Pourquoi votre écran d`imagerie clinique doit

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Pourquoi votre écran d`imagerie clinique doit
Pourquoi votre écran d’imagerie clinique
doit-il permettre un nettoyage total ?
Comment sa conception aide-t-elle à combattre les IAS ?
Lors du projet d’acquisition d’un nouvel écran d’imagerie clinique, l’hygiène et la désinfection de l’appareil dans son intégralité
sont souvent négligés. Cependant, avec l’augmentation des contaminations (croisées) et l’importance du contrôle des infections,
une conception étanche et hygiénique est devenue indispensable.
Ce livre blanc dresse un état des lieux et cerne les points clés à prendre en compte pour choisir un moniteur à utiliser dans un
environnement clinique.
Les infections associées aux soins (IAS)
représentent un problème majeur, mais
souvent négligé, de santé publique
Les moniteurs d’ordinateur tendent
à être sous-estimés comme sources
possibles d’IAS
Les infections associées aux soins (IAS) sont devenues une problematique largement documenté à l’échelle mondiale. Le nombre de ces infections augmente, et les agents pathogènes - des
bactéries dans la plupart des cas - montrent une résistance croissante aux antibiotiques.
L’essentiel de l’attention donnée à la prévention des IAS s’adresse
aux outils diagnostiques et thérapeutiques invasifs à haut risque,
tandis que l’importance d’outils moins critiques tend à être sousestimée. De plus, les professionnels médicaux se lavent les mains
avec des agents antibactériens, changent de gants et prennent
de nombreuses mesures selon la procédure habituelle pour éviter
la transmission des infections. Cependant, malgré ces précautions, ils peuvent toucher ou réorienter un moniteur d’ordinateur,
ou exécuter d’autres tâches propices au transfert de microbes.
On estime à 1,7 million le nombre de ces infections nosocomiales
survenant chaque année, conduisant à près de 100 000 décès1.
En raison de leur résistance croissante, ces infections deviennent
de plus en plus difficiles et coûteuses à juguler.
Chaque investissement pour combattre
les IAS est économiquement viable
Chaque mesure qui conduit à une réduction des IAS est un investissement significatif pour le bien-être des patients comme
pour l’établissement. La charge que représente les frais de suivi
entraînés par ces infections est énorme : il est prévu, pour un
établissement classique de 420 lits, un budget annuel de 36 mil­
lions de dollars US pour le traitement des IAS2.
C’est pourquoi les stratégies et les équipements qui aident à
prévenir les infections prennent une importance significative, en
particulier dans les lieux de soins critiques tels que les services
des urgences, les unités de soins intensifs, les blocs opératoires,
les suites chirurgicales, les cliniques et les chambres des patients.
Quant aux patients, lorsqu’ils toussent ou éternuent, des germes
sont dispersés dans tous les sens. Une fois que ces germes atteignent une surface dure et sèche, ils peuvent y survivre pendant des jours et même des mois3. Les microbes associés à la
poussière, tels que le SARM et l’acinetobacter, s’installent sur
des surfaces rarement nettoyées ou inaccessibles, telles que
étagères, matériel de réserve, claviers et moniteurs d’ordinateur.
Selon l’université d’Arizona, un poste de travail sur ordinateur
peut porter jusqu’à 10 millions de bactéries, c’est-à-dire 400
fois plus de germes qu’un siège de toilettes ! Outre le clavier,
le contributeur le plus important à ce chiffre est le moniteur
d’ordinateur conventionnel. En dépit de cette réalité, la vaste majorité des hôpitaux n’ont aucune routine de nettoyage des moni­
teurs utilisés dans leurs principales installations cliniques.
2010 National Healthcare Quality Report (NHQR) U.S. Department of Health and Human Services Agency for Healthcare Research and Quality
AHRQ Publication No. 11-0004 March 20112 http://www.advisory.com/daily-briefing/2013/08/05/cms-2225-hospitals-will-pay-readmissions-penalties-next-year
La somme annuelle de 36 millions de dollars US est obtenue sur la base suivante : hôpital de 420 lits; 40 séjours patient par lit,
5 % de taux d’infection ; coût de l’infection 43 000 USD (source : Agency for Healthcare Research and Quality August 2010)
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Persistence of clinically relevant bacteria on dry inanimate surfaces (Kramer et al. BMC Infectious Diseases 2006 6:130 doi:10.1186/1471-2334-6-130)
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La raison en est que les moniteurs d’ordinateur conventionnels
sont difficiles à nettoyer et à désinfecter. Ils ne sont pas protégés
contre :
• l’exposition à des produits chimiques et d’usage intensif,
• la pénétration de l’humidité et des liquides,
• la dissémination des micro-organismes accumulés à l’intérieur.
1. Protection contre l’exposition à des produits chimiques et d’usage intensif
Les liquides qui sont habituellement en contact avec les équipements hospitaliers sont des produits de nettoyage et de désinfection
à base d’alcool, d’alcali, d’eau ou de chlore. Quelques exemples :
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Isopropanol à 100 %
Éthanol à 70 %
0,5 % de chlorhexidine dans de l’éthanol à 70 %
Cidex® (solution de glutaraldéhyde à 2,4 %)
Solution aqueuse d’Haemo-sol à 1 %
Solution chlorée à 250 ppm
Solution de NaCl à 0,9 %
1,0 % d’iode dans de l’éthanol à 70 %
Hexabrix 370
Solution aqueuse d’ammoniac à 1,6 %
« Savon vert » (USP)
0,5 % de chlorhexidine dans de l’alcool isopropylique à 70 %
Produits similaires au liquide de nettoyage optique Cleansafe®
Moniteur d’ordinateur conventionnel
Résultat de la vaporisation directe de produits de nettoyage sur l’écran,
combinée avec le frottement et l’essuyage de l’écran
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UL-60601-1 55 DV.4.3
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Théoriquement, ces liquides ne doivent jamais être utilisés directement sur les moniteurs d’ordinateur conventionnels, car ils risquent
de détériorer l’écran. De plus, pour être efficace, le liquide doit
rester sur l’écran jusqu’à 2 minutes, ce qui peut sévèrement endommager la surface.
Après la composition chimique des produits nettoyants, le point important est de ne jamais utiliser un article à base de papier pour
procéder au nettoyage : les serviettes en papier, les lingettes et le
papier hygiénique sont à proscrire car ils risquent de rayer l’écran.
En règle générale, les moniteurs d’ordinateur conventionnels doivent être nettoyés exclusivement à l’aide d’un chiffon doux humecté
d’eau. À l’inverse des moniteurs d’ordinateur ordinaires, les moni­
teurs de qualité médicale conçus pour un nettoyage intégral ont
une coque protectrice qui supporte parfaitement ces produits nettoyants. Cette coque protectrice est faite de verre trempé inrayable,
spécialement conçu pour un usage intensif au sein d’un hôpital. Les
écrans d’imagerie clinique doivent être conformes aux normes, telles
la norme CEI 60601-1, par conséquent le verre trempé de la coque
protectrice est garanti par un test d’impact bien défini4.
Écran d’imagerie clinique
Un écran d’imagerie clinique doit supporter l’impact d’une sphère pleine en acier de 5 cm de diamètre et pesant 535 gr, tombant en chute
libre d’une hauteur de 1,3 m.
2. Protection contre la pénétration de l’humidité et des liquides
Les moniteurs conventionnels possédant des orifices et des connecteurs ouverts, un liquide de nettoyage ne doit pas être vaporisé directement car il risque de couler à l’intérieur de l’enceinte et
de provoquer une décharge électrique ou un dysfonctionnement.
À l’inverse, les écrans d’imagerie clinique conçus pour un nettoyage intégral sont entièrement étanches à l’humidité et aux
liquides. Le niveau auquel un appareil est étanche est donné par
son indice nominal IP5, dont le premier chiffre indique le niveau
de protection contre les objets pleins, et le second contre les
liquides.
Indice nominal IP sur le panneau avant seulement
Ce moniteur a un indice nominal IP-65, mais seulement pour le
panneau avant. Cela signifie que les côtés et l’arrière du moniteur ne
sont pas étanches et que les produits désinfectants peuvent couler à
l’intérieur.
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Cependant, même si un moniteur possède un indice nominal IP, vous
devez vous assurer que cet indice s’applique à la totalité de l’appareil
et non pas seulement à l’écran. De nombreux moniteurs conventionnels, et même des écrans d’imagerie clinique, n’ont aucun indice nominal IP, ou possèdent un indice nominal IP-65 (étanche à la poussière
et à l’eau) mais uniquement pour le vitrage de protection avant.
Cela signifie que le cache arrière n’est probablement pas étanche, ou
que les câbles et les connecteurs ne sont pas entièrement protégés
par un cache prévu à cet effet. Pourtant, cette protection est essentielle, car la plupart des désinfectants doivent rester sur l’écran jusqu’à
2 minutes pour être efficaces, et ils risquent de pénétrer à l’intérieur de
l’écran par les ouvertures des connecteurs ou les orifices situés sur le
cache arrière. Consultez les caractéristiques techniques dans le manuel
du moniteur pour vérifier son indice nominal IP officiel.
Indice nominal IP complet
Cet écran d’imagerie clinique a un indice nominal IP-32, avant et
arrière. La photo montre le montage du test au cours duquel de l’eau
est vaporisée sur le moniteur selon différents angles (jusqu’à 120°)
pendant 5 minutes. Le test est conduit sur l’avant, l’arrière et les côtés
du moniteur.
CEI 60529: Degré de protection fourni par les enceintes (Code IP). Commission électrotechnique internationale, Genève
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3. Protection contre la dissémination des micro-organismes
accumulés à l’intérieur de l’appareil
Outre les orifices et les ouvertures des connecteurs, les moniteurs
conventionnels sont parfois également équipés d’un système de
ventilation à air. Des tests ont montré que ces moniteurs ventilent vers l’extérieur des particules de poussière et des microorganismes qui se sont accumulés à l’intérieur de l’appareil. Il est
certain que, dans un bloc opératoire, une unité de soins intensifs,
une salle d’oncologie ou un environnement stérile, cela pose un
risque extrêmement élevé d’infection.
Par contre, les écrans d’imagerie clinique, conçus pour être totalement nettoyés, ne comportent ni ventilateurs ni évents.
Un écran d’imagerie clinique avec un indice nominal IP-32 avant
et arrière élimine la chaleur des composants internes critiques
sans ventilateur de refroidissement. Par conséquent, il empêche
l’intrusion des particules de poussière et des micro-organismes
contenus dans l’air ambiant.
Moniteur d’ordinateur conventionnel
Écran d’imagerie clinique
Les évents situés en haut de l’appareil stimulent la circulation
des micro-organismes.
Les écrans d’imagerie clinique possèdent un système efficace
de refroidissement sans ventilateurs ni évents.
Conclusion
Le contrôle des infections dans les établissements hospitaliers est d’une importance primordiale. Cependant, les moniteurs d’ordinateur conventionnels représentent un risque sanitaire majeur et donc une source d’infection largement sousestimée.
Le besoin de protocoles de nettoyage et de désinfection dans les hôpitaux est en croissante augmentation, et les moni­
teurs conçus pour un nettoyage intégral deviennent indispensables. Ils requièrent une solution d’étanchéité intégrale
permettant l’exposition à des liquides de nettoyage couramment utilisés (indice nominal IP et cache pour câble) et l’usage
intensif dans un environnement hospitalier (verre trempé).
www.barco.com/clinical

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