Bon, d`accord, l`équipe de foot de Saint

Bon, d'accord, l'équipe de foot de Saint-Etienne joue en vert. IMais la métropole stephanoise n'a rien de bobo. Pas même un écolo dans l'équipe municipale. Alors, qu'est-ce qui
a poussé la mairie à se fixer I'objectif maximaliste de 50% de bio dans sæ cantines du
primaire dès la rentrée 2009 et d'atteindre 100% en 2015 ?
Eh bien, justement, la crise sociale. r Vous saaez, c'est dur de uoir dns élnueurs désespérés de Haute-Inire manifester ici, en plein centre-uillz r, confie le maire PS Maurice
Vincent. C'est donc d'abord pour requinquer I'emploi de proximité que I'histoire des
cantines a démarré. t Cz qu'on aoulnit, c'était dzs produits régionaux et sains pour lzs
petits. On ne pensait même pas au bio. Ça nous semblsit hors de prix, confie Myriam
Ulmer, I'adjointe à la petite enfance. Et Pais on s'est aperçu que ce lnbel était la seuilz
garantie sanitaire solide. . . a Myriam Ulmer met en concurrence les majors de la restauration collective, et c'est Avenance qui ramasse la mise des 3 000 repas par jour.
Iæ < bio local >, ça marche : pour le pain, les quenelles, le pavé d'Affinois, le lait du
Forez, les pommes, les salades, les yaourts fermiers, les lentilles, la fourme d'Ambert, le
riz au lait ou les melons, importes des départements les plus proches. Soit 36% du total.
Le reste des produits siglés AB vient de France (9%), d'Italie ou du reste du monde
(36%). Et la viande ? n
bio est trop clwr, observe Myriam Ulmer. On s'en tient aux lnbels dc qualitë. Et pour suiure lzs conseils du Programme national Nutrition Santé, il n'y
a pas de ui.ande deux jours sur quatre, mais du poisson, d.es uufs ou ù,t. soja.
Parfois ça râle. Surtout au sujet de la panière, qui ne déborde phs. r Eh oui, dit Caroline
Van der Heijde, directrice adjointe de l'éducation. Pour tenir lzs tartfs d,e canfine, qui ont
baissë d.e 10%, on limite b pain à 40 grammes par enfant. ln. ration recommandee par
lns nutritionnistes. rÛtle goût ? Sur le tofu ou le < duo de choux >, ça tousse un peu.
Mais pour le reste, c'est une réussite : 88% d'approbation. Le cuisinier a même retrouvé
sa toque. Hier, il < assemblait > des produits tout preparés. Aujourd'hui, il fabrique ses
jus et ses bouillons.
G. M.
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