Les «jeunes» du PSG peuvent réussir là où leurs aînés ont échoué
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Les «jeunes» du PSG peuvent réussir là où leurs aînés ont échoué
FOOTBALL FOOTBALL INFORMATIQUE NIGÉRIA Terre Sainte s’impose enfin BRP n’avait aucune chance Attention à votre identité! Boko Haram en repli Les Copétans ont signé un succès important Les Bursinois ont subi le réveil sonnant Trop de naïveté des usagers et contre Martigny. Las pour eux, leurs de Montreux, samedi soir. Malgré la lourde la compétence des malfrats favorisent concurrents directs ont aussi gagné. p. 14 défaite 4-0, tout n’est pas à jeter. p. 15 la cybercriminalité. Méfiance. p. 19 L’armée contraint le groupe islamiste à se réfugier dans les campagnes. Mais la portée du drame reste. p. 21 LUNDI 18 AVRIL 2016 ® NBA Golden State démarre bien Le champion en titre et grand favori à sa propre succession, Golden State, a débuté les play-off par une démonstration face aux Houston Rockets (104-78). Cependant, son emblématique meneur Stephen Curry s’est blessé à la cheville droite. Pour les Rockets, qui n’ont pas eu l’ombre d’une chance, Clint Capela a joué 17’34 et inscrit trois points. Il a capté douze rebonds, dont huit défensifs. } ATS La Côte.2 SPORTSOSUISSEOÉCONOMIE OMONDE Le BBC Nyon joue à se faire peur BASKETBALL Menant de 17 points dans le 3e quart, Nyon a connu un passage à vide qui aurait pu lui coûter le match. Victoire au buzzer. ROMAIN BORY [email protected] Incroyable BBC Nyon! Samedi soir au Rocher, les Nyonnais ont fait passer leurs supporters par toutes les émotions. De la sérénité au stress le plus total en fin de match, de la crispation à une joie indescriptible après ce shoot de Marvin Owens à cinq dixièmes du buzzer, il fallait avoir le cœur bien accroché pour suivre cette partie. Cardiaques s’abstenir! D’ailleurs, le Rocher avait fait le plein comme à ses plus belles heures pour ce premier match des demi-finales de LNB. Chaud bouillant, prêt à exploser à chaque panier nyonnais, les spectateurs ont certainement apprécié ce début de match électrique entre deux équipes prêtes à rester sur le terrain. «On a mis une bonne énergie dans les dix premières minutes, relevait Jules Stalder. On savait que Meyrin allait venir fort, ils ont tout de même sorti Vevey en quart.» Nyon au rendez-vous Et Meyrin a effectivement répondu présent. Nyon étant égale- ment au rendez-vous, ce premier quart-temps a répondu aux attentes, offrant un joli spectacle. Marvin Owens arrosait à trois points alors que Travon Little faisait la loi dans la raquette, le Rocher, quant à lui, montait doucement en température. Meyrin, sèchement battu 94-55 ici même lors de la saison régulière, n’était cette fois-ci pas venu pour faire de la figuration. NYON - MEYRIN 80-78 (26-23, 17-13, 22-18, 15-24) LNB, 1/2 FINALE, ACTE I Nyon: Stalder (9 pts), Dufour (2), Owens (23), Lanisse (12) Little (28); Wolfisberg (4), Claude (-), Zaninetti (2), Erard (-), Klarer (-), Lienhard (-), Lübke (-). Entraîneur: Fabrice Rey. Notes: Rocher, 800 spectateurs. Arbitres: D.Mazzoni et B. Bugnon. Nyon sans Jotterand, Paredes et Van Rooij (blessés), Trivunovic (surnuméraire). Nyon mène la série 1-0 (au meilleur des trois matches) L’autre demi-finale: Pully - Lausanne 73-56. « ●On est complètement sortis du match. La fatigue a peut-être joué un rôle...» FABRICE REY COACH DU BBC NYON S’appuyant notamment sur l’adresse de Phillip Brown (23 points), les Genevois offraient une belle résistance et atteignaient la mi-temps avec sept petits points de retard (43-36), après un dernier panier magique des Nyonnais. Owens envoyait la fusée Little en orbite pour un «alley-oop» ô combien spectaculaire. A l’image de Jeff Dufour, les Nyonnais ont dû s’arracher pour décrocher la victoire. CÉLINE REUILLE Au retour des vestiaires, Nyon remettait la compresse et prenait rapidement ses distances (63-47 à la 26e). Tout allait bien – trop bien peut-être? – pour des Vaudois qui déroulaient sereinement leur basket. Mais la belle mécanique nyonnaise allait sou- dainement se gripper, sans raison apparente. Quel était donc ce petit grain de sable venu enrayer une machine si bien huilée jusque-là? «C’est difficile à dire, on est complètement sortis du match. La fatigue a peut-être joué un rôle, on a manqué quelque peu de lucidité, estimait Fabrice Rey. Toujours est-il qu’on a donné à Meyrin la chance d’y croire.» Gros blanc, passage à vide, appelez-le comme vous voulez mais le BBC Nyon s’est mis tout seul dans une situation qu’il n’avait pas vu venir. «On est un peu trop rentrés dans leur jeu et on a perdu en concentration. On leur a laissé une petite fenêtre et ils ont su en profiter, analysait, quant à lui, Jules Stalder. Mais on a réussi à reprendre nos esprits.» Malgré six points de retard à moins de 3 minutes du terme, les pensionnaires du Rocher n’ont rien lâché. Et dans le sillage de leur capitaine Marvin Owens, qui a inscrit les sept derniers points de son équipe, ils ont su pousser Meyrin à la faute. Notamment lors de l’ultime possession genevoise, où les Nyonnais ont défendu comme des morts de faim 24 secondes durant pour récupérer la balle. La suite, tout le monde la connaît. Ce «buzzer beater» de Marvin Owens mettait le Rocher en ébullition. Nyon menant désormais 1-0 dans la série (au meilleur des trois matches), le club du Rocher a une basket en finale. } Les «jeunes» du PSG peuvent réussir là où leurs aînés ont échoué UEFA YOUTH LEAGUE Ce lundi après-midi (17h), la finale de la Ligue des champions des M19 opposera le PSG et Chelsea, tenant du titre. Dans le ciel de Colovray, à l’entrée du stade, le drapeau du ParisSaint-Germain flotte fièrement. Carré d’étoffe trois fois plus imposant que les autres, heureux présage? Vendredi en début de soirée, dans la deuxième demifinale, les jeunes Parisiens ont hissé la grand voile, partant à l’abordage avec audace. Le Real Madrid a fini par rompre (3-1). Ce jeune Paris fut, par moments, magique. Réussissant là où ses aînés ont coulé, deux jours auparavant à Manchester, en quart de la Ligue des champions des «grands». «La défaite des pros nous a touchés, mais nous sommes restés concentrés sur cette Youth League», dira Johan Demoncy. Le jeune numéro 6 parisien a Luca Zidane, le fils de Zinédine et gardien du Real M19, a dû s’avouer vaincu à trois reprises. CÉLINE REUILLE du foot dans les pattes et la tronche. Exceptionnel de sens tactique, toujours bien placé défensi- vement, il est l’une des pièces charnières de l’entre-jeu du PSG. Avec Christopher Nkunku – phénoménal garçon, pétri de talent, et trois poumons (!) – ils permettent à leur club d’avoir l’emprise sur le milieu de terrain. Cela promettra beaucoup, cet après-midi. La finale contre Chelsea s’annonce ouverte. Entre des «Blues» à la recherche d’un doublé dans cette compétition et un Paris-Saint-Germain dont l’impact physique est un atout suffisamment sérieux pour conquérir l’Europe des jeunes. «On a bien chanté, savourait Johan Demoncy, après la qualification. L’objectif premier était d’atteindre ce Final Four, et profiter à fond! Tout en se concentrant sur cette finale.» Chelsea a eu, de son côté, la partie plus aisée. Dans la première demi-finale, les Londoniens ont surclassé Anderlecht (3-0). «C’est génial de pouvoir disputer une nouvelle finale, sourit Tammy Abraham, numéro 9 des «Blues», à surveiller comme le lait sur le feu. Cela nous donne un grand coup de boost pour tenter de le gagner deux ans de suite.» Dans cette confrontation anglo-belge, la différence s’est aussi faite sur le plan physique. Les jeunes Anglais se sont montrés plus percutants que leurs homologues, et ont naturellement passé l’épaule. «Ils étaient meilleurs que nous dans ce domaine, reconnaît Nicolas Furtos, entraîneur d’Anderlecht, qui n’a pas remonté les bretelles de son équipe. C’est déjà bien d’être arrivés deux ans de suite dans le dernier carré; avec Chelsea, nous sommes les seuls.» Preuve du regain de forme du football belge, porté par une équipe nationale performante. «Nous étions persuadés de gagner, avance encore Nicolas Furtos. Maintenant si nous arrêtons de rêver, nous arrêtons le foot!» Chelsea et le PSG formulent, eux, le même rêve: soulever le trophée de cette troisième édition de l’UEFA Youth League, ce lundi en début de soirée. } FLORIAN SÄGESSER