Syndrome du côlon irritable

Transcription

Syndrome du côlon irritable
Aliments
pouvant aggraver
le côlon irritable
Pistes de solution
Caféine, nicotine, alcool et chocolat
Cesser la nicotine, diminuer la consommation d’alcool, remplacer le café régulier par le décaféiné ou
par les tisanes et les cafés de céréales. Modérer la consommation de chocolat.
Déshydratation
Boire au moins l’équivalent de 8 verres d’eau au cours de la journée incluant autres liquides tels
que : jus, bouillons, boissons chaudes décaféinées.
Aliments très gras
Favoriser les modes de cuisson sans friture et sans sauce comme les sautés à la poêle dans un peu
d’huile d’olive, les aliments grillés, les aliments cuits à la vapeur, bouillis, ou les crudités.
Carences en fibres alimentaires solubles
Syndrome du
côlon irritable
Viser une variété de 8 fruits et légumes par jour en mastiquant très bien les aliments. Varier entre
aliments crus, cuits et sous forme de potages ou jus pour découvrir la forme la plus adaptée à votre
digestion (les légumes cuits sont mieux tolérés). Les plus riches en fibres solubles sont : pomme,
prune, orange, pamplemousse, fraise, framboise, bleuet, poire, banane, carotte et betterave.
En ce qui a trait aux produits céréaliers, limiter les fibres insolubles (son de blé, pain de blé entier) et
favoriser les fibres solubles (céréales d’avoine et le son de riz, de maïs, d’orge et de seigle).
Le maïs et les aliments contenant du gluten
: blé entier, blé, kamut, épeautre, orge,
seigle et tous les aliments contenant ces
ingrédients
Les produits laitiers contenant du lactose :
lait, yogourt, certains fromages, crème
glacée, crème et autres produits en
contenant
Chez certaines personnes, la diminution de la consommation des aliments contenant du gluten peut
aider au soulagement des symptômes. Ceci peut être testé en réduisant ou en éliminant pour 2
semaines ces aliments. Les aliments sans gluten peuvent facilement remplacer ces céréales : riz,
avoine, sarrasin, millet, amaranthe, teff, quinoa, patate, patate douce, et autres légumes racines.
Si les symptômes sont soulagés, il faut réintégrer en petites quantités les aliments contenant du gluten
pour identifier sa limite personnelle et contrôler les symptômes. Peu de personnes doivent éliminer le
gluten à long terme mais plusieurs doivent consommer une plus grande variété de céréales. Consulter
votre nutritionniste avant de retirer des aliments à long terme.
L’intolérance au lactose peut être passagère et peut être accentuée par des périodes de stress qui
augmentent les spasmes au niveau des intestins. Diminuer sa consommation de lactose pendant des
périodes de stress peut être une solution chez certaines personnes. Il s’agit encore d’identifier ses
limites personnelles. Remplacez ces aliments par le lait sans lactose Lactaid (ou prendre des
comprimés de lactase) ou les laits d’amande, de soya, de noix de coco ou de riz, les fromages vieillis
(le contenu en glucides doit être 0), les desserts sans produits laitiers. Chez certaines personnes, les
produits laitiers de chèvre ou de brebis sont mieux tolérés que ceux de vache.
Aliments gazogènes (causent des
ballonnements) : sucres artificiels comme
l’aspartame, le sorbitol et le mannitol, les
fruits séchés comme les figues et dattes, les
légumineuses et les crucifères (choux de
Bruxelles, brocoli, chou et chou-fleur), le
maïs, les oignons, les boissons gazeuses et
le fructose
En consommer le moins possible pendant les périodes de stress et d’inconfort abdominal. À incorporer
graduellement selon sa tolérance personnelle.
Épices (poivre, chili, poivre de Cayenne, etc.)
Utiliser les fines herbes fraîches ou séchées.
Consommation insuffisante de
probiotiques
Pour maintenir et renforcer la flore intestinale, on peut consommer régulièrement des aliments qui
renferment des bactéries lactiques : kéfir, yogourt, tempeh, choucroute. Consulter votre
nutritionniste pour connaître la quantité à consommer par jour et pour savoir si vous pouvez
bénéficier d’un supplément de probiotiques.
Horaire de repas irrégulier
Il est capital de manger à des heures régulières, de très bien mastiquer les aliments, de manger
lentement, de ne pas mâcher de gomme et de ne pas sauter de repas pour une hygiène intestinale
optimale.
GMF Portneuf
Siège social du GMF Portneuf Sud-Est
578, route 138, Suite 260
Neuville (QC) G0A 2R0
Siège social du GMF Portneuf Nord-Ouest
800-1000, Bona-Dussault
St-Marc-des-Carrières (QC) G0A 4B0
Caroline Tanguay DTP nutritionniste
2014
Références
http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/
Fiche.aspx?doc=syndrome_intestin_irritable_pm
http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/
Fiche.aspx?doc=syndrome-intestin-irritable-pm-approchescomplementaires
http://www.extenso.org/article/le-syndrome-de-l-intestinirritable/
GUIDE POUR COMPRENDRE LE RÔLE DE L’ALIMENTATION POUR LE TRAITEMENT DU CÔLON IRRITABLE
Qu’est-ce que le syndrome du côlon irritable?
Le syndrome du côlon irritable est un trouble qui affecte le tractus gastro-intestinal. Les symptômes incluent des douleurs abdominales, des ballonnements et des
changements au niveau du temps de transit intestinal (accélération ou ralentissement de l’élimination des selles). Il peut aussi y avoir une alternance
diarrhée-constipation ainsi qu’un soulagement de la douleur et des ballonnements après le passage des selles.
Quelles sont les causes du syndrome du côlon irritable?
Le syndrome du côlon irritable est un trouble sans cause directe. Il semble plutôt associé à des spasmes musculaires dans l’intestin causés par une sensibilité accrue
à la nourriture, au stress, à l’excitation ou à la distension de l’estomac due aux gaz. Les causes peuvent varier avec le temps et pour cette raison, elles sont parfois
difficiles à identifier. Elles sont différentes d’une personne à l’autre.
Le syndrome du côlon irritable est-il grave?
La sévérité des symptômes varie d’une personne à l’autre. Toutefois, il ne cause pas d’autres complications au niveau de la santé à long terme et, bien que la maladie
puisse être incommodante pour les personnes atteintes, les symptômes sont traitables et en modifiant légèrement son style de vie et ses habitudes alimentaires, les
personnes atteintes retrouvent leur rythme de vie normal.
Que dois-je faire pour traiter le syndrome du côlon irritable?
Les deux composantes importantes à évaluer sont le niveau de stress et les habitudes alimentaires. Pour diminuer le niveau de stress, il faut éviter le surmenage, le
manque de sommeil et les situations personnelles qui peuvent causer des conflits intérieurs. Le repos et l’exercice régulier aident à réduire le niveau de stress, ce qui
soulage les symptômes du côlon irritable.
Changer mon alimentation m’aidera-t-il à soulager les symptômes du côlon irritable?
Oui, il est démontré que l’alimentation influence largement les symptômes et fait toujours partie de la solution permanente, c’est à dire la guérison. Étant donné la
variabilité des symptômes de chaque personne atteinte et de la sensibilité individuelle à chacun des changements alimentaires apportés, il est recommandé d’écrire
un journal alimentaire qui permet de mieux identifier les aliments qui peuvent déclencher ou aggraver les symptômes du côlon irritable. Les symptômes peuvent
apparaître rapidement mais peuvent aussi apparaître après 24 à 48 heures. Le journal alimentaire peut aider à identifier les aliments problématiques mais il faut traiter
le côlon irritable dans son ensemble, c’est à dire en accordant autant d’importance au style de vie (gestion du stress, exercices physiques) qu’à son alimentation.
Que dois-je faire si après avoir fait des changements alimentaires, mes symptômes ne disparaissent pas?
Il est très important de consulter une nutritionniste/diététiste pour bien vous diriger dans votre traitement. Si les symptômes persistent, il est possible que la cause soit
plus complexe. Votre nutritionniste-diététiste vous assistera dans votre démarche pour identifier le traitement. Ne faites pas de changements alimentaires à long terme
sans le valider avec votre nutritionniste.