étude sur le marché de la profession comptable - Infodoc
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étude sur le marché de la profession comptable L’étude sur le marché de la profession comptable, qui dresse un panorama complet des relations entre les professionnels de la comptabilité et leurs clients (entreprises et associations de moins de 250 salariés) sera présentée lors du prochain congrès de la profession en octobre, à Lyon. Voici en avant-première quelques premiers résultats. Les experts-comptables, encore et toujours les premiers partenaires des entreprises et des associations Les professionnels de la comptabilité demeurent (de très loin) les partenaires les plus présents auprès des TPE-PME et des associations françaises. Selon les résultats de l’enquête 2014 menée par TNS Sofres, 81 % des entreprises de moins de 250 salariés et 82 % des associations ont ainsi recours, ne serait-ce qu’occasionnellement, à un cabinet ou à une AGC. A titre de comparaison, les avocats ne sont présents que dans 41 % des TPE-PME et les notaires dans seulement un tiers d’entre elles. Les commissaires aux comptes interviennent quant à eux dans 14 % des TPE-PME (mais dans plus de la moitié des associations). Une moyenne qui masque toutefois de très fortes disparités selon la taille des entreprises interrogées : moins de 10 % des entreprises de moins de deux salariés ont ainsi recours aux services d’un commissaire aux comptes, contre plus de 20 % de celles de trois à 20 salariés et plus de 90 % des entreprises de 20 à 249 salariés. Les attentes des clients L’attestation des comptes et la gestion de la complexité administrative demeurent (de loin) les deux principales motivations des dirigeants de TPE-PME pour faire appel à un professionnel de la comptabilité. Cela dit, leurs motivations ne se limitent pas à ces deux dimensions. Alors qu’ils évoluent dans un environnement de plus en plus complexe, leurs attentes vis-à-vis de leur principal partenaire sont en effet de plus en plus protéiformes. Les deux tiers des chefs d’entreprise interrogés estiment ainsi que leur cabinet devait leur proposer des outils d’aide à la gestion, 58 % des conseils pour gérer leur patrimoine, 51 % une assistance pour la gestion de leur trésorerie, 48 % une aide à la négociation de crédits avec les banques, 43 % une assistance pour gérer les relances et les contentieux avec leurs propres clients, etc. Autrement dit, les chefs d’entreprise attendent de leur cabinet qu’il prenne en charge leur comptabilité (et souvent le social), mais pas seulement… Ces derniers vont donc devoir rapidement formaliser une offre qui réponde effectivement aux attentes des dirigeants d’entreprise et communiquer sur cette offre auprès de leurs clients. Les chefs d’entreprise connaissent mal le champ d’intervention des cabinets, avec le risque évident qu’ils se tournent vers d’autres professionnels pour des prestations que les experts-comptables seraient tout à fait en mesure de prendre en charge. Un tiers des dirigeants interrogés déclarent, par exemple, faire appel à un autre professionnel pour des conseils sur la gestion de leur patrimoine ; et ils sont plus de 10 % à faire de même pour les accompagner dans la gestion de leur entreprise. Une image très positive auprès des chefs d’entreprise Les professionnels de la comptabilité sont loin d’être démunis pour réaliser cette mue vers de nouveaux marchés et de nouvelles missions. Illustration des liens très forts qui existent entre la profession et les chefs d’entreprise, ces derniers sont en effet près de 9 sur 10 à qualifier leur expert-comptable de « professionnel de confiance » et plus de 75 % à le considérer comme un « véritable partenaires de leur entreprise ». In fine, près de 93 % des dirigeants de TPE-PME se déclarent satisfaits ou très satisfaits de leur expertcomptable. Ils sont 94 % à affirmer être prêts à le recommander à une de leur connaissance (plus de la moitié d’entre eux l’ayant d’ailleurs déjà fait). Pour résumer, les experts-comptables sont les partenaires les plus proches des chefs d’entreprise et ces derniers ont une immense confiance en eux. Avouons qu’il serait vraiment dommage de ne pas tenir compte de ces formidables avantages concurrentiels… Cela tombe bien, c’est précisément le thème de ce 69e Congrès ! p OCTOBRE 2014 Sic 333 21