Classement des Trends Gazelles de la Province de
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Classement des Trends Gazelles de la Province de
GAZELLESANALYSE Spécial Gazelles LUXEMBOURG Le classement des 50 entreprises les plus performantes de la province WWW.TRENDS.BE | 5 FÉVRIER 2015 59 ANALYSEGAZELLES L AURÉ AT E POUR LES GR ANDES ENTREPRI SES : T HOM A S & PIRON R É NOVAT ION Rénovation complète En redéfinissant sa stratégie basée sur le concept de rénovation clé sur porte, Thomas & Piron Rénovation a doublé son chiffre d’affaires en l’espace de sept ans. L auréate en 2007 dans la catégorie des moyennes entreprises, Thomas & Piron Rénovation — qui s’appelait encore à l’époque TP Rénovation — est aujourd’hui couronnée parmi les grandes entreprises luxembourgeoises. Il est vrai qu’elle a enregistré une belle progression depuis sa première consécration. Son chiffre d’affaires a doublé depuis 2007, passant de 11 à 22 millions d’euros l’année dernière. Fondée en 1996, cette société qui fait partie du groupe Thomas & Piron a dès ses débuts axé ses activités sur la rénovation. Au départ, ce furent de petits travaux demandés par d’anciens clients de Thomas & Piron. Par la suite, elle s’est attaquée à des marchés plus importants (immeubles à appartements, commerces, etc.). Arrivé au début de 2007, Régis Moreau, directeur général, a impulsé une nouvelle direction à l’entreprise: «Nous avons décidé de nous concentrer sur la rénovation clé sur porte et ne plus nous disperser sur tous les types de travaux. C’est ainsi qu’aujourd’hui, nous Gr an de s es ll ze se s Ga entrepri n’effectuons pas de chantier en dessous de 50.000 euros». Du particulier aux entreprises Entreprise générale, Thomas & Piron Rénovation entend, poursuit le directeur général, «développer le projet du client en respectant son budget et en l’accompagnant tout au long du processus, tout en ne se substituant pas à l’architecte évidemment. Nous l’assistons ensuite dans le choix des matériaux ainsi que pour tous les aspects administratifs liés au chantier. Enfin, nous assurons l’intégralité du chantier pour lequel nous disposons — à l’exception des électriciens — de l’ensemble des métiers en interne». Basée à Maissin, l’entreprise emploie 140 personnes et est active sur l’ensemble de la Wallonie ainsi que sur ses marchés historiques luxembourgeois et grandducal même si elle pourrait y être plus présente. Les Luxembourgeois n’associent en effet pas encore Thomas & Piron à la rénovation mais à la construction. Nul n’est prophète en son pays. Si la construction marque quelque peu le pas pour le moment, la rénovation se porte bien comme en témoignent les différents salons ainsi que la bonne santé affichée par les magasins de bricolage. Toutefois, si les bricoleurs effectuent souvent des travaux de rénovation dans leur maison, ce sont pour l’essentiel de petits travaux effectués par phases. Pour sa part, Thomas & Piron Rénovation effectue en règle générale des travaux de rénovation lourde (extension, nouvelle construction, ajout d’un étage, etc.) comme en témoigne le montant moyen d’un chantier particulier l’an dernier qui s’élevait à 150.000 euros. Outre les résidences particulières, la croissance de l’entreprise luxembourgeoise s’est appuyée sur la rénovation de gros bâtiments, qui constitue l’autre pan de ses activités. Les chantiers concernent ici des entreprises, industries, hôtels, immeubles, etc. «Le montant maximum de ces contrats est de l’ordre de 2 millions d’euros, précise le directeur général. Au-dessus, le chantier est géré par Thomas & Piron Bâtiment.» La progression qu’a enregistrée ces dernières années Thomas & Piron Rénovation n’est pas due à une augmentation du nombre de chantiers mais bien au fait que les chantiers sont aujourd’hui d’un montant moyen plus élevé qu’auparavant. Devant la croissance, l’entreprise va quitter son siège actuel de Maissin pour le site de l’ancienne briqueterie de Wanlin où elle s’installera fin de cette année.«Nous avons encore des marges de progression en Wallonie, d’autant que nous souffrons d’un déficit de notoriété. Beaucoup de clients nous disent qu’ils ne savaient pas que nous faisions de la rénovation. C’est pourquoi, nous avons décidé de communiquer davantage sur notre concept de rénovation clé sur porte», conclut Régis Moreau. PHOTOS : REPORTERS z GUY VAN DEN NOORTGATE RÉGIS MOREAU, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE THOMAS & PIRON RÉNOVATION «Avec notre concept clé sur porte, nous prenons en charge la rénovation de A à Z.» 60 5 FÉVRIER 2014 | WWW.TRENDS.BE PUBLIREPORTAGE « Une bouffée d’oxygène en matière d’emploi », « Une évolution démographique remarquable », « Un territoire où il fait bon vivre et travailler »,… La province de Luxembourg, c’est une qualité de vie, une « terre nature ». Le point avec Bernard Moinet, Député Provincial au Tourisme, à l’Economie, au Budget et à la Sécurité Civile. Bernard Moinet, Député Provincial Comment décririez-vous les meilleurs atouts de la province de Luxembourg ? « On peut affirmer que cette province vit une évolution permanente, à différents points de vue. Sur le plan démographique, par exemple : la hausse de population depuis une dizaine d’années frôle les 8%, c’est énorme. Et nous avons près d’un quart de jeunes de moins de 18 ans. Cette progression a évidemment des explications rationnelles. La province de Luxembourg, c’est une qualité de vie, une terre nature, un environnement très vert avec 33% de toute la superficie forestière wallonne. On s’installe de bon cœur chez nous ! La qualité de l’emploi y est pour quelque chose, et je peux citer de nombreux exemples. Nos PME sont florissantes. L’agriculture est prospère avec 2.500 exploitations et, par corollaire, le secteur agro-alimentaire se porte bien avec près de 200 entreprises actives dans la transformation de la viande et des produits laitiers par exemple. On recense aussi 372 exploitations agricoles misant sur le bio, soit la moitié de la filière wallonne. Il y a aussi, évidemment, l’industrie forestière au sens large (du débit à la papeterie) qui représente 700 entreprises et 3.500 postes de travail. Et si le secteur de la construction souffre un peu partout depuis quelques années, cette activité limite remarquablement les dégâts chez nous. Je dois également citer le tourisme, qu’il soit particulier ou business : la province de Luxembourg totalise plus d’un tiers des nuitées touristiques wallonnes. A côté de ces secteurs très porteurs, on peut encore mentionner la chimie, la fabrication métallique,… Il ne faut donc pas s’étonner de l’augmentation des postes de travail (3,4%) et des salariés (6,2%) depuis 2007. Notre région est une sorte de bouffée d’oxygène en matière d’emploi, et sa bonne santé démographique est encore renforcée par la proximité du Grand-Duché qui continue à recruter. » Quels sont les arguments qui vous font croire que cette prospérité va se prolonger lors des prochaines années ? Ou pas ? « Nous possédons une intercommunale de développement économique performante. Parallèlement, la demande de terrains reste forte, qu’elle vienne des indépendants ou des entreprises. C’est prometteur car un entrepreneur qui achète est un entrepreneur qui souhaite investir, et donc un entrepreneur qui va ouvrir des postes. Il est impor- tant également de citer le climat social dans la province : le Luxembourgeois a du caractère et c’est un travailleur ! J’ai été frappé récemment en entendant la réflexion d’un employeur néerlandophone qui disait ceci : -Quand je suis en province de Luxembourg, je retrouve la volonté de travailler et la volonté présentes en Flandre. C’est révélateur. Il reste à espérer que quelques secteurs clés vont suivre le mouvement, je pense en priorité à la mobilité. Autant nous sommes bien servis en matière de grands axes routiers, autant les transports en commun ne sont pas adaptés à ce territoire très vaste. Il n’est pas normal que des travailleurs ne puissent pas se rendre facilement au boulot en empruntant un bus ou un train. Or, c’est régulièrement le cas chez nous. » Quelle est, à vos yeux, l’importance du label Trends Gazelles ? « C’est d’abord une reconnaissance, une récompense. Ce label nous persuade que ce qui est fait en province de Luxembourg est bien fait ! Et une récompense pareille est contagieuse : les lauréats donnent envie à d’autres de faire aussi bien… C’est un vecteur d’impulsion. Et pour les autorités provinciales, la confirmation que la collaboration avec les milieux économiques est porteuse. » ANALYSEGAZELLES L AURÉ AT E POUR LES MOYENNES ENTREPRI SES : HERBALGEM Les bourgeons du succès S ituée à Vielsalm au cœur de l’ancienne caserne des chasseurs ardennais, HerbalGem est une entreprise active dans le secteur de la phytothérapie, plus précisément de la gemmothérapie. Il s’agit d’une approche basée sur l’extraction des principes actifs des bourgeons et des jeunes pousses d’arbres et arbustes. «C’est un médecin belge, le docteur Pol Henry, qui est à la base de la gemmothérapie dans les années 1950, explique Sergio Calandri, administrateur délégué de HerbalGem. Cette thérapie naturelle repose sur les propriétés thérapeutiques contenues dans les tissus embryonnaires des plantes, véritables cellules souches végétales. Les différents produits que nous proposons ont des vertus préventives et ont pour objectif de favoriser et conserver le bienêtre des personnes. Ils ne sont pas curatifs. Certains ont des propriétés relaxantes et apaisantes, d’autres, tonifiantes et énergisantes, par exemple. Au total, nous récoltons les bourgeons et les jeunes pousses au printemps au départ d’une cinquantaine d’espèces végétales parmi lesquelles on peut pointer, entre autres, le cassis, le figuier, le châtaignier, le noisetier, le pommier ou encore le bouleau.» Développement de la gamme HerbalGem a été fondée en 1986 par Philippe Andrianne. Lorsque Sergio Calandri arrive en 2004, c’est une petite herboristerie qui compte cinq personnes et est essentiellement présente dans la région. Sous l’impulsion de son nouveau directeur, la société va rapidement acquéSERGIO CALANDRI, ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ DE HERBALGEM «De la récolte à la commercialisation, nous maîtrisons l’ensemble du processus.» 62 5 FÉVRIER 2014 | WWW.TRENDS.BE rir une autre dimension tout en conservant son caractère familial. «A l’époque, elle réalisait un chiffre d’affaires de 800.000 euros, poursuit Sergio Calandri. Nous allons clôturer l’exercice 2014 à hauteur de 9 millions d’euros. Depuis 10 ans, nous connaissons une croissance constante de nos ventes qui s’explique par le fait que nous avons développé la gamme et d’autres marchés. Nous avons progressivement constitué une force de vente nationale et commencé à prospecter le reste de la Wallonie, Bruxelles et la Flandre. Ensuite, nous avons été sur le marché français. La Belgique et la France représentent aujourd’hui 80% du CA qui se répartit à parts égales entre les deux pays; les 20% restant sont réalisés à l’exportation, notamment en Suisse, au Canada, aux Etats-Unis, etc.» La société ardennaise emploie une vingtaine de personnes à Vielsalm. Pour le conditionnement et la fabrication de ses présentoirs en bois, elle s’adresse à l’entreprise de travail adapté Les Hautes Ardennes qui est sa voisine. Les différents produits estampillés HerbalGem sont distribués via deux circuits: d’une part, les magasins bios et herboristeries, et d’autre part, les pharmacies. «Il est important de souligner que nous travaillons avec des produits naturels et surtout que nous sommes intégrés verticalement: de la récolte à la commercialisation, nous maîtrisons l’ensemble du processus, pointe l’administrateur délégué. Nous disposons de nos propres cultures à Vielsalm pour l’essentiel des bourgeons et jeunes pousses que nous utilisons. Par ailleurs, nous collaborons régulièrement avec des universités et des centres de recherche afin, entre autres, de tester mais également mieux comprendre l’efficacité de nos produits.» Rapprochement avec Pranarôm Fin 2013, Pranarôm, leader dans le domaine des huiles essentielles, et HerbalGem ont décidé d’unir leurs forces pour fonder le premier groupe belge spécialisé dans les thérapies naturelles. Constitué sous un holding baptisé Inula, du nom d’une plante vivace dont on ≤ m oyennes lles Gaze ent e s Spécialisée en gemmothérapie, HerbalGem occupe une niche pointue sur le marché de la phytothérapie et rencontre un intérêt croissant tant en Belgique qu’à l’international. re p r i s 2015 La semaine prochaine dans Trends-Tendances : La province de Namur Quelles sont les entreprises de Namur à la croissance la plus rapide ? Deux manières de le savoir : 1. Lisez Trends-Tendances le jeudi 12 février 2015 Découvrez le classement complet des entreprises nominées et les portraits des entreprises ambassadrices de la province de Namur. Info et inscription : www.trendsgazelles.be U N E I N I T I AT I V E D E REMERCIEMENTS À www.trendstop.be AVEC LE SOUTIEN DE OB61225 2. Assistez à la remise des Trends Gazelles nationales le jeudi 19 mars 2015 à Bruxelles En une seule soirée, rencontrez toutes les nouvelles entreprises à la croissance la plus rapide et développez votre réseau d’affaires à la vitesse d’une gazelle. ANALYSEGAZELLES utilise les propriétés au sein des deux entreprises, le groupe profitera de ses propres cultures et sites de récolte de bourgeons et plantes médicinales en Belgique et à Madagascar, de ses deux laboratoires de production spécialisés à Ghislenghien et à Vielsalm, de ses trois filiales commerciales en France, Espagne et Italie, et d’un réseau international de distributeurs. Avec de nouvelles opportunités de croissance en perspective. z G.V.D.N. L AURÉ AT E POUR LES PET I T ES EN TREPRI SES : ARDENNE VOL AILLE Diversification réussie Ardenne Volaille s’est développée en proposant une gamme de volailles de qualité différenciée propre à la région. L orsqu’il rejoint la ferme familiale fin des années 1980, Francis Wenkin n’imaginait pas que 35 ans plus tard, il serait à la tête d’une entreprise qui emploierait une petite cinquantaine de collaborateurs et réaliserait plus d’une dizaine de millions d’euros de chiffre d’affaires. Et encore moins sans doute, que les volailles lui vaudraient un titre d’ambassadeur... gazelles. «Je suis électromécanicien de formation et j’ai travaillé dans diverses sociétés avant de revenir à la ferme, rappelle-t-il. Mes parents élevaient du blanc-bleu belge et du porc. Avec mon frère Jean-Claude, nous avons décidé de nous diversifier et de lancer un élevage de volailles et de lapins. Nous proposions ce que l’on appelle de la volaille démarrée, c’est-àdire que nous élevions les poussins jusqu’à cinq à six semaines et ensuite les poulets étaient vendus aux particuliers qui continuaient de les élever. A l’époque, nous livrions de la volaille vivante.» Mais très rapidement, à l’élevage s’ajoute une activité d’abattage. Car si les particuliers sont prêts à élever de la volaille, ils sont moins enclins à lui couper la tête pour la mettre dans une casserole. Tant et si bien que tout en continuant à livrer de la volaille vivante, l’activité s’est rapidement orientée vers l’abattage. «Au départ, c’était un tout petit abattoir, reprend Francis Wenkin. Nous abattions alors environ 500 poulets par semaine contre 34.000 aujourd’hui.» En 1995, la société Ardenne Volaille est créée et va se développer petit à petit en occupant un créneau intermédiaire entre le poulet industriel et le poulet labellisé: le Ga petite t re s ze en FRANCIS WENKIN, ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ D’ARDENNE VOLAILLE «Grâce à notre nouvel abattoir, nous avons augmenté nos volumes de production et étoffé notre gamme de produits et préparations.» lle prises s poulet de qualité différenciée. «C’est un poulet produit en fonction d’un cahier des charges spécifique dans notre propre élevage ainsi qu’auprès d’une douzaine d’éleveurs partenaires. Son alimentation est 100% végétale, sans antibiotiques et sans graisses végétales. Elle est élaborée au Moulin de Val Dieu dans le pays de Herve. Notre poulet est abattu entre 56 et 63 jours.» L’essor de l’activité d’Ardenne Volaille est lié à l’intérêt qu’ont suscité ses poulets auprès de la grande distribution qui souhaitait proposer à ses clients un poulet de qualité supérieure. Au fil des années, l’entreprise bertrigeoise a travaillé une gamme de produits qui le décline sous diverses appellations: Les Crêtes d’Ardennes, Le Poulet de Bastogne, Les Elevages du Moulin, Le Coq des Prés, Le Poulet Bio ou encore les Elevages du Moulin Val Dieu. Outre le poulet proprement dit, une cinquantaine de produits préparés prêts à être cuisinés sont concoctés au quotidien par Ardennes Volailles qui répond ainsi à la demande croissante d’une large part de consommateurs. «C’est en 2011 que nous avons démarré un atelier spécifiquement dédié à ce type de produits transformés tels que brochettes, chipolatas, hamburgers, etc.» Un atelier qui a pris place dans le nouvel abattoir qu’Ardennes Volailles a inauguré en 2010 et qui a dopé la croissance. Le chiffre d’affaires a ainsi sextuplé ces cinq dernières années passant entre 2009 et 2014 de 2 à 13 millions d’euros. ≤ Comment lire les tableaux ? Chaque chiffre reflète la position obtenue par l’entreprise pour chacun des six critères : s CP : code postal s Nat. : nationalité s CA A : croissance absolue du chiffre d’affaires (ou MBA, marge brute absolue, pour les petites entreprises). s CA % : croissance relative du chiffre d’affaires (ou MB %, 64 5 FÉVRIER 2014 | WWW.TRENDS.BE marge brute relative, pour les petites entreprises). s CF A : croissance absolue du cash-flow. s CF % : croissance relative du cash-flow. s P A : croissance absolue du personnel. s P % : croissance relative du personnel. s TOT : total des positions obtenues. GRANDES ENTREPRISES CP Nat. CAA CA% CFA CF% Méthodologie PA P% TOT Rénov., transform. et agrandissement de constructions (groupe Thomas & Piron) Brasserie (groupe Moortgat) 1 Thomas & Piron Rénovation 6852 B 17 8 9 1 3 4 42 2 Brasserie d'Achouffe 6666 B 21 9 4 6 10 5 55 6800 B 1 4 13 21 8 13 60 Coopérative laitière 6900 B 16 10 18 13 7 6 70 Distribution de pièces automobiles et d'outillage (groupe Cofinpar) Cogénération et production de granulés de bois Distribution (groupe Aldi) 3 Laitière de Recogne 4 Covalux 2012 2011 5 Recybois 6760 B 11 3 8 14 19 16 71 6 Aldi Vaux-sur-Sûre 6640 D 5 29 5 16 2 17 74 7 Grandjean Entreprises 6600 B 26 15 22 18 4 2 87 Entreprise de construction 8 Orval Brasserie 6823 B 25 18 12 15 13 11 94 Brasserie 9 L'Oréal Libramont 6800 F 6 27 19 23 5 18 98 Fabrication de produits de coloration (groupe L'Oréal) Objets et meubles en provenance du monde entier (groupe Gingko B.) Fabrication de panneaux photovoltaïques 10 Maisons du Monde Belgique 6700 F 12 6 42 39 1 1 101 11 Green Energy 4 Seasons 6900 B 10 1 7 7 38 39 102 12 Ampacet Belgium 6780 EU 3 12 3 3 51 43 115 13 Mima Films 6760 EU 2 2 6 5 50 50 115 14 Euro-Locks 6600 GB 23 17 14 17 23 30 124 15 François Paletteries 6760 B 19 11 29 26 22 19 126 16 Point Carré 6820 B 20 7 41 50 6 3 127 17 Walcom 6700 B 22 13 23 20 24 25 127 18 Michelman Intern. Belgium 6790 EU 9 5 44 49 12 9 128 19 Schnongs Etablissements 6840 B 27 20 17 9 30 27 130 20 Emond Philippe 6700 B 8 16 21 22 32 35 134 Fabrication de concentrés de couleur et d'additifs (groupe Ampacet) Production de films pour l'emballage industriel (groupe Illinois Tools) Fabrication de serrures et de systèmes de fermeture (groupe Lowe & Fletcher) Fabrication de palettes en bois Chaîne de magasins de mode multimarques Mobistar centers Fabrication d'enduits et d'additifs pour enduits (groupe Michelman) Distribution (AD Delhaize) Concessionnaire BMW MOYENNES ENTREPRISES CP Nat. CAA CA% CFA CF% PA P% TOT 1 Lux Green 6840 B 2 1 11 10 1 1 26 Exploitation de pépinières 2 Herbalgem 6690 B 10 7 2 8 5 3 35 3 Les Enrobés du Gerny 6900 L 3 3 8 4 14 9 41 4 Picard Construct 6970 B 4 9 17 11 2 5 48 Elaboration de produits de bien-être à base de plantes Aménagement de terrains de sport et pose de tarmacs (groupe Karp Kneip) Entreprise de construction 5 Reynders Etiq.Cosmétiques 6800 B 1 2 7 16 12 11 49 Fabrication d'étiquettes pour le secteur cosmétique (groupe Reynders) Injection plastique et assemblage 6 Serviplast 6600 B 9 5 5 6 8 20 53 7 Leboutte et Co Ets 6990 B 8 12 13 9 13 6 61 Magasin de matériaux de construction 2011 6890 B 15 17 6 14 9 8 69 Fabrication de portes, fenêtres et volets 9 Verbist Viande Bastogne 6600 B 7 11 4 5 21 24 72 10 Les Vérandas 4 Saisons 6900 B 6 4 1 3 31 30 75 Abattoir et entreprise de viande intégrée (groupe EEG Verbist) Fabrication de vérandas 11 SSG (Europe) Distribution 6790 CH 11 10 15 17 10 18 81 12 Comes Bois 6880 B 5 8 21 21 18 15 88 13 Interbrico 6600 F 12 6 28 35 7 2 90 14 Ou-Qui-Bat 6880 B 24 23 3 2 24 21 97 15 Huet Georges Expl.Forest. 6960 B 13 14 14 12 28 29 110 16 Delhaye Boulangerie 6900 B 19 16 24 22 15 16 112 Boulangerie-pâtisserie 17 Distrifood II 6820 B 16 20 18 19 23 19 115 Distribution (AD Delhaize) 18 Vigicore 6700 B 22 18 16 1 30 31 118 Entreprise de gardiennage 19 Deumer Bernard 6661 B 18 21 37 31 6 10 123 20 Jonkeau Benoît 6661 B 14 15 33 33 17 12 124 Entreprise de travaux routiers (groupe FTR) Entreprise de construction 8 Pierret Extrusion Centre de distribution (groupe Scott Sports Group) Fabrication de pilots et de pieux pour fondations Magasin d'articles de bricolage (groupe Bricorama) Magasin d'articles de bricolage (groupe Teweka) Découpe et valorisation de bois PETITES ENTREPRISES CP Création MBA* MB%* CFA CF% PA P% TOT 1 Ardenne Volaille 6880 1995 2 2 1 4 2 2 13 Abattoir de volailles 2 Gofflot Jany Ets. 6640 1985 4 3 2 2 4 3 18 Entreprise d'électricité générale 3 Batifer 6890 1999 3 4 4 1 3 5 20 Entreprise générale de construction 4 Socardenne Alimentation 6661 1989 5 6 10 9 6 6 42 Grossiste horeca 5 T.V.B. 6600 1995 7 5 7 7 8 8 42 Technique et valorisation du bois 6 Meunier Group 6590 1968 6 7 3 3 13 13 45 7 Cépéma 6900 1968 10 10 5 5 9 9 48 8 Immoroute 6533 2004 8 8 13 13 5 4 51 9 Le Liberty Résidence 6596 2001 9 9 9 10 7 7 51 Entreprise d'installations électriques industrielles Distribution d'éléments de décoration intérieure Entreprise de travaux routiers et de dépollution des sols Maison de repos et de soins 10 Seigneurie Ville-en-Pré 6700 1998 11 11 6 6 11 11 56 Maison de repos * MBA : Evolution de la marge brute en valeur absolue. * MB% : évolution de la marge brute en valeur relative. Comment mesurer la croissance d’une entreprise ? Pour notre part, nous avons retenu trois critères qui font chacun l’objet d’un double classement, en valeur absolue tout d’abord, en valeur relative ensuite. Le premier paramètre retenu est bien évidemment le chiffre d’affaires, sauf pour les petites entreprises, qui n’en publient que rarement, de sorte que pour ces dernières, nous avons été obligés de nous rabattre sur la marge brute d’exploitation.Toutefois, grandir sans rentabilité ne présentant guère d’intérêt, nous avons retenu comme deuxième paramètre le cash-flow. Et toute entreprise ayant quelque part un rôle social à jouer, comme troisième, l’emploi. Ces trois paramètres, mesurés pour les exercices 2009 à 2013, ont donc fait l’objet au total de six classements, le score final étant obtenu par addition du rang de chaque entreprise dans chaque classement. Pour participer, il faut donc exister depuis cinq ans au moins. C’est l’évidence même. A cette condition, nous en avons ajouté deux autres : occuper 20 personnes au moins la dernière année, et posséder en 2013 des fonds propres positifs. Dans la catégorie des petites entreprises, n’ont été retenues au titre de Gazelles que des sociétés qui ne sont pas filiales de groupes étrangers. Petite, moyenne ou grande ? Pour classer les Gazelles de chaque région, nous procédons à une segmentation avant de mesurer la croissance sur cinq ans. s Sont considérées comme «Petites Gazelles» les entreprises qui, pour l’année de départ de nos calculs, ont une marge brute inférieure à 1 million d’euros. s Sont considérées comme «Moyennes Gazelles» les entreprises qui, pour l’année de départ de nos calculs, ont un CA compris entre 1 et 10 millions d’euros. s Sont considérées comme «Grandes Gazelles» les entreprises qui, pour l’année de départ de nos calculs, ont un CA supérieur à 10 millions d’euros. Signalétique des Ambassadeurs Dans nos tableaux, vous trouverez deux éléments graphiques correspondant au statut de certaines entreprises. Ce sigle signifie que l’entreprise a été nommée Ambas2014 sadeur des Gazelles au cours d’une des trois années précédentes. L’entreprise nommée Ambassadeur garde ce titre pendant toute cette période, quel que soit son classement par la suite. 1 Ce sigle signifie que l’entreprise est nommée Ambassadeur des Gazelles cette année et fait donc l’objet d’un article dans le dossier. Le fait qu’elle ne soit pas toujours en première place du classement s’explique par la présence, devant elle, d’entreprises filiales de groupes étrangers qui ne reçoivent pas le titre ou d’une entreprise déjà primée au cours des trois dernières années. WWW.TRENDS.BE | 5 FÉVRIER 2014 65 ANALYSEGAZELLES Nouvel abattoir Implanté dans le zoning de Bertrix, le nouvel abattoir s’étend sur 5.000 m² et représente un investissement de l’ordre de 4 millions d’euros. Il a été pensé par Francis Wenkin jusqu’au plus petit détail. «J’en ai rêvé, ajoute-t-il. Pour le construire, j’ai bénéficié de l’appui d’Idelux et de la Chambre de commerce qui m’ont permis de bien structurer le projet. Cet abattoir est actuellement un des plus modernes en Europe et l’on vient d’ailleurs le visiter régulièrement.» Et Francis Wenkin n’entend pas en res- ter là, il vient dernièrement d’ouvrir une nouvelle unité de production de plats cuisinés et de charcuteries à base de volaille. Un nouvel investissement qui devrait permettre à la société ardennaise de poursuivre et surtout consolider sa progression. z G.V.D.N. L A U R É A T E P O U R L E S S T A R T E R S : O U T I L S U D sons pas un client qui a des problèmes Service maximum B oulanger-pâtissier de formation, Jonathan Braconnier a dû arrêter de pratiquer son métier suite à une allergie à la farine. Il a ainsi rejoint l’entreprise familiale fondée à Bertrix il y a 40 ans par son grandpère, Yves Braconnier, qui est spécialisée dans le négoce de matériaux de construction. C’est au sein de celle-ci qu’il songe à créer un petit département d’outillage professionnel. Il se rappelle encore sa première commande qui tournait autour de 7.000 euros. «C’est à la fois peu et beaucoup car il ne fallait pas que je me plante», sourit-il. Mais voyant que la sauce prenait, il décide de se lancer en créant un magasin spécifiquement dédié à l’outillage baptisé Outilsud. «J’ai pu démarrer cette activité grâce au soutien actif de mon grand-père qui a toujours été présent, tient-il à souligner. Sans lui, je n’aurais pas pu progresser aussi vite.» Fondée en 2011, Outilsud est d’abord située à côté des établissements familiaux mais en 2013, elle déménage dans un bâtiment plus grand sur le zoning industriel du Saupont à Bertrix. Le magasin propose un assortiment large d’outils et machines professionnels destinés à la construction, à la menuiserie, à l’industrie, etc. On y retrouve, entre autres, du matériel de chantier et électroportatif, de la quincaillerie, des échafaudages, des échelles, des bétonneuses, des canons à chaleur, des machines 66 5 FÉVRIER 2014 | WWW.TRENDS.BE à bois, des nettoyeurs haute pression, des compresseurs ou encore des groupes électrogènes. Sans surprise, la clientèle est composée à 95% de professionnels pour 5% de particuliers. Des clients qui viennent directement au magasin où ils sont conseillés par les vendeurs mais qui sont également livrés directement par Outilsud bien au-delà des limites de la province puisque la jeune entreprise compte déjà des clients à Liège ou à Charleroi. «Ce qui nous a permis de prospecter au-delà de l’Ardenne et de trouver de nouveaux clients est essentiellement dû à la qualité des services que nous fournissons, poursuit le fondateur. Car, il est clair que nous ne sommes pas les moins chers sur le marché. Mais nous ne lais- e n t re p er art es ll ze st Outilsud propose de l’outillage professionnel à destination de l’ensemble des métiers du bâtiment. Ga JONATHAN BRACONNIER, FONDATEUR DE OUTILSUD «La clé de notre croissance est avant tout liée à la qualité des collaborateurs.» sans solution. Si une machine tombe en panne, nous la remplaçons dans la mesure du possible pendant la durée des réparations.» Grâce à Internet, Outilsud compte également quelques clients ponctuels en Flandre, en France ainsi qu’en Suisse. Outre la vente, Outilsud propose de plus en plus de l’outillage et des machines en location. Pour accroître sa notoriété, la société bertrigeoise participe à nombre de foires et salons, dont l’incontournable Foire de Libramont. «C’est une grosse organisation tant avant l’événement que pendant et après, mais le jeu en vaut la chandelle, souligne Jonathan Braconnier.» Depuis son lancement en 2011, Outilsud qui emploie actuellement quatre collaborateurs, n’a cessé d’enregistrer une progression de ses ventes et devrait clôturer son prochain exercice le 30 mars de cette année à hauteur de 1,3 million d’euros. «C’est une croissance très rapide qui n’est pas toujours facile à gérer, concède le jeune entrepreneur. Si Outilsud a su jusqu’à présent relever le défi, c’est d’abord et avant grâce au personnel qui a toujours répondu présent. Et qui s’efforce de fournir un service maximum à nos clients.» Extension prévue Afin d’absorber la croissance prévue dans les années qui viennent, Outilsud va augmenter la surface de son dépôt et investir dans un nouvel atelier de réparation qui entraînera assez rapidement l’engagement d’un collaborateur supplémentaire. «Notre objectif est de poursuivre notre croissance et de nous structurer afin de répondre encore plus efficacement aux demandes et aux besoins de nos clients», ajoute Jonathan Braconnier. Gageons que s’il continue sur cette voie, en consolidant sa progression, il est fort probable que l’on retrouve un jour cette jeune gazelle parmi ses aînées. zG.V.D.N.