dignite - ethique

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dignite - ethique
Dignité
Définition :
Selon la définition du dictionnaire, la dignité est une qualité qui mérite le respect.
Cette idée du respect développe des notions positives, à la fois de considération, de chaleur, d’opinion favorable,
d’estime.
Qu’est-ce que la Dignité humaine ?
En appliquant cette définition, la Dignité Humaine est donc la reconnaissance de la qualité d’être humain.
La déclaration Universelle des Droits de l’Homme dit que « tous les êtres humains naissent libres et égaux en
dignité, et en droits ». Cette dignité est inaliénable, c'est-à-dire qu’elle ne peut pas être retirée ou disparaître.
La dignité, « c’est le sentiment impératif que le respect est dû à chaque membre de la communauté humaine,
parce qu’il est un être humain, quelles soient les vicissitudes de son existence, la moment de sa vie, ou la figure
d’homme qu’il doit subir et vivre. C’est aussi le sentiment impératif que sa vie vaut d’être vécue ou du moins qu’il
n’appartient à personne d’en juger ». (X. Dumortier)
Ce que n’est pas la Dignité :
Le langage courant tend à restreindre cette notion de dignité à :
- d’une part, une notion de mérite, qui relève de la dignité sociale, et qui se définit par rapport à une
situation sociale ou à des qualités personnelles, qu’elles soient physiques ou intellectuelles ;
- - d’autre part, une notion de conformité, de comparaison à la norme. c’est ce qui sous-tend l’estime de soi.
Ce qu’il faut retenir :
La dignité qui s’attache à la personne humaine est inaliénable ; ni le malade, ni la souffrance, ni le handicap ne
sauraient y porter atteinte.
Conseil National de l’Ordre des Médecins.
R.I.D.U.L. éthique 2002-2004
Ethique
Définitions :
L’éthique est un questionnement, une réflexion sur le bien fondé de l’action afin de trouver des compromis entre
ce qui est bon pour l’individu et les règles du groupe social. Ce questionnement s’exprime lors de situations
difficiles qui touchent l’homme dans sa vie, dans sa santé, dans sa mort.
Il fait appel à des repères, des éléments de référence d’ordre personnel, d’ordre professionnel ou d’ordre culturel
(par exemple, des repères spirituels, déontologiques, juridiques).
Il s’appuie sur un certain nombre de principes : de bienfaisance (soulagement), d’autonomie, de responsabilité,
de solidarité, de proportionnalité, d’achèvement d’une vie.
La difficulté de la réflexion tient au fait que principes ou repères en jeu peuvent être contradictoires.
Une réflexion éthique nécessite la confrontation de différents points de vue, elle s’appuie sur un travail d’équipe.
Ce que n’est pas l’éthique :
Ce ne sont ni des lois ni des règles. En revanche, la réflexion éthique tient compte des lois et des règles.
Ce n’est pas une interrogation personnelle pure.
Ce qu’il faut retenir :
L’éthique est un questionnement permanent, réalisé au mieux en équipe :
Quoi faire pour bien faire ? Comment ? Pourquoi ?
Toutes les situations que nous rencontrons au cours de notre journée ont un sens, rien n’est anodin.
L’éthique est une manière d’aborder ces situations de façon consciente. C’est un questionnement permanent qui
peut se mener seul mais qui, au sein des institutions, sera enrichi par le questionnement en équipe :
Quelle est cette situation ?
Quels sont les acteurs, les tenants et les aboutissants ?
Quelle attitude vais-je, allons-nous adopter ?
Et surtout pourquoi ?
R.I.D.U.L. éthique 2002-2004