New York - Site des médiathèques d`Antony

Transcription

New York - Site des médiathèques d`Antony
Promenade à New York
Manhattan, Brooklyn, Harlem
Nous vous invitons à une promenade littéraire, musicale et cinématographique de 1960 à nos jours en compagnie de figures mythiques comme Hubert Selby Jr ou encore Woody Allen et Patti Smith mais aussi de personnalités moins connues
tels Jonathan Lethem ou Jonathan Safran Foer qui représentent l’avant-garde de la littérature américaine d’aujourd’hui.
Manhattan, Brooklyn, Harlem, trois quartiers mythiques qui
ont chacun donné naissance à une production artistique unique : Manhattan est marqué par les mouvements de la Beat
generation et de la Brat Pack et par l’événement du 11 septembre 2001.
Quant au borough de Brooklyn, il voit l’émergence du mouvement underground avec entre autres Hubert Selby Jr.
Harlem est bien sûr le lieu de naissance du mouvement littéraire noir américain.
Nous déambulerons en compagnie de Jay McInerney et Bret
Easton Ellis dans le Manhattan branché des années 80, de
Paul Auster dans le Brooklyn des artistes, de Hubert Selby Jr
dans les bars miteux des docks de Brooklyn… Nous partirons
également à la découverte des sons du gospel dans le Harlem
de James Baldwin.
Et, pour accompagner vos lectures, nous vous proposons une
sélection de films et de disques.
Livres
Promenade dans Manhattan
A l’origine…
Métropolis de Jérôme Charyn (1986)
Jérôme Charyn est un gosse du Bronx, né de parents
russo-polonais, son père était ouvrier fourreur, son grandpère vendait des pommes. Métropolis est une passionnante
déambulation dans New York au gré des rues et des quartiers. Nous suivons Charyn dans ses évocations depuis Ellis
Island, point de départ du rêve américain pour des milliers
d’immigrants, jusqu’aux transformations étourdissantes de
Manhattan dans les années 1980. Au fil des décennies, il
nous offre une série de portraits d’hommes et de femmes
qui ont formidablement contribué à la fabuleuse métamorphose d’une ville « brute ». Un belle traversée amoureuse.
Années 70
City Boys d’Edmund White (2009)
Ce roman initiatique écrit à la première personne en
2009 propose un retour dans le New York des années 1970.
La ville est alors crasseuse, dangereuse, au bord de la faillite, mais aussi en pleine évolution intellectuelle et exalte
une intelligentsia de romanciers, peintres, chorégraphes et
poètes qui se prennent pour des dieux. On y croise Susan
Sontag, Elisabeth Bishop, Bob Wilson et tant d’autres.
Dans ce tourbillon déjanté, Edmund White se dit « gay,
WASP et électron libre ». La vie gay newyorkaise éclate
alors au grand jour et permet au jeune homme de réaliser sa
libération personnelle. Mais pour le jeune auteur avide de
reconnaissance intellectuelle, il sera beaucoup plus difficile
d’accéder au marché littéraire. Errances et rencontres dans
le New York bohême, érudit et homosexuel branché, des
bars du Village aux vastes salons de l’Upper West Side.
Promenade à New York
3
Médiathèques d’Antony
Livres
Années 80 : La Brat Pack
Trente ans et des poussières de Jay McInerney (1991)
Jay McInerney est, avec Bret Easton Ellis, l’écrivain
emblématique de la « Brat Pack », la littérature des « sales
gosses » qui mettent en scène les excès de la génération des
années 80 : fric facile, refuge dans les loisirs futiles et les facéties en tous genres, starisation à l’extrême. McInerney,
après le succès du Journal d’un oiseau de nuit (1 million
d’exemplaires vendus en 1985), n’hésite pas à s’habiller en
tortue Ninja pour passer à la télévision…
Trente ans et des poussières retrace les splendeurs et misères
d’un couple de yuppies (« jeunes cadres dynamiques ») dans
le quartier intello-branché de Manhattan : Corrine et Russell
Calloway, « le prince et la princesse, dans leur carrosse attelé de six chevaux », respectivement courtier et éditeur, se
laissent appâter par le mythe de l’argent facile des années
Reagan. Mais le krach boursier menace… Sexe, drogue et
ambition démesurée ; tel est le trio infernal de cette chronique d’une chute annoncée.
American Psycho de Bret Easton Ellis (1991)
American Psycho, troisième roman de Bret Easton Ellis,
fit scandale à sa publication en 1991. Vingt ans après, il reste
un best-seller et figure parmi les romans américains les plus
étudiés à l’université. Mais qui est donc Patrick Bateman, le
héros du roman ? Un yuppie beau et élégant comme en produit Wall Street à l’ère Reagan, complètement obsédé comme ses amis par les marques et les restaurants à la mode ?
Ou bien un tueur en série, psychopathe, sévissant dans les
rues de New York ? Ou les deux à la fois ?
Ce n’est pas un roman policier mais un roman terrifiant, à
l’esthétique franchement pornographique, dont le principal
acteur fascine et épouvante à la fois. Car déjà en 1991, Bret
Easton Ellis a bien compris que dans le monde des traders,
les hommes ne rendent jamais compte de leurs actions ou
des conséquences qu’elles induisent…
Promenade à New York
Médiathèques d’Antony
4
Livres
Le 11 septembre… et après
Extrêmement fort et incroyablement près
de Jonathan Safran Foer (2006)
Oskar Schell, enfant surdoué de 11 ans, nous convie à
une visite insolite des rues de Manhattan. Lui, qui souhaite
inventer des bouilloires qui chantent et des pets qui parlent,
vient de perdre son père dans les attentats du 11 septembre.
Il découvre dans le placard de son père une mystérieuse clé
dans un vase, cachée dans une enveloppe marquée du nom
de Black. Il part à la recherche des millions de serrures de
New York et des centaines de personnes prénommées
Black, persuadé que cette clé lui fera retrouver son père...
Dans ce journal intime parsemé de photos d'appartements,
de serrures, de souvenirs et de gribouillis divers, le quartier
de Manhattan vous apparaîtra sous un autre jour…
L’homme qui tombe de Don DeLillo (2008)
Il y a un « avant » et un « après » 11 septembre
2001 dans la littérature américaine.
Don DeLillo nous en persuade avec L’homme qui tombe.
Avec une maîtrise géniale de l’art du roman, l’auteur aborde le 11 septembre pour en saisir ses répercussions les plus
intimes et profondes. Le temps, les souvenirs, le réel le plus
tragique, les images télévisées se fragmentent, les repères
se brouillent, laissant hommes, femmes et enfants désemparés, complètement désorientés et pour longtemps extrêmement vulnérables. Une écriture subtile. Tout commence
dans la rue par une belle matinée claire…
Promenade à New York
5
Médiathèques d’Antony
Livres
Promenade dans Brooklyn
Les bas-fonds des années 60…
Last Exit to Brooklyn d’Hubert Selby Jr (1964)
Ce roman, mythique pour toute une génération, et premier roman de l’écrivain maudit Hubert Selby Jr (19282004), nous plonge dans les bas-fonds de Brooklyn en 1964,
dans le quartier des usines, des docks et de la base militaire.
Le lecteur rencontre des personnages perdus qui cherchent
un « exit », une porte de sortie dans le sexe et la drogue.
Dans les bars miteux, petits délinquants et transsexuels, anges et démons, cherchent le chemin de la rédemption.
Années 70 : le début de la mixité culturelle
Les orphelins de Brooklyn de Jonathan Lethem (2003)
Ce roman noir burlesque plonge le lecteur dans la peau
d’un jeune orphelin de Brooklyn, dans les années 70, atteint
du syndrome Gilles de Tourette. Adopté par le caïd du coin,
Frank Minna, qui cache ses activités illicites sous couvert
d’une agence de détectives, il devient un détective déambulant dans les rues de Brooklyn. Jusqu’au jour où son mentor
est assassiné… L’occasion pour lui de montrer son talent
qu’enquêteur. Jonathan Lethem nous convie à une visite inhabituelle et hilarante des rues de Brooklyn, entre Smith,
Bergen et Court Streets, au rythme des courses poursuites,
des filatures et des délires verbaux du héros.
Promenade à New York
Médiathèques d’Antony
6
Livres
Forteresse de solitude de Jonathan Lethem (2006)
Cette fresque sociale nous conte l'amitié qui unit un
blanc et un noir dans le quartier défavorisé de Brooklyn à
partir des années 70 jusqu’à nos jours. Un fils d’artistes va
être initié à la vie de la rue et à la culture underground :
rock, cocaïne, graffitis, soul, comics… Le roman devient
alors un formidable récit fantastique lorsque les deux adolescents découvrent un anneau qui permet de voler. Entre
réel et imaginaire, sociologie des quartiers et envolées fantastiques, Lethem signe un récit très original et rend hommage à la culture des supers héros. Ce roman nous montre
bien l’embourgeoisement progressif de Brooklyn avec l’arrivée des artistes dans un quartier multiethnique.
Aujourd’hui : un quartier à la mode
Brooklyn Follies de Paul Auster (2005)
Paul Auster signe ici une ode à son quartier favori, dans
lequel il vit : bienvenue dans le borough déjanté de Brooklyn à la population si originale ! Nathan, retraité sexagénaire, décide de s’installer dans le quartier de Park Slope. Il
va y retrouver Tom, son neveu, et rencontrer des personnages tous aussi loufoques les uns que les autres : un transsexuel jamaïcain, un libraire homosexuel, un adepte des sectes et des femmes qu’il décide de prendre sous son aile.
Après avoir lu les aventures fantasques de cette petite communauté, vous n’aurez plus qu’une envie : visiter Brooklyn
et peut-être y vivre !
Promenade à New York
7
Médiathèques d’Antony
Livres
Promenade dans Harlem
Jazz, gospel et petites frappes…
Jazz de Toni Morrison (1992)
Harlem, 1926… Venus des champs du Sud par le train
dix ans plus tôt, Joe et Violette ont débarqué à New York
pour s’imprégner de la « Ville ». Ils sont pauvres et travaillent dur. Lui, l’époux fidèle, s’entiche à la cinquantaine de
Dorcas, jeune orpheline aguicheuse. La jalousie éclate, Violette se désespère, le drame n’est pas loin. Comme seul remède à la violence intérieure, surgit la musique, celle des
fanfares, des bals, des bistrots à hauteur de la 122ème rue. Le
jazz est né, libérant les émotions et les accès de joie de la
population noire.
Jazz est un roman troublant et fort qui nous plonge dans les
réalités profondes de la vie urbaine noire, dans le Harlem
chaud des années 20.
La reine des pommes de Chester Himes (1958)
Bienvenue dans le Harlem des bas-fonds : vous partirez
à la rencontre de truands pas comme les autres ! Jackson est
la reine des pommes, il se fait avoir par tout le monde. Quant
à son frère, Chuck, il se déguise en bonne sœur pour extorquer de l’argent et pour venger son frère. Grand Prix de littérature policière en 1958, ce chef d’œuvre de truculence et
d’humour noir est la première partie des aventures mythiques de John Fossoyeur et Ed Cercueil. Chester Himes, admiré entre autre par Cocteau et Giono, ayant connu luimême la prison, est l’un des grands maîtres du roman noir
américain.
Promenade à New York
Médiathèques d’Antony
8
Livres
Harlem Quartet de James Baldwin (1979)
Le dernier roman de James Baldwin, écrivain natif de
Harlem (1923-1986), retrace le destin de quatre personnages qui se sont connus enfants : deux frères (le narrateur,
écrivain, et Arthur, chanteur de gospel) et leurs voisins, Julia et Jimmy. Après la mort d’Arthur, l’auteur se souvient
de son enfance et nous convie à une rencontre avec le petit
peuple de Harlem : chanteurs de gospel et de soul, missions
évangélistes… Le titre fait référence à la musique, omniprésente dans le récit, mais aussi au lien indéfectible qui
unit les protagonistes. Une œuvre poignante, écrite dans
une prose très lyrique.
Promenade à New York
9
Médiathèques d’Antony
Livres
Sans oublier bien sûr :
Siri Hustvedt
Walt Whitman
Edith Wharton
Column McCann
Philipp Roth
Harlan Coben
Henry Roth
Caleb Carr
Tom Wolfe
Michael Cunningham
Lauren Weisberger
Art Spiegelman
Promenade à New York
Médiathèques d’Antony
10
Films
Dans le cadre d’ « Un automne à New York », l’espace
musique et cinéma de la Médiathèque Anne Fontaine
vous propose une sélection, forcément subjective, de
films dans lesquels la « Grosse Pomme » est un personnage à part entière.
New York, décor de science fiction
Symbole des Etats-Unis et de l’occident,
New York et son architecture mythique sont le décor privilégié
des films de science-fiction. Souvent maltraitée,
parfois magnifiée, elle est le terrain de jeu préféré des cinéastes.
New York 1997 de John Carpenter (1981)
1997, l'avion du président des Etats-Unis s'écrase dans
Manhattan devenue une gigantesque ville-prison... Le chargé de sécurité Bob Hauk décide d'envoyer un prisonnier
pour le récupérer. Ce détenu s'appelle Snake Plissken.
De l'action, de l'anticipation, du fantastique, bref, du bon
spectacle dans un New York décadent et déliquescent, qui
n’est pas sans rappeler certains quartiers de la ville dans les
années 80.
Promenade à New York
11
Médiathèques d’Antony
Films
SOS fantômes 1 et 2 d’Harold Ramis (1984, 1989)
Peter, Raymons et Egon effectuent des recherches sur
la parapsychologie. Virés par le Doyen de la faculté, ils fondent une société destinée à chasser les revenants : S.O.S fantômes. Le succès frappe tant et si bien à leur porte qu'ils en
sont bientôt à travailler à la chaîne.
New York, ville baroque et fantastique, noyée sous le slime
ou écrabouillée par un bibendum géant, pour le plus grand
plaisir de tous. Films cultes pour plusieurs générations… Indémodables.
Cloverfield de Matt Reeves (2008)
Alors qu'un monstre envahit Manhattan, cinq NewYorkais témoignent caméra au poing.
Le film catastrophe à l’heure de You Tube : malin, nerveux
(attention au mal de mer !), efficace. Les effets spéciaux
sont très soignés et New York est encore une fois la plus
belle victime du cinéma
A voir aussi :
Highlander de Russell Mulcahy (1986)
King Kong de Merian C. Cooper (1933)
Soleil vert de Richard Fleischer (1973)
Spiderman trilogie de Sam Raimi (2002, 2004, 2007)
Il était une fois de Kevin Lima (2008)
Je suis une légende de Francis Lawrence (2007)
Promenade à New York
Médiathèques d’Antony
12
Films
New York, extérieur nuit
“ The city that never sleeps ”, la ville qui ne dort jamais est loin
d’être un cliché et les cinéastes ne s’y sont pas trompé,
filmant sans cesse cette ville électrique, fascinante,
en mouvement constant.
Taxi driver de Martin Scorsese (1976)
Interdit aux moins de 12 ans
Vétéran de la Guerre du Vietnam, Travis Bickle est
chauffeur de taxi dans la ville de New York. Ses rencontres
nocturnes et la violence quotidienne dont il est témoin lui
font peu à peu perdre la tête. Il se charge bientôt de délivrer
une prostituée mineure de ses souteneurs.
Entre la fumée et les lumières blafardes, Travis s’enfonce
dans la nuit new yorkaise entre la folie et la rédemption.
A voir aussi : Mean Streets et After hours (1973, 1985)
L’impasse de Brian de Palma (1993)
Interdit aux moins de 12 ans
1975, à New York, Carlito Brigante, un ancien trafiquant de drogue, est libéré de prison grâce à David Kleinfeld, son avocat, qui a découvert plusieurs vices de forme
dans la manière dont le procureur Bill Norwalk avait instruit
le procès. Carlito est bien décidé à rentrer dans le droit chemin et, dès qu'il aura économisé assez d'argent, il compte se
retirer aux Bahamas pour s'assurer une retraite paisible avec
Gail, sa compagne danseuse dans une boîte de strip-tease.
Mais le destin en décidera autrement.
Promenade à New York
13
Médiathèques d’Antony
Films
Sobre et sombre, L'impasse est construit en symétrique
opposition à Scarface : déchéance et ascension. Al Pacino se
débat contre son destin dans le New York des truands : night
club et bas quartiers.
La nuit nous appartient de James Gray (2007)
New York, fin des années 80. Bobby est le jeune patron
d'une boite de nuit branchée appartenant aux Russes. Avec
l'explosion du trafic de drogue, la mafia russe étend son influence sur le monde de la nuit. Pour continuer son ascension, Bobby doit cacher ses liens avec sa famille. Seule sa
petite amie, Amada est au courant : son frère, Joseph, et son
père, Burt, sont des membres éminents de la police newyorkaise… Chaque jour, l'affrontement entre la mafia russe
et la police est de plus en plus violent, et face aux menaces
qui pèsent contre sa famille Bobby va devoir choisir son
camp…
James Gray filme depuis toujours New York, ses quartiers,
ses habitants et nous offre ici un drame antique à la mécanique implacable dans la chaleur de la nuit new yorkaise.
A voir aussi : The Yards (2000)
A voir aussi :
New York, 2h du matin et Bad lieutenant d’Abel Ferrara (1984, 1992)
Une nuit à New York de Peter Sollett (2008)
New Jack City de Mario Van Peebles (1991)
Promenade à New York
Médiathèques d’Antony
14
Films
New York romantique
New York, 9 millions de personnes qui se croisent sur
ses avenues, dans Central Park, sur les bords de l’East et de
l’Hudson Rivers, dans les cafés… Les cinéastes, Woody Allen en
tête, auscultent et relatent avec intelligence et humour leurs rencontres, leurs relations, leurs passions, leurs déceptions…
Un sujet inépuisable…
7 ans de réflexion de Billy Wilder (1955)
Richard Sherman est un bon époux, un père de famille
irréprochable et un travailleur sérieux. Mais il est marié depuis sept ans et sur le point de contracter la maladie la plus
terrible : la démangeaison de la septième année. Maladie qui
frappe les maris abandonnés par femme et enfants partis en
vacances. Surtout lorsque la voisine du dessus, une superbe
et voluptueuse blonde, fait une irruption sensuelle dans sa
vie jusque-là bien rangée...
Un bijou d’humour, dans un New York fantasmé, rêvé par
Billy Wilder. Comme la scène inoubliable de l’envol de la
robe de Marylin sur la bouche de métro : tout est faux, c’est
en studio, mais qu’est-ce que c’est beau !
Annie Hall de Woody Allen (1977)
A l'aube de ses quarante ans, Alvy Singer fait le bilan
de la situation. Une introspection sur sa dernière rencontre,
Annie Hall, qui vient de le quitter, et un hommage à la ville
qu'il aime, New York.
La plus belle déclaration d’amour d’un homme pour une
ville ! (Oscar du Meilleur film, 1977)
A voir aussi : Whatever works (2008)
Promenade à New York
15
Médiathèques d’Antony
Films
Quand Harry rencontre Sally de Rob Reiner (1989)
Harry et Sally s'entendent comme chien et chat. Après
la fac ils prennent la même destination, New York, mais ne
se reverront que cinq ans plus tard, par hasard, dans un aéroport. Chacun a fait sa vie, ils se sont fiancés. Cinq ans passent encore, ils se rencontrent à nouveau. Tous deux viennent de rompre et dans cette étape difficile, ils se découvrent
une vraie amitié. La complicité les rapproche à tel point
qu'ils finissent par admettre, ce que leurs amis savaient déjà : ils sont faits l'un pour l'autre.
New York en toutes saisons (mais dans les années 80 !) et
surtout Central Park qui s’embrase en automne : ce film est
définitivement incontournable.
A voir aussi :
Sex and the City de Michael Patrick King (2007)
Recherche Susan désespérément de Susan Seidelman (1985)
Diamants sur canapé de Blake Edwards (1961)
Lady for a day et New York-Miami de Franck Capra (1933, 1934)
Two lovers de James Gray (2008)
Happy accidents de Brad Anderson (1999)
Sunday de Jonathan Nossiter (1998)
Promenade à New York
Médiathèques d’Antony
16
Films
New York, ville-cinéma
New York est le plus grand plateau de cinéma du monde : chaque
quartier, chaque coin de rue, chaque pont, chaque building est
gravé sur pellicule et ancré dans la mémoire collective du cinéma.
Le petit fugitif de Morris Engel (1953)
Brooklyn dans les années 50, la mère de Lennie lui
confie la garde de son petit frère Joey, âgé de 7 ans, car elle
doit se rendre au chevet de la grand-mère, malade. Mais
Lennie avait prévu de passer le week-end avec ses amis. Irrité de devoir emmener son petit frère partout avec lui, il
décide de lui jouer un tour en simulant un accident de carabine sur un terrain vague. Persuadé d'avoir causé la mort de
son frère, Joey s'enfuit à Coney Island, immense plage
new-yorkaise dédiée aux manèges et à l'amusement. Il va
passer une journée et une nuit d'errance au milieu de la foule et des attractions foraines...
Tourné en décor réel, avec des acteurs non-professionnels
et une caméra discrète au milieu de la foule, le Petit Fugitif
est une tranche de vie attachante du New York des années
50.
Shadows de John Cassavetes (1958)
New-York, à la fin des années 50. Benny est un jeune
homme révolté qui passe son temps à jouer de la trompette
et à traîner dans la rue avec ses amis Denis et Tom. Hugh
tente quant à lui de faire carrière comme chanteur de jazz,
tandis que Lelia nourrit le rêve de devenir écrivain. Ils vivent sous le même toit, ils sont frères et sœur, et ils sont
noirs. Nous suivons les péripéties de leur quotidien, dans
les rues de Greenwich Village ou les nuits chaudes des
clubs de jazz...
Promenade à New York
17
Médiathèques d’Antony
Films
Né dans la spontanéité et l’improvisation (les comédiens improvisent tout comme le jazzman Charles Mingus qui signe
la bande originale), Shadows nous montre un New York
brut, sauvage et beau, loin de la carte postale.
Sue perdue dans Manhattan d’Amos Kollek (1997)
Sue a quitté famille et amis pour vivre seule à New
York. Depuis qu'elle a perdu son emploi, son existence a
basculé. Elle s'en remet au hasard de rencontres d'un soir
pour soulager sa solitude. Lorsqu'elle rencontre Ben, un jeune journaliste sa vie semble enfin pouvoir reprendre un cours
normal. Mais quand il part en reportage en Inde, Sue se retrouve à nouveau seule perdue dans Manhattan.
Emouvant et sensible, le film d’Amos Kollek filme New
York à l’image de son actrice, vivante, vibrante, à la dérive,
et qui paye le prix fort de sa liberté.
A voir aussi :
Mary et Max d’Adam Elliott (2009)
Wall Street d’Oliver Stone (1987)
Manhattan de Woody Allen (1979)
West side Story de Robert Wise (1961)
Sweet Sweetback's Baadasssss Song de Melvin Van Peebles (1971)
L'Année du Dragon de Michael Cimino (1985)
Marathon Man de John Schlesinger (1976)
Do the right thing et Crooklyn de Spike Lee (1989, 1994)
Fisher King de Terry Gilliam (1991)
Il était une fois en Amérique de Sergio Leone (1984)
Promenade à New York
Médiathèques d’Antony
18
Documentaires
New York en docs
Une façon originale de découvrir New York dans sa diversité,
ses quartiers, ses habitants, anonymes ou célèbres,
sa vie quotidienne et artistique.
Les nouveaux explorateurs d’Augustin Viatte (2007)
910.4 VIAT
Plus de la moitié des habitants de notre planète vit désormais dans des villes…
Qui sont les gens qui y vivent ? Quels sont les tendances du moment et les paradoxes qui composent l'âme d'une mégalopole ? Destination New York, une
cité unique…
Romans made in New York de Sylvain Bergère (2008)
814 BERG
Une jouissive balade dans New York, à la rencontre des auteurs de la jeune littérature américaine et de leurs écritures inventives. Qui sont ces jeunes auteurs - en termes de date de parution plus que d'âge - qui renouvellent aujourd'hui la littérature américaine ? Franzen, Safran Foer, Krauss, Moody, Pessl…
Slam from the street (2008)
796.32 SLAM
Série documentaire sur le streetball US et les battles MC (joutes verbales entre
deux personnes)… Les plus belles actions, des dunks incroyables par les plus
grands joueurs de basket américains, de New York à Los Angeles…
11/09 de Jules Naudet, Gédeon Naudet, James Hanlon (2002)
973.92 NAUD
Les frères Naudet réalisent un documentaire sur des pompiers new-yorkais
lorsqu'un avion frappe le World Trade Center… Pendant 7 heures, ils suivent
les pompiers au cœur des tours et filment… Des images comme on aimerait ne
pas en voir…
Promenade à New York
19
Médiathèques d’Antony
Documentaires
Soundwalk New York :
Chinatown, Little Italy, Meatpacking, Williamsburg (2006)
917.04 NEW
En compagnie d'une personnalité locale, une promenade visuelle et sonore
dans les quartiers de New York… Une plongée dans les quartiers qui mêle
poésie, subjectivité, anecdotes sympathiques et interactivité… Une nouvelle
génération de guides…
Basquiat Jean-Michel de Jean-Michel Vechhiet (2010)
759.067 BASQ
Un fascinant biopic sur l'une des plus grandes stars du pop art, "le premier
grand peintre noir à ouvrir l'Art moderne au reste du monde" (Maripol)… Quatre parties : 1ère époque (1960-68 "Gray Anatomy"), 2è époque (1968-78
"Samo"), 3è époque (1978-83 "Samo Is Dead") et 4è époque (1983-88 "La
Gloire et la Mort")…
DVD guides : New York de Pierre Brouwers (2007)
917.04 NEW
New York est trop souvent assimilée à Manhattan mais quatre autres boroughs
ou districts, complètent New York City… Après son film Manhattan, la passion de la démesure, Pierre Brouwers se propose de nous faire découvrir ces
quartiers que l’on connaît si peu…
History on my arms de Lech Kowalski (2003)
2 RAMO 62
3 films sur Dee Dee Ramone, fondateur du groupe punk The Ramones…
"History of my arms" (27 minutes, 2008) regroupe des archives, "Vom in Paris" (22 minutes, 2008) propose une interview du batteur de Die Toten Hösen
sur les relations entre Dee Dee et Johnny Thunders, et "Hey is Dee Dee Home" (64 minutes, 2003) sa dernière interview…
Promenade à New York
Médiathèques d’Antony
20
Documentaires
Rock and the city : New York (2008)
780 ROCK
De Soho à Brooklyn, du Bronx à Nolita, chaque quartier de New York a son
identité propre : la musique y est cosmopolite, bouillonnante, moderne et inspirée… La ville fut un foyer majeur du jazz, du rock, du blues et du hip hop et a
permis à de nombreux artistes de se faire connaître…
Taxi drivers de Pierre Brouwers (2009)
910.4 BROU
Nouvelle collection qui nous entraîne au cœur même des villes pour une visite
particulière et insolite : de taxi en taxi… Dans ce film : le monde à New York,
une profession au masculin… le "medallion" se vend aux enchères ! Ambassadeurs de la ville, tous les taxis ne sont pas jaunes, taxi ou véhicule de police ?
…
Ungerer Tomi croque New York de Tania Rakhmanova (2009)
741.6 UNGE
Pour la première fois depuis les années 60, les livres pour enfants de Tomi Ungerer sont réédités en Amérique… Après 30 ans de censure pour ses positions
contre l'apartheid et la guerre du Vietnam, l'artiste alsacien revisite l'Amérique
d'hier et d'aujourd'hui à travers le deuxième volet de ses mémoires…
Wild style de Charlie Ahearn (1982)
FM AHEA V.O.
A travers l'ascension artistique de Zoro, graffeur du Bronx (interprété par Lee
Quinones, véritable légende du graffiti), plongez au cœur de la naissance du
mouvement hip hop avec ses stars : rappeurs, graffeurs et danseurs de break
dance. Avec dans leur propre rôle : Grand Master Flash, The Rock Steady
Crew, Fab Five Freddy...
Promenade à New York
21
Médiathèques d’Antony
Musique
Jazz et New York
Capitale mondiale du jazz depuis fin des années 1920,
New York est le point de rencontre de musiciens venus de tous
les Etats Unis d’Amérique et du monde entier, New York est le
laboratoire, la vitrine et le tremplin de tous les styles et tendances
de la musique afro-américaine.
Personnalités, défricheurs et inclassables new-yorkais
The centennial collection
de Fats Waller (1927 - 1943)
Heavy weather
de Weather Report (1977)
Simple pleasures
de Bobby McFerrin (1988)
News for Lulu
de John Zorn (1988)
M²
de Marcus Miller (2003)
A écouter aussi :
Short stories de Bob Berg (1987)
Volcano blues Randy Weston (1993)
Ocean blues : from Africa to Hawaï de Bob Brozman et Djeli Moussa
Diawara (2000)
Argo, Emarcy & Verve small group Buddy Rich sessions de Buddy
Rich (2005)
Out louder, de Medeski Martin and Wood (2007)
Promenade à New York
Médiathèques d’Antony
22
Musique
Blue Note : LE label Jazz de New York né en 1939
Blue Note Records est un label de jazz fondé en 1939
à New York par Alfred Lion (1909-1987) et Max
Margulis (1907-1996). Son nom provient de la note
bleue caractéristique du jazz et du blues.
Blue Train
de John Coltrane (1957)
Bending new corners
de Erik Truffaz (1999)
Out To Lunch !
de Eric Dolphy (1964)
Come away with me
de Norah Jones (2002)
A écouter aussi :
Workout de Hank Mobley (1961)
Go de Dexter Gordon (1962)
Speak No Evil de Wayne Shorter (1964)
The Real McCoy de McCoy Tyner (1967)
The Invisible hand Greg Osby (2000)
Loop in release de Booster (2001)
Man in the air de Kurt Elling (2003)
Trouble shootin’ de Stefano DiBattista (2007)
Bossa nova stories de Eliane Elias (2008)
55/21 de Musica Nuda (2008)
Promenade à New York
23
Médiathèques d’Antony
Musique
New York à l’avant-garde
Dès les années cinquante, l’effervescence avant-gardiste
se trouve une incarnation en musique : John Cage introduit le hasard dans ses compositions, ce qui le conduit à abolir les dogmes
de l’ancien monde et les frontières entre silence,
geste, bruit et son musical.
Puis, la fin des années soixante voit naître une esthétique
nouvelle, qui repose sur la transformation graduelle et hypnotique
de petites phrases musicales très simples à jouer (en réaction à la
complexité intimidante de la musique contemporaine européenne) ; c’est de New York, avec Steve Reich et Phillip Glass, que ce
courant « minimaliste répétitif » sera porté à son plus haut point
d’expression, souvent mis en parallèle avec les aspects très géométriques de l’architecture métropolitaine.
Sonates et interludes pour piano préparé (1946-48)
de John Cage
La réalisation d’une utopie musicale collective :
In C
de Terry Riley (1967)
Promenade à New York
Médiathèques d’Antony
24
Musique
LE chef-d’œuvre du genre minimaliste et répétitif :
Musique pour 18 musiciens
de Steve Reich (1976)
Egalement : Early works, Drumming.
Bonne introduction à l’univers de Philip Glass :
Glassworks
ainsi que le Concerto pour violon
Shutter Island
Bande originale du film de Martin Scorsese : y sont représentés plusieurs grands noms de la musique contemporaine et avant-gardiste (Cage, Feldman, Marshall,
Adams)
Promenade à New York
25
Médiathèques d’Antony
Musique
L’invention du rock new-yorkais
Creuset d’une grande porosité entre musiques savantes et populaires, New York aura été le berceau de la salsa et du hip-hop,
et permit aux rockers, parmi lesquels le fameux Velvet Underground de Lou Reed et John Cale de bénéficier des découvertes
de l’avant-gardisme : on observe alors, à la grande époque de la
Factory d’Andy Warhol, l’invention d’un rock arty typiquement
new-yorkais, dissonant et ironique, racé et brassé, aux nombreuses accointances avec les mondes de l’art contemporain, de la
pensée et de la mode.
Vers la fin des années soixante-dix, les premiers synthétiseurs
et boîtes à rythmes font fusionner disco et bruitisme, et les intellos se remettent à danser.
White light, white heat et Loaded
ainsi que la fameuse collaboration
avec Nico : trois grands classiques (parmi d’autres).
Promenade à New York
Médiathèques d’Antony
26
Musique
Suicide, alias Martin Rev et Alan Vega, ou le principe du
DIY (Do it yourself) érigé en manifeste : une boîte à rythme,
un synthé, et débrouillez-vous !
New York Noise : foisonnante et passionnante encyclopédie
en trois volumes de l’histoire de la NoWave, ce moment
crucial qui a vu furie rock et futurisme électronique
flirter ensemble en discothèque.
A écouter aussi :
Talking Heads, Ramones, Sonic Youth…
Promenade à New York
27
Médiathèques d’Antony
Musique
New York vu par…
Ils sont évidemment indénombrables, ces artistes à avoir
choisi New York comme sujet d’inspiration…
En voici quelques-uns :
L’album The lamb lies down on Broadway (1974)
de Genesis, qui permit au groupe de Peter Gabriel
d’abandonner un temps ses habituels oripeaux médiévistes
“ Moments of pleasure ” sur l’album The red shoes (1993)
de Kate Bush
“ New York state of mind ” sur l’album Illmatic (1994)
du rappeur Nas.
Promenade à New York
Médiathèques d’Antony
28
Musique
“ Wake up in New York ” sur l’album As if to nothing (2002)
de Craig Armstrong
“ NYC ” sur l’album Turn on the bright lights (2002)
de Interpol
“ New York I love you, but you’re bringing me down ”
sur l’album The sound of silver (2006)
de LCD Soundsystem.
Promenade à New York
29
Médiathèques d’Antony

Documents pareils