Institutionnel

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Institutionnel
N° 4286 – Mardi 20 mai 2014
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A LA UNE
1
■ Paris Première : arrêt de la chaîne
TV SUR CABLE,…
■ TV5 Monde : une chaîne destinée
si elle n'est pas autorisée en clair, prévient
Nicolas de Tavernost
aux enfants en préparation pour l'Afrique
peine réduite à dix mois
d'emprisonnement avec sursis
INTERNATIONAL
6
■ E-U : le rachat de DirecTV par AT&T
NOMINATIONS
PROGRAMMES
INSTITUTIONNEL
3
■ CSA : un courrier de TF1 évoque un
projet de chaîne de téléachat avec M6
■ Chronologie des médias : « nous
ne devons pas craindre de changer »,
explique Frédérique Bredin
■ Débat SACD/Canal+ : nouveau
paysage audiovisuel, quelle politique
européenne ?
validé en conseil d'administration
PRODUCTION
7
■ Arte France / Arte Deutschland :
les deux premières fictions du dispositif
Tandem entrent en tournage
■ France 2 / La Compagnie des
Phares & Balises : un épisode de
INTERNET
■ France Info : nouveau site web et
CFDT demandent plus de programmes et
moins de numérique
lancement de l'application iPad
14 projets internationaux ont eu un
agrément provisoire en 2013
Commission Ile-de-France / Film
London : mise en œuvre d'un voyage
■
d'échanges entre producteurs TV
■
Jean-Marie Messier / Vivendi :
9
10
■ Complément d'enquête : reportage
sur Patrick Sébastien dans le numéro sur
« le retour du populaire »
■ Téva / C. Productions : lancement
du magazine Passions criminelles le
3 juin en prime
AUDIENCES
11
■ Médiamat hebdo : D8 égale de
Nicolas Le Floch en tournage
ENTREPRISES ET MARCHES
4
■ France Télévisions : la CGC et la
INDUSTRIE DES PROGRAMMES
5
■ Crédit d'impôt : 388 œuvres TV et
6
7
VIDEO, VIDEO A LA DEMANDE
8
■ Wild Bunch : Welcome to New York
nouveau son record de pda grâce à une
progression de 0,4 pt
DISTINCTIONS
12
■ Prix France Culture Cinéma : les
lauréats de l'édition 2014
JUSTICE
8
■ Fun Radio : la justice donne tort à
CLIN D’ŒIL
REVUE DE PRESSE
AGENDA
PLANS DE FINANCEMENT
Manu Lévy qui voulait garder la propriété
de tous ses concepts
– La tragédie électronique
– Love Hotel
cumule 48 000 ventes en VOD le
premier jour
12
13
14
15-16
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________________________________________________ A la Une Paris Première : arrêt de la chaîne si elle n'est pas autorisée en clair, prévient Nicolas de Tavernost
Paris Première s'arrêtera si elle n'obtient pas son passage sur la TNT gratuite, a indiqué hier Nicolas de Tavernost,
devant le CSA. S'il a affirmé dans un premier temps que cette demande ne doit pas être vue comme une opération
de sauvetage, c'est bien cet enjeu qui est d'abord ressorti de l'audition. Le groupe M6 se dit prêt à investir 30 M€
sur quatre ans et prend des engagements pour renforcer l'implication de la chaîne dans le spectacle vivant. Plusieurs
nouveautés ont été annoncées dans le cadre d'une diffusion en clair.
Auditionné hier par le CSA, Nicolas de Tavernost,
président du directoire du groupe M6, a clairement indiqué
que Paris Première, qu'il souhaite voir passer de la TNT
payante vers la TNT gratuite, fermerait ses portes s'il
n'obtenait pas gain de cause. « Evidemment ! », a-t-il
lancé au président du Conseil, Olivier Schrameck, qui lui
demandait si le sort même de la chaîne était en jeu. Nicolas
de Tavernost s'est défendu de tout « chantage à
l'emploi », une pratique qu'il « déteste », a-t-il assuré,
ajoutant : « Nous essaierons d'assumer les
responsabilités qui sont les nôtres. » Toutefois, le groupe
M6 « ne peut se permettre de supporter les déficits
structurels » de certaines de ses filiales, a-t-il souligné. Le
patron de M6 a été amené à évoquer à nouveau cette
hypothèse face à la conseillère Mémona HintermannAffejee. « Si nous n'obtenons pas le gratuit, nous ne
serons probablement nulle part », a-t-il affirmé. « Nous
ne prendrons pas la responsabilité de garder une chaîne
avec des ressources insuffisantes. »
« Gratuito-compatible »
La situation économique de Paris Première a occupé
une place centrale dans les arguments avancés par les
responsables de la chaîne présents hier au CSA, au cours
des questions-réponses qui ont suivi les propos
www.satellimag.fr
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liminaires de Nicolas de Tavernost. Ce dernier s'est
d'abord employé à présenter Paris Première comme une
chaîne originale à tonalité culturelle, sans équivalent,
selon lui, sur la TNT gratuite, et qui ne perturbera pas le
marché publicitaire. Avec une cible « haut de gamme »,
différente des CSP+, elle ne « chassera pas la ménagère
de moins de 50 ans » sur le marché publicitaire, selon
lui. En outre, la chaîne dispose déjà de deux plages en
clair quotidiennes (en Mpeg-2), qu'il suffirait donc
d'étendre et qui la rendent « TNT gratuito-compatible ».
Jérôme Bureau, son président, a expliqué que le but
n'était pas de changer la chaîne, mais de renforcer sa
programmation axée sur le spectacle vivant, les films
d'art et d'essai ainsi que le documentaire. En cas de
passage en TNT gratuite, la chaîne s'engagerait à relever
ses investissements dans la production d'œuvres
patrimoniales, selon des modalités arrêtées avec le CSA.
L'objectif est aussi de doubler les heures de spectacle
vivant de 150 heures à 300 heures par an, et de lancer
une nouvelle émission culturelle hebdomadaire.
Nouveautés au programme
La directrice des programmes, Anaïs Bouton, a détaillé
les nouveautés prévues : un nouveau format pour le
rendez-vous La grande histoire, un magazine cinéma
appelé Ma première interview, consacré aux jeunes
talents, le rendez-vous Un film, un débat, directement
inspiré des Dossiers de l'écran, et une collection
documentaire sur les territoires et les métiers.
L'offre numérique de Paris Première serait également
étoffée. L'intégralité de la chaîne serait ainsi
disponible en catch-up. Une « plate-forme culturelle »,
Le club Paris Première, serait lancée, de même qu'un
guide culturel pratique. Le site internet de la chaîne serait
refondu pour renforcer l'interactivité avec le public.
Avec ce projet, Paris Première vise une pda d'1,4 % en
2018 pour un chiffre d'affaires publicitaire de 50 millions
d'euros en 2019, soit 40 M€ de plus qu'aujourd'hui.
Selon une étude d'impact réalisée par le cabinet Bain
pour le groupe (nos informations du 10 avril), 20 M€ de
ces recettes proviendraient du segment haut de
gamme. Et 90 % des autres 20 M€ s'opéreraient sur les
cibles des chaînes historiques. Le groupe se dit prêt à
investir 30 M€ dans la grille d'ici là, contre 15 M€
aujourd'hui, pour soutenir ces développements. Il est
aussi prêt à faire face aux pertes attendues d'ici 2017,
alors que la chaîne est légèrement bénéficiaire
actuellement.
Ainsi, la demande de passage en clair « ne doit pas
A la Une économique de Paris Première devient de plus en
plus compliqué », a affirmé Pascale Chabert,
directrice adjointe de la stratégie, du développement et
de la distribution du groupe. Selon ses dirigeants, la
chaîne est confrontée à la fois à la baisse des recettes
publicitaires sur la TNT payante et la pression des
distributeurs. La publicité, qui représente 40 % des
revenus de Paris Première, aurait reculé de 13 M€ en
2011 à 8 M€ en 2013. Depuis janvier, ses recettes
auraient baissé de 21 %.
Pour prouver sa bonne foi concernant les pressions
mises par les distributeurs sur la rémunération, Nicolas de
Tavernost n'a pas hésité à lire aux conseillers les lettres
reçues de Bouygues Telecom et de SFR. Ce dernier
envisage notamment de proposer Paris Première dans son
offre premium et non plus dans son offre basique comme
actuellement.
« Le compte n'y est pas »
Nicolas de Tavernost a aussi rappelé que le contrat de
distribution avec Canalsat arrive à échéance en
décembre. « Depuis un an, nous interrogeons tous les
distributeurs, le compte n'y est pas », s'est-il alarmé,
martelant cet argument à plusieurs reprises. La solution à
cette équation insoluble passe donc par la TNT gratuite,
« seul sujet pour sauver Paris Première ». Dans le cas
inverse, la chaîne s'engagerait dès l'année prochaine
dans une spirale de déficits dont elle ne se remettrait pas.
La conseillère Françoise Laborde n'a pas manqué de
rappeler au patron de M6 qu'il prévoyait déjà une telle
situation déficitaire pour l'année 2012, lorsque Paris
Première avait déjà tenté, l'année précédente, de passer
en clair. « On n'en est pas loin » et le léger excédent de
la chaîne « devrait satisfaire le CSA », lui a rétorqué
Nicolas de Tavernost.
Alors que le conseiller Nicolas About lui a fait
remarquer qu'il estimait que trop de chaînes étaient
présentes sur la TNT gratuite en 2011, le président du
directoire n'en a pas démordu : « Je trouve toujours
qu'il y a trop de chaînes gratuites sur la TNT. […] Je
peux vous donner des noms si vous me le
demandez, mais je ne le ferai pas par
confraternité », a-t-il ironisé.
Interrogé sur une éventuelle synchronisation des
écrans publicitaires, sur le modèle de 6ter et W9 dans
Assurer la survie
le couplage « Puissance TNT », Nicolas de Tavernost a
répondu qu'une telle démarche n'était pas prévue avec
Paris Première en raison de sa cible « haut de gamme ».
« Faites le pari de l'intelligence », a-t-il demandé pour
tenter de convaincre les conseillers.
Le CSA auditionnera les tiers les 27 et 28 mai. Il doit
rendre sa décision définitive sur le transfert de Paris
Première vers le gratuit, permis par la loi du 15 novembre
2013, entre la fin du mois de juin et la fin du mois de juillet.
C'est pourtant bien la volonté d'assurer la survie de la
chaîne qui est essentiellement ressortie au long de
l'audition, et notamment des échanges intervenus
ensuite avec les conseillers du CSA. « Le modèle
Photos de l'audition de paris Première sur notre site
internet. Accès direct : http://satfax.fr/19mai2014.
Egalement onglet « photos » dans notre application iOS
et sur m.mobile.satellifax.com
être vue comme la sauvegarde d'une chaîne en péril,
mais comme un atout pour le paysage audiovisuel »,
a souligné Nicolas de Tavernost.
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Institutionnel CSA : un courrier de TF1 évoque un projet de chaîne de téléachat avec M6
TF1 a écrit récemment au CSA au sujet du lancement
d'une chaîne de téléachat en partenariat avec M6, a
révélé hier le conseiller Nicolas About, lors de l'audition
des dirigeants du groupe M6 relative à la demande de
passage de Paris Première de la TNT payante vers le
gratuit (lire « A la Une »). Ce courrier a été reçu par le
Conseil quelques jours après l'officialisation par la
direction de TF6 de l'arrêt de la chaîne le 31 décembre
(nos informations du 28 avril). Détenue à parité par les
groupes TF1 et M6, la chaîne a été lancée en 2000.
« Quand vous avez annoncé la restitution de la
fréquence de TF6, nous avons reçu une lettre de TF1 pour
le lancement d'une chaîne de téléachat […] avec le
groupe M6 », a affirmé Nicolas About. « Ceci pose des
questions », a-t-il ajouté. « Des chaînes de téléachat, il y
en a déjà. Je casse les pieds du CSA de manière
obsessionnelle et je m'en excuse. Mais je
continuerai ! », a répondu dans une pirouette Nicolas
de Tavernost, président du directoire du groupe M6.
A Olivier Schrameck, président de l'instance, qui lui
faisait remarquer que le Conseil avait déjà reçu plusieurs
courriers de sa part en ce sens, Nicolas de Tavernost a
reconnu une telle démarche, mais en soulignant : « Je
n'ai jamais voulu partager ! Je la veux pour nous
tout seuls ! », laissant entendre qu'il n'était pas informé
de l'initiative de TF1. Et d'ajouter que le groupe dirigé
par Nonce Paolini disposait déjà de sept autorisations de
chaînes. « Moi, vous pouvez m'en donner encore », at-il noté avec humour.
Interrogés en marge de l'audition par Satellifax, des
responsables du groupe M6 présents hier lors de
l'audition ont indiqué ne pas avoir connaissance d'un
projet de chaîne de téléachat avec TF1.
Chronologie des médias : « nous ne devons pas craindre de changer », explique Frédérique Bredin
Lors du traditionnel Rendez-vous du CNC à Cannes,
hier à l'hôtel Majestic, Frédérique Bredin, présidente du
Centre, a abordé la question de la chronologie des
médias, dans le cadre de la « feuille de route »
déterminée à la suite des mesures du rapport Bonnell (nos
informations du 9 janvier). Remis en janvier dernier, celuici préconise 50 mesures sur le financement de la
production et de la distribution cinématographiques à
l'heure du numérique. « Nous ne devons pas craindre
de changer », a-t-elle lancé aux nombreux professionnels
présents à la rencontre, évoquant aussi les suites des
Assises du cinéma et les autres chantiers.
En matière de chronologie, Frédérique Bredin souhaite
que la phase de consultations et d'échanges en cours
« puisse aboutir rapidement, d'ici l'été, à une
modification qui permette à la fois d'intégrer les
nouveaux usages tout en respectant l'importance de la
contribution économique de chacun des acteurs ». De
manière concrète, le CNC prévoit de faire, en juin, des
propositions d'évolution aux professionnels et à la
ministre de la Culture et de la Communication. Pour
Aurélie Filippetti, dont c'était la troisième année de
présence au festival, « il n'est pas question de fragiliser
ceux qui financent la création, mais de donner plus de
force et de souplesse » et de s'adapter « aux usages
d'aujourd'hui ».
Par ailleurs, toujours dans la perspective de mise en
œuvre du rapport Bonnell, le Centre sera « amené
courant juin à proposer des premières mesures
importantes, structurantes, notamment sur la question
essentielle de la transparence de la filière et de la
maîtrise des coûts des films », a indiqué Frédérique
Bredin.
Aurélie Filippetti : trouver de nouveaux
modèles pour financer la création
« L'arrivée de nouveaux acteurs suscite l'inquiétude
car il y a de gros enjeux », a rappelé la ministre. « Il est
nécessaire de trouver de nouveaux modèles
économiques pour financer la création et d'être plus
inventifs pour déduire les spectateurs et les amener dans
les salles », a-t-elle de nouveau estimé.
Aurélie Filippetti est également revenue sur la
mobilisation des professionnels et des politiques l'an
passé autour de l'exception culturelle afin qu'elle soit
exclue du champ de négociation du traité commercial
avec les Etats-Unis, ainsi que sur leur solidarité, qui a
permis de remporter la victoire. « C'est un acquis, mais
nous devons maintenir notre vigilance », a-t-elle averti.
Parmi les autres chantiers en cours, la ministre a
indiqué qu'elle défendra demain, à Bruxelles, lors du
Conseil européen des ministres de la Culture et de
l'Audiovisuel, le principe du pays de destination, selon
lequel la régulation et la fiscalité des services destinés à
un pays doivent s'appliquer.
Photos de l'événement sur notre site Satellifax.com.
Accès direct : http://satfax.fr/CNC1905.
Débat SACD/Canal+ : nouveau paysage audiovisuel, quelle politique européenne ?
Lors d'un débat consacré samedi au « Nouveau
paysage audiovisuel, quelle politique européenne ? »
organisé par la SACD et Canal+ à Cannes, et animé par
Pascal Rogard, dg de la société d'auteurs, Bertrand
Meheut, président du directoire de Canal+, a évoqué les
contraintes et avancées du cadre européen dans lequel
le secteur évolue. Selon lui, il est important d'alléger les
règles supportées par les acteurs nationaux face
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à un monde ouvert qui ne répond pas aux mêmes
obligations. Il a estimé le système français « efficace » mais
a jugé essentiel de ne pas y ajouter des superstructures
amenant de nouvelles contraintes.
Frédérique Bredin, présidente du CNC, a pour sa part
considéré que « le numérique doit entrer dans le
système de financement et ne pas être laissé
uniquement à des géants américains qui le contournent ».
Elle a donc évoqué la nécessité d'une harmonisation
fiscale et de la taxation des opérateurs numériques quel
que soit leur lieu d'établissement, en fonction de leur
activité sur notre territoire. Dans cette perspective, selon
elle, il est nécessaire de réviser la directive SMA pour
l'élargir et y affirmer le principe du pays de destination
au lieu du pays d'origine.
Rodolphe Belmer : « nous permettre
d'accéder au fil de téléphone »
Des propos auxquels a souscrit Rodolphe Belmer, dg
du groupe Canal+. Il s'est dit sensible à la concurrence
déséquilibrée qui s'annonce non seulement avec Netflix
mais aussi Amazon ou YouTube : « Nous ne disons pas
Netflix arrive, supprimons toutes les obligations,
mais repensons les obligations pour les adapter au
numérique. » Et de citer certaines règles qu'il estime
obsolètes alors que tout le monde a aujourd'hui accès au
replay, comme l'interdiction aux moins de 12 ans en
prime time ou un minimum de 20' entre deux coupures de
publicité. Soulignant l'engagement de Canal+ pour la
création française (« Comment lutter contre Netflix si
nous ne diffusions que des contenus américains ? »), il
demande à l'Europe d'aider à créer un cadre incitatif
pour des investissements dans les programmes nationaux.
Evoquant enfin l'OTT, il a réclamé des mesures permettant
Institutionnel au groupe d'être « favorisé pour accéder au fil de
téléphone pour amener ses programmes aussi bien que
Netflix ».
Francine Mariani-Ducray :
ne pas déstabiliser le hertzien
« Nos acteurs ont vocation à devenir des
champions européens et il faut les y aider », a estimé
Francine Mariani-Ducray, membre du CSA, ajoutant
qu'il est nécessaire d'« imaginer de nouvelles
modalités de régulation ». Elle a averti qu'il ne fallait
« [pas] déstabiliser le hertzien car il aide au
développement de tout le secteur, et maintenir des
télévisions fortes pour que la création puisse se
développer dans un cadre plus égalitaire ». Elle a enfin
appelé à une offre légale qui dissuade du piratage.
Lorena Boix Alonso : les nouveaux acteurs
ne sont pas tous américains
Attaquée par tous les intervenants (« J'ai l'habitude »,
répond-elle), Lorena Boix Alonso, chef d'unité des
médias et des contenus convergents, DG Connect, à la
Commission européenne, a rappelé qu'il n'y a jamais eu
autant d'écrans qu'aujourd'hui et s'est demandée si le
cadre était encore adapté. Elle a souligné les
changements subis par le secteur, dont la croissance
de la télévision de rattrapage, et rappelé que, parmi les
nouveaux acteurs, tous n'étaient pas américains : plusieurs
sont européens. Pour Lorena Boix Alonso, la Commission
est actuellement en phase de transition, les élections
européennes ayant lieu dimanche : « De nouvelles
commissions seront proposées qui évoqueront sans
doute de nouvelles orientations », a-t-elle conclu.
Manuel Valls : entretien jeudi avec Aurélie Filippetti
Le Premier ministre, Manuel Valls, s'entretiendra
jeudi à 17h avec Aurélie Filippetti, ministre de la
Culture et de la Communication, selon son agenda
prévisionnel paru hier. Parmi les autres ministres que
Manuel Valls rencontrera durant les dix prochains jours, il
verra Arnaud Montebourg, en charge de l'Economie,
du Redressement productif et du Numérique, ce vendredi
à 9h.
____________________________________Entreprises et marchés France Télévisions : la CGC et la CFDT demandent plus de programmes et moins de numérique
Dans une lettre ouverte à Rémy Pflimlin, président
de France Télévisions, le SNPCA-CGC et la CFDT du
groupe demandent une réorientation stratégique avec des
investissements renforcés dans les programmes et
allégés dans le numérique, considérant que les
premiers forment le cœur de la mission de service public.
Les syndicats estiment que depuis quatre ans,
240 millions d'euros ont été investis dans le numérique
au détriment des programmes, écrivent-ils, se demandant
si « la moitié » n'aurait pas suffi.
« Les résultats de cette politique du digital à outrance
ont des conséquences éditoriales dramatiques sur les
chaînes du groupe », jugent-ils. Ils notent aussi l'absence
d'effets sur les recettes publicitaires internet « qui
stagnent et qui ne pourront jamais combler le manque à
gagner des recettes de publicité générées par les
antennes des chaînes ». Le SNPCA-CGC et la CFDT
dénoncent aussi une erreur de « casting » avec une
stratégie qui, selon eux, privilégierait les profils internet
contre ceux orientés programmes, visant ainsi,
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à mots à peine voilés, Bruno Patino.
Celui qui était directeur général délégué au
développement numérique et à la stratégie de France
Télévisions (et directeur de France 5) est devenu, début
2013, directeur général délégué aux programmes, aux
antennes et aux développements numériques, prenant
ainsi sous sa responsabilité tous les directeurs des
antennes et des programmes. Or, soulignent les
syndicats, en moins de quelques mois, trois de ces
derniers « ont été poussés vers la sortie » : Philippe
Vilamitjana pour France 2, Sandrine Roustan pour
France 4 et Thierry Langlois qui quittera France 3 à la
Entreprises et marchés fin de la saison (nos informations du 5 mai).
Le SNPCA-CGC et la CFDT notent aussi la perte d'un
point d'audience en un an, et listent les échecs d'audience
et suppression d'émissions. « France Télévisions se cantonne
à une vision uniquement centrée sur le numérique et le
global média. […] En d'autres termes, à force de vouloir
uniquement un virage numérique, France Télévisions
tourne en rond », jugent-ils. Selon eux, 2014 sera « la pire
année jamais connue [dans le groupe] éditorialement,
financièrement et socialement », s'il ne change pas « les
profils de [son] casting et [s'il] ne [rééquilibre] pas les
priorités entre numérique et audiovisuel ».
Ericsson : l'acquisition de Red Bee Media finalisée
Le groupe suédois Ericsson a finalisé l'acquisition de
Red Bee Media, société britannique spécialisée dans les
services médias, indique-t-il. A l'issue de cette opération
annoncée il y a près d'un an (nos informations du 3 juillet
2013), les 1 500 collaborateurs de Red Bee Media vont
rejoindre l'activité Broadcast Services d'Ericsson, qui est
« en plein essor », précise le communiqué.
Ericsson va pouvoir s'appuyer sur les installations
dédiées aux services et opérations médias au RoyaumeUni mais aussi en France, en Allemagne, Espagne et
Australie où la société britannique est également implantée.
Le groupe bénéficiera aussi du portefeuille de clients de
Red Bee Media parmi lesquels figurent la BBC, BSkyB,
BT Sport, Canal Digital, Channel 4, EE, UKTV, UPC ou
encore Virgin Media, souligne-t-il.
Rappelons que l'activité Broadcast Services d'Ericsson
avait été lancée en 2007 avec la signature du premier
contrat de services de diffusion avec C More, filiale de
Canal+ à l'origine, dans les pays nordiques. Le groupe
avait également acquis, en 2012, l'activité Services
diffuseurs de contenus de Technicolor (nos informations
du 4 juillet 2012).
________________________________ Industrie des programmes Crédit d'impôt : 388 œuvres TV et 14 projets internationaux ont eu un agrément provisoire en 2013
L'an dernier, 388 œuvres audiovisuelles ont obtenu
un agrément provisoire au titre du crédit d'impôt,
selon le Bilan 2013 du CNC, publié la semaine
dernière. Le total des dépenses éligibles pour ces
œuvres est estimé à 374,9 millions d'euros (contre
367,9 M€ en 2012) et la dépense fiscale à 60,3 M€,
après prise en compte des plafonds. En 2012,
331 dossiers avaient bénéficié d'un agrément provisoire
pour une dépense fiscale de 54,2 M€, (nos
informations du 29 avril 2013). La part des jours de
tournage représente 94,4 % du nombre total de jours
de tournage en 2013. Pour 1 euro de crédit d'impôt
audiovisuel versé, 14 € de dépenses sont investies
dans la filière, et près de 4,80 € de recettes fiscales et
sociales induites sont perçues par la puissance
publique, précise le Centre.
« Cette reprise s'explique par les aménagements
apportés au dispositif en loi de finances rectificative
pour 2012 [nos informations du 21 décembre 2012]
destinés à renforcer la compétitivité face aux dispositifs
étrangers », rappelle le CNC.
Sur le volet audiovisuel, l'assiette des dépenses
éligibles a été élargie aux dépenses d'archives, de
transport, d'hébergement et de restauration. Le plafond
par minute a été rehaussé à 1 250 € pour la fiction
(5 000 € pour certaines fictions internationales), à
1 150 € pour le documentaire et à 1 300 € pour les
œuvres d'animation.
14 projets éligibles au crédit d'impôt international
Parallèlement, 14 projets ont reçu l'agrément provisoire
pour le crédit d'impôt international, dont deux séries
TV de fiction : la saison 3 de Death in Paradise (Red
Planet Pictures, Atlantique Productions/Lagardère
Entertainment – France 2) et Le tunnel (Shine France Films
et Kudos Film TV – Canal+) de Dominik Moll. C'est aussi le
cas de la série d'animation Minions Short Series
(Universal, Mac Guff Ligne) de Samuel Tourneux.
Pour ces 14 projets, l'investissement prévisionnel en
France est de 110 M€, représentant près de 300 jours
de tournage et 50 mois de fabrication d'animation.
Pour 1 € de crédit d'impôt international versé, 6 € de
dépenses sont investies dans la filière, et près de 2,10 €
de recettes fiscales et sociales induites sont perçues par la
puissance publique.
Rappelons que pour renforcer sa compétitivité et
s'adapter à la concurrence fiscale étrangère, le crédit
d'impôt international a été modernisé par la loi de
finances 2014. Le nouveau plafond, porté à 20 M€,
prendra effet une fois qu'il sera autorisé par la Commission
européenne et que son décret d'application sera publié.
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Industrie des programmes Commission Ile-de-France/Film London:mise en œuvre d'un voyage d'échanges entre producteurs TV
La Commission du film Ile-de-France et Film London
ont signé dimanche, à l'occasion du Festival de Cannes,
leur accord de partenariat initié lors de l'édition 2010
de la manifestation et lui donnent une « nouvelle
dimension », indiquent-ils dans un communiqué
commun. Cette « alliance », qui s'est d'abord concrétisée
dans le cadre des opérations qu'ils organisent
respectivement, ParisFX et Production Finance Market
de Londres (nos informations du 17 mai 2010), vise à
développer la coproduction entre les deux pays.
Le nouvel accord prévoit que les deux organismes
lancent cette année une nouvelle initiative : un voyage
d'échange entre producteurs TV britanniques et
français qui aura lieu en novembre. Celui-ci se déroulera
en deux temps. Il sera ouvert par les producteurs
londoniens qui, lors de leur venue à Paris,
« rencontreront les professionnels de l'industrie
audiovisuelle, visiteront studios et lieux de tournage,
et participeront à un séminaire sur le crédit d'impôt »,
indique le communiqué. Les producteurs français
prendront la suite avec une visite en tout point similaire à
Londres – soit également une session sur les « nombreux
avantages fiscaux » de la ville – à laquelle s'ajoutera
une participation au Content London (18-20 novembre).
La Commission Ile-de-France et Film London poursuivent
par ailleurs les opérations déjà engagées autour des
marchés Production Finance Market et ParisFX 2015 qui
accueilleront
respectivement
quatre
producteurs
hexagonaux et quatre britanniques. Pour l'événement
londonien, marché de mise en relation dans la recherche
de financements pour des films de cinéma, l'appel à
projets vient d'ailleurs d'être lancé. La date limite de
dépôt des candidatures a été fixée au lundi 7 juillet.
_____________________ TV sur câble, satellite, ADSL, mobiles TV5 Monde : une chaîne destinée aux enfants en préparation pour l'Afrique
TV5 Monde prépare actuellement une chaîne pour
enfants destinée à l'Afrique dont le lancement est prévu
pour début 2015, a révélé hier la newsletter de
Stratégies. Cette chaîne, dont le nom n'a pas encore été
décidé, sera basée sur le modèle de Tivi5Monde,
chaîne en français et sans publicité lancée en
janvier 2012 aux Etats-Unis (nos informations du
27 janvier 2012). Destinée aux 4-14 ans, Tivi5Monde
diffuse des dessins animés, des programmes éducatifs et
des films issus des actionnaires francophones de TV5
Monde. Celle-ci travaille à rendre cette nouvelle chaîne
« disponible automatiquement » pour tous ses
abonnés en Afrique, a-t-elle précisé à Satellifax.
____________________________________________ International E-U : le rachat de DirecTV par AT&T validé en conseil d'administration
Le rachat du bouquet satellitaire DirecTV par
l'opérateur télécom AT&T a été validé dimanche par
les
conseils
d'administration
des
deux
groupes américains (nos informations du 14 mai). La
transaction en numéraire et en actions prévoit qu'AT&T
rachète DirecTV pour 48,5 milliards de dollars
(35,3 Md€). Avec la reprise de dette, le montant
s'établit à 67,1 Md$ (49 Md€). L'opération est une
réponse à l'acquisition, annoncée en février, par le
premier câblo-opérateur américain Comcast, du numéro
deux Time Warner Cable (TWC) pour 45,2 Md$
(33 Md€) et 66,9 Md$ (48,8 Md€) avec la reprise de
dette (nos informations du 14 février).
AT&T est déjà, avec Verizon, l'un des deux poids
lourds de la téléphonie mobile et fixe aux Etats-Unis. Il
dispose aussi d'une offre de télévision payante, par fibre
optique, avec 5,7 millions d'abonnés revendiqués fin
mars. Le rapprochement avec DirecTV lui permettrait de
disposer d'une dimension nationale sur ce marché. Il
deviendrait numéro deux de la télévision payante
un quart du marché, contre quelque 30 millions pour le
nouvel ensemble Comcast-TWC.
« Opportunité unique »
« C'est une opportunité unique, qui va redéfinir le
secteur de la vidéo de divertissement et créer une
entreprise capable de proposer de nouvelles offres
combinées et d'apporter du contenu aux consommateurs
sur de multiples écrans », tout en créant « de la valeur
immédiatement et à long terme pour les actionnaires »,
fait valoir Randall Stephenson, pdg d'AT&T.
Le groupe s'attend à un effet positif sur son bénéfice par
action dès la première année après le bouclage de la
transaction, prévu d'ici douze mois. Il chiffre les synergies à
1,6 Md$ après trois ans. Du côté des usagers, en revanche,
l'inquiétude prédomine au sujet de cette nouvelle fusion.
Plusieurs associations de consommateurs ont ainsi réclamé,
dimanche soir, un examen très attentif par les régulateurs
américains. Les deux gros rapprochements successifs
« pourraient être le début d'une vague de fusions
aux Etats-Unis avec environ 26 millions de clients et
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qui devrait mettre les régulateurs fédéraux en alerte
maximale », a notamment prévenu Delara Derakhshani,
avocate de l'organisation Consumers Union. « Certains des
plus gros acteurs du secteur se précipitent pour devenir
encore plus gros » sur un marché où « les consommateurs
sont déjà aux prises avec un mauvais service et des
augmentations de prix », a-t-elle notamment dénoncé.
Amadouer le régulateur
Pour amadouer les régulateurs américains, At&T
annonce son intention d'utiliser les synergies permises
par la fusion pour élargir son service d'accès internet
à haut débit à 15 millions de consommateurs, situés
« essentiellement dans des zones rurales » qui n'y ont
actuellement pas accès.
Il compte aussi céder sa participation dans
l'opérateur télécom mexicain América Móvil,
propriété du magnat Carlos Slim. Comcast et TWC
avaient aussi pris leurs précautions : ils prévoient de
rétrocéder 3,9 millions de clients à un autre câbloopérateur plus petit, Charter Communications (nos
informations du 29 avril).
______________________________________________ Production Arte France / Arte Deutschland: les deux premières fictions du dispositif Tandem entrent en tournage
Le dispositif Tandem, mis en place en septembre
dernier par Arte afin de favoriser les coproductions
franco-allemandes (nos informations du 11 septembre
2013), entre dans sa phase active avec la mise en
tournage de deux premières fictions, cofinancées à parité
par Arte France et Arte Deutschland (via la SWR),
indique la chaîne. Comme annoncé, le premier sujet
abordé par Tandem est l'énergie nucléaire, qui sera
traitée dans deux genres différents.
La production française, menée par Nelka Films,
adopte le ton de la comédie. Dans Mon cher petit
village, écrite par Eric Eider et Ivan Piettre, un
ingénieur parisien (Laurent Stocker) tente de convaincre
les habitants d'accepter un centre d'études pour un futur
stockage de déchets radioactifs. La fiction (90'), réalisée
par Gabriel Le Bomin, est entrée en tournage le 9 mai, à
Paris et dans le Limousin, et se poursuivra jusqu'au 6 juin.
La production allemande (Kordes & Kordes Film, Dor
Film Produktions, SFR) a quant à elle opté pour un
thriller autour de la centrale nucléaire de Fessenheim
menacée par un groupe terroriste. Fessenheim (90'),
réalisé par Anna Justice, et coécrit par Jochen Bitzer et
Johannes Betz, met en scène une jeune policière
allemande (Vicky Krieps) qui va enquêter en compagnie
d'un homologue français. Le tournage se déroulera du
27 mai au 2 juillet à Fribourg (Allemagne) et en Autriche.
Si ces fictions sont produites de façon autonome, les
deux équipes ont participé à des « sessions de travail
communes » et ont bénéficié d'une « coordination » via
Arte, explique la chaîne. Les téléspectateurs attentifs
pourront découvrir, en clin d'œil à cette coopération
franco-allemande, une participation croisée : le comédien
principal de chaque film tient, dans l'autre, un petit
rôle.
France 2 / La Compagnie des Phares & Balises : un épisode de Nicolas Le Floch en tournage
Un nouvel épisode de la série Nicolas Le Floch,
produite par La Compagnie des Phares & Balises (Jean
Labib et Louise Barnathan) pour France 2, est en
tournage jusqu'au 11 juin dans les Pays de Loire. Ecrit
par Hugues Pagan, d'après l'œuvre de Jean-François
Parot, cet épisode intitulé Le cadavre anglais est réalisé
par Philippe Bérenger. Au casting, on retrouve
notamment Jérôme Robart, Mathias Mlekuz, François
Caron, Vincent Winterhalter, Jean-Marie Winling, Claire
Nebout, Sava Lolov, Michaël Abiteboul…
_________________________________________________ Internet France Info : nouveau site web et lancement de l'application iPad
France Info vient de lancer la nouvelle version de
son site www.franceinfo.fr et son application iPad,
indique la radio tout info de Radio France. Le nouveau site
se veut plus ergonomique, avec une plus grande place
accordée aux photos et aux vidéos, dans la lignée de la
volonté de la station de développer ces contenus (nos
informations du 29 janvier). Il permet aussi l'accès au
streaming en direct et la réécoute du dernier journal.
Les informations sont désormais présentées autour de
grandes thématiques : France, monde, vie pratique,
culture, médias… En outre, les chroniques sont
recensées sur une nouvelle page et classées selon leur
tranche horaire.
Après avoir lancé une application mobile en janvier,
France Info propose également une appli gratuite
pour iPad. Outre l'écoute en direct, elle offre un
journal de 3 minutes à 18h, les vidéos des invités, les
émissions en réécoute et en podcast, ou encore la
possibilité de constituer sa propre playlist de
programmes et chroniques.
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Internet Euronews : lancement d'une chaîne sur la plate-forme mobile BBM
Euronews a lancé une chaîne dédiée BBM Euronews
sur la plate-forme de messagerie mobile BBM,
indique-t-elle dans un communiqué. Proposée en anglais
dans un premier temps, cette chaîne proposera
l'essentiel de l'information internationale aux
utilisateurs de BBM sur BlackBerry, iPhone et sur les
appareils sous Android. Les utilisateurs peuvent réagir
sur les informations et poster leurs commentaires. Ce
lancement est soutenu par une campagne internationale
dans 50 pays en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique.
La plate-forme BBM permet aux utilisateurs de
communiquer de manière privée et sécurisée, ainsi que
de personnaliser l'expérience du chat. Elle revendique
85 millions d'utilisateurs mensuels.
________________________________ Vidéo, vidéo à la demande Wild Bunch : Welcome to New York cumule 48 000 ventes en VOD le premier jour
La société de production et de distribution Wild Bunch
a recensé 48 000 ventes en France de Welcome to
New York d'Abel Ferrara, film librement inspiré de
l'affaire DSK et diffusé directement en VOD, pour son
premier jour de sortie sur les plates-formes de VOD,
samedi. « 48 000 clics, cela équivaut à quelque
90 000 personnes le regardant, un chiffre énorme », a-ton considéré chez Wild Bunch qui place ce résultat des
premières 24 heures « au niveau d'une sortie d'un film
américain moyen ».
La société, pour qui l'estimation a été faite a minima en
comptabilisant seulement deux personnes devant un
écran, estime avoir « réussi son opération ». Le film,
sorti sans passer par le traditionnel parcours devant
respecter la chronologie des médias, arrivait lundi soir à
la première place des téléchargements de films sur
iTunes (Apple) devant Le loup de Wall Street. La cote de
satisfaction des acheteurs affichait trois étoiles sur cinq.
C'est la première fois en France qu'un film aussi
attendu sortait directement sur internet, moyennant
7 euros. Les comparaisons sont donc difficiles à faire. Le
film est distribué sur la plupart des plates-formes de VOD
françaises : FilmoTV, Orange, iTunes, Google Play,
Canalplay, SFR, VirginMega, VideoFutur et MyTF1VOD
(nos informations du 7 mai).
__________________________________________________ Justice Fun Radio : la justice donne tort à Manu Lévy qui voulait garder la propriété de tous ses concepts
La justice a donné raison à Fun Radio contre son
ancien animateur Manu Lévy, aujourd'hui aux
commandes de la matinale de NRJ, qui demandait depuis
2011 que lui revienne la propriété des formats,
concepts et rubriques qu'il avait créés lors de sa
collaboration avec la station, a indiqué la station hier.
« Le tribunal de grande instance de Paris a confirmé,
comme [la radio] le demandait, que toutes les créations
[…] développées par Emmanuel Lévy pendant sa période
de collaboration à Fun Radio (septembre 2008 à
juin 2011) demeuraient la propriété entière et exclusive
de [la station], qu'elle reste libre d'exploiter », précise-telle dans un communiqué. Seule exception à ce
jugement, la rubrique Ligne anti-relou qui consiste à
passer les messages de dragueurs croyant appeler une
femme dont ils ont obtenu le numéro.
Par ailleurs, Fun Radio a affirmé que Manu Lévy a été «
condamné pour plusieurs dépôts frauduleux des
marques des rubriques de la matinale Manu à la radio
», dont elle « conserve l'entière propriété ». Interrogé sur
un éventuel retour à la station dans l'émission Le tube de
Canal+ du 3 mai, Manu Lévy avait exclu toute possibilité
de ce genre, expliquant : « Je n'aime pas le patron
[Jérôme Fouqueray]. On est fâchés. Il m'avait promis, en
me serrant la main quand j'étais parti de Fun, que
jamais il ne reprendrait mes idées, et puis il les a
reprises, et donc je n'ai pas trouvé ça très gentil. Un peu
méchant. »
Jean-Marie Messier / Vivendi : peine réduite à dix mois d'emprisonnement avec sursis
Jean-Marie Messier, ancien pdg de Vivendi Universal
(VU), a été condamné hier par la cour d'appel de Paris à
dix mois d'emprisonnement avec sursis, une peine
réduite par rapport aux trois ans avec sursis prononcés en
première instance. Jean-Marie Messier a en outre été
condamné à 50 000 euros d'amende, montant
également réduit au regard des 150 000 € prononcés par
le tribunal correctionnel de Paris en janvier 2011.
La cour n'a retenu que le chef d'abus de biens
sociaux, lié aux conditions d'attribution d'une indemnité
de départ de 18,5 millions d'euros, en juillet 2002.
Elle a écarté le chef d'accusation de diffusion
d'informations fausses et trompeuses, relatif à la
communication de Jean-Marie Messier lorsqu'il était à la
tête du groupe. Il s'agissait de quatre communications
institutionnelles, intervenues entre décembre 2000
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et avril 2002. Le tribunal correctionnel avait estimé
qu'elles avaient donné, pour trois d'entre elles, une
image fausse de la situation de VU.
Me Francis Szpiner, avocat de Jean-Marie Messier, a
estimé qu'il s'agissait là d'une « grande victoire » mais
a indiqué que son client allait se pourvoir en cassation.
« Cette décision met fin à la légende selon laquelle
Vivendi Universal aurait été mal géré », a déclaré Me
Szpiner, pour qui la gestion de l'ancien pdg « s'est faite
dans les règles et a été exemplaire ». « Pour le reste,
nous continuerons de nous battre », a-t-il ajouté. « C'est
un peu décevant », a pour sa part commenté Me
Frédérik-Karel Canoy, avocat des parties civiles.
Peine également réduite pour Guillaume Hannezo
Outre Jean-Marie Messier, Guillaume Hannezo,
ancien directeur financier de VU, a également vu sa
peine réduite en appel. Il été reconnu coupable de délit
d'initiés et condamné à 850 000 € d'amende, dont la
moitié
avec
sursis,
contre
quinze
mois
d'emprisonnement avec sursis et 850 000 € d'amende
en première instance. « M. Hannezo est condamné à un
délit d'initié qui avait déjà été écarté à trois reprises par
la SEC (autorité américaine des marchés), la COB
(Commission des opérations de Bourse, ancêtre de
l'AMF) et l'AMF (Autorité des marchés financiers) », a
commenté Me Emmanuel Rosenfeld, son avocat. Pour
autant, « le calibrage des sanctions reconnaît, en fait, la
bonne foi », selon le conseil, qui a indiqué que son client
se pourvoirait en cassation.
Quant à Edgar Bronfman Jr., héritier du groupe
canadien Seagram racheté par Vivendi fin 2000 et qui
avait brièvement occupé la fonction de vice-président de
VU, la cour l'a condamné à 5 M€ d'amende, dont la
moitié avec sursis. En première instance, il avait été
condamné à quinze mois d'emprisonnement avec sursis
et 5 M€ d'amende.
____________________________________________ Nominations CNC : Pierre-Emmanuel Lecerf remplace Aude Accary-Bonnery, partie pour Matignon
Pierre-Emmanuel Lecerf, jusqu'alors directeur des
affaires européennes et internationales du CNC, a été
nommé directeur financier et juridique, indique le
Centre. A compter du 1er juin, il remplacera Aude
Accary-Bonnery, qui devrait, selon les informations du
Film français, devenir conseillère technique auprès de
Régine Hatchondo, la nouvelle conseillère culture et
médias du Premier ministre, Manuel Valls (nos
informations du 5 mai). Elle occupait ce poste depuis
février 2013, après avoir été responsable du département
Cinéma et jeux vidéo du CNC, puis directrice adjointe en
charge du budget et des financements du Centre. Ce
départ intervient au même moment que celui de Ludovic
Berthelot, directeur adjoint à la direction de l'audiovisuel
et de la création numérique, qui doit rejoindre la DGMIC
(Satellifax du 14 mai).
Pierre-Emmanuel Lecerf avait été nommé directeur des
affaires
européennes
et
internationales
en
novembre 2013, une fonction dont il « assurera
l'intérim », précise le communiqué.
Radio France : les nominations de Frédéric Schlesinger et Monique Denoix officialisées
Radio France a officialisé hier la nomination de
Frédéric Schlesinger comme numéro 2 du groupe
public auprès de son nouveau président, Mathieu
Gallet, qui a débuté son mandat la semaine dernière.
L'ex-directeur de France Inter (2006-2009) prend
aujourd'hui les fonctions de directeur délégué aux
antennes et aux programmes du groupe, un poste
nouvellement créé. Il quitte donc l'INA, où il avait été
embauché par Mathieu Gallet comme directeur délégué
aux contenus en 2010, après avoir été évincé de Radio
France par le président de l'époque, Jean-Luc Hees.
Avant France Inter, Frédéric Schlesinger avait dirigé Le
Mouv' de 2003 à 2006. Il avait auparavant travaillé au
sein du groupe Lagardère comme directeur général du
pôle Radio FM (1997-2001) avant de devenir pdg du
groupe MCM TV (2001-2003).
Radio France a également officialisé la nomination de
Monique Denoix, directrice de la communication de
l'INA depuis janvier 2011, comme directrice déléguée
à la communication. Elle aussi prend ses fonctions,
nouvellement créées, aujourd'hui. Tous deux sont nommés
membres du comité exécutif du groupe public.
Par ailleurs, Véronique Brachet, directrice des
relations presse depuis octobre 2010, a quitté ses
fonctions il y a deux semaines, a indiqué Radio France,
interrogé par Satellifax. Morgane Le Tac, directrice de la
communication externe, reste en poste.
Depuis l'arrivée de Mathieu Gallet à la tête du groupe
le 12 mai, trois nominations ont déjà été annoncées :
celles de Laurent Guimier à la direction de France Info et
de Marie-Pierre de Surville à la direction de France
Musique (nos informations du 13 mai), ainsi que celle de
Jean-Pierre Rousseau à la direction de la musique (nos
informations du 15 mai).
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Edité par Fréquences, membre du Spiil – Sarl au capital de 10 000 € – Commission paritaire : 1214 W 90061 – Satellifax, 9, rue Charlot
75003 Paris – www.satellifax.com – Twitter : @satellifax – Directeur des publications Satellifax, Satellimag et Satellinet : Joël Wirsztel
Abonnements : Véronique Olasz – Tél : 01 40 29 47 48 – Fax : 01 42 78 70 36 – [email protected], tarifs : 3 mois 730 €, 1 an 2 690 €
Publicité : REMICS Régie, Remi Collard – Tél : 06 09 77 37 22 – [email protected] – Rédaction : 01 44 78 04 78,
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Grellier, Christine Monfort, Virginie Sengès – Collaboratrices : Pascale Paoli-Lebailly, Carole Villevet – Secrétariat de rédaction :
Muriel Teissier du Cros, Maxime Bomier – REPRODUCTION INTERDITE – 19e année de publication – © 2014 Fréquences
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Nominations Public Sénat : secrétaire général et directeur de production
Jean-Marc Boéro, directeur des ressources humaines
et de l'administration de Public Sénat, est promu
secrétaire général de la chaîne, indique cette dernière.
A compter du 16 juin, il remplacera Maïa Wirgin, qui
rejoint Radio France, précise le communiqué. Agé de
49 ans, Jean-Marc Boéro, qui siège au comité de
direction, occupait ses précédentes fonctions depuis
2011. Entré à Public Sénat en 2003, il y a d'abord
officié comme secrétaire général adjoint, après plusieurs
années dans les services du Premier ministre, Lionel
Jospin, autour des questions économiques et budgétaires
du secteur public de l'audiovisuel.
Par ailleurs, la chaîne a annoncé l'arrivée de Cédric
Pinto, jusqu'alors directeur des productions du pôle TV
de NRJ Group, en qualité de directeur de la
production. A ce titre, il intègre le comité de direction.
Agé de 33 ans, Cédric Pinto a commencé sa carrière en
2002 chez Gedeon Programmes avant de passer chez
Marathon Group (aujourd'hui intégré à Zodiak Media).
En 2008, il a rejoint NBCUniversal Global Networks
France, avant de travailler pour Medi1 TV au Maroc. Il
avait rejoint le groupe NRJ en 2011.
Publicis : Axel Dauchez nommé pdg en France
Axel Dauchez, qui va quitter ses fonctions de directeur
général de Deezer (nos informations du 30 avril), a été
nommé pdg de Publicis France, a annoncé hier le
groupe publicitaire. Il prendra ses fonctions en
septembre et rapportera à Arthur Sadoun, pdg de
Publicis Worldwide. Agé de 45 ans, Axel Dauchez a été
l'un des directeurs généraux du groupe de production
d'animation Moonscoop.
_____________________________________________Programmes Complément d'enquête : reportage sur Patrick Sébastien dans le numéro sur « le retour du populaire »
Complément d'enquête, le magazine d'investigation
de France 2 présenté par Benoît Duquesne, proposera le
29 mai à 22h20 un reportage sur Patrick Sébastien
dans son numéro consacré au « retour du populaire »,
indique la chaîne. Intitulé Patrick Sébastien, l'homme
qui aimait les gens, le reportage d'Irène Bénéfice
dressera l'itinéraire de l'animateur, parfois controversé
pour ses prises de position tranchées, qui revendique un
style « provincial et chaleureux ». Avec « ses shows et ses
chansons à boire », Patrick Sébastien enregistre des
succès d'audience le samedi soir en prime time (Le plus
grand cabaret du monde, Les années bonheur) sur
France 2 et a bâti « un empire du divertissement » avec
notamment ses sociétés Magic TV et Faisage Music.
L'autre reportage de l'émission sera consacré au retour
en force des comédies musicales.
Téva / C. Productions : lancement du magazine Passions criminelles le 3 juin en prime
Téva (groupe M6) diffusera son nouveau magazine
Passions criminelles (90') le mardi en prime time à
compter du 3 juin, à raison de deux numéros par soirée.
Produite par C. Productions (autre filiale du groupe) et
présentée par François-Xavier Dupouy avec l'avocate
criminologue Me Corinne Herrmann, l'émission revient
sur les crimes commis au sein du couple « par amour
fou, par jalousie, par vengeance ou par intérêt » à
travers des affaires célèbres qui ont défrayé la chronique.
Les deux premiers numéros s'intéresseront entre autres au
meurtre d'une aide-soignante de Dijon, à la disparition
d'une postière de Rodez, à l'assassinat d'un psychologue
respecté, retrouvé carbonisé dans son appartement…
Passions criminelles fait partie des nouveaux
programmes mis à l'antenne pendant la saison et répond
à la volonté de Téva d'étoffer sa programmation sur les
thématiques de société (nos informations du 15 octobre
2013).
ITV Studios France : première collaboration avec Cathy Guetta autour du carnaval de Rio
ITV Studios France a produit et réalisé un docuréalité
original de 52 minutes intitulé Cathy Guetta au
carnaval de Rio, qui sera diffusé le vendredi 6 juin à
20h45 sur France Ô, indique la filiale de la société
britannique ITV Studios (groupe ITV). Les équipes de la
société de production ont suivi pendant deux
semaines l'organisatrice de soirées dans l'une des
prestigieuses écoles de Samba de Rio où elle a préparé
le carnaval. « Cette première collaboration devrait
donner suite à d'autres initiatives entre My Love Affair
et ITV Studios », précise le communiqué. My Love Affair
est une agence internationale dédiée au rapprochement
des artistes et des marques créée par Cathy Guetta et
Raphaël Aflalo, spécialiste du digital.
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Mardi 20 mai 2014
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Audiences France 2 / Boxeur de Lune : 4,8 millions de téléspectateurs pour la saison 2 de Candice Renoir
Les dix épisodes de la saison 2 de Candice Renoir (52'),
la série policière portée par Cécile Bois, et diffusée le
vendredi soir en prime time et en deuxième partie de soirée
sur France 2, a été suivie en moyenne par 4,8 millions de
téléspectateurs (20,5 % de pda), s'est félicitée la chaîne
hier. Ces chiffres correspondent à l'audience consolidée des
quatre premières semaines et à l'audience veille pour les
épisodes de vendredi dernier. La saison 2 a donc été
nettement plus suivie que la saison 1, qui avait fédéré
4 millions de téléspectateurs en moyenne sur huit épisodes,
soit 16,5 % de pda (nos informations du 14 mars 2013).
Produite par Boxeur de Lune (groupe Telfrance) avec
Couleurs Productions (Ghislain Achard), la saison 2 est
progressivement montée en puissance. L'audience
veille des épisodes diffusés en prime est en effet passée
de 4,306 millions la première semaine (17,8 % de pda)
à 4,967 millions vendredi dernier (21 %), cet épisode
ayant réalisé la plus forte audience veille de la saison.
L'épisode final était presque du même niveau avec
4,958 millions de personnes en deuxième partie de
soirée. Candice Renoir domine très largement la soirée
de vendredi puisque la finale de The Best, le meilleur
artiste, en deuxième position, n'a réuni que
3,015 millions de téléspectateurs (14 % de pda).
Médiamat hebdo : D8 égale de nouveau son record de pda grâce à une progression de 0,4 pt
D8 a enregistré la plus forte progression du 12 au
18 mai, selon les résultats du Médiamat hebdo (4 ans
et plus) publiés hier par Médiamétrie. En gagnant
0,4 point à 3,7 % de pda par rapport à la semaine
précédente, la filiale du groupe Canal+ a égalé son
record de pda déjà atteint lors de la semaine du
25 novembre au 1er décembre 2013. Elle doit ces
bonnes performances au retour des inédits de Touche
pas à mon poste après les vacances de Pâques. Trois
programmes de prime time ont dépassé le million de
téléspectateurs, dont 1,4 million pour l'émission L'œuf ou
la poule ? diffusée vendredi, enregistrant ainsi un record
historique d'audience des chaînes de la TNT en prime
pour un programme de flux. Les deux autres soirées à
plus d'un million sont à mettre au crédit du cinéma avec
Le code a changé de Danièle Thompson jeudi
(1,5 million, 6,2 %) et Hors de contrôle de Martin
Campbell (1,2 million, 6,8 %) lundi.
La deuxième meilleure progression revient à
France 3 qui gagne 0,2 pt à 9,4 %. Le documentaire La
France sous les bombes alliées 1940-1945, programmé
lundi en prime, a battu le record d'audience
(3,4 millions) et de pda (12,9 %) de la case Histoire
immédiate depuis son lancement il y a presque trois ans.
La chaîne s'est aussi placée deux fois à la deuxième
place en soirée, mardi avec le téléfilm Coût de chance
(3,9 millions, 14,8 %) et jeudi avec le film The Artist,
diffusé pour la première fois en clair (2,5 millions, 10 %).
Consolidation pour M6 et effet de base pour TF1
M6 a gagné 0,1 pt à 10,1 %, ce qui lui permet de
consolider sa situation au-dessus des 10 %, un niveau
qu'elle avait retrouvé la semaine précédente mais qu'elle
n'avait plus atteint depuis fin mars. La chaîne a enregistré
de belles performances dimanche avec un numéro de
Zone interdite sur La vie secrète des gitans (4,2 millions de
téléspectateurs, 18,8 % de pda), lui permettant d'égaler
un record de 2007, mais aussi mardi avec un inédit de
Recherche appartement ou maison (2,9 millions, 11,3 %).
Mercredi, l'érosion de l'audience de Pékin Express a en
revanche fait plonger la chaîne sous les 10 % de pda
(9,1 % pour 2,145 millions de personnes).
France 2 progresse aussi de 0,1 pt à 13,6 %. La
chaîne publique a notamment enregistré de bonnes
performances avec sa programmation de journée sur la
case du matin et, en début d'après-midi, avec Toute une
histoire. En access, des records hebdomadaires en pda
ont été atteints par Dans la peau d'un chef (7,9 %) et On
n'demande qu'à en rire (6,8 %). En prime, la chaîne a
maintenu, mardi, les performances d'Un jour, une histoire
avec le numéro sur Charlie Chaplin (3,1 millions,
12,6 %), mais a enregistré une contre-performance avec
sa soirée du jeudi consacrée au Roman de l'euro
(1,9 million, 7,7 %).
De son côté, TF1 recule de 0,3 pt à 22,1 %. Elle pâtit
d'un effet de base par rapport à la semaine précédente,
qui avait notamment été portée par le succès de la finale
de la saison 3 de The Voice le samedi soir (près de
6,2 millions de téléspectateurs et 28,7 % de pda). Pour le
début de sa saison 2, la série Falco a réuni 6,8 millions
d'individus jeudi en prime (27,1 % de pda), soit
davantage qu'Unforgettable mardi (6,4 millions, 24,2 %).
Les autres chaînes historiques affichent des variations
modérées de +0,1 pt pour Arte (2,1 %) et de -0,1 pt pour
France 5 (3,1 %) et Canal+ (2,8 %).
Hors effet D8, stabilité du côté de la TNT
Les chaînes de la TNT sont pour la plupart stables sur
une semaine : TMC à 3,3 %, NRJ 12 à 2,4 %, NT1 à
2,1 %, Gulli à 1,7 % et D17 à 1,3 %. W9 est à 2,8 %
(+0,2 pt) quand France 4 recule de 0,1 pt à 1,3 %. Il en
va de même pour les chaînes de la TNT HD. Alors qu'elle
avait de nouveau atteint son plus haut historique la
semaine précédente avec 1,1 % de pda, HD1 recule de
0,1 pt à 1 %. Toutes les autres chaînes de cet univers sont
stables : 0,9 % pour RMC Découverte, 0,8 % pour 6ter et
0,5 % pour Numéro 23.
Les chaînes nationales affichent une pda en hausse de
0,4 pt, à 89,2 %, tandis que les « Autres TV » en perdent
autant, à 10,8 %. Les nouvelles chaînes de la TNT HD
reculent de 0,1 pt, à 4,1 %. La durée d'écoute s'inscrit à
3h26, en recul de 14'.
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Mardi 20 mai 2014
12/16
Distinctions Prix France Culture Cinéma : les lauréats de l'édition 2014
Les cinéastes Margarethe von Trotta et Dyana Gaye
sont les lauréats 2014 du prix France Culture Cinéma
décerné samedi à Cannes, indique la station. La première
s'est vu attribuer la mention « Consécration » pour
l'ensemble de son travail. Margarethe von Trotta a
tourné « des films importants et controversés » tels que Rosa
Luxembourg, Rosenstrasse, Vision ou encore Hannah
Arendt, son dernier long métrage sorti en salles en 2012.
Dyana Gaye a quant à elle été récompensée au titre
de la « Révélation » pour son premier film Des étoiles,
réalisé en 2013. Elle avait jusqu'alors réalisé plusieurs
courts métrages, dont la comédie musicale Un transport
en commun, nommée aux Césars 2011.
Le jury du prix France Culture Cinéma, remis avec la
Femis, réunissait notamment Olivier Poivre d'Arvor,
directeur de France Culture, Gilles Jacob, président du
Festival de Cannes, Sandrine Treiner, directrice adjointe
de France Culture en charge de l'éditorial, et des
producteurs de France Culture, dont Laure Adler et
Michel Ciment.
_______________________________________________ Clin dʹœil Lundi's tweets : Maraval, Masure, Quetel, Gault, Garriberts, Courbet,Wirsztel...
Une sélection, parfaitement arbitraire, de tweets qui nous ont amusés ou instruits. Ou pas. L'orthographe et la syntaxe
d'origine sont conservées… sauf exception charitable !
Votre avis, vos suggestions : [email protected] ou @joelwir ou @satellifax.
@MARAVALV 48 000 ventes premier jour, c'est l'équivalent de 90 000 entrées en recettes distributeur
@BrunoMasure comme l'écrit @RenaudMachart, @frlaborde vieillit mal : journaliste délurée et déconneuse = now une
mère fouettarde des bonnes moeurs #CSA
@mathieuquetel TNT : Ces auditions @csaudiovisuel montrent que la régulation doit évoluer et devenir prospective. Les
PME devront être renforcées également
@mathieuquetel L'audiovisuel français a besoin d'une régulation audacieuse-courageuse qui anticipe les enjeux du
numérique. Révolution
@PhilippeGault N. de Tavenost Groupe M6 au #CSA "il y a trop de groupes audiovisuels en France". La concentration
est-elle l'avenir des radios et TV ?
@Garriberts Ce serait sympa qu'à la cantoche de M6, on évite le kebab les jours où Tavernost a audition au CSA.
@bribenkemoun desolée pour tous ceux qui pensaient avoir découvert yves calvi sur tweeter. @YvesCalviOff est un
fake
@joelwir @CannesFestTV ne fonctionne toujours pas correctement pour le direct sur YouTube via @chromecast Ça
marche pour les vidéos enregistrées
@courbet_julien Le défi impossible, trouver une chaîne du câble qui ne diffuse pas friends !
@vinceakadiego Michael C. Hall vient présenter un film. #LGJ lui parle et montre des images de Dexter pendant
10 minutes.
@Piedminu La phrase la plus souvent prononcée sur @franceinter : "Je rappelle le titre de votre livre"…
(Tweets relevés le lundi 19 mai 2014)
_________________________________________ Revue de presse Notre revue de presse se veut un aperçu du secteur, vu par les autres médias (presse papier, presse en ligne,
télévision, radio), en complément de nos propres contenus. Ainsi qu’il est de tradition pour toute revue de presse, les
opinions exprimées et les faits mentionnés ne doivent pas être considérés comme reflétant les vues de notre rédaction.
Netflix / Publicité : l'agence Ogilvy & Mather choisie pour le lancement en France
Selon la newsletter de Stratégies, le service de SVOD
américain Netflix a choisi, pour la campagne de son
lancement en France, de recourir à l'agence Ogilvy &
Mather France, choisie contre Being (TBWA).
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Mardi 20 mai 2014
13/16
Revue de presse Arrivée de Netflix en France : entre le 15 et le 19 septembre ?
(Enguérand Renault et Caroline Sallé, Le Figaro, mardi 20 mai)
Ce sera l'événement de la rentrée audiovisuelle. La
semaine du 15 au 19 septembre prochain, la déferlante
Netflix s'abattra sur le paysage audiovisuel français. […]
Concrètement, à partir de la mi-septembre, les internautes
pourront s'inscrire sur le site web de Netflix, moyennant
moins de 10 euros par mois afin d'accéder à un catalogue
de plusieurs milliers de séries et de films. Des programmes
à consommer depuis un ordinateur, une tablette, une
télévision connectée, un téléphone portable ou même une
console de jeux vidéo. Avantage : le visionnage d'un film
pourra débuter à la maison puis se poursuivre à l'extérieur
sur un smartphone. De quoi rendre rapidement accros…
SVOD : « Netflix, ça n'a rien à voir avec Canal+ », selon Bertrand Meheut
(Bertrand Meheut, président du groupe Canal+, interrogé par Sarah Drouhaut et Emmanuelle Miquet, Le Film
français, vendredi 16 mai)
Q : Le modèle payant de Canal+ est bousculé de toutes
parts, avec beIN Sports ou l'arrivée de Netflix. Le groupe
a perdu 26 000 abonnés, comment les reconquérir ?
Bertrand Meheut : […] Netflix, permettez-moi de vous
dire que cela n'a rien à voir avec Canal+ ! Il s'agit d'une
offre de VOD par abonnement de films de catalogues et
de séries quand nous proposons des chaînes généralistes
premium, avec du flux, du sport, du cinéma récent, des
séries exclusives, et de la création originale.
France est différente des autres pays. Sur la TNT gratuite,
l'offre de cinéma atteint 20 heures par semaine, contre
moins de cinq heures aux Etats-Unis, et grâce au
développement très important de l'ADSL, aujourd'hui, tout
le monde utilise la télévision de rattrapage.
Netflix, c'est un peu comme la chronologie des médias.
Tout le monde a ce nom à la bouche. Y compris les
pouvoirs publics qui sont parfois fascinés par les acteurs
américains. […]
Q : Pour autant, vous préparez son arrivée ?
BM : Nous préparons l'émergence de nouveaux modes
Q : Est-ce juste que vous ayez engagé une réflexion sur
l'avenir de certaines de vos thématiques notamment
jeunesse, comme Piwi+ et Télétoon+ ?
BM : Il n'y a aucun agenda caché à cet égard. Ni la
volonté d'arrêter telle ou telle chaîne. Mais un travail
permanent qui est fait par nos équipes d'optimisation et
d'adaptation de notre offre à l'attente de nos clients, en
tenant compte de l'évolution de la concurrence. Tout cela
est un corps vivant qui peut bouger, en plus et en moins.
de consommation, domaine dans lequel, en effet, il va y
avoir un nouveau concurrent. Et domaine dans lequel nous
nous défendons puisque Canalplay atteint déjà 400 000
abonnés. Dans tous les territoires où Netflix s'est lancé, les
acteurs de la télévision payante ont continué à prospérer.
Parce que le rôle de l'éditeur devient encore plus important
dans ce foisonnement d'offres. Et puis, la situation en
Dailymotion : négociations avancées pour l'entrée de Microsoft et de Canal au capital
(Lucie Ronfaut, Le Figaro, mardi 20 mai)
Dailymotion aurait enfin trouvé des partenaires pour
son développement futur. D'après nos informations, le
géant américain de l'informatique Microsoft et le groupe
Canal+ s'apprêteraient à entrer au capital de la plateforme de vidéos française. Orange, qui détient 100 % du
capital de Dailymotion, conserverait une participation
majoritaire dans l'entreprise. Microsoft prendrait environ
10 % du capital tandis que Canal+ acquerrait le solde,
soit environ 40 %. […] Par ailleurs, Canal+ pourrait aider
Dailymotion à évoluer vers un modèle payant sous forme
d'abonnements (SVOD) pour des contenus premium. La
possible participation de Canal+ au capital de
Dailymotion est encore en discussion. Mais l'arrivée
prochaine en France du géant américain Netflix et ses
48 millions d'abonnés, pourrait accélérer les choses.
[…]
Audiences : les JT de TF1 restent les plus regardés d'Europe
(Benjamin Lopes, toutelatélé.com, lundi 19 mai)
[…] Toutelatele a réalisé une étude permettant
d'identifier les 30 journaux télévisés les plus regardés, via
un panel de 17 pays et près de 790 millions de
téléspectateurs potentiels. Durant sept semaines (du
27 février au 13 avril 2014), pas moins de 68 journaux
télévisés en Europe, mais aussi en Australie et aux EtatsUnis ont été ainsi passés au crible.
TF1 continue en 2014 de proposer l'offre d'information la
plus puissante d'Europe avec plus de 8 minutes de
consommation quotidienne par individu pour la chaîne
privée. Le journal de 20 heures intéresse 6,53 millions de
Français en moyenne, soit 26,4 % du public, dont 2,3 %
des femmes de moins de 50 ans responsables des achats. Il
s'agit du JT le plus regardé d'Europe. Gilles Bouleau du
lundi au jeudi, et Claire Chazal le vendredi, n'ont donc pas
à rougir face aux mastodontes américains qui peuvent
potentiellement toucher 289 millions de téléspectateurs âgés
de 4 ans et plus, contre 59 millions en France. […]
Que ce soit en Italie (Rai), en Allemagne (ARD), aux PaysBas (Ned1), au Danemark (DR1), en Finlande (Yle TV1) ou
en Belgique (Een), les chaînes publiques sont leader sur les
rendez-vous de l'information en Europe. A quelques rares
exceptions, dont font partie la France et l'Espagne,
les chaînes privées doivent s'incliner face à
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Mardi 20 mai 2014
14/16
l'audiovisuel public. Globalement, le groupe France
Télévisions peut être qualifié de première source
Revue de presse d'information télévisée en France avec 38 % de part de
consommation par individu. […]
CNC : vers de nouvelles ponctions de Bercy ?
(Grégoire Poussielgue, Les Echos, mardi 20 mai)
Puiser dans la caisse du CNC devient une habitude
pour le gouvernement. Mais en plein Festival de Cannes,
le sujet est sensible. Au titre de la préparation du budget
2015, Bercy revient à la charge pour effectuer un
prélèvement sur le fonds de roulement du guichet public
du monde de l'image, comme il le fait régulièrement
depuis 2011. Au début, le ministère des Finances tablait
sur 200 millions d'euros. Mais il est revenu depuis à une
fourchette comprise entre 100 et 150 millions d'euros.
Rien n'a encore été arbitré. Le sujet doit encore faire
l'objet de discussions interministérielles avant un
arbitrage final de Matignon. [...] Depuis 2011, l'Etat a
déjà prélevé 310 millions dans les caisses du CNC, selon
son rapport annuel. Et le mouvement n'est pas parti pour
s'arrêter. [...] « Le CNC a des discussions avec Bercy
pour préparer son budget triennal. Rien n'est encore
arbitré », confirme-t-on au sein de l'établissement public.
[...]
Orange Studio : vers plus de synergies avec OCS
(Sarah Drouhaud, Le Film français, vendredi 16 mai)
[Alors que Frédérique Dumas, ancienne directrice
générale d'Orange Studio, a été licenciée et remplacée
par Pascal Delarue.]
Quid donc de l'avenir de la structure […] ? « Bien sûr,
Orange Studio continue. Nous sommes tout à fait
déterminés à poursuivre cette activité […] », veut d'abord
rassurer Christine Albanel, présidente du conseil
d'administration de la filiale. […] Côté financier, le groupe
Orange prévoit donc d'investir environ 20 M€ par an. […]
Ce budget sera […] désormais utilisé dans le cadre d'un
comité d'investissements, comme cela a été annoncé fin
mars, composé de personnalités internes à Orange, dont
des représentants de son bouquet OCS. Car c'est un point
sur lequel le groupe veut mettre l'accent : créer plus de
synergies entre sa filiale et son bouquet de chaînes et de
services à la demande OCS, deux entités qui se sont
construites tout à fait séparément. « OCS s'est engagée en
décembre dernier à investir 179 M€ dans les cinq ans dans
le cinéma français et européen. Nous souhaitons que nos
activités TV, VOD et SVOD puissent profiter de celles du
studio et de son catalogue, et il y a des marges de
progression, puisque la loi autorise les chaînes de télévision
à s'approvisionner auprès de filiales internes jusqu'à 25 %
de leurs dépenses de diffusion », souligne Christine Albanel,
alors que, jusqu'ici, cette possibilité était peu utilisée. […]
France 2 / Ligne de Mire : le procès contre Envoyé spécial a peu de chances d'aboutir
(François Carrel, Libération, vendredi 16 mai)
[Alors qu'un collectif d'habitants du quartier de la
Villeneuve à Grenoble a déposé plainte contre France 2
pour diffamation à la suite d'un reportage diffusé dans
Envoyé spécial, qui montrait selon lui – et selon le CSA –
une image dévalorisante du quartier.]
Ils étaient une centaine d'habitants du quartier à
assister hier à l'audience du tribunal de grande instance
de Grenoble. Calmes et dignes, graves. Tous derrière
Pauline Damiano, présidente de l'Association des
habitants de la Crique sud. […] Les rédactrices en chef
de l'émission de France 2, François Joly et Guilaine
Chenu, s'étaient expliquées dans la presse locale
grenobloise : « Nous avons l'habitude de ces réactions
face à un miroir tendu à une réalité qui ne plaît pas. »
Elles ne se sont plus exprimées depuis, pas plus que Ligne
de Mire, la société de production qui avait fourni le sujet.
[…] « Nous avons été traités par le mépris, poursuit
Pauline Damiano face aux juges. C'est pourquoi nous
sommes arrivés jusqu'ici, devant vous. »
Cette procédure inédite – une citation à comparaître
pour diffamation portée par un collectif d'habitants d'un
quartier – est probablement vouée à l'échec, selon le droit
de la presse. Basile Ader, avocat spécialiste du droit de
la presse, ne laisse guère planer de doutes sur l'issue :
lorsqu'il s'agit de diffamation « seules les personnes
directement désignées sont recevables à agir ». […]
Le jugement a été mis en délibéré au 26 juin [ndlr].
_________________________________________________ Agenda Agenda médias : événements d’aujourd’hui et de demain
Aujourd'hui
Demain
09:30
10:00
10:00
17:30
08:45
SFR, présentation d'une nouvelle offre RED. Contact : 01 85 06 05 50
Région Ile-de-France, rendez-vous « réalisateurs, producteurs, distributeurs ». C.: 06 68 60 04 26
Série Séries, conférence de presse de présentation de l'édition 2014. Contact : 01 43 40 30 97
Idate, présentation du Digiworld Yearbook 2014. Contact : 04 87 14 44 71
Irep, présentation des résultats du marché publicitaire 1er trim. 2014. Contact : 01 42 25 92 28
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Plan de financement Satellifax vous propose chaque semaine une rubrique qui détaille le plan de financement de productions télévisuelles. Le
plan que nous publions aujourd’hui concerne le film La tragédie électronique, documentaire produit par Yuzu Productions et
Media 3.14 pour Arte qui est diffusé ce soir, mardi 20 mai.
LA TRAGEDIE ELECTRONIQUE
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16/16
Plan de financement Satellifax vous propose chaque semaine une rubrique qui détaille le plan de financement de productions télévisuelles. Le
plan que nous publions aujourd’hui concerne Love Hotel, documentaire produit par Bonne Pioche pour France 2 qui est diffusé ce
soir, mardi 20 mai.
LOVE HOTEL
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