMAN HEMEDA (Producteur) :: YASSER HOWAIDY (Corresp. artistique) :: GUIDO HUYSMANS (Institutionnel) :: IMUNGA IVANGA (IGIS) :: CHENG-CHUI KUO (Réalisateur) :: FILEBERTO KURUES (Réalisateur) :: MAIT LAAS (Réalisateur) :: EMMANUEL LABORIE (Réalisateur) :: HUGO LARA (Auteur Lumières mexicaines ) :: VALÉRIE LEPINE (CNC) :: ADELAIDE LEROUX (Jury FIFA) :: WANADI LICHY (Réalisateur) :: NOEMIE LUCIANI (Presse) :: BERNARD MARTINAND (Conservateur) :: ARMANDO MERINO (Jury SIGNIS) :: PHILIPPE MORY (Comédien) :: MURPHY ONGAGNA (Presse) :: SAID-OULD KHELIFA (Presse) :: ALAIN DIDIER OYOUÉ (Réalisateur) :: ALINE PAILLER (Jury FIFA) :: BERNARD PAYEN (Jury Moyen-métrage) :: NICOLA PEREDA (Réalisateur) :: ISABEL RANCANO (FILA 13) :: JEAN-CLAUDE ROBERT (Jury SIGNIS) :: PASCALINE ROSNET :: CATHERINE RUELLE (Presse) :: CATHERINE SABA (Jury SIGNIS) :: JEAN-JACQUES VARRET (Distributeur) :: EDOUARD WAINTROP (Jury FIFA) :: Des f ilms pour tous les âges Un dimanche en famille Le Ciné Parents-Enfants, c’est tous les ans des séances vraiment pas chères (22€ tarif unique), principalement les week-ends et le mercredi, et au Grand théâtre, s’il vous plaît. Mais ce dimanche va encore plus loin, en vous proposant deux films réalisés par des cinéastes prestigieux, histoire d’en mettre plein la vue aux grands comme aux petits... Tout commence à 10h30, avec la projection de Big city de Djamel Bensalah (dont nous reparlerons évidemment beaucoup les jours à venir dans ces colonnes) : dans une petite ville du far west, les enfants se réveillent mais tous les adultes ont disparu, à l’exception d’un vieil homme alcoolique et de l’”idiot du coin”. Avec Eddy Mitchell, Julien Courbey et des enfants épatants. On enchaîne avec Le Royaume de Ga’hoole de Zack Snyder (300, Watchmen) : une esthétique magnifique pour une histoire épique de chouettes et de hiboux, racontée à hauteur d’enfant. De bons moments en perspective, en famille (ou pas) ! Retrouvez chaque jour les images du festival sur http://www.tvamiens.com Textes Jonathan Bertrand, Jade Ghosn, Amélie Kunde, Steven Penuela :: Graphisme olivier.biks :: Photographes Michel Bridoux, Jean-Marie Faucillon, Damien Joire, Mylène Kokel, Loïc Ledoux, Angélique Moyard, Emilie Pillot, Olivier-Paul Thibaut, Daniel Vieira :: Imprimé par nos soins, ne pas jeter sur la voie publique. Nous vous rapellons qu’il n’est pas permis de fumer dans un bâtiment public tel que la Maison de la culture. Festival international du film d’Amiens c/o M.C.A. - Place Léon Gontier - F-80000 Amiens Tél. +33.3.22.71.35.70 • courriel : [email protected] www.filmfestamiens.org Le cinéma gabonais The Terrorizers Séances Parents-enfants 1 nov ‘1 3 1 e Journal du Festival imanch D Films en compétition GRAND THÉÂTRE 10h30 14h30 (Maison de la Culture) ce dimanche 13 novembre Au cul du loup de Pierre Duculot – Belgique/France Le Mec idéal de Owell A. Brown – Côte d’Ivoire Roméo onze de Ivan Grbovic – Canada Les projections du dimanche 13 novembre 02 Sur la planche de Leïla Kilani – Maroc/France/Allemagne PETIT THÉÂTRE 10h00 (Maison de la Culture) CINÉMA 10h00 ORSON WELLES 12h00 (Maison de la Culture) 2ème programme des moyens métrages Un monde sans femmes de Guillaume Brac (France) 1er programme des courts métrages Dirty Laundry de Stephen Abbott (Afrique du Sud) Le Piano de Lévon Minasian (France/Arménie) L’Usine de Aly Muritiba (Brésil) Mokhtar de Halima Ouardiri (Canada/Québec) Qui tient le plus longtemps de Gregorio Muro (Espagne) CINÉ ST-LEU AUDITORIUM 14h00 DUTILLEUX 16h00 Pour profiter pleinement du Festival !! 6€ :: 284 pages :: En vente à l’accueil du festival 18h00 20h00 22h00 GAUMONT 14h30 (Bld de Belfort) 17h00 19h30 22h00 SALLE VIDÉO 14h00 CINÉS DU MONDE 16h00 (Maison de la Culture - 1er étage) MARIE 14h00 DE LOUVENCOURT 15h30 (Lycée Saint-Rémi) Le catalogue avec TOUS les résumés, critiques de films et présentations de tous les thèmes abordés. 10h30 16h00 18h00 19h30 21h30 Made in Picardie On ne se lasse pas des magnifiques images de Paroles de pêcheurs de Jean-Michel Noirey. Comédien, chanteur, peintre, cet artiste éclectique passe derrière la caméra pour nous livrer le quotidien difficile des exploitants de la baie de Somme. Pendant plusieurs jours, le réalisateur accompagne ses sujets et nous fait partager leurs expériences. Un témoignage sincère doté d’une grande sensibilité. Petit théâtre - MCA - 14h 14h15 16h00 17h45 20h00 22h30 (rue Vanmarke) 14h00 (rue Frédéric Petit) Avant première 14h00 16h00 18h00 20h00 Légende films JD CB/JD Dante DB MR PM Gab Mex 17h00 18h15 20h00 BIG CITY - 100’ - (parents/enfants) - JP/DB LE ROYAUME DE GA’HOOLE - 97’ - (parents/enfants) JP IL ÉTAIT UNE FOIS LIBREVILLE - 50’ - Gab + SUR LE SENTIER DU REQUIEM - 20’ - Gab PAROLES DE PÊCHEURS - 52’ + réal - Doc LE CHÂTEAU DES MINEURS - 60’ + réal - Doc - Sur invitation FRANÇAFRIQUE 2 (L’argent roi) - 80’ + réal - Afr SUEURS FROIDES - 128’ - BH !!!SURPRISE!!! EXPLORERS - 109’ - JD RENCONTRE “Le cinéma au Gabon, aujourd’hui” + Imunga Ivanga + délégation gabonaise + OBALI - 90’ - Gab ROMÉO ONZE - 91’ - Comp THE INTRUDER - 84’ - CB/JD THE TERRORIZERS - 109’ - AP + distributeur DÔLÈ - 92’ - Gab /PM+ AU BOUT DU FLEUVE - 24’ + réal - Gab/PM CECI N’EST PAS UN FILM - 75’ - ES Prog. COMPÉTITION CM 1 - 85’ LES GÉANTS - 85’ - ES Prog. NUKUFILM 2 - 72’ - Nuk + Mait Laas UN MONDE SANS FEMMES - 56’ + réal - CMM PÉTULIA - 105’ - CB/JD JERRY CHEZ LES CINOQUES - 90’ - CB/JD Rencontre “LUMIÈRES MEXICAINES” + délégation mexicaine + VAMONOS CON PANCHO VILLA - 92’ - Mex DOUBLE DESTINÉE - 98’ - Mex LIVING SKIN - 47’ + réal + prod. - Afr LA DÉESSE AGENOUILLÉE - 107’ - Mex APPORTEZ-MOI LA TÊTE D’ALFREDO GARCIA - 112’ - Holl-Mex AU CUL DU LOUP - 82’ - Comp + réal + actrice SUR LA PLANCHE - 106’ - Comp LE MEC IDÉAL - 110’ - Comp + réal CABEZA DE VACA - 112’ - Mex PIERRE DE M’BIGOU - 26’ - Gab + AU COMMENCEMENT ÉTAIT LE VERBE (le mvett) - 46’ - Gab TOUT BLANC, TOUT NOIR - 52’ - Gab/PM + équipe du film + délégation gabonaise L’AGENDA ET MOI - 47’ - Afr !!! VOSTF !!! MOUSS ET HAKIM, ORIGINES CONTRÔLÉES - 52’ - Alg LA BLESSURE DE L’ESCLAVAGE - 50’ - Afr JON, FACE AUX VENTS - 77’ + réal - doc SIRA-LES CHANTS DU CROISSANT DE LUNE - 77’ - Afr VONST :: Version originale non sous-titrée Joe Dante Carte Blanche à Joe Djamel Bensalah Mohammad Rasoulof Philippe Mory Cinéma gabonais Lumières mexicaines VOSTA :: Version originale sous-titrée en anglais Holl-Mex Lumières mexicaines à Hollywood BH Bernard Herrmann Nuk Nukufilm Comp Compétition longs métrages CMM Compétition moyens métrages Doc Documentaires RU Rap United CAE Cinéma d’animation européens Evt Evénement JP Jeune Public ES En salles Alg L’Autre Algérie HC Hors compétition Afr Afrique Film surprise Explorers by Joe Dante Trois enfants animés par leurs rêves vont les transformer en réalité et construire eux-même un vaisseau spatial dans leur “laboratoire” afin d’aller à la rencontre des extra-terrestres. Cette programmation restait sous réserve mais la voici lors d’une séance unique. Venez, enfants et plus grands, par curiosité ou par nostalgie, (re)découvrir Explorers de Joe Dante, fiction de 1985 qui a inspiré de nombreux films dont le tout dernier Super 8 d’Abrams. Cinéma Orson Welles - MCA - 10h (entrée libre) Joe Dante à la baguette Perle sur perle Au delà d’être un réalisateur de talent, Joe Dante est également un cinéphile passionné. C’est pourquoi le Festival international du film d’Amiens lui a accordé une carte blanche, dont il a bien su profiter ! Une sélection de pas moins de neuf films, tous plus loufoques les uns que les autres, qui a débuté hier, bat son plein aujourd’hui et continue jusqu’à jeudi... Tout simplement mémorables ! The Intruders - Cinéma Orson Welles - MCA - 16h Pétulia - Ciné St-Leu - 19h30 Jerry chez les cinoques - Ciné St-Leu - 21h30 2 questions à ... Imunga Ivanga Personnalité phare du cinéma gabonais, Imunga Ivanga s’intéresse à la musique, au dessin, à la littérature et au cinéma (dans cet ordre). Il est pourtant un cinéaste accompli, également directeur général de l’IInstitut Gabonais de l’Image et du Son. Dans Dôlé , il y a une vraie présence du hip hop, avez-vous grandi dans cette culture là ? Il y a un documentaire que j’ai produit qui passe dans le cadre de Rap united ; il s’appelle Les Nouvelles écritures de soi d’Alice Aterianus-Owanga, qui est Gabonaise. Il y a un autre film qui s’appelle Home Studio de Murphy Ongagna, jeune réalisateur présent sur le festival, qui retrace l’histoire du hip-hop au Gabon avec des archives extraordinaires, certaines datant des années 80 (ce n’est pas toujours évident de pouvoir en avoir). Ce n’est donc pas une curiosité, cela peut surprendre pour ceux qui ne connaissent pas le Gabon, mais ce n’est pas une imitation car il s’agit là d’une réelle appropriation. Le rap y a différentes couleurs : un rap aux couleurs locales qui s’inspire de la tradition, d’autres qui peuvent avoir une couleur “francophone”, “anglo-saxonne”, “américaine”... Selon vous, quelle a été l’évolution du cinéma gabonais depuis ses débuts ? A l’heure où j’arrive, le cinéma gabonais a déjà une cinquantaine d’années, peu de films mais quelques-uns très remarqués. C’est une autre façon de découvrir le Gabon, d’appréhender notre culture, notre histoire, les Hommes ; de redécouvrir des auteurs qui se sont questionnés sur les préoccupations de leurs époques, dont certaines peuvent encore interpeller les jeunes artistes d’aujourd’hui. Dans cette rétrospective on a plusieurs générations. Je fais partie de la quatrième. Philippe Mory a lui introduit le cinéma gabonais (c’est pour cela qu’il a reçu une Licorne d’honneur). C’est important d’avoir cette espèce de panorama qui remonte le temps jusqu’à aujourd’hui et de voir ces gens qui portent des histoires, des espoirs, des frustrations, des interrogations... Interview du samedi 12, en intégralité sur le site du festival.