La voix de l`Amérique - Accueil

Transcription

La voix de l`Amérique - Accueil
Concert
Vinci
La voix
de l’Amérique
Véronique Sanson
Le passage outre-Atlantique de Véronique Sanson
fut un séisme sentimental et un choc musical.
Les années américaines en raconteront
l’histoire au Vinci, le 16 décembre.
Le refus de la nostalgie
« Les années américaines »
(Le Maudit, Vancouver, Comment crois-tu que la musique
vienne ?) de Véronique
sont-elles les plus belles de
sa carrière ? C’est au public
15
d’en juger, en l’écoutant
sur la scène du Vinci où elle
revient le 16 décembre. C’est
en tout cas une période où la
chanteuse-pianiste-compositrice se libère totalement,
devenant l’un des grands
noms de la chanson française.
Pour son spectacle, Véronique
Sanson reprend – entre
autres – beaucoup
de ses titres « américains ».
Mais elle refuse la nostalgie.
Les arrangements
sont ceux d’aujourd’hui.
Parallèlement, le livre
est sorti (et sera en vente le
soir du concert). On y trouve
d’étonnantes photos inédites,
des textes et des dessins
manuscrits qui décryptent
la naissance de certaines
chansons. On y apprend
aussi comment Véronique
a découvert le son des
studios américains, ce son
qui lui correspond si bien.
On se promène avec elle au
fil d’une histoire passionnée.
Ces années américaines
ont été un séisme sentimental
mais Véronique Sanson
leur doit sa maturité artistique.
Mercredi 16 décembre
à 20 h 30
Le Vinci
Auditorium
François 1er
Prix des places :
52 et 55 €
Location sur le site
de Tours événements
(www.tours-evenements.com)
et dans les points
de vente habituels.
© Photo Carole Bellaiche
D’un côté il y a le livre,
de l’autre l’album
(et le spectacle). Difficile
de savoir lequel a entraîné
l’autre. Ce que l’on sait,
c’est que l’idée d’un retour
(on verra plus loin qu’il n’est
pas rétro pour autant) vers
« les années américaines »
de Véronique Sanson
est né dans un vieux hangar
à bateau, dans la maison
de ses parents disparus,
lorsque Véronique
et sa sœur Violaine ont
retrouvé de vieux clichés,
des documents, des souvenirs
donc. Ce jour-là, les deux
complices se sont rappelé
l’aventure américaine de la
chanteuse, avec grand amour,
drames et coups de théâtre.
On est en 1972. C’est l’époque
de Comme je l’imagine.
Véronique Sanson commence
à connaître la notoriété
grâce à Michel Berger, son
amour de jeune fille timide
et son producteur. Il faut
se méfier des jeunes filles
timides. Sur un coup de tête,
Véronique plaque tout pour
une star du rock, Stephen
Stills. Elle a vingt-trois ans,
file aux États-Unis
et va découvrir une autre
approche de la musique.
Les amours avec Stephen
Stills seront chaotiques, douloureuses sans doute, mais
elles donneront à Véronique
la maturité musicale, sur
ses partitions et sur scène,
qui lui manquait encore.
Novembre - 2015

Documents pareils