Un nouveau scanner à l`hôpital de Dieppe (Seine

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Un nouveau scanner à l`hôpital de Dieppe (Seine
TecHopital.com
10 juin 2016
Un nouveau scanner à l'hôpital de Dieppe (Seine-Maritime)
L'hôpital de Dieppe (Seine-Maritime) s'est doté d'un nouveau scanner, l'Aquilon série
80 Prime de Toshiba, d'une valeur de 475.000 euros.
Il remplace celui de 2008, devenu obsolète, rapporte le quotidien Paris-Normandie. Ce
nouveau matériel, opérationnel depuis le 1er janvier, est destiné aux examens non
programmés pour les patients hospitalisés, ou pour ceux des urgences. Les délais d'attente
des examens d'imagerie prescrits urgents sont ainsi passés de 14 à deux jours. Par ailleurs,
le scanner permet des examens plus rapides et plus efficaces. Il peut prendre en charge des
patients de plus forte corpulence grâce à une taille d'anneau plus importante.
20Minutes.fr
09 juin 2016
Marseille: L'ASN veut renforcer ses contrôles en radiologie
SÉCURITÉ Une attention particulière est portée à l’AP-HM après les dysfonctionnements
observés ces dernières années…
C’est une des priorités de cette année dans la région. L’autorité de sûreté nucléaire (ASN) va
renforcer les contrôles en radiologie interventionnelle, en particulier au bloc opératoire.
« Des établissements importants n’ont pas démontré une implication nécessaire, souligne
l’ASN dans son rapport sur la radioprotection, présentée jeudi à Marseille. Cela concerne en
particulier les blocs opératoires du bâtiment médico-technique de l’hôpital de la Timone pour
lequel l’ASN a relevé la mise en service récente de blocs opératoires non conformes ».
Pour l’ASN, « l’année 2015 a été marquée par les suites du dossier concernant le service de
médecine nucléaire de la Timone. L’AP-HM doit poursuivre ses efforts visant à remettre ce
service au regard des exigences de radioprotection des personnes et de l’environnement ».
En 2014, le gendarme du nucléaire avait prononcé une mise en demeure. En décembre, il
avait pointé un « défaut majeur dans la culture de radioprotection »
Dans un rapport, les inspecteurs signalaient des équipements de protection non portés et
une formation à la protection des patients insuffisante.
« Il commence à y avoir une prise de conscience de l’APHM »
« On a relevé certaines faiblesses, comme le fait que les praticiens ne sont pas formés à la
radioprotection, souligne Laurent Deproit, le chef de la division de l’ASN Marseille. Ou qu’ils
ne portent pas de dosimètre », pour mesurer la quantité de rayons reçus, et alerter du
dépassement des seuils dangereux pour la santé. « Ils sont aussi entreposés au sol alors
qu’ils devraient être suspendus », ajoute-t-il.
« Il commence à y avoir une prise de conscience de l’APHM sur le fait de former les
praticiens, estime Corinne Tourasse, la déléguée territoriale de l’ASN à Marseille.
Auparavant les chirurgiens dans les blocs étaient peut-être plus concentrés sur l’acte
chirurgical ou sur le fait d’être reconnu par leurs pairs. Il y avait un manque de culture
radioprotection ».
L’AP-HM avait promis en décembre une campagne de sensibilisation sur l’utilisation des
équipements et des dosimètres et une « mise à niveau » de toutes les salles de la Timone 2
pour répondre aux nouvelles normes d’ici au 1er janvier 2017.
LeQuotidienDuPharmacien.fr
10 juin 2016
La France autorise le traitement préventif du VIH
Premier pays européen à avoir autorisé le recours au Truvada (embricitabine + ténofovir)
dans la prévention du VIH par le biais d’une RTU, la France élargit désormais sa
prescription aux médecins expérimentés dans la prise en charge du VIH et qui exercent dans
l'un des 300 Centres gratuits d’information, de dépistage et de diagnostic (CeGIDD). Le
traitement sera pris en charge à 100 %.
Les nouvelles règles de prescription de cette prophylaxie pré-exposition (PrEP) sont fixées
par un arrêté paru aujourd’hui au « Journal officiel ».
La ministre de la Santé, Marisol Touraine, avait annoncé cette décision dans le cadre de la
réunion de haut niveau de l’assemblée générale des Nations unies sur la fin du SIDA, qui
s'est tenue à New York. L’été dernier, cette ville avait débuté une promotion active de
l’usage du Truvada. « Grâce aux tests rapides d’orientation diagnostique (TROD), aux
autotests et à la PrEP par le Truvada, nous allons vers toutes les populations, même les plus
éloignées du système de santé, voilà la clé pour combattre, et à terme éradiquer le virus du
Sida », déclare Marisol Touraine, qui rappelle toutefois que la PrEP n’a pas vocation à se
substituer au préservatif, moyen de prévention prioritaire, efficace dans 99 % des cas contre
le SIDA.
PourquoiDocteur.fr
10 juin 2016
SAMU, SMUR...
Euro 2016 : les hôpitaux de Paris se tiennent prêts
par Antoine Costa
Les hôpitaux de Paris se préparent pour un mois à flux tendu. Ses équipes
hospitalières et de secours d'urgence sont mobilisées à l'occasion de l'Euro 2016.
La France donne le coup d’envoi pour l’EURO 2016 ce 10 juin face à la Roumanie. Les
Bleus se préparent, les équipes médicales aussi. Dans un communiqué, l’Assistance
publique – hôpitaux de Paris (AP-HP) fait le point sur la mobilisation de ses soignants tout au
long de la compétition européenne, qui durera jusqu’au 10 juillet.
Toute l’attention sera concentrée autour de deux axes principaux : les lieux des matchs et
les fan zones. Ces espaces, destinés à rassembler les supporters autour d’un écran géant,
pourront rassembler des milliers de personnes. Rien qu’à Paris, jusqu’à 92 500 Franciliens
se réuniraient.
Des équipes sur place
Face à cette foule, SAMU et SMUR sont mobilisés à temps plein. Un service de gestion des
crises sera chargé de coordonner la prise en charge des personnes et d’articuler les
échanges entre les équipes hospitalières, le SMUR et le SAMU.
Sur place, un poste de commandement opérationnel rassemble tous les « intervenants de
sécurité », à savoir la police, les pompiers et le SAMU. « Des moyens humains et matériels
seront déployés les soirs de matchs classés à risque », précise l’AP-HP. Au Parc des
Princes (Paris) et au Stade de France (Saint-Denis), où auront lieu certains matchs, des
médecins régulateurs des SAMU 75 et 93 seront mobilisés, et l’AP-HP annonce l’envoi sur
place d’auxiliaires de régulation médicale et d’équipes médicales en préparation.
En cas d’évacuation sanitaire, une application permet en temps réel de rediriger vers les
services d’urgences les moins saturés. L’AP-HP compte aussi surveiller l’impact de
l’événement sur l’activité des établissements hospitaliers.