Présentation des données structurelles et conjoncturelles

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Présentation des données structurelles et conjoncturelles
Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé
Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie
Direction régionale
des entreprises,
de la concurrence
de la consommation,
du travail et de l’emploi
de Haute-Normandie
NOTE PRESENTANT LES DONNEES STRUCTURELLES
ET CONJONCTURELLES DE LA HAUTE-NORMANDIE
I – LES DONNEES STRUCTURELLES
Au préalable, il convient de préciser que La Haute-Normandie est composée de deux départements :
l’Eure et la Seine-Maritime. Au 1er janvier 2007, elle compte 1,8 million d'habitants, dont un tiers réside dans
l'Eure. Depuis 1999, la croissance de la population se tasse par rapport aux années 1980. À l'instar des
régions du nord et de l'est de la France, l'écart de croissance se creuse avec le niveau national. Ainsi, le
poids de la population haut-normande en France baisse légèrement à 2,9 %. D'une part, par rapport aux
décennies précédentes, le solde des entrées et des sorties reste négatif, d'autre part l'excédent des
naissances sur les décès se réduit. Cependant, celui-ci, rapporté à la population, reste légèrement supérieur
à celui de la France. La Haute-Normandie demeure ainsi parmi les régions les plus jeunes.
La situation est contrastée entre les deux départements : la Seine-Maritime supporte l'ensemble du déficit
migratoire tandis que l'Eure reste un département attractif grâce à sa proximité avec l'Île-de-France. L'Eure
demeure un département attractif en termes d'habitat mais moins en termes d'emploi, puisque plus de 25 %
des actifs travaillent dans un autre département, contre moins de 7 % pour la Seine-Maritime. L'attractivité
touristique de la région est assez limitée, comparée à beaucoup d'autres régions, et correspond
essentiellement à des courts séjours.
Entre 1999 et 2006, l'emploi augmente sensiblement : + 0,6 % en moyenne chaque année. Cette
progression est cependant moindre qu'en France métropolitaine (+ 1,2 %). Le chômage baisse de 3 points
sur cette période et l'écart avec le taux national se réduit à environ 1 point. En 2008, le chômage remonte
néanmoins. En Haute- Normandie, les formes d'emploi précaire sont plus répandues, en particulier
l'intérim et les contrats aidés, et le niveau des diplômes est légèrement inférieur à la moyenne nationale.
Malgré cela, la part des haut-normands vivant sous le seuil de pauvreté reste légèrement inférieure à la
moyenne nationale.
A - Une industrialisation puissante et des services moteurs dans la création d’emploi
La caractéristique majeure de la région, héritée de son histoire économique, est liée au poids important de
l’industrie. Avec 21% des emplois, l’industrie occupe une place supérieure de 5 points par rapport au niveau
national. Les services sont moins développés en Haute-Normandie, avec 57% des emplois, alors qu’en France, ils
représentent près de 61% des emplois.
La Haute Normandie est donc dotée d’une industrie puissante avec 140 500 emplois salariés répertoriés en
2005. Les services avec 401 500 emplois sont le secteur de l’emploi qui progresse le plus rapidement depuis 1990.
Concernant l’industrie du point de vue de l’emploi les principaux secteurs sont la chimie, les industries
agricoles et alimentaires, les équipements mécaniques et l’industrie automobile. La Haute-Normandie comportait au
31 décembre 2008 14 789 établissements industriels soit 2,1% des établissements industriels français. (Source : Insee,
CLAP)
L’industrie automobile demeure pour la région une locomotive économique. En effet, celle-ci est l’un des
premiers secteurs d’investissement, l’un des premiers employeurs industriels et le secteur industriel le plus
développé de la Haute-Normandie.
Le raffinage et la pharmacie sont deux secteurs qui présentent une spécificité. En effet, la Haute Normandie
concentre 13,2% des effectifs du raffinage et 6,3% des effectifs de l’industrie pharmaceutique sur le territoire
nationale, soit plus que son poids dans l’industrie française (3,7%).
Cette forte industrialisation de l’économie rend, d’une part, difficile les restructurations et d’autre part, la
forte présence de grandes industries dans tous les secteurs se traduit par une dépendance vis-à-vis des sièges sociaux
situés en région parisienne où à l’étranger. En effet, la Haute-Normandie est la troisième région française en termes
de nombres d’entreprises étrangères. Ce qui représente près de 300 firmes étrangères (dont 150 européennes, 100
américaines et 10 asiatiques). Ces entreprises étrangères emploient 1 salarié sur 5. En outre la moitié des effectifs
salariés des établissements dépendent d’entreprises ayant leur siège social à l’étranger.
Les 10 principaux établissements de la région sont : Les 10 principaux de la région
- Commune du Havre - Le Havre (administration publique générale)
- Renault SAS - Sandouville (construction de véhicules automobiles)
- Commune de Rouen (administration publique générale)
- La Poste - Rouen (activités de poste dans le cadre d’une obligation de service universel)
- Centre Hospitalier Général du Havre - Le Havre (activités hospitalières)
- Commune de Rouen (administration publique générale)
- La Poste - Rouen (activités de poste dans le cadre d’une obligation de service universel)
- Centre Hospitalier Général du Havre - Le Havre (activités hospitalières)
5 000 et +
2 000 à 4 999
2 000 à 4 999
2 000 à 4 999
2 000 à 4 999
2 000 à 4 999
2 000 à 4 999
2 000 à 4 999
(source : INSEE - SIRENE au 15.12.2008)
Concernant les services, en 2005, 401 500 emplois de services sont occupés en Haute-Normandie. C’est
dans ce secteur que l’emploi progresse le plus rapidement depuis 1990. En termes de secteur, les plus gros
pourvoyeurs sont l’éducation (549 500 emplois), l’administration (66 000 emplois) et la santé et l’action sociale
(65 500 emplois).
La présence de 3 ports (Le Havre, Rouen, et Dieppe) constituent le premier complexe portuaire français et le
3 ensemble portuaire européen, ce qui permet au transport de jouer un rôle de tout premier plan dans l’économie
régionale et génèrent aujourd’hui environ 20 000 emplois direct. L’achèvement de « Port 2000 » au Havre, son
ouverture et sa montée en puissance lui donnera une dimension mondiale. L’ouverture maritime, d’une part, et la
proximité du bassin parisien, d’autre part, peuvent constituer des atouts majeurs à condition que la région réussisse à
créer des activités logistiques à haute valeur ajoutée et tiré profit de la présence de ses deux grands ports et de
l’accroissement du fret maritime. Dans le cas contraire, elle ne fera que subir les nuisances générées par les
augmentations de trafic.
ème
Les services opérationnels incluant les sociétés d’intérim, les activités de gardiennage et de nettoyage
représentent 43 500 emplois.
Les activités de conseil et d’assistance représentent 24 500 emplois ; ces effectifs ont progressé chacun (+26%) entre
1998 et 2005.
Les hôtels et restaurants (16 000 emplois) ont progressé plus rapidement en Haute-Normandie (+23%) qu’au
niveau national (+21%). La fonction recherche et développement demeure insuffisamment développé dans la
région ; l’effort de recherche ne représentant que 1,4 % du PIB régional alors que la moyenne des autres régions est
de 1,8%.
L’économie régionale se différentie par rapport l’économie nationale. En effet, celle-ci est en mutation et se
caractérise par une forte industrialisation avec des services qui sont créateurs d’emploi. L’achèvement du port du
Havre « Havre 2000 » et sa monté en puissance laisse présager un potentiel de création d’emploi dans les services à
condition que la crise économique actuelle ne perdure pas.
Concernant les spécificités départementales de la région Haute-Normandie, l’Eure se caractérise par
l’industrie pharmaceutique, la construction électrique et l’imprimerie.
Quant à la Seine maritime elle bénéficie des côtes de la Manche et de l’estuaire de la seine qui ont permis
l’installation d’industrie de raffinage, d’automobile, pétrochimique et électronucléaire.
B – La population active
1 - La population de 15 à 64 ans par type d’activité
Sur 1 179 895 personnes, 71% sont actifs et 29,0% inactifs.
- Parmi les actifs 62,7% ont un emploi et 8,4% sont au chômage.
- Parmi les inactifs 10,7% sont élèves, étudiants et stagiaires non rémunérées, 8,3% en retraite ou préretraités et
9,9% sont autres inactifs.
Comparativement au recensement de la population de 1999 on observe :
- les actifs progressent (+1,7%). Parmi ceux-ci, le nombre d’actifs ayant un emploi progresse (+3,7%) et le nombre
de chômeurs décroît (-1,7%).
- les inactifs diminue (-1,7%). Parmi ceux-ci, le nombre d’élèves, d’étudiants et stagiaires non rémunérés
décroissent (-1,9), le nombre de retraités ou préretraités progressent (+0.9%) et les autres inactifs baissent (-0,8%).
(source : Insee, RP2006)
2 - L’activité et emploi de la population de 15 à 64 ans par sexe et âge en 2006
Sur 1 179 895 personnes, le taux d’activité est 71,0% et le taux d’emploi de 62,7%.
- Suivant les catégories d’âge :
- Pour les 15-24 ans, le taux d’activité est de 45,3% et le taux d’emploi de 34,4%
- Pour les 25-54 ans, le taux d’activité est de 88,7% et le taux d’emploi de 79,8%
- Pour les 55-64 ans, le taux d’activité est de 37,4% et le taux d’emploi de 34,3%
- Suivant les catégories d’âge et le sexe :
- Pour les hommes dans leur ensemble, le taux d’activité est de 75,8% et le taux d’emploi de 68,0%
- Pour les 15-24 ans, le taux d’activité est de 49,6% et le taux d’emploi de 38,6%
- Pour les 25-54 ans, le taux d’activité est de 94,5% et le taux d’emploi de 86,6%
- Pour les 55-64 ans, le taux d’activité est de 39,9% et le taux d’emploi de 36,7%
- Pour les femmes dans leur ensemble, le taux d’activité est de 66,4% et le taux d’emploi de 57,4%
- Pour les 15-24 ans, le taux d’activité est de 40,9% et le taux d’emploi de 30,2%
- Pour les 25-54 ans, le taux d’activité est de 83,2% et le taux d’emploi de 73,2%
- Pour les 55-64 ans, le taux d’activité est de 35,0% et le taux d’emploi de 31,9% (source : Insee, RP2006)
3 - L’emploi par catégorie socioprofessionnelle
Les agriculteurs exploitants représentent 1,6%, les artisans, commerçants, chefs d’entreprise 5,2%, les
cadres et professions intellectuelles supérieur 11,3%, les professions intermédiaires 24,1%, les employés 28,7%
et les ouvriers 29,2%.
Comparativement au recensement de la population de 1999, on observe une baisse des agriculteurs
exploitants, des artisans commerçants, chefs d’entreprises et des ouvriers. Les cadres et professions intellectuelles
supérieurs, les professions intermédiaires et les employés sont eux plus nombreux. (source : Insee, RP2006)
4 - L’emploi selon les secteurs d’activité
L’agriculture représente 2,7% des emplois (dont femmes 25,9%), l’industrie 19,9%,(dont femmes 27,3%)
la construction, 6,9% (dont femmes 9,3%), le tertiaire 70,5% (dont femmes 56,7%) dont le commerce 12,0%
(dont femmes 48,8%), les services aux entreprises 12,0% (dont femmes 43,7%) et les services aux particuliers
6,3% (dont femmes 63,8%).(source : Insee, RP2006)
Comparativement au recensement de la population de 1999, l’agriculture (-0,4%), l’industrie (-3,5%)
décroissent. Les autres secteurs augmentent : la construction (+0,7), le tertiaire (+3,2%) dont le commerce (+0,1%),
les services aux entreprises (+1,1%) et le service aux particuliers (+0,2%). (source : Insee, RP2006)
5 - Eléments sur les formations
Les haut-normands non scolarisés âgés de 15 ans et plus sont en moyenne moins diplômés que
l'ensemble des français de métropole. En 2006, 36,5 % des haut-normands possèdent au plus le CEP contre
32,0 % au niveau national. Cette proportion est plus proche de la moyenne nationale dans l'Eure (33,6 %).
Au niveau régional, cette part a néanmoins reculé de 5,7 points de % depuis 1999, soit un peu plus
rapidement qu'en France métropolitaine (-5,2 points de %).
Du fait du caractère industriel de la région, les diplômes professionnels de type CAP et BEP sont plus
répandus en Haute-Normandie (26,9 %) qu'au niveau métropolitain (24,0 %). Leur fréquence se maintient
au même niveau par rapport à 1999.
En 2006, les diplômes de niveau baccalauréat concernent 13,4 % des haut-normands contre 15,1 % des
Français de métropole. L'écart entre la région et la France reste inchangé, cette proportion augmentant de 3
points de % de 1999 à 2006 dans les deux cas. En Haute-Normandie, 17,2 % des haut-normands possèdent
en 2006 un diplôme supérieur au baccalauréat. C'est moins souvent qu'au niveau national (22,4 %). De
plus, le fossé s'élargit : de 1999 à 2006, cette proportion a progressé de 3,9 points de % en HauteNormandie, mais de 4,8 points de % en France métropolitaine. (source : Insee, RP2006)
II – LES DONNEES CONJONCTURELLES
A – Le marché du travail en Haute-Normandie
Après un début d’année 2011 difficile, le second trimestre 2011 ne modifie pas fondamentalement
cette tendance. Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi tenus de faire des actes positifs de
recherche d’emploi (nouvelle catégorie ABC) s’élève à 129 972 pour la Haute-Normandie, 40 196 pour le
département de l’Eure et 89 776 pour le département de la Seine-Maritime. Il atteint 3 948 218 (+ 4,1 %) pour la
France.
Par ailleurs, en évolution annuelle, le retournement de tendance se confirme dans les deux départements
mais avec une situation légèrement plus défavorable pour le département de l’Eure (+ 4,6 %) contre 3,9 % pour la
Seine-Maritime. La demande d’emploi régionale progresse de 4,1 %.
Par ailleurs, l’ampleur de la hausse annuelle pour la catégorie ABC est plus accentuée au niveau régional
qu’au niveau national (+ 0,7 point). De plus, l’écart est aussi défavorable du niveau régional pour la seule catégorie
A (+ 1,9 point). Au second trimestre 2011, le département de Seine-Maritime et celui de l’Eure connaissent une
baisse des demandeurs emploi par rapport au premier trimestre 2011, 1 % pour le département de l’Eure et 0,1 %
pour la Seine-Maritime.
Au premier trimestre 2011, dernières estimations disponibles, le taux de chômage régional est de 10,3 %.
Les taux de chômage départementaux restent élevés pour le département de Seine-Maritime (10,5 %) et pour celui
de l’Eure (9,8 %). Le taux de chômage dans le département de la Seine-Maritime demeure supérieur de 1,3 point par
rapport au national et le taux de chômage du département de l’Eure demeure également supérieur au niveau national
de 0,6 point.
1 - Demandeurs d’emploi inscrits en fin de mois à pôle emploi selon le sexe au second trimestre
2011
En Haute-Normandie, la situation s’améliore pour les hommes (- 3,2 %) alors qu’elle se détériore pour les
femmes (+ 3,5 %). Cependant, on enregistre une baisse sensible pour les jeunes hommes et une stabilité pour les
jeunes femmes. Dorénavant, au niveau national, le chômage des femmes progresse moins vite que le niveau régional
(- 0,3 point). En outre, les femmes demeurent minoritaires dans la demande d’emploi en Haute-Normandie (46,9 %),
situation comparable au niveau national. Pour les jeunes, l’ensemble des niveaux de formation est concerné par cette
amélioration, même les bas niveaux de formation. On enregistre néanmoins une amélioration plus nette pour les
niveaux supérieurs notamment les niveaux supérieurs au BAC.
2 - Demandeurs d’emploi inscrits en fin de mois à Pôle emploi selon l’âge et le niveau de formation
au second trimestre 2011
En Haute-Normandie, la situation se dégrade pour les hommes (+ 0,9 %) ainsi que pour les femmes (+ 5,2
%). Cependant, on enregistre une baisse sensible pour les jeunes hommes et une légère progression pour les jeunes
femmes. Dorénavant, au niveau national, le chômage des femmes progresse moins vite que le niveau régional (- 1
point). En outre, les femmes demeurent minoritaires dans la demande d’emploi en Haute-Normandie (48 %),
situation comparable au niveau national. Pour les jeunes, les niveaux de formation supérieurs au bac sont concernés
par cette dégradation. Les niveaux de formation inférieurs au Bac sont orientés à la baisse.
En Haute-Normandie, l’insertion des jeunes s’améliore avec une diminution annuelle de 1,9 % des
demandes d’emploi alors qu’au niveau national celle-ci diminue mais à un rythme un peu plus rapide (- 4,9 %). Par
ailleurs, le poids du chômage des jeunes en Haute-Normandie, bien qu’en régression, demeure plus élevé qu’au
niveau national, respectivement 19 % et 14,7 %. Les demandes d’emploi des adultes (25/49 ans) s’inscrit dans la
tendance régionale de hausse, stable au niveau national. Par ailleurs, la situation des seniors se dégrade aux niveaux
national et régional, respectivement 13,1 % et 13,2 %. Sur la région, la détérioration de la situation des seniors est
plus marquée pour les femmes (+ 15,7 %) que pour les hommes (+ 11,1 %).
3 - Demandeurs d’emploi inscrits en fin de mois à Pôle emploi selon l’ancienneté au second
trimestre 2011
Le chômage de longue durée (personnes inscrites à Pôle emploi depuis plus de 12 mois) est orienté à
la hausse avec une forte progression de 12,3 % sur un an, rythme plus rapide qu’au niveau national. Par ailleurs,
l’écart entre le niveau national et régional s’accroît à nouveau et la part de chômeurs de longue durée demeure
élevée et représente désormais 42,2 % des demandes d’emploi. Par ailleurs, le chômage de très longue durée
(personnes inscrites à Pôle emploi depuis plus de 24 mois) est également orienté à la forte hausse alors que le
chômage d’exclusion (plus de trois ans) progresse fortement aussi de 23,6 %.
4 - Demandeurs d’emploi inscrits en fin de mois à Pôle emploi selon la qualification au second
trimestre 2011
Excepté pour les ouvriers spécialisés, l’augmentation annuelle du chômage concerne l’ensemble de la
demande d’emploi quel que soit le niveau de qualification même pour les agents de maîtrise, les techniciens et les
cadres relativement épargnés jusqu’à lors. Les progressions annuelles les plus marquées concernent les employés
qualifiés (+ 7,3 %) et non qualifiés (+ 6,6 %), les manœuvres (+ 6,1 %), les cadres (+ 3,2 %) et les AM et
techniciens (+ 4,8 %). Globalement, la situation régionale s’inscrit dans la tendance nationale pour l’ensemble des
niveaux de qualification. Cependant, en région, le marché du travail se dégrade plus vite pour les cadres et les AM et
techniciens qu’au niveau national.
5 - Les entrées à Pôle emploi par motif au second trimestre 2011
Les inscriptions à Pôle emploi ont diminué de 2,8 % sur un an. On observe une baisse très marquée des
premières entrées et une baisse sensible des licenciements notamment économiques. Par contre, les entrées pour fin
de contrat et fin de mission d’intérim sont en hausse.
6 - Les sorties de Pôle emploi par motif au second trimestre 2011
e. Dans le même temps, les sorties sont orientées à la baisse (- 5,3 %). A cet égard, on enregistre une baisse
des reprises d’emploi. On note également une diminution importante des entrées en stage.
7 - Les zones d’emploi
La zone d’emploi est la zone où l’on habite et travaille à la fois. Cette définition théorique n’est jamais
réalisée ; quelle que soit la zone que l’on considère (ville, département, région, pays ...), on trouve toujours des
habitants qui vont travailler à l’extérieur et des personnes qui y travaillent sans y habiter.
On peut néanmoins se rapprocher de cette notion et constituer des zones au sein desquelles la plupart des habitants à
la fois résident et travaillent.
Les 13 zones d’emploi de Haute-Normandie ont été définies sur la base des déplacements domicile travail observé
au recensement de 1990.
En application d’une décision du Comité Interministériel à l’Aménagement du Territoire (C.I.A.T.) du 5
Novembre 1990, une révision des zones d’emploi a été effectuée en Haute-Normandie et est entrée en vigueur à
compter du 1er Janvier 1994.
Le taux de chômage localisés par zones d’emploi
T3 2010
T4 2010 (1)
Pays de Bray
Vallée de la Bresle
Fécamp
Pont-Audemer
Bernay
Verneuil-sur-Avre
Vernon
Gisors
Rouen
Dieppe
Le Havre
Lillebonne
Evreux
8,3
10,0
11,6
10,3
10,0
10,2
10,5
11,0
10,0
10,8
11,6
8,8
10,1
10,4
Haute-Normandie
8,4
9,7
11,6
10,6
10,0
10,2
10,4
11,1
9,8
10,5
11,3
8,6
9,9
10,2
Unité : % (1) derniers taux disponibles
Source : INSEE
B - Les indicateurs conjoncturels
1 - Les Plans de Sauvegarde pour l’Emploi :
Au 03 octobre 2011, on enregistre 41 procédures de licenciements de plus de 10 salariés dont 22 PSE. Cela
concerne 1 301 personnes dont 968 pour les PSE.
chiffres
au 03/10/2011
Année 2011
Seine-Maritime
Eure
Haute-Normandie
2010
2011
2010
2011
2010
2011
39
25
26
16
65
41
2 081
744
910
557
2 991
1 301
dont PSE
19
14
16
8
35
22
Effectifs concernés PSE
839
549
713
419
1 552
968
Total dossiers Licenciements de
plus de 10
Effectifs concernés
Source :
DIRECCTE UT
2 - Le chômage partiel :
Au 05 août 2011, on compte 112 513 heures de chômage partiel consommées en Haute-Normandie
pour de 1 592 279 pour heures autorisées pour 297 demandes. Les montants autorisés s’élèvent à 5 649 148 heures
l’année 2011.
EURE
SEINE-MARITIME
HAUTE-NORMANDIE
Source : silex au 05/08/2011
Heures
autorisées
Montants
autorisés
419 187
1 463 424
52 632
86
1 173 092
4 185 724
59 881
211
1 592 279
5 649 148
112 513
297
3 - L’intérim :
Heures
Nombre de
consommées demandes
Au premier trimestre 2011, l’intérim progresse fortement par rapport au premier trimestre 2010. Le nombre
de contrats conclus progresse de 15,5 % représentant 155 069 contrats, équivalents à 21 753 personnes employées à
temps plein. La situation est nettement plus favorable sur le département de Seine-Maritime. La progression de
l’intérim concerne 76 % des secteurs (nomenclature A38). La hausse des ETP est particulièrement marquée pour les
secteurs faisant un recours important à l’intérim y compris la métallurgie (+ 35,1 %) : industrie chimique (+ 11,7 %),
fabrication caoutchouc et plastique (+ 43,2 %), les transports et entreposage (+ 10,4 %) et activités de services
administratives et soutien (+ 3,9 %). Par ailleurs, la reprise dans le secteur de la construction se confirme. Par
contre, on enregistre de nouveau une baisse importante dans l’industrie pharmaceutique (- 30 %).
Evolution des missions d’intérim
Contrats Conclus - Données Brutes (Source DGT)
70 000
60 000
50 000
40 000
30 000
20 000
10 000
Seine-Maritime
20
11
20
11
et
ju
i ll
ai
m
Haute-Normandie
ju
in
20
11
1
av
ril
20
1
01
1
s2
ar
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1
fé
vr
ier
2
20
10
Eure
ja
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20
10
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1
20
10
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e
01
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ût
2
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br
e
pt
se
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20
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jui
20
10
0
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01
0
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fé
vr
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01
0
0

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