Le repos du cyclo moderne… ou Les mains en haut du guidon…

Le repos du cyclo moderne…
ou
Les mains en haut du guidon…
Le repos du cyclo est d’actualité.
Dès que novembre approche, les calendriers s’épuisent lentement jusqu’à leur expiration, les
réunions de bilan se profilent à l’horizon et elles défilent bientôt les unes après les autres, clubs,
comités départementaux, ligues et enfin fédération à l’échelon national… De Gardouch à Colmar en
passant par Bram et Balma pour l’avènement du Coreg d’Occitanie et l’enterrement de la Ligue des
Pyrénées, les discussions vont maintenant bon train, remplaçant peu à peu les balades à vélo et
remplissant les salles de réunion. Avec les journées qui raccourcissent et le temps qui devient de
plus en plus incertain les sorties s’espacent et deviennent souvent irrégulières et de plus en plus
aléatoires.
Bref, cette période correspond un peu à la posture de repos du coureur, lorsqu’il pose enfin
les mains en haut du guidon. Il relève le chef, ralentit la cadence, se détend les dorsales en
abandonnant sa position aérodynamique et il adopte un petit braquet à mouliner à l’infini...
Le temps passe moins vite, la vie devient plus douce, le regard vagabonde tout autour,
embrassant un large horizon qui se révèle enfin dans toute sa splendeur et dont on avait jusqu’alors
négligé les charmes.. .
Le coureur au repos devient alors semblable à un cyclotouriste, et il en est de même pour le
cyclo moderne qui bien souvent adopte dans son quotidien des allures et des rythmes de coureur au
détriment du touriste. Il est aujourd’hui venu le temps, pour lui aussi, de mettre les mains en haut
du guidon…