Région de l`Est, ville de Fada N`Gourma

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Région de l`Est, ville de Fada N`Gourma
BURKINA FASO
Région de l'Est, ville de Fada N'Gourma
Liste des structures rencontrées
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Helvetas Burkina Faso
Le Conseil Régional de l'Est : 1er adjoint, puis Président de la Région,
L'UNPCB - Union nationale des producteurs de coton du Burkina,
La Mairie de Fada N’Gourma : le secrétaire général,
La Direction régionale de l’agriculture,
Le PDA – Programme de Développement Agricole (coopération allemande),
La CRA - Chambre régionale d’agriculture,
Yemboado : groupement de femmes qui transforme du karité en beurre et en savon, plusieurs prix au niveau
régional pour leur travail. Ce même groupement gère une caisse de crédit mutuel et une banque céréalières.
Elles sont membres d'une association de soutien aux orphelins, qu'elles soutiennent en donnant du savon et des
céréales,
L’ONG Iles de paix (qui mène des actions très localisées pour déclencher une dynamique de développement, à
commencer par la souveraineté alimentaire),
Le RECOPA - Réseau de Communication sur le Pastoralisme, qui regroupe des pasteurs (surtout des peuls)
pour améliorer la circulation de l'information (prix, l’évolution du contexte autour de l’élevage, aspects
sanitaires,...) à travers des émission radio en fulfuldé (langue des peuls), également diffusées sur des cassettes
dans les zones non couvertes. Le RECOPA travaille aussi à la gestion des conflits avec les agriculteurs et
l'amélioration des productions agricoles et animales. RECOPA a été formé suite à un projet de Vétérinaires
Sans Frontières, qui s'est retiré,
OCADES, organisation catholique pour le développement et la solidarité,
Afrique verte, qui reprend ses ativités depuis 2008 après 3 ans sans finances,
L'APRG, Association d'Appui et de Promotion Rurale du Gulmu, une des plus anciennes ONG locales de la
Région, qui intervient maintenant dans des domaines très variés : sensibilisation/formation des agriculteurs,
Agriculture durable/protection de l'environnement, micro finance, promotion des droits et rôles des femmes et
enfants en milieu paysan,soutien aux activités génératrices de revenus, petite hydraulique villageoise et santé
de la reproduction,
Un groupement de transformatrices d’arachides, qui stockent des arachides à prix bas pour les vendre
transformées quand les prix sont plus hauts,
Le coordinateur du programme Coton Bio au sein de l’UNPCB (Programme en partie financé par le Conseil
Régional de Bretagne),
Le PADAB2 : Programme d’Appui au Développement de l’Agriculture au Burkina Faso, dans sa deuxième
phase. Il est chargé du développement rural décentralisé, sous la tutelle de la Direction Régionale de
l’Agriculture (appui aux initiatives privées, bailleurs de fonds)
ARFA : Association pour la Recherche et la Formation à l’Agroécologie, créée en 95 et dont le directeur
(Mathieu Sawadogo) est une personne ressource au niveau national sur la production bio : Approche conseil
et gestion sur les exploitations, valorisation du rôle des femmes et des jeunes au sein de la famille. L’ARFA est
très active au niveau national sur l'élaboration d'un cahier des charges pour la production biologique au
Burkina Faso et souhaite également créer et animer un cadre national des acteurs de la production biologique,
UROPAJE : Union Régionale des OPA (organisations professionnelles agricoles) des jeunes de l’Ouest, qui
accompagne des jeunes issus de centres de formation agricole ou des jeunes déscolarisés pour les aider à
s'installer et leur permettre de mieux vivre de l’agriculture,
L'Union Régionale des Producteurs de Céréales, appuyée par Afrique Verte. Ils ont soulevé des problèmes
d'accès au matériel et aux intrants, mais aussi un besoin d'améliorer les techniques culturales. D'après eux,
beaucoup de paysans savant mieux cultiver le coton que les céréales, qui bénéficient de moins de soutien...
Il existe apparemment une union régional de producteurs semenciers, qui multiplie les semences de l'institut
national de recherche agronomique.
L'Union Régionale des Producteurs de Coton,
Un groupement de producteurs de coton bio, pour recueillir leurs reflexions sur l'impact de la production de
coton bio et sur l'impact de la conversion au bio en général : ils sont unanimes sur les bienfaits de ce mode de
production sur l'environnement et sur les autres productions (forte augmentation de la production de miel sur
les zones en bio, diminution de la mortalité des animaux,...). La question de l'accessibilité de ce mode de
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production au paysans les plus défavorisés a été soulevée (besoins en fumure donc en animaux), mais il semble
difficile de trancher...
Le marché à bétail de Fada N’Gourma, d'ampleur régionale, qui se tient tous les diamnches,
Le PICOFA : Programme d’Investissement Communautaire en Fertilité Agricole.
Pistes de réflexion pour des interventions futures :
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Le PADAB2 appuie actuellement la Chambre Régionale d'Agriculture dans la définition de filières porteuses
de la Région de l'Est : après une consultation des populations rurales et acteurs économiques, des filières
porteuses ont été définies pour la Région de l'Est, au nombre de 12 dont 4 prioritaires : le Niébé, la pêche,
le bétail pour la viande et le karité (les 8 autres sont : Arachide, Sésame, Soja, petits ruminants, aviculture,
porc, bois-énergie, la faune sauvage).
Des plans d'actions sont en cours d'élaboration pour les 4 filières prioritaires (3 finalisés, karité en cours) et en
janvier prochain (a priori) seront organisées des tables rondes avec les partenaires techniques et financiers .
Des comités régionaux devraient se rassembler d'ici là pour préparer ces tables rondes. Il serait intéressant
pour les bretons de réfléchir à ces filières en amont des tables rondes de janvier, notamment lors de la
rencontre d'un élu de la Chambre Régionale d'Agriculture à l'occasion des Assises de la Solidarité
Internationale de Bretagne.
La Région de l'Est est la 3ème région d'élevage du Burkina Faso . Le zébu du Gourma qui y est élevé et est très
apprécié des commerçants étrangers, qui viennent des pays limitrophes pour le ramener sur leurs marchés
(Nigéria en bonne partie, Togo, Bénin et Ghana). Il est plus résistant et produit plus de viande. Les problèmes
actuels tournent autour de la place de l'élevage et de l'agriculture : il semble important de soutenir les efforts
➢ dans les aménagements de couloirs de transhumances et de puits pastoraux,
➢ dans la restauration de pâtures dégradées et l'étude des possibilités de productions fourragères
locales ou d'aliments du bétail (niébé, tourteau de coton),
➢ dans la réduction des cheptels, notamment à travers une amélioration des cheptels, une meilleure
valorisation des produits animaux et la formation des jeunes.
Il existe par ailleurs deux laiteries à Fada N’Gourma (une micro et une plus importante),
mais il n'a
pas été possible de les rencontrer.
• Enfin, des initiatives intéressantes existent dans la région en ce qui concerne la production biologique : ARFA
bénéficie d'un savoir-faire et d'une réputation importants et Helvetas s'intéresse très sérieusement à la
promotion de maraichage bio dans la région. Soutenir ces acteurs permettrait de s'appuyer sur leurs
structures et de valoriser leurs expertises et expériences, afin d'en faire bénéficier plus largement les
nombreux acteurs bretons qui s'intéressent aux possibilités de production bio dans d'autres pays
africains.
Une étude des impacts de la conversion en bio des producteurs de coton, en terme économiques mais plus
largement sur l'environnement et les autres productions animales, pourrait être très intéressante.
Personne à inviter pour la journée du 26/10/09
Parmi toutes celles rencontrées, la personnes la plus intéressante et la plus à même d’avoir une vision
d’ensemble pour la région de Fada N’Gourma serait Jules Zongo.
Jules Zongo est élu de la chambre régionale de l’agriculture de l’est ; où il est chargé de la promotion et de la
modernisation de l’agriculture (une des 4 commissions spécialisées que comprend la chambre d’agriculture). Il maîtrise
donc bien les 4 plans sur les filières porteuses et prioritaire au sein de la Région de l'Est et bénéficie apparemment d'une
bonne réputation pour son engagement dans l'élaboration des plans d'action (d'après quelques « sondages » auprès
d'autres
acteurs.
Il est également très impliqué dans l’organisation UROPAJE, ainsi que dans la confédération paysanne du Faso au
niveau national.