ConfPresse - CFE-CGC

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ConfPresse - CFE-CGC
Conférence de presse « J’aime ma boîte » ; 10 octobre 2013
Pour les dix ans de l’opération « J’aime ma boîte », Carole Couvert, présidente de la CFE-CGC a
accueilli Sophie de Menthon (ETHIC), créatrice de l’événement.
Une opération qui s’inscrit dans les priorités de la CFE-CGC : réconcilier syndicalisme et entreprise et
accompagner les créateurs d’entreprise. Pour Carole Couvert, « l’intérêt des salariés ne peut pas être
dissocié de l’intérêt de l’entreprise ». Il faut donc « remettre l’Homme au cœur des décisions qui
engagent l’avenir de l’entreprise » et considérer le capital humain comme on considère le capital
financier.
C’est la raison pour laquelle, depuis deux ans, la CFE-CGC est le syndicat partenaire de l’opération
« J’aime ma boîte » parce que ses militants se battent « pour la survie de l’entreprise, avec les chefs
d’entreprise et les DRH ».
Savoir dire pouce !
Sophie de Menthon se réjouit de voir le mouvement ETHIC et la CFE-CGC avoir « la même
approche ». Il ne s’agit pas de nier la situation de crise, avec ses drames liés au chômage et aux
licenciements, mais de savoir, une fois par an, dire « pouce » ! Prochain rendez-vous : le 17 octobre,
et tous les adhérents CFE-CGC sont invités à organiser un événement (petit déjeuner, pot de l’amitié,
etc.) dans leur entreprise…
ETHIC a fait réaliser un sondage pour savoir comment les Français appréhendaient la démarche de
« J’aime ma boîte ». Un sondage dont le résultat est « symbolique » selon Sophie de Menthon alors
que l’entreprise est trop souvent « l’objet d’une clivage idéologique ».
Henri Malosse, président du Conseil économique et social européen, a annoncé qu’il y aura aussi une
fête européenne, déjà lancée en Lituanie : « I love ma company ! ». Un événement « positif » dans
une Europe qui souffre trop d’une image de « contraintes ». L’Europe s’est forgée sur « la solidarité »
a-t-il rappelé, il serait regrettable qu’elle continue sur une caricature de « concurrence ».
I love my Company !
Il a souhaité pour l’Europe une autre image que celle traditionnellement véhiculée (tatillonne et
réglementée) en partant de la « réalité », celle d’une Europe qui se met « au service de la
croissance ». Alors que l’Europe perd des emplois, des opérations comme « I love my Company »
peuvent donner naissance à une identité nécessaire, celle de « l’entrepreneur européen ». Il a
souhaité à l’opération d’ETHIC le même succès que La fête de la musique…
Carole Couvert a rappelé que si l’opération « J’aime ma boîte » était pour elle porteuse de sens, la
CFE-CGC avait aussi vocation à accompagner les salariés quand ils ont l’opportunité de reprendre
leur entreprise et ainsi faire du syndicat un « incubateur de talents ». De même elle a souhaité que
« chacune et chacun devienne un ambassadeur de la marque France, des entreprises qui
embauchent ou qui relocalisent ». La CFE-CGC se fera l’écho de leurs « témoignages de bonnes
pratiques ».
Le sondage : « J’aime ma boîte », étude Opinion Way auprès des salariés français*.
Cette étude révèle que 73 % des salariés déclarent aimer leur entreprise. Un sentiment également
exprimé par les cadres, quelle que soit la taille de l’entreprise. Les principales raisons de cet
attachement proviennent de l’intérêt des salariés pour leur travail (49 %), des relations nouées avec
leurs collègues (39 %) ou de l’ambiance dans l’entreprise (31 %). Des constats que les salariés
regrettent ne pas retrouver dans les médias (70 %).
Les effets de la crise sur la vie des salariés : ils estiment notamment que celle-ci a « accentué » la
pression (42 %) sur eux-mêmes ou sur la hiérarchie, une donnée à relativiser cependant face aux 37
% qui pensent que la crise « n’a rien changé ». Deux « acteurs »sont prioritaires pour sortir de la
crise : le «secteur porteur » (35 %) et « l’équipe » (28 %), avant « le patron et le management » (14
%).
L’enquête s’est intéressée aux relations entre les salariés. Les collègues les plus irritants dans le cadre
du travail sont les hypocrites (53 %), les lèche-bottes (35 %) et ceux qui colportent les rumeurs (35
%). Une observation qui souligne « l’importance de se serrer les coudes », selon Opinion Way. Une
perception qui s’ajoute au fait que « le gouvernement actuel n’est pas proche des entreprises (69 %),
entreprises qui sont « diabolisées » en France (51 %). D’où l’intérêt d’opérations telles que « J’aime
ma boîte » pour « communiquer davantage sur le sentiment de bien-être dans un lieu de partage et
de convivialité », concluent les enquêteurs.
*Enquête réalisée du 18 au 20 septembre 2013 auprès de 1020 salariés représentatifs de la
population française.
MC