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N° 4286 – Mardi 20 mai 2014 Page 1/16 A LA UNE 1 ■ Paris Première : arrêt de la chaîne TV SUR CABLE,… ■ TV5 Monde : une chaîne destinée si elle n'est pas autorisée en clair, prévient Nicolas de Tavernost aux enfants en préparation pour l'Afrique peine réduite à dix mois d'emprisonnement avec sursis INTERNATIONAL 6 ■ E-U : le rachat de DirecTV par AT&T NOMINATIONS PROGRAMMES INSTITUTIONNEL 3 ■ CSA : un courrier de TF1 évoque un projet de chaîne de téléachat avec M6 ■ Chronologie des médias : « nous ne devons pas craindre de changer », explique Frédérique Bredin ■ Débat SACD/Canal+ : nouveau paysage audiovisuel, quelle politique européenne ? validé en conseil d'administration PRODUCTION 7 ■ Arte France / Arte Deutschland : les deux premières fictions du dispositif Tandem entrent en tournage ■ France 2 / La Compagnie des Phares & Balises : un épisode de INTERNET ■ France Info : nouveau site web et CFDT demandent plus de programmes et moins de numérique lancement de l'application iPad 14 projets internationaux ont eu un agrément provisoire en 2013 Commission Ile-de-France / Film London : mise en œuvre d'un voyage ■ d'échanges entre producteurs TV ■ Jean-Marie Messier / Vivendi : 9 10 ■ Complément d'enquête : reportage sur Patrick Sébastien dans le numéro sur « le retour du populaire » ■ Téva / C. Productions : lancement du magazine Passions criminelles le 3 juin en prime AUDIENCES 11 ■ Médiamat hebdo : D8 égale de Nicolas Le Floch en tournage ENTREPRISES ET MARCHES 4 ■ France Télévisions : la CGC et la INDUSTRIE DES PROGRAMMES 5 ■ Crédit d'impôt : 388 œuvres TV et 6 7 VIDEO, VIDEO A LA DEMANDE 8 ■ Wild Bunch : Welcome to New York nouveau son record de pda grâce à une progression de 0,4 pt DISTINCTIONS 12 ■ Prix France Culture Cinéma : les lauréats de l'édition 2014 JUSTICE 8 ■ Fun Radio : la justice donne tort à CLIN D’ŒIL REVUE DE PRESSE AGENDA PLANS DE FINANCEMENT Manu Lévy qui voulait garder la propriété de tous ses concepts – La tragédie électronique – Love Hotel cumule 48 000 ventes en VOD le premier jour 12 13 14 15-16 Satellinet fête son 200e numéro et nous avons le plaisir de vous l'offrir. Cliquez sur ce lien ou recopiez le dans un navigateur pour le télécharger gratuitement : http://satfax.fr/satnet200 ________________________________________________ A la Une Paris Première : arrêt de la chaîne si elle n'est pas autorisée en clair, prévient Nicolas de Tavernost Paris Première s'arrêtera si elle n'obtient pas son passage sur la TNT gratuite, a indiqué hier Nicolas de Tavernost, devant le CSA. S'il a affirmé dans un premier temps que cette demande ne doit pas être vue comme une opération de sauvetage, c'est bien cet enjeu qui est d'abord ressorti de l'audition. Le groupe M6 se dit prêt à investir 30 M€ sur quatre ans et prend des engagements pour renforcer l'implication de la chaîne dans le spectacle vivant. Plusieurs nouveautés ont été annoncées dans le cadre d'une diffusion en clair. Auditionné hier par le CSA, Nicolas de Tavernost, président du directoire du groupe M6, a clairement indiqué que Paris Première, qu'il souhaite voir passer de la TNT payante vers la TNT gratuite, fermerait ses portes s'il n'obtenait pas gain de cause. « Evidemment ! », a-t-il lancé au président du Conseil, Olivier Schrameck, qui lui demandait si le sort même de la chaîne était en jeu. Nicolas de Tavernost s'est défendu de tout « chantage à l'emploi », une pratique qu'il « déteste », a-t-il assuré, ajoutant : « Nous essaierons d'assumer les responsabilités qui sont les nôtres. » Toutefois, le groupe M6 « ne peut se permettre de supporter les déficits structurels » de certaines de ses filiales, a-t-il souligné. Le patron de M6 a été amené à évoquer à nouveau cette hypothèse face à la conseillère Mémona HintermannAffejee. « Si nous n'obtenons pas le gratuit, nous ne serons probablement nulle part », a-t-il affirmé. « Nous ne prendrons pas la responsabilité de garder une chaîne avec des ressources insuffisantes. » « Gratuito-compatible » La situation économique de Paris Première a occupé une place centrale dans les arguments avancés par les responsables de la chaîne présents hier au CSA, au cours des questions-réponses qui ont suivi les propos www.satellimag.fr Mardi 20 mai 2014 2/16 liminaires de Nicolas de Tavernost. Ce dernier s'est d'abord employé à présenter Paris Première comme une chaîne originale à tonalité culturelle, sans équivalent, selon lui, sur la TNT gratuite, et qui ne perturbera pas le marché publicitaire. Avec une cible « haut de gamme », différente des CSP+, elle ne « chassera pas la ménagère de moins de 50 ans » sur le marché publicitaire, selon lui. En outre, la chaîne dispose déjà de deux plages en clair quotidiennes (en Mpeg-2), qu'il suffirait donc d'étendre et qui la rendent « TNT gratuito-compatible ». Jérôme Bureau, son président, a expliqué que le but n'était pas de changer la chaîne, mais de renforcer sa programmation axée sur le spectacle vivant, les films d'art et d'essai ainsi que le documentaire. En cas de passage en TNT gratuite, la chaîne s'engagerait à relever ses investissements dans la production d'œuvres patrimoniales, selon des modalités arrêtées avec le CSA. L'objectif est aussi de doubler les heures de spectacle vivant de 150 heures à 300 heures par an, et de lancer une nouvelle émission culturelle hebdomadaire. Nouveautés au programme La directrice des programmes, Anaïs Bouton, a détaillé les nouveautés prévues : un nouveau format pour le rendez-vous La grande histoire, un magazine cinéma appelé Ma première interview, consacré aux jeunes talents, le rendez-vous Un film, un débat, directement inspiré des Dossiers de l'écran, et une collection documentaire sur les territoires et les métiers. L'offre numérique de Paris Première serait également étoffée. L'intégralité de la chaîne serait ainsi disponible en catch-up. Une « plate-forme culturelle », Le club Paris Première, serait lancée, de même qu'un guide culturel pratique. Le site internet de la chaîne serait refondu pour renforcer l'interactivité avec le public. Avec ce projet, Paris Première vise une pda d'1,4 % en 2018 pour un chiffre d'affaires publicitaire de 50 millions d'euros en 2019, soit 40 M€ de plus qu'aujourd'hui. Selon une étude d'impact réalisée par le cabinet Bain pour le groupe (nos informations du 10 avril), 20 M€ de ces recettes proviendraient du segment haut de gamme. Et 90 % des autres 20 M€ s'opéreraient sur les cibles des chaînes historiques. Le groupe se dit prêt à investir 30 M€ dans la grille d'ici là, contre 15 M€ aujourd'hui, pour soutenir ces développements. Il est aussi prêt à faire face aux pertes attendues d'ici 2017, alors que la chaîne est légèrement bénéficiaire actuellement. Ainsi, la demande de passage en clair « ne doit pas A la Une économique de Paris Première devient de plus en plus compliqué », a affirmé Pascale Chabert, directrice adjointe de la stratégie, du développement et de la distribution du groupe. Selon ses dirigeants, la chaîne est confrontée à la fois à la baisse des recettes publicitaires sur la TNT payante et la pression des distributeurs. La publicité, qui représente 40 % des revenus de Paris Première, aurait reculé de 13 M€ en 2011 à 8 M€ en 2013. Depuis janvier, ses recettes auraient baissé de 21 %. Pour prouver sa bonne foi concernant les pressions mises par les distributeurs sur la rémunération, Nicolas de Tavernost n'a pas hésité à lire aux conseillers les lettres reçues de Bouygues Telecom et de SFR. Ce dernier envisage notamment de proposer Paris Première dans son offre premium et non plus dans son offre basique comme actuellement. « Le compte n'y est pas » Nicolas de Tavernost a aussi rappelé que le contrat de distribution avec Canalsat arrive à échéance en décembre. « Depuis un an, nous interrogeons tous les distributeurs, le compte n'y est pas », s'est-il alarmé, martelant cet argument à plusieurs reprises. La solution à cette équation insoluble passe donc par la TNT gratuite, « seul sujet pour sauver Paris Première ». Dans le cas inverse, la chaîne s'engagerait dès l'année prochaine dans une spirale de déficits dont elle ne se remettrait pas. La conseillère Françoise Laborde n'a pas manqué de rappeler au patron de M6 qu'il prévoyait déjà une telle situation déficitaire pour l'année 2012, lorsque Paris Première avait déjà tenté, l'année précédente, de passer en clair. « On n'en est pas loin » et le léger excédent de la chaîne « devrait satisfaire le CSA », lui a rétorqué Nicolas de Tavernost. Alors que le conseiller Nicolas About lui a fait remarquer qu'il estimait que trop de chaînes étaient présentes sur la TNT gratuite en 2011, le président du directoire n'en a pas démordu : « Je trouve toujours qu'il y a trop de chaînes gratuites sur la TNT. […] Je peux vous donner des noms si vous me le demandez, mais je ne le ferai pas par confraternité », a-t-il ironisé. Interrogé sur une éventuelle synchronisation des écrans publicitaires, sur le modèle de 6ter et W9 dans Assurer la survie le couplage « Puissance TNT », Nicolas de Tavernost a répondu qu'une telle démarche n'était pas prévue avec Paris Première en raison de sa cible « haut de gamme ». « Faites le pari de l'intelligence », a-t-il demandé pour tenter de convaincre les conseillers. Le CSA auditionnera les tiers les 27 et 28 mai. Il doit rendre sa décision définitive sur le transfert de Paris Première vers le gratuit, permis par la loi du 15 novembre 2013, entre la fin du mois de juin et la fin du mois de juillet. C'est pourtant bien la volonté d'assurer la survie de la chaîne qui est essentiellement ressortie au long de l'audition, et notamment des échanges intervenus ensuite avec les conseillers du CSA. « Le modèle Photos de l'audition de paris Première sur notre site internet. Accès direct : http://satfax.fr/19mai2014. Egalement onglet « photos » dans notre application iOS et sur m.mobile.satellifax.com être vue comme la sauvegarde d'une chaîne en péril, mais comme un atout pour le paysage audiovisuel », a souligné Nicolas de Tavernost. _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Tél.: 01 44 78 04 78 – www.satellifax.com – 19e année de publication. Reproduction interdite © 2014 Fréquences Mardi 20 mai 2014 3/16 Institutionnel CSA : un courrier de TF1 évoque un projet de chaîne de téléachat avec M6 TF1 a écrit récemment au CSA au sujet du lancement d'une chaîne de téléachat en partenariat avec M6, a révélé hier le conseiller Nicolas About, lors de l'audition des dirigeants du groupe M6 relative à la demande de passage de Paris Première de la TNT payante vers le gratuit (lire « A la Une »). Ce courrier a été reçu par le Conseil quelques jours après l'officialisation par la direction de TF6 de l'arrêt de la chaîne le 31 décembre (nos informations du 28 avril). Détenue à parité par les groupes TF1 et M6, la chaîne a été lancée en 2000. « Quand vous avez annoncé la restitution de la fréquence de TF6, nous avons reçu une lettre de TF1 pour le lancement d'une chaîne de téléachat […] avec le groupe M6 », a affirmé Nicolas About. « Ceci pose des questions », a-t-il ajouté. « Des chaînes de téléachat, il y en a déjà. Je casse les pieds du CSA de manière obsessionnelle et je m'en excuse. Mais je continuerai ! », a répondu dans une pirouette Nicolas de Tavernost, président du directoire du groupe M6. A Olivier Schrameck, président de l'instance, qui lui faisait remarquer que le Conseil avait déjà reçu plusieurs courriers de sa part en ce sens, Nicolas de Tavernost a reconnu une telle démarche, mais en soulignant : « Je n'ai jamais voulu partager ! Je la veux pour nous tout seuls ! », laissant entendre qu'il n'était pas informé de l'initiative de TF1. Et d'ajouter que le groupe dirigé par Nonce Paolini disposait déjà de sept autorisations de chaînes. « Moi, vous pouvez m'en donner encore », at-il noté avec humour. Interrogés en marge de l'audition par Satellifax, des responsables du groupe M6 présents hier lors de l'audition ont indiqué ne pas avoir connaissance d'un projet de chaîne de téléachat avec TF1. Chronologie des médias : « nous ne devons pas craindre de changer », explique Frédérique Bredin Lors du traditionnel Rendez-vous du CNC à Cannes, hier à l'hôtel Majestic, Frédérique Bredin, présidente du Centre, a abordé la question de la chronologie des médias, dans le cadre de la « feuille de route » déterminée à la suite des mesures du rapport Bonnell (nos informations du 9 janvier). Remis en janvier dernier, celuici préconise 50 mesures sur le financement de la production et de la distribution cinématographiques à l'heure du numérique. « Nous ne devons pas craindre de changer », a-t-elle lancé aux nombreux professionnels présents à la rencontre, évoquant aussi les suites des Assises du cinéma et les autres chantiers. En matière de chronologie, Frédérique Bredin souhaite que la phase de consultations et d'échanges en cours « puisse aboutir rapidement, d'ici l'été, à une modification qui permette à la fois d'intégrer les nouveaux usages tout en respectant l'importance de la contribution économique de chacun des acteurs ». De manière concrète, le CNC prévoit de faire, en juin, des propositions d'évolution aux professionnels et à la ministre de la Culture et de la Communication. Pour Aurélie Filippetti, dont c'était la troisième année de présence au festival, « il n'est pas question de fragiliser ceux qui financent la création, mais de donner plus de force et de souplesse » et de s'adapter « aux usages d'aujourd'hui ». Par ailleurs, toujours dans la perspective de mise en œuvre du rapport Bonnell, le Centre sera « amené courant juin à proposer des premières mesures importantes, structurantes, notamment sur la question essentielle de la transparence de la filière et de la maîtrise des coûts des films », a indiqué Frédérique Bredin. Aurélie Filippetti : trouver de nouveaux modèles pour financer la création « L'arrivée de nouveaux acteurs suscite l'inquiétude car il y a de gros enjeux », a rappelé la ministre. « Il est nécessaire de trouver de nouveaux modèles économiques pour financer la création et d'être plus inventifs pour déduire les spectateurs et les amener dans les salles », a-t-elle de nouveau estimé. Aurélie Filippetti est également revenue sur la mobilisation des professionnels et des politiques l'an passé autour de l'exception culturelle afin qu'elle soit exclue du champ de négociation du traité commercial avec les Etats-Unis, ainsi que sur leur solidarité, qui a permis de remporter la victoire. « C'est un acquis, mais nous devons maintenir notre vigilance », a-t-elle averti. Parmi les autres chantiers en cours, la ministre a indiqué qu'elle défendra demain, à Bruxelles, lors du Conseil européen des ministres de la Culture et de l'Audiovisuel, le principe du pays de destination, selon lequel la régulation et la fiscalité des services destinés à un pays doivent s'appliquer. Photos de l'événement sur notre site Satellifax.com. Accès direct : http://satfax.fr/CNC1905. Débat SACD/Canal+ : nouveau paysage audiovisuel, quelle politique européenne ? Lors d'un débat consacré samedi au « Nouveau paysage audiovisuel, quelle politique européenne ? » organisé par la SACD et Canal+ à Cannes, et animé par Pascal Rogard, dg de la société d'auteurs, Bertrand Meheut, président du directoire de Canal+, a évoqué les contraintes et avancées du cadre européen dans lequel le secteur évolue. Selon lui, il est important d'alléger les règles supportées par les acteurs nationaux face _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 19e année de publication. Reproduction interdite © 2014 Fréquences Mardi 20 mai 2014 4/16 à un monde ouvert qui ne répond pas aux mêmes obligations. Il a estimé le système français « efficace » mais a jugé essentiel de ne pas y ajouter des superstructures amenant de nouvelles contraintes. Frédérique Bredin, présidente du CNC, a pour sa part considéré que « le numérique doit entrer dans le système de financement et ne pas être laissé uniquement à des géants américains qui le contournent ». Elle a donc évoqué la nécessité d'une harmonisation fiscale et de la taxation des opérateurs numériques quel que soit leur lieu d'établissement, en fonction de leur activité sur notre territoire. Dans cette perspective, selon elle, il est nécessaire de réviser la directive SMA pour l'élargir et y affirmer le principe du pays de destination au lieu du pays d'origine. Rodolphe Belmer : « nous permettre d'accéder au fil de téléphone » Des propos auxquels a souscrit Rodolphe Belmer, dg du groupe Canal+. Il s'est dit sensible à la concurrence déséquilibrée qui s'annonce non seulement avec Netflix mais aussi Amazon ou YouTube : « Nous ne disons pas Netflix arrive, supprimons toutes les obligations, mais repensons les obligations pour les adapter au numérique. » Et de citer certaines règles qu'il estime obsolètes alors que tout le monde a aujourd'hui accès au replay, comme l'interdiction aux moins de 12 ans en prime time ou un minimum de 20' entre deux coupures de publicité. Soulignant l'engagement de Canal+ pour la création française (« Comment lutter contre Netflix si nous ne diffusions que des contenus américains ? »), il demande à l'Europe d'aider à créer un cadre incitatif pour des investissements dans les programmes nationaux. Evoquant enfin l'OTT, il a réclamé des mesures permettant Institutionnel au groupe d'être « favorisé pour accéder au fil de téléphone pour amener ses programmes aussi bien que Netflix ». Francine Mariani-Ducray : ne pas déstabiliser le hertzien « Nos acteurs ont vocation à devenir des champions européens et il faut les y aider », a estimé Francine Mariani-Ducray, membre du CSA, ajoutant qu'il est nécessaire d'« imaginer de nouvelles modalités de régulation ». Elle a averti qu'il ne fallait « [pas] déstabiliser le hertzien car il aide au développement de tout le secteur, et maintenir des télévisions fortes pour que la création puisse se développer dans un cadre plus égalitaire ». Elle a enfin appelé à une offre légale qui dissuade du piratage. Lorena Boix Alonso : les nouveaux acteurs ne sont pas tous américains Attaquée par tous les intervenants (« J'ai l'habitude », répond-elle), Lorena Boix Alonso, chef d'unité des médias et des contenus convergents, DG Connect, à la Commission européenne, a rappelé qu'il n'y a jamais eu autant d'écrans qu'aujourd'hui et s'est demandée si le cadre était encore adapté. Elle a souligné les changements subis par le secteur, dont la croissance de la télévision de rattrapage, et rappelé que, parmi les nouveaux acteurs, tous n'étaient pas américains : plusieurs sont européens. Pour Lorena Boix Alonso, la Commission est actuellement en phase de transition, les élections européennes ayant lieu dimanche : « De nouvelles commissions seront proposées qui évoqueront sans doute de nouvelles orientations », a-t-elle conclu. Manuel Valls : entretien jeudi avec Aurélie Filippetti Le Premier ministre, Manuel Valls, s'entretiendra jeudi à 17h avec Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication, selon son agenda prévisionnel paru hier. Parmi les autres ministres que Manuel Valls rencontrera durant les dix prochains jours, il verra Arnaud Montebourg, en charge de l'Economie, du Redressement productif et du Numérique, ce vendredi à 9h. ____________________________________Entreprises et marchés France Télévisions : la CGC et la CFDT demandent plus de programmes et moins de numérique Dans une lettre ouverte à Rémy Pflimlin, président de France Télévisions, le SNPCA-CGC et la CFDT du groupe demandent une réorientation stratégique avec des investissements renforcés dans les programmes et allégés dans le numérique, considérant que les premiers forment le cœur de la mission de service public. Les syndicats estiment que depuis quatre ans, 240 millions d'euros ont été investis dans le numérique au détriment des programmes, écrivent-ils, se demandant si « la moitié » n'aurait pas suffi. « Les résultats de cette politique du digital à outrance ont des conséquences éditoriales dramatiques sur les chaînes du groupe », jugent-ils. Ils notent aussi l'absence d'effets sur les recettes publicitaires internet « qui stagnent et qui ne pourront jamais combler le manque à gagner des recettes de publicité générées par les antennes des chaînes ». Le SNPCA-CGC et la CFDT dénoncent aussi une erreur de « casting » avec une stratégie qui, selon eux, privilégierait les profils internet contre ceux orientés programmes, visant ainsi, _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 19e année de publication. Reproduction interdite © 2014 Fréquences Mardi 20 mai 2014 5/16 à mots à peine voilés, Bruno Patino. Celui qui était directeur général délégué au développement numérique et à la stratégie de France Télévisions (et directeur de France 5) est devenu, début 2013, directeur général délégué aux programmes, aux antennes et aux développements numériques, prenant ainsi sous sa responsabilité tous les directeurs des antennes et des programmes. Or, soulignent les syndicats, en moins de quelques mois, trois de ces derniers « ont été poussés vers la sortie » : Philippe Vilamitjana pour France 2, Sandrine Roustan pour France 4 et Thierry Langlois qui quittera France 3 à la Entreprises et marchés fin de la saison (nos informations du 5 mai). Le SNPCA-CGC et la CFDT notent aussi la perte d'un point d'audience en un an, et listent les échecs d'audience et suppression d'émissions. « France Télévisions se cantonne à une vision uniquement centrée sur le numérique et le global média. […] En d'autres termes, à force de vouloir uniquement un virage numérique, France Télévisions tourne en rond », jugent-ils. Selon eux, 2014 sera « la pire année jamais connue [dans le groupe] éditorialement, financièrement et socialement », s'il ne change pas « les profils de [son] casting et [s'il] ne [rééquilibre] pas les priorités entre numérique et audiovisuel ». Ericsson : l'acquisition de Red Bee Media finalisée Le groupe suédois Ericsson a finalisé l'acquisition de Red Bee Media, société britannique spécialisée dans les services médias, indique-t-il. A l'issue de cette opération annoncée il y a près d'un an (nos informations du 3 juillet 2013), les 1 500 collaborateurs de Red Bee Media vont rejoindre l'activité Broadcast Services d'Ericsson, qui est « en plein essor », précise le communiqué. Ericsson va pouvoir s'appuyer sur les installations dédiées aux services et opérations médias au RoyaumeUni mais aussi en France, en Allemagne, Espagne et Australie où la société britannique est également implantée. Le groupe bénéficiera aussi du portefeuille de clients de Red Bee Media parmi lesquels figurent la BBC, BSkyB, BT Sport, Canal Digital, Channel 4, EE, UKTV, UPC ou encore Virgin Media, souligne-t-il. Rappelons que l'activité Broadcast Services d'Ericsson avait été lancée en 2007 avec la signature du premier contrat de services de diffusion avec C More, filiale de Canal+ à l'origine, dans les pays nordiques. Le groupe avait également acquis, en 2012, l'activité Services diffuseurs de contenus de Technicolor (nos informations du 4 juillet 2012). ________________________________ Industrie des programmes Crédit d'impôt : 388 œuvres TV et 14 projets internationaux ont eu un agrément provisoire en 2013 L'an dernier, 388 œuvres audiovisuelles ont obtenu un agrément provisoire au titre du crédit d'impôt, selon le Bilan 2013 du CNC, publié la semaine dernière. Le total des dépenses éligibles pour ces œuvres est estimé à 374,9 millions d'euros (contre 367,9 M€ en 2012) et la dépense fiscale à 60,3 M€, après prise en compte des plafonds. En 2012, 331 dossiers avaient bénéficié d'un agrément provisoire pour une dépense fiscale de 54,2 M€, (nos informations du 29 avril 2013). La part des jours de tournage représente 94,4 % du nombre total de jours de tournage en 2013. Pour 1 euro de crédit d'impôt audiovisuel versé, 14 € de dépenses sont investies dans la filière, et près de 4,80 € de recettes fiscales et sociales induites sont perçues par la puissance publique, précise le Centre. « Cette reprise s'explique par les aménagements apportés au dispositif en loi de finances rectificative pour 2012 [nos informations du 21 décembre 2012] destinés à renforcer la compétitivité face aux dispositifs étrangers », rappelle le CNC. Sur le volet audiovisuel, l'assiette des dépenses éligibles a été élargie aux dépenses d'archives, de transport, d'hébergement et de restauration. Le plafond par minute a été rehaussé à 1 250 € pour la fiction (5 000 € pour certaines fictions internationales), à 1 150 € pour le documentaire et à 1 300 € pour les œuvres d'animation. 14 projets éligibles au crédit d'impôt international Parallèlement, 14 projets ont reçu l'agrément provisoire pour le crédit d'impôt international, dont deux séries TV de fiction : la saison 3 de Death in Paradise (Red Planet Pictures, Atlantique Productions/Lagardère Entertainment – France 2) et Le tunnel (Shine France Films et Kudos Film TV – Canal+) de Dominik Moll. C'est aussi le cas de la série d'animation Minions Short Series (Universal, Mac Guff Ligne) de Samuel Tourneux. Pour ces 14 projets, l'investissement prévisionnel en France est de 110 M€, représentant près de 300 jours de tournage et 50 mois de fabrication d'animation. Pour 1 € de crédit d'impôt international versé, 6 € de dépenses sont investies dans la filière, et près de 2,10 € de recettes fiscales et sociales induites sont perçues par la puissance publique. Rappelons que pour renforcer sa compétitivité et s'adapter à la concurrence fiscale étrangère, le crédit d'impôt international a été modernisé par la loi de finances 2014. Le nouveau plafond, porté à 20 M€, prendra effet une fois qu'il sera autorisé par la Commission européenne et que son décret d'application sera publié. _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 19e année de publication. Reproduction interdite © 2014 Fréquences Mardi 20 mai 2014 6/16 Industrie des programmes Commission Ile-de-France/Film London:mise en œuvre d'un voyage d'échanges entre producteurs TV La Commission du film Ile-de-France et Film London ont signé dimanche, à l'occasion du Festival de Cannes, leur accord de partenariat initié lors de l'édition 2010 de la manifestation et lui donnent une « nouvelle dimension », indiquent-ils dans un communiqué commun. Cette « alliance », qui s'est d'abord concrétisée dans le cadre des opérations qu'ils organisent respectivement, ParisFX et Production Finance Market de Londres (nos informations du 17 mai 2010), vise à développer la coproduction entre les deux pays. Le nouvel accord prévoit que les deux organismes lancent cette année une nouvelle initiative : un voyage d'échange entre producteurs TV britanniques et français qui aura lieu en novembre. Celui-ci se déroulera en deux temps. Il sera ouvert par les producteurs londoniens qui, lors de leur venue à Paris, « rencontreront les professionnels de l'industrie audiovisuelle, visiteront studios et lieux de tournage, et participeront à un séminaire sur le crédit d'impôt », indique le communiqué. Les producteurs français prendront la suite avec une visite en tout point similaire à Londres – soit également une session sur les « nombreux avantages fiscaux » de la ville – à laquelle s'ajoutera une participation au Content London (18-20 novembre). La Commission Ile-de-France et Film London poursuivent par ailleurs les opérations déjà engagées autour des marchés Production Finance Market et ParisFX 2015 qui accueilleront respectivement quatre producteurs hexagonaux et quatre britanniques. Pour l'événement londonien, marché de mise en relation dans la recherche de financements pour des films de cinéma, l'appel à projets vient d'ailleurs d'être lancé. La date limite de dépôt des candidatures a été fixée au lundi 7 juillet. _____________________ TV sur câble, satellite, ADSL, mobiles TV5 Monde : une chaîne destinée aux enfants en préparation pour l'Afrique TV5 Monde prépare actuellement une chaîne pour enfants destinée à l'Afrique dont le lancement est prévu pour début 2015, a révélé hier la newsletter de Stratégies. Cette chaîne, dont le nom n'a pas encore été décidé, sera basée sur le modèle de Tivi5Monde, chaîne en français et sans publicité lancée en janvier 2012 aux Etats-Unis (nos informations du 27 janvier 2012). Destinée aux 4-14 ans, Tivi5Monde diffuse des dessins animés, des programmes éducatifs et des films issus des actionnaires francophones de TV5 Monde. Celle-ci travaille à rendre cette nouvelle chaîne « disponible automatiquement » pour tous ses abonnés en Afrique, a-t-elle précisé à Satellifax. ____________________________________________ International E-U : le rachat de DirecTV par AT&T validé en conseil d'administration Le rachat du bouquet satellitaire DirecTV par l'opérateur télécom AT&T a été validé dimanche par les conseils d'administration des deux groupes américains (nos informations du 14 mai). La transaction en numéraire et en actions prévoit qu'AT&T rachète DirecTV pour 48,5 milliards de dollars (35,3 Md€). Avec la reprise de dette, le montant s'établit à 67,1 Md$ (49 Md€). L'opération est une réponse à l'acquisition, annoncée en février, par le premier câblo-opérateur américain Comcast, du numéro deux Time Warner Cable (TWC) pour 45,2 Md$ (33 Md€) et 66,9 Md$ (48,8 Md€) avec la reprise de dette (nos informations du 14 février). AT&T est déjà, avec Verizon, l'un des deux poids lourds de la téléphonie mobile et fixe aux Etats-Unis. Il dispose aussi d'une offre de télévision payante, par fibre optique, avec 5,7 millions d'abonnés revendiqués fin mars. Le rapprochement avec DirecTV lui permettrait de disposer d'une dimension nationale sur ce marché. Il deviendrait numéro deux de la télévision payante un quart du marché, contre quelque 30 millions pour le nouvel ensemble Comcast-TWC. « Opportunité unique » « C'est une opportunité unique, qui va redéfinir le secteur de la vidéo de divertissement et créer une entreprise capable de proposer de nouvelles offres combinées et d'apporter du contenu aux consommateurs sur de multiples écrans », tout en créant « de la valeur immédiatement et à long terme pour les actionnaires », fait valoir Randall Stephenson, pdg d'AT&T. Le groupe s'attend à un effet positif sur son bénéfice par action dès la première année après le bouclage de la transaction, prévu d'ici douze mois. Il chiffre les synergies à 1,6 Md$ après trois ans. Du côté des usagers, en revanche, l'inquiétude prédomine au sujet de cette nouvelle fusion. Plusieurs associations de consommateurs ont ainsi réclamé, dimanche soir, un examen très attentif par les régulateurs américains. Les deux gros rapprochements successifs « pourraient être le début d'une vague de fusions aux Etats-Unis avec environ 26 millions de clients et _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 19e année de publication. Reproduction interdite © 2014 Fréquences Mardi 20 mai 2014 7/16 qui devrait mettre les régulateurs fédéraux en alerte maximale », a notamment prévenu Delara Derakhshani, avocate de l'organisation Consumers Union. « Certains des plus gros acteurs du secteur se précipitent pour devenir encore plus gros » sur un marché où « les consommateurs sont déjà aux prises avec un mauvais service et des augmentations de prix », a-t-elle notamment dénoncé. Amadouer le régulateur Pour amadouer les régulateurs américains, At&T annonce son intention d'utiliser les synergies permises par la fusion pour élargir son service d'accès internet à haut débit à 15 millions de consommateurs, situés « essentiellement dans des zones rurales » qui n'y ont actuellement pas accès. Il compte aussi céder sa participation dans l'opérateur télécom mexicain América Móvil, propriété du magnat Carlos Slim. Comcast et TWC avaient aussi pris leurs précautions : ils prévoient de rétrocéder 3,9 millions de clients à un autre câbloopérateur plus petit, Charter Communications (nos informations du 29 avril). ______________________________________________ Production Arte France / Arte Deutschland: les deux premières fictions du dispositif Tandem entrent en tournage Le dispositif Tandem, mis en place en septembre dernier par Arte afin de favoriser les coproductions franco-allemandes (nos informations du 11 septembre 2013), entre dans sa phase active avec la mise en tournage de deux premières fictions, cofinancées à parité par Arte France et Arte Deutschland (via la SWR), indique la chaîne. Comme annoncé, le premier sujet abordé par Tandem est l'énergie nucléaire, qui sera traitée dans deux genres différents. La production française, menée par Nelka Films, adopte le ton de la comédie. Dans Mon cher petit village, écrite par Eric Eider et Ivan Piettre, un ingénieur parisien (Laurent Stocker) tente de convaincre les habitants d'accepter un centre d'études pour un futur stockage de déchets radioactifs. La fiction (90'), réalisée par Gabriel Le Bomin, est entrée en tournage le 9 mai, à Paris et dans le Limousin, et se poursuivra jusqu'au 6 juin. La production allemande (Kordes & Kordes Film, Dor Film Produktions, SFR) a quant à elle opté pour un thriller autour de la centrale nucléaire de Fessenheim menacée par un groupe terroriste. Fessenheim (90'), réalisé par Anna Justice, et coécrit par Jochen Bitzer et Johannes Betz, met en scène une jeune policière allemande (Vicky Krieps) qui va enquêter en compagnie d'un homologue français. Le tournage se déroulera du 27 mai au 2 juillet à Fribourg (Allemagne) et en Autriche. Si ces fictions sont produites de façon autonome, les deux équipes ont participé à des « sessions de travail communes » et ont bénéficié d'une « coordination » via Arte, explique la chaîne. Les téléspectateurs attentifs pourront découvrir, en clin d'œil à cette coopération franco-allemande, une participation croisée : le comédien principal de chaque film tient, dans l'autre, un petit rôle. France 2 / La Compagnie des Phares & Balises : un épisode de Nicolas Le Floch en tournage Un nouvel épisode de la série Nicolas Le Floch, produite par La Compagnie des Phares & Balises (Jean Labib et Louise Barnathan) pour France 2, est en tournage jusqu'au 11 juin dans les Pays de Loire. Ecrit par Hugues Pagan, d'après l'œuvre de Jean-François Parot, cet épisode intitulé Le cadavre anglais est réalisé par Philippe Bérenger. Au casting, on retrouve notamment Jérôme Robart, Mathias Mlekuz, François Caron, Vincent Winterhalter, Jean-Marie Winling, Claire Nebout, Sava Lolov, Michaël Abiteboul… _________________________________________________ Internet France Info : nouveau site web et lancement de l'application iPad France Info vient de lancer la nouvelle version de son site www.franceinfo.fr et son application iPad, indique la radio tout info de Radio France. Le nouveau site se veut plus ergonomique, avec une plus grande place accordée aux photos et aux vidéos, dans la lignée de la volonté de la station de développer ces contenus (nos informations du 29 janvier). Il permet aussi l'accès au streaming en direct et la réécoute du dernier journal. Les informations sont désormais présentées autour de grandes thématiques : France, monde, vie pratique, culture, médias… En outre, les chroniques sont recensées sur une nouvelle page et classées selon leur tranche horaire. Après avoir lancé une application mobile en janvier, France Info propose également une appli gratuite pour iPad. Outre l'écoute en direct, elle offre un journal de 3 minutes à 18h, les vidéos des invités, les émissions en réécoute et en podcast, ou encore la possibilité de constituer sa propre playlist de programmes et chroniques. _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 19e année de publication. Reproduction interdite © 2014 Fréquences Mardi 20 mai 2014 8/16 Internet Euronews : lancement d'une chaîne sur la plate-forme mobile BBM Euronews a lancé une chaîne dédiée BBM Euronews sur la plate-forme de messagerie mobile BBM, indique-t-elle dans un communiqué. Proposée en anglais dans un premier temps, cette chaîne proposera l'essentiel de l'information internationale aux utilisateurs de BBM sur BlackBerry, iPhone et sur les appareils sous Android. Les utilisateurs peuvent réagir sur les informations et poster leurs commentaires. Ce lancement est soutenu par une campagne internationale dans 50 pays en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique. La plate-forme BBM permet aux utilisateurs de communiquer de manière privée et sécurisée, ainsi que de personnaliser l'expérience du chat. Elle revendique 85 millions d'utilisateurs mensuels. ________________________________ Vidéo, vidéo à la demande Wild Bunch : Welcome to New York cumule 48 000 ventes en VOD le premier jour La société de production et de distribution Wild Bunch a recensé 48 000 ventes en France de Welcome to New York d'Abel Ferrara, film librement inspiré de l'affaire DSK et diffusé directement en VOD, pour son premier jour de sortie sur les plates-formes de VOD, samedi. « 48 000 clics, cela équivaut à quelque 90 000 personnes le regardant, un chiffre énorme », a-ton considéré chez Wild Bunch qui place ce résultat des premières 24 heures « au niveau d'une sortie d'un film américain moyen ». La société, pour qui l'estimation a été faite a minima en comptabilisant seulement deux personnes devant un écran, estime avoir « réussi son opération ». Le film, sorti sans passer par le traditionnel parcours devant respecter la chronologie des médias, arrivait lundi soir à la première place des téléchargements de films sur iTunes (Apple) devant Le loup de Wall Street. La cote de satisfaction des acheteurs affichait trois étoiles sur cinq. C'est la première fois en France qu'un film aussi attendu sortait directement sur internet, moyennant 7 euros. Les comparaisons sont donc difficiles à faire. Le film est distribué sur la plupart des plates-formes de VOD françaises : FilmoTV, Orange, iTunes, Google Play, Canalplay, SFR, VirginMega, VideoFutur et MyTF1VOD (nos informations du 7 mai). __________________________________________________ Justice Fun Radio : la justice donne tort à Manu Lévy qui voulait garder la propriété de tous ses concepts La justice a donné raison à Fun Radio contre son ancien animateur Manu Lévy, aujourd'hui aux commandes de la matinale de NRJ, qui demandait depuis 2011 que lui revienne la propriété des formats, concepts et rubriques qu'il avait créés lors de sa collaboration avec la station, a indiqué la station hier. « Le tribunal de grande instance de Paris a confirmé, comme [la radio] le demandait, que toutes les créations […] développées par Emmanuel Lévy pendant sa période de collaboration à Fun Radio (septembre 2008 à juin 2011) demeuraient la propriété entière et exclusive de [la station], qu'elle reste libre d'exploiter », précise-telle dans un communiqué. Seule exception à ce jugement, la rubrique Ligne anti-relou qui consiste à passer les messages de dragueurs croyant appeler une femme dont ils ont obtenu le numéro. Par ailleurs, Fun Radio a affirmé que Manu Lévy a été « condamné pour plusieurs dépôts frauduleux des marques des rubriques de la matinale Manu à la radio », dont elle « conserve l'entière propriété ». Interrogé sur un éventuel retour à la station dans l'émission Le tube de Canal+ du 3 mai, Manu Lévy avait exclu toute possibilité de ce genre, expliquant : « Je n'aime pas le patron [Jérôme Fouqueray]. On est fâchés. Il m'avait promis, en me serrant la main quand j'étais parti de Fun, que jamais il ne reprendrait mes idées, et puis il les a reprises, et donc je n'ai pas trouvé ça très gentil. Un peu méchant. » Jean-Marie Messier / Vivendi : peine réduite à dix mois d'emprisonnement avec sursis Jean-Marie Messier, ancien pdg de Vivendi Universal (VU), a été condamné hier par la cour d'appel de Paris à dix mois d'emprisonnement avec sursis, une peine réduite par rapport aux trois ans avec sursis prononcés en première instance. Jean-Marie Messier a en outre été condamné à 50 000 euros d'amende, montant également réduit au regard des 150 000 € prononcés par le tribunal correctionnel de Paris en janvier 2011. La cour n'a retenu que le chef d'abus de biens sociaux, lié aux conditions d'attribution d'une indemnité de départ de 18,5 millions d'euros, en juillet 2002. Elle a écarté le chef d'accusation de diffusion d'informations fausses et trompeuses, relatif à la communication de Jean-Marie Messier lorsqu'il était à la tête du groupe. Il s'agissait de quatre communications institutionnelles, intervenues entre décembre 2000 _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 19e année de publication. Reproduction interdite © 2014 Fréquences Mardi 20 mai 2014 9/16 et avril 2002. Le tribunal correctionnel avait estimé qu'elles avaient donné, pour trois d'entre elles, une image fausse de la situation de VU. Me Francis Szpiner, avocat de Jean-Marie Messier, a estimé qu'il s'agissait là d'une « grande victoire » mais a indiqué que son client allait se pourvoir en cassation. « Cette décision met fin à la légende selon laquelle Vivendi Universal aurait été mal géré », a déclaré Me Szpiner, pour qui la gestion de l'ancien pdg « s'est faite dans les règles et a été exemplaire ». « Pour le reste, nous continuerons de nous battre », a-t-il ajouté. « C'est un peu décevant », a pour sa part commenté Me Frédérik-Karel Canoy, avocat des parties civiles. Peine également réduite pour Guillaume Hannezo Outre Jean-Marie Messier, Guillaume Hannezo, ancien directeur financier de VU, a également vu sa peine réduite en appel. Il été reconnu coupable de délit d'initiés et condamné à 850 000 € d'amende, dont la moitié avec sursis, contre quinze mois d'emprisonnement avec sursis et 850 000 € d'amende en première instance. « M. Hannezo est condamné à un délit d'initié qui avait déjà été écarté à trois reprises par la SEC (autorité américaine des marchés), la COB (Commission des opérations de Bourse, ancêtre de l'AMF) et l'AMF (Autorité des marchés financiers) », a commenté Me Emmanuel Rosenfeld, son avocat. Pour autant, « le calibrage des sanctions reconnaît, en fait, la bonne foi », selon le conseil, qui a indiqué que son client se pourvoirait en cassation. Quant à Edgar Bronfman Jr., héritier du groupe canadien Seagram racheté par Vivendi fin 2000 et qui avait brièvement occupé la fonction de vice-président de VU, la cour l'a condamné à 5 M€ d'amende, dont la moitié avec sursis. En première instance, il avait été condamné à quinze mois d'emprisonnement avec sursis et 5 M€ d'amende. ____________________________________________ Nominations CNC : Pierre-Emmanuel Lecerf remplace Aude Accary-Bonnery, partie pour Matignon Pierre-Emmanuel Lecerf, jusqu'alors directeur des affaires européennes et internationales du CNC, a été nommé directeur financier et juridique, indique le Centre. A compter du 1er juin, il remplacera Aude Accary-Bonnery, qui devrait, selon les informations du Film français, devenir conseillère technique auprès de Régine Hatchondo, la nouvelle conseillère culture et médias du Premier ministre, Manuel Valls (nos informations du 5 mai). Elle occupait ce poste depuis février 2013, après avoir été responsable du département Cinéma et jeux vidéo du CNC, puis directrice adjointe en charge du budget et des financements du Centre. Ce départ intervient au même moment que celui de Ludovic Berthelot, directeur adjoint à la direction de l'audiovisuel et de la création numérique, qui doit rejoindre la DGMIC (Satellifax du 14 mai). Pierre-Emmanuel Lecerf avait été nommé directeur des affaires européennes et internationales en novembre 2013, une fonction dont il « assurera l'intérim », précise le communiqué. Radio France : les nominations de Frédéric Schlesinger et Monique Denoix officialisées Radio France a officialisé hier la nomination de Frédéric Schlesinger comme numéro 2 du groupe public auprès de son nouveau président, Mathieu Gallet, qui a débuté son mandat la semaine dernière. L'ex-directeur de France Inter (2006-2009) prend aujourd'hui les fonctions de directeur délégué aux antennes et aux programmes du groupe, un poste nouvellement créé. Il quitte donc l'INA, où il avait été embauché par Mathieu Gallet comme directeur délégué aux contenus en 2010, après avoir été évincé de Radio France par le président de l'époque, Jean-Luc Hees. Avant France Inter, Frédéric Schlesinger avait dirigé Le Mouv' de 2003 à 2006. Il avait auparavant travaillé au sein du groupe Lagardère comme directeur général du pôle Radio FM (1997-2001) avant de devenir pdg du groupe MCM TV (2001-2003). Radio France a également officialisé la nomination de Monique Denoix, directrice de la communication de l'INA depuis janvier 2011, comme directrice déléguée à la communication. Elle aussi prend ses fonctions, nouvellement créées, aujourd'hui. Tous deux sont nommés membres du comité exécutif du groupe public. Par ailleurs, Véronique Brachet, directrice des relations presse depuis octobre 2010, a quitté ses fonctions il y a deux semaines, a indiqué Radio France, interrogé par Satellifax. Morgane Le Tac, directrice de la communication externe, reste en poste. Depuis l'arrivée de Mathieu Gallet à la tête du groupe le 12 mai, trois nominations ont déjà été annoncées : celles de Laurent Guimier à la direction de France Info et de Marie-Pierre de Surville à la direction de France Musique (nos informations du 13 mai), ainsi que celle de Jean-Pierre Rousseau à la direction de la musique (nos informations du 15 mai). __________________________________________________________________________________________________________ Edité par Fréquences, membre du Spiil – Sarl au capital de 10 000 € – Commission paritaire : 1214 W 90061 – Satellifax, 9, rue Charlot 75003 Paris – www.satellifax.com – Twitter : @satellifax – Directeur des publications Satellifax, Satellimag et Satellinet : Joël Wirsztel Abonnements : Véronique Olasz – Tél : 01 40 29 47 48 – Fax : 01 42 78 70 36 – [email protected], tarifs : 3 mois 730 €, 1 an 2 690 € Publicité : REMICS Régie, Remi Collard – Tél : 06 09 77 37 22 – [email protected] – Rédaction : 01 44 78 04 78, [email protected] – Directeur de la rédaction : Joël Wirsztel – Rédactrice en chef : Yvane Dréant – Rédaction : Franz Durupt, Arnaud Grellier, Christine Monfort, Virginie Sengès – Collaboratrices : Pascale Paoli-Lebailly, Carole Villevet – Secrétariat de rédaction : Muriel Teissier du Cros, Maxime Bomier – REPRODUCTION INTERDITE – 19e année de publication – © 2014 Fréquences Mardi 20 mai 2014 10/16 Nominations Public Sénat : secrétaire général et directeur de production Jean-Marc Boéro, directeur des ressources humaines et de l'administration de Public Sénat, est promu secrétaire général de la chaîne, indique cette dernière. A compter du 16 juin, il remplacera Maïa Wirgin, qui rejoint Radio France, précise le communiqué. Agé de 49 ans, Jean-Marc Boéro, qui siège au comité de direction, occupait ses précédentes fonctions depuis 2011. Entré à Public Sénat en 2003, il y a d'abord officié comme secrétaire général adjoint, après plusieurs années dans les services du Premier ministre, Lionel Jospin, autour des questions économiques et budgétaires du secteur public de l'audiovisuel. Par ailleurs, la chaîne a annoncé l'arrivée de Cédric Pinto, jusqu'alors directeur des productions du pôle TV de NRJ Group, en qualité de directeur de la production. A ce titre, il intègre le comité de direction. Agé de 33 ans, Cédric Pinto a commencé sa carrière en 2002 chez Gedeon Programmes avant de passer chez Marathon Group (aujourd'hui intégré à Zodiak Media). En 2008, il a rejoint NBCUniversal Global Networks France, avant de travailler pour Medi1 TV au Maroc. Il avait rejoint le groupe NRJ en 2011. Publicis : Axel Dauchez nommé pdg en France Axel Dauchez, qui va quitter ses fonctions de directeur général de Deezer (nos informations du 30 avril), a été nommé pdg de Publicis France, a annoncé hier le groupe publicitaire. Il prendra ses fonctions en septembre et rapportera à Arthur Sadoun, pdg de Publicis Worldwide. Agé de 45 ans, Axel Dauchez a été l'un des directeurs généraux du groupe de production d'animation Moonscoop. _____________________________________________Programmes Complément d'enquête : reportage sur Patrick Sébastien dans le numéro sur « le retour du populaire » Complément d'enquête, le magazine d'investigation de France 2 présenté par Benoît Duquesne, proposera le 29 mai à 22h20 un reportage sur Patrick Sébastien dans son numéro consacré au « retour du populaire », indique la chaîne. Intitulé Patrick Sébastien, l'homme qui aimait les gens, le reportage d'Irène Bénéfice dressera l'itinéraire de l'animateur, parfois controversé pour ses prises de position tranchées, qui revendique un style « provincial et chaleureux ». Avec « ses shows et ses chansons à boire », Patrick Sébastien enregistre des succès d'audience le samedi soir en prime time (Le plus grand cabaret du monde, Les années bonheur) sur France 2 et a bâti « un empire du divertissement » avec notamment ses sociétés Magic TV et Faisage Music. L'autre reportage de l'émission sera consacré au retour en force des comédies musicales. Téva / C. Productions : lancement du magazine Passions criminelles le 3 juin en prime Téva (groupe M6) diffusera son nouveau magazine Passions criminelles (90') le mardi en prime time à compter du 3 juin, à raison de deux numéros par soirée. Produite par C. Productions (autre filiale du groupe) et présentée par François-Xavier Dupouy avec l'avocate criminologue Me Corinne Herrmann, l'émission revient sur les crimes commis au sein du couple « par amour fou, par jalousie, par vengeance ou par intérêt » à travers des affaires célèbres qui ont défrayé la chronique. Les deux premiers numéros s'intéresseront entre autres au meurtre d'une aide-soignante de Dijon, à la disparition d'une postière de Rodez, à l'assassinat d'un psychologue respecté, retrouvé carbonisé dans son appartement… Passions criminelles fait partie des nouveaux programmes mis à l'antenne pendant la saison et répond à la volonté de Téva d'étoffer sa programmation sur les thématiques de société (nos informations du 15 octobre 2013). ITV Studios France : première collaboration avec Cathy Guetta autour du carnaval de Rio ITV Studios France a produit et réalisé un docuréalité original de 52 minutes intitulé Cathy Guetta au carnaval de Rio, qui sera diffusé le vendredi 6 juin à 20h45 sur France Ô, indique la filiale de la société britannique ITV Studios (groupe ITV). Les équipes de la société de production ont suivi pendant deux semaines l'organisatrice de soirées dans l'une des prestigieuses écoles de Samba de Rio où elle a préparé le carnaval. « Cette première collaboration devrait donner suite à d'autres initiatives entre My Love Affair et ITV Studios », précise le communiqué. My Love Affair est une agence internationale dédiée au rapprochement des artistes et des marques créée par Cathy Guetta et Raphaël Aflalo, spécialiste du digital. _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 19e année de publication. Reproduction interdite © 2014 Fréquences Mardi 20 mai 2014 11/16 Audiences France 2 / Boxeur de Lune : 4,8 millions de téléspectateurs pour la saison 2 de Candice Renoir Les dix épisodes de la saison 2 de Candice Renoir (52'), la série policière portée par Cécile Bois, et diffusée le vendredi soir en prime time et en deuxième partie de soirée sur France 2, a été suivie en moyenne par 4,8 millions de téléspectateurs (20,5 % de pda), s'est félicitée la chaîne hier. Ces chiffres correspondent à l'audience consolidée des quatre premières semaines et à l'audience veille pour les épisodes de vendredi dernier. La saison 2 a donc été nettement plus suivie que la saison 1, qui avait fédéré 4 millions de téléspectateurs en moyenne sur huit épisodes, soit 16,5 % de pda (nos informations du 14 mars 2013). Produite par Boxeur de Lune (groupe Telfrance) avec Couleurs Productions (Ghislain Achard), la saison 2 est progressivement montée en puissance. L'audience veille des épisodes diffusés en prime est en effet passée de 4,306 millions la première semaine (17,8 % de pda) à 4,967 millions vendredi dernier (21 %), cet épisode ayant réalisé la plus forte audience veille de la saison. L'épisode final était presque du même niveau avec 4,958 millions de personnes en deuxième partie de soirée. Candice Renoir domine très largement la soirée de vendredi puisque la finale de The Best, le meilleur artiste, en deuxième position, n'a réuni que 3,015 millions de téléspectateurs (14 % de pda). Médiamat hebdo : D8 égale de nouveau son record de pda grâce à une progression de 0,4 pt D8 a enregistré la plus forte progression du 12 au 18 mai, selon les résultats du Médiamat hebdo (4 ans et plus) publiés hier par Médiamétrie. En gagnant 0,4 point à 3,7 % de pda par rapport à la semaine précédente, la filiale du groupe Canal+ a égalé son record de pda déjà atteint lors de la semaine du 25 novembre au 1er décembre 2013. Elle doit ces bonnes performances au retour des inédits de Touche pas à mon poste après les vacances de Pâques. Trois programmes de prime time ont dépassé le million de téléspectateurs, dont 1,4 million pour l'émission L'œuf ou la poule ? diffusée vendredi, enregistrant ainsi un record historique d'audience des chaînes de la TNT en prime pour un programme de flux. Les deux autres soirées à plus d'un million sont à mettre au crédit du cinéma avec Le code a changé de Danièle Thompson jeudi (1,5 million, 6,2 %) et Hors de contrôle de Martin Campbell (1,2 million, 6,8 %) lundi. La deuxième meilleure progression revient à France 3 qui gagne 0,2 pt à 9,4 %. Le documentaire La France sous les bombes alliées 1940-1945, programmé lundi en prime, a battu le record d'audience (3,4 millions) et de pda (12,9 %) de la case Histoire immédiate depuis son lancement il y a presque trois ans. La chaîne s'est aussi placée deux fois à la deuxième place en soirée, mardi avec le téléfilm Coût de chance (3,9 millions, 14,8 %) et jeudi avec le film The Artist, diffusé pour la première fois en clair (2,5 millions, 10 %). Consolidation pour M6 et effet de base pour TF1 M6 a gagné 0,1 pt à 10,1 %, ce qui lui permet de consolider sa situation au-dessus des 10 %, un niveau qu'elle avait retrouvé la semaine précédente mais qu'elle n'avait plus atteint depuis fin mars. La chaîne a enregistré de belles performances dimanche avec un numéro de Zone interdite sur La vie secrète des gitans (4,2 millions de téléspectateurs, 18,8 % de pda), lui permettant d'égaler un record de 2007, mais aussi mardi avec un inédit de Recherche appartement ou maison (2,9 millions, 11,3 %). Mercredi, l'érosion de l'audience de Pékin Express a en revanche fait plonger la chaîne sous les 10 % de pda (9,1 % pour 2,145 millions de personnes). France 2 progresse aussi de 0,1 pt à 13,6 %. La chaîne publique a notamment enregistré de bonnes performances avec sa programmation de journée sur la case du matin et, en début d'après-midi, avec Toute une histoire. En access, des records hebdomadaires en pda ont été atteints par Dans la peau d'un chef (7,9 %) et On n'demande qu'à en rire (6,8 %). En prime, la chaîne a maintenu, mardi, les performances d'Un jour, une histoire avec le numéro sur Charlie Chaplin (3,1 millions, 12,6 %), mais a enregistré une contre-performance avec sa soirée du jeudi consacrée au Roman de l'euro (1,9 million, 7,7 %). De son côté, TF1 recule de 0,3 pt à 22,1 %. Elle pâtit d'un effet de base par rapport à la semaine précédente, qui avait notamment été portée par le succès de la finale de la saison 3 de The Voice le samedi soir (près de 6,2 millions de téléspectateurs et 28,7 % de pda). Pour le début de sa saison 2, la série Falco a réuni 6,8 millions d'individus jeudi en prime (27,1 % de pda), soit davantage qu'Unforgettable mardi (6,4 millions, 24,2 %). Les autres chaînes historiques affichent des variations modérées de +0,1 pt pour Arte (2,1 %) et de -0,1 pt pour France 5 (3,1 %) et Canal+ (2,8 %). Hors effet D8, stabilité du côté de la TNT Les chaînes de la TNT sont pour la plupart stables sur une semaine : TMC à 3,3 %, NRJ 12 à 2,4 %, NT1 à 2,1 %, Gulli à 1,7 % et D17 à 1,3 %. W9 est à 2,8 % (+0,2 pt) quand France 4 recule de 0,1 pt à 1,3 %. Il en va de même pour les chaînes de la TNT HD. Alors qu'elle avait de nouveau atteint son plus haut historique la semaine précédente avec 1,1 % de pda, HD1 recule de 0,1 pt à 1 %. Toutes les autres chaînes de cet univers sont stables : 0,9 % pour RMC Découverte, 0,8 % pour 6ter et 0,5 % pour Numéro 23. Les chaînes nationales affichent une pda en hausse de 0,4 pt, à 89,2 %, tandis que les « Autres TV » en perdent autant, à 10,8 %. Les nouvelles chaînes de la TNT HD reculent de 0,1 pt, à 4,1 %. La durée d'écoute s'inscrit à 3h26, en recul de 14'. _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 19e année de publication. Reproduction interdite © 2014 Fréquences Mardi 20 mai 2014 12/16 Distinctions Prix France Culture Cinéma : les lauréats de l'édition 2014 Les cinéastes Margarethe von Trotta et Dyana Gaye sont les lauréats 2014 du prix France Culture Cinéma décerné samedi à Cannes, indique la station. La première s'est vu attribuer la mention « Consécration » pour l'ensemble de son travail. Margarethe von Trotta a tourné « des films importants et controversés » tels que Rosa Luxembourg, Rosenstrasse, Vision ou encore Hannah Arendt, son dernier long métrage sorti en salles en 2012. Dyana Gaye a quant à elle été récompensée au titre de la « Révélation » pour son premier film Des étoiles, réalisé en 2013. Elle avait jusqu'alors réalisé plusieurs courts métrages, dont la comédie musicale Un transport en commun, nommée aux Césars 2011. Le jury du prix France Culture Cinéma, remis avec la Femis, réunissait notamment Olivier Poivre d'Arvor, directeur de France Culture, Gilles Jacob, président du Festival de Cannes, Sandrine Treiner, directrice adjointe de France Culture en charge de l'éditorial, et des producteurs de France Culture, dont Laure Adler et Michel Ciment. _______________________________________________ Clin dʹœil Lundi's tweets : Maraval, Masure, Quetel, Gault, Garriberts, Courbet,Wirsztel... Une sélection, parfaitement arbitraire, de tweets qui nous ont amusés ou instruits. Ou pas. L'orthographe et la syntaxe d'origine sont conservées… sauf exception charitable ! Votre avis, vos suggestions : [email protected] ou @joelwir ou @satellifax. @MARAVALV 48 000 ventes premier jour, c'est l'équivalent de 90 000 entrées en recettes distributeur @BrunoMasure comme l'écrit @RenaudMachart, @frlaborde vieillit mal : journaliste délurée et déconneuse = now une mère fouettarde des bonnes moeurs #CSA @mathieuquetel TNT : Ces auditions @csaudiovisuel montrent que la régulation doit évoluer et devenir prospective. Les PME devront être renforcées également @mathieuquetel L'audiovisuel français a besoin d'une régulation audacieuse-courageuse qui anticipe les enjeux du numérique. Révolution @PhilippeGault N. de Tavenost Groupe M6 au #CSA "il y a trop de groupes audiovisuels en France". La concentration est-elle l'avenir des radios et TV ? @Garriberts Ce serait sympa qu'à la cantoche de M6, on évite le kebab les jours où Tavernost a audition au CSA. @bribenkemoun desolée pour tous ceux qui pensaient avoir découvert yves calvi sur tweeter. @YvesCalviOff est un fake @joelwir @CannesFestTV ne fonctionne toujours pas correctement pour le direct sur YouTube via @chromecast Ça marche pour les vidéos enregistrées @courbet_julien Le défi impossible, trouver une chaîne du câble qui ne diffuse pas friends ! @vinceakadiego Michael C. Hall vient présenter un film. #LGJ lui parle et montre des images de Dexter pendant 10 minutes. @Piedminu La phrase la plus souvent prononcée sur @franceinter : "Je rappelle le titre de votre livre"… (Tweets relevés le lundi 19 mai 2014) _________________________________________ Revue de presse Notre revue de presse se veut un aperçu du secteur, vu par les autres médias (presse papier, presse en ligne, télévision, radio), en complément de nos propres contenus. Ainsi qu’il est de tradition pour toute revue de presse, les opinions exprimées et les faits mentionnés ne doivent pas être considérés comme reflétant les vues de notre rédaction. Netflix / Publicité : l'agence Ogilvy & Mather choisie pour le lancement en France Selon la newsletter de Stratégies, le service de SVOD américain Netflix a choisi, pour la campagne de son lancement en France, de recourir à l'agence Ogilvy & Mather France, choisie contre Being (TBWA). _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 19e année de publication. Reproduction interdite © 2014 Fréquences Mardi 20 mai 2014 13/16 Revue de presse Arrivée de Netflix en France : entre le 15 et le 19 septembre ? (Enguérand Renault et Caroline Sallé, Le Figaro, mardi 20 mai) Ce sera l'événement de la rentrée audiovisuelle. La semaine du 15 au 19 septembre prochain, la déferlante Netflix s'abattra sur le paysage audiovisuel français. […] Concrètement, à partir de la mi-septembre, les internautes pourront s'inscrire sur le site web de Netflix, moyennant moins de 10 euros par mois afin d'accéder à un catalogue de plusieurs milliers de séries et de films. Des programmes à consommer depuis un ordinateur, une tablette, une télévision connectée, un téléphone portable ou même une console de jeux vidéo. Avantage : le visionnage d'un film pourra débuter à la maison puis se poursuivre à l'extérieur sur un smartphone. De quoi rendre rapidement accros… SVOD : « Netflix, ça n'a rien à voir avec Canal+ », selon Bertrand Meheut (Bertrand Meheut, président du groupe Canal+, interrogé par Sarah Drouhaut et Emmanuelle Miquet, Le Film français, vendredi 16 mai) Q : Le modèle payant de Canal+ est bousculé de toutes parts, avec beIN Sports ou l'arrivée de Netflix. Le groupe a perdu 26 000 abonnés, comment les reconquérir ? Bertrand Meheut : […] Netflix, permettez-moi de vous dire que cela n'a rien à voir avec Canal+ ! Il s'agit d'une offre de VOD par abonnement de films de catalogues et de séries quand nous proposons des chaînes généralistes premium, avec du flux, du sport, du cinéma récent, des séries exclusives, et de la création originale. France est différente des autres pays. Sur la TNT gratuite, l'offre de cinéma atteint 20 heures par semaine, contre moins de cinq heures aux Etats-Unis, et grâce au développement très important de l'ADSL, aujourd'hui, tout le monde utilise la télévision de rattrapage. Netflix, c'est un peu comme la chronologie des médias. Tout le monde a ce nom à la bouche. Y compris les pouvoirs publics qui sont parfois fascinés par les acteurs américains. […] Q : Pour autant, vous préparez son arrivée ? BM : Nous préparons l'émergence de nouveaux modes Q : Est-ce juste que vous ayez engagé une réflexion sur l'avenir de certaines de vos thématiques notamment jeunesse, comme Piwi+ et Télétoon+ ? BM : Il n'y a aucun agenda caché à cet égard. Ni la volonté d'arrêter telle ou telle chaîne. Mais un travail permanent qui est fait par nos équipes d'optimisation et d'adaptation de notre offre à l'attente de nos clients, en tenant compte de l'évolution de la concurrence. Tout cela est un corps vivant qui peut bouger, en plus et en moins. de consommation, domaine dans lequel, en effet, il va y avoir un nouveau concurrent. Et domaine dans lequel nous nous défendons puisque Canalplay atteint déjà 400 000 abonnés. Dans tous les territoires où Netflix s'est lancé, les acteurs de la télévision payante ont continué à prospérer. Parce que le rôle de l'éditeur devient encore plus important dans ce foisonnement d'offres. Et puis, la situation en Dailymotion : négociations avancées pour l'entrée de Microsoft et de Canal au capital (Lucie Ronfaut, Le Figaro, mardi 20 mai) Dailymotion aurait enfin trouvé des partenaires pour son développement futur. D'après nos informations, le géant américain de l'informatique Microsoft et le groupe Canal+ s'apprêteraient à entrer au capital de la plateforme de vidéos française. Orange, qui détient 100 % du capital de Dailymotion, conserverait une participation majoritaire dans l'entreprise. Microsoft prendrait environ 10 % du capital tandis que Canal+ acquerrait le solde, soit environ 40 %. […] Par ailleurs, Canal+ pourrait aider Dailymotion à évoluer vers un modèle payant sous forme d'abonnements (SVOD) pour des contenus premium. La possible participation de Canal+ au capital de Dailymotion est encore en discussion. Mais l'arrivée prochaine en France du géant américain Netflix et ses 48 millions d'abonnés, pourrait accélérer les choses. […] Audiences : les JT de TF1 restent les plus regardés d'Europe (Benjamin Lopes, toutelatélé.com, lundi 19 mai) […] Toutelatele a réalisé une étude permettant d'identifier les 30 journaux télévisés les plus regardés, via un panel de 17 pays et près de 790 millions de téléspectateurs potentiels. Durant sept semaines (du 27 février au 13 avril 2014), pas moins de 68 journaux télévisés en Europe, mais aussi en Australie et aux EtatsUnis ont été ainsi passés au crible. TF1 continue en 2014 de proposer l'offre d'information la plus puissante d'Europe avec plus de 8 minutes de consommation quotidienne par individu pour la chaîne privée. Le journal de 20 heures intéresse 6,53 millions de Français en moyenne, soit 26,4 % du public, dont 2,3 % des femmes de moins de 50 ans responsables des achats. Il s'agit du JT le plus regardé d'Europe. Gilles Bouleau du lundi au jeudi, et Claire Chazal le vendredi, n'ont donc pas à rougir face aux mastodontes américains qui peuvent potentiellement toucher 289 millions de téléspectateurs âgés de 4 ans et plus, contre 59 millions en France. […] Que ce soit en Italie (Rai), en Allemagne (ARD), aux PaysBas (Ned1), au Danemark (DR1), en Finlande (Yle TV1) ou en Belgique (Een), les chaînes publiques sont leader sur les rendez-vous de l'information en Europe. A quelques rares exceptions, dont font partie la France et l'Espagne, les chaînes privées doivent s'incliner face à _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Tél.: 01 44 78 04 78 – www.satellifax.com – 19e année de publication. Reproduction interdite © 2014 Fréquences Mardi 20 mai 2014 14/16 l'audiovisuel public. Globalement, le groupe France Télévisions peut être qualifié de première source Revue de presse d'information télévisée en France avec 38 % de part de consommation par individu. […] CNC : vers de nouvelles ponctions de Bercy ? (Grégoire Poussielgue, Les Echos, mardi 20 mai) Puiser dans la caisse du CNC devient une habitude pour le gouvernement. Mais en plein Festival de Cannes, le sujet est sensible. Au titre de la préparation du budget 2015, Bercy revient à la charge pour effectuer un prélèvement sur le fonds de roulement du guichet public du monde de l'image, comme il le fait régulièrement depuis 2011. Au début, le ministère des Finances tablait sur 200 millions d'euros. Mais il est revenu depuis à une fourchette comprise entre 100 et 150 millions d'euros. Rien n'a encore été arbitré. Le sujet doit encore faire l'objet de discussions interministérielles avant un arbitrage final de Matignon. [...] Depuis 2011, l'Etat a déjà prélevé 310 millions dans les caisses du CNC, selon son rapport annuel. Et le mouvement n'est pas parti pour s'arrêter. [...] « Le CNC a des discussions avec Bercy pour préparer son budget triennal. Rien n'est encore arbitré », confirme-t-on au sein de l'établissement public. [...] Orange Studio : vers plus de synergies avec OCS (Sarah Drouhaud, Le Film français, vendredi 16 mai) [Alors que Frédérique Dumas, ancienne directrice générale d'Orange Studio, a été licenciée et remplacée par Pascal Delarue.] Quid donc de l'avenir de la structure […] ? « Bien sûr, Orange Studio continue. Nous sommes tout à fait déterminés à poursuivre cette activité […] », veut d'abord rassurer Christine Albanel, présidente du conseil d'administration de la filiale. […] Côté financier, le groupe Orange prévoit donc d'investir environ 20 M€ par an. […] Ce budget sera […] désormais utilisé dans le cadre d'un comité d'investissements, comme cela a été annoncé fin mars, composé de personnalités internes à Orange, dont des représentants de son bouquet OCS. Car c'est un point sur lequel le groupe veut mettre l'accent : créer plus de synergies entre sa filiale et son bouquet de chaînes et de services à la demande OCS, deux entités qui se sont construites tout à fait séparément. « OCS s'est engagée en décembre dernier à investir 179 M€ dans les cinq ans dans le cinéma français et européen. Nous souhaitons que nos activités TV, VOD et SVOD puissent profiter de celles du studio et de son catalogue, et il y a des marges de progression, puisque la loi autorise les chaînes de télévision à s'approvisionner auprès de filiales internes jusqu'à 25 % de leurs dépenses de diffusion », souligne Christine Albanel, alors que, jusqu'ici, cette possibilité était peu utilisée. […] France 2 / Ligne de Mire : le procès contre Envoyé spécial a peu de chances d'aboutir (François Carrel, Libération, vendredi 16 mai) [Alors qu'un collectif d'habitants du quartier de la Villeneuve à Grenoble a déposé plainte contre France 2 pour diffamation à la suite d'un reportage diffusé dans Envoyé spécial, qui montrait selon lui – et selon le CSA – une image dévalorisante du quartier.] Ils étaient une centaine d'habitants du quartier à assister hier à l'audience du tribunal de grande instance de Grenoble. Calmes et dignes, graves. Tous derrière Pauline Damiano, présidente de l'Association des habitants de la Crique sud. […] Les rédactrices en chef de l'émission de France 2, François Joly et Guilaine Chenu, s'étaient expliquées dans la presse locale grenobloise : « Nous avons l'habitude de ces réactions face à un miroir tendu à une réalité qui ne plaît pas. » Elles ne se sont plus exprimées depuis, pas plus que Ligne de Mire, la société de production qui avait fourni le sujet. […] « Nous avons été traités par le mépris, poursuit Pauline Damiano face aux juges. C'est pourquoi nous sommes arrivés jusqu'ici, devant vous. » Cette procédure inédite – une citation à comparaître pour diffamation portée par un collectif d'habitants d'un quartier – est probablement vouée à l'échec, selon le droit de la presse. Basile Ader, avocat spécialiste du droit de la presse, ne laisse guère planer de doutes sur l'issue : lorsqu'il s'agit de diffamation « seules les personnes directement désignées sont recevables à agir ». […] Le jugement a été mis en délibéré au 26 juin [ndlr]. _________________________________________________ Agenda Agenda médias : événements d’aujourd’hui et de demain Aujourd'hui Demain 09:30 10:00 10:00 17:30 08:45 SFR, présentation d'une nouvelle offre RED. Contact : 01 85 06 05 50 Région Ile-de-France, rendez-vous « réalisateurs, producteurs, distributeurs ». C.: 06 68 60 04 26 Série Séries, conférence de presse de présentation de l'édition 2014. Contact : 01 43 40 30 97 Idate, présentation du Digiworld Yearbook 2014. Contact : 04 87 14 44 71 Irep, présentation des résultats du marché publicitaire 1er trim. 2014. Contact : 01 42 25 92 28 _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Tél.: 01 44 78 04 78 – www.satellifax.com – 19e année de publication. Reproduction interdite © 2014 Fréquences Mardi 20 mai 2014 15/16 Plan de financement Satellifax vous propose chaque semaine une rubrique qui détaille le plan de financement de productions télévisuelles. Le plan que nous publions aujourd’hui concerne le film La tragédie électronique, documentaire produit par Yuzu Productions et Media 3.14 pour Arte qui est diffusé ce soir, mardi 20 mai. LA TRAGEDIE ELECTRONIQUE FICHE TECHNIQUE Attention Les plans de financement sont exclusivement disponibles dans la version de Satellifax adressée aux abonnés. ou en achat à l’unité. Informations abonnement : Véronique Olasz 01 40 29 47 48 / [email protected] _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Tél.: 01 44 78 04 78 – www.satellifax.com – 19e année de publication. Reproduction interdite © 2014 Fréquences Mardi 20 mai 2014 16/16 Plan de financement Satellifax vous propose chaque semaine une rubrique qui détaille le plan de financement de productions télévisuelles. Le plan que nous publions aujourd’hui concerne Love Hotel, documentaire produit par Bonne Pioche pour France 2 qui est diffusé ce soir, mardi 20 mai. LOVE HOTEL FICHE TECHNIQUE Attention Les plans de financement sont exclusivement disponibles dans la version de Satellifax adressée aux abonnés. ou en achat à l’unité. Informations abonnement : Véronique Olasz 01 40 29 47 48 / [email protected] _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 19e année de publication. Reproduction interdite © 2014 Fréquences