Classement des Trends Gazelles de la Province de

Transcription

Classement des Trends Gazelles de la Province de
GAZELLESANALYSE
Spécial Gazelles
LUXEMBOURG
Le classement des 50 entreprises
les plus performantes de la province
WWW.TRENDS.BE | 5 FÉVRIER 2015 59
ANALYSEGAZELLES
L AURÉ AT E POUR LES GR ANDES ENTREPRI SES :
T HOM A S & PIRON R É NOVAT ION
Rénovation complète
En redéfinissant sa stratégie basée sur le concept
de rénovation clé sur porte, Thomas & Piron Rénovation
a doublé son chiffre d’affaires en l’espace de sept ans.
L
auréate en 2007 dans la catégorie des moyennes entreprises, Thomas & Piron
Rénovation — qui s’appelait
encore à l’époque TP Rénovation — est aujourd’hui couronnée
parmi les grandes entreprises luxembourgeoises. Il est vrai qu’elle a enregistré une belle progression depuis sa
première consécration. Son chiffre d’affaires a doublé depuis 2007, passant de
11 à 22 millions d’euros l’année dernière.
Fondée en 1996, cette société qui fait
partie du groupe Thomas & Piron
a dès ses débuts axé ses activités sur la
rénovation. Au départ, ce furent de petits
travaux demandés par d’anciens clients
de Thomas & Piron. Par la suite, elle s’est
attaquée à des marchés plus importants
(immeubles à appartements, commerces,
etc.). Arrivé au début de 2007, Régis
Moreau, directeur général, a impulsé
une nouvelle direction à l’entreprise:
«Nous avons décidé de nous concentrer
sur la rénovation clé sur porte et ne plus
nous disperser sur tous les types de travaux. C’est ainsi qu’aujourd’hui, nous
Gr
an
de s
es
ll
ze
se
s
Ga entrepri
n’effectuons pas de chantier en dessous
de 50.000 euros».
Du particulier aux entreprises
Entreprise générale, Thomas & Piron
Rénovation entend, poursuit le directeur
général, «développer le projet du client
en respectant son budget et en l’accompagnant tout au long du processus, tout
en ne se substituant pas à l’architecte
évidemment. Nous l’assistons ensuite
dans le choix des matériaux ainsi que
pour tous les aspects administratifs liés
au chantier. Enfin, nous assurons l’intégralité du chantier pour lequel nous disposons — à l’exception des électriciens
— de l’ensemble des métiers en interne».
Basée à Maissin, l’entreprise emploie 140
personnes et est active sur l’ensemble
de la Wallonie ainsi que sur ses marchés
historiques luxembourgeois et grandducal même si elle pourrait y être plus
présente. Les Luxembourgeois n’associent en effet pas encore Thomas & Piron
à la rénovation mais à la construction.
Nul n’est prophète en son pays. Si la
construction marque quelque peu le pas
pour le moment, la rénovation se porte
bien comme en témoignent les différents
salons ainsi que la bonne santé affichée
par les magasins de bricolage.
Toutefois, si les bricoleurs effectuent
souvent des travaux de rénovation dans
leur maison, ce sont pour l’essentiel de
petits travaux effectués par phases. Pour
sa part, Thomas & Piron Rénovation
effectue en règle générale des travaux
de rénovation lourde (extension, nouvelle construction, ajout d’un étage, etc.)
comme en témoigne le montant moyen
d’un chantier particulier l’an dernier qui
s’élevait à 150.000 euros. Outre les résidences particulières, la croissance de
l’entreprise luxembourgeoise s’est
appuyée sur la rénovation de gros bâtiments, qui constitue l’autre pan de ses
activités. Les chantiers concernent ici
des entreprises, industries, hôtels,
immeubles, etc. «Le montant maximum
de ces contrats est de l’ordre de 2 millions d’euros, précise le directeur général. Au-dessus, le chantier est géré par
Thomas & Piron Bâtiment.»
La progression qu’a enregistrée ces
dernières années Thomas & Piron Rénovation n’est pas due à une augmentation
du nombre de chantiers mais bien au fait
que les chantiers sont aujourd’hui d’un
montant moyen plus élevé qu’auparavant. Devant la croissance, l’entreprise
va quitter son siège actuel de Maissin
pour le site de l’ancienne briqueterie de
Wanlin où elle s’installera fin de cette
année.«Nous avons encore des marges
de progression en Wallonie, d’autant que
nous souffrons d’un déficit de notoriété.
Beaucoup de clients nous disent qu’ils
ne savaient pas que nous faisions de la
rénovation. C’est pourquoi, nous avons
décidé de communiquer davantage sur
notre concept de rénovation clé sur
porte», conclut Régis Moreau.
PHOTOS : REPORTERS
z GUY VAN DEN NOORTGATE
RÉGIS MOREAU, DIRECTEUR GÉNÉRAL
DE THOMAS & PIRON RÉNOVATION
«Avec notre concept clé sur porte,
nous prenons en charge la rénovation
de A à Z.»
60 5 FÉVRIER 2014 | WWW.TRENDS.BE
PUBLIREPORTAGE
« Une bouffée d’oxygène en matière d’emploi », « Une évolution démographique remarquable »,
« Un territoire où il fait bon vivre et travailler »,… La province de Luxembourg, c’est une qualité
de vie, une « terre nature ». Le point avec Bernard Moinet, Député Provincial au Tourisme,
à l’Economie, au Budget et à la Sécurité Civile.
Bernard Moinet, Député Provincial
Comment décririez-vous les meilleurs
atouts de la province de Luxembourg ?
« On peut affirmer que cette province vit
une évolution permanente, à différents
points de vue. Sur le plan démographique,
par exemple : la hausse de population depuis une dizaine d’années frôle les 8%, c’est
énorme. Et nous avons près d’un quart de
jeunes de moins de 18 ans. Cette progression a évidemment des explications rationnelles. La province de Luxembourg, c’est
une qualité de vie, une terre nature, un environnement très vert avec 33% de toute la
superficie forestière wallonne. On s’installe
de bon cœur chez nous ! La qualité de l’emploi y est pour quelque chose, et je peux citer de nombreux exemples.
Nos PME sont florissantes. L’agriculture
est prospère avec 2.500 exploitations et, par
corollaire, le secteur agro-alimentaire se
porte bien avec près de 200 entreprises actives dans la transformation de la viande et
des produits laitiers par exemple. On recense aussi 372 exploitations agricoles misant sur le bio, soit la moitié de la filière
wallonne. Il y a aussi, évidemment, l’industrie forestière au sens large (du débit à la papeterie) qui représente 700 entreprises et
3.500 postes de travail. Et si le secteur de la
construction souffre un peu partout depuis
quelques années, cette activité limite remarquablement les dégâts chez nous. Je dois
également citer le tourisme, qu’il soit particulier ou business : la province de Luxembourg totalise plus d’un tiers des nuitées
touristiques wallonnes. A côté de ces secteurs très porteurs, on peut encore mentionner la chimie, la fabrication métallique,…
Il ne faut donc pas s’étonner de l’augmentation des postes de travail (3,4%) et des salariés (6,2%) depuis 2007. Notre région est
une sorte de bouffée d’oxygène en matière
d’emploi, et sa bonne santé démographique
est encore renforcée par la proximité du
Grand-Duché qui continue à recruter. »
Quels sont les arguments qui vous font
croire que cette prospérité va se prolonger lors des prochaines années ? Ou pas ?
« Nous possédons une intercommunale de
développement économique performante.
Parallèlement, la demande de terrains reste
forte, qu’elle vienne des indépendants ou
des entreprises. C’est prometteur car un entrepreneur qui achète est un entrepreneur
qui souhaite investir, et donc un entrepreneur qui va ouvrir des postes. Il est impor-
tant également de citer le climat social dans
la province : le Luxembourgeois a du caractère et c’est un travailleur ! J’ai été frappé
récemment en entendant la réflexion d’un
employeur néerlandophone qui disait ceci :
-Quand je suis en province de Luxembourg,
je retrouve la volonté de travailler et la volonté présentes en Flandre. C’est révélateur. Il reste à espérer que quelques secteurs
clés vont suivre le mouvement, je pense en
priorité à la mobilité. Autant nous sommes
bien servis en matière de grands axes routiers, autant les transports en commun ne
sont pas adaptés à ce territoire très vaste. Il
n’est pas normal que des travailleurs ne
puissent pas se rendre facilement au boulot
en empruntant un bus ou un train. Or, c’est
régulièrement le cas chez nous. »
Quelle est, à vos yeux, l’importance du
label Trends Gazelles ?
« C’est d’abord une reconnaissance, une récompense. Ce label nous persuade que ce qui
est fait en province de Luxembourg est bien
fait ! Et une récompense pareille est
contagieuse : les lauréats donnent envie à
d’autres de faire aussi
bien… C’est un vecteur d’impulsion. Et
pour les autorités provinciales, la confirmation que la collaboration avec les milieux économiques
est porteuse. »
ANALYSEGAZELLES
L AURÉ AT E POUR LES MOYENNES ENTREPRI SES : HERBALGEM
Les bourgeons du succès
S
ituée à Vielsalm au cœur de
l’ancienne caserne des chasseurs ardennais, HerbalGem
est une entreprise active dans
le secteur de la phytothérapie, plus précisément de la gemmothérapie. Il s’agit d’une approche basée sur
l’extraction des principes actifs des bourgeons et des jeunes pousses d’arbres et
arbustes. «C’est un médecin belge, le
docteur Pol Henry, qui est à la base de
la gemmothérapie dans les années 1950,
explique Sergio Calandri, administrateur délégué de HerbalGem. Cette thérapie naturelle repose sur les propriétés thérapeutiques contenues dans les
tissus embryonnaires des plantes, véritables cellules souches végétales. Les
différents produits que nous proposons
ont des vertus préventives et ont pour
objectif de favoriser et conserver le bienêtre des personnes. Ils ne sont pas curatifs. Certains ont des propriétés
relaxantes et apaisantes, d’autres, tonifiantes et énergisantes, par exemple. Au
total, nous récoltons les bourgeons et
les jeunes pousses au printemps au
départ d’une cinquantaine d’espèces
végétales parmi lesquelles on peut pointer, entre autres, le cassis, le figuier, le
châtaignier, le noisetier, le pommier ou
encore le bouleau.»
Développement de la gamme
HerbalGem a été fondée en 1986 par
Philippe Andrianne. Lorsque Sergio
Calandri arrive en 2004, c’est une petite
herboristerie qui compte cinq personnes
et est essentiellement présente dans la
région. Sous l’impulsion de son nouveau
directeur, la société va rapidement acquéSERGIO CALANDRI, ADMINISTRATEUR
DÉLÉGUÉ DE HERBALGEM
«De la récolte à la commercialisation,
nous maîtrisons l’ensemble
du processus.»
62 5 FÉVRIER 2014 | WWW.TRENDS.BE
rir une autre dimension tout en conservant son caractère familial. «A l’époque,
elle réalisait un chiffre d’affaires de
800.000 euros, poursuit Sergio Calandri. Nous allons clôturer l’exercice 2014
à hauteur de 9 millions d’euros. Depuis
10 ans, nous connaissons une croissance
constante de nos ventes qui s’explique
par le fait que nous avons développé la
gamme et d’autres marchés. Nous avons
progressivement constitué une force de
vente nationale et commencé à prospecter le reste de la Wallonie, Bruxelles
et la Flandre. Ensuite, nous avons été sur
le marché français. La Belgique et la
France représentent aujourd’hui 80%
du CA qui se répartit à parts égales entre
les deux pays; les 20% restant sont réalisés à l’exportation, notamment en
Suisse, au Canada, aux Etats-Unis, etc.»
La société ardennaise emploie une
vingtaine de personnes à Vielsalm. Pour
le conditionnement et la fabrication de
ses présentoirs en bois, elle s’adresse à
l’entreprise de travail adapté Les Hautes
Ardennes qui est sa voisine. Les différents produits estampillés HerbalGem
sont distribués via deux circuits: d’une
part, les magasins bios et herboristeries,
et d’autre part, les pharmacies. «Il est
important de souligner que nous travaillons avec des produits naturels et
surtout que nous sommes intégrés verticalement: de la récolte à la commercialisation, nous maîtrisons l’ensemble
du processus, pointe l’administrateur
délégué. Nous disposons de nos propres
cultures à Vielsalm pour l’essentiel des
bourgeons et jeunes pousses que nous
utilisons. Par ailleurs, nous collaborons
régulièrement avec des universités et
des centres de recherche afin, entre
autres, de tester mais également mieux
comprendre l’efficacité de nos produits.»
Rapprochement avec Pranarôm
Fin 2013, Pranarôm, leader dans
le domaine des huiles essentielles, et
HerbalGem ont décidé d’unir leurs forces
pour fonder le premier groupe belge spécialisé dans les thérapies naturelles.
Constitué sous un holding baptisé Inula,
du nom d’une plante vivace dont on ≤
m
oyennes
lles
Gaze
ent
e
s
Spécialisée en gemmothérapie, HerbalGem occupe une niche
pointue sur le marché de la phytothérapie et rencontre
un intérêt croissant tant en Belgique qu’à l’international.
re p r i s
2015
La semaine prochaine
dans Trends-Tendances :
La province de Namur
Quelles sont les entreprises de Namur
à la croissance la plus rapide ?
Deux manières de le savoir :
1. Lisez Trends-Tendances le jeudi 12 février 2015
Découvrez le classement complet des entreprises nominées et
les portraits des entreprises ambassadrices de la province de Namur.
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le jeudi 19 mars 2015 à Bruxelles
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à la vitesse d’une gazelle.
ANALYSEGAZELLES
utilise les propriétés au sein des deux
entreprises, le groupe profitera de ses
propres cultures et sites de récolte
de bourgeons et plantes médicinales en
Belgique et à Madagascar, de ses deux
laboratoires de production spécialisés à
Ghislenghien et à Vielsalm, de ses trois
filiales commerciales en France, Espagne
et Italie, et d’un réseau international de
distributeurs. Avec de nouvelles opportunités de croissance en perspective.
z G.V.D.N.
L AURÉ AT E POUR LES PET I T ES EN TREPRI SES : ARDENNE VOL AILLE
Diversification réussie
Ardenne Volaille s’est développée en proposant une gamme
de volailles de qualité différenciée propre à la région.
L
orsqu’il rejoint la ferme familiale fin des années 1980,
Francis Wenkin n’imaginait
pas que 35 ans plus tard, il
serait à la tête d’une entreprise qui emploierait une petite cinquantaine de collaborateurs et réaliserait plus d’une dizaine de millions d’euros
de chiffre d’affaires. Et encore moins sans
doute, que les volailles lui vaudraient un
titre d’ambassadeur... gazelles. «Je suis
électromécanicien de formation et j’ai
travaillé dans diverses sociétés avant de
revenir à la ferme, rappelle-t-il. Mes
parents élevaient du blanc-bleu belge et
du porc. Avec mon frère Jean-Claude,
nous avons décidé de nous diversifier et
de lancer un élevage de volailles et de
lapins. Nous proposions ce que l’on
appelle de la volaille démarrée, c’est-àdire que nous élevions les poussins
jusqu’à cinq à six semaines et ensuite les
poulets étaient vendus aux particuliers
qui continuaient de les élever. A l’époque,
nous livrions de la volaille vivante.»
Mais très rapidement, à l’élevage
s’ajoute une activité d’abattage. Car si les
particuliers sont prêts à élever de la
volaille, ils sont moins enclins à lui couper la tête pour la mettre dans une casserole. Tant et si bien que tout en continuant à livrer de la volaille vivante,
l’activité s’est rapidement orientée vers
l’abattage. «Au départ, c’était un tout petit
abattoir, reprend Francis Wenkin. Nous
abattions alors environ 500 poulets par
semaine contre 34.000 aujourd’hui.» En
1995, la société Ardenne Volaille est créée
et va se développer petit à petit en occupant un créneau intermédiaire entre le
poulet industriel et le poulet labellisé: le
Ga
petite
t
re
s
ze
en
FRANCIS WENKIN, ADMINISTRATEUR
DÉLÉGUÉ D’ARDENNE VOLAILLE
«Grâce à notre nouvel abattoir,
nous avons augmenté nos volumes
de production et étoffé notre gamme
de produits et préparations.»
lle
prises
s
poulet de qualité différenciée. «C’est un
poulet produit en fonction d’un cahier
des charges spécifique dans notre propre élevage ainsi qu’auprès d’une douzaine d’éleveurs partenaires. Son alimentation est 100% végétale, sans
antibiotiques et sans graisses végétales.
Elle est élaborée au Moulin de Val Dieu
dans le pays de Herve. Notre poulet est
abattu entre 56 et 63 jours.»
L’essor de l’activité d’Ardenne Volaille
est lié à l’intérêt qu’ont suscité ses poulets auprès de la grande distribution
qui souhaitait proposer à ses clients un
poulet de qualité supérieure. Au fil des
années, l’entreprise bertrigeoise a travaillé une gamme de produits qui le
décline sous diverses appellations: Les
Crêtes d’Ardennes, Le Poulet de Bastogne, Les Elevages du Moulin, Le Coq
des Prés, Le Poulet Bio ou encore les Elevages du Moulin Val Dieu. Outre le poulet proprement dit, une cinquantaine de
produits préparés prêts à être cuisinés
sont concoctés au quotidien par Ardennes
Volailles qui répond ainsi à la demande
croissante d’une large part de consommateurs. «C’est en 2011 que nous avons
démarré un atelier spécifiquement dédié
à ce type de produits transformés tels que
brochettes, chipolatas, hamburgers, etc.»
Un atelier qui a pris place dans le nouvel
abattoir qu’Ardennes Volailles a inauguré en 2010 et qui a dopé la croissance.
Le chiffre d’affaires a ainsi sextuplé ces
cinq dernières années passant entre 2009
et 2014 de 2 à 13 millions d’euros.
≤
Comment lire les tableaux ?
Chaque chiffre reflète
la position obtenue par
l’entreprise pour chacun
des six critères :
s CP : code postal
s Nat. : nationalité
s CA A : croissance absolue
du chiffre d’affaires (ou MBA,
marge brute absolue,
pour les petites entreprises).
s CA % : croissance relative
du chiffre d’affaires (ou MB %,
64 5 FÉVRIER 2014 | WWW.TRENDS.BE
marge brute relative,
pour les petites entreprises).
s CF A : croissance absolue
du cash-flow.
s CF % : croissance relative
du cash-flow.
s P A : croissance absolue
du personnel.
s P % : croissance relative
du personnel.
s TOT : total des positions
obtenues.
GRANDES ENTREPRISES
CP Nat. CAA CA% CFA CF%
Méthodologie
PA P% TOT
Rénov., transform. et agrandissement de
constructions (groupe Thomas & Piron)
Brasserie (groupe Moortgat)
1 Thomas & Piron Rénovation 6852
B
17
8
9
1
3
4
42
2 Brasserie d'Achouffe
6666
B
21
9
4
6
10
5
55
6800
B
1
4
13
21
8
13
60
Coopérative laitière
6900
B
16
10
18
13
7
6
70
Distribution de pièces automobiles
et d'outillage (groupe Cofinpar)
Cogénération et production
de granulés de bois
Distribution (groupe Aldi)
3 Laitière de Recogne
4 Covalux
2012
2011
5 Recybois
6760
B
11
3
8
14
19
16
71
6 Aldi Vaux-sur-Sûre
6640
D
5
29
5
16
2
17
74
7 Grandjean Entreprises
6600
B
26
15
22
18
4
2
87
Entreprise de construction
8 Orval Brasserie
6823
B
25
18
12
15
13
11
94
Brasserie
9 L'Oréal Libramont
6800
F
6
27
19
23
5
18
98
Fabrication de produits de coloration
(groupe L'Oréal)
Objets et meubles en provenance
du monde entier (groupe Gingko B.)
Fabrication de panneaux photovoltaïques
10 Maisons du Monde Belgique 6700
F
12
6
42
39
1
1
101
11 Green Energy 4 Seasons
6900
B
10
1
7
7
38
39
102
12 Ampacet Belgium
6780 EU
3
12
3
3
51
43
115
13 Mima Films
6760 EU
2
2
6
5
50
50
115
14 Euro-Locks
6600 GB
23
17
14
17
23
30
124
15 François Paletteries
6760
B
19
11
29
26
22
19
126
16 Point Carré
6820
B
20
7
41
50
6
3
127
17 Walcom
6700
B
22
13
23
20
24
25
127
18 Michelman Intern. Belgium
6790 EU
9
5
44
49
12
9
128
19 Schnongs Etablissements
6840
B
27
20
17
9
30
27
130
20 Emond Philippe
6700
B
8
16
21
22
32
35
134
Fabrication de concentrés de couleur
et d'additifs (groupe Ampacet)
Production de films pour l'emballage
industriel (groupe Illinois Tools)
Fabrication de serrures et de systèmes
de fermeture (groupe Lowe & Fletcher)
Fabrication de palettes en bois
Chaîne de magasins de mode
multimarques
Mobistar centers
Fabrication d'enduits et d'additifs
pour enduits (groupe Michelman)
Distribution (AD Delhaize)
Concessionnaire BMW
MOYENNES ENTREPRISES
CP Nat. CAA CA% CFA CF%
PA P% TOT
1 Lux Green
6840
B
2
1
11
10
1
1
26
Exploitation de pépinières
2 Herbalgem
6690
B
10
7
2
8
5
3
35
3 Les Enrobés du Gerny
6900
L
3
3
8
4
14
9
41
4 Picard Construct
6970
B
4
9
17
11
2
5
48
Elaboration de produits de bien-être
à base de plantes
Aménagement de terrains de sport
et pose de tarmacs (groupe Karp Kneip)
Entreprise de construction
5 Reynders Etiq.Cosmétiques 6800
B
1
2
7
16
12
11
49
Fabrication d'étiquettes pour le secteur
cosmétique (groupe Reynders)
Injection plastique et assemblage
6 Serviplast
6600
B
9
5
5
6
8
20
53
7 Leboutte et Co Ets
6990
B
8
12
13
9
13
6
61
Magasin de matériaux de construction
2011
6890
B
15
17
6
14
9
8
69
Fabrication de portes, fenêtres et volets
9 Verbist Viande Bastogne
6600
B
7
11
4
5
21
24
72
10 Les Vérandas 4 Saisons
6900
B
6
4
1
3
31
30
75
Abattoir et entreprise de viande intégrée
(groupe EEG Verbist)
Fabrication de vérandas
11 SSG (Europe) Distribution
6790
CH
11
10
15
17
10
18
81
12 Comes Bois
6880
B
5
8
21
21
18
15
88
13 Interbrico
6600
F
12
6
28
35
7
2
90
14 Ou-Qui-Bat
6880
B
24
23
3
2
24
21
97
15 Huet Georges Expl.Forest.
6960
B
13
14
14
12
28
29
110
16 Delhaye Boulangerie
6900
B
19
16
24
22
15
16
112
Boulangerie-pâtisserie
17 Distrifood II
6820
B
16
20
18
19
23
19
115
Distribution (AD Delhaize)
18 Vigicore
6700
B
22
18
16
1
30
31
118
Entreprise de gardiennage
19 Deumer Bernard
6661
B
18
21
37
31
6
10
123
20 Jonkeau Benoît
6661
B
14
15
33
33
17
12
124
Entreprise de travaux routiers
(groupe FTR)
Entreprise de construction
8 Pierret Extrusion
Centre de distribution
(groupe Scott Sports Group)
Fabrication de pilots et de pieux
pour fondations
Magasin d'articles de bricolage
(groupe Bricorama)
Magasin d'articles de bricolage
(groupe Teweka)
Découpe et valorisation de bois
PETITES ENTREPRISES
CP Création MBA* MB%* CFA CF%
PA P% TOT
1 Ardenne Volaille
6880
1995
2
2
1
4
2
2
13
Abattoir de volailles
2 Gofflot Jany Ets.
6640
1985
4
3
2
2
4
3
18
Entreprise d'électricité générale
3 Batifer
6890
1999
3
4
4
1
3
5
20
Entreprise générale de construction
4 Socardenne Alimentation 6661
1989
5
6
10
9
6
6
42
Grossiste horeca
5 T.V.B.
6600
1995
7
5
7
7
8
8
42
Technique et valorisation du bois
6 Meunier Group
6590
1968
6
7
3
3
13
13
45
7 Cépéma
6900
1968
10
10
5
5
9
9
48
8 Immoroute
6533 2004
8
8
13
13
5
4
51
9 Le Liberty Résidence
6596
2001
9
9
9
10
7
7
51
Entreprise d'installations électriques
industrielles
Distribution d'éléments de décoration
intérieure
Entreprise de travaux routiers
et de dépollution des sols
Maison de repos et de soins
10 Seigneurie Ville-en-Pré
6700
1998
11
11
6
6
11
11
56
Maison de repos
* MBA : Evolution de la marge brute en valeur absolue. * MB% : évolution de la marge brute en valeur relative.
Comment mesurer la croissance
d’une entreprise ? Pour notre part,
nous avons retenu trois critères qui font
chacun l’objet d’un double classement,
en valeur absolue tout d’abord, en valeur
relative ensuite. Le premier paramètre
retenu est bien évidemment le chiffre
d’affaires, sauf pour les petites entreprises, qui n’en publient que rarement, de
sorte que pour ces dernières, nous avons
été obligés de nous rabattre sur la marge
brute d’exploitation.Toutefois, grandir
sans rentabilité ne présentant guère
d’intérêt, nous avons retenu comme
deuxième paramètre le cash-flow.
Et toute entreprise ayant quelque part
un rôle social à jouer, comme troisième,
l’emploi. Ces trois paramètres, mesurés
pour les exercices 2009 à 2013, ont
donc fait l’objet au total de six classements, le score final étant obtenu par
addition du rang de chaque entreprise
dans chaque classement. Pour participer,
il faut donc exister depuis cinq ans
au moins. C’est l’évidence même.
A cette condition, nous en avons ajouté
deux autres : occuper 20 personnes
au moins la dernière année, et posséder
en 2013 des fonds propres positifs.
Dans la catégorie des petites entreprises,
n’ont été retenues au titre de Gazelles
que des sociétés qui ne sont pas filiales
de groupes étrangers.
Petite, moyenne ou grande ?
Pour classer les Gazelles de chaque
région, nous procédons à une segmentation avant de mesurer la croissance
sur cinq ans.
s Sont considérées comme «Petites
Gazelles» les entreprises qui, pour l’année de départ de nos calculs, ont une
marge brute inférieure à 1 million d’euros.
s Sont considérées comme «Moyennes
Gazelles» les entreprises qui, pour l’année de départ de nos calculs, ont un CA
compris entre 1 et 10 millions d’euros.
s Sont considérées comme «Grandes
Gazelles» les entreprises qui, pour l’année de départ de nos calculs, ont un CA
supérieur à 10 millions d’euros.
Signalétique des Ambassadeurs
Dans nos tableaux, vous trouverez deux
éléments graphiques correspondant
au statut de certaines entreprises.
Ce sigle signifie que l’entreprise a été nommée Ambas2014
sadeur des Gazelles au cours
d’une des trois années précédentes. L’entreprise nommée Ambassadeur garde ce titre pendant toute
cette période, quel que soit son classement par la suite.
1 Ce sigle signifie que l’entreprise est
nommée Ambassadeur des Gazelles
cette année et fait donc l’objet d’un article dans le dossier. Le fait qu’elle ne soit
pas toujours en première place du classement s’explique par la présence,
devant elle, d’entreprises filiales de
groupes étrangers qui ne reçoivent pas
le titre ou d’une entreprise déjà primée
au cours des trois dernières années.
WWW.TRENDS.BE | 5 FÉVRIER 2014 65
ANALYSEGAZELLES
Nouvel abattoir
Implanté dans le zoning de Bertrix,
le nouvel abattoir s’étend sur 5.000 m²
et représente un investissement de l’ordre de 4 millions d’euros. Il a été pensé
par Francis Wenkin jusqu’au plus petit
détail. «J’en ai rêvé, ajoute-t-il. Pour le
construire, j’ai bénéficié de l’appui
d’Idelux et de la Chambre de commerce
qui m’ont permis de bien structurer
le projet. Cet abattoir est actuellement
un des plus modernes en Europe et l’on
vient d’ailleurs le visiter régulièrement.»
Et Francis Wenkin n’entend pas en res-
ter là, il vient dernièrement d’ouvrir une
nouvelle unité de production de plats
cuisinés et de charcuteries à base de
volaille. Un nouvel investissement qui
devrait permettre à la société ardennaise
de poursuivre et surtout consolider sa
progression.
z G.V.D.N.
L A U R É A T E P O U R L E S S T A R T E R S : O U T I L S U D sons pas un client qui a des problèmes
Service maximum
B
oulanger-pâtissier
de
formation, Jonathan Braconnier a dû arrêter de pratiquer son métier suite à
une allergie à la farine. Il a
ainsi rejoint l’entreprise familiale fondée à Bertrix il y a 40 ans par son grandpère, Yves Braconnier, qui est spécialisée dans le négoce de matériaux de
construction. C’est au sein de celle-ci
qu’il songe à créer un petit département
d’outillage professionnel. Il se rappelle
encore sa première commande qui tournait autour de 7.000 euros. «C’est à la
fois peu et beaucoup car il ne fallait pas
que je me plante», sourit-il. Mais voyant
que la sauce prenait, il décide de se lancer en créant un magasin spécifiquement
dédié à l’outillage baptisé Outilsud. «J’ai
pu démarrer cette activité grâce au soutien actif de mon grand-père qui a toujours été présent, tient-il à souligner. Sans
lui, je n’aurais pas pu progresser aussi
vite.» Fondée en 2011, Outilsud est
d’abord située à côté des établissements
familiaux mais en 2013, elle déménage
dans un bâtiment plus grand sur le zoning
industriel du Saupont à Bertrix.
Le magasin propose un assortiment
large d’outils et machines professionnels
destinés à la construction, à la menuiserie, à l’industrie, etc. On y retrouve, entre
autres, du matériel de chantier et électroportatif, de la quincaillerie, des échafaudages, des échelles, des bétonneuses,
des canons à chaleur, des machines
66 5 FÉVRIER 2014 | WWW.TRENDS.BE
à bois, des nettoyeurs haute pression, des
compresseurs ou encore des groupes
électrogènes. Sans surprise, la clientèle
est composée à 95% de professionnels
pour 5% de particuliers. Des clients qui
viennent directement au magasin où ils
sont conseillés par les vendeurs mais qui
sont également livrés directement par
Outilsud bien au-delà des limites de la
province puisque la jeune entreprise
compte déjà des clients à Liège ou à Charleroi. «Ce qui nous a permis de prospecter au-delà de l’Ardenne et de trouver de
nouveaux clients est essentiellement dû
à la qualité des services que nous fournissons, poursuit le fondateur. Car, il est
clair que nous ne sommes pas les moins
chers sur le marché. Mais nous ne lais-
e n t re p
er
art
es
ll
ze
st
Outilsud propose de l’outillage
professionnel à destination
de l’ensemble des métiers
du bâtiment.
Ga
JONATHAN BRACONNIER,
FONDATEUR DE OUTILSUD
«La clé de notre croissance
est avant tout liée à la qualité
des collaborateurs.»
sans solution. Si une machine tombe en
panne, nous la remplaçons dans la mesure
du possible pendant la durée des réparations.» Grâce à Internet, Outilsud
compte également quelques clients ponctuels en Flandre, en France ainsi qu’en
Suisse.
Outre la vente, Outilsud propose de
plus en plus de l’outillage et des machines
en location. Pour accroître sa notoriété,
la société bertrigeoise participe à nombre de foires et salons, dont l’incontournable Foire de Libramont. «C’est une
grosse organisation tant avant l’événement que pendant et après, mais le jeu
en vaut la chandelle, souligne Jonathan
Braconnier.» Depuis son lancement en
2011, Outilsud qui emploie actuellement
quatre collaborateurs, n’a cessé d’enregistrer une progression de ses ventes et
devrait clôturer son prochain exercice
le 30 mars de cette année à hauteur de
1,3 million d’euros. «C’est une croissance
très rapide qui n’est pas toujours facile
à gérer, concède le jeune entrepreneur.
Si Outilsud a su jusqu’à présent relever
le défi, c’est d’abord et avant grâce au
personnel qui a toujours répondu présent. Et qui s’efforce de fournir un service maximum à nos clients.»
Extension prévue
Afin d’absorber la croissance prévue
dans les années qui viennent, Outilsud
va augmenter la surface de son dépôt et
investir dans un nouvel atelier de réparation qui entraînera assez rapidement
l’engagement d’un collaborateur supplémentaire. «Notre objectif est de poursuivre notre croissance et de nous structurer afin de répondre encore plus
efficacement aux demandes et aux
besoins de nos clients», ajoute Jonathan
Braconnier. Gageons que s’il continue
sur cette voie, en consolidant sa progression, il est fort probable que l’on
retrouve un jour cette jeune gazelle parmi
ses aînées.
zG.V.D.N.

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