Les bénéfices liés à l`usage des standards GS1 pour l`échange des

Transcription

Les bénéfices liés à l`usage des standards GS1 pour l`échange des
Les bénéfices liés à l'usage
des standards GS1 pour
l’échange des photos produits
étude
Standardimages2015
1
2
3
4
5
Contexte
et objectif
Enjeux de
l’échange
d’images
destinées
au web
Moteurs
pour
l’adoption
du Standard
Image
Freins à
l’adoption
du Standard
Image
Facteurs
clés de succès
p4
p6
p7
p8
p9
Sommaire
2015
étude : les bénéfices liés à l'usage des standards GS1 pour l’échange des photos produits | 3
1
1. Contexte et objectif
2. Enjeux de l’echange d’images destinees au web
Contexte
A la demande de ses adhérents, GS1 France a réalisé, fin
2010, une étude d’opportunité afin de cerner les pratiques
actuelles, les enjeux et les besoins en termes d’échange de
fichiers multimédias (images, vidéos, sons, autres documents,
etc.) entre industriels et distributeurs. Confortés par les enjeux
identifiés et recentrés sur un périmètre plus restreint, les
adhérents réunis au sein de GS1 France ont ensuite défini
une solution pour l’échange d’images destinées au web en
s’appuyant sur les standards GS1 existants (Fiche-produit et
Standard Image international). Cette solution, présentée sous
la forme d’un Guide Technique, s’articule autour de 3 parties :
• Les caractéristiques de références ou cahier des
charges minimum commun à l’ensemble des distributeurs
français : il s’agit de recommandations portant sur certaines
caractéristiques de l’image (ex. : définition, ratio, format,
résolution, poids, etc.) ;
• Les métadonnées : il s’agit de données descriptives
associées à l’image au niveau de la fiche-produit GS1 (ex. :
type de contenu, angle de prise de vue, etc.) ;
• Les règles de nommage des fichiers images.
Afin de valider la pertinence de la solution définie et les
bénéfices opérationnels identifiés dans l’étude d’opportunité,
un pilote a été mené durant 6 semaines par deux « couples »
industriel / distributeur : l’un issu de la grande distribution
(« Industriel 1 » et « Distributeur 1 » dans la suite du document),
l’autre issu de la distribution spécialisée dans le secteur de la
parfumerie sélective (« Industriel 2 » et « Distributeur 2 » dans
la suite du document).
Étude
d’opporunité
Proposition d’une solution
(Guide Technique Projet)
Réduction des coûts et du temps passé
Le secteur de la parfumerie sélective étant déjà organisé autour
d’un standard de facto, plus contraignant que le Standard
Image GS1, les enjeux pour le secteur sont moindres. C’est
pourquoi seuls les résultats du pilote Industriel 1 / Distributeur
Étude
Proposition d’une solution
Pilote
1 ont
été retenus pour
illustrer
les enjeux.
d’opporunité
(Guide
Technique
Projet)Les graphiques
suivants sont basés sur une estimation du temps passé, valorisé
sur la base de 35 k€ (cotisations sociales incluses) pour 218
jours travaillés par an et par ETP (Equivalent Temps Plein).
Objectif
Le présent document a pour objectif d’illustrer les bénéfices
opérationnels identifiés dans l’étude d’opportunité en
s’appuyant sur les conclusions du pilote. Le cas échéant, il pourra
également vous fournir des éléments afin d’argumenter en
interne vos projets relatifs à l’échange de fichiers multimédias
entre industriels et distributeurs.
Cette étude des bénéfices, réalisée entre février et novembre
2011 par GS1 France, est complémentaire de l’étude
d’opportunité et ne saurait s’y substituer intégralement. En
effet, la problématique des échanges de fichiers multimédias
entre industriels et distributeurs est complexe. Les axes
d’analyse sont nombreux : usage, nature des fichiers, secteur
d’activité, maturité des acteurs, source d’approvisionnement,
famille de produit, etc. C’est pourquoi GS1 France a réalisé deux
« photographies » de cette problématique :
• Une photographie grand angle offrant une vision large
mais floue du sujet (étude d’opportunité auprès de 40
entreprises) ;
• Une photographie au téléobjectif offrant une vision nette
mais étroite du sujet (pilote auprès de 4 entreprises).
C’est la juxtaposition de ces deux photographies qui permettra
à chacun d’apprécier les enjeux de l’échange de fichiers
multimédias entre industriels et distributeurs.
9,6 k€
Prise d’image
Mise en forme
•
3 k€
Support d’échange
Recherche et gestion
•
0,2 k€
3,4 k€
6 k€
•
•
• •
•
Coût actuel estimé
pour 100 visuels
Coût cible estimé
pour 100 visuels
Quelques mois
Chiffrage des enjeux pour l’industriel (cas de l’Industriel 1)
Pilote
Solution validée
(Guide Technique Projet)
Pour l’industriel, bien que les coûts unitaires (i.e. pour une
Distributeur 1
seule image) de mise en forme, de recherche et gestion et
Industriel 1
d’échange soient supérieurs en cible, l’élimination des
retransmissions de visuels déjà échangés (original non
-10
-8
-6
-4
-2
0
2
4
stocké, perdu
ou non
partagé
chez le
distributeur)
d’une
part, et la mutualisation de la diffusion des visuels
d’autre part, font diminuer le coût global annuel (i.e.
pour l’ensemble des visuels).
Étude
des bénéfices
Déroulement et livrables du projet Echanges Multimédias
9,6 k€
•
6
8
10
6
8
10
Distributeur 1
109 k€
Industriel
Prise d’image
3 k€
3 k€
0,1 k€
0,1 k€
0,3 k€
Dans le détail :
• Il n’y a pas de coût de mise en forme dans l’existant. En cible,
les coûts de mise en forme concernent principalement le
renommage des fichiers, le redimensionnement des images
n’étant pas valorisé car géré en amont par l’agence de création
Étude
Solution validée
ou le
photographe
des ;bénéfices
(Guide
Technique
Projet)externe
• Les coûts de recherche et gestion concernent la recherche
des images chez l’industriel. En cible, ils intègrent également
la gestion des métadonnées ;
• Les coûts d’échange, actuellement liés à l’envoi d’emails
109 distributeur,
k€
pour chaque
sont remplacés en cible par la
mise à disposition des images sur un espace partagé pour
• des distributeurs ;
l’ensemble
67 k€
• Enfin, les coûts de prise d’image sont européens pour
l’Industriel 1 et ne devraient donc pas évoluer
en cible.
Prise d’image
Mise
en forme
Ce chiffrage ne prend pas en compte les coûts
techniques
et
Recherche,
organisationnels liés à la mise en œuvre du Standard
Image.
collecte et gestion
A titre d’exemple, les coûts de mise en œuvre peuvent inclure
les postes de dépenses suivants (liste non exhaustive) :
• Mise en application du cahier des charges minimum
33 k€
15 k€
commun ; •
13 k€
•
• Achat d’un outil de gestion des images ;
2 k€
8 k€
•
• à disposition
• Construction
de l’hébergement des images mises
Coût actuel estimé
Coût cible estimé
des distributeurs
;
pour 20 000 visuels
pour 20 000 visuels
• Définition et mise en Plusieurs
place des
annéesprocédures de gestion
associées ;
• Formation des utilisateurs ;
• Adaptation de la GDS ;
• Pilotage du projet.
Mise en forme
Support d’échange
67 k€
•
-10
-8
-6
-4
-2
0
2
4
Recherche et gestion
0,2 k€
•
Prise d’image
Mise en forme
Recherche,
collecte et gestion
3,4 k€
4 | étude : les bénéfices liés à l'usage des standards GS1 pour l’échange des photos produits 6 k€
2015
2015
•
•
3 k€
33 k€
•
Perform
15 k€
étude : les bénéfices liés à l'usage des standards GS1 pour l’échange des photos produits | 5
Norm
Storm
2
ilote
Solution validée
(Guide Technique Projet)
Étude
des bénéfices
Étude
d’opporunité
67 k€
•
ion
Prise d’image
Mise en forme
Recherche,
collecte et gestion
k€
33 k€
k€
k€
k€
8 k€
Pilote
Solution validée
(Guide Technique Projet)
Étude
des bénéfices
Amélioration de la qualité et du nombre109dek€ visuels
Prise d’image
Le pilote Industriel Mise
1 /en Distributeur
1 a mis en exergue un
forme
•
•
3 k€
67 k€
Support d’échange
réel gain de qualité
pour le distributeur.
Sur 30 visuels
Recherche et gestion
• échangés, seuls 4 avaient été préalablement obtenus en
0,2 k€
qualité supérieure par le distributeur.
En outre, le Distributeur
1 note une augmentation du
3,4 k€
6 k€
• nombre moyen d’images échangées par GTIN dans
•
3 k€
33 k€
•
le cadre du pilote (2 visuels
contre 1,5
auparavant).
Tous
0,1 k€
0,1 k€
les visuels envoyés •au• Distributeur
1 étant
disponibles de
8 k€
•
•
0,3 k€
Coût actuellongue
estimé
Coût
cible estimé chez l’Industriel
Coût
actuel
estimé
date
en
interne
1,
l’absence
de
pour 100 visuels
pour 100 visuels
pour 20 000 visuels
centralisation
1 années
a
Quelques mois/ partage des images chez le Distributeur
Plusieurs
ainsi pu être illustrée.
3. Moteurs pour l’adoption du standard image
9,6 k€
109 k€
e
Proposition d’une solution
(Guide Technique Projet)
15 k€
•
•
•
13 k€
2 k€
•
Coût actuel estimé
pour 20 000 visuels
Distributeur 1
Coût cible estimé
pour 20 000 visuels
Industriel 1
Plusieurs années
-10
Chiffrage des enjeux pour le distributeur (cas du Distributeur 1)
Pour le distributeur, on constate tout d’abord la disparition
des coûts de prise d’image. En cible, le contrôle du
Distributeur 1
respect du cahier des charges commun et de l’exactitude
Industriel
1 métadonnées constitue l’intégralité des coûts de mise
des
en forme forme qui, en conséquence, diminuent.
0
2
4
6
8
10
Cependant,
dans
le cadre
du pilote,
les coûts de mise en
forme ont augmenté par rapport à l’existant car les visuels
reçus par le Distributeur 1 n’étaient pas détourés. Enfin, la
recherche, collecte et gestion des fichiers multimédias est
minime grâce à l’utilisation d’un DAM.
Distributeur 1
Ce chiffrage ne prend pas en compte les coûts techniques et
organisationnels liés à la mise en œuvre du Standard Image.
A titre d’exemple, les coûts de mise en œuvre peuvent inclure
0
2
4
6
8suivants10(liste non exhaustive) :
les postes
de dépenses
• Achat d’un outil de gestion des images ;
• Définition et mise en place des procédures de gestion
associées ;
• Formation des utilisateurs ;
rform
• Adaptation de la GDS ;
• Pilotage du projet.
Il est également important de noter que les conditions
suivantes doivent être réunies afin de tirer un bénéfice
maximal du Standard Image et d’atteindre le coût cible
présenté ci-dessus :
• Tous les industriels en relation avec le distributeur doivent
adopter le Standard Image ;
• Le Standard Image doit adresser tous les usages, notamment
l’usage planogramme.
-8
-6
-4
-2
0
2
4
6
8
10
Evaluation de l’impact de la solution sur la qualité des visuels
(pilote vs. existant)
Distributeur 1
Industriel
Réduction
en2 ligne
-8
-6des délais
-4
-2de mise
0
4 des6 nouveaux
8
10
produits
En 2011, le Distributeur 2 a dû retarder la publication de
15 produits sur son site de vente en ligne par manque de
Perform
visuel. Or, la présence d’un visuel est d’autant plus critique
Norm
que le produit est nouveau.
Bien que les visuels échangés
dans le cadre Storm
du pilote n’aient pas concerné ces 15 produits,
•
il est raisonnable
deNous
penser que la mise à disposition au
Form
sommes ici
plus tôt des visuels par les industriels pourrait endiguer
ce phénomène.
A contrario, l'absence de visuel n'est pas, à ce jour, pour le
Distributeur 1, un élément bloquant pour la mise en ligne
d’un nouveau produit.
-10
6 | étude : les bénéfices liés à l'usage des standards GS1 pour l’échange des photos produits Prise d’image
Mise en forme
Recherche,
collecte et gestion
15 k€
•
•
Coût cible estimé
pour 20 000 visuels
13 k€
2 k€
Pour l’industriel, une opportunité de rationaliser sa
gestion des images
Aujourd’hui, chaque distributeur a souvent des exigences
spécifiques en termes d’images (angle de prise de vue, qualité
d’image, etc.). Parfois, ces exigences diffèrent d’un usage à
l’autre (web, prospectus, planogramme, etc.). A cela viennent
régulièrement s’ajouter les retransmissions de visuels déjà
échangés (original non stocké, perdu ou non partagé chez
le distributeur). Ce constat est cependant difficile à établir
pour l’industriel car les échanges sont disséminés au sein de
l’entreprise, la vision d’ensemble est morcelée.
L’émergence du Standard Image, c’est l’opportunité de
faire converger les besoins des distributeurs, et donc la
possibilité pour l’industriel, sur le long terme, de s’organiser
de manière performante et optimale pour répondre à ce
besoin unifié.
A noter que certains secteurs d’activité se sont déjà
spontanément organisés. Par exemple, la charte Visuels
Produits du Distributeur 2, globalement plus contraignante
que le Standard Image, sert de référence dans le secteur de
la parfumerie sélective. L’intérêt du Standard Image semble
donc moindre pour ce secteur d’activité.
Pour le distributeur, l’émergence du DAM dans le secteur
de la distribution
Pour le distributeur, la conduite d’un projet DAM (Digital
Asset Management) constitue le principal moteur pour
l’adoption du Standard Image. Le DAM couvre l'alimentation,
l'annotation, le classement, le stockage, la recherche, la
conversion et la diffusion de ressources numériques, comme
des images fixes (photos, illustrations, etc.), des images
animées (vidéos, animations, etc.), des enregistrements sonores
(musique, etc.) et des documents bureautiques. Le DAM se
matérialise au travers d’un outil et de procédures de gestion
associées. En pratique, le périmètre initial d’un DAM se limite
souvent à la gestion d’images fixes.
Par ailleurs, 11 des 13 données échangées font l’objet d’un
traitement automatisé chez le Distributeur 1 (à l’exception
de l’emplacement de stockage du fichier et de la variante
visuelle). Auparavant, seule la face principale du produit
représenté faisant l’objet d’un traitement automatisé en aval.
Enfin, 12 des 13 données échangées sont stockées dans le
Référentiel Multimédia du Distributeur 1 (à l’exception de
l’emplacement de stockage du fichier). Auparavant, seule la
face principale du produit représenté et la résolution étaient
stockées.
Bien que rompus à la gestion de référentiels produits, la plupart
des distributeurs (et industriels) découvrent à peine l’intérêt d’un référentiel multimédia et du DAM. Ces outils devraient
néanmoins se généraliser dans le secteur de la distribution
au cours des prochaines années.
Pour tous, des consommateurs de plus en plus exigeants
Les consommateurs sont de plus en plus avisés et exigeants.
Cela est d’autant plus vrai pour les web-consommateurs. Si
ces derniers toléraient des erreurs de « picking » (préparation
de commande) aux débuts des e-supermarchés, cela leur est
désormais inacceptable. Il en est de même en cas d’absence
de visuel : le taux de conversion (i.e. passage à l’acte
d’achat) chute. Le web est devenu un canal de vente à
part entière. Aussi les cybercommerçants se doivent-ils de
proposer leurs produits dans des conditions proches de l’achat
en magasin. Reproduire sur Internet la liberté de choix en
magasin est un véritable défi pour les distributeurs. L’Image,
au sens large, est l’un des moyens d’y parvenir.
Dans le cadre du pilote d’une part, et de son projet DAM
d’autre part, le distributeur 1 estime que 10 des 13 données
échangées (en métadonnées ou dans le nom du fichier) lui
sont utiles dans ses process internes (à l’exception de nature,
variante visuelle et autre angle de prise de vue). Cela représente
4 métadonnées de plus qu’aujourd’hui.
2015
2015
étude : les bénéfices liés à l'usage des standards GS1 pour l’échange des photos produits | 7
3
Recherche et gestion
•
0,2 k€
Prise d’image
Mise en forme
Recherche,
collecte et gestion
3,4 k€
6 k€
•
•
4
3 k€
33 k€
15 k€
•
k€ standard image
4. Freins à l’adoption0,1du
0,1 k€
•
• marché
Niveau de maturité hétérogène• du
0,3 k€
8 k€
5. Facteurs clés de succès
13 k€
2 k€
•
•
Les exceptions
compatibles Standard• Image mais
Coût actuel estimé Fiche-produit
Coût cible estimé
frein à
Image est
incompatibles
pour 20 000 visuels
pour 20 000 visuels
l’hétérogénéité de la maturité des industriels et distributeurs
Les visuels promotionnels constituent une part importante
Quelques mois
Plusieurs années
sur le sujet. En effet, seuls les acteurs les plus matures sur le
des visuels échangés. Or, dans le cas d’une promotion
sujet sont aujourd’hui intéressés par la définition et l’adoption
consommateur exclusive à un ou plusieurs distributeurs,
du Standard Image. Or, c’est l’adoption du Standard Image
le visuel promotionnel est propre à un distributeur donné
par la majorité des acteurs qui permettra d’aboutir à des
sur une période donnée. Si cette promotion n’entraîne pas
échanges performants et de concrétiser les enjeux identifiés.
de changement de GTIN et que le visuel promotionnel
La rationalisation des échanges de fichiers multimédias entre
est diffusé via la fiche-produit, alors tous les distributeurs
Distributeur 1
industriels et distributeurs est complexe. Elle demande de
abonnés à cette fiche-produit pourront récupérer ce visuel
Industriel 1
la communication, des interactions et des décisions entre
promotionnel et ainsi être informés de l’existence d’une
industriels et distributeurs. C’est pourquoi le modèle « Form,
opération promotionnelle à venir chez l’un de leur concurrent.
-10Storm, Norm
-8
-6
-4
0
2
8 tributaire
10 du support d’échange, le
& Perform »,
conçu
par-2Bruce Tuckman
pour
A4noter que,6 n’étant pas
modéliser la construction de la cohésion d’un groupe,
Standard Image peut tout à fait être respecté dans pareil cas
Étude (caractéristiques
Proposition d’une
Étude
Solution
convient particulièrement pour décrire la démarche engagéed’opporunité
desolution
référence,Pilote
métadonnées
etvalidée
nom du fichier).
(Guide Technique Projet)
des bénéfices
(Guide Technique Projet)
par GS1 France :
Seul l’échange via la fiche-produit n’est pas recommandé.
• Form : initier une dynamique de groupe, s’intéresser aux
DistributeurLe
1 poids du changement, chez les industriels en parbesoins et attentes de chacun ;
9,6 k€
109 k€
Prise d’image
• Storm : initier une convergence,
ticulier
Industriel rassembler autour d’un
Mise en forme
•
•
3 k€
67 k€ multimédias
Support
d’échange de fichiers
standard accessible à tous, même si celui-ci ne répond pas
Chez les industriels,
l’envoi
est
Recherche et gestion
aux besoins de tous ;
généralement très décentralisé (ex. : par enseigne, par usage)
•
Prise d’image
0,2
-10
-8
-6
-4
-2
0
2 k€
4
6
8
10
Mise en forme
• Norm : converger, développer la confiance, la pertinence
et très traditionnel voire archaïque (peu ou pas d’outils ni de
Recherche,
collecte et gestion
et la productivité ;
de procédures). Or, l’adoption efficace du Standard Image
3,4 k€
6 k€
• Perform : travailler sur une base hautement efficace et
implique une démarche mieux outillée et plus centralisatrice
•
•
3 k€images a33minima).
k€
coopérative.
(au niveau du stockage des
Ce constat
15 k€
•
0,1 k€
13 k€
•
s’applique également
aux
distributeurs
dans
une
moindre
0,1 k€
2 k€
8 k€
• •
•
•
•
0,3 k€
Perform
Coût actuelmesure.
estimé
Coût cible estimé
Coût actuel estimé
Coût cible estimé
pour 100 visuels
pour 100 visuels
pour 20 000 visuels
pour 20 000 visuels
En outre,
le pilote a permis de mettre en évidence chez
les
Quelques mois
Plusieurs années
industriels, sinon une incompatibilité d’organisation, du moins
Norm
un non-alignement chronophage en ce qui concerne les règles
de nommage préconisées dans le Standard Image (libellé
Storm
1
produit et/ou angle de prise de vueDistributeur
et/ou résolution
de l’image
•
Industriel 1
vs. GTIN, nature du fichier, principale face représentée, angle
Nous
Form
sommes ici
-10
-8
-6
-4
-2
0 de contenu
2
4 et n°6 séquentiel).
8
10
de prise
de vue
horizontal,
type
Coût actuel estimé
Le principal
pour 100 visuels
Coût cible estimé
l’adoption
du Standard
pour 100 visuels
Dans le cas des échanges multimédias, cela se traduit par
une solution relativement peu contraignante (5 formats,
détourage, transparence, etc.), les distributeurs souhaitant,
dans un premier temps, embarquer le maximum d’industriels
et privilégier ainsi le volume de visuels reçus plutôt que
l’amélioration de la qualité des visuels.
Le pilote a permis d’identifier quelques éléments clés à
prendre en compte lors du déploiement du Standard Image
Pour l’industriel :
• Le cas échéant, impliquer l’agence de création ou le
photographe externe au plus tôt et lui communiquer le
cahier des charges commun ;
• Repenser le stockage des images (centralisation, arborescence
de classement, nom des fichiers, etc.) voire s’équiper d’un
outil ;
• Migrer progressivement en définissant des périmètres de
migration successifs (ex. : par enseigne, par gamme de
produit, etc.).
Pour le distributeur :
• Intégrer l’adoption du Standard Image à un projet DAM ;
• Migrer progressivement en définissant des périmètres de
migration successifs (ex. : par fournisseur, par marché, etc.).
Distributeur 1
Industriel
-10
-8
-6
-4
-2
0
2
4
6
8
10
Evaluation de l’impact de la solution sur le temps passé (pilote
vs. existant)
Perform
Norm
Storm
Form
•
Nous
sommes ici
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étude : les bénéfices liés à l'usage des standards GS1 pour l’échange des photos produits | 9
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Glossaire
Libellés
Définitions
Catalogue électronique
Service qui s’appuie sur les technologies Internet afin de permettre à une entreprise d’administrer la mise à
disposition de ses informations produits auprès de ses partenaires, et à ces derniers, d’administrer l'intégration des
informations reçues, en vue de l’alignement de leurs bases articles réciproques. Ces catalogues peuvent en outre
contenir des informations détaillées telles que, par exemple, les caractéristiques techniques des produits, les
notices d’emploi ou des présentations multimédias.
Cahier des charges minimum commun
Un des 3 volets de la solution définie pour l’échange d’images destinées au web. Il s’agit de recommandations
portant sur certaines caractéristiques de l’image (ex. : définition, ratio, format, résolution, poids, etc.).
DAM
Abréviation de Digital Asset Management (gestion des actifs numériques). Le DAM couvre l'alimentation,
l'annotation, le classement, le stockage et la recherche de ressources numériques, comme des images fixes
(photos, illustrations, etc.), des images animées (vidéos, animations, etc.), des enregistrements sonores (musique,
etc.) et des documents bureautiques. Le DAM se matérialise au travers d’un outil et de procédures de gestion
associées.
EDI
Abréviation d’Echange de Données Informatisé. Echange par télétransmission de données structurées d'ordinateur
à ordinateur selon des formats standard.
ETP
Abréviation d’Equivalent Temps Plein.
Fiche-produit
Document ou message électronique par lequel le créateur d'un produit fournit à ses partenaires toute l'information
relative à ce produit.
GDS
Abréviation de Gestion des Données Synchronisées. Ensemble des processus et outils qui conduisent à la mise à
disposition par l'industriel de données justes et à jour à ses différents partenaires
GDSN
Abréviation de Global Data Synchronisation Network. Réseau constitué d’un ensemble de catalogues électroniques
interopérables reliés par un répertoire global d’informations produits. Ce modèle permet à une entreprise d’utiliser
le catalogue électronique certifié de son choix pour échanger ses informations produits avec ses partenaires dans
le monde entier.
GS1 France
Organisme français de concertation Industrie - Commerce, membre fondateur de GS1, chargé de la diffusion et de
la promotion des standards de communication GS1 : codification, identification automatique (codes à barres,
radiofréquence), langages EDI, etc. Anciennement Gencod EAN France.
GTIN
Abréviation de Global Trade Item Number (code article international). Code unique au plan mondial qui identifie
une unité commerciale. Le GTIN peut être codé sur 8, 12, 13 ou 14 caractères. Ce code est celui qui est transformé
en codesàbarres et échangé dans les messages dans le cadre des échanges dématérialisés.
Métadonnée
Un des 3 volets de la solution définie pour l’échange d’images destinées au web. Il s’agit de données descriptives
associées à l’image au niveau de la fiche-produit GS1 (ex. : type de contenu, angle de prise de vue, etc.).
Standard
Convention et langage adoptés par des organismes autres que les organismes de normalisation. Comme la norme,
le standard définit la structure et la syntaxe des transactions EDI ainsi que la sémantique des données. La seule
différence entre norme et standard est l'approbation ou pas du langage par les instances officielles.
10 | étude : les bénéfices liés à l'usage des standards GS1 pour l’échange des photos produits 2015
2, rue Maurice hartmann
92137 issy-les-Moulineaux cedex
t +33 (0)1 40 95 54 10
f +33 (0)1 40 95 54 49
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